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Le Bloc Panafricaniste, regroupant des organisations et personnalités africaines, s'associe à l'indignation des forces
vives du Sénégal, d’Afrique et du monde face à la dégradation de l'état de santé de Monsieur Ousmane SONKO. Ce
dernier, victime de persécutions judiciaires et militaires, a été arrêté et détenu pour des faits totalement fallacieux
par le régime du président sénégalais Macky Sall.
Nos organisations, regroupées au sein du Bloc Panafricaniste et engagées pour la justice, l'égalité, la démocratie et
l’émergence d’un Etat de droit en Afrique, demandent sa libération immédiate et sans condition.
Ousmane Sonko est un symbole d’engagement pour une nouvelle vision de l’Afrique et la dignité des peuples africains.
Il inscrit sa politique dans la lutte contre les injustices, les inégalités, la corruption et le respect des droits de l'Homme.
C’est pour cela que le Bloc Panafricaniste lance un appel solennel à toutes les organisations panafricanistes et à tous
les citoyens engagés pour les valeurs de liberté et d’égalité. Nous leur demandons d'exprimer leur solidarité à
Monsieur Sonko et à tous les détenus politiques injustement emprisonnés par Macky Sall.
Le Bloc Panafricaniste invite toutes les organisations panafricanistes et religieuses à participer activement à une action
de solidarité envers notre Frère. Nous leur demandons d'organiser des manifestations pacifiques, de partager des
messages de solidarité sur les réseaux sociaux, de saisir des juridictions, traduire et diffuser ce communiqué et de
sensibiliser leurs communautés locales sur l’illégalité et la cruauté des arrestations et détentions arbitraires de M.
Ousmane Sonko.
Nous comptons sur la sensibilité et l’humanité du peuple africain pour dénoncer la singulière méchanceté du
président Sénégalais Macky Sall. Ses attitudes et son mépris de l’être humain ne reflètent aucune valeur africaine.
Ensemble, disons non à cette barbarie.
Enfin, nous appelons les médias, les organisations de la société civile et tous les acteurs influents à soutenir notre
cause panafricaine. Nous leur demandons de relayer cette initiative et d'amplifier notre message.
FONDEMENTS LÉGAUX CONTRE LES GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME, DES PACTES INTERNATIONAUX
ET CONVENTIONS SIGNÉS PAR L'ÉTAT DU SÉNÉGAL CONTRE LE LEADER DU PARTI PASTEF.
M. OUSMANE SONKO est le principal opposant au régime de l'actuel président sénégalais M. Macky Sall. M. Ousmane
Sonko et des militants de son parti ainsi que des sympathisants sont victimes de lawfare, de persécutions, de
détentions arbitraires, de tortures physiques et psychologiques, de harcèlements, d'intimidations. Enfin, dissolution
illégale de son parti le PASTEF, principal parti d’opposition au Sénégal, dissous par un système judiciaire
instrumentalisé par le régime actuel en pleine dérive autoritaire.
Le respect des pactes internationaux relatifs aux droits civils (article 27) et des Chartes des Nations Unies, déclaration
universelle des droits de l'homme (article 1, 2, 3) sont obligatoires pour tous les États et leurs institutions, y compris
les fonctionnaires.
a) Première base juridique : l’article 1, alinéa 3 de la Charte des Nations Unies. Ses objectifs sont de "Promouvoir et
encourager le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de
sexe, de langue ou de religion. Et il établit que " Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits."
Conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (article 2, alinéa 3) et à la Charte des Nations
Unies (articles 1 et 55), les normes internationales relatives aux droits de l'homme s'imposent à tous les États et leurs
institutions, y compris les fonctionnaires.
b) Les normes relatives aux droits fondamentaux des citoyens seront interprétées conformément à la Déclaration
universelle des droits de l'homme et aux traités et conventions internationaux en vigueur au Sénégal. Les croyances
religieuses, convictions politiques ou idéologiques ne pourront pas être invoquées pour justifier des actes ou
comportements contraires à ces normes.
c) Conformément à l'article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les États parties sont tenus
de garantir ces droits à toute personne relevant de leur juridiction, par des mesures spécifiques si nécessaire.
d) Selon l’article 2, alinéa 3 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les normes internationales
d’application de la loi s’imposent à tous les États et leurs institutions. Le respect des droits de l’homme est contrôlable
par les juridictions internationales compétentes.
Ainsi signé le 29 août 2023, avec autorisation accordée à quiconque pour la lecture, la publication ou la reproduction
en vue de la diffusion, par voie de presse écrite ou audiovisuelle, d’une copie conforme du présent communiqué.
M. René YOMAKOU
Président de sous-commission du Bloc Panafricaniste
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