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Rose-ringed Parakeet,
Cotorra de Kramer,
periquito-de-colar,
Halsbandsittich,
örvös papagáj,
Halsbandparkiet,
halsbandsparakit,
Halsbåndparakitt,
alexander malý,
alexandr malý,
Alexanderparakit,
kauluskaija,
Ringnekparkiet,
cotorra de Kramer,
Grænpáfi,
aleksandretta obrożna,
Krāmera papagailis,
aleksander,
Попугай Крамера,
ホンセイインコ,
红领绿鹦鹉,
紅領綠鸚鵡,
La Perruche à collier (Psittacula krameri) est une espèce de grande perruche d'origine afro-asiatique
aujourd'hui acclimatée à l'Europe de l'Ouest. L'espèce porte le nom du naturaliste allemand Wilhem
Heinrich Kramer.
Elle est souvent élevée en captivité pour la beauté de son plumage, et des populations férales (en
liberté) existent désormais au Royaume-Uni, en France, en Belgique, en Espagne, au Portugal,
en Allemagne et en Italie.
Distribution
La Perruche à collier est naturellement répartie sur les zones tropicales de l'ancien monde. En Afrique,
son aire de distribution s'étend de la Mauritanie et du Sénégal jusqu'à la mer Rouge en une bande sub-
saharienne assez large. En Asie, elle occupe surtout le sous-continent indien, mais l'aire déborde sur le
Pakistan à l'ouest, sur le sud de la Chine et la Birmanie à l'est.
Il y a officiellement 4 sous-espèces :
P. k. krameri (Afrique, du sud de la Mauritanie et du Sénégal jusqu'en Ouganda et au sud du Soudan) -
P. k. parvirostris (Afrique, centre-est du Soudan jusqu'à Djibouti et le nord-ouest de la Somalie en
passant par l'Erythrée et l'Ethiopie) - P. k. borealis (Asie, nord-ouest du Pakistan, nord de l'Inde,
Népal, nord du Myanmar et sud-est de la Chine (Guangdong) - P. k. manillensis (Asie, sous-continent
indien au sud du 20ème degré de latitude Nord et Sri Lanka).
De nombreuses populations férales, issues de captivité ou introduites, sont aujourd'hui présentes un
peu partout dans le monde, en Afrique, en Arabie, en Europe, dans l'ouest de l'Asie ainsi qu'à l'île
Maurice, Hong Kong, Macao, Singapour et même aux États-Unis.
Description[
La Perruche à collier mesure une quarantaine de centimètres de long, pour une envergure de plus ou
moins 50 cm et une masse entre 90 et 145 g. C'est une espèce de perruche très répandue dans le
monde.
Elle possède un plumage à prédominance verte. La queue est longue et présente des nuances bleu azur
à métallique. Le ventre et le dessous des ailes sont jaunâtres à verdâtres, parfois un peu jaune crème.
Une ligne noire relie la cire (base du bec) aux yeux. La mandibule supérieure du bec est rouge, alors
que l'inférieure est noire.
Description identification
La Perruche à collier est une perruche élancée, d'une 40e de cm de longueur, dont la moitié pour la
queue. Elle affiche un plumage tout en nuances de vert et de jaune sur les parties chaudes du corps.
Le bec est rouge, à mandibule inférieure noire chez la sous-espèce type. L'œil est jaune cerclé de
rouge. Les rémiges sont d'un vert plus sombre dessus. En vue inférieure, l'aile montre un net contraste
entre les rémiges noirâtres et les couvertures vertes. Les rectrices centrales sont bleues chez l'adulte
nuptial.
Un dimorphisme sexuel s'exprime au niveau de la tête et du cou. Le mâle se distingue de la femelle à
sa gorge noire se prolongeant sur les côtés du cou en un mince collier souligné de rose. La femelle en
est dépourvue.
Il existe plusieurs sous-espèces qui ne se distinguent que par des variations mineures de couleur. Par
exemple, la sous-espèce asiatique borealis possède un bec tout rouge alors que la ssp type l'a rouge et
noir.
Dimorphisme sexuel :
Le mâle se distingue par un collier noir qui s'étend du bec au cou ainsi que par une mince bande rouge
sur la nuque1 ;
La femelle et les juvéniles des deux sexes (jusqu'à l'âge de 3 ans) sont souvent plus clairs et ont une
queue plus courte ; ils ne présentent pas de collier ou alors un simple ombrage gris et des bandes
claires sur la nuque (toujours de même couleur mais de teintes plus pâles que le plumage environnant).
La gamme de cris émis est assez distinctive. Ils sont aigus, et ce sont surtout des
sifflements2 : kyii ; kiiik ; kiii-ah ; kiii-ak ; trriit. On dit qu'elle siffle ou jacasse.
Comportement
Le vol est rapide et direct, associé avec des cris lors des vols en groupe.
Les perruches à collier sont grégaires lors de leurs périodes d'alimentation et de reproduction. Elles se
rassemblent à la tombée du jour sur un arbre dortoir pour y passer la nuit. Au petit matin elles
s'envolent pour se nourrir. Lors de la période de reproduction (mars-avril), le dortoir est en général
abandonné au profit des sites de reproduction jusqu'à l'automne.
♀
La Perruche à collier est un oiseau grégaire, hardi et opportuniste, capable de s'adapter à de
nombreuses situations.
On l'observe fréquemment en groupes bruyants allant d'un endroit à l'autre d'un vol direct très rapide.
Les groupes d'adultes se fragmentent au moment de la reproduction qui possède néanmoins un
caractère un peu colonial. Mais les troupes se reforment rapidement dès l'émancipation des jeunes.
Ces oiseaux ont l'habitude de se regrouper pour la nuit en dortoirs populeux, certainement dans un but
de protection contre les prédateurs.
Cet oiseau est sédentaire, ce qui ne l'empêche pas d'effectuer des mouvements locaux, surtout en
Afrique où il remonte légèrement vers le nord en direction du Burkina Faso et de la Mauritanie
pendant la saison des pluies (août à novembre).
Les populations férales d'Europe sont parfaitement sédentaires et ne semblent pas souffrir des
conditions climatiques hivernales qui peuvent être sévères. Elles ont de toute façon à leur disposition
la nourriture abondante dispensée aux postes d'alimentation hivernaux par les particuliers ou les
institutions.
La Perruche à collier est, comme tous les psittacidés, un acrobate dans les arbres, capable de se pendre
aux branches par les pattes très griffues. Le gros bec crochu est un outil efficace. Elle s'en sert pour
progresser dans les arbres, agrandir un trou pour la nidification, et bien sûr pour se nourrir, casser les
graines dures, cueillir les fruits, couper les bourgeons dont elle est friande, etc.
Dans l'ouest de l'Afrique et probablement aussi dans la péninsule arabique où elle a sans doute été
introduite, la Perruche à collier niche entre décembre et mai.
En Afrique du Sud, la nidification se déroule en septembre dans les boisements de saules. En Asie, la
reproduction a lieu de janvier à avril et parfois en juillet. Au Royaume Uni, la population férale se
reproduit de janvier à juin.
Les Perruches à collier nichent en colonies lâches. Le nid est placé dans une cavité d'arbre qui est
souvent élargie ou réaménagée par les oiseaux eux-mêmes. Il est situé entre 3 et 10 mètres au-dessus
du sol. Parfois, il est en milieu rupestre, inséré dans un pan rocheux fissuré ou dans un vieux mur.
La ponte comprend habituellement 3 ou 4 œufs qui sont couvés pendant 22 ou 23 jours. Le séjour des
oisillons au nid est d'environ 7 semaines.
Au Nigeria, la reproduction échoue souvent à cause des Calaos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus)
qui sont agressifs et convoitent probablement les mêmes cavités.
Perruche à collier : reproduction
La Perruche à collier atteint sa maturité sexuelle à l’âge de 3 ans, plus rarement dès 2 ans. Elle n’a
qu’une seule couvée par an. Mâle et femelle se font des offrandes pendant la période nuptiale.
Cet oiseau construit son nid dans des arbres creux et autres cavités. On parle donc de nidification
cavernicole. C’est en mars-avril qu’a lieu la période de reproduction. Après l’accouplement, la femelle
pond 2 à 5 œufs, rarement 6, qu’elle couve pendant 21 à 23 jours.
Après l’éclosion, les petits sont nus, totalement démuni de duvet. Leur peau est toute rose. Ils
demeurent au nid où ils sont nourris à la becquée par leurs deux parents. Ils commencent à prendre
leur envol après une quarantaine de jours, mais les parents continuent de nourrir leur progéniture
pendant encore un mois puis les juvéniles se nourrissent seuls. Ils peuvent toutefois vivre en famille
jusqu’à la couvée suivante, soit pendant un an.
Perruche à collier : alimentation et reproduction
Graines, fruits, légumes, riz, germes de légumineuses, fleurs, baies, céréales, verdure… la perruche à
collier se nourrit exclusivement d’aliments végétaux. A l’état sauvage, cet oiseau pose un réel
problème aux agriculteurs, particulièrement en Asie, où il s’attaque aux récoltes de céréales et de
fruits. Assez bizarrement, ce n’est pas le cas en Europe.
La maturité sexuelle de la perruche à collier débute à l’âge de 3 ans, ou à 2 ans plus rarement. A l’état
sauvage, la période de reproduction de la perruche à collier s’étale de mars / avril à la fin de
l’automne. Pendant cette période nuptiale, il est de coutume que les oiseaux mâles et femelles se
fassent des offrandes mutuelles. C’est aussi durant cette période que l’oiseau construit son nid, qu’il
préfère installer dans des arbres creux. Il faut savoir que l’oiseau n’a qu’une couvée par an, et après
s’être accouplée, la femelle pond 2 à 6 œufs qu’elle couve pendant 21 jours.
Les oisillons sortent de leurs coquilles avec la peau rose et sans duvet. Ils restent au nid où ils sont
nourris par les deux parents à la becquée jusqu’à l’âge de 40 jours. Dès lors, ils commencent
timidement à prendre leur envol, mais ils continuent d’avoir besoin de leurs parents pour s’alimenter.
Un mois plus tard, les juvéniles deviennent capables de se nourrir tous seuls, comme des grands ! Il
arrive pourtant qu’ils continuent à vivre en famille avec les parents jusqu’à la couvée suivante.
Longévité
L'espérance de vie est de trente ans environ en captivité.
Alimentation
La perruche à collier se nourrit essentiellement de fruits et de graines. Elle est opportuniste.
En Afrique, son alimentation est basée sur les fruits (comme ceux des Ficus et des baobabs, les figues,
les mangues et les goyaves) et les graines.
En Europe, l'espèce préfère les milieux urbains où la température est plus élevée et où elle peut trouver
sa pitance (fruits, graines, pousses) en particulier dans les mangeoires à oiseaux. On ne lui impute
donc pas pour l'instant de préjudices important aux récoltes en Europe4. Elle est par contre considérée
comme un fléau pour les récoltes de céréales et de fruits en Asie3.
En captivité, la nourriture préférée de cet oiseau est constituée par des végétaux variés
(amandes, arachides, baies, céréales, fleurs comestibles, fruits, germes de graines et/ou
de légumineuses, légumes, légumineuses très cuites, noix, pâtes alimentaires al dente, quinoa, riz,
verdure…).
Alimentationmode et régime
La Perruche à collier est presqu'exclusivement végétarienne. L'alimentation se compose de toutes
sortes de fruits, de graines diverses, de bourgeons, floraux et autres, de fleurs ou de feuilles charnues,
etc.
En Asie, et plus particulièrement en Inde, cet oiseau est considéré comme un véritable fléau pour
l'agriculture car elle va se nourrir en grand nombre dans les champs et les arbres fruitiers.
Dans les parcs urbains des villes européennes qu'elle occupe, son impact sur les ligneux d'ornement ou
d'agrément serait à apprécier et quantifier pour savoir si elle y est vraiment nuisible.
Perruche à collier : alimentation
La Perruche à collier ne consomme que des aliments d’origine végétale tels que des graines et une
grande variété de fruits locaux, des fleurs, du riz, des baies, de la verdure, des germes de
légumineuses, des légumes, du quinoa, des amandes, des céréales. Elle n’hésite pas à profiter des
graines que l’on dépose dans les mangeoires à oiseaux.
En France, la Perruche à collier ne représente nullement un fléau pour les cultures contrairement à ce
que l’on peut lui reprocher en Asie où cet oiseau pose un réel problème aux producteurs de fruits et de
céréales.
Exotique et importée
Cette espèce classée en tant que EEE : Espèce Exotique Envahissante ne s’est pas installée en Europe
toute seule. Elle a été importée et libérée volontairement ou involontairement dans notre pays comme
en Belgique et en Angleterre.
Environ 40 cm, entre 95 et 140 grammes, les perruches à collier, comme leurs cousines les conures
veuves, sont bien plus grosses que les petits passereaux de nos villes.
Une grande faculté d’adaptation
Malgré nos températures assez fraîches, le climat européen leur plait beaucoup ! C’est vrai qu’on y
mange bien et à volonté, il y a toujours de quoi casser la graine. Ces oiseaux, très intelligents, se sont
fort bien acclimatés aux grandes agglomérations, où il fait plus chaud, au point que ces belles
perruches sont passées d’une cinquantaine à leur arrivée à 1500 en 2009 puis à 7 ou 8000 en une
dizaine d’années seulement dans le bassin parisien. Le parc de Seaux abritait à lui seul en 2019 plus de
90 nids.
Un bon coup de fourchette
Et pas difficiles en plus ! Baies, fruits, graines, céréales, bourgeons, fleurs, tout leur plait. Ce qui a
déjà créé des dégâts dans des vergers et l’inquiétude des amoureux des oiseaux.
Une vie en communauté
Ces perrruches vertes citadines sont cavernicoles, elles ont une prédilection pour les trous dans les
troncs des platanes et grâce à Napoléon 1er, des platanes, on n’en manque pas ! Grégaires, elles
arrivent en masse. Impressionnantes, elles n’ont pas de mal à s’imposer et s’approprier les lieux de
ponte de nos petits passereaux (moineaux, étourneaux, sittelles et mésanges
(charbonnières, bleues, nonnettes, noires) qu’elles agrandissent à leur dimension.
La perruche se reproduit peu et lentement, 3 à 4 œufs par an, mais elle a une belle longévité de 20 à 30
ans et surtout elle n’a pas de prédateur avéré, ce qui n’a pas freiné son développement.
Sa cousine, la conure verte, plus petite mais se développant aussi dans nos contrées, fabrique son nid
avec des branches et des morceaux de bois qui peuvent former un amas parfois très lourd.
Exotique ou indésirable ?... Pourquoi une si mauvaise réputation
Saviez-vous que la tourterelle Turque n’existait pas en France il y a 100 ans ? Que le cygne de nos
parcs est originaire d’Asie et qu’il a été introduit en Suisse au XIXe siècle? Que les chats viennent du
Moyen-Orient et les faisans d’Asie, et que les châtaigniers sont Grecs alors que les mélèzes sont
Japonais ? Comme un grand nombre d’espèces végétales, beaucoup d’espèces animales ont été
introduites en France depuis le XVII siècle.
Aujourd’hui, si cette perruche est une « espèce invasive », elle n’est pourtant autant pas classée
comme nuisible et aucun projet concret n’est mis en place pour en limiter le nombre. Selon le
Ministère de la Transition écologique et solidaire : « à ce jour, aucune disparition d’espèce liée à la
présence d’espèces exotiques envahissantes n’a été constatée en Europe ». Et la plupart des
écosystèmes ont de grandes capacités d’accueil et de résilience.
Plumage vert caractéristique, bec rouge et noir, longue queue bleutée… il n’est pas très difficile de
reconnaître une perruche à collier, un magnifique oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Robuste, affectueuse et facile à entretenir, la perruche à collier est très appréciée par les éleveurs, mais
aussi par les particuliers. Découvrons ensemble les principales caractéristiques de ce psittacidé et
comment vous en occuper au quotidien.
Le caractère de la perruche à collier
Au niveau du caractère de la perruche à collier, il faut faire la distinction entre les oiseaux à l’état
sauvage et ceux vivant en captivité. Dans la nature, les perruches à collier sont des oiseaux dits
grégaires, ce qui veut dire qu’elles vivent et se rassemblent en grands groupes, que ce soit pour
chercher de la nourriture ou pour se reproduire. La nuit, les oiseaux dorment en groupe sur les arbres,
à la manière d’un dortoir, et les quittent le matin pour se nourrir. De mars à octobre, les perruches à
collier délaissent les arbres pour aller s’installer dans d’autres sites pour se reproduire.
En captivité, la perruche à collier est particulièrement facile à élever. Elle a un caractère affectif et
joyeux, ce qui en fait un excellent compagnon. Et parce qu’elle est réputée robuste, vous n’aurez pas
vraiment à vous soucier de son état de santé, pour peu que sa cage et sa nourriture soient adaptées (on
y reviendra un peu plus bas). Et comme d’autres perruches, la perruche à collier apprécie les jeux et
les interactions pour leurs vertus stimulantes.
La santé de la perruche à collier
Nous vous le disions, la perruche à collier est particulièrement robuste et résistante. Mais cela ne veut
pas dire qu’elle n’est pas susceptible de contracter certaines maladies, notamment la maladie de
pacheco, ou encore la chlamydiose.
Elever une perruche à collier : les bonnes pratiques
La perruche à collier est certes très facile à élever, mais cela ne vous dispense pas de respecter
certaines règles de base et bonnes pratiques d’élevage, le but étant de mettre l’oiseau dans les
meilleures dispositions pour s’épanouir et prospérer. En captivité, la perruche à collier n’a pas
beaucoup de besoins, mais elle en a quand même.
D’une part, l’oiseau apprécie l’espace. C’est pour cela qu’il est préférable de lui consacrer une grande
voilière plutôt qu’une cage. Celle-ci peut d’ailleurs être placée à l’extérieur, à la terrasse ou au jardin,
pour peu que vous ayez un abri pour protéger les oiseaux des intempéries. Pour ce qui est
des dimensions de la voilière des perruches à collier, prévoyez, idéalement, 4 mètres de hauteur pour
un couple d’oiseaux. La voilière doit par ailleurs être équipée d’un bac d’eau pour que les oiseaux s’y
baignent au printemps et en été, deux perchoirs et d’un nichoir de 50 cm de hauteur où les perruches à
collier aiment à s’abriter.
Comment nourrir une perruche à collier ? Nous vous le disions, l’oiseau se nourrit exclusivement de
végétaux, vous n’aurez donc aucune difficulté à lui en trouver. Vous pouvez vous procurer une
alimentation pour perruches à collier dans les animaleries, mais le gros de leur nourriture pourra
provenir de votre potager. Idéalement, apportez à votre oiseaux des fruits, des légumes, des épis de
maïs, des graines non germées, et pourquoi pas un complexe de vitamines et de minéraux pour
compléter son alimentation. Et on n’oublie pas l’eau fraîche et propre ! Sur un autre registre, n’hésitez
pas à vermifuger vos perruches à collier au moins une fois par an.
Enfin, sachez que la perruche à collier est plutôt peureuse, comme tous les oiseaux. Il lui faut du temps
pour s’habituer à son maître. Vous devez donc être patient. Vous devez aussi être particulièrement
attentif à votre perruche à collier, celui-ci ayant besoin d’attention. Au bout du compte, vous pourrez
profiter de la compagnie d’un oiseau agréable et affectueux, qui apprécie les manipulations, à
condition que vous l’ayez habitué à être pris en main. Vous souhaitez adopter une perruche à collier ?
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La perruche indienne à collier, également appelée perruche à ailes roses, a été gardée comme animal
de compagnie pendant des siècles et reste aujourd'hui un oiseau de compagnie préféré. Un propriétaire
dévoué fera mieux avec cet oiseau capricieux qui nécessite beaucoup d'attention pour rester
apprivoisé. Cependant, l'Indien à collier saura charmer et ravir celui qui prend le temps d'apprécier ses
autres qualités : une exubérance ludique et une capacité de parole remarquable.
Région d'origine / Habitat naturel
Comme son nom l'indique, la perruche indienne à collier est originaire d'Inde, où on la trouve encore à
l'état sauvage en grande quantité, même dans les zones urbaines.
Soins et alimentation
Les perruches indiennes à collier sont des oiseaux sensibles qui ont besoin de beaucoup de temps de
jeu et de temps hors de la cage pour rester heureux. sinon, attendez-vous à ce que votre oiseau
développe des troubles névrotiques que beaucoup seront très difficiles à inverser.
En raison de la longue queue, les colliers indiens ont besoin d'une cage plus grande qu'un autre oiseau
de la même taille relative. Les colliers adorent leurs jouets et s'y accrochent et les jettent autour de la
cage, alors assurez-vous d'avoir beaucoup de jouets à portée de main pour remplacer ceux que votre
oiseau détruit - ce type de destruction est une partie normale et saine d'être un compagnon oiseau. Si
vous pouvez gérer beaucoup de bavardages, dont certains perçants, et que vous avez le temps et
l'énergie à consacrer à ce bel oiseau, envisagez d'accueillir une perruche indienne à collier dans votre
famille.
Les colliers indiens ont tendance à avoir un bon appétit. Comme pour tout oiseau, assurez-vous de
nourrir un régime alimentaire équilibré et nutritif comprenant des granulés, des fruits, des légumes et
des aliments de table sains. De cette façon, vous pouvez être sûr que votre oiseau est nourri et ne
s'ennuiera pas avec son alimentation. Nutri-Berries , Avi-Cakes et Premium Daily Diet sont quelques-
uns des aliments Lafeber qui offrent une nutrition optimale qui encourage l'interaction.
Personnalité et comportement
Les perruches indiennes à collier peuvent faire des animaux de compagnie doux et apprivoisés, mais
ne le resteront pas si elles sont négligées. S'ils sont joués tous les jours, ces oiseaux peuvent être des
compagnons affectueux et fidèles. S'il est négligé, vous pouvez avoir un mordeur sur les mains. Ce ne
sont peut-être pas les meilleurs oiseaux pour les enfants, car les colliers ont tendance à être sensibles à
l'agitation, y compris les frayeurs nocturnes (se débattre autour de la cage pendant la nuit comme s'ils
étaient surpris). Les perruches à collier ne sont pas des oiseaux timides et feront mieux avec un
propriétaire qui apprécie un compagnon extraverti qui n'a pas peur d'exiger ce qu'il veut !
Parole et son
Ce sont des oiseaux bavards, surtout quand ils apprennent à parler. Vous vous délecterez peut-être
d'entendre votre collier indien dire ses premiers mots, puis vous vous rendrez vite compte qu'il ne se
taira pas ! Faites attention à ce que vous lui enseignez, car vous l'entendrez fort et souvent pendant de
très nombreuses années. Ce sont aussi d'excellents siffleurs, mais essayez d'enseigner des mots et des
phrases avant de siffler, sinon votre oiseau pourrait avoir envie de siffler au lieu de parler et de ne
jamais apprendre beaucoup de mots.
Santé et conditions courantes
Les perruches indiennes à collier sont des oiseaux relativement sains; cependant, ils sont sensibles au
polyomavirus, à la psitacose, à l'apergillose et aux infections bactériennes. Les perruches indiennes à
collier sont d'excellents aviateurs et sont capables de voler même après une récente coupe de plumes
d'ailes, donc le temps à l'extérieur devrait être dans un harnais ou dans un transporteur de voyage pour
les empêcher de s'envoler.