Annexes

Maitre d’ouvrage : Communauté d’Agglomération de LA ROCHELLE
Enquête publique du 25/09/2023 au 11/10/2023 prolongée à la demande du commissaire-enquêteur

jusqu’au 26/10/2023 - Commune de LA ROCHELLE
Arrêté du Président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle du 28/08/2023, Décision du tribunal

administratif du 23/03/2023
ANNEXES AU RAPPORT
D’ENQUETE-PROJET DE
MODIFICATION N°1 DU
REGLEMENT DE LA ZPPAUP DE
LA ROCHELLE
• Courrier du 27 septembre de demande d’ajout de pièces au dossier d’enquête (annexe 1).
• Courrier du 3 octobre de décision de prolongation de l’enquête publique (annexe 2).
• Procès-verbal de synthèse des observations (annexe 3)
• Mémoire en réponse du Président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (annexe 4)
• L’ensemble des contributions et des pièces jointes (annexe 5)
ENQUETE
DEMAND
DES PIERR
Marianne Azario
Commissaire Enquêteur
A l’attention du Président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle
Hôtel de la communauté d’Agglomération de La Rochelle
6 rue Saint-Michel
CS 41287
17086 La Rochelle CEDEX 02
Monsieur le Président,
J’interviens auprès de vous en ma qualité de commissaire-enquêteur désignée par le Tribunal

administratif de Poitiers par décision du 23 mars 2023 afin de conduire l’enquête afférente à la
modification n° 1 du règlement de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et
Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle.
Cette enquête publique prescrite par un arrêté que vous avez pris en date du 28 aout 2023, est en cours
sur la période du 25 septembre 2023 au 11 octobre 2023.
Le dossier soumis à enquête publique se compose d’une notice explicative, de l’avis de la commission
locale des sites patrimoniaux remarquables du 13 janvier 2023, de pièces administratives (délibérations
du conseil municipal de la Rochelle du 12 septembre 2022, du conseil communautaire du 29 septembre
2022, arrêté du 28 aout 2023), des documents extraits de la ZPPAUP de 2009 (prescriptions
réglementaires et plan de sous-zonage).
Au regard du déroulement de cette enquête, conformément à l’article L.123-13 du code de

l’environnement, je sollicite auprès de vous, en votre qualité de maître d’ouvrage de ce projet de
modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle, la communication au public de documents qui
sont en votre possession et qui sont susceptibles d’améliorer la bonne information du public sur ce
projet soumis à la présente enquête publique.
Cette demande porte sur les documents suivants :
- Les verbatims des échanges sur l’étude de la délibération relative à la prescription de la

modification du règlement de la ZPPAUP à la faveur du conseil communautaire du 29
septembre 2022,
- Les documents publics existants relatifs à l’historique de l’évolution de la ZPPAUP envisagée
par la collectivité (délibération, saisine de l’autorité environnementale, avis de l’autorité
environnementale) jusqu’à la décision de prescrire la modification du règlement de la ZPPAUP
de La Rochelle. Ces documents pourraient le cas échéant être présentés à l’aide d’une notice
récapitulative et chronologique permettant d’enrichir la présentation du contexte
réglementaire et de la justification du projet de modification du règlement dans le dossier
soumis à enquête publique.
Conformément à l’article R.123-14 du code de l’environnement, les documents ainsi obtenus ou le refus
motivé du responsable du projet sont versés au dossier tenu au siège de l’enquête ainsi que sur le site
internet dédié.
Si vous donnez suite à cette demande, un bordereau joint au dossier d’enquête devra mentionner la
nature des pièces et la date à laquelle celles-ci ont été ajoutées au dossier d’enquête.
Dans l’attente de vos éléments de réponse,
Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments respectueux.
Fait à La Rochelle, le 27 septembre 2023
Marianne Azario, commissaire enquêteur

Marianne Azario, commissaire Enquêteur
en charge de l’enquête publique
relative à la modification n° 1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle
A l’attention de Monsieur le Président de la Communauté d’Agglomération de

La Rochelle
Hôtel de la communauté d’Agglomération de La Rochelle
6 rue Saint-Michel
CS 41287
17086 La Rochelle CEDEX 02
OBJET : demande de prolongation de la durée d’enquête publique afférente à la modification n° 1 du règlement

de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle.
REFERENCES : Décision du Tribunal Administratif du 23 mars 2023, votre arrêté de prescription de l’enquête
publique du 28 aout 2023, Articles L.123-9 et L.123-10 du code de l’environnement.
J’interviens auprès de vous en ma qualité de commissaire-enquêteur désignée par le Tribunal

administratif de Poitiers par décision du 23 mars 2023 afin de conduire l’enquête afférente à la
modification n° 1 du règlement de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et
Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle.
Cette enquête publique prescrite par un arrêté que vous avez pris en date du 28 aout 2023, est en cours
sur la période du 25 septembre 2023 au 11 octobre 2023.
Le dossier soumis à enquête publique se composait d’une notice explicative, de l’avis de la commission
locale des sites patrimoniaux remarquables du 13 janvier 2023, de pièces administratives (délibérations
du conseil municipal de la Rochelle du 12 septembre 2022, du conseil communautaire du 29 septembre
2022, arrêté du 28 aout 2023), des documents extraits de la ZPPAUP de 2009 (prescriptions
réglementaires et plan de sous-zonage).
Au regard du déroulement de cette enquête, conformément à l’article L.123-13 du code de

l’environnement, j’ai sollicité auprès de vous par courrier en date du 27 septembre 2023, en votre
qualité de maître d’ouvrage de ce projet de modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle, la
communication au public de documents en votre possession et susceptibles d’améliorer la bonne
information du public sur ce projet soumis à la présente enquête publique.
Cette demande portait sur les documents suivants :
- Les verbatims des échanges sur l’étude de la délibération relative à la prescription de la

modification du règlement de la ZPPAUP à la faveur du conseil communautaire du 29
septembre 2022,
- Les documents publics existants relatifs à l’historique de l’évolution de la ZPPAUP envisagée
par la collectivité (délibération, saisine de l’autorité environnementale, avis de l’autorité
environnementale) jusqu’à la décision de prescrire la modification du règlement de la ZPPAUP
de La Rochelle. Ces documents pourraient le cas échéant être présentés à l’aide d’une notice
récapitulative et chronologique permettant d’enrichir la présentation du contexte
réglementaire et de la justification du projet de modification du règlement dans le dossier
soumis à enquête publique.
Vous avez réservé à cette demande une suite favorable et avez porté à la connaissance du public ces
éléments à compter du 2 octobre 2023, en version papier et dématérialisée, ce dans les conditions
définies à l’arrêté de prescription de l’enquête.
L’enquête publique d’une durée initiale de 17 jours, en conformité avec l’article L.123-9 alinéa 2 du
code de l’environnement, doit prendre fin le 11 octobre à 17h30.
Au regard d’une participation déjà effective du public à cette enquête à ce jour et afin de laisser le
temps nécessaire au public de prendre connaissance de ces éléments ajoutés au dossier d’enquête
publique le 2 octobre ; j’ai donc décidé, conformément aux pouvoirs que me confère l’alinéa 3 de
l’article L.123-9 du code de l’environnement, de prolonger l’enquête en cours d’une durée de 15 jours
maximum en y incluant 1 permanence supplémentaire dont nous avons arrêté avec vos services en
charge de ce dossier les dates et horaires.
La durée de l’enquête publique afférente au projet de modification n° 1 du règlement de la ZPPAUP de

La Rochelle est donc prolongée jusqu’à la date du 26 octobre à 17h30 et assortie d’une permanence du
commissaire enquêteur le jeudi 26 octobre de 14h30 à 17h30 en mairie de La Rochelle, 8 place Jean-
Baptiste Marcet.
Conformément à l’article L.123-9 du code de l’environnement, cette décision devra être portée par vos
soins à la connaissance du public dans les conditions définies à l’article L.123-10 du code de
l’environnement.
Copie du présent courrier est adressé par mes soins à Monsieur le Président du Tribunal Administratif
de Poitiers.
Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments respectueux.
Fait à La Rochelle, le 3 octobre 2023
Marianne Azario, commissaire enquêteur


Enquête publique du 25/09/2023 au 11/10/2023 prolongée à la demande du commissaire-

enquêteur jusqu’au 26/10/2023 - Commune de LA ROCHELLE
PROCES-VERBAL DES
OBSERVATIONS-PROJET DE
LA ROCHELLE
Marianne
ENQUETE
DEMAND
DES PIERR
Commissaire enquêteur : Marianne Azario
Monsieur le Président de la Communauté

d’Agglomération de LA ROCHELLE
Hôtel d’Agglomération de LA ROCHELLE
6 rue Saint Michel CS 41287
17086 LA Rochelle Cedex 02
Dans le cadre de l’enquête publique relative au projet de modification n° 1 du règlement de la Zone

de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de LA ROCHELLE, je vous
notifie, en ma qualité de commissaire enquêteur chargée de conduire cette enquête, le procès-verbal
des observations orales et écrites recueillies, ce conformément à l’article R.123-18 du code de
l’environnement.
L’enquête publique conduite initialement du lundi 25 septembre 2023 au mercredi 11 octobre 2023 a
été prolongée jusqu’au jeudi 26 octobre 2023 à la demande du commissaire enquêteur sur la base de
l’article L.123-9 du code de l’environnement.
« L’enquête publique a pour objet d’assurer l’information et la participation du public ainsi que la
prise en compte des intérêts des tiers lors de l’élaboration des décisions susceptibles d’affecter
l’environnement mentionnées à l’article L.123-2- Les observations et propositions parvenues
pendant le délai de l’enquête sont prises en considération par le maître d’ouvrage et par l’autorité
compétente pour prendre la décision » (article L.123-1 du code de l’environnement) ».
Les formalités de publicité de cette enquête publique ont été parfaitement respectées, par l’affichage
légal en mairie, les insertions dans deux journaux, l’affichage sur site avec l’apposition de 14 panneaux
au format réglementaire en A2 sur fond jaune. Il convient de préciser que ces formalités d’affichage
ont été également satisfaites dans le cadre de la prolongation de l’enquête publique.
La participation du public pouvait s’effectuer par les moyens suivants :
• Un dossier complet et registre d’enquête en mairie de La Rochelle ainsi qu’au siège de

la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (service urbanisme règlementaire).
• Un dossier complet consultable et téléchargeable sur le site du registre dématérialisé :
https://www.registredemat.fr/modif1-zppaup-larochelle
• Un poste informatique disponible à l’accueil du service urbanisme règlementaire de la
Communauté d’Agglomération.
• 4 permanences effectuées en mairie de La Rochelle par le commissaire enquêteur.
• La possibilité de déposer une observation par courrier électronique à l’adresse
modification.zppaup@agglo-larochelle.fr ou par courrier postal.
Enquête publique Modification n° 1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle – 25 septembre 2023/26 octobre 2023
Commissaire enquêteur : Marianne Azario Page 1
D’un point de vue quantitatif, les résultats de cette enquête publique sont les suivants :
- 177 observations sur le registre dématérialisé, 1261 visiteurs, 479

téléchargements, 969 visionnages.
- 5 personnes rencontrées durant les 4 permanences.
- 8 observations manuscrites sur les registres papier d’enquête déposés à la
mairie de La Rochelle et à la communauté d’agglomération de La Rochelle.
- 1 courriel et 1 courriers annexés aux registres d’enquête.
Sont intervenus à cette enquête des citoyens, deux comités de quartier de La Rochelle (St Nicolas/la
Gare/le Gabut et Cognehors/Lafond/Beauregard), deux collectifs de riverains (Colcit-LR et Les amis du
parc de la Gare), quatre associations environnementales (association Nature-Environnement 17,
association Capres-Aunis, association Pays Rochefortais Alert, association Tours et Arcades/association
pour la protection du patrimoine Rochelais).
L’enquête a donné lieu à un grand nombre de contributions argumentées, en particulier sur le registre
dématérialisé. Les observations orales et écrites du public recueillies durant l’enquête sont présentées
dans le présent procès-verbal sur la base d’un regroupement thématique, ce afin d’en améliorer la
lisibilité. Il est parfois et de façon aléatoire fait mention par le commissaire enquêteur d’extraits de
contributions du public, ce afin d’éclairer le sujet abordé.
Plan de présentation des observations du public :
1. Les observations relatives à la procédure juridique de modification du règlement de la

ZPPAUP de La Rochelle
2. Les observations relatives aux objectifs et à la justification du projet de modification du
règlement de la ZPPAUP de La Rochelle
3. Les observations relatives à la procédure d’enquête publique
4. Les observations relatives au projet d’hôpital sur le site du parc des expositions
5. Les observations relatives au projet de modification du règlement de la ZPPAUP à la lumière
du retrait du projet d’hôpital (survenu en cours d’enquête publique)
6. Les observations diverses hors modification de la ZPPAUP et relatives à l’aménagement du
territoire
Afin de faciliter les éléments de réponse du maître d’ouvrage de ce projet, l’ensemble des
contributions et des pièces jointes aux contributions sont produites « in extenso » en annexes au
présent procès-verbal des observations (1 dossier des contributions du registre dématérialisé, 1
dossier des pièces jointes du registre dématérialisé, 1 dossier des contributions des registres papier).
En tête de chapitre du plan précité, il est indiqué les références des observations portant sur le sujet
traité dans le paragraphe avec la codification suivante : de 1 à 177 références des contributions du
registre dématérialisé, RHDV pour le registre papier en mairie, RCDA pour le registre papier à la
communauté d’agglomération, O pour les contributions orales.
En deuxième partie du présent procès-verbal, se situent les questions du commissaire enquêteur.
LES OBSERVATIONS, QUESTIONS ET PROPOSITIONS DU PUBLIC
1. Les observations du public relatives à la procédure juridique de modification du

Sur ce thème : observations

n°1,2,3,5,10,13,15,18,19,25,27,31,32,33,34,38, 44,46,48,49,50,52,53,56,58,60,70,71,75,76,84,91,109,110,114,1
16,118,137,157,168,177, RCDA01, RHDV03, O04
1.1 L’information préalable du public
Il est souligné à l’enquête publique par plusieurs contributeurs le manque d’information voire le
manque de concertation préalable sur la décision d’engager la modification du règlement de la ZPPAUP
de La Rochelle. Il est mis en avant le fait qu’au regard de la portée de la modification du règlement de
la ZPPAUP de La Rochelle, cette décision aurait dû être soumise au public en amont de l’enquête
publique.
Extraits de contributions : « comment est-il possible de soumettre une telle procédure au grand public
qui n’a jamais été informé des raisons pour lesquelles les ZPPAUP devraient devenir constructibles »,
« une procédure qui surgit sans annonce préalable » « pourquoi les comités de quartier ne sont-ils pas
consultés ? », « une population jamais consultée en temps utile. »
1.2 Les réflexions antérieures de la collectivité sur l’évolution de la ZPPAUP
Il est communiqué par un contributeur via le registre dématérialisé en début d’enquête des éléments
constitutifs de réflexions et décisions antérieures de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle
portant sur l’hypothèse d’une révision de la ZPPAUP. Sont ainsi présentés les éléments suivants :
- En 2013 mise à l’étude de la révision de la ZPPAUP en vue de la création d’une

Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP).
- En 2021 saisine de l’Autorité Environnementale dans le cadre d’une étude au
cas par cas sur le projet de révision du Site Patrimonial Remarquable SPR (ex
ZPPAUP) de La Rochelle et l’élaboration du Plan de Valorisation de
l’Architecture et du Patrimoine (PVAP).
- Avis rendu par l’autorité environnementale (MRAE) le 23 septembre 2021
actant de la nécessité d’une évaluation environnementale du projet de
révision du Site de Protection Remarquable (SPR) et de l’élaboration d’un
PVAP.
Extraits de contribution : « à l’origine de la saisine de la MRAE il ne faisait pas de doute que le

lancement de cette première procédure n’avait qu’un but : assurer la constructibilité des terrains »,
« la municipalité et la communauté d’agglomération tirent profit de la qualification de cette procédure
en modification et non en révision ».
Il est souligné par ce contributeur que la procédure de révision est beaucoup plus lourde dans sa mise
en œuvre (avis requis, étude d’impact, procédure d’enquête publique).
Il convient de noter que ces éléments ont questionné un grand nombre de contributeurs sur le
registre dématérialisé, en particulier au regard de l’avis de l’autorité environnementale du 23
septembre 2021 produit à l’enquête. Plusieurs contributeurs ne comprennent pas pourquoi cette
évaluation environnementale n’a pas été diligentée. Un contributeur souligne par ailleurs que
l’autorité environnementale saisie dans le cadre de la modification du PLUI en 2023, connaissait le
lancement de la procédure de modification de la ZPPAUP.
1.3 Le choix de modifier le règlement de la ZPPAUP
• Le cadre législatif : il est rappelé par un contributeur les dispositions de l’article 112 de la Loi LCAP
encadrant la procédure de modification de la ZPPAUP « lorsqu’il n’est pas porté atteinte à ses
dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des espaces » ; avec engagement de la
procédure de modification par l’autorité compétente en matière de PLU, après enquête publique,
consultation de l’ABF et accord du représentant de l’Etat dans la région. Extraits de contribution :
« qui peut raisonnablement penser que par cette simple modification, il n’est pas porté atteinte à
ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des espaces ? ».
• La consultation de la Commission Locale des Sites Patrimoniaux Remarquables (CLSPR) : au sujet

de cet avis préalable de la commission du 13 janvier 2023, il est mentionné par un contributeur
que :
- Cette réunion a été initiée par le président de la communauté
d’agglomération.
- Que les éléments fournis aux membres auraient pu ne pas être suffisants pour
émettre un « avis éclairé ». Cet élément est repris par une association qui était
présente à cette réunion dans un courrier du 3 octobre annexé au registre
papier à la mairie de La Rochelle. Extraits de cette contribution : « d’une part
les informations juridiques étaient insuffisantes car tirées de l’ensemble d’un
texte (et cachées par un tampon) et d’autre part il était mis en avant le besoin
technique de cohérence sachant qu’on s’intéresse à des espaces de nature
différente (maritime dans un cas et tout autre sinon). Proposition formulée à
l’enquête publique : un contributeur demande à l’enquête la production de la
note remise aux participants de cette réunion de la CLSPR du 13 janvier 2023.
• Une procédure encadrée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) : il est
souligné dans le dossier soumis à enquête que la procédure de modification du règlement de
la ZPPAUP est menée en accord avec la DRAC. Il est produit à l’enquête par un contributeur
(après demande de communication de document à la CDA) un courriel émanant de la DRAC,
ce contributeur s’étonne de l’absence de formalisation de cet accord et de l’absence de toute
référence explicite à une demande motivée et détaillée de la CDA.
Au vu de l’ensemble de ces éléments, ce contributeur considère que le choix juridique de la

modification du règlement de la ZPPAUP tant auprès du public dans le cadre de l’enquête qu’auprès
des élus qui ont eu à se prononcer sur ce projet, « serait utilisé pour conférer à cette démarche un
caractère de banalité et alléger la procédure ».
1.4 La remise en cause de la procédure de modification par le public
La procédure juridique de modification du règlement de la ZPPAUP est remise en cause par plusieurs
contributeurs à l’enquête publique et plusieurs associations environnementales qui avancent l’idée
que :
- Pour rendre une zone naturelle en zone constructible, il faudrait procéder à

une révision, non à une modification du document.
- Que cette révision du règlement de la ZPPAUP aurait dû s’inscrire dans le cadre
d’une révision du PLUI.
- La modification n° 1 du PLUI a nécessité une étude d’impact, pourquoi n’en
est-il pas de même pour la modification de la ZPPAUP ?
- Qu’il est regrettable qu’il n’ait pas été donné suite aux premières réflexions
sur l’engagement d’une procédure d’élaboration d’un PVAP, ce dans une
perspective de gestion patrimoniale.
- Que la modification adaptée eut été de modifier le périmètre de la ZPPAUP en
retirant les parcelles concernées des zones ZPN.
- Une modification jugée « d’opportunité ».
- Pourquoi est-il nécessaire de modifier le règlement ?
Proposition formulée à l’enquête publique : « que l’actualisation de la ZPPAUP puisse être faite
sereinement dans le cadre d’une procédure de Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine
(PVAP) en concomitance avec la révision du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) ».
2. Les observations relatives aux objectifs et à la justification du projet de modification

du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle
Sur ce thème : observations n°

1,2,6,8,11,12,13,15,18,19,20,21,22,23,25,26,27,28,29,31,32,33,35,36,37,39,40,44,45,46,47,48,49,50,52,53,54,5
6,57,58,59,60,63,66,67,68,71,72,73,76,77,78,79,80,84,85,86,88,92,94,95,97,98,100,101,104,106,108,109,112,1
13,117,118,120,121,122,123,124,125,126,128,129,130,131,132,133,134,135,136,137,138,139,140,141,142,143
,145,146,147,148,149,150,152,153,154,156,157,158,159,160,161,162,163,165,166,167,169,172,173,174,175,1
76,177,RDCA01,RHDV04,RHDV05,RHDV06,RHDV07,RHDV08, O03, O04
2.1 La présentation du projet dans les pièces constitutives de l’enquête publique
A la lecture du dossier d’enquête publique, un grand nombre de contributeurs à l’enquête publique

s’interrogent sur la présentation de la justification du projet de modification n° 1 du règlement de la
ZPPAUP, en particulier à la lecture de la présentation du projet dans la notice explicative d’une part et
dans les délibérations municipale et communautaire d’autre part.
Pour rappel la présentation du projet dans l’arrêté prescrivant l’enquête publique (article 1) : « il
sera procédé à une enquête publique portant sur le projet de modification n° 1 du règlement de la
ZPPAUP de La Rochelle. Cette procédure a pour objet de faire évoluer le règlement de la ZPPAUP afin
de clarifier et d’harmoniser certaines dispositions règlementaires de la Zone de Patrimoine Naturel
(ZPN). Ceci afin de préciser a règle et de supprimer l’incohérence d’écriture constatée ».
Pour rappel la présentation du projet dans la notice explicative : « à l’occasion des études menées
dans le cadre de la réalisation d’un nouveau centre hospitalier sur le site du parc des expositions et de
ses abords, il a été mis en évidence que le règlement applicable à la zone de patrimoine naturel (ZPN)
comporte une incohérence entre l’article 1.1 qui n’admet les activités liées à l’intérêt général que dans
les seuls espaces maritimes et l’article 1.2 quand à lui autorise les constructions nécessaires au
développement d’une activité d’intérêt général sans les limiter aux seuls espaces maritimes ».
« L’évolution envisagée ne porte pas atteinte à la protection du patrimoine bâti et des espaces
conformément aux dispositions de l’article 112 de la Loi LCAP, la Communauté d’Agglomération de La
Rochelle a prescrit par délibération en date du 29 septembre 2022 la modification de la ZPPAUP, le
conseil municipal de La Rochelle ayant exprimé préalablement un avis favorable sur la prescription de
cette modification par délibération du 12 septembre 2022 ».
Pour rappel la présentation du projet dans les délibérations : La délibération communale : « Le

règlement de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de La
Rochelle doit évoluer afin de clarifier et d’harmoniser certaines dispositions réglementaires de la Zone
de Patrimoine Naturel (ZPN). Ceci afin d’autoriser explicitement les équipements d’intérêt général
dans la ZPN et de mener à bien la réalisation du futur centre hospitalier de La Rochelle. Le Conseil
communautaire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle ( CdA) va prescrire le lancement
d’une procédure de modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle. La présente délibération
a pour objet de donner un avis préalable à la prescription de cette procédure par le conseil
communautaire de la CdA ». La délibération communautaire : « Le règlement de la Zone de Protection
du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle doit évoluer afin de clarifier
et d’harmoniser certaines dispositions règlementaires de la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN). Ceci
afin d’autoriser explicitement les équipements d’intérêt général dans la ZPN et de mener à bien la
réalisation du futur centre hospitalier de La Rochelle. La présente délibération a pour objet de prescrire
le lancement d’une procédure de modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle ».
Les interrogations du public portent sur l’appréciation de la justification du projet de modification

du règlement entre incohérence d’écriture d’un côté et faisabilité juridique du projet d’hôpital de
l’autre, projet d’hôpital semble-t-il contraint par les dispositions actuelles du règlement de la
ZPPAUP.
Extraits de contributions : « détournement de procédure et de pouvoir », « mauvaise foi », « un projet

d’hôpital en sous-main », « passage en force », « plus de clarté et de transparence », « manque de
sincérité », « but caché », « principaux enjeux occultés », « manœuvre déloyale », « dissimuler les
raisons essentielles qui conduisent la collectivité à lancer cette enquête publique », « un
arrangement », « une modification qui avance masquée », f« modification faite sans transparence sur
les enjeux et les conséquences », « cette évolution « mineure » de forme ne doit pas occulter la
question de fond qui est ce projet majeur d’hôpital, projet à présenter aux citoyens en premier pour
un vrai et large débat ».
2.2 L’incohérence d’écriture évoquée dans le dossier d’enquête publique
Le dossier soumis à enquête évoque une incohérence d’écriture entre les articles 1.1 et 1.2. C’est un
élément qui fait l’objet de contestations de contributeurs à l’enquête. Les arguments avancés par le
public sur l’écriture actuelle du règlement sont les suivants :
- Une écriture cohérente pour protéger les espaces naturels et conforme à la

volonté politique de mettre en place la ZPPAUP lors de son élaboration avec la
production à l’enquête publique de documents de 2008 justifiant du
règlement de la ZPPAUP, un document validé qui n’a jamais posé de difficultés
auparavant, par nature une ZPN est inconstructible.
- Un document existant à respecter, un document qui pourrait même être
renforcé (prise en compte de l’architecture contemporaine remarquable,
limiter les dérogations). Qui a autorité pour faire appliquer le règlement actuel
de la ZPPAUP ? (Exemple de l’accueil des gens du voyage, parking des Salines)
- L’absence d’incohérence avec un article 1.1 portant sur la localisation des
prescriptions et un article 1.2 portant sur la nature des constructions
autorisées en complément de l’article 1.1.
- Une règle « parfaitement précise, en dehors du domaine maritime aucune
construction n’est admise »
- Une différence d’écriture due à la spécificité des espaces maritimes qui
peuvent autoriser des constructions pour l’activité maritime, une
artificialisation constatée du littoral avec le port des minimes.
- Dans la rédaction actuelle, une notion d’intérêt général liée à la mise en valeur
de la zone naturelle.
2.3 La proposition de réécriture du règlement dans le dossier soumis à enquête publique
La proposition de réécriture du règlement de la ZPPAUP telle que présentée dans le dossier soumis à
enquête soulève des remarques de contributeurs.
Pour rappel, la proposition de modification du règlement écrit :
1.1- ZPN : Localisation et objectif (…) b- PRESCRIPTIONS Il s’agit de maintenir ou de reconstituer les
ensembles végétaux et les fenêtres visuelles nécessaires à la mise en valeur des éléments du
patrimoine bâti. Il n’est donc pas possible de modifier les boisements existants sans un projet
d’aménagement portant sur l’ensemble de l’espace considéré et faisant l’objet d’un même accord. Ces
secteurs comprennent quelques constructions protégées qui doivent être soigneusement restaurées.
Les ouvrages anciens du marais notamment les petits ponts de pierres qui présentent un intérêt
devront être préservés et restaurés. Les seules constructions autorisées répondront à des besoins
d’exploitation agricole ou maritime, ou de mise en valeur touristique et de loisirs (par exemple,
pavillons, kiosques, pontons, estacades) ou d’intérêt général. Les espaces maritimes peuvent accueillir
les activités liées à l’exploitation de la mer ou d’intérêt général. Dans les ensembles de jardins
familiaux, les constructions de cabanes de jardin (destinées à ranger les outils) sont autorisées.
1.2- ZPN : Occupation du sol soumise à conditions spéciales (…) b- PRESCRIPTIONS Les constructions
nouvelles sont a priori interdites à l’exception des constructions nécessaires à la gestion des espaces
naturels (exploitation agricole ou maritime) ou le développement des loisirs et d’activités équipements
d’intérêt général, dans la mesure où ces constructions s’intègrent de façon harmonieuse à
l’environnement naturel et paysager et ne mettent pas en péril la perception des éléments
patrimoniaux protégés au titre des Monuments Historiques ou de la Z.P.P.A.U.P.
Les observations produites par le public sont les suivantes :
- Une évolution majeure de l’écriture protectrice de la nature à La Rochelle ;

toute l’économie protectrice de la ZPPAUP s’en trouverait modifiée avec ce
projet.
- Une modification règlementaire régressive.
- Un objet de la modification bien trop large avec des enjeux désastreux pour le
territoire et l’environnement.
- Il est question de corriger une incohérence mais en vérité il est introduit une
nouvelle notion, celle « d’équipements d’intérêt général ».
- La modification proposée conduit à une incohérence avec « activité d’intérêt
général » dans l’article 1.1 et « équipements d’intérêt général » dans l’article
1.2. Le terme « équipement » n’est jamais utilisé dans le règlement ni dans le
lexique de la ZPPAUP.
- La réécriture avec la substitution des termes et leur imprécision ne permet pas
d’évaluer l’évolution de la protection des zones en ZPN si ce n’est au regard du
classement de ces zones dans le PLUI de La Rochelle (exemples fournis à
l’enquête).
Proposition formulée à l’enquête : revoir la rédaction de l’article 1.2 en autorisant les constructions
d’intérêt général dans les seuls espaces maritimes.
2.4 Les incidences potentielles du projet sur l’environnement pointées par le public
De très nombreux contributeurs à l’enquête publique sont opposés à la modification du règlement de

la ZPPAUP en raison des conséquences qu’ils redoutent sur la protection des espaces naturels.
Les arguments avancés par le public sont les suivants :
• Un projet de modification du règlement conduisant à la constructibilité d’espaces

aujourd’hui protégés
- La crainte de reconnaitre le caractère de constructibilité d’espaces naturels

protégés en tant que tels, les contributeurs s’appuient sur la définition des
« espaces naturels » dans le document de ZPPAUP pour démontrer
l’antinomie entre la constructibilité et la protection patrimoniale d’espaces
naturels.
- La disparition de fait de zones classées en espaces naturels, une artificialisation
des sols portant atteinte aux dispositions relatives aux espaces naturels, un
retour en arrière en matière de protection de ces espaces.
- La crainte de projets immobiliers rendus possibles sur ces secteurs.
- Une modification du règlement qui bouleverse la lisibilité du PLUI : exemple
des zones Nr au PLUI (les abords du canal de Rompsay) inconstructibles dans
le document d’urbanisme avec la servitude d’utilité publique que constitue la
ZPPAUP qui serait plus laxiste que le document d’urbanisme.
- Quelle cohérence dans l’appréciation des espaces naturels après le refus d’un
projet de maraichage sur Villeneuve les saline en 2022 ?
• La volonté du public de garantir la protection environnementale de ces espaces naturels
Le public évoque la nécessité du maintien en espaces naturels non bâtis pour les raisons suivantes :
- La protection de l’environnement, la préservation du vivant et de la

biodiversité, le respect des objectifs environnementaux pour les générations
futures ; la compatibilité de cette modification du règlement avec les
engagements nationaux en matière d’environnement ; une évolution jugée à
contre-courant des politiques environnementales actuelles, notamment le
« zéro artificialisation nette ».
- La gestion des eaux pluviales,
- La prise en compte du changement climatique et des prévisions du GIEC, la
végétalisation des villes et les ilots de fraicheur, le poumon vert de La Rochelle,
- L’engagement de la collectivité « zéro carbone » et le potentiel des espaces
naturels comme puits de carbone, une ville jugée de plus en plus minérale.
- La limitation des émissions de GES.
- Le maintien d’espaces de convivialité.
- Une zone à proximité du parc des expositions où de nombreux arbres sont
présents et bien développés, une zone présentant des zones humides (cours
d’eau de la moulinette comme corridor écologique (écosystèmes du marais de
Tasdon et du canal de Rompsay) et comme ouvrage hydraulique en cas de
montée des eaux).
- Les ZPN identifiées à proximité du parc des expositions participent à la mise
en valeur des perspectives sur des éléments paysagers patrimoniaux (gare,
canal de Rompsay, marais de Tasdon).
- L’enquête publique devrait porter sur les possibilités d’étendre les zones en
ZPN.
• La portée générale de la modification sur tous les espaces en ZPN de la ZPPAUP
Extrait de contribution : « Une modification du règlement qui va « servir de règle générale pour
l’assujettissement de toutes les autres ZPN à la constructibilité » (Cf propos de M.Mottin architecte
des bâtiments de France lors de la commission locale des sites patrimoniaux remarquables : « cette
modification s’applique à toute la zone ZPN »).
• La notion d’intérêt général
- La crainte de dérives autour du caractère d’intérêt général avec l’impossibilité

de revenir en arrière une fois que la règle est écrite.
- La question clairement posée de la définition de l’intérêt général.
- La question clairement posée de la définition « d’équipements d’intérêt
général » : « une multitude de constructions d’intérêt général possibles dans
une préfecture où le foncier est devenu rare et cher ». Une association
environnementale projette « comme possible avec la modification du
règlement une éolienne ou un stade dans le marais de Pampin, un parking
dans le parc Cherruyer, une résidence sénior dans le parc Delmas, une
mosquée dans le bois des protestants ».
- La question est posée quant à la procédure de déclaration d’utilité publique
d’un projet.
- L’intérêt général qui peut justifier l’évolution du règlement pour couvrir des
besoins évolutifs.
- Une dérogation en ZPPAUP pour intérêt général raisonnablement acceptable
si le projet est mineur et ne remet pas en cause l’objectif qui est la protection
patrimoniale du classement, or le projet d’hôpital ne saurait être mineur.
- La contradiction entre deux approches de l’intérêt général ; l’intérêt général
défini à l’article L.110-1 du code de l’environnement au titre de la protection
des espaces, ressources et milieux naturels ; l’existence de zones de
patrimoine naturel est d’un intérêt général majeur.
Proposition formulée à l’enquête : lister ce qui fait partie ou non de l’intérêt général.
Proposition formulée à l’enquête : le retrait du projet de modification du règlement de la ZPPAUP
3. Les observations du public relatives à la procédure d’enquête publique

1,3,5,38,44,46,48,49,52,56,59,60,62,65,66,70,79,84,89,94,101,102,103,113,114,117,118,158,164,168,175, O04
3.1 Le lancement de l’enquête publique
Plusieurs contributeurs s’étonnent que l’enquête publique ait été lancée :
- Sans étude d’impact de la modification du règlement de la ZPPAUP.

- Sans l’évaluation environnementale évoquée dans l’avis de la MRAE du 21
septembre 2021.
- Alors que le projet d’hôpital est incertain.
3.2 Le dossier d’enquête publique
Il est fait le constat par certains contributeurs d’un dossier d’enquête :
- Ne permettant pas d’appréhender l’impact de la mesure de changement

d’écriture du règlement, en particulier sur l’ensemble des zones classées en
ZPN dans la ZPPAUP.
- La complexité pour un simple particulier de se prononcer objectivement sans
connaitre tous les tenants et aboutissants.
- Difficilement accessible en dehors de la voie dématérialisée, l’absence de
dossier papier dans les communes de la communauté d’agglomération de La
Rochelle.
- Difficilement compréhensible avec des éléments déterminants présentés dans
les pièces annexes (délibérations, avis CLSPR) ; difficilement compréhensible
sans l’articulation avec les dispositions du PLUI, les documents ne permettent
pas le repérage des espaces concernés en ZPN pour comparaison au
classement au titre du PLUI.
- Constitutif d’un motif d’irrégularité de l’enquête publique sur la base d’un
défaut d’information du public ; ce au regard de l’absence de l’avis de la MRAE
et de l’absence de l’évaluation environnementale.
- Constitutif d’un motif d’illégalité de l’enquête publique eu égard aux pièces
versées en cours d’enquête. Comment un citoyen qui a contribué en début
d’enquête peut-il s’exprimer objectivement sur un dossier complété en cours
d’enquête ? ; un laps de temps important entre le démarrage de l’enquête et
la complétude du dossier (éléments révélés sur le registre dématérialisé le
premier jour de l’enquête publique).
- L’absence d’un document formel de la DRAC.
3.3 La prolongation de l’enquête publique
- L’absence d’intérêt à prolonger l’enquête.

- Le regret que le commissaire enquêteur n’ait pas utilisé sur le temps de
prolongation de l’enquête la possibilité d’organiser une réunion d’échange
avec le public, conformément au code de l’environnement.
- La question de la conformité juridique de cette prolongation.
3.4 La prise en compte des observations
Il est souligné à l’enquête les éléments suivants :
- La crainte de non prise en compte des observations produites dans la décision

publique.
- L’absence d’accessibilité aux observations après la clôture de l’enquête ; la
difficulté de prise en compte des observations du public émises sur la
modification du règlement de la ZPPAUP avant le retrait du projet d’hôpital
survenu en cours d’enquête publique.
- Une faible participation du public insuffisamment informé (terme ZPPAUP peu
évocateur), un manque de médiatisation sur un sujet important.
3.5 La publicité de l’enquête publique
Il est fait remarquer par un contributeur un affichage à proximité du canal de Rompsay manquant de
visibilité car positionné trop près du sol.
4. Les observations relatives au projet d’implantation du futur hôpital sur le site du parc
des expositions

3,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,20,21,22,23,24,28,29,30,31,32,33,34,35,37,39,40,41,42,44,46,47,48
,49,51,52,53,54,55,56,57,58,60,61,64,69,85,87,98,105,108,109,153,155,158, RHDV01, RHDV02,RHDV03
Un très grand nombre de contributeurs à l’enquête publique contestent le projet d’hôpital sur le site
du parc des expositions pour les raisons suivantes :
• La localisation géographique
- Un site trop exigu obérant les possibilités d’évolution dans l’avenir.

- La proximité immédiate du marais de Tasdon et l’impact sur le paysage.
- Les infrastructures d’accès et l’impact sur la circulation routière.
- La proximité du lycée et des riverains.
• La prise en compte des risques naturels
- Le risque naturel de submersion marine avec un site qui serait plus bas que le
site actuel de l’hôpital, la demande d’actualisation du risque au regard de
l’accélération des phénomènes climatiques et des prévisions du GIEC, la
question de l’accessibilité dans les documents d’urbanisme de l’état des
risques naturels, les principes constructifs pour s’adapter au risque, le risque
d’un hôpital en zone inondable.
- Le risque naturel lié au phénomène de rabattement de la nappe phréatique
avec des données fournies à l’enquête.
- Le risque de perturbation de l’écosystème du marais de Tasdon induisant la
nécessité d’une évaluation environnementale.
• Le cout excessif
• Des alternatives proposées par le public
- Des alternatives possibles (autres sites : Lagord, Aytré, Dompierre sur mer,
secteur cote de Maille , en périphérie de la ville pour un rayonnement régional,
entre La Rochelle et Rochefort, rénovation du site actuel facilement acessible)
- Quel projet sur le site actuel de l’hôpital ?
5. Les observations relatives au projet de modification du règlement de la ZPPAUP à la
lumière du retrait du projet d’hôpital (survenu en cours d’enquête publique)

68,70,73,74,76,77,78,79,83,85,86,88,92,93,94,101,104,113,114,116,118,119,122,127,135,137,150,153,168,RH
DV08
L’annonce du retrait du projet d’hôpital en cours d’enquête publique a grandement questionné le

public sur l’impact de cette annonce à la fois sur le projet de modification du règlement de la
ZPPAUP avec l’enquête publique en cours et le devenir de ces espaces identifiés à proximité du
parc des expositions.
Questionnements sur le projet de modification de la ZPPAUP et l’enquête en cours :
- Il est clairement posé au maître d’ouvrage la question de l’opportunité du

projet de modification du règlement de la ZPPAUP après le retrait du projet
d’hôpital sur le site du parc des expositions. En effet nombre de pièces du
dossier d’enquête font état de ce projet d’hôpital, Cf les délibérations (point
traité au paragraphe 2 du présent procès-verbal).
Extraits de contributions : « l’abandon du projet d’hôpital sur le site du parc
des expositions devrait conduire à l’annulation de cette enquête d’utilité
publique qui n’a plus sa raison d’être », « sans révision de la ZPPAUP pas
d’hôpital mais sans hôpital pas de modification souhaitée », « l’objet de
l’enquête disparaissant, l’enquête publique ne devrait plus avoir de raison de
continuer » « que vaut la question posée au public en vue de la réalisation du
nouveau centre hospitalier de La Rochelle si ce projet est abandonné », « si le
projet de l’hôpital est refusé, pourquoi demander la modification du
règlement de la ZPPAUP ? », « des documents désormais erronés à l’enquête
publique ». Une association considère que « l’enquête publique aurait dû
s’arrêter immédiatement avec le retrait du projet d’hôpital ».
- Il est formulé la crainte que les observations produites à l’enquête publique

entre la période d’ouverture de l’enquête publique et la date à laquelle le
public a eu connaissance du retrait du projet d’hôpital, ne soient pas traitées
dans le cadre de cette procédure d’enquête publique.
- Des contributeurs s’inquiètent que la modification du règlement ne serve un

ou des projets complètement différents, par exemple des intérêts privés dans
le cadre de projets immobiliers.
- Il est posé la question de l’organisation d’une nouvelle enquête publique.
Questionnements sur les espaces à proximité du parc des expositions :
- A la faveur de la réunion publique de quartier Tasdon-Bongraine du 13 octobre

2023, un contributeur indique que Monsieur Fountaine aurait évoqué la
renaturation de terrains sur le site du parc des expositions en lien avec le
marais de Tasdon.
- Un contributeur propose que le site du parc des expositions soit valorisé en
espace de loisirs majoritairement vert.
- Une association environnementale suggère une réhabilitation des zones
naturelles à proximité du site du parc des expositions dans le cadre d’une
séquence « éviter, réduire, compenser (ERC) d’un futur projet d’urbanisme.
Elle suggère également de désimperméabiliser ce qui peut l’être sur tout ou
partie du site du parc des expositions et ses abords.
- Est-il question, comme il a pu être lu dans la presse, de projets immobiliers
privés sur ce secteur ?
- Les ZPN contigus au parc des expositions ont été artificialisés et affectés au
parking des Salines en méconnaissance du règlement de la ZPPAUP, demande
de renaturalisation..
- Sera-t-il question de construire un parking silo à l’ouest de l’avenue Jean
Moulin ?
- La possibilité de transformer le parc des expositions en parking public gratuit
avec navettes vers le centre-ville.
Proposition formulée à l’enquête publique : « il n’y a plus de pression à agir, nous suggérons une
mesure de prudence : l’abandon de cette modification du règlement de la ZPPAUP, aux impacts
imprévisibles et contraires à la protection des sites patrimoniaux. L’actualisation de la ZPPAUP peut
être faite sereinement dans le cadre d’une procédure de PVAP en concomitance avec la révision du
PLUI, dans la continuité de ce qui était envisagé en 2013, puis en 2021 mais en gardant à l’esprit de
tout faire pour préserver notre patrimoine architectural et naturel ».
6. Les observations diverses hors modification de la ZPPAUP et relatives à

l’aménagement du territoire
Sur ce thème : observations n° 69,87,107,109,171, O02
- Maintenir l’activité agricole de l’ESAT sur Puilboreau, prendre en compte

l’environnement sonore dans les projets d’aménagement, la prise en compte
des risques Seveso, la prise en compte des risques naturels, les transports en
commun en cœur de ville, la vidéo-surveillance, le logement en Rbnb, les
enrobés sur les boulevards.
- Quid du nettoyage du chenal ?
- Ou consulter l’inventaire des arbres existants ?
- Toute zone arborée doit être protégée y compris les jardins privés.
- La question de la destruction des arbres dans les projets d’aménagement (52
arbres abattus en ZPU boulevard du Champ de Mars, risque d’abattage des
tilleuls sur le site d’Enedis).
- Quid de la justification dans la ZPPAUP de l’interdiction de coupe en têtard de
certains arbres ?
………………………….
LES QUESTIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR
➢ Le commissaire enquêteur souhaiterait comprendre les motivations qui avaient conduit en

2021 le maître d’ouvrage à envisager un projet de révision du Site Patrimonial Remarquable
(SPR) et d’élaboration du Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (PVAP) de La
Rochelle ; projet qui avait donné lieu à la saisine de l’autorité environnementale dans le cadre
d’une demande d’examen au cas par cas.
➢ Le commissaire enquêteur souhaiterait un éclaircissement du maître d’ouvrage sur la phrase

suivante de la notice explicative du dossier d’enquête publique « L’évolution envisagée ne
portant pas atteinte à la protection du patrimoine bâti et des espaces conformément aux
dispositions de l’article 112 III de la loi LCAP ». Comment justifiez-vous plus précisément de
l’absence d’atteinte à la protection des espaces ?
…………………
Le présent procès-verbal a été réalisé dans les 8 jours suivant la réception par le commissaire
enquêteur des registres d’enquête et vous est remis en main propre ce jour, le 2 novembre 2023, au
siège de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (service urbanisme règlementaire).
Conformément à l’article R.123-18 du code de l’environnement, vous disposez d’un délai de 15 jours
pour produire vos observations.
Bien respectueusement,
Fait à Esnandes, le 2 novembre 2023
Commissaire Enquêteur : Marianne Azario


PROCES-VERBAL DES
LA ROCHELLE
Marianne
ENQUETE
DEMAND
DES PIERR


l’environnement.

• La possibilité de déposer une observation par courrier électronique à
l’adresse modification.zppaup@agglo-larochelle.fr ou par courrier postal.


territoire


n°1,2,3,5,10,13,15,18,19,25,27,31,32,33,34,38, 44,46,48,49,50,52,53,56,58,60,70,71,75,76,84,91,109,110,114,1
16,118,137,157,168,177, RCDA01, RHDV03, O04
publique.
Réponse de la CdA de La Rochelle :
La procédure de modification n° 1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle a uniquement pour objet

de préciser le règlement relatif à la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN). Elle vise à bien préciser la règle
et à supprimer l’incohérence d’écriture constatée entre les dispositions règlementaires des articles 1.1
et 1.2. En effet, l’article 1.1 est plus restrictif que l’article 1.2.
Cette procédure ne vise pas à modifier la portée de la protection existante. La remarque consistant à
dire que des secteurs « deviendraient constructibles » est erronée. En effet, l’occupation des sols et la
destination des constructions admises sont définies par le document d’urbanisme (PLUi) et non par le
règlement de la ZPPAUP.
La modification n°1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle n’est pas soumise à concertation

préalable obligatoire, au regard des dispositions des Codes de l’urbanisme, de l’environnement et du
patrimoine ou de la loi LCAP.
Considérant qu’il s’agit d’une modification mineure du règlement de la zone ZPN, cette évolution n’a
pas été soumise à concertation préalable avant sa mise à l’enquête publique.
La présente enquête publique ayant justement pour objet d’informer le public sur cette procédure et
de lui permettre d’exprimer ses observations.
Les réflexions antérieures de la collectivité sur l’évolution de la ZPPAUP

PVAP.

Afin notamment de supprimer l’incohérence d’écriture constatée dans le règlement de la ZPN, mais
pas seulement, une procédure d’élaboration d’un Plan de Valorisation de l'Architecture et du
Patrimoine (PVAP) a, dans un premier temps, été envisagée. Cette procédure avait pour objet :
− de tirer le bilan d’une décennie de mise en œuvre de la ZPPAUP et d’ajuster les
prescriptions règlementaires en conséquence ;
− de mettre à jour l’inventaire des composantes patrimoniales, voire de les réinterroger ;
− d’intégrer de nouvelles thématiques non traitées ou peu développées, telles que : la
nature en ville, la transition énergétique (rénovation thermique, intégration des énergies
renouvelables,…).
C’est dans ce cadre qu’une demande d’examen au cas par cas a été déposée par la Communauté
d’agglomération de La Rochelle, le 29 juillet 2021, afin de demander à la Mission Régionale d’Autorité
environnementale (MRAe) s’il était nécessaire de réaliser une évaluation environnementale à
l’occasion de l’élaboration de ce PVAP.
Par la suite, différents échanges avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ont eu lieu.
Il s’est avéré que l’élaboration d’un PVAP à court terme n’était pas opportune et que la suppression
de l’incohérence d’écriture constatée relevait d’une procédure de modification du règlement de la
ZPPAUP de La Rochelle, conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi LCAP car celle-ci ne
portait pas atteinte à ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des espaces.
Aussi, il n’a pas été donné suite aux premières réflexions sur l’engagement d’une procédure
d’élaboration d’un PVAP envisagée dans un premier temps et la Communauté d’Agglomération de La
Rochelle a prescrit, par délibération en date du 29 septembre 2022, la modification de la ZPPAUP de
La Rochelle.

que :
d’agglomération.


de préciser le règlement relatif à la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN). Elle vise à supprimer
l’incohérence d’écriture constatée entre les dispositions règlementaires des article 1.1 et 1.2 et à
harmoniser ces dispositions. En effet, l’article 1.1 est plus restrictif que le 1.2.
Cette procédure ne vise pas à modifier la portée de la protection existante.
Cette procédure n’est donc pas de nature à porter atteinte aux dispositions relatives à la protection
du patrimoine bâti et des espaces conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi LCAP qui
permet la modification du règlement d’une ZPPAUP par le biais d’une procédure de modification.
que :


de préciser le règlement relatif à la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN).
L’occupation des sols et la destination des constructions admises sont définies par le document
d’urbanisme (PLUi) et non par le règlement de la ZPPAUP.
Par ailleurs, une étude va être lancée prochainement afin d’évaluer les deux sites patrimoniaux
remarquables de La Rochelle (ex-ZPPAUP et ex-secteur sauvegardé) et de voir s’il est nécessaire de les
faire évoluer.


1,2,6,8,11,12,13,15,18,19,20,21,22,23,25,26,27,28,29,31,32,33,35,36,37,39,40,44,45,46,47,48,49,50,52,53,54,5
6,57,58,59,60,63,66,67,68,71,72,73,76,77,78,79,80,84,85,86,88,92,94,95,97,98,100,101,104,106,108,109,112,1
13,117,118,120,121,122,123,124,125,126,128,129,130,131,132,133,134,135,136,137,138,139,140,141,142,143
,145,146,147,148,149,150,152,153,154,156,157,158,159,160,161,162,163,165,166,167,169,172,173,174,175,1



ZPPAUP.

arrangement », « une modification qui avance masquée », « modification faite sans transparence sur
Si l’incohérence d’écriture règlementaire a été constatée à l’occasion des premières études menées
pour la réalisation d’un parc public de stationnement qui pourrait être rendu nécessaire par
l’aménagement et l’urbanisation du site anciennement occupé par le Parc des Expositions,
l’incohérence d’écriture concerne toutes les ZPN de la ZPPAUP de La Rochelle et pas uniquement celle
aux abords du site du parc des expositions.
L’incohérence d’écriture règlementaire doit donc être corrigée pour toutes les ZPN.

La rédaction du règlement de la ZPN n’est pas logique. En effet, l’article 1.1 (localisation et objectifs)
est plus restrictif que l’article 1.2 (occupation des sols soumise à prescription spéciale).

projet.
l’enquête).
De plus, l’occupation des sols et la destination des constructions admises sont définies par le document



naturels.

montée des eaux).
ZPN.

d’un projet.
besoins évolutifs.
Cette procédure qui permet de corriger une incohérence d’écriture réglementaire et d’harmoniser
l’écriture de deux articles ne vise pas à modifier la portée de la protection existante dans les ZPN de la
ZPPAUP.

1,3,5,38,44,46,48,49,52,56,59,60,62,65,66,70,79,84,89,94,101,102,103,113,114,117,118,158,164,168,175, O04

septembre 2021.
La modification n°1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle ne porte que sur la correction d’une
incohérence d’écriture réglementaire qui n’est soumise ni à concertation obligatoire, ni à évaluation
environnementale au regard des dispositions des Codes de l’urbanisme, de l’environnement et du
L’incohérence d’écriture concerne toutes les ZPN de la ZPPAUP de La Rochelle et pas uniquement celle
aux abords du site du parc des expositions, site envisagé pour le futur centre hospitalier.
L’abandon du projet d’hôpital sur le site du parc des expositions est sans incidence sur la nécessité de
mettre en cohérence les dispositions règlementaires de la ZPN.

ZPN dans la ZPPAUP.
Rochelle.


La prolongation de l’enquête publique a été réalisée sur décision du commissaire enquêteur en charge
de l’enquête conformément aux dispositions de l’article L. 123-9 du Code de l’environnement, qui
dispose que « Par décision motivée, le commissaire enquêteur ou le président de la commission
d'enquête peut prolonger l'enquête pour une durée maximale de quinze jours, notamment lorsqu'il
décide d'organiser une réunion d'information et d'échange avec le public durant cette période de
prolongation de l'enquête ».

publique.
-
L’enquête publique a été organisée conformément aux dispositions des articles L. 123-1 et suivants du
Code de l’Environnement.
Il y a eu plus de 180 observations émises dans le cadre de l’enquête publique. La participation du public
a donc été importante au regard de son objet limité qui ne porte que sur la correction d’une
incohérence d’écriture réglementaire dans les ZPN de la ZPPAUP.
Les modalités de publicité de l’enquête publique ont été parfaitement respectées et sont conformes
aux dispositions de l’article R.123-11 du Code de l’environnement.
De plus, 14 affiches jaunes au format A2 et visibles de la voie publique ont été affichées dans les lieux
concernés par la ZPN, ce qui n’est pas une obligation légale dans le cadre d’une enquête publique
portant sur un plan ou un programme et non sur un projet.
des expositions

3,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,20,21,22,23,24,28,29,30,31,32,33,34,35,37,39,40,41,42,44,46,47,48
,49,51,52,53,54,55,56,57,58,60,61,64,69,85,87,98,105,108,109,153,155,158, RHDV01, RHDV02,RHDV03

L’emplacement du futur centre hospitalier est hors sujet par rapport à l’objet de la présente enquête
publique qui ne vise qu’à corriger une incohérence d’écriture règlementaire dans les ZPN de la ZPPAUP.


68,70,73,74,76,77,78,79,83,85,86,88,92,93,94,101,104,113,114,116,118,119,122,127,135,137,150,153,168,RH
DV08




marais de Tasdon.
Moulin ?
L’incohérence d’écriture concerne toutes les ZPN et pas uniquement celle aux abords du site du parc
des expositions. L’incohérence d’écriture règlementaire doit donc être corrigée malgré l’abandon du
projet du futur hôpital sur le site du parc des expositions.
Par ailleurs, une études va être lancée prochainement afin d’évaluer les deux sites patrimoniaux
remarquables de La Rochelle (ex-ZPPAUP et ex-secteur sauvegardé) et d’examiner s’il est nécessaire
de faire évoluer ces deux documents.


certains arbres ?
………………………….
 Le commissaire enquêteur souhaiterait comprendre les motivations qui avaient conduit en

A l’occasion des premières études menées pour la réalisation d’un parc public de stationnement qui
pourrait être rendu nécessaire par l’aménagement et l’urbanisation du site anciennement occupé par
le Parc des Expositions et la réalisation du futur centre hospitalier envisagé initialement sur ce site, il
a été constaté que le règlement de la ZPPAUP et plus particulièrement celui de la Zone de Patrimoine
Naturel (ZPN) comportait une incohérence d’écriture depuis l’origine qu’il convenait de supprimer.
Une procédure d’élaboration d’un PVAP a, dans un premier temps, été envisagée, notamment et pas
exclusivement, afin de permettre de supprimer l’incohérence d’écriture constatée.
La procédure envisagée avait pour objet :

renouvelables,…).
Dans ce cadre, une demande d’examen au cas par cas a été déposée par la Communauté
l’occasion de l’élaboration de ce PVAP. Dans un avis en date du 23 septembre 2021, la MRAe a répondu
que le projet de PVAP envisagé était soumis à évaluation environnementale.
Suite à différents échanges avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), il s’est avéré
que l’élaboration d’un PVAP à court terme qui suppose d’enclencher une procédure de transformation
lourde du SPR (ex-ZPPAUP) n’était pas opportune.
Les services de la DRAC ont précisé à la CdA que la suppression de l’incohérence d’écriture envisagée
relevait d’une procédure de modification conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi
LCAP car celle-ci ne portait pas atteinte à ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti
et des espaces.
d’élaboration d’un PVAP envisagée dans un premier temps.
Cependant, une études va être lancée prochainement afin d’évaluer les deux sites patrimoniaux
de les faire évoluer.
incohérence d’écriture qui n’est pas soumise à évaluation environnementale au regard des dispositions
des Codes de l’environnement, du patrimoine ou de la loi LCAP.
 Le commissaire enquêteur souhaiterait un éclaircissement du maître d’ouvrage sur la phrase


et à supprimer l’incohérence d’écriture constatée entre les dispositions règlementaires des article 1.1
et 1.2. En effet, l’article 1.1 est plus restrictif que le 1.2.
Cette procédure ne vise pas à modifier la portée de la protection existante dans les ZPN.
Ainsi, suite à la modification projetée du règlement de la ZPPAUP, les terrains situés en ZPN
continueront à être protégés par les dispositions règlementaires de la ZPN qui disposent notamment
que les constructions admises dans la zone sont autorisées «dans la mesure où ces constructions
s’intègrent de façon harmonieuse à l’environnement naturel et paysager et ne mettent pas en péril la
perception des éléments patrimoniaux protégés au titre des Monuments Historiques ou de la
Z.P.P.A.U.P. Toute construction ou aménagement dont la nature ou l’aspect est de nature à nuire à la
mise en valeur du site ou des monuments concernés sera interdit, en particulier la réalisation de
programmes de réhabilitation ou d’extension incompatibles avec le respect de l’architecture d’une
construction protégée ou des paysages concernés ».
La correction d’incohérence règlementaire ne porte donc pas atteinte à la protection du patrimoine

bâti et des espaces, les règles de protection des espaces en ZPN n’ayant pas été modifiées.
…………………


PROCES-VERBAL DES
LA ROCHELLE
Marianne
ENQUETE
DEMAND
DES PIERR


l’environnement.

• La possibilité de déposer une observation par courrier électronique à l’adresse
modification.zppaup@agglo-larochelle.fr ou par courrier postal.


territoire


n°1,2,3,5,10,13,15,18,19,25,27,31,32,33,34,38, 44,46,48,49,50,52,53,56,58,60,70,71,75,76,84,91,109,110,114,1
16,118,137,157,168,177, RCDA01, RHDV03, O04
publique.

et à supprimer l’incohérence d’écriture constatée entre les dispositions règlementaires des articles 1.1
et 1.2. En effet, l’article 1.1 est plus restrictif que l’article 1.2.
Cette procédure ne vise pas à modifier la portée de la protection existante. La remarque consistant à
dire que des secteurs « deviendraient constructibles » est erronée. En effet, l’occupation des sols et la
destination des constructions admises sont définies par le document d’urbanisme (PLUi) et non par le
règlement de la ZPPAUP.
La modification n°1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle n’est pas soumise à concertation

préalable obligatoire, au regard des dispositions des Codes de l’urbanisme, de l’environnement et du
Considérant qu’il s’agit d’une modification mineure du règlement de la zone ZPN, cette évolution n’a
pas été soumise à concertation préalable avant sa mise à l’enquête publique.
La présente enquête publique ayant justement pour objet d’informer le public sur cette procédure et
de lui permettre d’exprimer ses observations.
Les réflexions antérieures de la collectivité sur l’évolution de la ZPPAUP

PVAP.

Afin notamment de supprimer l’incohérence d’écriture constatée dans le règlement de la ZPN, mais
pas seulement, une procédure d’élaboration d’un Plan de Valorisation de l'Architecture et du
Patrimoine (PVAP) a, dans un premier temps, été envisagée. Cette procédure avait pour objet :
renouvelables,…).
C’est dans ce cadre qu’une demande d’examen au cas par cas a été déposée par la Communauté
l’occasion de l’élaboration de ce PVAP.
Par la suite, différents échanges avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ont eu lieu.
Il s’est avéré que l’élaboration d’un PVAP à court terme n’était pas opportune et que la suppression
de l’incohérence d’écriture constatée relevait d’une procédure de modification du règlement de la
ZPPAUP de La Rochelle, conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi LCAP car celle-ci ne
portait pas atteinte à ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des espaces.
d’élaboration d’un PVAP envisagée dans un premier temps et la Communauté d’Agglomération de La
Rochelle a prescrit, par délibération en date du 29 septembre 2022, la modification de la ZPPAUP de
La Rochelle.

que :
d’agglomération.


de préciser le règlement relatif à la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN). Elle vise à supprimer
l’incohérence d’écriture constatée entre les dispositions règlementaires des article 1.1 et 1.2 et à
harmoniser ces dispositions. En effet, l’article 1.1 est plus restrictif que le 1.2.
Cette procédure ne vise pas à modifier la portée de la protection existante.
Cette procédure n’est donc pas de nature à porter atteinte aux dispositions relatives à la protection
du patrimoine bâti et des espaces conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi LCAP qui
permet la modification du règlement d’une ZPPAUP par le biais d’une procédure de modification.
que :


Par ailleurs, une étude va être lancée prochainement afin d’évaluer les deux sites patrimoniaux
remarquables de La Rochelle (ex-ZPPAUP et ex-secteur sauvegardé) et de voir s’il est nécessaire de les
faire évoluer.


1,2,6,8,11,12,13,15,18,19,20,21,22,23,25,26,27,28,29,31,32,33,35,36,37,39,40,44,45,46,47,48,49,50,52,53,54,5
6,57,58,59,60,63,66,67,68,71,72,73,76,77,78,79,80,84,85,86,88,92,94,95,97,98,100,101,104,106,108,109,112,1
13,117,118,120,121,122,123,124,125,126,128,129,130,131,132,133,134,135,136,137,138,139,140,141,142,143
,145,146,147,148,149,150,152,153,154,156,157,158,159,160,161,162,163,165,166,167,169,172,173,174,175,1



ZPPAUP.

arrangement », « une modification qui avance masquée », « modification faite sans transparence sur


projet.
l’enquête).



naturels.

montée des eaux).
ZPN.

d’un projet.
besoins évolutifs.
Cette procédure qui permet de corriger une incohérence d’écriture réglementaire et d’harmoniser
l’écriture de deux articles ne vise pas à modifier la portée de la protection existante dans les ZPN de la
ZPPAUP.

1,3,5,38,44,46,48,49,52,56,59,60,62,65,66,70,79,84,89,94,101,102,103,113,114,117,118,158,164,168,175, O04

septembre 2021.
incohérence d’écriture réglementaire qui n’est soumise ni à concertation obligatoire, ni à évaluation
environnementale au regard des dispositions des Codes de l’urbanisme, de l’environnement et du
L’incohérence d’écriture concerne toutes les ZPN de la ZPPAUP de La Rochelle et pas uniquement celle
aux abords du site du parc des expositions, site envisagé pour le futur centre hospitalier.
L’abandon du projet d’hôpital sur le site du parc des expositions est sans incidence sur la nécessité de
mettre en cohérence les dispositions règlementaires de la ZPN.

ZPN dans la ZPPAUP.
Rochelle.


La prolongation de l’enquête publique a été réalisée sur décision du commissaire enquêteur en charge
de l’enquête conformément aux dispositions de l’article L. 123-9 du Code de l’environnement, qui
dispose que « Par décision motivée, le commissaire enquêteur ou le président de la commission
d'enquête peut prolonger l'enquête pour une durée maximale de quinze jours, notamment lorsqu'il
décide d'organiser une réunion d'information et d'échange avec le public durant cette période de
prolongation de l'enquête ».

publique.
-
L’enquête publique a été organisée conformément aux dispositions des articles L. 123-1 et suivants du
Code de l’Environnement.
Il y a eu plus de 180 observations émises dans le cadre de l’enquête publique. La participation du public
a donc été importante au regard de son objet limité qui ne porte que sur la correction d’une
incohérence d’écriture réglementaire dans les ZPN de la ZPPAUP.
Les modalités de publicité de l’enquête publique ont été parfaitement respectées et sont conformes
aux dispositions de l’article R.123-11 du Code de l’environnement.
De plus, 14 affiches jaunes au format A2 et visibles de la voie publique ont été affichées dans les lieux
concernés par la ZPN, ce qui n’est pas une obligation légale dans le cadre d’une enquête publique
portant sur un plan ou un programme et non sur un projet.
des expositions

3,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,20,21,22,23,24,28,29,30,31,32,33,34,35,37,39,40,41,42,44,46,47,48
,49,51,52,53,54,55,56,57,58,60,61,64,69,85,87,98,105,108,109,153,155,158, RHDV01, RHDV02,RHDV03

L’emplacement du futur centre hospitalier est hors sujet par rapport à l’objet de la présente enquête
publique qui ne vise qu’à corriger une incohérence d’écriture règlementaire dans les ZPN de la ZPPAUP.


68,70,73,74,76,77,78,79,83,85,86,88,92,93,94,101,104,113,114,116,118,119,122,127,135,137,150,153,168,RH
DV08




marais de Tasdon.
Moulin ?
L’incohérence d’écriture concerne toutes les ZPN et pas uniquement celle aux abords du site du parc
des expositions. L’incohérence d’écriture règlementaire doit donc être corrigée malgré l’abandon du
projet du futur hôpital sur le site du parc des expositions.
Par ailleurs, une études va être lancée prochainement afin d’évaluer les deux sites patrimoniaux
de faire évoluer ces deux documents.


certains arbres ?
………………………….
➢ Le commissaire enquêteur souhaiterait comprendre les motivations qui avaient conduit en

A l’occasion des premières études menées pour la réalisation d’un parc public de stationnement qui
pourrait être rendu nécessaire par l’aménagement et l’urbanisation du site anciennement occupé par
le Parc des Expositions et la réalisation du futur centre hospitalier envisagé initialement sur ce site, il
a été constaté que le règlement de la ZPPAUP et plus particulièrement celui de la Zone de Patrimoine
Naturel (ZPN) comportait une incohérence d’écriture depuis l’origine qu’il convenait de supprimer.
Une procédure d’élaboration d’un PVAP a, dans un premier temps, été envisagée, notamment et pas
exclusivement, afin de permettre de supprimer l’incohérence d’écriture constatée.
La procédure envisagée avait pour objet :

renouvelables,…).
Dans ce cadre, une demande d’examen au cas par cas a été déposée par la Communauté
l’occasion de l’élaboration de ce PVAP. Dans un avis en date du 23 septembre 2021, la MRAe a répondu
que le projet de PVAP envisagé était soumis à évaluation environnementale.
Suite à différents échanges avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), il s’est avéré
que l’élaboration d’un PVAP à court terme qui suppose d’enclencher une procédure de transformation
lourde du SPR (ex-ZPPAUP) n’était pas opportune.
Les services de la DRAC ont précisé à la CdA que la suppression de l’incohérence d’écriture envisagée
relevait d’une procédure de modification conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi
LCAP car celle-ci ne portait pas atteinte à ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti
et des espaces.
d’élaboration d’un PVAP envisagée dans un premier temps.
Cependant, une études va être lancée prochainement afin d’évaluer les deux sites patrimoniaux
de les faire évoluer.
incohérence d’écriture qui n’est pas soumise à évaluation environnementale au regard des dispositions
des Codes de l’environnement, du patrimoine ou de la loi LCAP.
➢ Le commissaire enquêteur souhaiterait un éclaircissement du maître d’ouvrage sur la phrase


et à supprimer l’incohérence d’écriture constatée entre les dispositions règlementaires des article 1.1
et 1.2. En effet, l’article 1.1 est plus restrictif que le 1.2.
Cette procédure ne vise pas à modifier la portée de la protection existante dans les ZPN.
Ainsi, suite à la modification projetée du règlement de la ZPPAUP, les terrains situés en ZPN
continueront à être protégés par les dispositions règlementaires de la ZPN qui disposent notamment
que les constructions admises dans la zone sont autorisées «dans la mesure où ces constructions
s’intègrent de façon harmonieuse à l’environnement naturel et paysager et ne mettent pas en péril la
perception des éléments patrimoniaux protégés au titre des Monuments Historiques ou de la
Z.P.P.A.U.P. Toute construction ou aménagement dont la nature ou l’aspect est de nature à nuire à la
mise en valeur du site ou des monuments concernés sera interdit, en particulier la réalisation de
programmes de réhabilitation ou d’extension incompatibles avec le respect de l’architecture d’une
construction protégée ou des paysages concernés ».
La correction d’incohérence règlementaire ne porte donc pas atteinte à la protection du patrimoine

bâti et des espaces, les règles de protection des espaces en ZPN n’ayant pas été modifiées.
…………………
ENQUETE PUBLIQUE PORTANT SUR LA MODIFICATION
N°1 DU REGLEMENT DE LA ZONE DE PROTECTION DU
PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBAIN ET PAYSAGER
(ZPPAUP) DE LA ROCHELLE
Liste de toutes les observations déposées
Observation N° 1 (RegistreDemat) 25/09/2023 09:05:16

Par jean HESBERT
Je conteste formellement le déroulé de cette procédure qui n'est qu'un détournement de pouvoir/ et ou de
procédure au sens juridique du terme.
Une note circonstanciée présentée en annexe présente la façon dont cette affaire a été menée en toute
illégalité.
PJ : ZPPAUP Demande du 20 septembre 2023.pdf

Par jean HESBERT
Merci de lire le § concerné comme suit
C’est donc dans la plus mauvaise foi que ce dossier est maintenant présenté de manière anodine aux citoyens,
sur la base d’une incohérence, car l’enjeu de cette modification dont un texte est maintenant fourni, non
seulement va affecter les terrains en ZPN sur et à côté du Parc des Expositions, mais va servir de règle générale
pour l’assujettissement de toutes les autres ZPN à la constructibilité. Tel est la déclaration de l’ABF devant la
CLSPR.

Anonyme
Espérons que la commissaire ne se laissera pas abuser par ce procédé déloyal qui consiste à déclasser une
zone naturelle pour construire des bâtiments annexes à un futur hôpital qui n'a pas sa place dans un espace
aussi contraint !
Il est inadmissible que cette enquête publique n'ait pas été précédée d'une ou plusieurs réunions d'information et
de concertation avec la population, les élus locaux (CDA), les associations, etc.
Ce passage en force est inacceptable car nous savons bien que de toute façon, même après un avis négatif
(exemple marais de Tasdon), la zone naturelle sera déclassée et on risque de voir des bâtiments construits sur
un espace inapproprié car inondable.

Anonyme
Contre la modification

Par Pierre RIVAUD
Encore un fois, on a la désagréable surprise de découvrir qu’une décision d’aménagement du territoire
d’importance est prise par le conseil communautaire, SANS LA MOINDRE INFORMATION OU
CONCERTATION PRÉALABLE avec la population !
Comment, pour un simple particulier, se prononcer objectivement sur un dossier de cette importance, sans en
connaitre tous les tenants et aboutissants ?
1 / 45
Modifier ainsi le règlement d’une zone classée « naturelle » sans indiquer clairement qu’il s’agit d’y construire
des bâtiments annexes au futur établissement principal envisagé, juste à côté, sur l’ex-parc des expositions, déjà
trop exigu pour inclure dans son périmètre l’ensemble des services, c’est au minimum incorrect.
Dissimuler les raisons essentielles qui conduisent la collectivité à lancer cette enquête publique, c’est manquer
de respect vis-à-vis des citoyens mais aussi faillir au devoir d’une information complète, claire et loyale !
La MRAe a demandé une enquête environnementale qui n’a pas été diligentée...
Par principe, ne serait-ce que pour ces seuls motifs, il serait justifié que la commissaire enquêtrice émette UN
AVIS TRÈS DÉFAVORABLE.
D’autant que ce terrain, situé en plein marais, est INONDABLE et SUBMERSIBLE (voir projections du BRGM
basées sur les prévisions de réchauffement climatique du GIEC qui indiquent une hausse inexorable du niveau
de la mer)

Anonyme
Nul n'est au dessus des lois, la Mairie ne peut donc pas envisager de construire sur des terrains submersibles !
Qui plus est en zone protégée !!

Par Nathalie GODICHAUD
Je suis opposée au projet du nouvel hôpital en lieu et place du parc expo, non seulement cela engage un coût
financier bien trop excessif mais surtout cette zone est protégée et inondable.
De plus il y a un lycée de 1400 élèves, en face de la zone de construction de cet hôpital, sans compter que l
infrastructure routière n est absolue pas prévue pour recevoir autant de flux de circulation avec un établissement
de santé sur ce terrain. Un non sens sans nom !!!
Je suis donc en tant que riveraine formellement opposée au projet du nouvel hôpital.

Anonyme
Je m'oppose à la déclassification d'une zone naturelle protégée afin d'y élever des constructions qui n'y ont pas
leur place.
Je m'oppose à l'édification d'un hôpital censé rester fonctionnel pendant 80 années sur un terrain inondable qui
sera sous les eaux avant 80 ans d'ici.
Je m'oppose au financement d'un projet dont le coût est déjà déraisonnable et encore pas complètement évalué,
les finances publiques se doivent d'être sobrement mises à contribution.
En conclusion, pour des raisons de respect de l'environnement, de durabilité, de coût, ce projet se révèle néfaste
pour le territoire,( à noter que son coût carbone n'est même pas calculé, alors que le même territoire est censé
devenir "0 carbone" prochainement ).

Par Francis THAUREAU
Le parc des expositions était déjà un intru dans le paysage du marais, mais il ne comportait pas de batiments
élevé et cela permettait qu'il ne soit pas trop visible.
Il ne faut aucune architecture élevée dans ce secteur (le lycée Vallin placé plus loin ne comporte que peu
d'étages), cela détruirait le paysage.

Par Jacques Pério
Bien que l'enquête publique ne porte que sur un problème d'écriture, il s'agit "en sous main" du projet de
2 / 45
déménagement de l'hôpital Saint Louis dans l'emprise de l'ancien parc des expositions.
Ce projet semble obérer l'avenir, car l'emprise, trop exigüe, ne permettra pas dés le départ l'implantation de tous
les services principaux et annexes ni des possibilités d'extensions futures. Une emprise entre La Rochelle et
Rochefort paraitrait mieux appropriée, du point de vue desserte et extension future. Ce dernier point semble
essentiel pour préserver l'avenir, dans un secteur déjà assez densément peuplé et qui risque fort de se densifier
dans les années qui viennent. Se confiner dans l'emprise de La Rochelle ou de ses environs immédiats serait, me
semble-t-il une grave erreur.

Anonyme
Je ne souhaite pas que le règlement soit modifié !
Les zones naturelles de la Rochelle doivent rester non constructibles.
La grande majorité des Rochelais est opposée à l'implantation de l'hôpital sur le site du parc des expositions car
ce site est enclavé entre la gare, un canal, un énorme lycée et une avenue déjà trop fréquentée. La circulation
sera impossible donc source de bouchons interminables et de pollution ! Ce projet démontre une absence de
vision sur le long terme.
Il y a d'autres sites plus appropriés et plus respectueux de l'environnement et des patients.

Anonyme
Construire sur une zone protégée et un ancien marais est une honte.
Construire un hôpital à côté d'un lycée est une honte : bruit des secours, stationnement, ... Revoyez votre copie !

Par Fabienne Perdou
Je refuse la construction de l'hôpital sur le terrain de l'ancien parc exposition pour des raisons écologiques et
trouve choquant l'arrangement que veut faire le maire pour modifier le règlement de classement en zone
naturelle.

Anonyme
Je suis contre l'implantation de l'hôpital sur le terrain du parc des expo

Par Norbert PRICELIUS
La Mairie a effectué une mise en valeur du marais de Tasdon pour confirmer cette zone humide en ZPPAUP.
Tout cela pour revenir en arrière et nous imposer une modification de cette zone de protection afin de construire
pour le nouvel hôpital.
Enclavée et proche du lycée Valin, cette zone doit rester humide afin de prendre en compte les recommandations
du GIEC avec 1 m d'augmentation du niveau de la mer dans 50 ans.
Toutes les constructions urbaines doivent prendre en compte le réchauffement climatique qui s'impose à nous.
J'émets un avis très défavorable à la modification de cette zone.

Par ALAIN BRUNEAU
Je suis opposé à la modification du réglement de la ZPPAUP qui vise à autoriser la construction d'un parking Silo
de plusieurs étages dans le cadre du déménagement de l'hôpital. Cette opération est une hérésie a 2 pas de la
gare, au bord d'une zone humide et sur un terrain marécageux.
3 / 45
Anonyme
Impensable de prevoir un hopital public en zone inondable!

Par Eric Bouliere
A l’attention de Madame Azario, commissaire enquêtrice,.
Si cette enquête publique a pour objet de faire évoluer le règlement de la ZPPAUP afin de « préciser la règle et de
supprimer l’incohérence d’écriture constatée », on peut cependant noter que la séance du conseil municipal de
La Rochelle du 12 septembre 2022 en précise plus formellement la destination puisqu’il s’agit là: «de mener à
bien la réalisation du futur centre hospitalier de La Rochelle ».
La notice explicative jointe au dossier de l’enquête rappelle à cet égard « qu’à l’occasion des études menées
dans le cadre de la réalisation d’un nouveau centre hospitalier sur le site du Parc des expositions et de ses
abords, il a été mis en évidence que le règlement applicable à la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN) comporte une
incohérence… »
Le problème pourrait donc s’exposer de la sorte : sans révision de la ZPPAUP pas d’hôpital, mais sans hôpital
pas de modification souhaitée. Ne serait-il pas judicieux de se questionner sur la légitimité de cette nouvelle
construction avant de déréglementer inutilement le statut de parcelles de terrains jouxtant la naturalité du tout
jeune Marais de Tasdon?
En faisant fi d’éventuels impératifs législatifs pourriez-vous sans contraintes réglementaires ou techniques

m’éclairer sur les quelques points à suivre.
En juin 2020, je me suis intéressé au déplacement programmé de l’Hôpital Saint Louis. Dans le cadre d’une
enquête journalistique j’ai contacté deux acteurs locaux ayant autorité et compétence pour s’exprimer sur ce
sujet.
Une question apparaissait à cet instant comme essentielle et majeure : la zone d’implantation retenue était-elle
bien adaptée à la construction d’un hôpital du futur, alors que le risque et les effets d’une submersion marine
sont patents sur le territoire.
Compte tenu de la teneur de ces réflexions d’hier, auriez-vous l’amabilité d’actualiser ce débat, qui de fait,
déclenche trois années plus tard une procédure d’enquête publique dont vous avez la charge.
(Interviews réalisées et propos recueillis en juin 2020)
•De Monsieur Fountaine Jean-François : Maire de La Rochelle, Président de la Communauté d’agglomération,

Président du conseil de surveillance du groupe hospitalier :
« L’hôpital d’aujourd’hui a une partie de sa zone submersible dans le cas d’étude de Xynthia +20, le nouveau
site a également des zones sauf que, évidemment il y aura des zones qui seront élevées dès le départ. Ils vont
prendre en compte ces éléments là (1). Le risque existe mais il est un peu moins fort qu’aujourd’hui (2).
L’hôpital prendra des considérations d’altitude qui prendront en compte tous ces éléments là. L’hôpital va être
forcément décollé du sol, évidemment... (3) ».
Questions à Madame la commissaire enquêtrice :
1)Quelles sont ces autorités, ici désignées en tant que –ILS-, qui aujourd’hui ont la responsabilité -de prendre
en compte ces éléments là-?
2)Est-il désormais scientifiquement établi que le risque encouru par le futur hôpital serait -un peu moins fort
qu’aujourd’hui- ?
3)Doit-on comprendre que l’ensemble du futur hôpital sera par construction monté sur pilotis ?
4 / 45
•De Monsieur Chaumillon Eric : Maître de Conférences, Géologue marin, enseignant chercheur à l’Université et
au CNRS, Responsable de l’Observatoire du Littoral et de l’Environnement (OLE) au laboratoire LIENSs de La
Rochelle :
« De passage au labo, j’ai pris le temps de regarder quelques altitudes sur le MNT Lidar (précision de l’ordre de
10 cm en altitude) au niveau des 2 sites : hôpital actuel et parc des expositions.
(…) Nous n’avons pas fait de moyenne mais on a les ordres de grandeur. Le site du parc des expositions est
localement un peu plus bas que celui de l’hôpital actuel.
Dans les deux cas les altitudes sont situés souvent en dessous du niveau de l’aléa de référence Xynthia 2010. Il
faut donc un sérieux système de défense de côte pour protéger ces sites.
(…) Il doit exister un document d’urbanisme pour ce projet où ces aspects doivent être indiqués (4)».
4)A ce jour, un document d’urbanisme local a-t-il précisément traité de ces aspects, auquel cas ces données
scientifiques seraient-elles consultables publiquement ?
Avec tous mes remerciements pour l’attention que vous porterez à ce courrier, ainsi que pour la précision de vos
réponses.
Cordialement
EBouliere
PJ : Questions enquête.docx

Par Martine Vaultier
Les zones naturelles de La Rochelle doivent rester non constructives. Je ne souhaite donc pas que le règlement
soit modifié. Je trouve honteux et scandaleux que Mr Fountaine demande à modifier le règlement des zones
naturelles.Je refuse la construction du nouvel hôpital sur le terrain de l’ancien Parc des Expositions. Envisager
un hôpital sur une zone protégée, un ancien marais , à côté d’un lycée est aberrant et inapproprié. A quoi pensez-
vous ?

Par Samuel LE VISAGE
Madame Azario,
Je me permets de vous adresser mes observations concernant la modification n°1 du règlement de la Zone de
Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle, dans le cadre de l'enquête
publique en cours. En tant qu'habitant de La Rochelle, je souhaite exprimer mes préoccupations quant à plusieurs
aspects de cette modification.
Constructibilité des Zones Naturelles : Je m'inquiète du fait que cette modification puisse permettre la construction
dans des zones classées naturelles, qui ont un potentiel en tant que puits de carbone. J'aimerais comprendre les
motivations derrière cette décision et savoir comment elle s'aligne avec les objectifs de préservation de
l'environnement.
Artificialisation des Terrains et Objectifs ZAN : La perspective d'artificialiser des terrains semble aller à l'encontre
des objectifs de la stratégie Zéro Artificialisation Nette (ZAN) promue par l'État. Pourriez-vous expliquer la
compatibilité de cette modification avec les engagements nationaux en matière d'environnement ?
Nouvel Établissement Hospitalier : Je suis préoccupé par l'emplacement proposé pour un nouvel établissement
hospitalier, en particulier le choix de la zone commerciale de Puilboreau. Je souhaiterais obtenir des informations
5 / 45
sur la justification de cet emplacement, les alternatives envisagées et les conséquences sur la circulation et
l'environnement.
Bilan Carbone et Investissement Public : La question du bilan carbone de la construction du nouvel établissement
hospitalier et la requalification du bâtiment actuel est essentielle. Pourriez-vous me fournir des détails sur les
mesures prévues pour réduire l'empreinte carbone de ce projet et expliquer la nécessité d'un investissement
public de 800 000 000 € ?
Je vous remercie de prendre en considération ces préoccupations dans le cadre de l'enquête publique. Je suis
convaincu que la transparence et la participation publique sont essentielles pour garantir des décisions
appropriées pour notre communauté et notre environnement.
Je suis à votre disposition pour toute clarification ou information supplémentaire que vous pourriez nécessiter.
Cordialement.

Par guy martin
Les modifications envisagées du règlement de ZPN introduisent de fait la possibilité de construction
d'équipements d'intérêt général ce qui remet en cause l'intérêt même de ces zones de protection d'un patrimoine
naturel.
De plus elles ne peuvent masquer que derrière cet intitulé sibyllin se cache le projet d'implantation de l'hôpital.
Même si son intérêt général est indiscutable du fait de la politique de santé, son implantation en partie sur une
ZPN apparait sans fondement.
De plus cette zone est frappée comme de nombreux secteurs de La Rochelle d'un risque non négligeable
d'inondabilité dans les décennies à venir du fait de la montée des océans, c'est à dire dans des échéances
incompatibles avec la construction d'un tel équipement durable.
De cs faits je dépose un avis formellement défavorable au projet de modification de ce règlement

Par Christian FERRAND
Présentée comme un ajustement technique cette modification n'a pour but que de permettre l'implantation du
nouvel hôpital de la Rochelle sur l'emplacement du parc des expos, ce qui est un non sens absolu...

Anonyme
Les constructions interdites dans les ZPN sauf proches du littoral par le règlement actuel deviendront possibles
par la seule déclaration d'intérêt général du préfet pour la réalisation d'équipements et non plus d'activités. Croyez
vous Madame la commissaire enquêtrice qu'une déclaration d'intérêt général du préfet sera SINCERE alors que
délibérément elle prend parti sur un site décrié par TOUS. L'intérêt général est évident lorsqu'il s'agit de
construire un nouvel hôpital. Ce qui n'est pas d'intérêt général c'est de le décider dans ce lieu du parc des
expositions alors qu'il y a d'autres endroits possibles.
Enfin piqure de rappel pour ceux qui liront cette observation.
Où trouve t-on notamment les ZPN ? Réponse dans le Règlement actuel! La ZPN, Zone de Patrimoine Naturel,
recouvre les ‘’zones vertes’’ de la commune qui ont un intérêt patrimonial : * LES GRANDS ENSEMBLES
NATURELS ET PAYSAGERS : le marais et la côte de Pampin, la côte de Chef de Baie, le marais de Tasdon et
les lacs de Villeneuve, le canal de Marans, le ruisseau de Lafond, la côte et la pointe des Minimes ; * LES PARCS
PUBLICS ET PROMENADES : le parc Franck Delmas, le parc de Laleu, la promenade des Tamaris, la
promenade de Port Neuf, le Bois des Protestants à Lafond ; * LES PROPRIETES ET DOMAINES : Coureilles, La
Bergerie-La Faucherie-La Passe, Les Crapaudières, Le Margat-Le Petit Marseille, Le Petit Fétilly, Le Petit
Brouage, le château de Port Neuf ; * LES COULEES VERTES OU L’ECRIN DU PATRIMOINE BÂTI : front de
mer, entrées Est du village de Laleu, abords du Secteur Sauvegardé (abords de la porte Dauphine et bassin de
chasse). La ZPN s’étend en mer sur une longueur de 500 mètres lorsqu’elle est située sur le littoral.
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Les prescriptions de la ZPN visent à protéger les structures végétales et les milieux naturels (type boisement
dense, littoral, marais, prairies) qui font la qualité des paysages existants.
Tout ceci montre la difficulté du maire à concilier l'urbanisme et l'écologie. Triste.

Anonyme
Le dépôt d'observations précédent qui a été fait sur la nécessité par le préfet de déclarer le projet d'intérêt public
pour construire sur la ZPN ne saurait être exprimé de manière trop générale: "je déclare le projet de construction
du nouvel hôpital de La Rochelle d'intérêt public" sans en mentionner tous les détails à savoir le lieu précis
d'implantation dudit équipement. Il révélerait un processus singulier.

Par martine CAVAILLE
le projet de modification du Règlement de la ZPPAUP ayant pour but de contourner l'obstacle interdisant la
construction d'équipements d'intérêt général dans les espaces classés " Zone patrimoniale naturel ZPN " afin de
permettre l'implantation du futur hôpital sur le site du parc des expositions partiellement classé en ZPN, me paraît
dommageable pour un projet et dangereux pour l'avenir car cette modification ouvre la possibilité de construire
des équipements sur d'autres sites classés en ZPN. Préoccupée par les questions environnementales, je suis
opposée à cette démarche qui ne respecte pas l'avis émis par l'autorité environnementale du 29 juillet 2021
laquelle préconise une évaluation environnementale

Anonyme
Je suis complètement opposé à la modification du règlement ZPPAUP rendant constructible des zones de
patrimoine naturel soit disant pour y construire des équipements et bâtiments d'intérêt général, car cette
modification aura pour conséquence d'autoriser des constructions sur tous les terrains classés en Zone de
patrimoine naturel. Cette modification du règlement présentée au nom de l'intérêt général aboutira de fait à
supprimer les zones de patrimoine naturel

Anonyme
Cette modification du règlement de la ZPPAUP avance masquée.
Sous un prétexte anodin (clarifier la rédaction du règlement et supprimer l'incohérence d'écriture), elle vise en fait
à rendre possible sur la ZPN la construction d'équipements d'intérêt général de toute nature.
Cette évolution me semble aller à contre-courant des politiques environnementales actuelles et notamment la
ZAN, elle est donc inacceptable en l'état.

Anonyme
Je suis contre la modification du règlement ZPPAUP rendant constructible des zones de patrimoine naturel Je
suis également contre le projet de construction du nouvel hôpital à la place du parc expos. L'endroit est bien trop
exigu et enclavé dans la ville. Un hôpital doit être facile d'accès.

Anonyme
Mon avis est défavorable à la transformation de la zone naturelle en zone constructible. Autant pour la destruction
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des espaces naturels que pour le projet de l'hôpital. C'est une zone exiguë difficile d'accès pour les habitants de
la cda, trop proche du lycée qui en subira les conséquences (ambulances, hélicoptère).

Par jean HESBERT
Témoin de l’intérêt du public pour la question du nouvel hôpital et de l'enquête publique en cours, un simple post
sur Facebook évoquant la réunion d’information et d’échange que COLCIT a organisée à La Rochelle a été vu
plus de 6000 fois en une semaine et partagé plus de 200 fois ! Ceci s'ajoute aux articles parus dans Sud Ouest,
L'Hebdo et le Phare de Ré aussi bien que sur France Bleu La Rochelle et d'autres radios locales.
PJ : statistiques.pdf

Par Jean Marie CAVELIER
le projet de modification du Règlement de la ZPPAUP ayant pour but de contourner l'obstacle interdisant la
construction d'équipements d'intérêt général dans les espaces classés " Zone patrimoniale naturel ZPN " est
purement INADMISSIBLE
Par ailleurs, j'ose espérer que tous les inconvénients liés à ce projet (inondabilité, accès difficile, nuisances
sonores pour le lycée Vallin, exiguïté, éloignement de la pharmacie etc...) finiront par l'emporter pour une
annulation sachant qu'il existe d'autres lieux mieux adaptés.

Anonyme
INCOMPRÉHENSIBLE ET INACCEPTABLE !
Les zones naturelles doivent impérativement sanctuarisées car il y a une incompatibilité formelle de préservation
de l’environnement et de protection de la biodiversité avec des constructions immobilières dans des espaces
végétalisés qui ne sont pas encore artificialisés.
Il ne peut être question d’établissement hospitalier sur l’ancien parc des expositions qui est inondable et situé
dans un secteur déjà saturé en termes de circulation, d’urbanisme et d’activités diverses (Lycée, terrains de
sports, habitations, commerces, garages, gare et pôle multimodal, etc.) ; et donc, il ne doit pas y avoir de
modification des règles en vigueur pour toutes les zones ZPPAUP, modification consécutive exclusivement à un
projet d’implantation du nouvel hôpital sur une zone naturelle, sans la moindre concertation préalable avec la
population.
J’espère que l’enquête publique permettra d’ouvrir enfin les yeux des élus qui doivent absolument renoncer à ce
néfaste et absurde changement de la réglementation.

Anonyme
Je m’insurge contre ce projet immobilier et de parking , et je suis contre toute modification du règlement actuel ,
qui préserve pour longtemps encore j’espère cette petite zone déjà saturée en ses abords,
Comment peut on vouloir modifier les textes qui nous protègent pour arriver à accéder à un projet immobilier? Je
m’étonne ….
Il y a urgence à sauvegarder ce qui peut l’être à l’heure où les questions environnementales sont l’urgence
D’autres zones sont plus appropriées pour la construction d’un hôpital qui serait enclavé dans cet espace exigu,
et avec toutes les conséquences qu’un tel projet comporte .
Et si cet espace est encore protégé de toute construction, tant mieux et qu’il le reste!

Par martine bruneau
Ces documents sont juste là pour nous embrouiller et triturer les documents existants pour nous imposer un
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projet inutile et aberrant sur l'emplacement de l’hôpital. A force d'enclaver l’hôpital actuel , il ne peut pas se
développer (des projets immobilier attisent les convoitises des promoteurs immobiliers). L'emplacement choisi
près du lycée Valin est une idiotie. La place va manquer rapidement.
On pourrait le construire le long de la rocade ou la long de l'avenue Simone Veille...
Donc je suis contre ce projet inutile et couteux.

Par Patrick LAVILLE
Je ne suis pas d'accord avec cette démarche vise à utiliser des parcelles protégées pour la construction du futur
hopital, sur un site trop petit, en plaine zone urbaine et inondable. Ces parcelles doivent rester protégées afin
d'éviter des abus d'urbanisation.

Anonyme
Certes, je sais que le PLUI est amené à évoluer, mais il me semble qu'aujourd'hui la tendance et la sagesse
seraient d'aller dans le sens d'une protection accrue de l'environnement , du développement de la biodiversité en
ville et de la sécurité des habitants.
Vouloir transformer une zone actuellement protégée en zone constructible va à l'encontre du bon sens.
Pourquoi La Rochelle qui se targue d'être une ville exemplaire en matière d'écologie, ville se disant à la pointe de
l'environnement et de la neutralité carbone ne laisserait-elle pas ces terrains à la "nature" comme il avait été
décidé sagement il y a quelques temps; augmentant ainsi la surface de "poumon vert" au centre d'une
agglomération.
C'est aujourd'hui qu' il nous faut penser la ville de demain. Quelle chance pour nos enfants de vivre dans une ville
où la nature serait véritablement présente, où l'air y serait respirable et les températures acceptables.
Voilà ce qui serait courageux de la part de nos politiques. Osons !
"La Rochelle, belle et rebelle" je demande à voir.
Je m'oppose donc à l'édification de toutes constructions dans cette zone que ce soit un hôpital ou du logement.

Anonyme
Je m’oppose à tout ce qui va impacter les espaces naturels sensibles et brimer ce poumon exemplaire de
biodiversité
Je m’oppose à ce qui va contribuer à densifier des zones inondables
Un sous-sol dont les études de faisabilité et de coût et normes de construction, si elles ont été faites (ce qui n’est
pas certain) n’ont pas été communiquées
Le coût me paraît extrêmement excessif

Par jean HESBERT
Bonjour,
Il se pourrait même que le consentement des personnes présentes à la réunion du 13 janvier 2023du CLSPR n'ait
pas été éclairé pour approuver une " évolution mineure" du règlement afin de "clarifier et d'harmoniser" les
dispositions applicables à la ZPN (Zone de Patrimoine Naturel). Les informations juridiques étaient insuffisantes
car tirées de l'ensemble d'un texte (et cachées par un tampon) et il était mis en avant le besoin technique de
cohérence sachant qu'on s'intéresse à des espaces de nature différente (maritime dans un cas et tout autre
sinon).
La CDA avait vis-à-vis des personnes présentes un devoir renforcé d'information et se devait de rappeler aux
personnes présentes le refus cinglant que l'autorité environnementale de Bordeaux MRAE lui avait opposé pour
mettre en place une nouvelle procédure.
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Par José Da Cunha
Bonjour
Au vu des documents consultés j'ai des doutes sur la compatibilité entre les impacts carbone du projet chantier et
les X milliers de navette à venir entre les différents sites ) et la volonté affichée de territoire zéro carbone à
l'horizon 2030.
Question : quelle compensation par rapport à l'artificialisation des sols sur l'actuelle zone maraichère. ?

Anonyme
Je suis en désaccord avec ce projet qui implique la destruction de parcelles protégées. D'autant que ce site est
trop petit pour la construction du futur hopital, sur un site trop petit.
De plus cette localisation induirai une circulation de véhicules importante augmentant la pollution carbone de l'air.

Par eric gillet
construite un hôpital sur une zone inondable en creusant est une connerie.
alors qu'il y avait de la place sur Aytré.
cela va couter très cher et durée très longtemps de travaux.

Par Jacques Ferrier
Le site parc des expositions me semble moins judicieux qu’un espace plus ouvert et accessible, vers la nouvelle
route côté de maille. Pour préserver la mobilité urbaine, le parc des expositions devrait être un parking public
gratuit avec navettes gratuites pour le centre ville.

Par Jacques Ferrier
Le choix d’une zone vers la route côté de maille me semble plus judicieux, accès aisé, la zone parc des
expositions plus adaptée à un parc de stationnement public gratuit avec navette gratuite pour le centre ville.

Anonyme
Bonjour,
En pièce jointes la contribution du Collectif citoyen Colcit-LR
Bonne lecture à toutes et tous !
colcit.lr@gmail.com
PJ : 2023-10-02 Observation Colcit-LR - enquête publique ZPPAUP.pdf

Anonyme
Contre cette modification. La municipalité actuelle bétonne déjà bien trop la ville qui devient invivable. Il faut
protéger notre environnement.

Anonyme
AVIS TRÈS DÉFAVORABLE !
L’incohérence c’est de changer le règlement des ZPPAUP pour les rendre constructibles, ce qui est
incompatible avec les objectifs d’une zone naturelle.
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L’incohérence c’est de vouloir construire une partie de l’hôpital sur une zone naturelle qui, par définition, doit
continuer à préserver l’environnement.
L’incohérence c’est de projeter « quoi qu’il en coûte » un établissement hospitalier territorial sur un terrain trop
petit ce qui oblige à empiéter sur la zone naturelle qui le jouxte.
L’incohérence c’est de ne pas tenir compte des projections du GIEC et de la montée des eaux sur le littoral qui
rend ce terrain inondable et submersible.
L’incohérence c’est que les élus décident sans tenir compte de l’avis de la population qui n’est jamais
consultée en temps utile sur les grands aménagements du territoire qui les concernent.
L’incohérence c’est cette enquête publique qui arrive sans la moindre information du grand public qui doit se
prononcer sans disposer de tous les éléments d’information ou, pire encore, d’informations incomplètes et
biaisées.
Alors, personnes chargées de ce dossier, si vous voulez corriger toutes ces incohérences, renoncez à cette
modification du règlement des ZPPAUP qui n’a aucune justification autre que de favoriser un projet mal ficelé et
très mal embarqué.
Quant à vous, Mme la commissaire enquêtrice, soyez cohérente en émettant un avis défavorable à cette
tartuferie !
TD

Par madeleine magnant
emplacement inapproprié, inadapté à la construction d'un ensemble hospitalier, zone naturelle qui va être
impactée par la pollution et la circulation.
Pas assez de place pour concentrer toute la logistique dépendante d'un service de soin.
Circulation énorme aux alentours et augmentant l'été !
De plus il sera plus petit que celui actuel, et il n'y aura aucune possibilité d'agrandissement, ne prend pas en
compte l'augmentation de la population au vu des constructions intempestives qui poussent sur le territoire
rochelais.
Stationnement compromis, sauf si le maire déclasse encore des terrain agricoles pour
bitumer des terres.Plus d protection pour la faune et la flore du marais !!!
c'est une herésie

Anonyme
IL EST ENCORE TEMPS D’ARRÊTER CETTE MASCARADE
…en retirant ce projet de modification du règlement des ZPPAUP !
Comment est-il possible de soumettre ainsi une telle procédure au grand public qui n’a jamais été informé des
raisons pour lesquelles les ZPPAUP devraient devenir constructibles, contre toute logique et bon sens ?
La moindre des choses aurait été de consulter la population et les élus locaux de tout le territoire d’influence de
l’hôpital, de procurer toutes les informations utiles puis de tenir compte de l’avis des gens avant de prendre de
telles dispositions.
Les élus auraient-ils peur de leurs administrés au point d’occulter le débat public et d’éviter la confrontation
démocratique ? C’est à croire, puisqu’aucune réunion préparatoire n’a eu lieu.
Les zones naturelles n’ont-elles pas été définies pour protéger l’environnement et aucunement pour y édifier
des bâtiments qui n’ont rien à voir avec la protection de la nature et la biodiversité ? C’est fondamental de
respecter l’esprit et la lettre des obligations à respecter dans les zones naturelles.
La MRAe aurait exigé une évaluation environnementale ? Il n’est est nulle part question.
En quoi et comment l’activité hospitalière serait-elle compatible avec une implantation en zone naturelle ?
Pourtant, c’est l’évidence, les conditions ne sont pas réunies pour ce genre de réalisation en zone naturelle.
L’implantation d’un établissement hospitalier territorial n’oblige-t-il pas forcément à artificialiser les sols ? Par
principe, une zone naturelle n’est pas destinée à être urbanisée et détournée de sa fonction première qui est la
protection de l’environnement et de la biodiversité.
Les terrains sont inondables et risquent la submersion marine ? Il n’en est pas tenu compte.
11 / 45
Cette modification est-elle en phase avec le plan zéro carbone ? Rien à ce sujet
Bref, il n’est pas acceptable de dissimuler dans des pièces annexes, sans y joindre l’avis de la MRAe, les
véritables objectifs de cette procédure qui va impacter l’ensemble des ZPPAUP de La Rochelle pour permettre
l’édification de bâtiments qui n’ont rien à voir avec des aménagements appropriés à la fonction initiale et avérée
des zones naturelles.
Finalement, à la lecture des pièces mises à disposition par les collectivités, après analyse et réflexion, j’ai le
sentiment d’être flouée…
Mon avis est donc DÉFAVORABLE, sans la moindre restriction.
KaDo

Anonyme
Cette modification de règlement des ZPPAUP s’apparente quasiment à un acte de filouterie !
NON, il ne doit pas être possible de déclarer constructibles les zones naturelles.
Dissimuler dans les pièces administratives les véritables raisons de ce changement est insincère.
L’édification de bâtiments hospitaliers sur une zone naturelle inondable est une hérésie.
La finalité d’une telle procédure est aberrante.
Je suis résolument CONTRE cette modification des règles des ZPPAUP.

Par Guy Besson
Pourquoi une telle procédure pour supprimer un zone protégée naturelle après un refus catégorique de la Mission
Régionale d’Autorité Environnementale qui plus est demande une enquête jamais réalisée. D’un coté on protège
le marais de Tasdon a grands frais et de l’autre il faut détruire une zone ou de nombreux arbres sont présents et
bien développés. Ne pas oublier que cette zone n’a jamais eu de projets immobiliers compte tenu de sa
vulnérabilité aux inondations. Les seules installations, le sont à titre temporaire et sans risque de personnes. Le
classement en ZPPAUP n’est pas une erreur mais décision réalise lors de sa mise en place. Il est du devoir de
tous de la respecter.

Par Gillian MARSTERS
L'hôpital actuel est bien situé et accessible aux utilisateurs par tous les moyens de transport.
Le cadre est agréable tant par la verdure que par les vues des chambres.
Tous les services sont bien agencés et de taille humaine.
Une rénovation de l'hôpital actuel serait sûrement plus viable et réalisable.
D'ailleurs, c'est le cas du service oncologie en ce moment.

Par CAPRES-AUNIS
À l'attention de Mme Mme Marianne AZARIO, Commissaire enquêtrice
Vous trouverez, en pièce jointe, les observations de notre association.

Bonne réception et cordialement
Pierre RIVAUD
PJ : 2023-10-03 Observations CAPRES-AUNIS enquête publique.pdf
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Par PRA' Pays Rochefortais Alert'
Bonjour,
Merci de prendre connaissance des observations de notre association.
Salutations militantes
Pour PRA',
les coprésidents,
Christian Laporte et Marie-Thérèse Zimmer
PJ : 20231003 Contribution à l'Enquête Publique portant sur la Modification n° 1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle.pdf

Par Vincent de Boysson
J'ai personnellement quelques difficultés à comprendre ce qui motive le déclassement d'une zone naturelle
protégée quel que soit le motif associé.
Je me pose deux questions :
Si l'hôpital est déplacé, qu'est ce qui viendra en remplacement sur le site actuel ?
Probablement des projets immobiliers de logements.
Quelle est la différence au global pour ce site naturel entre :

1 / construire un projet sans motif d'intérêt général sur cette zone
2 / construire un projet avec un motif d'intérêt général sur cette même zone ?
Aucune à la fin la zone naturelle est détruite.
Pourquoi ne pas chercher à préserver cette zone naturelle et à travailler à la densification de la zone de l'actuel
hôpital pour optimiser les zones d'artificialisation à l'échelle de la communauté d'agglomération ?

Par Pascale Petit
Implanter l’hôpital en périphérie de La Rochelle comme par exemple sur Dompierre sur mer préserverait la zone
protégée de La Rochelle, désengorgerait le trafic urbain, serait accessible par les voies rapides et permettrait des
extensions ultérieures de l’hôpital possibles compte tenu de l’espace.

Anonyme
Mauvaise surprise que cette enquête publique qui apparait soudainement, sans la moindre information préalable !
Que signifie donc cette procédure dont la finalité serait d’urbaniser toutes les zones naturelles ZPPAUP de La
Rochelle ?
C’est manifestement un retour en arrière inadmissible par rapport à la défense de l‘environnement, des
paysages et de la biodiversité au moment où, justement, tout le monde doit se mobiliser pour préserver le vivant
et la qualité de vie des habitants du territoire.
Tout ça pour construire certains bâtiments du nouvel hôpital, ses voiries, etc. et, par conséquent, artificialiser le
terrain contigu au parc des expositions lequel serait déjà trop restreint pour y accueillir tous les services de cet
établissement dit territorial ?
Comment se fait-il qu’il n’en ait jamais été question dans la communication de la ville et de la CDA auprès des
populations et qu’aucune réunion d’information préparatoire n’ait été organisée ? Pourquoi vouloir imposer cette
décision dénuée de bon sens, sans la moindre concertation avec le grand public ?
Pourquoi l'avis de la MRAe et l’étude environnementale qu’elle a demandée n’est-elle pas jointe à ce dossier ?
Les administrés souhaitent la transparence et la sincérité dans leurs rapports avec les autorités : ici on a
l’impression fâcheuse d’une manœuvre déloyale où les principaux enjeux sont occultés. En effet, il faut fouiller
dans les documents périphériques pour découvrir l’unique raison qui motive cette modification des règles
13 / 45
applicables aux ZPPAUP et qu’il manque des pièces essentielles pour bien comprendre tous les aspects de ce
dossier.
Espérons que Mme la Commissaire enquêtrice, en toute indépendance et avec clairvoyance, aura le courage
d’émettre un AVIS DÉFAVORABLE et que les élus sauront renoncer à cette forme de déclassification de fait des
zones naturelles ZPPAUP.

Par BEATRICE FLEURY
Pourquoi changer l'affectation de cette zone naturelle qui vient proche du marais de Tasdon compléter des
zones de biodiversité, dans une période ou on se targue d'annonces environnementales ?
C'est le choix d'implantation de l'hôpital qu'il faut revoir, le Nouvel hôpital doit être pensé comme un hôpital de
territoire , ouvert aux autres villes et facile d'accès non pas enclavé dans une ville bloquée par son trafic .

Par Evelyne Le ROUX
Je ne comprends pas que l'on modifie un règlement d'urbanisme pour construire un hôpital sur une zone classée
patrimoine naturel. Alors que d'autres solutions existent, ce projet va à contre courant du respect du patrimoine
naturel. De plus j'ai vu un plan du BRGM montrant qu'il s'agit d'une zone submersible Est-ce bien raisonnable ?
Enfin, cet hôpital qui doit desservir une population plus importante dans les prochaines années doit être construit
sur un espace plus vaste que le site du parc des expositions qui ne permet aucune extension...

Par Pierre RIVAUD
INSENSÉ !
L’arrêté d’enquête publique date du 28/08/2023. La mise à disposition de pièces supplémentaires essentielles
est intervenue le 2/10 sur DEMANDE EXPRESSE de la Commissaire Enquêtrice et suite aux observations mises
en ligne sur le registre numérique.
Il aura donc fallu… 36 JOURS aux collectivités pour devoir compléter le dossier !
Il est pourtant en gestation depuis des mois et des mois voire des années si l’on se réfère au projet de nouvel
hôpital qui est la cause initiale de cette modification de règlement de toutes les ZPPAUP de La Rochelle.
Tant de désinvolture dans une telle procédure est pour le moins… disons… affligeant !
On a franchement le sentiment que les personnes chargées de ce dossier n’ont aucun respect pour les
administrés censés donner un avis sincère et motivé, en toute connaissance de cause, à partir de la totalité des
éléments objectifs permettant d’appréhender la situation.
Ce rajout inattendu va à l’encontre d’un des buts majeurs de toute enquête publique : LA BONNE
INFORMATION DU PUBLIC.
On doit d’ailleurs, à cette occasion, s’interroger sur la légalité d’une telle publication de pièces essentielles en
cours de consultation de la population et réfléchir, d’ores et déjà, aux recours qu’il conviendra d’engager.
Mais sur le fond, pas de changement : rien ne justifie de modifier le règlement de l’ensemble des ZPPAUP de La
Rochelle pour les dénaturer en les artificialisant et en les rendant constructibles.
Pierre RIVAUD
Président de l’association écocitoyenne CAPRES-AUNIS
capres.aunis@gmail.com
https://capresaunis.wordpress.com/
Nota : les observations principales de CAPRES-AUNIS, étudiées antérieurement au 2/10, ont été déposées sur le
registre numérique sous le n°52

Par François Laurier
Vous parlez de faire "évoluer" le réglement de la zone ZPPAUP, je pense plutôt que vous voulez rendre cette
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zone constructible pour la construction du futur hôpital, et par extension , cela concernera toutes les zones
ZPPAUP, vous le faites en catimini, d'une manière déloyale, sans information préalable auprès des administrés
de la CDA et vous vous permettez d'ajouter de nouveaux documents en cours d'enquête??. Le règlement de la
ZPPAUP est très clair (pas de constructibilité et sauvegarde de
l’espace naturel) Je m'oppose fermement à accepter les modifications
sollicitées qui ne sont que des PRÉTEXTES pour aboutir à une OPÉRATION
IMMOBILIÈRE non justifiable car totalement inadaptée sur l’emplacement
projeté qui est situé en ZONE NATURELLE et qu’il convient impérativement de
protéger.Cette zone est proche et complémentaire du marais de Tasdon
Et pourquoi l'enquête environnementale demandé par la MRAe n'a pas été diligentée?C'est un manque, qui à lui
seul devrait invalider cette enquête.
Pour moi , c'est un manquement à la démocratie, et j'espère que les commissaires qui examineront cette enquête
renverront les protagonistes de cette modification à réfléchir sur d'autres solutions plutôt que de remettre l’hôpital
dans une zone enclavée avec la nuisance complémentaire de faire coexister les allez et venus de l'hôpital avec
les 1400 élèves du Lycée Valin
De plus , à terme, cette zone est inondable

Il y a d'autres solutions sur le territoire de la CDA

Anonyme
Carcassonne: Hôpital inondable
Hôpital construit en zone inondable: quand le maire de Carcassonne n'apprécie pas les questions d'"Envoyé
spécial"
Dans l’Aude, qui a connu en octobre 2018 de dramatiques inondations après des pluies torrentielles, l'hôpital de
Carcassonne a été construit sur un terrain connu pour être inondable. Qui a pris cette décision ? N'y avait-il pas
d'autre possibilité ? Ces questions, "Envoyé spécial" est allé les poser à la mairie.
A Carcassonne, le terrain où a été construit le nouvel hôpital a toujours été connu comme inondable. Il se trouve
à la confluence de plusieurs ruisseaux. En outre, il est situé au-dessus d'une nappe d'eau souterraine peu
profonde. D'après une étude technique réalisée au début des travaux de construction, "la zone présente une
forme de cuvette qui était localement inondée en saison pluvieuse", et "le niveau de la nappe est très proche du
terrain naturel". Qui a eu l'idée de construire l'hôpital à cet endroit ? N'y avait-il pas d'autres terrains
envisageables ? "Envoyé spécial" est allé poser ces questions au maire de Carcassonne.
Gérard Larrat, maire de la ville (de 2005 à 2009, et depuis 2014), assure n'avoir "jamais choisi ces terrains. Ce
sont des décisions qui ont été prises par des élus, par l'ancien directeur de l'hôpital...". C'est effectivement
l'ancien maire, Raymond Chesa, qui a lancé l'idée une quinzaine d'années plus tôt. Mais ce que son successeur
et ancien adjoint ne dit pas, c'est qu'il a apporté son soutien à ce projet. Quand l'établissement a acheté les
terrains, en 2006, il était président du conseil d'administration de l'hôpital. Quand le centre hospitalier a ouvert
ses portes, en 2014, il s'est félicité à la télévision locale d'avoir "été à l'origine des négociations".
Depuis l'inondation d'octobre 2018, le maire se fait discret au sujet de cet hôpital dont il était si fier. L'insistance
d'Olivier Sibille, le journaliste d'"Envoyé spécial", lui déplaît. "Le maire de Carcassonne n'est pas le personnage
central dans votre opération, c'est l'hôpital", juge-t-il bon de lui rappeler au cours d'un échange tendu : "Vous me
prenez pour un con, vous. Vu votre regard, j'ai l'impression que vous vous moquez de moi." Malgré les
dénégations du journaliste, le ton se fait plus menaçant : "Il ne faudrait pas trop s'amuser à ça"... avant que,
finalement, l'élu admette avoir "mal interprété [son] regard".
Extrait de "Tous inondables ?", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 21 février 2019.

Par jean HESBERT
Bravo, on continue l'enquête jusqu'au 26 octobre.
les partisans du massacre des ZPN vont pouvoir déposer.
En attendant conférence de presse à l'Hôpital le 5 octobre en soirée.
PJ : Presse 05 10 2023.pdf
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Par Elisabeth Lacote
Je suis formellement opposée à la modification du règlement ZPPAUP rendant constructibles des zones classées
"patrimoine naturel" qui font l'objet d'une protection spécifique par le règlement précité car cette modification
aura pour conséquence d'autoriser au nom de l'intérêt général des constructions sur tous les terrains classés en
Zone de patrimoine naturel . Cette modification du règlement aboutira à supprimer de fait les zones de
patrimoine naturel dont l'existence est pour moi d'un intérêt général majeur.

Par HELENE MEYTRAUD
Bonjour,
Je pense que les architectes travaillant sur le projet ont pensé à des accès individuels possibles par pavillon, afin
de limiter les risques infectieux en cas de pandémie.
Merci de votre considération,
Cordialement
Helene Meytraud

Anonyme
Bordereau de pièces complémentaires déposées le 2 octobre 2023,
Sauf erreur le document nommé : Dossier de saisine de la Mission Régionale de l’Autorité environnementale
(MRAe) de Nouvelle-Aquitaine dans le cadre des réflexions sur l’élaboration d’un Plan de Valorisation de
l’Architecture et du Patrimoine (PVAP), NON DATE, n'est pas joint et donc pas accessible.
J'en ai aussi demandé la communication à la MRAE, sans résultat jusqu'à présent.

Anonyme
En quoi le fait de construire l'hôpital en dehors de la zone naturelle proche du parc des expositions change-t-il le
fond du problème ? Les élus ne restent-ils pas sur l'idée de rendre constructibles TOUTES les zones naturelles
ZPPAUP ?
L' enquête peut être prolongée, ça ne change rien à l'objectif fixé. C'est insupportable de vouloir ainsi dénaturer
tous ces terrains !
On se demande au passage où sont passés les élus suffisamment lucides pour arrêter cette procédure !

Anonyme
La modification des documents pour permettre l'implantation de l'hôpital (sur une surface insuffisante) est un
"Cheval de Troie" qui permettra d'autres modifications et dérives sur ces zones sensibles et protégées.

Par AUDE MARMOTTAN
Bonjour,
étant donné que le projet d'hôpital a été annulé par l'ARS, cette modification de ZPPAUP n'est plus nécessaire. Il
est préférable de préserver l'impact paysager du site.
Il faudrait faire en sorte que ce site du parc des expositions soit transformé pour ne plus constituer une barrière
urbaine mais au contraire constituer un opportunité pour enfin désenclaver le quartier de Villeneuve les Salines
et créer un espace de loisirs majoritairement vert pour les habitants de l'agglomération aux portes du marais .
Ce site comporte un potentiel de zone humide très important à préserver car il abrite le cours d'eau de la
Moulinette qui est partiellement enterré. Ces zones humides sont essentielles à la vie humaine dans un contexte
de réchauffement climatique. Merci pour nos enfants.
Cordialement
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Aude Marmottan

Par Claudette Bonnin
Avis défavorable.
Le nouvel hôpital ne sera pas construit sur le parc des Expositions.
Il n'est pas utile d'artificialiser les sols pour des annexes de l'hôpital.
En revanche, l'OAP 7 sur la commune de Puilboreau pourrait être classée en zone A pour maintenir l'activité
agricole de l'ESAT, dans une nouvelle modification du PLUi.

Par jean HESBERT
Modification des conditions de l'enquête
A l'attention de Mme la Commissaire enquêtrice.
Bonjour,
Ci - joint note de synthèse et recours en annulation déposé auprès du préfet.
Bien à vous
PJ : 2023 10 10 Lettre à Madame la Commissaire enquêtrice suite aux modifs des cdts de l'enquête.pdf PJ : 2022 10 12 Lettre au préfet
Hôpital Contrôle de légalité.pdf

Anonyme
AVIS DEFAVORABLE
Pour moi, le projet de construction d'un hôpital sur l'emplacement de l'ancien parc des expositions était une
ineptie pour multiples raisons qui ont été développées de part et d’autre. Par voie de conséquence, la
modification de la réglementation ZPPAUP serait la porte ouverte à tout projet présentant les mêmes
inconvénients.
Il est d’ailleurs assez singulier de vouloir modifier un règlement conçu pour un intérêt général, par un autre
document, visant à permettre des constructions d’un autre intérêt général, quitte à être en contradiction avec le
premier.
S’il est parfois nécessaire d’amender certains règlements (pour renforcer leur objet initial), les incessantes
modifications réglementaires rendent certains textes similaires à la parole des élus, pas toujours fiable et crédible.
A titre d’exemple lors du travail sur le PLUi de mon quartier, on nous garantissait des constructions R+3 maxi, ce
qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Autrement dit, les vérités d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain.

Anonyme
Je souhaite que soit conservée la protection de ces zones vertes, notre patrimoine naturel.

Anonyme
Je n'étais déjà pas d'accord pour toucher à cette zone naturelle et le suis encore moins maintenant que le projet
d'hôpital est abandonné.
Comment la ville de la Rochelle qui se tarde d'être une ville écologique zéro carbone peut envisager de bétonner
cette zone à proximité de la ville.
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Anonyme
Cette enquête devait se terminé le 11 octobre. Setai pour l'hopital quelle était organisé. C'est fini l'hopital.

Par jean HESBERT
Madame la Commissaire enquêtrice.
Il est nécessaire pour satisfaire à la sincérité de l'enquête d'adjoindre aux documents mis à la disposition du
public le PROCES VERBAL DE LA DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA ROCHELLE EN DATE
DU 18 DECEMBRE 2008 POUR DONNER AVIS SUR LE PROJET DE ZPPPAUP.
Il mentionne que le Règlement élaboré par le bureau d'études AUP de Nantes résultant " d'un travail minutieux" a
été réalisé avec la collaboration des Services de la CDA, ainsi qu'un groupe de travail.
Par conséquent trois intervenants différents outre l'élue municipale qui en était la rapporteure ont pu effectuer un
contrôle croisé de l'écriture du Règlement.
Celui-ci était donc parfaitement clair sinon limpide et c'est de la plus mauvaise foi que Mme Fleuret -Pagnoux qui
l'avait approuvé et célébré en son temps prend prétexte d'une erreur minime pour en changer tout l'équilibre.
Je vous prie de bien vouloir le trouver sous la forme JPEG et PDF suite à la retranscription que j'ai faite moi-
même.
Bien à vous
Jean Hesbert
PJ : 2008 12 18 Avis favorable du CM sur la création de la ZPPAUP.pdf PJ : SHDV_RDC_CO23101210560 (1).pdf

Par nature environnment 17
voir fichier joint
PJ : 20231011_ne17_avis_EP_Zppaup_LR.3.6.docx

Par Colcit-LR
"Il paraitrait inconcevable que les élus chargés de ce dossier s’entêtent à maintenir des orientations destructrices
de la faune, de la flore et du paysage..."
Veuillez trouver en pièce jointe, les observations complémentaires de notre collectif citoyen.
Nous vous en souhaitons bonne réception.
Cordialement
Colcit-LR
PJ : 2023-10-13 Observation complémentaire Colcit-LR - enquête publique ZPPAUP.pdf

Par Marc Loizeau
Du fait de la remise en cause par l'ARS du projet d'implantation du nouvel hôpital de La Rochelle sur cette zone,
on a bien du mal à comprendre l'intérêt d'une modification du règlement de la Zppaup qui ne semble pas
correspondre aux objectifs affichés en termes de protection de l'environnement.

Par CAPRES-AUNIS
OBSERVATIONS COMPLÉMENTAIRES DE L’ASSOCIATION CAPRES-AUNIS
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PJ : 2023-10-13 Observations complémentaires CAPRES-AUNIS enquête publique.pdf

Par Michel BOUC
Pour des raisons de protection des sites je ne suis pas favorable aux déclassements proposés.
MB

Par Michel BOUC
Pour des raisons tenant à la protection des sites je ne suis pas favorable au déclassement proposé.
MB

Par Michel BOUC
Pour des raisons tenant à la protection des sites je ne suis pas favorable au déclassement envisagé.
MB

Anonyme
Ce soir le 13 octobre 2023, lors de la réunion de secteur Tasdon -Bongraine, M. Fontaine annonce qu'il
renaturera les terrains zone nature du parc des Expositions pour qu'ils prolongent le marais de Tasdon.

Par Alain
Le dossier présenté contient l'avis de la MRAE, en date du 21 septembre 2021 (il y a plus de 2 ans). Cet avis
indique des "considérants" suivants :
"Considérant que le dossier ... ne contient aucun élément permettant de justifier la construction de ces projets
dans ce
secteur ; qu’il ne décrit pas ni les caractéristiques principales ni la valeur et la vulnérabilité de la zone
susceptible d’être impactée; qu’il n’évalue pas ces incidences sur l’environnement et la santé humaine ;
Considérant que la commune de La Rochelle est en particulier concernée par deux sites Natura 2000, cinq
zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), des zones humides et des
réservoirs de biodiversité ainsi que de secteurs à risques inondation et technologique ; qu’elle dispose de
monuments historiques classés et inscrits ;
Considérant que le dossier ne fournit aucun élément de prise en compte de ces enjeux pour justifier à ce
stade le projet de PVAP ;
Concluant, qu’au vu de l’ensemble des informations fournies par la personne responsable, des éléments
évoqués ci-avant et des connaissances disponibles à la date de la présente décision, le projet de révision du
SPR et d’élaboration du PVAP de La Rochelle est susceptible d’avoir des incidences notables sur
l’environnement et sur la santé humaine au sens de l’annexe II de la directive 2001/42/CE du 27 juin 2001
relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement",
sur ces bases, la MRAE décide que le dossier est soumis à évaluation environnementale.
Malheureusement, le dossier ne contient pas cette évaluation environnementale, demandée il y a 2 ans, qui aurait
permis de répondre à tous ces "considérants" pertinents, relevés par la MRAE.
Ainsi, en l'absence d'évaluation environnementale, le dossier ne pouvait être mis à l'enquête publique, à mon
sens.

Par Christian Ferrand
Vouloir à tout prix rendre constructible des terrains submersibles et prévus pour le futur hôpital qui ne verra
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finalement pas le jour sur cet emplacement serait particulièrement contradictoire … on ne peut à la fois vouloir
prétendre préparer un monde zéro carbone et permettre de s’affranchir des périmètres de protection des que
l’occasion se présente ! Il y a là un acharnement qui relève d’une posture politique particulièrement inopportune
! A moins que la constructabilite de ces zones ne relève d’autre chose… bien loin de l’intérêt public mais très
près de l’intérêt privé bien compris …
Question : pourquoi l’adjoint a l’urbanisme à t il dû se deporter ? Décision entérinée par le conseil municipal de
LR il y a quelques semaines…

Anonyme
Le projet hospitalier sur le parc des expositions a été abandonné : la justification de la demande de modification
interroge dès lors.
Dans un contexte de nécessité de préserver des zones non urbanisées, pour préserver des ilots de fraicheur,
faciliter l'absorbtion des eaux pluviales, permettre des espaces de convivialité simple, la possibilité de
développement de bâtis à laquelle vise la demande de modification doit être rejetée.
Observation N° 87 (Email) 13/10/2023 14:41:00

Par VERRIERE-VESSE
A l’attention de Mme le Commissaire-Enquêteur
Copie / info J.F. Fountaine, Maire de la Rochelle (document complété le 13.10.23)
Merci de bien vouloir tenir compte de Nos commentaires lors de l’enquête publique
sur le Projet de modification n°1 du re?glement de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural
Urbain et Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle
Préambule - futur hopital

L’un des motifs de notre choix de La Rochelle pour y vieillir paisiblement était, naturellement,
la proximité de l’HOPITAL EXISTANT …que nous rejoignons à pied .
Son accès est d’autant plus aisé pour les seniors que les voitures sont éliminées du centre
...taxis, pompiers, ambulances et hélico ont également un accès rapide assuré ...la gare étant elle-même
à quelques minutes à pied…La rocade nouvellement créée y conduit aisément.
On s’interroge : Quel meilleur emplacement trouver …
quel intérêt d'imposer aux rochelais de le rejoindre ...EN VOITURE… Car ce n’est pas lorsqu’on est en
souffrance que l’on peut attente 30min debout, sans assise ni protection (…) le passage d’un bus.
Malheureusement, la délivrance d’ une autorisation de construire des dizaines d’appartements en totale
mitoyenneté et quasiment dans la cour de l’hôpital existant (…!!!) a ruiné toute possibilité d’extension .
Cela n’arrive donc pas par hasard et on peut regretter l’impéritie des décisionnaires qui exigera déjà, estimation
2023, un budget 4 fois supérieur au projet d’origine…!
Il va nous en falloir , une submersion touristique encore plus massive , pour payer la note...
Pour autant, nous considérons dans cette E.P. que tout ce qui concerne un futur HOPITAL EST HORS SUJET,
l’ARS ayant rendu sa décision de rejet du site projeté.Dont acte.
Le Parc des Expositions va donc pouvoir être remis en fonction …

-------------------------
Sauf à imposer des nuisances aux résidents depuis 20 ans que nous sommes, nous ne voyons pas l’intérêt
pour les habitants de la modification proposée qui ne fait aucune place A L'aggravation du bruit dans
l’environnement visé.
POURTANT - l’environnement en général INTEGRE L ENVIRONNEMENT SONORE et donc LE BRUIT…
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qui- partant - pollue la qualité de vie potentielle d’un lieu !
Car les bruits humains sont a à prendre en compte du fait du haut niveau d’incivilités que
personne ne gère, de conversations , fumoirs ,appels téléphoniques video interminables sous
les balcons « la rue est à tout le monde » , de voitures qui vont être déplacées le plus
souvent possible sous nos fenêtres dès que la climatisation aura fini de rafraîchir les habitacles...du fait du prix de
stationnements qui étaient jusqu’alors GRATUITS !
La rotation sera donc maximale et il faudrait mesurer les décibels d’une zone de rencontre
versus un passage de voiture…SURTOUT en ayant favorisé des immeubles à quelques mètres
de distance face à face, où l’on « profite » de toutes les conversations alentour…!)
On déjeune même dans la rue Cardinal !
Les rêves de ceux qui voulaient « animer » ce quartier sont exaucés...
Et à propos de « rêves » l’expérience est approfondie en autorisant - cette fois - l’agrandissement d’un
équipement jusqu’alors intégré ...en bâtiment EVENEMENTIEL alors que son
extension a été rendue possible (?) dans un mouchoir de poche accolé aux immeubles
mais, devant un parking qui, lui, bénéficiera d’une zone bleue de 3h…en journée
enchâssé entre des CENTAINES DE LOGEMENTS séniors
mais le chant des sirènes est irrésistible …Imaginez…la pub...
Sitôt rêvé sitôt accepté ! d'où…18 mois de travaux au son des bips d’engins pas même
électriques (…),rue du Loup Marin, face aux fenêtres de résidents déjà importunés la nuit
par les sorties alcoolisées lors de la fermeture de vos cabanes urbaines avant extension…
Et pourtant A CHACUN SES REVES… NOUS nous étions installés dans un quartier PAISIBLE…
"Désormais, l'espace dédié à l’événementiel pourra accueillir jusqu’à 300 personnes debout et 200 assises.
La moitié de la jauge Coursive dans un espace totalement contraint….MAIS totalement habité...
"Le bar et le restaurant seront donc ouverts du lundi au dimanche, midi et soir (sauf le dimanche soir). »
Qu’on se le dise
"Objectif : tripler le chiffre d'affaires du restaurant ». Voilà…C’est dit et écrit… du fric…du fric…
aucun répit pour le lieu investi . JUGEZ-EN par le cercle rouge signalant les cabanes incrustées entre les
bâtiments résidentiels
Brutalement, 500 allées et venues potentielles, clients et voitures bien sûr…le tout sans concertation
avec les personnes vouées à subir… CES CABANES ont investi l’espace public durant une semaine début
septembre
avec force haut-parleurs qui couvraient nos radios/TV à l’intérieur même de nos appartements !!! Où se réfugier
alors ?
Obligés de vivre fenêtres fermées…!!! La loi du plus fort à La Rochelle.
Nos élus avaient déjà pris l’habitude de nous IMPOSER 3 jours de rave-party face au camping du
Soleil chaque fin septembre… Roscella Bay…mais il fallait empêcher le quartier de dormir !
Nous ne féliciterons donc pas la municipalité pour avoir installé un établissement avec de telles prétentions,
dans un quartier CALME très habité par des seniors alors que la ville propose déjà- ce qui aurait sans doute pu
21 / 45
suffire -
…> 300 bars (sauf erreur) à 5 ou 10mn à pied.
Nous espérons que Mme le Commissaire-Enqueteur saura apprécier ce point.l
Concernant la modification n°1 proposée juste après délivrance de 2 permis de construire

rue de la Désirée * (point bas ngf de la ville ?)… questions :
« OU consulter l’inventaire exhaustif des arbres existants dans ce quartier svp »

y compris voiries et CAMPING DU SOLEIL. ?
les bâtiments à construire représentant à notre connaissance >100 logements (à 10.000€ du m2 selon Eurotim)
qui auront donc
mission - maintenant que les CABANES sont en activité…)- de
"s’intégrer de façon harmonieuse (tout en ne prescrivant aucune hauteur maximale ce qui conduit à certains
recours «
car les permis autorisent côté mer au minimum R+4 face à des R+3 qui étaient LE maximum raisonnable en
2005…-
CECI afin naturellement de « ménager des percées visuelles remarquables » (???)
…Contradiction avec les PdeC rue de la Désirée dont les travaux vont commencer
…censés de pas générer de contraintes pour le voisinage et s’insérer au mieux dans le paysage à partir du large
…»
A la question soulevée = coffrets fibre notamment :

il faut les verrouiller de façon inviolable puisqu’ils sont périodiquement vandalisés nous privant du service parfois
pendant
des mois ! Et là que fait-on ? Dénis de service mais plus personne pour assumer !
Entre les Cabanes et ces 2 constructions à venir (permettant à tout le quartier de respirer un bon air cimenté ) la
ville aura enfin
" réanimé un quartier dont les HABITANTS n’en demandaient pas tant, » avec des résidents âgés qui ne le
désiraient
pas … en y ajoutant brutalement 1000 personnes sur un carré de … 2 Ha à peine ?…
Que l’on ne nous demande donc pas d’approuver le fait de passer outre (encore un peu plus) les souhaits des
résidents,
22 / 45
ignorés.
… Restons-en à la LOI ZAN...au PLUI ...d’ailleurs à part la commission d’enquête et l’architecte des bâtiments
de France…
qui va se soucier de nos remarques eu égard à l’apport financier attendu ?
A propos de ces bords de mer submergés en 2010 nous souhaitons des informations =
1.Sites seveso II
1-Le quartier Ville en Bois est sans doute à env. 1km à vol d’oiseau du port de commerce. Un très important
incendie s’y
est déclaré en août 2023 dans les silos de l’un des sites SEVESO II. S’il y avait eu explosion, le souffle aurait
sans doute
atteint nos immeubles...
Quelles garanties de sécurité donne-t-on, à notre quartier de plus en plus peuplé , bondé de touristes l’été ?
2-RISQUES DE FUTURE SUBMERSION du quartier-Anticipation de la protection des populations
Lors de la tempête Xynthia du 28.02.2010 la mer avait atteint 6m49. Les sous-sols de nos immeubles avaient été
dévastés.
le niveau des dernières marées était de … 6m76 le 3.09.23. Heureusement météo calme mais les travaux du
PAPI*
ne protègeront de rien. Pourtant On continue à construire au bord des "zones noires de 2010 ?"
Les travaux du Papi sont une réussite esthétique, mais suite aux derniers constats , peut-on s'attendre à une
rehausse
conséquente des murets permettant au passage d’être assis moins bas…. Un ajout d’une 30è de cm semble
urgente …
au rythme où le niveau de la mer évolue
Antérieurement, Pour limiter le risque de débordement, le nettoyage du chenal toujours embourbé avait lieu très
régulièrement
Ce n’est plus le cas (sauf erreur). Pourquoi ?
3-TRANSPORTS
Lorsque nous avons réservé notre logement pour la retraite, le quartier bénéficiait d'un service gratuit par navette
qui
s’arrêtait à la demande et circulait toute la journée. Ceci a été rapidement supprimé lors des arrivées.
23 / 45
Le quartier est mal desservi par les transports ET« on » semble oublier que le VELOn’est PAS la solution pour
100%
d’une population mature.on ne peut pas percher en sécurité des personnes de 80 ans voire plus qui vont croiser
des cyclistes sous
écouteurs ravis qu’il n’y ait pas de règles les concernant (stops…feux rouges…contresens…)Même piéton on ne se
promèneplus
paisiblement…contrairement au slogan « coeur de ville APAISE"
Pas d’abribus dignes de ce nom. Les PMR doivent attendre DEBOUT AUX INTEMPERIES !
Le passeur est très cher (40€/mois pour un couple…plus qu’une carte Navigo 5 zones…!!! )
Côté tour de la Chaîne, nous ne sommes jamais parvenus en 20 ans à convaincre qu’il fallait :
- un ABRI identique à celui côté Mediathèque afin d’attendre assis et protégé . C’est tout de même la moindre
des
choses à 1€ le passage
- un tarif « résident » est nécessaire
4-Sécurité du quartier-CONCRETISATION ENGAGEMENT VIDEOSURVEILLANCE
Nous demandons depuis des années à quels endroits du quartier se trouve la videosurveillance promise par le
Maire.
(d’autant plus avec un bord de chenal plongé dans le noir). C’était un engagement électoral.
A date aucun panneau en évidence ne le précise ! Nous ne voyons rien venir mais avec le TRANSFERT DE
VOITURES ET DE
PASSAGE pour faire respirer l’hypercentre en défaveur de nos rues Cardinal et Désirée subissant "grâce à vos
décisions"
(…) l’intensification des allées et venues tant piétonnes qu’automobiles, notre qualité de vie s’est
amoindrie…pas nos
impôts.
Nous comptons en tout cas sur votre sens des responsabilités pour faire en sorte que ne s’installe pas un « nid
de
dealers « attirés par la fréquentation des Cabanes, nid que personne ensuite ne saura déloger au coin de la rue !
Il n’est pourtant que de voir ce que produisent certaines décisions irréfléchies à MARSEILLE certes…mais à
Bordeaux,
à Nantes … et ailleurs …!
5-AirBnB & C°
Nos immeubles abritent de plus en plus de personnes extérieures. Nous les croisons, surpris, dans
nos ascenseurs… Ces personnes ont accès à tous nos équipements, sous-sols et autres locaux auxquelles les
bailleurs
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confient les clés des communs.
Les règlements de copro et de gestion des déchets ne sont pas leur problème .
et - par ailleurs - la ville est submergée de touristes, croisiéristes ou non ...mais ne réagit guère !
Quand seront enfin prises des mesures pour que les hôtels - dont c’est la vocation - retrouvent leur clientèle,
plutôt
que d’avoir cette concurrence déloyale d’un côté et des SDF qui s’abritent sous nos constructions ???
Nous ne rêvons pas La Rochelle. Nous attirons juste l’attention par nos remarques à la faveur des
enquêtes publiques - à partir d’une réalité sur site -sur les dérives que peut entraîner à terme
un certain laxisme afin que les modificatifs demandés ne soient pas l’occasion pour Elus et décideurs
de s’exonérer des contraintes nécessaires au bien public.
Avec mes remerciements à Mme la Commissaire pour son attention, je communique copie à M.le Maire de la
Rochelle à tout hasard, en attendant les réponses qui lui appartiennent.

Anonyme
Ce projet de modification du règlement de la ZPPAUP n'a plus aucune justification depuis l'abandon du projet
d'implantation de l'hôpital sur l'ancien parc des expositions.
Tel était pourtant son objet derrière un prétexte anodin (clarifier la rédaction du règlement et supprimer
l'incohérence d'écriture).
La ville et la CDA n'ayant pas jugé utile d'en tirer les conséquences en retirant ce projet de modification visant à
rendre possible sur la ZPN la construction d'équipements d'intérêt général de toute nature, cette modification ne
peut être validée car elle va clairement à contre-courant des politiques de protection de l'environnement.

Anonyme
Ce jour sur SO deuxième publication légale (voir) concernant la décision prise le 3 octobre 2023 ( voir) de
prolonger la durée de l'enquête publique.
Alors que tous sans exception ont déposé un avis négatif, voire hostile sur le principe de la modification du
règlement, on ne peut qu'être interrogatif sur l'opportunité de prolonger l'enquête publique lancée par le président
de la CDA.
PJ : 2023 10 17 deuxième avis de prolongation de l'enquête publique sur modif ZPPAU.pdf PJ : 2023 10 17 deuxième avis de prolongation
de l'enquête publique sur modif ZPPAU.pdf

Anonyme
Complément au précédent envoi:
Décision du 3 octobre 2023
PJ : 2023 10 03 décision de prolongation du 3 octobre 2023.pdf

Par jean HESBERT
Bonjour Madame la commissaire enquêtrice,
Veuillez trouver en pièce annexe, la copie d'un courriel envoyé à Mme Fleuret Pagnoux adjointe au maire et à
25 / 45
Mme Touzet des services relatif à l'intervention de la DRAC dans ce dossier. La DRAC évoque la seule
POSSIBILITE de procéder à une modification du Règlement de la ZPPAUP.
Cette correspondance contredit formellement les propos adressés devant les Conseillers communautaires le 29
septembre 2022 par M. Grau, sauf à ce que la CDA apporte la preuve de documents autres.
Bien à vous
PJ : 2023 10 17 Correspondance échangée avec la DRAC.pdf

Par Michelle DURET
La modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle avait été justifiée par le transfert de l'hôpital et donc
la nécessité d'affecter un terrain à cette opération.
Cette localisation n'a pas été retenue par les autorités sanitaires, néanmoins l'enquête publique relative à la
modification de la ZPPAUP se poursuit.
Cette procédure laisse penser que l'objectif est en fait de permettre d'implanter des constructions sur d'autres
zones classées en zones patrimoniales naturelles,alors même qu'un consensus se développe pour qu'elles soient
protégées.
Attachée à la préservation des zones naturelles et à la protection de la biodiversité, je ne peux souscrire à cette
éventualité.
Aussi je dépose un avis défavorable à la demande de modification du règlement de la ZPPAUP.

Anonyme
On ne comprend pas la prolongation de cette enquête avec une question qui n'a plus raison d'être ("en vue de la
réalisation du nouveau centre hospitalier de La Rochelle sur le site du Parc des expositions et ses abords" ?).

Par Tours & Arcades APPR
Observation par l’ association Tours & Arcades A.P.P.R (Association pour la Protection du Patrimoine
Rochelais).
.§ L’APPR complète ce jour, sur un mode dématérialisé, son observation du 3/10/ 2023 sur la modification n° 1
de la ZPPAUP et sa ZPN (zone de protection naturelle) en particulier.
Depuis lors, les Rochelais ont connu deux curieux événements (liés par le paradoxe). Le premier est la fin du
projet si vanté d’un nouvel hôpital au Parc des expositions et ses abords le 5/10 ; le second est la poursuite de
l’enquête d’utilité publique ou E.U.P. le 3/10.
L’enquête semble changer de question (ou la modifier) en retirant la partie relative à l’hôpital (à laquelle nous
avons montré prudence et réserve par abstention, faute d’informations). En effet, il nous faut bien comprendre
que la partie restante est essentielle puisqu’elle concerne les ZPN pour toute la ZPPAUP.
Mais, que vaut la question posée au public et qui engage pour le projet d’hôpital (« en vue de la réalisation du
nouveau centre hospitalier de La Rochelle… ») si ce projet est abandonné ? Ne devient elle pas caduque par perte
de son sens ?
.§ Rappelons que dans cette enquête démocratique pour le public, ni l’accès dématérialisé aux textes ni leur
compréhension ne sont faciles.
Il est toujours question de cette « évolution mineure » par une correction technique de langage et ce pour toutes
les ZPN mais pas seulement pour le projet majeur d’un hôpital.
Il s’agit de clarifier et d’harmoniser (dans un souci de cohérence entre deux articles) leur législation avec celle
concernant les espaces maritimes. Cette évolution permettrait d’ « autoriser clairement en ZPN les équipements
d’intérêt général, sans les limiter aux seuls espaces maritimes ».
Cette assimilation ne semble pas cohérente car ces espaces sont particuliers et différents (pour l’activité
maritime).En effet, il est important de respecter leur spécificité évidente. On comprend que des constructions y
sont autorisées.
26 / 45
Mais ailleurs en ZPN, quels seraient ces équipements et que nomme t on intérêt général ?
§ Les ZPN ou zones de patrimoine naturel qui concernent surtout le littoral maritime (mais pas seulement) sont
primordiales car essentielles pour l’écologie et l’humain. Naturelles, elles doivent rester libres de toute
construction incongrue.
Le littoral a déjà été malmené ces dernières décennies au point de devoir être protégé précisément par la
ZPPAUP (avec les ZPN). La rade artificialisée par le port des Minimes (augmenté de capacité) qui occupe
presque sa moitié au sud, est l’exemple fort de cette évolution.
La ZPPAUP est une législation acquise difficilement en 2009 qui a logiquement évolué (AVAP et PVAP). Elle est
nécessaire pour la protection du patrimoine de notre ville que ses habitants honorent très bien lors des Journées
européennes du patrimoine en septembre. Cette législation est incomplète (ensembles ou éléments oubliés tel
que l’Architecture Contemporaine Remarquable depuis la guerre). Elle est imparfaite (recours facile à des
dérogations, comme pour le Secteur Sauvegardé).
§ Mais cette modification n° 1 ne semble pas être une amélioration. Notre association est défavorable à une telle
modification de la législation de la ZPPAUP (et toutes les ZPN.)
Nous demandons donc le maintien et le respect des textes en vigueur de la ZPPAUP (dont la ZPN et les articles
1.1 et 1.2).
Cet avis semble rejoindre l’avis exprimé par CAPRES Aunis et l’avis très élaboré de Nature Environnement 17
dont la cause est plus la protection de la nature.
Claude Mossé
Président

Par Jean-christophe BOYER
Je conteste la nécessité de cette modification qui n'aura pour conséquence d'une artificialisation des sols encore
plus excessive qu'actuellement. Il convient de prendre en compte le changement climatique et tout faire poru
végétaliser la ville, et donc de maintenir les espaces végétalisés en palce.

Par Jean François Durand
Je refuse le projet fait par la mairie

Anonyme
Je ne comprends pas l'objectif réel de cette consultation. La ZPPAUP doit restée comme elle est aujourd'hui et
nous devons nous en accommoder (hôpital ou pas). Merci

Anonyme
Je pense qu'il n'est pas nécessaire de construire sur des zones naturelles, il faut plutôt réfléchir à l'organisation
globale de notre ville. D'autres terrains seraient très pertinents pour installer l'hôpital dessus, seulement notre
maire veut imposer ses décisions. Puisque ça décision ne peut pas se réaliser en raison d'une règle, Monsieur le
maire veut la changer. Ce n'est pas la bonne solution, il faut garder ces espaces naturelles qui sont essentiels,
primordiaux. Il faut régler le problème de l'emplacement de l'hôpital autrement, et s'est en choisissant un autre
endroit que l'on y parvient.
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Anonyme
Je suis défavorable à la modification n°1 du REGLEMENT DE LA ZONE DE PROTECTION DU PATRIMOINE
ARCHITECTURAL, URBAIN ET PAYSAGER (ZPPAUP) DE LA ROCHELLE

Anonyme
Je suis en totale opposition avec ce projet de modification de la ZPPAUP. Cela prépare une véritable catastrophe
écologique. Stop au bétonnage de la ville. Cela suffit

Par CAPRES-AUNIS
En pièce jointe, notre communiqué concernant l'enquête publique ZPPAUP
PJ : 2023-10-18 Enquête publique ZPPAUP - Communiqué.pdf

Par jean HESBERT
Madame la commissaire enquêtrice
Nous sauvegardons régulièrement les observations citoyennes car nous savons qu'elles ne sont plus accessibles
après la date de clôture de l'enquête.
Nous sommes très préoccupés par la décision que vous avez obtenue pour protéger l'enquête publique.
Qu'allez-vous faire des premières observations qui ont été déposées sur le registre et s'opposent à la modification
de la 2PPAUP par le fait qu'elle ne servait qu'aux intérêts de la ville et non ceux de la Santé publique.
Soit, ces remarques seront considérées comme portant à faux,
Soit ces remarques seront considérées dans le cadre d'une enquête contribuant à un détournement de
procédure.
Conclusions, les citoyens considéreront soit l'erreur soit le défaut d'impartialité.
Respectueusement

Anonyme
Magnifique:
Dossier d'enquête publique
6-Eléments complémentaires portés à la
connaissance du publique le 2 octobre 2023
Observation N° 104 (Email) 19/10/2023 11:11:00

Par Dominique PARENTEAU
A l'attention de madame Azario, commissaire enquêteur
La tenue d'une enquête publique pour obtenir la modification du règlement du patrimoine architectural et des
paysages de La Rochelle a pour but de permettre la constructibilité sur des zones de patrimoine naturel.
Le projet d'implantation de l'hôpital sur le parc des expositions étant abandonné, il n'y a pas lieu de modifier les
règles acruelles qui protègent efficacement les zones de patrimoine naturel de La Rochelle. Le projet de
modification des règles actuelles entrainerait une destruction du caractère naturel de ces zones. Je suis pour le
maintien de la préservation absolue de la nature dans ces zones, c'est pourquoi je suis opposé au projet de
modification des règles actuelles qui protègent ces zones et par voie de conséquence l'environnement.de la ville
de La Rochelle
28 / 45
Cordialement
Didier Parenteau, (demeurant à La Rochelle)

Anonyme
Pour couper court a ces débats, changeons de secteur et faisons un nouvel hôpital à Lagord
la rocade permet un accès rapide, il se rapproche de l'ile de Ré qui en été a besoin de soigner les touristes et un
hôpital "bas carbone" dans cette zone, quoi de mieux ????
Quand les discussions durent trop longtemps il faut changer de cap

Par Odile KEROUEDAN
Bonjour Madame AZARIO
Je suis opposée à la modification du règlement de la ZPPAUP de la Rochelle car je craint de nombreuses dérives
si le cadre actuel est déconstruit.
Merci Madame de tenir compte de mon avis de simple citoyenne particulièrement préoccupée par la préservation
du vivant et le maintien du maximum de biodiversité dans notre communauté d'agglomération.

Par Djulijan Thiebeauld de La Crouée
Bonjour à tous,
Je suis rochelais depuis fort longtemps,
et je constate que ma ville à terriblement changé,
Nous avons un maire qui à décidé de faire de sa ville, une ville tout en béton en acceptant des permis de
construire à tout va...,
tout en détruisant l'essentiel d'une ville qui est *La Nature*, et permettant également à beaucoup de brasseries à
La Rochelle de pouvoir étendre leur terrasse sur les trottoirs qui sont à la base initialement destiné aux piétons.
Malheureusement je constate que La Rochelle est devenue le paradis des promoteurs immobiliers qui détruisent
jour après jour,notre Nature et notre patrimoine...

Par Gilbert Maurel
Comme beaucoup d'autres, je suis défavorable à cette modification n°1 du réglement de la ZPPAUP de la
Rochelle, une ville qui devient de plus en plus minérale ( voir : le site de la gare, les aménagements du vieux
port...) et livrée aux mains de l'immobilier.
Pourquoi on n'a pas planifié l'implantation de l'hôpital dans le parc bas-carbone de Lagord, qui aurait pu être
irrigué par un puissant service de navettes ?

Par Daniel Chuillet
Enquête publique : observations
-pourquoi une modification maintenant alors que la construction de l'hôpital n'est pas encore actée( problème de
budget pouvant remettre en cause la réalisation et débat inexistant avec les citoyens pour le choix le plus
approprié pour la population : 200.000 à 250.OOO pour la zone concernée). ?
-cette modification de ZPN et l'impact de la construction de l'hôpital sur l'environnement immédiat du marais de
Tasdon sera lourde de conséquence et à l'opposé des discours sur la renaturation des marais présentée à
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l'époque : c'est donc tromper les citoyens et pose un problème de cohérence des objectifs annoncés et des actes
retenus .
-la modification de la ZPN devrait apparaître dans la modification du PLUI qui ,de fait ,est modifié.
cette modification doit définir sous quelle dénomination sera cette zone : Ue ou UU Tout cela ne permet pas aux
citoyens une réelle appréciation par les empilements successifs de modifications.
-la modification n° 1 du PLUI a nécessité une étude d'impact(doc existante). Comment cette modification de la
ZPN pourrait échapper à une étude d'impact de la part de MRAe ?
-l'avis de MRAe doit être décisif sur toute autre considération : même de la part de La DRAC ou de l'ABF pas
véritablement concernés par cet enjeu.
-L'impact des constructions envisagées : routes d'accés , parking silo de 1500 places impose des impacts liés à la
construction et à l'exploitation (eaux pluviales, huile(séparateur d'hydrocarbures),particules,artificialisation des
sols...)
-une évaluation environnementale ne peut pas être mise de côté et c'est un préalable à toute démarche : cette
enquête publique n'aura pas de sens dans le cas contraire.
-La construction du parking silo,certes utile à l'hôpital, mais pas que, se substitue au parking existant « Jean
Moulin » qui lui est sans infrastructure béton et fondations.
-La modification annoncée porte sur l'ensemble de la ZPN et il n'est pas très clair dans ce dossier la limite
envisagée si elle existe : c'est donc une incertitude inacceptable
-cette zone ZPN est inondable et ne permettra pas un accès au parking et hôpital pour les années à venir ?
L'étude d'impact doit permettre de se positionner sur ce sujet.
Toutes ces observations me conduisent à m'opposer à ce projet : avis défavorable
l'abandon du projet de l'hôpital sur le site du parc des expositions devrait conduire à l'annulation de cette enquête
d'utilité publique qui n'a plus sa raison d'être

Anonyme
Avis MRAE dossier PP-2022-13349

8 février 2023, signé Agnès Bonneville
après saisine de l'ARS du 9 novembre 2022; le directeur de la MRAE qui avait signé le précédent rapport était
absent ou excusé : Hugues AYPHASSORHO,
Avis délibéré de la Mission régionale d’autorité environnementale
de Nouvelle-Aquitaine sur le projet de modification n°1 du plan
local d’urbanisme intercommunal (PLUi) de la communauté
d’agglomération de La Rochelle (17)
---------------------------------------
Quant à l'Hôpital ce rapport était opaque pour le public.

Il faut comprendre que l'hôpital est désigné sous le terme d'Equipement, et que seules les localisations
complémentaires de 1,5 ha près du Parc des Expositions et l'implantation des services généraux ont été
mentionnés.
---------------------------------------------
Ce rapport de la MRAE non signé par son directeur vient en TOTALE CONTRADICTION avec celui du 23
septembre 2021 versé tardivement par Mme la Commissaire enquêtrice au public preuve que la MRAE a été
avertie du lancement de la procédure de modification de la ZPPAUP avec passage devant la CLRPS
----------------------------------------
c. Équipements
Plusieurs projets liés au futur hôpital ont évolué après la finalisation du PLUi en 2019 :
• des besoins logistiques ont été identifiés pour le futur hôpital de La Rochelle nécessitant 1,5 hectare
supplémentaires à proximité du site actuel du parc des expositions, lieu d’implantation du futur
hôpital à Puilboreau ;
• la création d’une maison de santé qui nécessiterait un espace de deux hectares ;
Le besoin de foncier pour ces deux équipements totalisent environ trois hectares qui, selon le dossier, ne
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peuvent être trouvés en zone urbanisée en raison d’une absence de foncier suffisamment grand, bien situé
et disponible pour les accueillir. La MRAe relève que les nouvelles surfaces prévues sont très importantes.

Anonyme
Je suis contre ce projet.

Anonyme
Pour participer à l'effort de limitation des GES et limiter le changement climatique, il est obligatoire de limiter
l'urbanisation et ainsi de ne pas permettre que dans un PLUI, une communauté puisse disposer des terres sans
le garde fou de la loi. Donc ne pas permettre ce changement de loi pour des intérêts immédiats et non réfléchis
au vu de nos responsabilités pour nos enfants

Par Tours & Arcades-APPR
Texte modifié en P.J
PJ : Doc.APPR E.U.P pour ZPPAUP.docx

Anonyme
Ce projet d'hôpital tombé trop tôt en plein milieu d'enquête publique aura fait tombé bien des masques...
A peine le projet invalidé par 2 corps d'Etat en charge du contrôle de l'action publique des collectivités locales, il y
a lieu de réaliser la partie qui s'est réellement jouée. Ce projet pouvait il "sérieusement" voir le jour ?
Il reste qu'il aura en outre servi de formidable cavalier réglementaire capable de porter atteinte et tenter de faire
tomber la ZPPAUP, une protection juridique protégeant les zones naturelles non constructibles ceinturant les
pourtours du secteur sauvegardé en centre-ville le PSMV.
Que penser d'une adjointe proche du maire se targant sur les réseaux sociaux de la perte écologique de la
construction de l'hôpital, mais de l'opportunité pour les promotteurs privés qui en decoule? A qui profite le crime
? Ils sont pour l'instant les grands gagnants de cette aventure...
Si le projet hôpital ne marche pas, le plan B s'enclenche, et les promotteurs surgissent.
La procédure, parlons-en !
Une enquête publique ouverte pour "modifier" une ZPPAUP. La résolution est d'abord adoptée en conseil
municipal sous des termes obscurs et peu évocateurs qui ne permettent en aucune manière de deviner son
contenu. L'enquête ouverte, l'objet qui en avait été réglementairement à l'origine disparait subitement, et il
apparaît qu'elle va permettre de servir un autre objet : des immeubles privés apprend-on par voie de presse.
Il semblerait que l'enquête s'oriente vers un détournement de procédure, avec à la clef une belle Erreur Manifeste
d'Appreciation...
Il est vrai que le droit administratif n'a jamais beaucoup inquiété l'administration, mais aura t-on un minimum de
descence en ouvrant une autre enquête publique ?
Et puisque l'on tient absolument à profiter de la procédure ouverte par les travaux de l'hôpital pour construire,
allons jusqu'au bout de la logique juridique qui avait était demandée par la MRAE pour y implanter un
établissement public.
Au dossier incomplet, ouvert par la ville de La Rochelle, les pièces devraient être enfin apportées, même si un
projet privé est envisagé. Ainsi devraient être présentes pour qu'un autre puisse voir le jour, tout en beneficiant de
l'ouverture d'une procédure pour l'hôpital, les fameuses études d'impact environnementales, patrimoniales,
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historiques, ect... dont l'absence a engendré un refus cinglant de la MRAE.
A ce premier détournement de procédure qui est un motif d'annulation devant le juge administratif, un autre
semble poindre, celui d'utiliser la procédure du projet hôpital afin de contourner le PLUI. Si cela semble légal,
parce que procédure autre, cela pourrait bien constituer une 2 ème motif de détournement de procédure. À voir.
Il serait par conséquent logique que cette enquête publique soit annulée au vu des éléments intervenus en son
cours, risquant qu'elle serve un projet complètement différent.
Il serait également opportun si nouvelle enquête publique il devait y avoir, que celle-ci soit pleinement informative
et explicite quand à son objet et à son contenu afin que ceux-ci ne laissent planer aucun doute sur ses intentions,
à savoir supprimer une protection juridique destinée à protéger des zones naturelles dans le seul objectif de
construire.
Madame la commissaire enquêtrice devrait à ce titre réclamer plus de clarté et transparence de la part de la ville
de La Rochelle, l'obscurité et la dissimulation ayant dominé durant toute cette procédure déjà obsolète.

Par Les amis du parc De la gare
Veuillez trouvez nos observations dans le commentaire précédent.

Par Emmanuel Baunard
La justification de l’opportunité et de l’urgence de la modification en cours de la ZPPAUP qui ouvre, sans
procédure de révision, pour toutes les « zones vertes » de la Zones de Patrimoine Naturel, la possibilité d’y
réaliser tout projet dès lors qu’il est classé « Équipement d’intérêt général », n’existe plus.
En effet, l’annonce par M. le Maire de La Rochelle, le 5 octobre 2023, de l’abandon du projet de l’hôpital sur le
site du Parc des expositions, rend inutile et injustifiée la procédure en cours de modification n°1 de la ZPPAUP
qui, en tout état de cause, devient irrégulière étant donné le contenu des documents, désormais erronés,
communiqués à la présente Enquête publique.
Justification actuelle du projet de modification :

Les délibérations du Conseil Municipal de La Rochelle du 12/09/2022 et du Conseil Communautaire du
29/09/2022 justifient clairement, et de manière identique, la modification envisagée: « …afin d’autoriser
explicitement les équipements d’intérêt général dans la ZPN et de mener à bien la réalisation du futur centre
hospitalier de La Rochelle. » (énoncé général), « Afin de mener à bien la réalisation du nouveau centre hospitalier
de La Rochelle sur le site du Parc des expositions et ses abords, … » (Contexte et objectifs de la modification…).
Les Éléments complémentaires,communiqués le 2 octobre 2023, montrent également la même justification :

Le PV des échanges du Conseil Communautaire, contient exactement la même rédaction « Afin de mener à bien
la réalisation… » et le débat porte sur le bien fondé du choix du Parc des Expositions pour le futur hôpital.
La note adressée à la MRAe, le 23/07/2021, afin de savoir si une évaluation environnementale serait nécessaire
dans le cadre d’une révision du SPR et de l’élaboration d’un PVAP, énonçait déjà clairement en « 2-
Renseignements sur les zones susceptibles d’être touchées… », « c-Projet du nouvel hôpital » et sa localisation
précise sur le site du Parc des expositions.
La Notice explicative de l’Enquête reprend la même justification d’opportunité de la modification :

« …dans le cadre de la réalisation d’un nouveau centre hospitalier sur le site du Parc des expositions et de ses
abords… ».
La procédure en cours de modification de la ZPPAUP doit donc être annulée.
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Par Marion RISTORD
je suis totalement contre ce projet.
il est clamé par la municipalité une volonté de reverdir les espaces, suite aux nombreux constats scientifiques de
nos espaces trop bétonnés qui rendent notre environnement invivable face aux changements climatiques (les 40
degrés de cet été sur la parvis de la gare ne suffisent pas??),
cette modification est un moyen d'ouvrir à la bétonnisation des espaces protégés qui sont les seuls espaces
restants à la biodiversité, qui se meure déjà à cause de notre activité humaine
il est urgent que les constructions et bétonnisation des environnements protégés s'arretent, pas uniquement pour
protéger notre environnement mais aussi pour notre survie,
il est un devoir de la part des dirigeants de suivre les recommendations du GIEC en arretant la betonnisation.
cette modification en plus d'etre absurde face aux enjeux climatiques et d'effondrement de la biodiversité, et du
besoin de verdire la ville pour qu'elle soit vivable lors des prochaines canicules, est une modification faite sans
transparance sur les enjeux et les conséquences, qui n'est pas présenté correctement aux citoyens et
l'information est trés peu accessible et compréhensible, alors que les enjeux sont d'une importance haute

Par Emmanuel Baunard
La disparition du projet d’hôpital sur le site du parc des expositions annule la justification de la procédure de
modification en cours.
Cependant, avant même cette évolution, la procédure de simple modification de la ZPPAUP n’était, de toute
manière, pas recevable étant donné l’ampleur des transformations du texte proposée. Ceci, pour le secteur en
ZPN , affecté par le projet d’hôpital, mais également pour toute autre construction actuellement non autorisée sur
ce site, mais surtout étant donné la volonté explicite d’extension des autorisations de constructions pour
l’ensemble des secteurs en ZPN de la ZPPAUP.
1- il n’existe pas une « incohérence » à « clarifier et harmoniser » dans le texte actuel :

- l’article 1.1 porte sur la localisation des prescriptions et précise que les « activités d’intérêt général » ne sont
autorisées que sur les « espaces maritimes ».
- l’article 1.2 précise la nature des constructions autorisées, y compris pour « le développement des loisirs et
d’activités d’intérêt général », mais ne remet pas en cause les restrictions de localisations autorisées de l’article
1.1
2- la véritable transformation proposée, pour « autoriser explicitement les équipements d’intérêt général dans la
ZPN », est la substitution, non justifiée, du mot « activité » par le mot «équipement » dans l’article 1.2 uniquement.
Il est ainsi créée une incohérence avec l’article 1.1 dans lequel le mot « activité « subsiste.
L’identité de sens entre les 2 mots n’est expliquée, ni justifiée, nulle part.
Le mot « activité » ne figure pas au lexique de l’annexe au règlement de la ZPPAUP, il est utilisé, selon les
articles, dans des sens très divers quant à la destination des constructions en fonction de leur contexte: ici, c’est
celui de la « gestion des espaces naturels », « exploitations agricoles ou maritime », « développement des loisirs »
qui qualifie les constructions autorisées.
Le mot « équipement » ne figure pas non plus au lexique de la ZPPAUP et il n’est jamais utilisé dans son
règlement.
Au lexique du Règlement du PLUI, seul figurent les « équipements d’intérêt collectifs » dont les destinations sont
très vastes. Le mot «activité » n’est utilisé que pour les destinations commerciales ou de services.
Au sens de l’INSEE, le champ est encore plus important, le « Projet d’intérêt général » est très large et peut
couvrir celui du logement, par exemple.
Les motifs précis de cette substitution dont les conséquences sont très importantes, le contenu précis des
destinations des constructions qui étaient autorisées comme « activité » et celui des « équipements » proposés ne
peuvent être mises en évidence et justifiés que dans le cadre d’une révision de la ZPPAUP.
3- La substitution des termes, et son imprécision, ouvre de fait les possibilités de construction en ZPN, à toutes
les destinations autorisées, parcelle par parcelle, par le PLUI en cours ainsi que par ses modifications et révisions
ultérieures.
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L’évolution proposée de la protection pour tous les secteurs en ZPN ne peut être évaluée qu’au regard de leur
classement par le PLUI.
Hors il n’y a que très partiellement coïncidence avec des secteurs en zone N (Naturel) du PLUi mais, pour une
part importante, avec des secteurs zones urbaines, telle que, UM, UU+, UV, UQ… dont les destinations autorisées
(logements , équipements, services…) et les règles de densité et d’implantation sont très différentes.
Par exemple, le Château de Port-neuf se retrouve en zone UQ, La Bergerie et La Passe voient la surface du
classement protégé, considérablement réduit en Nr, et en UE pour la plus grande part, la Repentie en ZPN est
classée en Ap au PLUI, le Petit Brouage, le Margat sont en UE et UM1, le Bois des protestants en UV1….
En particulier, le classement, et son évolution , par le PLUI, du secteur ZPN situé sur le site du Parc des
expositions et de ses abords, sont confus et inexpliqués : partiellement en UU+8 (partie de l’OAP n°7, Gare )et
partiellement en UE au PLUI initial, ce classement était apparemment conservé à la Modification simplifiée de
2021 (impossibilité de visionner le plan de zonage archivé, mais il n’est pas cité dans les documents graphiques
modifiés), la totalité passe en UE sur le Plan actuellement opposable, y compris pour la partie en ZPN de la
ZPPAUP, alors que, d’une part,la Note explicative de la révision ne note pas d’évolution pour la zone UU+8,
que, d’autre part, sa présentation au Règlement mentionne les abords du Parc des expositions, et que, enfin, le
détail de l’OAP n°7 ne les contient pas ! ! !
4- Les documents de l’enquête en cours ne permettent pas le repérage nécessaire des secteurs en ZPN pour
comparaison au classement en PLUI. Il faut recourir aux nombreux plans de détail pour reconstituer une vision
globale du devenir des secteurs ZPN.
La superposition de l’évolution proposée de la ZPPAUP et des prescriptions du PLUI est très complexe, sur les
plans techniques et juridiques, étant donné la difficulté de rapprochement, tant des textes rédigés très
différemment, que des documents graphiques utilisants des fonds de plan différents, sans repères de voirie, de
nom de lieux ou de rue.
De fait, la Servitude d’Utilité Publique que la ZPPAUP impose au PLUI pourrait, par cette modification du contenu
des constructions autorisées en ZPN, devenir une protection variable selon le classement de ses secteurs au
PLUI…et variable au gré de ses évolutions futures.
En conclusion, il semble donc, qu’étant données l’importance des conséquences de l’évolution des
prescriptions proposée pour la ZPPAUP sur l’application du Règlement du PLUI, les propositions doivent être
détaillées et justifiées dans le cadre d’une révision de la ZPPAUP, précédée d’une présentation pédagogique de
leurs conséquences et des débats nécessaires, avant l’enquête publique. L’évaluation environnementale sera
un éclairage important pour ces débats.

Par Eléonore BRATS
Le projet de construction sur le marais avait été abandonné.
Prière de ne pas revenir sur cette décision par un moyen détourné.
Eléonore Brats

Anonyme
Il me semble que l’intégration de la notion de besoin et d’équipement d’intérêt général, d’autant plus sans
modification du PLU, risque d’ouvrir la voie à des interprétations frauduleuses des conditions de la ZPPAUP (xpl :
construction nouvel hôpital) faisant perdre son sens à l’idée de zone de protection et mettant en péril la
protection du patrimoine paysager notamment. J’émets donc un avis défavorable à cette modification.

Anonyme
Avis défavorable à une modification du texte de règlementation de la ZPPAUP et des ZPN en particulier.
Les zones naturelles sont trop précieuses dans notre ville et notre agglomération. La protection existante semble
bien convenir.
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Par Jacky Bousquet
Cette modification, ne semble plus d'actualité, du fait de l'abandon du site du parc des expositions pour la
construction du nouvel hôpital. En maintenant cette modification, on introduit la notion floue et dangereuse de la
notion de bâtiment d'intérêt général. qu rendrait possible la construction de maison de retraite, de résidences
services seniors, de résidences étudiantes.....sur des parcelles auxquelles les rochelais sont fortement attachées
tels que le parc Franck Delmas, ou j'ai découvert l'existence de cette modification, du marais de Pampin, ainsi
que de nombreux autres lieux qui devraient rester totalement inconstructibles aux yeux d'une très grande majorité
de nos concitoyens. A une époque ou la végétalisation, le zéro artificialisation fait la une des médias cette
modification est un parfait contresens Ne laissons pas aux promoteurs la possibilité de construire sur des
espaces qui nous sont chers. Les communes auront beaux jeux de justifier des permis de construire auprès de
leurs administrés qui leur demanderont des comptes de répondre " On ne peut pas s'y opposer, car la
réglementation le permet" Comme on l'entend souvent dire sur des constructions litigieuses dans l'agglomération.

Par Grâce Kraska
Je suis contre le fait de changer le régime de protection de toutes les Zones de Patrimoine naturel de La Rochelle
pour motif d'intérêt public.
Ces Zones doivent rester en statut Zones de Patrimoine naturel de La Rochelle.

Par Philippe MARAIS
Je rejoins et approuve les conclusions de l'analyse effectuée par Nature Environnement 17 et présentée dans le
cadre de cette enquête publique.
J'en profite pour les remercier pour ce travail d'analyse.
Je m'oppose donc à la Modification N°1 du Règlement de la ZPPAUP.

Anonyme
Pas d accord. Préservons notre patrimoine et je crains fortement de futures constructions qui ont
malheureusement déjà trop défigurées notre belle ville. Je suis donc tout à fait contre les extensions proposées.
Merci.

Par ALAIN JAMET
Je m'oppose formellement à cette modification qui a pour but de bétonner encore plus la ville de La Rochelle,
couper ses arbres (alors qu'il en reste si peu) et permettre à des spéculateurs d'engranger des bénéfice.
Cette évolution contredit la politique environnementale déclarée par la municipalité de La Rochelle et son
agglomération (LR territoire zéro carbone)

Anonyme
Le projet d'hôpital étant annulé il n'y a plus lieu de transformer ce parking et d'abattre les tilleuls
Cette modification du ZPPAUP est inique et doit être reconsidérée.
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Par Leparc Alice
Toutes les zones naturelles protégées doivent rester non constructibles. Il est primordial de ne pas artificialiser
les sols, dans un contexte climatique de plus en plus critique, et je ne comprends pas qu'un territoire visant le
zéro carbone envisage une telle aberration! Je condamne ce projet climaticide et qui en plus
va défigurer notre milieu de vie et asphyxier nos éco-systèmes et leur biodiversité !

Par René Lhoste
Non à l’abatage des Tilleuls.

Par Beatrix Van de maele

Par Christine Doudoux
Assez d'urbanisation, de constructions moches, gardons les espaces naturels !

Par Carlos Pluvinage
Toutes les zones naturelles protégées doivent rester non constructibles. Il est primordial de ne pas artificialiser les
sols, dans un contexte climatique de plus en plus critique, et nous ne comprenons pas qu'un territoire visant le
zéro carbone envisage une telle aberration! Nous condamnons ce projet qui, en plus d'être climaticide, va
défigurer notre milieu de vie et asphyxier nos éco-systèmes et leur biodiversité !
Nous tenons à repréciser l'engagement de la municipalité à préserver et développer les trames vertes bleues et
noires pour redonner place au vivant dans le territoire en accord avec le Pacte pour la transition signé en 2020

Par Sophie Mugnier
Toutes les zones naturelles protégées doivent rester non constructibles, notamment les zones humides, marais
etc, ou bonnes terres agricoles.

Par Comite de quartier St Nicolas,Gare, Gabut
Pourquoi rectifier la ZPPAUP site avec une forte végétation arbustive? De plus cette enquête aurait permis de la
supprimer pour implanter l’hôpital mais ce dernier n'est plus d'actualité dans cette zone. Donc laissons cette zone
intouchable avec ces beau arbres et n'en profitons pas pour faire sur cette zone fragile un ensemble immobilier
en récupérant la zone naturelle protégée.
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Anonyme
Je ne suis pas d'accord pour changer le régime de protection de toutes les zones de patrimoine naturel de La
Rochelle pour motif d'intérêt public qui serait en contradiction avec la transition écologique et le besoin de plus de
zones végétalisées pour lutter entre autres contre le phénomène des "îlots de chaleur" en ville. Les vieux arbres
ne peuvent être remplacés. Il faut protéger les zones naturelles et comprendre leur importance.

Anonyme
Je pense que plutôt que de « clarifier et d’harmoniser certaines dispositions réglementaires de la Zone de
Patrimoine Naturel" cette enquête publique, qui n’a plus d’objet depuis l’abandon du projet d’hôpital, tente en
fait de servir d'alibi pour rendre à terme toutes les zones naturelles protégées constructibles…
J’y suis totalement opposé sans révision du Plan Local d'Urbanisme dans les formes.
Cette enquête est spécieuse dans sa démarche, trompeuse dans ces buts et indigne d’une consultation
républicaine.
Je dénonce le procédé.

Par Mickaël Duchemin
sols. Cela va dans le sens contraire de La Rochelle territoire zero carbone et ceci dans un contexte climatique de
plus en plus critique. En cherchant bien il doit y avoir des friches industrielles...plutôt que des zones naturelles
sensibles.

Anonyme
Je suis en totale opposition avec ce projet de modification de la ZPPAUP. Cela prépare une
véritable catastrophe écologique. Stop au bétonnage de la ville. Cela suffit

Anonyme
Je souhaite témoigner de mon opposition à ce projet qui vise à autoriser toute volonté d'artificialisation des sols
sans considération de l'intérêt général.

Par Jean-Pierre Archambeau
REMARQUES SUR L’ENQUETE PUBLIQUE PORTANT SUR LA MODIFICATION N°1 DU REGLEMENT DE LA
ZONE DE PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBAIN ET PAYSAGER (ZPPAUP) DE LA
ROCHELLE
La modification proposée ouvre les portes à des constructions mal identifiées ce qui n’est pas acceptable pour
les raisons suivantes :
- Le plan de la zone telle qu’on le voit dans le PLUi Tome 7 §714 montre une continuité écologique avec les
marais de Tasdon et Villeneuve-les-Salines par le canal de la Moulinette. Ce secteur doit donc être sauvegardé
comme tel.
Il devrait même être mieux aménagé sur son côté nature-biodiversité avec peut-être la transformation en pôle
nature de la ferme de la Prée Foyer (expos, jardins etc).
- Je rappelle qu’après avoir laissé entendre qu’un maraichage (avec une serre) pourrait s’implanter derrière la
Prévention Routière à Villeneuve (dixit Mme Fleuret-Pagnoux), la ville a signifié un refus formel pour cette
installation dans la zone de Patrimoine naturel (ou Nr) empêchant toute construction (voir le courrier de la ville
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signé par Mme Josée Brossard du 4 avril 2022 ci-joint).
La moindre des choses serait que Monsieur Le Maire, ses adjoints et ses services soient cohérents dans leurs
décisions et orientations.
En conclusion je demande l’annulation de la demande rappelée en tête.
Jean-Pierre Archambeau (habitant de La Rochelle)
PJ : Reponse Monsieur Archambeau mars 2022.pdf

Anonyme
Bonjour, je suis opposée à la modification du règlement de la ZPPAUP de la Rochelle.
Je suis pour la préservation de la nature dans ces zones.
Stop au bétonnage.

Anonyme
Bonjour,
Je suis opposée à la modification du règlement de la ZPPAUP de la Rochelle.
Je suis pour la préservation des espaces naturels de la CDA.

Anonyme
Absolument contre ce « « projet » » d’abattre les 47 tilleuls dans l’enceinte d’Enedis.

Anonyme
Je ne souhaite pas qu'il soit possible changer le régime de protection de toutes les Zones de Patrimoine naturel
de La Rochelle pour motif d'intérêt public

Anonyme
Je suis absolument contre la modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle.
Cette ville ne doit pas être vendue aux promoteurs immobiliers, au détriment de la vie.
Cette modification permettrait de détruire des zones de patrimoine naturel! Qu’il faut absolument préserver
!….qu’ont ils dans la tête ces « « décideurs » »??!!!!

Par sylvie-olympe moreau
je suis opposée à la modification de l'actuelle ZPPAUP qui déclassera des zones protégées.

Par Marie-Agnes Mallet
Même si la Rochelle est classée parmi les villes en tension sur le plan immobilier, et à l heure où les villes
réfléchissent aux moyens de s adapter aux changements climatiques, il me semble indispensable que les zones
protégées le restent et que tous les îlots de verdure, espaces verts et arbres soient conservés et protégés dans
nos villes. Une vraie lutte contre les pratiques de airbnb permettrait déjà de récupérer des logements à la
location.
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Par Chloé Gourmel
Je ne suis pas favorable à cette modification et souhaite que le patrimoine naturel soit préservé de toute nouvelle
construction.

Anonyme
Il est clairement indiqué dans les différents textes annexés à l'enquête publique que le projet de modification du
ZPPAUD de La Rochelle a en persepective la réalisation d'un nouvel hôpital sur l'emplacement de l'ancien Parc
des Expositions et la réalisation d'équipements d'intérêt général qui ne soient plus limités au territoire maritime.
Désormais, il est officiellement déclaré que le futur hôpital ne se fera pas sur l'ancien Parc Expo (l'hôpital se ferait
plutôt sur une commune de la CDA et non sur la commune de La Rochelle). Cette première motivation à modifier
le règlement de la ZPPAUP n'a plus lieu d'être. Ensuite, soumettre l'ensemble des zones de la ZPPAUP à des
possibles aménagements "au nom de l'intérêt général" présente un risque d'interprétation manifeste et
dangereux. En effet, selon où se placent nos intérêts (selon notre profession, nos intérets financiers, nos
convictions personnelles,. ..) il est aisé de déclarer qu'un projet d'equipement soit " d'intérêt général". Des
illustrations de cela sont toutes trouvées dans l'actualité de ces dernières semaines : pour exemple, le conflit
autour de l'A69 avec deux notions "d'intérêt générale" qui s'opposent, celle du "désenclavement d'une ville et de
son industrie" et celle "de la sauvegarde de la faune, la flore, et la lutte contre le réchauffement climatique". Donc,
cette notion d'intérêt général" est tout sauf ce que dit rechercher Mr FOUNTAINE (Cf. Extrait de la deuxième
réunion de la Commission Locale des Sites Patrimoniaux Remarquables du Territoire de la CDA de La Rochelle
du 13/01/2023), à savoir "qu'il ne s'agit pas d'un changement mais d'avoir un document qui ne prête pas à
contestation".
Je suis donc contre l'ensemble des modifications DUZPPAUP envisagées. En vu de concerver les espaces
naturels de la communes, le document, tel qu'il est encore aujourd'hui, est ce qu'il y a de plus protecteur.
Cordialement.

Anonyme
Je refuse catégoriquement le projet !!!

Par michele villalongue
Je suis en totale opposition avec ce projet de modification de la ZPPAUP. qui prépare une véritable catastrophe
écologique. Stop au bétonnage de la ville.

Anonyme
Bonjour,
Je rejoins la majorité des avis donnés à cette enquête publique et qui sont négatifs. Je suis absolument
défavorable à la modification du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle attendu que :
1) le choix initial de l’emplacement pour un nouvel hôpital sur le Parc des Expositions a été abandonné, rendant
ipso facto cette enquête publique obsolète et
2)Toute modification de ce règlement entraînerait un déferlement de constructions sur des zones à protéger de
toute urgence, et ce, avec certitude
3)L’hôpital actuel a fait l’objet de travaux substantiels et devrait être conservé en l’état pour ses diverses
qualités : central, facile d’accès à pied et via les transports en communs
4) si une extension devait être objectivement souhaitable, il ne pourrait alors s’agir que d’une ANNEXE
5)Qu’une annexe, si elle devait être nécessaire, pourrait effectivement prendre place dans la Zone Bas
Carbone, facilement accessible par tous – La Rochelle et Ile de Ré comprise – via la rocade. Ce serait dans cet
endroit un bâtiment respectable qui participerait ainsi au test zéro carbone de la Ville
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6)Toute zone arborée – parcs, jardins, rues – doit être protégée voire, au nom du changement climatique,
sacralisée et non pas supprimée, mais augmentée. De même pour les marais etc.
7) même les jardins privés ne devraient désormais plus être considérés comme des « dents creuses », voués à
la construction, la « surconstruction », puisque disséminés dans la ville ils représentent de véritables puits de
fraîcheur lors de nos étés de plus en plus chauds…
8)Le littoral, submersible dans notre région, doit être déclaré « non constructible » et non voué à la densification
de population
9)Attendu que, également, et comme beaucoup l’ont fait remarquer, les travaux en cours à La Rochelle, s’ils
sont nets et bien faits, ont rendu cette ville beaucoup trop minérale et beaucoup moins pittoresque… Les touristes
ne sont pas les seuls intéressés à prendre en compte dans les projets nous concernant au premier chef. Outre le
fait que la perméabilité des sols n'a guère été prise en compte et que cela aurait dû être une priorité.
Je vous souhaite de devenir des « Sages ». Cordialement. Anonyme

Par Roselyne Capillaire
Je suis totalement contre cette réforme qui mettra en danger la conservation du patrimoine naturel de la Rochelle,
déjà mis à mal par une politique de bétonnage excessif

Par Patrick Deswarte
Bonjour.Je suis contre l’artificialisation de la zone concernée.Préservons cet espace naturel qui va du canal de
Marans jusqu’à Tasdon.Une solution pour réduire le bruit des voitures et autres véhicules dont beaucoup se
plaignent à juste titre en ville :Construisons l’hôpital en dehors de la ville et refaisons à neuf avec de l’enrobé
drainant tous les boulevards (de la gare jusqu’au Champ de Mars):une partie est faite,mais il y a des trous dans
la raquette (entre l’hôpital et le bas du boulevard Sautel).Merci d’en prendre note.

Par Catherine Michel
Sauf à agrandir la zone de protection naturelle de la rochelle, une révision de la ZPPAUP est incompatible avec le
respect du vivant et de ce fait indésirable. Merci de tenir compte des observations que vous avez sollicitées dans
le cadre de cette enquête publique.

Par Isabelle Lecomte
La modification du règlement de la ZPPAUP ne peut pas se faire sans évaluation environnementale préalable.
portant sur toutes les ZPN. C'est la porte ouverte à tout et n'importe quelle construction au mépris de notre
patrimoine naturel et architectural. Cette modification du règlement de la ZPPAUP ne peut se faire dans de telles
conditions et doit relever d'une procédure de Pvap en concomitance avec la révision du PLUI qui devra mieux
prendre en compte notre adaptation au changement climatique.

Par jean HESBERT
Plutôt que de vouloir convertir des zones de patrimoine naturel en terrains constructibles, cherchons tous les
espaces disponibles, telles les friches
La mobilisation prioritaire des gisements fonciers disponibles et le renouvellement urbain sont des enjeux
déterminants de la politique de lutte contre l’artificialisation des sols et de gestion économe des espaces. Parmi
ces gisements, les friches représentent en France environ 170 000 hectares à reconquérir et valoriser. Il s’agit
d’un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de
l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces
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naturels, agricoles et forestiers.
C'est là une démarche claire, à l'opposé de l'assouplissement cynique du règlement protecteur de la ZPPAUP qui
contiendrait alors tous les ingrédients d'opportunisme et de subjectivisme de la part de l'autorité initiatrice de la
procédure. Comment ne pas être surpris comme le soulignent nombre de déposants à l'enquête publique que le
terrain militaire du parc Atlantech n'ait pas été considéré comme lieu possible pour la construction du futur hôpital.
Trop de considérations extra environnementales interfèrent à La Rochelle pour mettre en œuvre avec clarté pour
les citoyens une politique environnementale sérieuse autre que les pistes cyclables et le zéro carbone .
Au travers de cette enquête publique se révèle le caractère opportuniste d'une politique environnementale de la
mairie et de certains élus de la CDA.
Il y aura lieu de s'unir contre cette politique d'apparence après avoir contesté même la validité de cette enquête
publique.

Anonyme
Je ne suis pas du tout convaincue par la nécessité de faire ces modifications. Je n'en vois ni ne comprends
l'intérêt.
Je suis contre cette proposition

Anonyme
Le classement en ZPPAUP protège la belle ville de La Rochelle, dont l'architecture historique garantit son attrait
touristique et dont les zones naturelles dans l'espace urbain offrent qualité de vie et biodiversité aux habitants.
Aussi, il fait trouver d'autres solutions que ce déclassement pour développer de nouveaux projets urbains. Il faut
préserver le classement ZPPAUP.

Anonyme
?? Le projet de nouvel hôpital écornant une zone humide protégée du Marais de Tasdon est abandonné, mais
une tentative de détricottage des protections des zones naturelles continue!…

Anonyme
Bonjour, je suis d'accord avec Nature Environnement. Leurs explications sont claires. Arrêtons le tout "béton" de
notre maire ! Et gardons nos espaces verts , le poumon de notre belle ville de La Rochelle. Cordialement

Anonyme
Le classement en ZPPAUP protége la ville de la rochelle, toutes zones naturelles protégées doivent rester non
constructibles.

Par jean HESBERT
Sur les documents ajoutés et la prorogation de l’enquête :
CDA 29 septembre 2022, Rapporteur M. Grau
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« Conformément à l’article 112 III de la loi LCAP, cette modification sera approuvée par délibération du Conseil
communautaire de la CdA de La Rochelle, après enquête publique réalisée dans les formes prévues au chapitre
III du titre II du livre 1er du code de l'environnement, après consultation de l'ABF et après accord du représentant
de l'Etat dans la Région ».
Il s’agit maintenant d’examiner les textes sur lesquels la Commissaire enquêtrice s’est appuyés pour verser à
l’enquête des documents complémentaires et proroger la durée de l’enquête publique de quinze jours.
1°- Sur les documents ajoutés par la Commissaire enquêtrice°
L’article R. 123-14 du Code de l’environnement énonce: Lorsqu'il entend faire compléter le dossier par des
documents utiles à la bonne information du public dans les conditions prévues à l'article L. 123-13, le
commissaire enquêteur ou le président de la commission d'enquête en fait la demande au responsable du projet,
plan ou programme; cette demande ne peut porter que sur des documents en la possession de ce dernier.
Lorsque de tels documents sont ajoutés en cours d'enquête, un bordereau joint au dossier d'enquête mentionne
la nature des pièces et la date à laquelle celles-ci ont été ajoutées au dossier d'enquête.
2° Sur la prorogation de la durée de l’enquête publique
a) L’article R. 123-17?du Code de l’environnement stipule :

Sans préjudice des cas prévus par des législations particulières, lorsqu'il estime que l'importance ou la nature du
projet, plan ou programme ou les conditions de déroulement de l'enquête publique rendent nécessaire
l'organisation d'une réunion d'information et d'échange avec le public, le commissaire enquêteur ou le président
de la commission d'enquête en informe l'autorité en charge de l'ouverture et de l'organisation de l'enquête ainsi
que le responsable du projet, plan ou programme en leur indiquant les modalités qu'il propose pour l'organisation
de cette réunion.
Le commissaire enquêteur ou le président de la commission d'enquête définit, en concertation avec l'autorité en

charge de l'ouverture et de l'organisation de l'enquête et le responsable du projet, plan ou programme, les
modalités d'information préalable du public et du déroulement de cette réunion.
En tant que de besoin, la durée de l'enquête peut être prolongée dans les conditions prévues à l'article L. 123-9»
pour permettre l'organisation de la réunion publique.
b) L’article L 123-9 du Code de l’environnement est rédigé comme suit :

La durée de l'enquête publique est fixée par l'autorité compétente chargée de l'ouvrir et de l'organiser. Elle ne
peut être inférieure à trente jours pour les projets, plans et programmes faisant l'objet d'une évaluation
environnementale.
La durée de l'enquête peut être réduite à quinze jours pour un projet, plan ou programme ne faisant pas l'objet
d'une évaluation environnementale.
Par décision motivée, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d'enquête peut prolonger
l'enquête pour une durée maximale de quinze jours, notamment lorsqu'il décide d'organiser une réunion
d'information et d'échange avec le public durant cette période de prolongation de l'enquête. Cette décision est
portée à la connaissance du public, au plus tard à la date prévue initialement pour la fin de l'enquête, dans les
conditions prévues au I de l'article L. 123-10.
Évidemment l’adverbe « notamment » ne peut qu’être source d’une appréciation contentieuse.

En tout état de cause Madame la commissaire enquêtrice était au courant par le seul dépôt de mon observation
n° 1 et 1 bis de l’incomplétude des documents disponibles pour le public DES LE PREMIER JOUR de
l’ouverture de l’enquête publique. Elle est mal fondée à les ajouter à la veille de la clôture initiale de l’enquête,
et à proroger celle-ci de quinze jours se contentant d’assurer une présence physique unique et non en organisant
une réunion publique

Anonyme
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sols, dans un contexte climatique de plus en plus critique, et nous ne comprenons pas qu'un territoire visant le
zéro carbone envisage une telle aberration! Nous condamnons ce projet qui, en plus d'être climaticide, va
défigurer notre milieu de vie et asphyxier nos éco-systèmes et leur biodiversité !

Anonyme
Bonjour,
Je ne souhaite pas que les « Zones de Patrimoine Naturel » de La Rochelle deviennent constructibles pour des
activités liées à l’intérêt général et je suis choquée par cette proposition de nos élu(e)s locaux que je respecte
particulièrement et soutiens pour d’autres projets ; l’objet de cette modification étant bien trop large et les enjeux
désastreux pour notre territoire, notre environnement et l’Homme.
Pour un projet précis, exceptionnel et justifié sur une de ces zones je pourrais bien entendu ajuster cette position
(ex : projet de centre hospitalier) mais rendre constructible l’ensemble des « Zones de Patrimoine Naturel » de La
Rochelle pour des activités liées à l’intérêt général me semble complétement indécent et contraire à l’objectif
initial de la classification de ces zones, à savoir : les protéger et les préserver pour sauvegarder notre
biodiversité, faune et flore mais aussi la population humaine et notre ville remarquable !
Je m’oppose donc formellement aux modifications proposées pour les articles 1.1 b et 1.2 b.
J’entends bien le souhait d’harmoniser le document, je vous propose de le clarifier en ajoutant une mention «
plus respectueuse de notre environnement » à l’article 1.2 en autorisant les constructions nécessaires au
développement d’une activité d’intérêt général AUX SEULS ESPACES MARITIMES.
Dans l’espoir d’être entendue.
Sincères salutations.

Par Julien ROUSSELOT
Bonjour,
Je ne souhaite pas que les « Zones de Patrimoine Naturel » de La Rochelle deviennent constructibles pour des
activités liées à l’intérêt général et je suis choqué par cette proposition de nos élu(e)s locaux que je respecte
particulièrement et soutiens pour d’autres projets ; l’objet de cette modification étant bien trop large et les enjeux
désastreux pour notre territoire, notre environnement et l’Homme.
Pour un projet précis, exceptionnel et justifié sur une de ces zones je pourrais bien entendu ajuster cette position
(ex : projet de centre hospitalier) mais rendre constructible l’ensemble des « Zones de Patrimoine Naturel » de La
Rochelle pour des activités liées à l’intérêt général me semble complétement indécent et contraire à l’objectif
initial de la classification de ces zones, à savoir : les protéger et les préserver pour sauvegarder notre
biodiversité, faune et flore mais aussi la population humaine et notre ville remarquable !
Je m’oppose donc formellement aux modifications proposées pour les articles 1.1 b et 1.2 b.
J’entends bien le souhait d’harmoniser le document, je vous propose de le clarifier en ajoutant une mention «
plus respectueuse de notre environnement » à l’article 1.2 en autorisant les constructions nécessaires au
développement d’une activité d’intérêt général AUX SEULS ESPACES MARITIMES.
Dans l’espoir d’être entendu.
Sincères salutations.
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Par Collectif citoyen Colcit LR
OBSERVATION N°3
Merci de bien vouloir prendre en compte cette nouvelle et ultime contribution CONTRE le projet de modification
N°1 de TOUTES les ZONES NATURELLES dites ZPPAUP
PJ : 2023-10-26 Observation complémentaire N°3 Colcit-LR - enquête publique ZPPAUP.pdf

Anonyme
Je suis en totale opposition avec ce projet de modification de la ZPPAUP. Cela prépare une véritable catastrophe
écologique. Stop au bétonnage de la ville. Cela suffit

Anonyme
Je m'oppose aux modifications "d'intérêt général "...

Anonyme
Les terres de l’ESAT doivent être protégées dans le cadre d’une modification du PLUI afin qu’elles puissent
faire partie du registre des terres agricoles qui jusqu’à ce jour sont mises en valeur en maraîchage bio. Ainsi elles
seront protégées de tout autre projet ou spéculation .

Anonyme
Monsieur Le Maire. Le temps n'est plus à l'artificialisation des sols. Le temps est venu de reboiser, de repenser
nos aménagements urbains pour offrir plus de verdure et d'îlots de fraicheur. Le réchauffement climatique ce n'est
pas qu'une question de demain, c'est une réalité de tous les jours et il faut se battre dès maintenants pour la
préservation de notre patrimoine naturel. "En 2040, le territoire de l'Agglomération de La Rochelle est parvenu à
la neutralité carbone" est-il judicieusement écrit sur votre site "larochelle-zerocarbone.fr". Annonce prophétique ?
Nous l'espérons toutes et tous. Sauf que pour l'heure rien est écrit. Il faudrait plutôt engager toutes nos forces
pour faire de cet objectif une réalité et je ne crois pas - et je ne suis pas le seul à le penser - que c'est en
modifiant cette ZPPAUP qu'on se rapproche de l'objectif. Abandonnez ce projet. La Rochelle est en zone tendue,
les logements manquent pour les étudiants et les gens qui rêvent de venir s'installer ou de se réinstaller à La
Rochelle, mais cela ne vous donne pas le droit de bâtir sur des terrains riches en biodiversité. Préservons notre
patrimoine pour qu'aujourd'hui et demain encore, La Rochelle soit respirable.

Anonyme
Si j’ai bien tout compris, le terrain qui est en bordure du parc des exposition, classé ZPN (zone de protection
naturelle), fait partie de la ZPPAUP objet de cette modification. Pourtant, la ville de La Rochelle l’a transformé
récemment en parking au mépris du règlement d’urbanisme !
Elle l’a aménagé en conséquence, artificialisé, équipé, etc.
Et les autorités voudraient que les simples citoyens soient respectueux des textes alors qu’eux-mêmes
s’exonèrent de leurs obligations ?
Les zones naturelles doivent être IMPÉRATIVEMENT préservées et ne pas faire l’objet de constructions autres
que celles absolument nécessaires à la protection du paysage, de l’environnement et de la biodiversité.
Les élus et services responsables de l’édification de ce parking des Salines mériteraient d’être poursuivis par les
associations écologistes si le terrain en question n’est pas renaturalisé rapidement !
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Anonyme
Je désire que le patrimoine rochelais soit préservé au maximum en cela je suis totalement opposée à la
modification du réglement de la zppaup et je soutiens l'action de tours et arcades et de monsieur Jean Hesbert.

Par catherine graton
Je m'oppose à cette modification du règlement de la ZPPAUP.
Dans le contexte actuel de réchauffement et dérèglement climatique,une enquête publique devrait porter sur les
possibilités d'étendre les ZPN.Or, l'harmonisation proposée autoriserait 'les équipements d'intérêt général 'sans
les limiter aux espaces maritimes, dont on pourrait truffer nos ZPN.Or , aujourd'hui, l'orientation de la CDA fait
peur; tout tourisme, tout évènementiel, tout bétonnage.

Par robert graton
un moyen comme un autre de construire encore et encore sur des ZPN.
Je m'oppose à cette modification du règlement de la ZPPAUP

Par CLAB COMITE DE QUARTIER CLAB
Nous nous opposons fermement à cette modification qui réduira la préservation de notre patrimoine naturel et
urbain.
CA du CLAB
PJ : ObservationsCLAB.pdf
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Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)

Jean HESBERT
Vice-président du Comité de quartier Saint- Nicolas, La Gare, Le Gabut
jean.hesbert@gmail.com
Madame Marianne AZARIO

Commissaire-enquêtrice
Communauté d'Agglomération de La Rochelle
8, Place Jean Baptiste Marcet
La Rochelle
La Rochelle le 24 septembre 2023
Objet : Observations sur le projet de modification n°1 du règlement de la zone de

protection du patrimoine architectural, urbain et paysager de La Rochelle
Du lundi 25 septembre 2023 à 9H et jusqu'au mercredi 11 octobre 2023 à 17H30.
Madame,
Par arrêté en date du 28 août 2023, le Président de la Communauté d'Agglomération

de La Rochelle et non le préfet, a prescrit l’ouverture d’une enquête publique portant
sur le projet de modification n°1 du règlement de la ZPPAUP de La Rochelle.
Saisi au préalable, le Président du Tribunal administratif de Poitiers a acquiescé à cette

demande et vous a nommée, en raison notamment de votre qualité de juriste.
J’aurai donc avec vous un échange entre juristes.
Le pays d’Aunis a le plaisir de vous retrouver en nos terres, puisque vous avez été
désignée entre le lundi 31 août 2020 et le mardi 29 septembre 2020 inclus, pour
mener une enquête publique préalable à l’autorisation environnementale concernant le
projet d’aménagement du parc d’activités de l’Aubreçay sur la commune de Saint-
Xandre.
Les conséquences de cette enquête publique sur l’Aubreçay sont toujours en suspens.
I- Les juristes qui liront l’observation que je vous adresse, n’hésiteront pas à qualifier
la présente enquête publique comme un élément constituant ni plus ni moins qu’un
détournement de pouvoir et /ou de procédure.
Comme vous le savez, le détournement de pouvoir est un cas d'ouverture du recours

pour excès de pouvoir devant le juridiction administrative qui trouve son origine
lorsque l'administration a utilisé volontairement ses pouvoirs dans un but autre que
celui en vue duquel ils lui ont été conférés par la loi. Le détournement de procédure,
variante du détournement de pouvoir, est, quant à lui, constitué lorsque
l'administration recourt à une procédure autre que celle normalement applicable afin
d'éviter certaines formalités ou de supprimer certaines garanties.
Il ne sert à rien pour légitimer cette procédure d’avancer l’assentiment de la

préfecture de Charente-maritime, la préfecture de Nouvelle-Aquitaine, la DRAC de
Poitiers et même incidemment l’Architecte des bâtiments de France au travers pour
ce dernier d’une réunion du CLSPR de La Rochelle (lequel est conduit étrangement par
la CDA de La Rochelle).
De tels soutiens figurent dans le procès-verbal du CLSPR, l’ABF dont il y lieu de

dénoncer le positionnement, et un élu de la CDA a même précisé que la DRAC avait
envoyé des courriels d’approbation en ce sens. Nous avons de la peine à croire que
l’administration ne formalise pas ses décisions par des écrits plus rigoureux, lesquels
s’ils venaient à être connus des citoyens viendraient à être soumis à l’appréciation de
leur parfaite légalité. En tout état de cause pareil acquiescement aurait dû faire partie
des documents mis à la disposition du public.
II- Reprenons le déroulé des faits qui motivent le lancement d’une telle enquête
publique.
Tout part en effet d’une demande d’autorisation environnementale formulée au cas

par cas par écrit par M. Habbouche et signée par M. Grau [chargée du dossier Mme
Isabelle Touzet] au nom de la Communauté d'agglomération de La Rochelle,
envoyée le 23 juillet 20211, reçue le 29 juillet 2021, par laquelle la CDA demande
à la Mission Régionale d'Autorité environnementale s'il est nécessaire de réaliser
une évaluation environnementale à l'occasion du projet de révision du site
patrimonial remarquable et de l'élaboration du plan de valorisation de
l'architecture et du patrimoine de la ville de La Rochelle.
La décision négative de la MRAE du 23 septembre 2021 saisie par la CDA de La

Rochelle sur une demande d’autorisation environnementale a constitué un sérieux
obstacle au déroulement du projet d’implantation du Nouvel Hôpital sur le terrain
du Parc des Expositions, notamment au nord et au sud du terrain, ainsi que sur les
terrains adjacents à l’ouest.
1 Devant le refus de la CDA de La Rochelle de me communiquer copie de la lettre et les documents qu’elle avait
adressés à la MRAE, il m’a fallu saisir la Commission d’accès aux documents administratifs, référence K PP 2021
11 459. Ce document a pu être directement obtenu après mise en œuvre de l’autorité de la CADA, sans aucune
difficulté nouvelle par la suite auprès de la présidence de la MRAE.
Décision de la Mission Régionale d'Autorité environnementale (MRAe) de Nouvelle-
Aquitaine, après examen au cas par cas, sur la révision du site patrimonial remarquable
(SPR) et l'élaboration du plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine (PVAP) de
La Rochelle (17) portées par la communauté d'agglomération de La Rochelle
Fait à Bordeaux, le 23 septembre 2021

Vu la demande d'examen au cas par cas enregistrée sous le numéro de dossier figurant
dans l'encadré ci dessus, déposée par la communauté d'agglomération de La Rochelle,
reçue le 29 juillet 2021, par laquelle celui-ci demande à la Mission Régionale d'Autorité
environnementale s'il est nécessaire de réaliser une évaluation environnementale à
l'occasion du projet de révision du site patrimonial remarquable et de l'élaboration du plan
de valorisation de l'architecture et du patrimoine de la ville de La Rochelle ;
Vu la consultation de l'Agence régionale de santé en date du 12 août 2021 ;
Considérant que la communauté d'agglomération de La Rochelle souhaite réviser le site
patrimonial remarquable (SPR) de La Rochelle, initialement zone de protection du patrimoine
architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) créée le 18 juin 2019, et élaborer un plan de
valorisation de l'architecture et du patrimoine (PVAP) sur la commune de La Rochelle pour
permettre en particulier la réalisation d'un nouvel hôpital sur le site du parc des expositions ;
Considérant que la construction de l'hôpital et d'un parking à proximité desservant celui-ci se

situe partiellement en zone de protection naturelle (ZPN) du site patrimonial remarquable ; que
ce zonage ne permet pas la construction de tels équipements ;
Considérant que le dossier précise que le périmètre du SPR n'est pas modifié par la présente
demande de révision ; qu'il ne contient aucun élément permettant de justifier la construction
de ces projets dans ce secteur ; qu'il ne décrit pas ni les caractéristiques principales ni la valeur
et la vulnérabilité de la zone susceptible d'être impactée ; qu'il n'évalue pas ces incidences sur
l'environnement et la santé humaine ;
Considérant que la commune de La Rochelle est en particulier concernée par deux sites
Natura 2000, cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), des
zones humides et des réservoirs de biodiversité ainsi que de secteurs à risques inondation et
technologique ; qu'elle dispose de monuments historiques classés et inscrits ;
Considérant que le dossier ne fournit aucun élément de prise en compte de ces enjeux pour
justifier à ce stade le projet de PVAP ;
Concluant, qu'au vu de l'ensemble des informations fournies par la personne responsable, des
éléments évoqués ci-avant et des connaissances disponibles à la date de la présente décision,
le projet de révision du SPR et d'élaboration du PVAP de La Rochelle est susceptible d'avoir des
incidences notables sur l'environnement et sur la santé humaine au sens de l'annexe Il de la
directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et
programmes sur l'environnement ;
Article 1e,:Décide En application de l'article R. 122-18 du Code de l'environnement et sur la
base des informations fournies par la personne responsable, le projet de révision du site
patrimonial remarquable et d'élaboration du plan de valorisation de l'architecture et du
patrimoine de La Rochelle présenté par la communauté d'agglomération de La Rochelle (17) est
soumis à évaluation environnementale.
On est bien loin d’un problème de sémantique. Il est important de noter que cette
demande à la MRAE porte sur la RÉVISION et non la MODIFICATION du Site
Patrimonial de La Rochelle (SPR/ AVAP/ ZPPAUP). Dans les documents fournis tant
aux élus du Conseil municipal qu’aux Conseillers communautaires, le terme
MODIFICATION sera seul utilisé pour conférer à cette démarche un
caractère de banalité et alléger la procédure.
Un seul texte est à prendre en considération pour apprécier la possibilité de modifier

un PVAP (ZPPAUP). C’est l’article 112 de la loi LCAP qui indique :
Le règlement de l'aire de mise en valeur de l'architecture et du

patrimoine ou de la zone de protection du patrimoine architectural,
urbain et paysager peut être modifié lorsqu'il n'est pas porté atteinte à
ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des
espaces. Cette modification est prononcée par l'autorité compétente en
matière de plan local d'urbanisme, de document en tenant lieu ou de
carte communale, après enquête publique réalisée dans les formes
prévues au chapitre III du titre II du livre Ier du code de
l'environnement, après consultation de l'architecte des Bâtiments de
France et après accord du représentant de l’État dans la région.
C’est donc dans la plus mauvaise foi que ce dossier est maintenant présenté de
manière anodine aux citoyens, sur la base d’une incohérence, car l’enjeu de cette
modification dont un texte de substitution n’est pas même fourni, non seulement
va affecter les terrains en ZPN sur et à côté du Parc des Expositions, mais va
servir de règle générale pour l’assujettissement de toutes les autres ZPN à la
constructibilité. Tel est la déclaration de l’ABF devant la CLSPR.
III- On voit tout le profit que tirent la municipalité et la CDA de la qualification de

cette procédure en modification et non en révision car :
Code du patrimoine : art. L 642-2 Décret 84-304 : art. 4
En application de l’article L642-2 du Code du Patrimoine, « la révision de tout ou

partie d’une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager a
lieu dans les formes prévues pour son élaboration ». Une Z.P.P.A.U.P. peut être «
modifiée », à condition qu’il ne soit pas porté atteinte à son économie générale, ni
que soient réduits les espaces boisés classés, par arrêté de l'autorité compétente
et après accord de l'autorité administrative. Le projet de modification est soumis à
enquête publique.
Il est clair qu’il s’agit d’une évolution majeure de l’écriture protectrice de la nature
à La Rochelle.
Procéduralement, la révision est lourde. Elle implique la consultation de la
Commission Nationale du Patrimoine et de l’Architecture (CNPA). Madame Fleuret-
Pagnoux qui est membre de la CNPA, et qui participe aux réunions d’approbation
des PSMV de Carcassonne, de Rochefort se révèle être un bien mauvais avocat
pour sa ville, même si la nouvelle procédure se veut pleine d’angélisme :
l’adoption d’un Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine n’affecte
pas le périmètre de la ZPPAUP .
Mais comment expliquer ce réveil subit de la CDA pour mettre en place une
procédure AVAP ?
Aussi, « le Conseil communautaire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle

a décidé, par délibération en date du 29 janvier 2013, de la mise à l'étude de la
révision de la ZPPAUP de La Rochelle en vue de la création d'une AVAP.
La ZPPAUP de La Rochelle étant relativement récente, la révision porte
essentiellement sur la mise en cohérence du document avec le nouveau contexte
législatif et réglementaire. Elle sera également l'occasion :
 de porter un regard critique sur certains aspects réglementaires et d'améliorer
le dispositif existant par l'apport de précisions et de compléments,
 d'adapter le document aux évolutions du contexte local (prise en compte du
risque de submersion marine, nouveaux projets communaux, ...). »
L’initiative du lancement d’une procédure de révision d’une ZPPAUP revient au

préfet de département qui organise l’enquête publique dans les conditions
définies aux articles L.123-1 et suivants du code de l’environnement. Le
commissaire enquêteur, désigné par le tribunal administratif, doit disposer d’un
dossier lui permettant d’informer la population sur les motifs et les conséquences
de la création d’un SPR.
De plus, une évaluation environnementale implique la réalisation d’une étude

d’impact.
II.-L'évaluation environnementale est un processus constitué de
l'élaboration, par le maître d'ouvrage, d'un rapport d'évaluation des
incidences sur l'environnement, dénommé ci-après " étude d'impact ", de la
réalisation des consultations prévues à la présente section, ainsi que de
l'examen, par l'autorité compétente pour autoriser le projet, de l'ensemble
des informations présentées dans l'étude d'impact et reçues dans le cadre
des consultations effectuées et du maître d'ouvrage.
Article L122-1 du Code de l’environnement
L'évaluation environnementale permet de décrire et d'apprécier de manière

appropriée, en fonction de chaque cas particulier, les incidences notables directes et
indirectes d'un projet sur les facteurs suivants :
1° La population et la santé humaine ;

2° La biodiversité, en accordant une attention particulière aux espèces et aux habitats
protégés au titre de la directive 92/43/ CEE du 21 mai 1992 et de la directive
2009/147/ CE du 30 novembre 2009 ;
3° Les terres, le sol, l'eau, l'air et le climat -etc...
IV°- On voit avec la mise en œuvre de cette procédure, le déroulement d’un

travail de sape systématique de la Municipalité, confié à la CDA dans le sillage de
la disparition des EBC dans le PSMV de La Rochelle (hormis le Parc Charruyer) et
dans la ZPPAUP (sauf le square Alsace-Gare pour sa partie nord, 1 ha 2). Et
encore pour ce dernier les Rochelais ont fait plier la municipalité qui pour faire
passer dans un parc d’agrément 330 bus par jour, faisaient passer tous les tilleuls
à la tronçonneuse ?
La démarche adoptée par la CDA se veut positive et vertueuse : Il y aura

élaboration d’un Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine , alors que
la modification du Règlement proposée dans l’enquête publique – tout comme
l’évocation qui en a été faite devant les Conseillers communautaires- ne vise qu’à
une chose :supprimer les interdictions qui bloquent les constructions dans les
ZONES DE PATRIMOINE NATUREL de la ZPPAUP.
Or, qu’est ce qu’une ZPN ?

Secteur ZPN : zone paysagère sensible. Il s’agit de secteurs à dominante
végétale dont les qualités paysagères sont à préserver ou qui comportent, ou
sont associées, à un patrimoine architectural remarquable. Afin de préserver le
caractère des lieux, la construction de nouveaux bâtiments (autres qu’extension
ou reconstruction de constructions existantes) n’y est pas admise (cf. titre II,
art.1occupation et utilisation du sol
admises).http://www.lesherbiers.fr/media/reglement_zppaup_modifie_
_078025700_1536_11102011.pdf
A l’origine de la saisine de la MRAE il ne faisait pas de doute que le lancement de

cette première procédure n’avait qu’un but : assurer la constructibilité des
terrains.
La CDA, jouait franc-jeu et n’invoquait pas des arguties de forme.
Dans la page 4, de la lettre de MM. Grau et Habbouche, à la MRAE, elle faisait

preuve d’une une totale sincérité :
« c) projet de nouvel hôpital
La construction du nouvel hôpital est prévue sur le site de l’actuel Parc des Expositions.
Concomitamment à ce projet, est également prévue la construction d’un parking silo
d’environ 1 100 places [porté à 1 500 places : lettre du GHT à Patrimoine
Environnement du 15 novembre 2022] au lieu et place de l’actuel parking-relais Jean
Moulin afin de satisfaire en partie aux besoins de stationnement de ce grand
équipement.
En l’état actuel des études, et compte tenu de l’étroitesse du site, la réalisation d’une
partie du pôle logistique du futur hôpital (pharmacie, services techniques, cuisine
centrale, stérilisation ),est située en ZPN et touche des éléments végétaux de qualité
protégés.
Le projet de parking silo est également envisagé sur des espaces classés ZPN (
remarquez par l’emploi du terme « classés», l’analogie qui peut exister avec le régime
des Espaces boisés classés ou à conserver du Code de l’Urbanisme).
Le Règlement applicable à la ZPN n’autorise pas la construction de tels équipements

puisqu’au regard de ses dispositions:les seules constructions autorisées répondront à
des besoins d’exploitation agricole ou maritime, ou de mises en valeur touristique et
de loisirs ( par exemple pavillons, kiosques, pontons, estacades). Les espaces maritimes
peuvent accueillir les activités liées à l’exploitation de la mer et d’intérêt général.
De plus, concernant, les « éléments végétaux de qualité » , protégés les modifications

des boisements et alignements d’arbres repérés ne seront autorisés que dans le cadre
d’un projet d’aménagement de qualité qui s’attachera à rééquilibrer la présence
végétale (par des replantations notamment). Des constructions sont possibles sous
réserve de conserver une dominante végétale au site».
Aussi, le projet de révision consisterait notamment à pouvoir permettre la réalisation de
ces équipements d’intérêt général et à supprimer une portion d’une protection végétale
identifiée».
ANNEXE 1- Séance du 12 septembre Conseil municipal
Le règlement de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

(ZPPAUP) de La Rochelle doit évoluer afin de clarifier et d’harmoniser certaines
dispositions réglementaires de la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN).
Cela afin d’autoriser explicitement les équipements d’intérêt général dans la ZPN et de
mener à bien la réalisation du futur centre hospitalier de La Rochelle. Le Conseil
communautaire de la Communauté d’Agglomération de la Rochelle (CdA) va prescrire
le lancement d’une procédure de modification du règlement de la ZPPAUP de La
Rochelle.
La présente délibération a pour objet de donner un avis préalable à la prescription de
cette procédure par le Conseil communautaire de la CdA.
Annexe II- séance du 29 septembre 2022 CDA

Le règlement de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager
(ZPPAUP) de La Rochelle doit évoluer afin de clarifier et d’harmoniser certaines
dispositions réglementaires de la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN).
Cela afin d’autoriser explicitement les équipements d’intérêt général dans la ZPN et de
mener à bien la réalisation du futur centre hospitalier de La Rochelle. La présente
délibération a pour objet de prescrire le lancement d’une procédure de modification du
règlement de la ZPPAUP de La Rochelle.
Il est demandé que les Conseillers communautaires approuvent votre proposition de

texte dans les conditions suivantes :
Le règlement applicable dans cette zone comporte en effet une incohérence entre
l’article 1.1 « localisation et objectif » et l’article 1.2 « occupation du sol soumise à
conditions spéciales » : l’article 1.1 n’admet les activités liées à l’intérêt général que
dans les seuls espaces maritimes ; l’article 1.2, quant à lui, autorise les constructions
nécessaires au développement d’une activité d’intérêt général, sans les limiter aux
seuls espaces maritimes.
Aussi, il est nécessaire de modifier ces dispositions afin de les harmoniser et
d’autoriser clairement en ZPN les équipements d’intérêt général, sans les limiter aux
Par délibération du Conseil communautaire la délibération ci-dessus mentionnée a fait

l’objet d’une adoption dans les conditions qui suivent :
Nombre de votants : 82
Nombre de membres ayant donné procuration : 20
Nombre de présents : 52
Absentions : 0
Suffrages exprimés : 72
Votes pour : 45
Votes contre : 27 à savoir, Mme Guerry-Gazeau, M. Ayral, Algay M. Villain, Mme
Courtois, M. Loisel, M. Nassivet, Mme Subra, M. Vincent, Mme Beaudeau, Mme
Beujean M. Berger, Mme Borde-Wohmann, M. Bournet M. Caron, M. Cosset, M.
Coupeau, M. Dlubak, Mme Ferrand, M. Gauvin, M. Geslin, M. Larelle, M. Lebas, Mme
Meode, Mme Millaud, M. Tougeron, Mme Vrigaud.
Adoptée à la majorité des suffrages exprimés.
Il ne restait donc pour la municipalité face au refus de la MRAE qu’à diligenter une
procédure visant à ne plus tenir compte du texte actuel du Règlement.
C’est avec la plus mauvaise foi qu’elle se présente aux citoyens :
Annexe III. - Réunion de la CLSPR ; présenté par Mme Fleuret Pagnoux

( joint aux documents fournis pour l’enquête publique :
Mme FLEURET-PAGNOUX introduit ce 1er point :

- En vertu de son règlement intérieur, la commission locale doit être consultée lorsqu’il
est envisagé des évolutions concernant les documents de gestion des SPR.
- Créée en juin 2009, la Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain et
Paysager (ZPPAUP) de La Rochelle n’a fait l’objet d’aucune évolution depuis sa mise en
place.
- Par délibération du 29 septembre 2022, la Communauté d’Agglomération de La
Rochelle a prescrit le lancement d’une procédure de modification du règlement de la
ZPPAUP afin de clarifier et d’harmoniser certaines dispositions réglementaires
de la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN).
Débats :
Mr MOTTIN précise qu’il s’agit d’une modification visant à corriger/rectifier une
écriture incomplète, qu’elle est réalisée en accord avec la DRAC. Cette modification
s’applique à toute la zone ZPN.
Mr SOUBESTE dit qu’on introduit un doute, que cette modification est à remettre dans
le contexte du projet hôpital dont la gestion est pour lui déplorable et que la DREAL a
dit qu’il fallait une évaluation environnementale.
Mme FLEURET-PAGNOUX précise que le projet hôpital a juste permis de déceler

l’erreur.
Mme TOUZET précise que l’avis émis par l’Autorité environnementale auquel fait
référence Mr SOUBESTE concernait l’élaboration d’un Plan de Valorisation de
l’Architecture et du Patrimoine, qu’il ne s’agissait pas de la même procédure
d’évolution que celle présentée aujourd’hui. Le choix de cette procédure de
modification a été validé par les services de la DRAC et son administration centrale.
Monsieur FOUNTAINE précise qu’il ne s’agit pas d’un changement mais d’avoir un
document qui ne prête pas à contestation.
Vote :
Avis favorable de la commission. Mr SOUBESTE s’abstient. »
Annexe IV. Verbatim de la présentation de M. Grau au conseil communautaire
Jean Hesbert
jean.hesbert@gmail.com
Rédaction du 26 août 2023
À la veille de communiquer plus largement avec les habitants de La Rochelle et

alentours, il m’a paru nécessaire de revenir sur le lancement par la CDA d'une
validation de procédure (la même aurait été actée par la ville de La
Rochelle) permettant de construire en bordure du parc des expositions sur une « Zone
naturelle » des bâtiments ou aménagements afin d'y permettre une extension de
l’Hôpital.
Pour entrer dans le cadre de la légalité, car cette éventualité avait été formellement
interdite par la MRAE à Bordeaux, la mairie de La Rochelle la CDA envisagent de la
contourner en arguant des irrégularités de forme ne permettant pas de comprendre
comme elles le souhaitent afin de construire le futur hôpital. Il a été demandé aux
élus en quatre minutes de se prononcer sur le lancement d’une procédure de
modification des textes.
En relisant ce qui suit, vous procéderez à une analyse de texte éclairante.
C’est Madame Fleuret-Pagnoux qui devait en faire le rapport aux élus. M. Grau a été
substitué .
M. Grau Verbatim Hôpital, séance du 29 septembre 2022, débute à 4 heures 41 fin 4

heures 45
Il est demandé que les Conseillers communautaires approuvent la proposition de texte

dans les conditions suivantes :
Le règlement applicable dans cette zone comporte en effet une incohérence entre
l’article 1.1 « localisation et objectif » et l’article 1.2 « occupation du sol soumise à
conditions spéciales » : l’article 1.1 n’admet les activités liées à l’intérêt général que
dans les seuls espaces maritimes ; l’article 1.2, quant à lui, autorise les constructions
nécessaires au développement d’une activité d’intérêt général, sans les limiter aux
Aussi, il est nécessaire de modifier ces dispositions afin de les harmoniser et
d’autoriser clairement en ZPN les équipements d’intérêt général, sans les limiter aux
M. Grau prend la parole :
« Il ne s’agit pas d’acter, il s’agit de lancer la procédure contrairement à ce que certains laissent
entendre parfois qui va durer au moins un an sinon plus d’un an et demi avec l’association de l’ABF
avec l’enquête publique, l’avis du du préfet, l’accord du préfet de région, bref beaucoup de temps
et beaucoup de débats pour acter cette possibilité afin d’harmoniser ces dispositions du
patrimoine naturel ZPN (Zone de patrimoine naturel). On lance simplement une procédure tout
simplement pour faciliter l’installation ultérieure de l’hôpital puisqu’il y a deux articles qui ne sont
pas très cohérents (à peine audible) l’article 1.1 localisation et objectif n’admet les activités liées à
l’intérêt général que dans les seuls espaces maritimes; 1.2, occupation du sol soumise à conditions
spéciales quant à lui, autorise les constructions nécessaires au développement d’une activité
d’intérêt général, sans les limiter au sol ? (rajouté lors du discours) aux seuls espaces maritimes.
Cette formulation n’est pas la reproduction des textes du Règlement
Aussi, il est nécessaire de modifier ces dispositions afin de les harmoniser et d’autoriser clairement
en ZPN les équipements d’intérêt général, sans les limiter aux seuls espaces maritimes.
Donc en fait, ce que l’on sait c’est que nous avons un accord sur ce fait (?) de manière
extrêmement serrée de la DRAC notamment. Nous sommes dans une modification de la ZPPAUP
contrairement à ce que certains disent un peu partout il n’ y a pas besoin d’une évaluation
environnementale et même on est allé un peu loin dans notre rédaction à nous sur la ZPPAUP,
puisque la ZPPAUP protège les espaces naturels, mais n’a pas vocation à décrire les droits à
construction. Donc, l’article tel qu’il était rédigé n’avait pas lieu d’être . [Il lit] C’’est une servitude
qui n’avait pas à designer la désignation (sic) des sols. Voilà, que dire de plus sinon que la
procédure a été lancée par le Conseil municipal de La Rochelle et par la Communauté
d’agglomération de La Rochelle que le travail se fait en accord et en commun avec la DRAC. J’ai
sous les mains des mails de la DRAC qui prouvent que cette erreur et incohérences ont été
relevées il y a cinq ans au moment où le choix [de la localisation] de l’hôpital avait été fait avec
une réflexion sur la question des parkings. Pour rassurer tout le monde, si l’on avait
envisagé une diminution de la ZPN, on serait soumis à une révision et non à une
modification. J’espère que j’ai été assez clair sur ce sujet très technique ».
*
* *
Veuillez agréer Madame, l’expression de mes salutations distinguées.
Jean HESBERT
A l’attention de Madame Azario, commissaire enquêtrice.
Si cette enquête publique a pour objet de faire évoluer le règlement de la ZPPAUP afin de
« préciser la règle et de supprimer l’incohérence d’écriture constatée », on peut cependant
noter que la séance du conseil municipal de La Rochelle du 12 septembre 2022 en précise
plus formellement la destination puisqu’il s’agit là: «de mener à bien la réalisation du futur
centre hospitalier de La Rochelle ».
La notice explicative jointe au dossier de l’enquête rappelle à cet égard « qu’à l’occasion des
études menées dans le cadre de la réalisation d’un nouveau centre hospitalier sur le site du
Parc des expositions et de ses abords, il a été mis en évidence que le règlement applicable à
la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN) comporte une incohérence… »
Le problème pourrait donc s’exposer de la sorte : sans révision de la ZPPAUP pas d’hôpital,
mais sans hôpital pas de modification souhaitée. Ne serait-il pas judicieux de se questionner
sur la légitimité de cette nouvelle construction avant de déréglementer inutilement le statut
de parcelles de terrains jouxtant la naturalité du tout jeune Marais de Tasdon?
En faisant fi d’éventuels impératifs législatifs pourriez-vous sans contraintes réglementaires

ou techniques m’éclairer sur les quelques points à suivre.
En juin 2020, je me suis intéressé au déplacement programmé de l’Hôpital Saint Louis. Dans
le cadre d’une enquête journalistique j’ai contacté deux acteurs locaux ayant autorité et
compétence pour s’exprimer sur ce sujet.
Une question apparaissait à cet instant comme essentielle et majeur : la zone d’implantation
retenue était-elle bien adaptée à la construction d’un hôpital du futur, alors que le risque et
les effets d’une submersion marine sont patents sur le territoire.
Compte tenu de la teneur de ces réflexions d’hier, auriez-vous l’amabilité d’actualiser ce

débat, qui de fait, déclenche trois années plus tard une procédure d’enquête publique dont
vous avez la charge.
(Interviews réalisées et propos recueillis en juin 2020)
• De Monsieur Fountaine Jean-François : Maire de La Rochelle, Président de la

Communauté d’agglomération, Président du conseil de surveillance du groupe
hospitalier :
« L’hôpital d’aujourd’hui a une partie de sa zone submersible dans le cas d’étude de Xynthia
+20, le nouveau site a également des zones sauf que, évidemment il y aura des zones qui
seront élevées dès le départ. Ils vont prendre en compte ces éléments là (1). Le risque existe
mais il est un peu moins fort qu’aujourd’hui (2). L’hôpital prendra des considérations
d’altitude qui prendront en compte tous ces éléments là. L’hôpital va être forcément décollé
du sol, évidemment... (3) ».

1) Quelles sont ces autorités, ici désignées en tant que –ILS-, qui aujourd’hui ont la
responsabilité -de prendre en compte ces éléments là-?
2) Est-il désormais scientifiquement établi que le risque encouru par le futur hôpital
serait -un peu moins fort qu’aujourd’hui- ?
3) Doit-on comprendre que l’ensemble du futur hôpital sera par construction monté sur
pilotis ?
• De Monsieur Chaumillon Eric : Maître de Conférences, Géologue marin, enseignant

chercheur à l’Université et au CNRS, Responsable de l’Observatoire du Littoral et de
l’Environnement (OLE) au laboratoire LIENSs de La Rochelle :
« De passage au labo, j’ai pris le temps de regarder quelques altitudes sur le MNT Lidar
(précision de l’ordre de 10 cm en altitude) au niveau des 2 sites : hôpital actuel et parc des
expositions.
(…) Nous n’avons pas fait de moyenne mais on a les ordres de grandeur. Le site du parc des
expositions est localement un peu plus bas que celui de l’hôpital actuel.
Dans les deux cas les altitudes sont situés souvent en dessous du niveau de l’aléa de
référence Xynthia 2010. Il faut donc un sérieux système de défense de côte pour protéger
ces sites.
(…) Il doit exister un document d’urbanisme pour ce projet où ces aspects doivent être
indiqués (4)».
4) A ce jour, un document d’urbanisme local a-t-il précisément traité de ces aspects,

auquel cas ces données scientifiques seraient-elles consultables publiquement ?
Avec tous mes remerciements pour l’attention que vous porterez à ce courrier, ainsi que
pour la précision de vos réponses.
Cordialement
EBouliere
Réunion Presse 5 octobre 2023
Comment justifier le lancement d’une enquête publique dont le but révélé n’est que de déclasser
tous les terrains de Patrimoine naturel de la ZPPAUP de La Rochelle pour permettre la
construction de bâtiments du nouvel hôpital moyennant déclaration d’intérêt public.
Rien dans l’enquête publique ne permet de se rendre compte de cette corrélation. M. Soubeste la
révèle en disant lors du vote le 13 janvier 2023 de la CLSPR ( Commission locale du Site
patrimonial de La Rochelle ) … Qu’on introduit un doute, que cette modification est à remettre
dans le contexte du projet hôpital dont la gestion est pour lui déplorable et que la DREAL a dit qu’il
fallait une évaluation environnementale.
L’enquête publique se présente comme suit :
Vous êtes invités en tant que citoyens à participer par le dépôt de vos observations à l’enquête
publique portant sur le projet de modification n° 1 du Règlement de La ZPPAUP de La Rochelle.
Cette procédure a pour objet de faire évoluer le Règlement de la ZPPAUP « afin de clarifier et
d’harmoniser certaines dispositions réglementaires de la Zone de Patrimoine Naturel (ZPN) cela
afin de clarifier et de supprimer l’incohérence d’écriture constatée »(sic).
Comment admettre de lancer une telle procédure le lundi 25 septembre jusqu’au mercredi 11
octobre 2023 à 17 h 30, alors que l’on sait que le devenir du Nouvel hôpital est incertain ?
Comment admettre que dans le déroulé de l’enquête publique, il vienne d’être rajouté le 2 octobre
2023 des pièces complémentaires alors qu’une telle pratique est illégale .
Modification du rè glement de la ZPPAUP de la
CDA de La Rochelle
Avis de Nature Environnement 17
Dans le cadre de l’enquête publique relative à la modification du règlement de la ZPPAUP de la
Communauté d'Agglomération de La Rochelle, nous donnons un avis défavorable à cette modification et
en contestons la pertinence.
Argumentaire sur l’aspect réglementaire

1) La ZPPAUP est censée avoir été remplacée en 2016 par d’autres dispositifs de protection du
patrimoine. Nous apprenons d’ailleurs en lisant les pièces annexes supplémentaires du dossier
d’enquête publique qu’un projet d’une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine
(AVAP) avait été décidé en 2013. Puis le sujet semble disparaitre et, véritable serpent de mer,
resurgit en 2021, il s’agit cette fois de créer un plan de valorisation de l’architecture et du
patrimoine (PVAP). Une saisine de la MRAE a donné lieu à un avis de cette instance (cf. avis de la
MRAe Nouvelle Aquitaine n° MRAe 2021DKNA232 du 23/09/2021) indiquant que ce PVAP
donnerait lieu à évaluation environnementale. Le serpent de mer sombre à nouveau dans les
profondeurs. Rappelons au passage les objectifs de l’AVAP en 2013 : « cette révision aura, entre
autres, pour objectifs :
- de répondre aux nouvelles obligations législatives et règlementaires en vigueur,
- de porter un regard critique sur certains aspects règlementaires et ’améliorer le
dispositif existant par l’apport de précisions et de compléments,
- d’adapter le document aux évolutions du contexte local (prise en compte du risque de
submersion marine, nouveaux projets communaux, …). «
Il ne s’agit pas de changer une virgule, ou quelques mots maladroits pour un projet foncier unique
mais bien de prendre en compte des faits nouveaux, dont le risque de submersion marine. Nous
considérons que cette vision d’ensemble était la bonne approche pour faire évoluer la ZPPAUP et la
question de la nécessité d’une évaluation environnementale fait toujours sens, avant de songer à
de nouvelles constructions d’ampleur sur ce Site Patrimonial Remarquable. Nous argumenterons
pourquoi plus loin.
Finalement, nous apprenons en lisant le document fort utile, anonyme et non daté « Notice
d’information concernant l’élaboration et les évolutions du site patrimonial remarquable,
anciennement Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de La
Rochelle » que « Suite à différents échanges avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles
(DRAC), il nous a été précisé que la suppression de l’incohérence d’écriture envisagée relevait d’une
procédure de modification conformément aux dispositions de l’article 112 III de la loi LCAP car
celle-ci ne portait pas atteinte à ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des
espaces. Aussi, il n’a pas été donné suite aux premières réflexions sur l’engagement d’une
procédure d’élaboration d’un PVAP envisagée dans un premier temps ». Nous ne pouvons que
regretter cette perte de perspective dans la gestion patrimoniale, au profit d’une approche quelque
peu opportuniste.
2) L’enquête publique nous explique donc que l’incohérence des textes aurait été identifiée en 2017
par le projet de construction d’un nouvel hôpital qui empiétait sur une ZPN incluse dans la ZPPAUP,
située de part et d’autre de l’avenue Jean Moulin. Nous contestons le caractère incohérent des
articles incriminés : la ZPPAUP a vocation à protéger des sites patrimoniaux, en protégeant leur
environnement urbain ou naturel, restreindre ou empêcher la constructibilité de ces sites est une
mesure de protection appropriée, à plus forte raison quand elle concerne une zone naturelle. Il
nous semble évident que par nature une ZPN est inconstructible, le caractère « naturel » d’un
espace, s’opposant explicitement au caractère « artificiel », résultant de la construction. C’est
pourquoi le texte actuel ne prévoit que des constructions très limitées associées aux activités
marines notamment. Dans le cas qui nous concerne nous pensons que la modification adaptée eut
été de déclasser les parcelles ZPN concernées, donc de modifier le périmètre de la ZPPAUP. En
engageant la procédure actuelle la CDA fait une grave erreur et introduit dans les règlements
d’urbanisme une incohérence beaucoup plus sérieuse et beaucoup plus vaste que la prétendue
incohérence qu’elle entend corriger : les articles modifiés concernent toutes les ZPN de la ZPPAUP,
pas seulement les parcelles liés au projet de futur hôpital. C’est toute l’économie protectrice de la
ZPPAUP qui est bouleversée et également la lisibilité du PLU lui-même : en effet la ZPPAUP sera
une servitude d’urbanisme laxiste, autorisant explicitement la construction de bâtiment d’intérêt
général, y compris sur des secteurs classés en NR au PLUI, donc inconstructibles et plus restrictive
(exemple : les abords du canal de Rompsay). L’impact de la réécriture du règlement est mal
appréhendé dans le dossier d’enquête publique puisque le secteur ZPN ne concerne pas que le sud
du projet de futur hôpital mais des espaces au caractère paysager important sur l’ensemble du
périmètre de la ZPPAUP. C’est justement la mesure de l’impact qui fait défaut dans le présent
dossier et on relèvera que l’autorité environnementale avait prescrit l’élaboration d’une évaluation
environnementale dans le cadre de cette procédure de modification du règlement de la ZPPAUP (cf.
avis de la MRAe Nouvelle Aquitaine n° MRAe 2021DKNA232 du 23/09/2021).
3) La modification proposée porte sur peu de mots mais n’est pas infime pour autant : il s’agit de
remplacer « activités d’intérêt général » par « bâtiments d’intérêt général » dans l’article 1.2 tandis
que dans l’article 1.1 on a ajouté « ou d’intérêt général » à propos de possibles constructions. en
agissant ainsi dans les 2 articles on n’a pas corrigé une incohérence, on a ajouté simultanément une
notion de « bâtiments d’intérêt général » qui n’y figurait pas.
4) Qu’est-ce au juste qu’un « bâtiment d’intérêt général ? en consultant l’intelligence artificielle de
Microsoft, nous apprenons que « Par exemple, peuvent être qualifiés de bâtiments d’intérêt
général : les maisons de retraite, les résidences universitaires, les foyers de travailleurs, les
résidences autonomie, les musées, les monuments historiques, les écoles, les hôpitaux, les
barrages, les éoliennes, etc. ». « Etc. » indique assez bien la multitude de constructions d’intérêt
général possibles, dans une préfecture ou le foncier est devenu rare et cher.
Poursuivons un instant la logique singulière qui nous est proposé par la CDA, L’architecte des
Bâtiments de France et vraisemblablement la DRAC : Le même article 1.1 indique « "La ZPN, Zone
de Patrimoine Naturel, recouvre les ‘’zones vertes’’ de la commune qui ont un intérêt patrimonial :
- LES GRANDS ENSEMBLES NATURELS ET PAYSAGERS : le marais et la côte de Pampin, la
côte de Chef de Baie, le marais de Tasdon et les lacs de Villeneuve, le canal de Marans, le
ruisseau de Lafond, la côte et la pointe des Minimes ;
- LES PARCS PUBLICS ET PROMENADES : le parc Franck Delmas, le parc de Laleu, la
promenade des Tamaris, la promenade de Port Neuf, le Bois des Protestants à Lafond ;
- LES PROPRIETES ET DOMAINES : Coureilles, La Bergerie-La Faucherie-La Passe, Les
Crapaudières, Le Margat-Le Petit Marseille, Le Petit Fétilly, Le Petit Brouage, le château
de Port Neuf ;
- LES COULEES VERTES OU L’ECRIN DU PATRIMOINE BÂTI : front de mer, entrées Est du
village de Laleu, abords du Secteur Sauvegardé (abords de la porte Dauphine et bassin
de chasse).
Appliquons donc la petite modification concernant les ZPN :, il est désormais possible :
- De poser une éolienne ou un nouveau stade de Rugby dans le marais de Pampin
- De construire une résidence universitaire, ou un parking de 4 étages dans le parc
Charruyer
- Une résidence senior et une perception dans le parc Franck Delmas
- il devrait même être possible de construire une mosquée dans le bois des protestants
Qui peut raisonnablement penser que par cette « simple modification », « il n'est pas porté
atteinte à ses dispositions relatives à la protection du patrimoine bâti et des espaces. » (Article 112
III de la loi LCAP) ?
5) Déclarer la constructibilité d’une Zone naturelle patrimoniale nous parait antinomique, et nous
suivons la vision de la Direction Régionale des affaires culturelles de Normandie (Unité
départementale de l'architecture et du patrimoine de l’Eure) elle écrit dans la note "Urbanisme
ISSN 2492-9743 n°80 – 11 février. 2021" à propos des Zones naturelles patrimoniales(Np) : "La zone
Np peut autoriser le changement de destination d’un bâtiment existant dans la mesure où ce
changement de destination ne nécessite pas de constructions nouvelles autres qu’une annexe ou
une extension mesurée. L’évolution du bâti (extension et annexe) dans le respect architectural des
constructions existantes est bien sûr possible. Elle peut également autoriser des aménagements
légers liés au tourisme (parkings paysagers, aires de pique-nique etc.). Le cas le plus typique peut
être un ancien dolmen ou menhir qui est de toute beauté et que l’on peut appréhender avec le
temps qui passe s’il est laissé isolé au sein d’une plaine ou d’un bois. N’importe quelle construction
moderne conduirait à un anachronisme visuel dommageable. ».
Argumentaire sur la localisation

Il s’agira ici de s’interroger sur l’intérêt ou non à empiéter ou non sur la ZPN pour construire le futur hôpital
ou tout autre « bâtiment d’intérêt général », donc sur les choix d’urbanisme et non plus sur la dimension
réglementaire.
- Le site qui a déclenché cette modification correspond à 2 terrains situés de part et d’autre de la
cote de l’avenue Jean Moulin, à l’est de la voie ferré.
o Une première zone située entre le parc des expositions et l’avenue jean Moulin est déjà
bitumée et sert de parking mais elle comprend des alignements d’arbres et une haie vive et
arborée, mature, longeant la route. Son urbanisation impliquera vraisemblablement de
détruire toute ou partie de cette végétation.
o Une seconde zone est située entre l’avenue Jean Moulin et le canal de la moulinette, au
long duquel se développe une haie arborée, la zone n’est pas bitumée mais une partie du
terrain a du faire l’objet d’empierrement permettant l’accueil temporaire de forains, bien
que le règlement de Zppaup l’interdise (article 1.2). La bande arborée participe, avec la
Moulinette qu’elle longe, à la circulation des espèces entre le marais de Tasdon et
l’ensemble composé des bassins de la chasse et le canal de Rompsay. De notre point de
vue c’est un corridor écologique.
o Il faut noter que le canal de la moulinette à cet endroit est pourvu d’un ouvrage hydraulique
permettant soit de contenir les eaux de la moulinette en cas de crue soit de contenir les
eaux marines en cas de submersion marine. Sa fonctionnalité est peut-être redondante avec
les nouveaux ouvrages créés en amont depuis la renaturation du Marais.
- Est-il opportun d’urbaniser sur un secteur en rive du canal de la moulinette qui constitue un point
d’entrée des eaux marines tant dans l’hypothèse de tempêtes que dans la perspective de la montée
du niveau des océans ? ces délaissés seront utiles dans la gestion du risque de submersibilité (ou
de remontée consécutive de la nappe phréatique). Par ailleurs il faut dès maintenant avoir une
gestion urbaine très prudente sur tous les secteurs proches du niveau de la mer, même si
règlementairement le PPRI, qui se base sur xinthia+60cm ne considère pas encore ces zones comme
soustraites à l’urbanisation nouvelle.
- Si ces délaissés ne constituent pas aujourd’hui une zone naturelle en très bon état, en terme
paysager, ils participent bien à la mise en valeur des perspectives sur des éléments paysagers
patrimoniaux : gare, canal de Rompsay, marais de Tasdon. C’est bien pourquoi ils étaient inclus
dans la ZPPAUP. Obstruer la vue, urbaniser à cet endroit ne parait pas judicieux.
- Nous suggérons plutôt une réhabilitation de ces zones naturelles qui pourrait être prise en
compte dans le cadre d’une séquence ERC d’un futur projet d’urbanisme.
- Il ne sera pas possible de construire sans faire une étude d’impact environnementale, il est
probable que ces zones naturelles peu fréquentées s’avère en relation étroite avec les écosystèmes
du marais de Tasdon et du canal de Rompsay et constitue bel et bien un corridor écologique entre
ces 2 ensembles.
- Nous demandons une actualisation de la prise en compte des risques de submersibilité, ceux-ci ont
été établis en fonction du constat de Xinthia et des projections antérieures du Giec qui était alors
très prudente, compte tenu de l’état de la connaissance. Depuis, l’hypothèse d’une hausse des
températures contenue à 1,5° est devenue improbable, on sait avec certitude que la montée des
océans sera plus rapide et plus importante, la tendance des scientifiques est de plus en plus
pessimiste. Pour exemple de cette accélération de l’évolution climatique, un article du monde du
28/9/2023 indiquait qu’en Suisse la fonte des glaciers avait été de 10% sur les 2 dernières années,
soit l’équivalent de la fonte constatée sur 1960-1990.
- Dans la ZPN qui a suscité cette modification, Nous sommes quasiment dans le lit de la moulinette,
très près du marais de Tasdon et du canal de Rompsay. Construire à cet endroit va nécessiter d’aller
poser les fondations sur la roche calcaire et pendant des longs mois de pratiquer un rabattement
de nappe phréatique portant sur des volumes très importants avec un impact très fort sur les zones
humides environnantes. Particulièrement, on va perturber le marais de Tasdon. Une attention
particulière doit être porté sur le volet hydrologique de l’évaluation environnementale, qui, nous le
répétons, est inévitable.
- En complément de ce qui précède ci-joint un tableau récapitulatif des rabattements de nappe
identifiés en 2022-2023 sur La Rochelle (seulement) :
lieu ville date date de durée volume remarques

debut fin en jours prélevé
Clos de la briqueterie la rochelle 01/02/2022 31/07/2022 180 259 200
29, avenue d champs de mars la rochelle 01/03/2022 31/07/2022 150 480 360 prolongé de 6 mois en octobre 2022
10-14 rue Lalo la rochelle 01/10/2022 31/03/2023 270 92 000
prolongé de 6 mois en mai 2023 pour
122-159 rue M. Ravel la rochelle 05/09/2022 05/03/2023 180 129 600 423 360 m3
6 mois a compter du debut des
428 rue Rameau la rochelle > 2/9/2022 180 725 412 travaux
rue des Saulnier la rochelle > 8/9/2022 180 955 680 travaux
60-62 avenue de Rompsay la rochelle >2/12/2022 180 501 768 travaux
total 3 144 020
Courant 2022-2023 ce sont donc plus de 3 millions de m3 qui ont été autorisés au prélèvement sur la seule
commune de la Rochelle (soit l’équivalent d’au moins une dizaine de réserves de substitution de grande
taille, prélevées y compris en été). A notre connaissance aucune étude n’a été tentée sur les éventuels
impacts sur les zones humides locales durant ces 2 années de sècheresse. La gestion des milieux naturels
et la gestion des écoulements d’eau (comme les rabattements) et risques de submersion, mériteraient
des points réguliers avec le public et les associations. On notera que les rabattements à proximité du canal
de Rompsay portent sur des volumes très importants, ce qui accrédite nos craintes quant aux volumes qui
serait prélevés et aux impacts possibles sur le marais de Tasdon, dans l’hypothèse d’une construction
importante qui en serait proche.
Conclusion
Dans le cadre de l’adaptation au changement climatique de l’agglomération de La Rochelle, il est
particulièrement important de maintenir des espaces végétalisés, ilots de fraicheur et de biodiversité,
éventuellement zones tampons en cas de submersion, lieux de ralentissement de l’évaporation et de
maintien de l’humidité, et de désimperméabiliser ce qui peut l’être, ce qui pourrait être le cas de tout ou
Aux dernières nouvelles, l’implantation du nouvel hôpital sur le site du parc des expositions n’est plus
d’actualité : Il n’y a plus de pression à agir. Nous suggérons une mesure de prudence : l’abandon de cette
modification du règlement de la Zppaup, aux impacts imprévisibles et contraires à la protection des sites
patrimoniaux. L’actualisation de la Zppaup peut être faite sereinement dans le cadre d’une procédure de
Pvap (en concomitance avec la révision du PLUI), dans la continuité de ce qui était envisagé en 2013, puis
en 2021 mais en gardant à l’esprit de tout faire pour préserver notre patrimoine architectural et naturel.
Dominique Deboise
Administrateur de Nature Environnement 17
Le 18 octobre 2023
Communiqué
ZPPAUP/ENQUÊTE PUBLIQUE
Et maintenant ? Réveillons-nous !
Le projet de construction du nouvel hôpital sur le site de l’ex-parc des expositions est devenu caduc, mais… quid de
l’enquête publique en cours ?
Notre association s’interroge sur le bien fondé d’une enquête publique qui avait pour but véritable de changer la
destination d’un terrain situé dans une zone naturelle, pour permettre la construction du nouvel hôpital.
Nous avons déjà alerté sur la déloyauté de cette enquête publique qui dissimulait ses objectifs réels.
(Cf. observations déposées sur le registre dématérialisé)
Maintenant, ce projet est tombé à l’eau, l’enquête se poursuit et elle a été prorogée de 15 jours pour un défaut
manifeste d’information du public.
Quel est aujourd’hui son véritable but ? Il faut le dire haut et fort car bien peu de personnes s’en préoccupent ; et
si, durant l’enquête, il n’y a pas une forte opposition, … il sera alors trop tard, car tout espoir d’annulation du
processus en cours s’évanouira.
Or ce but, c’est bien de rendre TOUTES LES ZONES NATURELLES EN ZONES CONSTRUCTIBLES (voir carte ci-dessous),
et ce, en contradiction totale avec l’objet des zones de protection !
Nous sommes étonnés du manque de médiatisation d’un sujet territorialement aussi important.
Nous regrettons que les citoyens ne soient pas davantage alertés sur ce dossier qui poursuit son chemin dans la plus
grande discrétion !
Le président de l’association CAPRES-AUNIS

Pierre RIVAUD
ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager de La Rochelle

Site de l’enquête publique (prolongée jusqu’au 26 octobre)
2 rue du Bois Doré - 17139 Dompierre sur Mer

Courriel : capres.aunis@gmail.com
Site internet CAPRES-AUNIS : capresaunis.wordpress.com
Observa�on par l’Associa�on Tours & Arcades A.P.P.R (Associa�on pour la
Protec�on du Patrimoine Rochelais).
.§ L’APPR complète ce jour, sur un mode dématérialisé, son observa�on du

3/10/ 2023 sur la modifica�on n°1 de la ZPPAUP et sa ZPN (zone de protec�on
naturelle) en par�culier.
Depuis lors, les Rochelais ont connu deux curieux événements (liés par le
paradoxe). Le premier est la fin du projet si vanté d’un nouvel hôpital au Parc des
Exposi�ons et ses abords le 5/10 ; le second est la poursuite de l’enquête
d’u�lité publique ou E.U.P. le 3/10.
L’enquête semble changer de ques�on (ou la modifier) en re�rant la par�e
rela�ve à l’hôpital (à laquelle nous avons montré prudence et réserve par
absten�on, faute d’informa�ons). En effet, il nous faut bien comprendre que la
par�e restante est essen�elle puisqu’elle concerne les ZPN pour toute la
ZPPAUP.
Mais que vaut la ques�on posée au public et qui engage pour le projet d’hôpital
(« en vue de la réalisa�on du nouveau centre hospitalier de La Rochelle… ») si ce
projet est abandonné ? Ne devient elle pas caduque par perte de son sens ?
.§ Rappelons que dans cete enquête démocra�que pour le public, ni l’accès
dématérialisé aux textes ni leur compréhension ne sont faciles.
Il est toujours ques�on de cete « évolu�on mineure » par une correc�on
technique de langage et ce pour toutes les ZPN mais pas seulement pour le projet
majeur d’un hôpital.
Il s’agit de clarifier et d’harmoniser (dans un souci de cohérence entre deux
ar�cles) leur législa�on avec celle concernant les espaces mari�mes. Cete
évolu�on permetrait d’«autoriser clairement en ZPN les équipements d’intérêt
général, sans les limiter aux seuls espaces mari�mes ».
Cete assimila�on ne semble pas cohérente car ces espaces sont par�culiers et
différents (pour l’ac�vité mari�me).En effet, il est important de respecter leur
spécificité évidente. On comprend que des construc�ons y sont autorisées.
Mais ailleurs en ZPN, quels seraient ces équipements et que nomme-t-on intérêt
général ?
.§ Les ZPN ou zones de patrimoine naturel qui concernent surtout le litoral
mari�me (mais pas seulement) sont primordiales car essen�elles pour l’écologie
et l’humain. Naturelles, elles doivent rester libres de toute construc�on
incongrue.
Le litoral a déjà été malmené ces dernières décennies au point de devoir être
protégé précisément par la ZPPAUP (avec les ZPN). La rade ar�ficialisée par le
port des Minimes (augmenté de capacité) qui occupe presque sa moi�é au sud,
est l’exemple fort de cete évolu�on.
La ZPPAUP est une législa�on acquise difficilement en 2009 qui a logiquement
évolué (AVAP et PVAP). Elle est nécessaire pour la protec�on du patrimoine de
notre ville que ses habitants honorent très bien lors des Journées européennes
du patrimoine en septembre. Cete législa�on est incomplète (ensembles ou
éléments oubliés tel que l’Architecture Contemporaine Remarquable depuis la
guerre). Elle est imparfaite (recours facile à des déroga�ons, comme pour le
Secteur Sauvegardé).
.§ Mais cete modifica�on n°1 ne semble pas être une améliora�on. Notre
associa�on est défavorable à une telle modifica�on de la législa�on de la ZPPAUP
(et toutes les ZPN.)
Nous demandons donc le main�en et le respect des textes en vigueur de la
ZPPAUP (dont la ZPN et les ar�cles 1.1 et 1.2).
Cet avis semble rejoindre l’avis exprimé par CAPRES Aunis et l’avis très élaboré
de Nature Environnement 17 dont la cause est plus la protec�on de la nature.
Claude Mossé
Président
Monsieur Jean-Pierre Archambeau
Association Le Parc Condorcet Demain
Villeneuve-les-Salines
La Rochelle, le 4 avril 2022
Cher Monsieur Archambeau,
Nous vous remercions pour votre courrier et l’ensemble de vos contributions à la réflexion menée
sur le futur aménagement du Parc Condorcet.
Parmi celles-ci, la prise en compte du terrain derrière la Prévention Routière a été particulièrement
questionnée par vos soins, aussi avons-nous saisi les services, et pris avis auprès des partenaires
concernés, pour une analyse plus approfondie – vous connaissez déjà la position du Services Nature
et Paysages à ce sujet au regard de la classification ZNIEFF du site -.
Il en ressort que la Direction des Etudes urbaines confirme les éléments fournis par Hélène
Rouquette sur la ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) du marais de
Tasdon. En effet, ce secteur est repéré et identifié dans le PLUi dans le Rapport de présentation.
Tome 01 > 1. Etat initial de l’environnement > p. 11 et suivantes.
Cet espace riche en biodiversité est donc à protéger et aucune construction ou aménagement du sol
risquant de dénaturer et de déséquilibrer cet habitat naturel ne peut être autorisé.
De plus, le PLUi identifie ce secteur comme « réservoir de biodiversité » : (ci-dessous extrait du SIG)
L’OAP Paysage et Trame verte & bleue indique qu’il faut assurer la préservation des réservoirs de
biodiversité.
Tome 03 > Pièce 3.1.2 > Art. 7.1 Assurer la préservation des réservoirs de biodiversité (p. 143 et
suivants).
Le PLUi n’est pas constitué uniquement du règlement écrit et prend en compte d’autres éléments
environnementaux constituant la trame verte majeure et la trame verte urbaine.
De plus, la zone Nr du PLUi correspond aux « … réservoirs de biodiversité tels que définis aux articles
L. 371-1 II et R. 371-19 II du Code de l’urbanisme ». Il s’agit donc d’espace naturel remarquable à
préserver et protéger.
Quand on regarde le règlement de la zone Nr, les constructions ne sont pas autorisées. Et seuls les
aménagements pour de l’activités agricoles, pastorales et forestières sont autorisées dans la limite
de 50 m². Donc les installations type serre ne sont pas non plus autorisées.
Pour toutes ces raisons, il ne serait pas possible de faire du maraîchage sous serre sur cette parcelle
et encore moins d’y installer une construction.
La Rochelle étant une commune littorale, la Loi Littoral s’applique.
Et au titre de la Loi Littoral, le marais de Tasdon et ses abords sont considérés comme des « espaces
remarquables ». C’est le principe d’interdiction de construire qui prévaut, hors aménagements légers
(les serres ne rentrent pas dans cette catégorie) ou travaux ayant pour objet la conservation ou la
protection de ces espaces et milieux.
Enfin, la parcelle borde une zone humide et un aménagement à cet endroit risquerait d’endommager
la zone humide protégée.
Dans votre courrier, vous évoquez l’exemple de Périgny, mais bien que le terrain de la ferme Périgny
soit classé en zone Nr aussi (en partie), il ne s’agit pas des mêmes milieux d’habitat, donc pas des
mêmes enjeux de biodiversité. D’ailleurs, chaque Commune de la CDA mène ses projets de façon
autonome et indépendante, au regard de ses propres priorités. Toutefois, ce que nous partageons
est une volonté forte de développer l’agriculture urbaine sous toutes ses formes – nous avons
souvent évoqué ensemble le PAT (Programme Alimentaire de Territoire) de la CDA, qui s’étend au
Scot Aunis et aujourd’hui à l’Ile de Ré -, et dont la philosophie est largement partagée sur le plan
national, l’appel à projets « Quartiers Fertiles » de l’ANRU en est un témoignage -.
Au sujet de la position de l’ANRU sur le choix du Parc Condorcet pour le projet « Dunes Fertiles »,
vous supposez régulièrement que ce choix contrevient aux « règles » de l’ANRU (on peut le lire sur
des panneaux disséminés dans l’espace public) qui cibleraient exclusivement les terrains vacants. Or
ce n’est pas le cas, il s’agit d’un exemple de lieux où ce type de projets peut trouver place dans
l’espace urbain, parmi d’autres. Quoiqu’il en soit, nous avons consulté le dossier d’instruction de ce
projet, dans lequel l’ANRU souligne que les bénéfices du projet Dunes Fertiles sont clairs, et
s’inscrivent pleinement dans les objectifs de l’appel à projet Quartiers Fertiles. Le site proposé par la
Régie de Quartier Diagonales, le Parc Condorcet, a été retenu par l’ANRU comme un atout du projet.
Extrait du dossier d’analyse de l’ANRU : "Le zonage correspond au quartier vécu et à la zone
d'intervention. On a donc un projet qui touchera immanquablement les habitants concernés par la
PDV/RU-ANRU. A noter le fait que ce lieu est intéressant car lieu de rencontre et de mixité entre les
habitants des zones résidentielles Hors QPV et les habitants QPV." Proposer une activité de
maraîchage d’insertion de proximité en cœur de QPV a été souligné par l’ANRU comme un aspect
innovant du projet.
Sur le volet synergies avec les habitants et les écoles, entre autres, extrait d’analyse de l’ANRU :
"Projet pensé pour les habitants, notamment en termes d'accès à une alimentation de qualité et de
pédagogie autour de la nature, avec proximité d'un jardin pédagogique pour les enfants à noter (avec
complémentarité à construire avec la ferme d'insertion)"
Par courrier en date du 25 mars 2022, la Direction Territoriale de l’Agence Nationale pour la
Rénovation Urbaine confirmait cette position sur le choix du Parc Condorcet pour le projet Dunes
Fertiles (v. courrier joint) :
Vous avez raison de rappeler que les enjeux de santé liés à l’activité physique sont prépondérants,
notamment en QPV. Vous plaidez ainsi pour la rénovation et la transformation du terrain du parc en
plateau multisports. Or le constat, encore une fois partagé au niveau national, est que faute d’une
animation adéquate ces plateaux ne sont pas utilisés. C’est pourquoi les financements actuels
accordés par l’Agence Nationale du Sport sont conditionnés à l’engagement d’un club local de niveau
fédéral. Quant aux besoins des écoles, que les directrices nous ont exprimés, ils sont pris en compte
et ont également été transmis aux architectes-paysagers et urbanistes qui nous accompagnent.
Il convient de considérer l’offre d’équipements sur le quartier dans son ensemble : deux terrains de
sport sont ainsi désertés rue de la Convention et dans le parc Condorcet, et celui situé dans le parc
Lavoisier est en effet un peu plus utilisé, dans la continuité des jeux d’enfants qui le jouxtent, et
grâce à cette continuité, mais pas pour une pratique sportive. L’aménagement du parc répondra
donc bien à ce besoin d’activité physique, notamment des enfants, sur et hors temps scolaire.
Par ailleurs, les équipements modernes et urbains, comme le city stade et l’aire de fitness sur la
plaine St-Jean, sont totalement plébiscités par les usagers de tous âges pour la pratique sportive. Ils
sont extrêmement utilisés par les habitants du quartier, et attirent même des pratiquants hors
quartier.
Le besoin identifié et exprimé par les clubs, écoles et associations sportives est celui d’un gymnase
couvert, c’est pourquoi une réserve foncière sera créée afin de pouvoir, à terme, répondre à cette
demande. Et nous travaillons avec les clubs actifs sur le quartier sur d’autres éventuels besoins en
équipements.
Ainsi, cette offre d’équipements diversifiée, alliée à la présence de Dunes Fertiles et à son offre
d’activités et de produits sains de proximité, seront autant de facteurs favorables à la santé des
habitants et à l’épanouissement des enfants.
Enfin, concernant votre demande d’installation de tables de pique-nique dans le parc Condorcet dès
ce printemps, nous avons interrogé le service des espaces Verts, qui malheureusement ne dispose
pas de ce matériel. Le mobilier urbain est commandé projet par projet, mais il n’y a pas de réserve.
Le Service des Espaces Verts pourrait faire une demande dans le cadre du budget supplémentaire,
sans garantie toutefois de l’obtenir. Dans ce cas de figure, et si la demande au BS était acceptée, ce
mobilier devrait être conservé dans le cadre du projet de réaménagement du Parc, au détriment d’un
mobilier harmonisé sur son ensemble. Nous pourrons en discuter collectivement lors de notre
groupe de travail du 14 avril prochain.
Espérant avoir répondu à vos questions, je demeure à votre écoute et à votre disposition pour
poursuivre cet échange constructif, qui doit être partagé avec l’ensemble des usagers et
contributeurs qui se sont exprimés quant aux aménagements souhaités dans le parc Condorcet.
Je vous prie de recevoir, Monsieur Archambeau, l’expression de mes salutations les meilleures.
Josée Brossard
Conseillère municipale chargée du Secteur Sud
Conseillère communautaire chargée du PRU de Villeneuve-les-Salines
Copie adressé à :
Membres du bureau de l'association "Le Parc Condorcet Demain"
Collectif des Association / Vie Quotidienne de Quartier
Régie de Quartier Diagonales
Mairie de proximité du Secteur Sud
Mme Sophie Nicolaizeau, Service Habitat et Politique de la Ville, CDA
Cabinet de M. le Maire : Mme Anne-Laure Béraud
COMITE DE QUARTIER
Cognehors-Lafond-Beauregard
90 rue du Vélodrome
17000 LA ROCHELLE
Objet : Enquête publique « MODIFICATION N°1 DU REGLEMENT DE LA ZONE DE

PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBAIN ET PAYSAGER (ZPPAUP)
DE LA ROCHELL » Observations du CLAB
La Rochelle le 25 octobre 2023
Madame la Commissaire enquêtrice,
Le comité de quartier Cognehors-Lafond-beauregard rassemble et se fait le porte-parole des

habitants des quartiers situés au Nord-Est de La Rochelle, aux confins des communes de
Puilboreau et Lagord, entre le boulevard Sautel au sud-Est, le boulevard Cognehors au SW,
et le boulevard du 11 novembre à l'Ouest.
La ZZPPAUP règlemente et protège de vastes zones de Patrimoine Naturel et Urbain de

notre quartier comme le rappelle la figure ci-dssous :
Cete modification réglementaire,
portée et votée en catimini par une majorité municipale ne rprésentant, rappelons-le, qu'un
quart des habitants de La Rochelle,
cnduirait inéluctablement à la destruction des rares espaces naturels subsistant sur notre
quartier au profit de projets immobiliers mégalomaniaques dont on justifiera un soi-disant
intérêt général.
Nous rappelerons notamment la destruction illégale des 52 arbres existants sur la zone de
Patrimoine Urbain pour la construction de la résidence Dialogue, boulevard du Champs de
Mars.
Nous nous opposons vivement à cette modification réglementaire régressive.
Pour ce qui est de l'intérêt général, l'article L110-1 du Code de l'environnement édicte les
préceptes suivants :
I - Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres et marins, les sites, les paysages
font partie du patrimoine commun de la nation.
II.- Leur connaissance, leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise
en état, leur gestion, la préservation de leur capacité à évoluer sont d'intérêt général.
La « simple correction », justifiée comme une mise en conformité ou la correction d'une

petite erreur formalle de rédaction !! est en totale contradiction avec ces prinicipes
aujourd'hui intégrés jusque dans la loi fondamentale.
Si elle était adoptée, cette modification permettrait par exemple d'empiéter sur la ZPN des
rives du Lafond pour construire un ensemble iimmobilier et des commerces en R+5.
Nous vous souhaitons bonne réception de ce courrier et restons à votre disposition pour
toute explication ou information complémentaire.
LE CA du CLAB

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Maitre d’ouvrage : Communauté d’Agglomération de LA ROCHELLE

Enquête publique du 25/09/2023 au 11/10/2023 prolongée à la demande du commissaire-enquêteur

Arrêté du Président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle du 28/08/2023, Décision du tribunal

A l’attention du Président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle

Hôtel de la communauté d’Agglomération de La Rochelle

17086 La Rochelle CEDEX 02

J’interviens auprès de vous en ma qualité de commissaire-enquêteur désignée par le Tribunal

Au regard du déroulement de cette enquête, conformément à l’article L.123-13 du code de

Cette demande porte sur les documents suivants :

- Les verbatims des échanges sur l’étude de la délibération relative à la prescription de la

Dans l’attente de vos éléments de réponse,

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments respectueux.

Fait à La Rochelle, le 27 septembre 2023

Marianne Azario, commissaire enquêteur

A l’attention de Monsieur le Président de la Communauté d’Agglomération de

OBJET : demande de prolongation de la durée d’enquête publique afférente à la modification n° 1 du règlement

J’interviens auprès de vous en ma qualité de commissaire-enquêteur désignée par le Tribunal

Au regard du déroulement de cette enquête, conformément à l’article L.123-13 du code de

- Les verbatims des échanges sur l’étude de la délibération relative à la prescription de la

La durée de l’enquête publique afférente au projet de modification n° 1 du règlement de la ZPPAUP de

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments respectueux.

Fait à La Rochelle, le 3 octobre 2023

Marianne Azario, commissaire enquêteur

Arrêté du Président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle du 28/08/2023, Décision du tribunal

Enquête publique du 25/09/2023 au 11/10/2023 prolongée à la demande du commissaire-

Monsieur le Président de la Communauté

Hôtel d’Agglomération de LA ROCHELLE

6 rue Saint Michel CS 41287

17086 LA Rochelle Cedex 02

Dans le cadre de l’enquête publique relative au projet de modification n° 1 du règlement de la Zone

La participation du public pouvait s’effectuer par les moyens suivants :

• Un dossier complet et registre d’enquête en mairie de La Rochelle ainsi qu’au siège de

- 177 observations sur le registre dématérialisé, 1261 visiteurs, 479

Plan de présentation des observations du public :

1. Les observations relatives à la procédure juridique de modification du règlement de la

En deuxième partie du présent procès-verbal, se situent les questions du commissaire enquêteur.

1. Les observations du public relatives à la procédure juridique de modification du

Sur ce thème : observations

1.1 L’information préalable du public

1.2 Les réflexions antérieures de la collectivité sur l’évolution de la ZPPAUP

- En 2013 mise à l’étude de la révision de la ZPPAUP en vue de la création d’une

Extraits de contribution : « à l’origine de la saisine de la MRAE il ne faisait pas de doute que le

1.3 Le choix de modifier le règlement de la ZPPAUP

• La consultation de la Commission Locale des Sites Patrimoniaux Remarquables (CLSPR) : au sujet

Au vu de l’ensemble de ces éléments, ce contributeur considère que le choix juridique de la

- Pour rendre une zone naturelle en zone constructible, il faudrait procéder à

2. Les observations relatives aux objectifs et à la justification du projet de modification

Sur ce thème : observations n°

2.1 La présentation du projet dans les pièces constitutives de l’enquête publique

A la lecture du dossier d’enquête publique, un grand nombre de contributeurs à l’enquête publique

Pour rappel la présentation du projet dans les délibérations : La délibération communale : « Le

Les interrogations du public portent sur l’appréciation de la justification du projet de modification

Extraits de contributions : « détournement de procédure et de pouvoir », « mauvaise foi », « un projet

- Une écriture cohérente pour protéger les espaces naturels et conforme à la

2.3 La proposition de réécriture du règlement dans le dossier soumis à enquête publique

Pour rappel, la proposition de modification du règlement écrit :

Les observations produites par le public sont les suivantes :

- Une évolution majeure de l’écriture protectrice de la nature à La Rochelle ;

De très nombreux contributeurs à l’enquête publique sont opposés à la modification du règlement de

Les arguments avancés par le public sont les suivants :

• Un projet de modification du règlement conduisant à la constructibilité d’espaces

- La crainte de reconnaitre le caractère de constructibilité d’espaces naturels

• La volonté du public de garantir la protection environnementale de ces espaces naturels

- La protection de l’environnement, la préservation du vivant et de la