Vous êtes sur la page 1sur 34

Réalisé par :

Latifa Chtioui
Hanane Boufous
Ikrame Ait ijjou
Soumia Hassani Idrissi
Le style
Chaimaa Ait Belaassri
educatif au sein
de la Famille et
Encadré par :
Pr. Bouaazaoui M. Ahmed
L’école
 Introduction
 Les styles éducatifs
 Le style éducatif au sein la famille
 Le style éducatif au sein de l’école
Plan
 Rapport école/ famille
 Comparaison entre deux modèles
scolaires
 Conclusion
 Références
Introduction
L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et
de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques... considérées
comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée.

L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire


au développement de la personnalité et à l'intégration sociale de l'individu.

L'éducation de l'enfant repose sur la famille, l'école, et sur les différents type de la
société, mais aussi sur des lectures personnelles et sur l'usage des médias comme
la télévision ou Internet.
L’éducation familiale


La famille est la première responsable à développer chez ses
membres des meilleurs capacités d’adaptation aux exigences de la
vie courante, telle que :
 l’apprentissage de l’autonomie
de saines habitudes de vie
de la gestion des émotions
de l’effort et de la persévérance.


L'éducation familiale est le processus par lequel une famille élève
et éduque un enfant, depuis sa naissance jusqu'à son âge adulte.

L’éducation familiale permet aux enfants d’apprendre des divers
valeurs familiales et sociales de la culture dans la société où ils
vivent.
L’éducation scolaire

 L’école a pour mission principale d’instruire, de socialiser et


de qualifier.
 En plus d’instruire et de qualifier, l’école est un milieu de vie
où les élèves interagissent et vivent plusieurs situations qui
sont des occasions d’apprendre à vivre en société: amitiés,
relation amoureuses, relations égalitaires.
Les styles éducatifs
 Les styles éducatifs représente le modèle général d’éducation
 Ce sont des attitudes des comportements des parents à l’égard de
leurs enfants.
 Il existe quatre types de styles éducatifs :

Styles
éducatifs

Style
Style Style Style
démocratiqu
Autoritaire permissif négligeant
e
 Le style autoritaire : les enfants n’ont d’autre choix
que de se conformer aux exigences parentales sans
discuter. Les dimensions affectives et relationnelles
n’occupent que peu de place dans ce « style
éducatif ».
Les styles
éducatifs  Le style démocratique : les parents exigent le
respect de règles, fixent un cadre, la fermeté est le
maître mot de ce style éducatif. Les parents n’en
oublient pas pour autant la dimension affective avec
leurs enfants. Ils se font pour principe d’expliquer
chacune de leur décision.
 Le style permissif : les enfants profitent ici d’une
grande liberté d’action. Les parents décident que
de recourir très peu à la discipline et aux règles.
Les dimensions émotionnelles occupent une
bonne place. Les parents pensent dans ce cadre
que l’autorité peut porter atteinte au
développement de l’enfant.
Les styles
éducatifs  Le style négligeant : les parents ne se sentent pas
ici concernés par la vie de leur enfant. Ils ont peu
d’exigence envers eux. Il y a une quasi absence
d’attachement émotionnel, de contrôle et de
sanctions. Ce cadre est loin d’être propice pour un
parfait développement de l’enfant.
Famille dite
Famille dite Moderne
traditionnelle
 Cette famille est avant tout et surtout une
institution dont les normes, les lois, les
coutumes, les représentations collectives sont
celles de toute la société et de la culture
commune.

 La famille traditionnelle est soumise à des


Famille dite
défis de survie.
Traditionnelle
 Elle est orientée vers la reproduction de la vie
et centrée sur la transmission, de génération
en génération d'un patrimoine biologique,
matériel et symbolique.

 Toutes les conduites doivent s'y régler, et cela


jusque dans la conscience et la subjectivité.
 Les rôles sont définis comme allant
naturellement de soi, comme des réponses
viables, nécessaires et indiscutables à de
multiples contraintes, y compris des impératifs
religieux qui les sacralisent.»

 Claude Lévi-Strauss a montré le fort caractère


Famille dite
Traditionnelle structurant des systèmes de Parenté arrimés à
des ordres symboliques correspondants pour
fonder l'institution familiale et la société
traditionnelle.

 Cette rigoureuse structuration devait


compenser la singulière précarité biologique de
la condition humaine individuelle et collective.
 Ce qui caractérise la famille moderne Pour Daniel
Dagenais :

 Dans  le projet éducatif : les parents sont associés dans


la tâche d’éduquer les enfants pour en faire des êtres
autonomes capables de voler de leurs propres ailes.

Famille  La famille moderne a reposé sur ce qu’on pourrait

dite appeler l’idéalisme de la modernité : l’universalisation

Moderne de l’identité individuelle et la subjectivation de son


rapport au monde.

 Ce qui caractérise le sujet moderne c’est de se voir


semblable à tous les autres avec lesquels il s’associe
pour construire le monde, en même temps qu’il a une
manière toujours singulière d’habiter le monde
 Être parent, ça s’apprend ?

 Pour Nelly, 57 ans, la question ne s’est jamais

posée. « J’ai appris à devenir mère pas à pas, et je

n’ai sans doute pas été tout à fait la même pour

chacun de mes trois enfants, qui ont un grand écart

Famille d’âge. Je me suis améliorée avec le temps, sans me

prendre la tête », sourit-elle, avouant quelques


dite
bourdes éducatives au passage.
Moderne
 Mais ça, c’était avant. Les parents plus jeunes

auraient aujourd’hui tendance à vouloir se former…

avant même d’avoir des enfants, pour mieux se

préparer, puis quand ils sont là, pour les stimuler et

les éduquer, voire les supporter une fois qu’ils

deviennent ados !
L’éducation au sein de l’école
 « Ce que devrait être l'école :une école de l'instruction, du savoir et de
la culture, une école de la transmission des connaissances et des règles
de la vie sociale, une école ou l'on enseigne afin de conférer à tous les
élèves, futurs adultes, les moyens de la liberté de penser, de créer et
d'agir »

 Cette dernière peut être perçue comme un but visant à former des
citoyens responsables, comme un processus permanent et
interdisciplinaire, comme un ensemble d'apprentissages qui consiste à
l'acquisition de connaissances, d'habiletés, d'attitudes et de valeurs,
comme un système dont la dimension éducationnelle doit s'intégrer à
l'ensemble des disciplines scolaire(JEAN-CLAUDE MILNER DE
L'ÉCOLE)
 Toutes les théories actuelles se rejoignent pour reconnaître que le
développement socioaffectif de l’enfant est durablement marqué par
le premières expériences vitales de l’enfant expérience de l’école

 L’école est un milieu fonctionnel où les enfants de milieux de vie


différents font l’expérience du groupe, leurs offrant ainsi les
possibilités de s’investir dans des domaines autres que familiaux.

 Dans le milieu scolaire l’enfant doit aussi faire l’expérience de son


statut d’écolier, apprendre à faire avec les rôles, les images de bon
et/ou de mauvais élève
 Selon les instructions officielles d'orientation loi(n° 89-486 du 10

août 1989), la réussite scolaire suppose la mise en œuvre d'un

certain nombre de compétences dont le contenu dépend de l'âge des

enfants. Les compétences dites transversales sur lesquelles l'accent

est mis dès l'école maternelle concernent la construction de la

personnalité, l'apprentissage de la vie sociale, l'acquisition de

l'autonomie, le désir de connaître et d'apprendre, et la construction

des concepts fondamentaux d'espace et de temps.

 Elles constituent à la fois les conditions des autres compétences qui

sont les compétences méthodologiques, les acquisitions dans le

domaine de la langue écrite et orale et les compétences disciplinaires

qui vont devenir primordiales à l'entrée de l'école primaire.


 L'échec scolaire serait une difficulté durable à mettre en œuvre
un certain nombre de compétences dans les divers domaines. En
effet, l'enfant arrive à l'école primaire à l'âge de six ans avec son
histoire; il doit faire face à des nouvelles exigences, les règles y
sont plus strictes, les apprentissages plus contraignants

 L'école révèle ses difficultés psychologiques; elle peut permettre


à l'enfant de les dépasser ou, selon le type d'exigences, trop
faibles ou trop fortes, les aggraver. Si les problèmes deviennent
trop importants, elle peut se révéler impuissante
 En prenant en considération l’histoire et la construction
des sujets (enfants), l’école et la famille peuvent être
considérées comme deux institutions, deux instances de
socialisation
Rapports École /Famille

Ecole

Famille

Quel relation ?
la définition de Françoise Robin et Mélanie
Rousseau (2012) :

 Est une relation qui implique que parents et enseignants soient «


partenaires » (enseignants et parents peuvent travailler et réfléchir
ensemble) ; être parents ou être enseignant sont des « métiers » différents
mais l’un ne doit pas l’emporter sur l’autre, chacun peut apporter à l’autre
dans l’éducation de l’enfant.

 Cette collaboration école-famille se concrétise par des « échanges »


mutuels (rencontres où chacun – parents et enseignants – peut être entendu,
que ce soit sur ses savoirs, ses points de vue, ses représentations ou ses
idées)
Evolution de rapport ecole_famille

• Depuis les années 80 jusqu’à


nos jours
• « L’école ne peut plus suffire
à la tâche en solo. »
• Elle a demandé a la famille
de coopérer et de se
rapprocher de l’école.
• C’était dans les années 70
• La famille a donné à l’école une
autorité complète pour éduquer ses
enfants.
• Et n’avait qu’attendre que l’école
fournisse a leurs enfant une bonne
éducation scolaire ou même juste
une éducation scolaire
 L'école assure, en collaboration avec les parents, l'instruction des
enfants. Elle seconde les parents dans leur tâche éducative.

 Plus particulièrement, elle vise à faire acquérir à l'enfant des


connaissances, des techniques et des méthodes, à développer ses
facultés intellectuelles, manuelles et créatrices, à exercer ses
aptitudes physiques, à former son jugement et sa personnalité, à lui
permettre, par la connaissance de lui-même et du monde qui
l'entoure, de trouver sa place dans la société.

 Elle consiste non seulement à instruire les enfants, mais aussi à les

éduquer.

 ces buts rejoignent de près ceux des parents ; faire accéder l’enfant à

l’état d’adulte autonome et responsable


 Les résultats de recherches provenant des différents champs sont

relativement cohérents entre eux et mettent en avant les avantages d'une

éducation familiale basée sur l'autonomisation et l'épanouissement de

l'enfant.

 La combinaison de la disponibilité affective et de l'encouragement à

l'autonomie a toujours un effet favorable sur les comportements de

l'enfant et sur ses résultats aux évaluations, notamment à l'école.

 les performances scolaires des enfants de milieux populaires soient

d’abord dépendantes de l’influence spécifique de l’école alors que

celles des enfants de milieux favorisés seraient plus influencées par

leur éducation familial

 l'engagement des parents à la maison est largement plus efficace que

leur engagement dans l'école,


Comparaison de deux model
scolaire
Model suisse Model marocain
 Contexte social et politique éducative Dans un pays pauvre en
matières premières comme la Suisse, l’éducation est perçue comme
une ressource précieuse et jouit par conséquent d’un haut niveau de
reconnaissance au sein de la population.

 Le système éducatif suisse est globalement bien pourvu. Les


enseignants sont tenus en haute estime.

 En Suisse, la formation scolaire constitue une mission de service


public, qui est donc assumée et financée par l’État.
 En 2015, les dépenses publiques pour l’éducation se sont élevées à 36,7
milliards de francs selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Ce montant représente 17,2 % de l’ensemble des dépenses publiques et 5,2 %
du produit intérieur brut.

 L’un des piliers du système scolaire suisse est l’organe de surveillance non
professionnel institué au niveau des communes : Ainsi, dans l’ensemble du
système éducatif, des hommes et des femmes de toutes professions assument
des fonctions de gestion de l’institution scolaire.

 la collaboration avec les parents présente l’avantage suivant : elle permet la


communication ouverte de différents besoins et attentes entre les parents eux-
mêmes ainsi qu’entre les parents et l’école, et la recherche de solutions au cas
par cas
 Des enseignants qu’ils dispensent des cours de qualité à
des classes de plus en plus hétérogènes. S’ajoutent à cela
les nouvelles disciplines que l’école obligatoire a dû
intégrer à ses programmes (apprentissage précoce du
français et de l’anglais, informatique et usage des médias
sociaux, etc.)

 L’une des grandes forces du système scolaire suisse réside


dans sa capacité d’adaptation à des impératifs qui ne
cessent d’évoluer, grâce à un dispositif qui garantit
l’implication et la participation des différents acteurs, et
ce à tous les échelons.
Au Maroc
 La structure du système éducatif marocain, comme celle des deux
autres pays d’Afrique du Nord, l’Algérie et la Tunisie, est semblable
à celle du système français malgré une arabisation de
l’enseignement, mixte en grande partie.

 En 1999, le gouvernement se lance dans un vaste programme de


réforme, avec l'adoption de La Charte nationale de l'éducation en
1999 et la période 2000-2009 devient « décennie de l’éducation ».
Le Maroc a également réussi à améliorer l’accès au système éducatif
de base avec l'aide de la Banque mondiale et d'autres organismes
multilatéraux.

Quatre ans après la réforme de 2000, un bilan d’étape (1999-2004) a été

dressé par la Commission Spéciale Education-Formation (COSEF) (2005)

qui a exprimé son constat négatif pointant de doigt l’incohérence des

choix dans le domaine des langues qui « se sont traduits le plus souvent

par une faible maîtrise des langues par les élèves et les étudiants » (p. 32).


Les recensements de 2004 et 2014 montrent une image terne de la

situation linguistique parce qu’un grand pourcentage de la population

marocaine reste toujours analphabète (32,2% en 2014)


La Charte Nationale a ainsi consacré le Levier 9 pour le perfectionnement

et la maîtrise des langues. Ses orientations générales sont résumées dans

ce qui est qualifié comme « politique linguistique claire, cohérente et

constante » (Article 110)


 La Charte définit pour l'école une politique linguistique cohérente

et constante visant à assurer la meilleure maîtrise possible de la

langue arabe et des langues étrangères et une plus grande harmonie

entre les cycles d'éducation formation, tout en développant les

compétences de communication sous ses multiples formes. (p. 83).

 Brièvement, cette politique linguistique consiste à renforcer

l’enseignement de la langue arabe et à renforcer son usage.


Conclusion
 Reformuler les programmes
scolaires en prenant en considération le côté théorique et la pratique da
ns l 'apprentissage afin de répondre au marché de l'emploi
Créé de cellule scolaire pour établir une orientation convenable au prof
it des élèves

 Intégration des technologies modernes de l’information au niveau des


programmes pédagogiques.

 sensibiliser tous les enseignants et tous les élèves à l’importance des


langues vivantes étrangères dès le cours préparatoire .
Bibliographie

 Rôles de l'école et de la famille


http://www.education.gouv.qc.ca/professionnels/dossiers/education-a-la-sexualite/ro
les-de-lecole-et-de-la-famille/

 Lettre d’information de la VST, n° 22 – novembre 2006


http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/DA-Veille/22-novembre-2006.pdf
 M. Josep Varela i Serra.(2000) Responsabilités des parents et des enseignants dans
l’éducation des enfants, Commission de la culture et de l’éducation
https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/X2H-Xref-ViewHTML.asp?FileID=9134&lang=fr
 T.Stefanizzi , M. Johansen (2016). Les relations école-famille : le point de vue des
associations de parents sur la répartition des rôles de chacun. Mémoire
professionnel,Hep juin 2016
 Jacques Grand’Maison, “ Les différents types de famille et leurs enjeux. ” (1993)
 M. Allès-Jardel , C. Ciabrini. Adaptation scolaire et sociale d’enfants de 6-7 ans en zone
d’éducation prioritaire. Revue des sciences de l’éducation. Volume 26, numéro 1, 2000
https://www.erudit.org/fr/revues/rse/2000-v26-n1-rse1834/032028ar.pdf
 JEAN-CLAUDE MILNER (1984). DE L'ÉCOLE . ÉDITIONS DU SEUIL 27,, Paris VIe
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/30360/XX_CNE-LIPSOR_0000
06.pdf?sequence=1

Vous aimerez peut-être aussi