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2022-2023 Session 1 Code UE : PY0A113T

Nom : Pantigozo
Prénom : Milagros
Nom marital :
n° étudiant.e : 22108306

Sujet de Mme Florence Savournin


Dans le cadre de mes stages en M1 et M2, j'ai eu la possibilité de travailler dans le
domaine de l'éducation avec des enfants et leurs familles, ce qui m'a permis de constater
que le travail doit être un partenariat entre l'école et la famille, car les deux sont une base
d'apprentissage pour l'enfant.

A la naissance, l'enfant est un être purement biologique, prêt à recevoir toute


influence, c'est ici que la famille participe au processus initial d'intégration sociale. Le
processus de socialisation exige de l'enfant qu'il adapte ses comportements
biologiquement déterminés aux pratiques culturelles du groupe social auquel il
appartient. Les valeurs, les attitudes et les connaissances acquises au sein de la famille
visent à rendre l'individu capable de faire face de manière adaptée à différentes
situations.

L'école est une institution qui transmet les connaissances scientifiques et


techniques qui permettront à l'enfant de jouer un rôle dans l'appareil productif, mais
l'école a une autre fonction essentielle : relier les normes sociales, les notions d'éthique
et d'idéaux fondamentaux de la société, c'est cet ensemble d'acquisitions qui facilitera
l'insertion sociale de la personne. Ainsi, la famille aura besoin du soutien fondamental et
de la collaboration de l'école dans ce processus d'intégration et de socialisation de
l'individu. Ce soutien sera encore plus nécessaire dans le cas d'un enfant en situation de
handicap.

Par exemple, les enfants qui sont dans une classe ULIS bénéficient d'un soutien
scolaire plus important de la part de leurs enseignants, ce qui leur permet non seulement
d'acquérir des connaissances, mais aussi de mettre en pratique leurs compétences
sociales avec des enfants de leur âge, ce qui est fondamental pour leur développement
global.
La famille est la principale institution de la société et est considérée comme la plus
importante dans les premières années de la vie, car elle est le lieu où commence le
processus de socialisation et où ses membres bénéficient d'une protection, d'une
compagnie et d'une sécurité, tout en remplissant la fonction de source d'affection et de
soutien émotionnel, en particulier pour les enfants qui sont en pleine croissance et en pleine
évolution. Pour ces raisons, la famille est un agent de socialisation, à partir duquel l'enfant
développe sa personnalité, son comportement, son apprentissage et ses valeurs.

Après ce premier contact et cette relation avec son environnement familial, l'enfant
poursuit son processus de formation et de socialisation à l'école, où il est considéré comme
un agent autonome au sein de la communauté, un lieu où il peut établir des relations avec
de nouveaux amis, des enseignants et d'autres membres de la communauté éducative, ainsi
que vivre des expériences avec ses pairs, en se découvrant en tant qu'individu et être social.
Étant donné que la famille et l'école sont les premiers agents de socialisation avec lesquels
l'enfant interagit, il est pertinent de parler de l'importance d'établir une relation étroite et
une collaboration entre la famille et l'école, afin de travailler ensemble et de garantir une
formation intégrale dans toutes les dimensions de la personne.

Par exemple, dans une institution comme l'IMPro, certains jeunes ont une scolarité
partagée, ce qui leur permet d'apprendre un métier et, en même temps, d'avoir une
éducation avec des élèves du même âge dans un établissement d'enseignement, ce qui
favorise l'autonomie, la confiance et, surtout, l'inclusion.

Les conditions socioculturelles ont un impact sur les processus d'apprentissage et il y


a plusieurs raisons pour lesquelles l'environnement qui entoure l'enfant augmente ou
diminue ses possibilités d'apprentissage.
Il convient donc de tenir compte des éléments suivants : la reconnaissance de
l'éducation, les liens de socialisation des familles et la manière dont ils influencent la relation
entre la famille et l'école, la dimension qui imprègne la "personne" de l'enfant, puisqu'elle
opère dans sa conformation en tant que telle. Il n'est donc pas possible d'agir sur
l'apprentissage des enfants sans prendre en compte cette dimension constitutive de leur
être.
Par exemple, dans la plupart des écoles, il existe une grande variété culturelle en
termes de religion, de langue, etc. Il est donc important de prendre en compte cette
différence culturelle dans l'apprentissage de chaque personne.
Le contexte socioculturel est un élément clé de ce que l'école doit prendre en
compte pour promouvoir un apprentissage de qualité. La participation des familles
dépendra donc également du contexte dans lequel elle s'insère, et il sera essentiel d'en tenir
compte lors de la planification des stratégies de collaboration des parents ou des tuteurs à
l'école.
Les principaux défis qui ressortent de cette analyse sont qu'il semble urgent et
nécessaire de disposer d'un modèle adapté à la réalité de chaque école, tant à la réalité
scolaire qu'à la réalité socioculturelle, qui inclut les intérêts et les motivations des familles.

Pour finir, dans le domaine de la recherche éducative, il serait bon d'étudier et


d'apprendre les bonnes pratiques des stratégies qui favorisent la participation des familles.

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