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Première édition en anglais 2002 sous le titre Schools for All : Including disabled children
in education
Première édition en français 2003
Traduction : Nathalie Monnot
Cet ouvrage est protégé par la loi sur les droits d’auteur. Toutefois pour des besoins
pédagogiques uniquement et à l’exclusion de tout usage commercial, il peut être
reproduit sans paiement ou autorisation préalable. Toute autre utilisation nécessite
l’autorisation écrite préalable de l’éditeur et un versement éventuel de droits.
Dans toutes les sociétés, le besoin existe de sensibiliser tout le monde au fait
que chaque enfant est particulier et différent, et que les enfants handicapés
ont les mêmes droits, besoins et aspirations que tous les enfants. Ce travail
de sensibilisation est important à tous les échelons de la société – enfant,
famille, communauté – pour faire obstacle à la crainte, au manque de
compréhension et aux attitudes négatives. Le meilleur moyen d’y parvenir est
d’obtenir la participation des personnes et enfants handicapés.
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Contestation de l’exclusion à Ho Chi Minh Ville, Vietnam21
Le Vietnam fut le deuxième pays du monde à signer la CDE et adopta en
1991 un Plan d’action nationale en sept points. En 1993, son ministère de
l’Éducation organisa, avec le concours de SC UK, deux séminaires dans le
but de faire la démonstration du Dossier UNESCO Teacher Education
Resource Pack : Special needs in the classroom (Guide de formation
d’enseignants : Besoins spéciaux dans la salle de classe). Grâce à cet
atelier, plusieurs fonctionnaires de l’éducation à l’échelon du district en
vinrent à constater que de nombreux enfants à handicap léger étaient déjà
intégrés dans les écoles ordinaires et qu’il y avait lieu d’en être fier.
Avant d’entrer au jardin d’enfants, les enfants subissent un examen médical pour
s’assurer qu’ils sont en bonne santé. Cet examen sert parfois d’excuse pour
refuser l’admission à des enfants handicapés par des enseignants craignant de
perdre des primes de salaire si leurs élèves n’enregistrent pas des progrès
satisfaisants. Bien que de nombreux enfants handicapés soient admis
officieusement aux jardins d’enfants, leurs enseignants peuvent en être critiqués.
Dans le cadre du programme, des ateliers furent menés dans les écoles et les
communautés à l’intention de parents et responsables locaux en vue de créer
des attitudes plus positives envers les enfants handicapés. Des articles parurent
également dans les journaux pour sensibiliser le public au programme. Il en
résulta que les parents se montrèrent plus désireux de scolariser leurs enfants
handicapés, que les parents d’enfants non handicapés s’affranchirent de leurs
peurs, et que des gens de la localité firent des dons au programme. La visite
d’un groupe d’enseignants étrangers eut pour effet de renforcer la confiance
d’enseignants locaux dans la valeur de leur action.
Les programmes de ce type peuvent faire une grande différence mais il reste
que, dans la durée, les attitudes négatives sont le reflet des valeurs de la
société et que ces attitudes ne seront infléchies dans un sens positif que le
jour où les personnes handicapées auront les moyens, grâce à l’éducation, de
participer à la société sur un pied d’égalité en tant qu’enseignants, avocats,
architectes, etc.
Consulter les
conseils et outils pratiques numéro 1
pour plus de données sur le milieu physique.
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Il leur faut également un milieu attentionné et stimulant pour comprendre la
matière enseignée et pouvoir interagir avec leurs pairs et leurs enseignants.
Cela nécessitera parfois un réajustement des procédés, textes, cadres et
horaires scolaires, plutôt que l’adaptation des enfants aux méthodes
existantes. De tels réajustements favoriseront la qualité de l’éducation de tous
les enfants – et non seulement de ceux atteints d’un handicap.
Consulter les
conseils et outils pratiques numéro 2
pour plus de données sur le milieu
d’apprentissage.
L’exemple suivant, qui nous vient d’Angleterre, met en évidence les aspects
les plus importants de l’élaboration d’un milieu d’apprentissage intégrateur :
La qualité des relations entre élèves et enseignants dans la classe ainsi que
les aptitudes de communication de l’enseignant jouent un rôle central dans la
création d’un milieu d’apprentissage intégrateur assurant la participation de
tous les enfants. Trois techniques d’appui furent soulignées dans l’étude de
Lewisham :
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En promouvant les interventions précoces
On admet très généralement que l’impact qui peut s’exercer pour améliorer la
vie d’un enfant handicapé joue avant tout dans les premières années de
l’enfance (0 à 6 ans). Ainsi, des interventions précoces appropriées auront un
impact beaucoup plus grand et seront plus économiques que des
interventions prolongées plus tard dans la vie. Cela est surtout vrai des
tentatives pour prévenir toute aggravation d’un handicap. Autrement dit, plus
l’intervention est précoce, plus son impact sera grand pour le développement
futur de l’enfant.
Par suite de cette initiative, des enfants sourds et bien entendants apprirent à
communiquer les uns avec les autres dès leur très jeune âge, sans crainte ou
préjugé. Le enfants bien entendants se firent alors les interprètes des enfants
sourds lorsque ces derniers accédèrent au primaire et rencontrèrent des
enseignants qui n’avaient pas reçu de formation dans le langage des signes.
Des familles et communautés furent également sensibilisées aux questions
de surdité et informées sur les besoins des enfants sourds.
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handicapés. Ainsi, les enfants handicapés n’entrent pas toujours
naturellement en contact avec des adultes handicapés ou obligatoirement
avec d’autres enfants handicapés, circonstance qu’il s’agit de prendre en
compte dans le processus d’intégration.
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politiques d’éducation, l’on cherche spécifiquement à trouver des solutions
répondant aux besoins des enfants handicapés. Le caractère non
approprié des politiques retenues exerce un effet souvent plus invalidant
que l’absence totale de toute politique en matière de handicap, ce qui se
produit par exemple (notamment dans les pays d’Europe centrale et
orientale) dans la mise en établissement d’enfants handicapés en vue de
répondre à leurs besoins.
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En soutenant le changement dans le système
d’éducation
Pour introduire des pratiques de caractère plus intégrateur dans le
domaine de l’éducation, il est nécessaire de procéder à des changements
dans le programme d’enseignement, la formation des enseignants, les
méthodes d’enseignement et les attitudes du corps enseignant. Dans
l’idéal, ces changements devraient avoir lieu avant l’intégration d’enfants
handicapés. Mais il ne serait par réaliste d’espérer de tels changements
avant l’introduction d’un enseignement intégrateur. Au Lesotho, c’est en
fait l’introduction d’une approche intégratrice qui préluda à des
changements dans la formation et dans les attitudes des enseignants.
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Formation d’enseignants de jardins d’enfants à Anhui, en
Chine27
La Commission scolaire provinciale d’Anhui se préoccupait d’une nouvelle loi
faisant obligation aux commissions scolaires provinciales d’œuvrer en faveur
de l’Éducation pour tous et qui prévoyait des dispositions en faveur des
enfants handicapés. Dans ses enquêtes, cette Commission avait conclu que
l’intégration pouvait constituer un progrès par le fait de réduire le besoin en
établissements d’éducation spéciale et de valoriser l’expérience acquise dans
l’ouverture de classes spéciales dans les écoles primaires. SC UK fit part à la
Commission de l’importance de se pencher sur les questions de
développement personnel et de handicap déjà pendant la petite enfance, au
stade de l’éducation préscolaire. La Commission reconnaissait qu’une
intervention précoce était susceptible de faciliter sa tâche, raison pour
laquelle elle s’intéressait aux jardins d’enfant, sachant cependant que son
objectif portait sur le primaire, en conformité avec ses obligations légales.
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I.U.F.M. de Bourgogne
DILOY Alexandre
♦ La gestion des relations entre les différents acteurs de l’école et des perceptions
de chacun sur le handicap d’un enfant ;
♦ L’organisation matérielle de la classe et de l’école accueillant l’élève ;
♦ L’organisation pédagogique de la classe (mise en place de situations
d’apprentissage tenant compte des difficultés de l’enfant).
L’élève handicapé ne tirera les bénéfices de l’intégration que s’il est convenablement
soutenu et valorisé, donc bien accompagné dans les actes de la vie quotidienne, sans oublier
que cela doit être pris en compte dans le Projet d’Accueil Individualisé.
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Dans l’enseignement et l’éducation de ces élèves, les facteurs relationnels et affectifs
jouent un rôle de premier plan. L’enseignant peut être lui-même perturbé par ces facteurs
d’ordre affectif. Ces perturbations peuvent prendre deux formes bien distinctes :
• D’un côté, une trop grande indulgence se manifestant par des notes trop élevées qui
jugent plus de l’effort que du résultat ; des conseils trop vite donnés dans l’exécution de
devoirs ou même des devoirs trop courts pour limiter la fatigue ; acceptation de devoirs peu
soignés ou de leçons à « peu près sues » parce qu’on sait que l’élève les apprend dans de
mauvaises conditions ; une aide matérielle trop grande pour la rédaction d’un devoir ;
acceptation de devoirs remis en retard…
• D’un autre côté, nous pouvons noter des excès de sévérité qui partent malgré tout
d’une préoccupation légitime.
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3.1.2) La relation et le regard des élèves sur le handicap :
L’idée précédente que j’ai soulignée présente un rôle important du maître dans la
gestion de sa classe, car l’essentiel de l’intégration scolaire passe par une relation des élèves
handicapés aux autres élèves. Les liens de camaraderie ou d’amitié sont une marque majeure
de réussite de leur intégration, et l’enseignant se doit, par ses explications et son implication,
d’être le garant de cette réussite.
D’après une enquête de l’A.S.E.I., pour les parents, l’enfant handicapé s’est fait des
camarades en classe dans 93% des cas ; les enfants déclarent eux s’en être fait dans 72,5% des
cas. Ces données sont intéressantes et témoignent d’une bonne intégration générale des élèves
dans leurs classes ordinaires.
Toutefois, il n’empêche que 29,7% se plaignent de leurs camarades, selon les parents, et que
51,2% déclarent qu’on se moque de leurs difficultés. Rappelons aussi qu’aux autres
problèmes de la relation « maître – élève » s’ajoutent ceux posés par le contact « handicapé –
valide » : le mauvais entraînant très souvent un échec scolaire.
Plusieurs types de difficultés sont signalés : • Peur ou crainte (lorsqu’il s’agit d’un problème
affectant l’apparence physique ou le comportement) ;
• Bruit et troubles mal supportés dans la classe ;
• Sentiment de jalousie à cause d’un privilège
d’attention excessive de la part du maître sur l’enfant.
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L. côtoie ses amis depuis les classes de Maternelle, chacun est donc au courant de sa
déficience, et un véritable esprit de solidarité se met en place autour d’elle. En effet,
nombreux sont les enfants qui l’aident à prendre son cartable ou à l’habiller lorsque la jeune
fille est en difficulté. J’affirme donc qu’une discussion et une présentation du handicap
peuvent se faire dès le plus jeune âge, permettant ainsi une meilleure prise de conscience des
problèmes liés au handicap. D’un autre côté, dans la mesure où il s’agit d’une classe de C.E.1
C.E.2, les élèves les plus jeunes semblent intrigués par cette différence physique et n’hésitent
pas à questionner L. sur les origines de son handicap, de sa voix rocailleuse, mais toujours
dans un souci de compréhension et non pas de moquerie, ce qui est totalement respectable
pour des enfants de cet âge.
Pour C., le constat est le même et lui non plus ne souffre pas de problèmes
d’intégration et de communication malgré sa déficience auditive. Je témoignerai là aussi
d’une bonne intervention de l’enseignante quant à la présentation de l’enfant et l’implication
de la classe dans la réussite de tous.
⇒ Le regard des élèves valides sur le handicap : Lors de mon premier stage en
responsabilité, j’ai eu la possibilité de faire participer ma classe de C.E.2 à une présentation
du handicap moteur : la séance s’est déroulée le jour de l’ouverture du Téléthon le vendredi 3
décembre 2004.
Ce jour-là, une personne handicapée moteur est venue sur mon lieu de stage pour décrire sa
déficience, présenter les différents aménagements spécifiques de sa vie quotidienne (voiture,
appartement, fauteuil roulant…) mais aussi répondre aux questions des élèves.
J’avoue que cette expérience a été très positive et très enrichissante aussi bien pour les enfants
que pour moi car cela m’a permis de constater tout l’intérêt que porte les jeunes sur ce sujet –
et pour avoir discuté individuellement avec chacun d’entre eux, aucun ne connaît dans sa
famille ou ses proches de personnes handicapées et leur implication n’en est que plus
respectable.
De plus, j’ai pu reprendre cette intervention dans une séance d’Education Civique en
demandant aux élèves leurs impressions sur le handicap en général, mais aussi sur les actions
pour améliorer leur quotidien : ainsi s’est dégagé leur rôle de citoyen de l’élève, aussi bien
dans son école, dans sa ville ou dans son pays.
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Pour résumer cette séance, tous les élèves ont été sensibles à ce moment d’échanges et
d’informations et cela me permet de conclure en disant que le regard d’un enfant « valide »
sur le handicap est très positif.
⇒ Le regard de l’enfant sur son propre handicap : Nous devons savoir que dans de
nombreux cas, l’intégration confronte l’enfant handicapé à ses limites et à ses différences,
dont il devient de plus en plus conscient en grandissant. Cela va le faire mûrir mais aussi
souffrir par sa confrontation aux autres et par l’image de lui-même qu’elle lui renvoie.
Pourtant, aussi bien dans le cas de L. que de C., je n’ai noté aucune dévalorisation ni
aucun problème vis à vis de leurs autres camarades. Les élèves ne connaissant pas de
problèmes de discipline dans leur classe et dans leur école.
Bien plus que cela, et comme j’ai pu le dire précédemment, j’ai eu l’image de deux enfants
bien dans leur peau, bien intégrés dans leur groupe classe, et ceci m’a été également prouvé
par leurs enseignants respectifs. Toutefois, dans le cas de C. un doute subsiste : en effet, au
cours de l’entretien avec sa maîtresse, il m’a été dit que l’orthophoniste chargée de le suivre
deux fois par semaine craint que l’enfant vive sa déficience auditive relativement mal. Or, à le
voir participer avec bonheur à toutes les sollicitations de sa classe, nous sommes convaincus –
son enseignante et moi – du contraire. Autre preuve de la réussite de son intégration, ses
séances d’orthophonie sont amenées à disparaître.
Tout comme il doit le faire avec les élèves « valides », le professeur des écoles doit
être amené à parler avec l’enfant handicapé de sa classe pour le rassurer et le motiver sur sa
réussite scolaire.
A présent, et après avoir vu que le maître a un grand rôle à jouer sur le plan
relationnel, nous allons démontrer qu’il doit, mais aussi avec lui l’école tout entière, organiser
parfaitement la gestion matérielle de sa classe.
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Cette définition me paraît important à présenter car elle concerne tous les
établissements susceptibles d’accueillir des enfants handicapés, et quelles que soient leurs
déficiences.
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En fonction des différents handicaps rencontrés à l’école, les matériels varient et nous
pouvons trouver :
♦ Pour les handicapés moteurs : Cela concerne principalement le geste comme un tourne
page électrique, des stylos, des contacteurs pour commander des machines par le souffle, la
voix ou le regard, sans oublier l’utilisation de logiciels informatiques spécialisés.
Si le handicap touche l’élocution, la communication peut se faire grâce à une voix artificielle
ou le traitement de texte.
En ce qui concerne L., notre jeune fille handicapée moteur, elle ne dispose d’aucun matériel
particulier dans la mesure où, même si son handicap peut être contraignant, elle arrive à le
surmonter pour réussir ses apprentissages. Ce n’est pas la même chose pour C. mais nous y
reviendrons ultérieurement.
♦ Pour les déficients visuels : Il peut s’agir de dispositifs optiques comme des loupes et des
lunettes, ou de dispositifs électroniques comme des agrandisseurs électroniques et des
logiciels d’agrandissements.
Pour les enfants dont ce handicap est plus évolué, à savoir la cécité, il est possible d’utiliser
tout un matériel en braille et une synthèse vocale.
♦ Pour les déficients auditifs : Il serait favorable pour l’enfant que le maître puisse choisir
une classe, dans son école, à l’abri des gros bruits. Si la déficience est plus importante, prévoir
une classe insonorisée – mais nous sommes ici dans le cadre des moyens importants.
En ce qui concerne le matériel proprement dit, il est possible d’utiliser, comme le font C. et
son enseignante, un système d’appareillage comprenant un émetteur et un récepteur. Notons
que l’émetteur sert, bien entendu, au maître dans la construction des savoirs, mais aussi aux
autres élèves susceptibles de venir s’exprimer face au reste de la classe.
Le seul point négatif mis en avant par ce matériel, et que j’ai pu constater au cours de mon
intervention dans la classe de C., est que l’enfant ne peut écouter que la personne portant le
microphone. Au cours d’un échange avec toute la classe, l’enseignante va être obligée de
répéter tout ce qui se dit dans la classe pour que l’enfant ne perde aucune information ou
puisse continuer à échanger avec ses camarades.
Pour résumer, le maître doit permettre aux enfants handicapés d’accéder aux
connaissances, même si cela doit passer par un dispositif matériel particulier. Mais il doit
adapter ses situations d’apprentissage, toujours en fonction des déficiences des élèves.
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3.3) L’organisation pédagogique de la classe :
Il est important que le professeur des écoles, par respect au principe de réussite de tous
ses élèves, adapte les apprentissages au niveau de chacun, et cela vaut également pour les
enfants handicapés.
Ces derniers doivent pouvoir bénéficier d’éléments leur permettant d’atteindre les
objectifs fixés par l’enseignant. Ces éléments peuvent prendre plusieurs formes :
♦ Les supports sur lesquels ces enfants vont travailler ;
♦ La quantité de travail distribué aux élèves lors d’une manipulation ;
♦ L’aménagement de certains critères de réussite pour atteindre un objectif…
Le maître va donc jouer sur toutes les variables didactiques de ses préparations. Une
variable didactique se définissant comme un élément de la situation qui, lorsqu’il est
modifié par le maître, va changer la procédure de réalisation chez l’élève dans le but qu’il
réussisse l’activité proposée.
Lors de mon stage en Pratique Accompagnée, j’ai moi-même dû adapter mes séances à
la déficience de L., tout comme le fait l’enseignante chargée de C. et que j’ai pu observer dans
sa pratique. En raison de leurs handicaps, j’ai choisi de présenter deux séances mettant en
évidence l’utilité d’une telle organisation.
Il s’agit d’une séance d’E.P.S. pour L. – qui est rappelons-le handicapée moteur – et
une séance d’Observation Réfléchie de la Langue pour C. – qui est déficient auditif.
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