Vous êtes sur la page 1sur 10

1

Introduction

La problématique de l’intégration et de l’unité africaine a des origines très lointaines. Car,


l’idée d’un rassemblement fut lancée dans les années 1860 par le Libérien Edward Blyden, puis
en 1900 Henry Sylvester Williams prononça quant à lui pour la première fois le mot
« panafricanisme ». Ainsi, ce concept sera par la suite idéalisé par les ressortissants africains
noirs américains et antillais avant sa transportation sur le sol africain avec le concours de certains
leadeurs d’Etats africains déjà indépendant ou en voie d’indépendance. Tout ceci déboucha en
mai 1963 à la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Cependant bien avant sa
naissance, l’on observait déjà une dichotomie de blocs. Dès lors, au détriment du bloc
panafricaniste de Casablanca qui voulait réaliser l’Unité africaine, celle de Monrovia dont le
colonisateur avait la main mise a primé. Constat fait, l’objectif du panafricanisme a donc mis en
échec l’OUA, d’où la naissance de l’Union Africaine (UA) sous les cendres de l’OUA en juillet
2002. La nouvelle institution a pour mission de palier l’échec de son ancêtre afin de résoudre le
problème d’intégration et de prospérité pacifique africaine sur un agenda allant à l’horizon 2063.
Ainsi, à environ 20 ans d’existence, du point de vue fonctionnel et au vu de ses réalisations et ses
insuffisances quel a été mieux, quel est l’utilité de l’UA ? peut-on dire que l’UA est un
« machin », c’est-à-dire cette chose qui n’a pas d’utilité ? Par ailleurs quelles sont les réalisations
de l’UA ainsi que ses irrégularités ? Les réponses à ces interrogations commandent que nous
présentions d’abord les paramètres qui font de l’UA une institution, ensuite nous allons présenter
les insuffisances de celle-ci et enfin nous présenterons quelques perspectives.
2

I. L’UNION AFRICAINE : UNE INSTITUTION AFRICAINE

L’Union Africaine a été officiellement créée en juillet 2002 à Durban en Afrique du Sud,
suite à une décision prise en septembre 1999 par l’organisation pionnière, l’OUA afin de mettre
en place une nouvelle organisation continentale à l’effet de consolider ses acquis. Pour qu’une
institution soit reconnue comme-t-elle il y a un certians nombre d’instrument juridique structurels
et fonctionnel qui doivent être mobiliser. En ce qui concerne l’UA nous allons d’abord présenter
ces instruments puis montrer ses réalisations sur le plan fonctionnel.

1- Les Instruments juridique

Tout comme les autres organisations dans le monde, l’union africaine a été établit par un
instrument juridique appelé acte constitutif ou charte. Cette acte fut approuvé par les 53 Etats
membres de l’ancienne organisation (OUA).

Objectifs et principes

L’article 3 et 4 du présent acte constitutif fixe les objectifs et principes de l’union africaine. Selon
la charte, l’union a pour objectifs :

- Realiser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples
d’afrique
- Defendre la souveraineté , l’integrité territoriale et l’indépendance de ses etats
membres ;promouvoir et defendre les positions africaines communes sur les questions
d’interet pour le continent et ses peuples ;
- Favoriser la cooperation internationale en tenant dument compte de la charte des nations
unies et de la declaration universelle des droits de l’homme ; promouvoir la paix , la
securité et la stabilité sur le continent ;
- Promouvoir les principes et les institutions democratiques, la participation populaire et la
bonne gouvernance ;
- Promouvoir et proteger les droits de l’homme et des peuples conformement à la charte
africaine des droits de l’homme et des peuples et aux autres instruments pertinents relatifs
aux droit de l’homme ;
- Créer les conditions appropriées permettant au continent de jouer le role qui est le sein
dans l’conomie mondiale et dans les négociations internationales ;
3

- Promouvoir le developpement durable aux plans économique, social et culturel ainsi que
l’integration des économie africaines ;
- Promouvoir la cooperation et le developpement dans tous les domaines de l’activité
humaine en vue de relever le niveau de vie des peuples (…)

En plus des objectifs , l’union africaine fonctionne également conformement aux principes
suivants:

- Égalité souveraine et interdépendance de tous les etats membres de l’union ;


- Respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépéndance ;
- Mise en place d’une politique de defense commune pour l continent africain ;
- Règlement pacifiques entre les etats membres de l’union par les moyens appropriès qui
peuvent être décidés par la conference de l’union ;
- Interdiction de recourir ou de menacre ; de recourr à l’usage de la force entre les etats
membre de l’union ;
- Le droit de l’union d’intervenir dans un etat membre ; sur décision de la conference, dans
certaines circonstances graves à savoir : les crims de guerre, les génocide et les crimes
contre l’humanté (…)

Au-delà de ces principes l’UA a des projets phares de l’agenda 2063 qui sont entre le projet
de reseau integre de trains à grande vitesse. Ce projet vise à relier toute les capitales et centres
commerciaux africains ; Le projet de la formulation d’une stratégie de africaine sur les
produits de bases afin de permettre aux pays africains d’obtenir des gains plus élevés de leurs
produit de bases ; Le projet de creation de la zone de libre échange continentale et africaine et
de libre circulation des biens et des personnes afin d’accélére le commerce intra-africain et
renforcer la position commerciale de l’Afrique sur le marché mondial ; faire taire les armes
d’ici 2020 afin d’atteidre les objectif de l’agenda 2063 ; la mise en œuvre du projet du barrage
grand Inga avec environ 43 200 MW d’électricité pour booster l’industrie ; l’établissement
d’un forum économique africain plus la mise en place des institutions financières pour ne
citer que ceux-là.

Par ailleurs, ces objectifs, principes et projets seront mise en œuvre par un certain nombre
d’acteurs et d’organes d’après l’acte de naissance de l’UA. Nous avons, la conférence des
chefs d’Etats, le conseil exsécutif, le comité techniques spécilisés, le conseil de paix et de
4

sécurité et la commission de l’union africaine. La structure de l’UA fait la promotion de la


participation des citoyens africains et de la société civile à travers le parlement panafricain et
le conseil d’économique, social et culturel de l’UA. Les organes juridiques chargé des
questions judicaires et juridiques ainsi que des droits de l’homme comprennent : la
commission africaine des droits de l’homme et des peuples, la cour africaine des droits de
l’homme et des peuples, la commission de l’Union africaine pour le droit international 1. Au
vu de tout ce qui précèdes, nous pouvons dire que l’UA contrairement à son ancêtre est plus
objectif et décisif, d’ailleurs en 19 ans d’existences, certaines velléités de réalisation sont
d’ores et déjà visibles.

2. les réalisations de l’union africaine (UA)

Depuis sa création, l’union africaine n’est pas restée une organisation sur du papier de ce fait,
elle s’est investie dans la résolution des conflits, le maintien de la paix

1- L résolution des conflits

A période ou l’union africaine entrait en activité, plusieurs pays de la région faisaient face à de
nombreux conflits ainsi qu’à des guerres civiles. Au rang

II- LES INSUFFISANCES DE L’UNION AFRICAINE

A la veille de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), l'empereur Hailé


Sélassié rappelait déjà, que cette entreprise d'unité du continent était noble et salutaire, mais
demeurait néanmoins périlleuse. A ce propos, il disait : « l'avenir de ce continent réside en
premier lieu dans une unité politique, mais les obstacles à supporter sont nombreux et
difficiles. »2 En effet, la création d'une organisation régionale œuvrant pour l'unité et l'intégration
du continent africain ne s'est pas faite sans difficultés. Du scepticisme de certains, à la réticence
de biens d'autres, en passant par l'absence de volonté politique et de moyens financiers, la
constitution d'une telle organisation ne fut pas une sinécure. Les difficultés que rencontrent
aujourd'hui l'UA dans la mise en œuvre effective de l'unité politique du continent, à travers
notamment l'édification à terme des Etats-Unis d'Afrique peut se comprendre au regard d'une

1
Anonyme « l’UA en bref/Union africaine en ligne sur www://au.int, consulté le 6 avril 2021.
2
L 'empereur Hailé Sélassié en mai 1963, à la naissance de l'OUA à Addis Abeba.
5

pluralité de facteurs. D'abord au regard du contexte et des conditions qui ont présidé à la création
de l'UA, et ensuite, au regard des tensions et divergences idéologico-politiques qui ont émaillé le
processus de mise en place de l'UA. Porté sur les fonts baptismaux en remplacement de l'OUA,
en vue de remédier aux insuffisances et limites dont cette dernière a fait montre depuis sa
création en 1963, en réalisant le plus rapidement possible l'unité politique de l'Afrique, l'UA reste
néanmoins une équation à plusieurs inconnues. Car pour beaucoup d'observateurs, elle n'est « ni
plus ni moins qu'une sorte « OUA bis ». L'UA apparaissait au moment de sa création comme
l'alternative la plus crédible à même de booster le processus d'unité continentale qui devra
culminer avec l'édification des Etats-Unis d'Afrique. Seulement, le climat et les circonstances qui
ont jalonné le processus de sa création nourrissent le scepticisme au sujet de la capacité et surtout
de la volonté politique des leaders africains à mettre en place les bases d'une future fédération des
Etats-Unis d'Afrique.

1- Facteurs historiques

Les facteurs historiques ici consistent à montrer l’influence des anciennes puissances coloniales, qui
jusqu’à ce jour joue constitue un frein aux objectifs d’intégration de la nouvelle institution continentale
qui est l’UA. En effet, les Etats Africains, nouvellement indépendants, étaient à la recherche des moyens
de subsistance. La recherche de ces moyens leur imposait donc une entière soumission à l’ancien maitre
qui, lui aussi, voulait préserver ses intérêts dans le continent. Par conséquent, cette situation à favoriser
d’abord l’échec de l’OUA avec une dichotomie de bloc où le bloc des « modéré » qui préférait défendre
la souveraineté, s’individualiser donc, et se rencontrer seulement dans une sorte de club dont les règles
du jeu contribuerait précisément à protéger et à défendre les souverainetés respectives, dans le cadre
géographique colonial3. Malheureusement c’est cette tendance qui sera adopté au détriment de celle
des « militant »4. Voilà pourquoi Jean-Bédel Narodom Kiari affirme « il est assez paradoxal de croire que
la France est l’instigatrice d’un processus d’intégration en Afrique centrale 5 ». Ce poids du passé colonial
continue d’impacter sur le fonctionnement de l’UA aujourd’hui. Nous avons par exemple les divergences
sur la question monétaire dans la zone monétaire Ouest africaine. Certains pays de ladite zone pensent
que changer le Franc CFA en « Eco » n’est qu’une manœuvre du président Ivoirien Alassane Outtara avec

3
F. Kange Ewane., Semence et moisson coloniales, un regard d’Africain sur l’histoire de la colonisation, Yaoundé,
CLE, 1985, P. 206.
4
Encore appelé « faucon » est constitué des leaders d’Etats Africain partisans d’une unité immédiate avec un esprit
véritablement panafricaniste. C’est ce bloc qui se réunira à Casablanca.
5
J.B. Norodom Kiaki « l’intégration régionale en Afrique centrale (1916-1960) une analyse des jalons posés par le
France, Paris l’Harmattan, 2012, P.23.
6

l’appui de la France pour une simple et pure dénomination de la monnaie coloniale 6. L’UA continue de
tendre la main de mendicité au anciens patron de l’union européenne pour trouver des fonds nécessaire
afin de réalise ses projet7.

Dès le début du processus de sa création en 1999 à Syrte, qui aboutit finalement en 2002,
les prémices d’une fragilité au sein de l’organisation se faisait déjà ressentir à travers les
divergences sur la question centrale du sommet de Syrte à savoir : Comment renforcer la capacité
de l’Afrique à faire face aux défis du nouveau millénaire 8. Deux positions s’exprimèrent. Pour
Kadhafi, la seule réponse qui vaille à cette question est la création d'une Union Africaine sur le
modèle des Etats-Unis d'Amérique ou de l'Europe avec des organes législatifs et exécutifs censés
être opérationnels en 2000. Pour les autres, plus nombreux, il fallait seulement rénover l'OUA.
Pas d'Union Africaine forte. Les discussions n'ont finalement pas permis d'aboutir à un accord sur
un modèle d'institutionnalisation de l'UA. C'est malheureusement, en dépit de ces divergences
que mandat fut donné par les chefs d'Etat pour un projet d'élaboration d'un acte constitutif en
tenant compte des objectifs et principes de l'OUA, ainsi que ceux du Traité (Traité d'Abuja)
instituant la Communauté Economique Africaine(CEA). 9 On avait donc deux visions du
panafricanisme. D’un côté le panafricanisme dit minimaliste basé sur l’intangibilité des frontières
héritées de la colonisation la non-ingérence dans les affaires des pays membres, soutenue
principalement par les anciennes colonies françaises. De l’autre, le panafricanisme dit
maximaliste tel que pensé par Kwamé Nkrumah et Muhamar Kadhafi. Ainsi, les divergences
internes des dirigeants africains ont conduit à l'adoption d'un texte restant en deçà des espérances
du leader libyen.

6
G. Tamba., « La nouvelle monnaie Eco rejetée par six pays dont la Guinée », 2020, consulté en ligne sur De
voaafrique.com, consulté le 5 avril 2021.
7
Guimba Konate L’UA « ce machin », in Enquete en ligne sur www.enqueteplus.com, consulté le 5 avril 2021.
8
D. Fofana, « L’Union Africaine et le projet des Etats Unis d’Afrique : Identification et analyse de facteurs entravant
la concrétisation de cet idéal panafricain », Maîtrise de Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis,
2007. P.56.
9
Ibid. P.56
7

III- LES PERSPECTIVES

Il n’est cependant pas interdit de rêver à ce jour qu’arrive un jour ou ce grand corps malade
qu’est devenu l’Union Africaine soit secoué jusque dans les tréfonds pour en faire une
organisation pragmatique orienté vers une véritable unité Africaine dans tous les domaines
majeures, seule apte à nous sortir de l’ornière du sous-développement, de la division inutile et de
la pauvreté endémique. Pour y arriver l’Union Africaine doit actionner sur un certain nombre de
leviers.

1- La reformes des institutions de l’Union


La réforme des institutions est un préalable au succès de l’Union Africaine, à ce niveau certains
organes de l’union tels que la Cour de Justice doit être renforcés et les juges de cette cour doivent
être d’une efficacité universelle , les juges peuvent d’ailleurs être proposé par des grandes écoles
du droits en Afrique ; les arrêts rendus par la cour doivent s’imposer aux Etats, cette cour doit
être considérée comme le dernier Rampart après l’épuisement des voies internes, ainsi donc elle
peut être saisie par toute personne physique ou morale 10. Cette cour doit être indépendant face
aux justiciable et non un instrument de la justice de la justice des Etats.

Cette réforme des institutions doit également concerner le parlement Africains, ce parlement peut
être façonner sur le modèle Américain , il doit être fait de façon à ce qu’on ait un sénat africain
et une chambre de représentants qui viendront élire à la majorité simple les membres de la
commission au prorata des Etats 11. La commission doit être l’organe opérationnel et non pas un
simple secrétariat prévu par l’acte constitutifs et les commissaires africains devraient être de vrai
ministre, le président et le vice-président sont nommés par les chefs d’Etats tandis que les
commissaires sont désignés par le conseil des ministres et ensuite approuvés par les chefs
d’Etats ; ainsi les commissaires ne sont pas comptables devant le président de la

10
M.M.Papaul, l’union africaine : bilan et perspective , université de Lubumbashi , mémoire online
11
ibid.
8

Commission qui ne peut ni les changer, ni les renvoyer. Parler des perspectives revient aussi à
faire l’autopsie des organes de l’union africaine car comment promouvoir la démocratie et le

Respect des droits fondamentaux quand les pays constitutifs sont en grand nombres bien peu
regardants quant à leurs mises en applications ? L’union africaine doit revoir les processus
12
d’adhésion ou du moins trouver les moyens d’influences et de pacification pouvant contraindre
les pays membres aux respect de la charte et des objectifs de l’organisations moteur du
développement et du changement.

2- Sur le plan politique


Le leadership peut se définir par la relation dans laquelle une personne( chef) influence d’autres
personnes (subordonnées) pour qu’elles travaillent ensemble et de plein gré à des tâches liées les
unes des autres afin d’atteindre les objectifs souhaités par le groupes 13 , cette question doit être
réglé au sein de l’Union Africaine pour uniformiser les points de vue sur la marche à suivre en ce
qui concerne le développement de l’Afrique 14, pour y arriver, l’un des Etats entre le Nigéria, la
Lybie, l’Egypte, l’Afrique du Sud et l’Algérie qui contribuent à hauteur de 75% 15doit augmenter
ses contributions pour prendre la place de la locomotive et tirer le continent vers le haut. La
redéfinition de la politique de l’union s’avère indispensable pour sa redynamisation dans la
perspective d’atteindre tous ses objectives car pour l’instant l’Union Africaine apparait comme
un bébé qui a eu des moustaches avant d’avoir grandi, l’union africain doit ainsi privilégier
l’Afrique économique au lieu de se battre pour l’Afrique politique, l’acquisition d’un niveau
économique élevé pour l’Afrique dans cette ère de mondialisation apportera un poids
considérable à l’Afrique et renforcera sa politique . L’intégration économique du continent doit y
jouer un grand rôle dans la mesure où elle permettra au continent partant des collectivités
territoriales au niveau régionale pour arriver enfin à l’échelle continentales de faire décoller le
continent.

Il est également impérieux que l’armée Africaine fonctionne comme les casques bleus des
Nations Unis, ses contingents doivent être renforcés et ses troupes doivent être équipés, financés
voire entrainés suffisamment pour que l’Afrique réponde présent en tout lieu et au moment

12
A. Benjamin, union africaine : la solution aux problème de l’Afrique, 05 aout 2006
13
M.Mukendi, note de cours de fonction de commandement, ISEC, L2 ISGEA, 1993-1994
14
M.M. Papaul, l’union africaine : bilan et perspective, université de Lubumbashi, mémoire online
15
ibid.
9

opportun sans faire appel au secours de l’occident ; l’Afrique doit apprendre à voler de ses ailes
et doit en vertu de son droit humanitaire arriver à imposer la paix dans les régions en crises.

3- Sur le plan économique


L’intégration régionale apparait comme le moyen privilégié d’accéder au développement
économique, social, culturel et politique des pays Africains. Elle affirme une volonté commune
de rapprochement qui est de nature à atténuer voire d’éliminer les sources des conflits violents,
ensuite l’élargissement des marchés nationaux et l’harmonisation des cadres réglementaires
contribueront à créer un environnement favorable à la rentabilité des investissements en Afrique.

L’Union Africaine doit considérer la réalisation du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le


développement de l’Afrique) comme une priorité absolue car ses retombés économiques pourront
sans aucun doute placer l’Afrique dans les conditions les meilleures. L’Afrique doit à l’image de
l’Union Européenne commencé par la création des zones de libre-échange, les unions douanières
jusqu’à la création d’un marché commun, cela peut paraitre difficile dans la mesure où l’Afrique
contient des systèmes économique et monétaires différents. L’adoption d’une monnaie unique et
la création d’une banque centrale Africaine viendra à coup sûr résoudre le problème de la
monnaie.

Dans une autre mesure , une véritable politique de production doit être impulser par l’Union
Africaine aux Etats, parmi les actions qui doivent stimuler la production agricole figure en bonne
16
place la réorganisation du système de commercialisation , elles peuvent aller de la simple
fixation de prix de la campagne à la nationalisations intégrale du commerce ; l’Union Africaine
doit également engagé des réformes qui vont favorisés une attractivité des capitaux et une reprise
des investissements vers l’Afrique17 cela doit passer par le transfert des technologies et une
ouverture des marchés occidentaux à des produits manufacturés permettant une montée en
gamme des exportations Africains.

Les africains doivent cultivés un esprit de solidarité réelle entre les Etats, les Etats doivent
impérativement éviter de fouler aux pieds les engagements pris lors des réunions préparatoires et

16
P. Marc,‟ l’économie africaine : bilan et perspectives” in revue française de science politique, 1972 /22-5 /PP992-
1016
17
H. Philippe, ‟nouveaux défis économique et financier en Afrique subsaharienne” in revue internationale et
stratégique, 2002/2 (n46) pp107à118
10

travailler ensemble afin d’harmoniser les positions communes sur les grandes questions
auxquelles ils sont ou seront confronter18.

18
G.Konaté,ˮ l’union africaine : « ce machin »ˮhttps://www.equonet.net/L.union.africaine-ce-machin-a3996.html,
consulté le 06 avril 2021

Vous aimerez peut-être aussi