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Durant ces dernières années, l’entrepreneuriat et l’entreprise sont devenus des acteurs/facteurs
importants et critiques de la compétitivité et de la croissance à long terme des économies des
pays. Et nul ne pourrait aujourd’hui mettre en doute le rôle primordial que jouent les
entrepreneurs dans cette croissance, ils sont perçus comme étant les piliers de l’économie de
marché à travers leurs entreprises, et leurs activités comme créatrices de valeur et d’emplois.
Actuellement, tous les pays se sont penchés à la recherche des façons de promouvoir et faciliter
une dynamique d’entrepreneuriat, et de propager une culture entrepreneuriale dans la société
afin de stimuler plus d’activités entrepreneuriales.
Dans cette section, parler de la sensibilisation à l’entrepreneuriat nous mène à expliquer trois
termes en « E », qui viennent du verbe entreprendre.
Si on se réfère au dictionnaire Larousse, entreprendre signifie :
- Se mettre à faire une chose ;
- Commencer la réalisation ou l’exécution (de quelque chose), Synonyme : engager.
1- L’entreprise
L’entreprise peut être définie comme une entité autonome qui produit des biens et des services
marchands. La notion d’entreprise est liée à celle du risque, de l’initiative et celle de l’utilisation
de ressources, notamment de capital.
Le terme d’entreprise est utilisé aussi pour décrire l’ensemble représentatif des entités
autonomes productrices de biens et de services marchands.
2- L’entrepreneur
Selon le Dictionnaire, l’entrepreneur est défini comme étant une « personne ou groupe de
personnes qui crée, développe et implante une entreprise dont il assume les risques, et qui met
en œuvre des moyens financiers, humains et matériels pour en assurer le succès et pour réaliser
un profit ».
L’entrepreneur, c’est quelqu’un qui sait percevoir (identifier, sélectionner et exploiter) une
opportunité et créer une organisation pour l’exploiter. Il contribue à la création de valeur
nouvelle.
L’entrepreneur est souvent étroitement associé aux termes de prise de risque, d’innovation, et
de pro-activité (anticipations des événements), et chasseur d’opportunités d’affaires.
3- L’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat est un terme à l’origine issu du terme d’entrepreneur qui est passé à la langue
anglaise : entrepreneurship.
Selon l’office québécois de la langue française, l’entrepreneuriat est défini comme la « fonction
d’une personne qui mobilise et gère des ressources humaines et matérielles pour créer,
développer et implanter des entreprises ».
En tant que phénomène économique et social, les apports de l’entrepreneuriat à l’économie et
à la société sont considérables et ils concernent :
- la création d’entreprises dans les différents domaines d’activités ;
- la création d’emploi comme une réponse aux problèmes de chômage ;
- l’innovation et les opportunités innovantes ;
- le développement de l’esprit d’entreprendre dans les entreprises et les organisations (prise
d’initiative, prise de risque, orientation vers les opportunités, réactivité ou flexibilité…).
1- La culture
La culture est définie comme étant un ensemble d’informations partagées et transmises entre
des individus et des générations d’individus. C’est un socle de références qui portent sur des
valeurs, des aspirations, des croyances, des modes de comportement et des relations
interpersonnelles.
2- La culture d’entreprise
La culture d’entreprise est définie comme « un ensemble de valeurs, croyances et attitudes
communément partagées dans la société et étayant la notion de « manière de vivre »
entrepreneuriale désirable et favorisant la poursuite d’un comportement entrepreneurial effectif
par des individus ou groupes d’individus.
3- La culture entrepreneuriale
La culture entrepreneuriale serait en effet constituée de qualités et d’attitudes exprimant la
volonté d’entreprendre et de s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à terme.
Elle vise à produire de la nouveauté et du changement. Elle exprime une culture de création et
de construction. Nous pouvons aussi définir d’autres concepts dérivés comme par exemple :
L’esprit d’entreprise et l’esprit entrepreneurial.
L’esprit d’entreprise concerne la connaissance de l’entreprise et de l’entrepreneur, alors que
l’esprit entrepreneurial consiste essentiellement en une volonté d’agir pour créer du
changement, de la nouveauté, pour fixer des buts et réaliser des projets.
1- Les raisons
Parmi les raisons de promouvoir la culture entrepreneuriale dans un pays, on retient :
- stimuler la compétitivité, l’innovation, la productivité et la croissance économique ;
- faire de l’entrepreneuriat un choix de carrière désirable ;
- améliorer la capacité des individus à vivre avec l’incertitude et à répondre positivement
au changement ;
- rattraper un retard par rapport à d’autres pays au chapitre de la création d’entreprises ;
- valoriser la richesse et son rôle dans le développement économique et social.
Chapitre 1 : L’ENTREPRENEURIAT
INTRODUCTION
Toutes les nations du monde œuvrent pour une croissance durable et un développement
harmonieux. Cet objectif passe par la création de biens ou la fourniture de services susceptibles
de satisfaire les besoins exprimés, qu’ils soient individuels ou collectifs. Dès lors
l’entrepreneuriat est considéré comme un instrument permettant de parvenir à cette fin à travers
l’amélioration de la compétitivité des nations, la pérennité de la croissance économique et
l’accroissement des possibilités d’emploi.
D’ailleurs chercheurs et preneurs de décisions s’accordent pour dire qu’une économie
entrepreneuriale est une économie dynamique et innovatrice, c’est-à-dire qui expérimente de
nouvelles idées, de nouveaux produits ou processus, ce qui lui permet de se renouveler.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des nations émergentes et développées, s’est engagée résolument
ces dernières décennies à mettre en place un cadre institutionnel pour encourager
l’entrepreneuriat et la promotion des investissements.
Section 1 : DEFINITION
Bien qu’il existe plusieurs définitions de l’entrepreneuriat, les unes aussi valides que les autres,
nous ne retiendrons que les trois suivantes :
Définition 3 : « Exploitation d'une opportunité » (à partir d'une idée), dans le cadre d'une
organisation impulsée, créée de toute pièce ou reprise dans un premier temps, puis développée
ensuite, par une personne physique seule ou en équipe..., selon un processus qui aboutit à la
création d'une valeur nouvelle ou à l'économie de gaspillage de valeur existante » (Robert
Paturel).
La culture entrepreneuriale est l’ensemble des valeurs et des convictions partagées qui
orientent plus ou moins consciemment le comportement des personnes, des institutions et de la
population à l’égard de l’entrepreneuriat.
d’entreprise. L’accent sera mis davantage sur la facilitation des processus individuels
d’apprentissage, la mise en relation avec des partenaires potentiels, les processus d’accès et
d’acquisition des ressources clés et, enfin sur le coaching.
Gains Risques
Auto-emploi ;
Accumulation d’énormes fortunes ; Risque de perdre ses économies ;
Indépendance financière et sociale ; Risque de perdre son emploi ;
Amélioration de son image dans la Risque d’endettement important ;
société ; Risque de déchéance sociale.
Amélioration de sa condition de vie.
Chapitre 2 : L’ENTREPRENEUR
INTRODUCTION
L’entrepreneur se différencie des autres acteurs de la vie économique par un certain nombre de
critères. Il est avant tout un réalisateur de projets, quelqu’un qui, dans la société, perçoit une
opportunité et imagine une façon de répondre à ce besoin avant que d’autres ne le fassent ; c’est
une personne qui, face à une situation problématique, développe un projet, une vision qui
transforme le problème en une occasion d’affaires.
Section 1 : DEFINITION
C’est une personne ou un groupe de personnes qui assume les risques de créer et de gérer une
entreprise en mettant en œuvre divers facteurs de production - ressources naturelles, ressources
humaines ou travail, capital - en vue de produire et de vendre sur un marché des biens et des
services.
Section 2 : PROFIL DU BON ENTREPRENEUR
On entend par profil du bon entrepreneur, l’ensemble des traits distinctifs d’un bon
entrepreneur. Le bon entrepreneur a les qualifications, les aptitudes et les traits psychologiques
suivants :
La confiance en soi : c’est le fait de se sentir capable d’entreprendre et de mener à
terme un projet, grâce à ses connaissances et à ses compétences ;
Le leadership : c’est l’art d'amener des individus au sein d'une organisation à accomplir
des tâches volontairement ; c’est le fait d’influencer « positivement » les autres dans la
réalisation de tâches ;
L’esprit d’équipe : c’est le fait de travailler et de coopérer avec les autres tout en étant
respectueux, c’est créer avec les autres une synergie d’action ;
La motivation : c’est le fait d’avoir des raisons d’apprendre et de relever un défi ;
Le sens de la responsabilité : c’est respecter ses engagements en faisant ce qui doit
être fait et ce qui a été convenu par le groupe ;
La solidarité : c’est le fait de s’accorder une aide mutuelle en vue de réaliser les intérêts
communs ;
Le sens de l’effort : c’est avoir la volonté de travailler fort ;
L’esprit d’initiative : c’est le fait de passer à l’action ;
Le sens de l’organisation : c’est choisir de bonnes méthodes pour être efficace dans la
réalisation du travail ;
La créativité : c’est la faculté de créer du nouveau, de réaliser de nouvelles choses, en
somme d’innover ;
La détermination : c’est le fait de prendre des résolutions ;
La persévérance : c’est le fait de demeurer ferme et constant dans une résolution ; c’est
faire preuve de constance et de ténacité afin de mener à terme un projet et d’atteindre
l’objectif fixé ;
Une excellente santé ;
Le sens des affaires : c’est le fait d’avoir le flair, de saisir des opportunités d’affaires ;
On pourrait aussi ajouter qu’un bon entrepreneur est patient, ambitieux, courageux, proactif.
Il doit être un homme ou une femme de contact, qui sait communiquer son enthousiasme et son
optimisme à ses divers interlocuteurs. Il doit savoir rencontrer et convaincre. En somme, il sait
« se vendre » lui-même et vendre ses idées.
Section 3 : L’ENTREPRENEUR ET LA PRISE DE RISQUE
Le risque est un phénomène aléatoire correspondant à une situation où le futur n'est prévisible
qu'avec des probabilités. Il se distingue de l'incertitude qui correspond à un futur totalement
imprévisible, c'est-à-dire qui échappe au calcul.
La décision d'investir est rationnelle lorsque les profits attendus varient dans le même sens que
les risques. Plus les risques sont élevés plus les profits doivent être importants.
Section 4 : COMPARAISON ENTREPRENEUR, INVESTISSEUR ET
GESTIONNAIRE
1- Comparaison entrepreneur et investisseur
Dissimilitudes Similitudes
Création d’activité ou d’entreprise ;
Entrepreneur Création d’emplois ;
Réalisation d’investissements ;
Prise de risques ;
Réalisation de dépenses en vue d’en Recherche de profit ;
Investisseur tirer profit ;
Bailleurs de fonds ;
Dissimilitudes Similitudes
Création d’activité ou
d’entreprise ; Aptitudes managériales ;
Entrepreneur Prise de risque lié à ses Stratèges ;
investissements ; Preneur de décision
Recherche de profit ;
Salarié dans une organisation ;
Gestionnaire
Spécialiste en gestion
Toutes les entreprises qui existent aujourd’hui sont nées d’une idée qui crée un bien ou un
service destiné à satisfaire un besoin exprimé ou latent ou un besoin insuffisamment satisfait.
1- Les sources d’idée
Tout projet de création d'entreprise commence par une idée. Qu'elle naisse de l’expérience, du
savoir-faire, de l’imagination ou d'un simple concours de circonstance du créateur, il s'agit
souvent au départ, d'une intuition ou d'un désir qui s'approfondit et mûrit avec le temps. L’idée
de départ permet de formuler des hypothèses présentant une adéquation « projet / promoteur ».
Plus l’idée est nouvelle, plus le créateur doit s’interroger sur la capacité de celle-ci à donner
naissance à un projet d’entreprise. Plus l’idée est classique ou banale, plus le créateur doit
réfléchir à comment s’y prendre pour avoir une part de marché rentable. Ainsi, aucune idée ne
peut être considérée comme supérieure de façon absolue, dans le domaine de la création
d'entreprise. En outre, l’idée de créer une entreprise peut naître de plusieurs manières :
de l’expérience passée ;
du savoir-faire ou de la créativité ;
d’un simple concours de circonstance, d’une intuition ou d’un désir ;
de la formation effectuée ;
de la recherche délibérée en observant des produits, des services ou des comportements ;
des changements politiques, réglementaires, sociaux ou démographiques ;
des changements technologiques ;
Le projet d'entreprise est l’expression synthétique, généralement sous forme écrite, des
finalités et ambitions économiques et sociales d'une entreprise.
Lorsqu’une personne désire mettre en place une entreprise dans le but de concrétiser une idée
qui lui est propre, on parle de projet personnel. En d’autres termes le projet personnel est la
concrétisation d’une idée propre à une personne, dans le cadre de la mise en place d’une
entreprise.
Pour qu’un projet personnel soit fiable, il y a trois points essentiels à ne faut pas négliger :
le bilan personnel ;
l’analyse des contraintes du projet ;
la cohérence promoteur / projet.
1- Le bilan personnel
Le bilan personnel met en évidence tout d’abord le statut actuel du promoteur : s’il est salarié,
retraité, demandeur d’emploi, fonctionnaire, etc. Ensuite il met l’accent sur les contraintes que
le promoteur peut rencontrer par rapport à son entourage, à sa disponibilité, ses charges
familiales, ses apports financiers, etc. Enfin il montre les motivations et les objectifs que le
promoteur s’est fixé.
Dans le projet personnel, le créateur doit réaliser un bilan personnel car la réussite d'une
entreprise ne dépend pas uniquement d'évènements extérieurs mais aussi des contraintes, des
motivations et des objectifs personnels, des compétences et expériences qui sont des éléments
très importants à prendre en considération. Pour vérifier que le créateur est prêt à entreprendre,
il est important de faire son bilan personnel ou de vérifier sa capacité à entreprendre.
2- L’activité
La notion d’activité renvoie à une classification des entreprises par branches, par secteurs ou
par filières.
2-1- La classification par branche
La branche est un regroupement d’entreprises qui fabriquent le même produit.
On distingue : l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’industrie, les bâtiments et travaux publiques,
le commerce,…
2-2- La classification par secteur
Le secteur est un regroupement d’entreprises ayant la même activité principale. Il rassemble
des entreprises dont un même produit occupe une majorité du chiffre d’affaires.
On distingue ainsi :
Le secteur primaire
Pour l’économiste britannique Colin Clark, le secteur primaire regroupe les activités
d’exploitation des richesses naturelles (agriculture, élevage, la pêche, sylviculture, mine,..).
Jean Fourastié fonde, lui, son analyse sur la rapidité du progrès technique, mesuré par les gains
de productivité. Ainsi, considérant le secteur primaire comme le secteur du progrès technique
modéré, il en exclut les activités extractives (mines), marquées par des gains de productivités
élevés.
Le secteur secondaire
Il regroupe les activités industrielles, c'est-à-dire de « transformation continue sur une grande
échelle de matières premières en produits », pour Clark. Cette définition exclut le BTP
(bâtiment et travaux publics), alors que pour Fourastié, le BTP est un secteur où la forte valeur
ajoutée permet des gains de productivité qui peuvent être élevés et comparés à ceux de
l’industrie. Mais les deux économistes s’accordent pour ne pas classer l’artisanat dans le
secteur secondaire, du fait de la petite taille des sociétés.
Artisanat : métier ou production d’une personne qui travaille de ses mains.
L’artisanat : l’ensemble des travailleurs indépendants qui exercent un métier manuel.
Le secteur tertiaire
Pour Clark, c’est le secteur qui produit des biens immatériels, c'est-à-dire des services. Selon
Fourastié, le tertiaire est marqué par un progrès technique lent, avec de faibles gains de
productivités. Comme ses activités sont fondées sur le travail, toute augmentation de la
production nécessite un accroissement des effectifs, si bien que les gains de productivité sont
structurellement faibles. Il conviendrait plutôt de parler de troisième secteur, qui recevrait
les activités que l’on n’a pas pu classer dans les autres. De plus, certaines activités de
services connaissent aujourd’hui des gains de productivité élevés grâce à l’outil informatique.
Certains évoquent alors un secteur quaternaire, qui correspondrait aux activités de services à
forts gains de productivité (télécommunications, médias électroniques,…).
2-3- La classification par filière
La filière désigne couramment un ensemble d’activités complémentaires qui partent, d'amont
en aval, de la production primaire à la commercialisation d'un produit fini.
On parle ainsi de la filière cacao, qui part de la production de fèves de cacao à la
commercialisation du chocolat.
Remarque : La filière intègre en général plusieurs branches.
Les entreprises privées désignent les entreprises dont les capitaux sont entièrement détenus
par des personnes privées.
On distingue principalement les entreprises individuelles et les entreprises sociétaires.
2-1- Les entreprises individuelles
Appelée aussi « entreprise sans personnalité juridique », l’entreprise individuelle est
soumise au pouvoir de direction et de décision d’une seule personne, le propriétaire.
Sur le plan juridique, l’entreprise est le prolongement de la personne du propriétaire, c'est-à-
dire qu’elle n’a pas d’existence distincte de celle de son propriétaire. Elle est donc caractérisée
par l’unicité ou l’unité du patrimoine.
2-2- Les sociétés commerciales
La société commerciale est une société dont la forme ou l'objet est commercial.
Les sociétés commerciales par la forme sont énumérées par l'AUSOC (la SNC, SCS, la SARL,
la S.A. ou la SAS), peu importe que l'activité de la société soit civile.
Une société est commerciale par son objet lorsqu'elle a une activité commerciale et qu'elle
n'accepte pas l'une des formes ci-dessus. Ce qui est très rare.
On distingue les sociétés de personnes, les sociétés par capitaux et la société intermédiaire.
2-2-1- Les sociétés de personnes
On entend par société de personnes, la société fondée sur la considération de la personne.
Autrement dit, les associés ne font partie d'une société de personnes qu'en considération des
qualités de leurs coassociés (crédit, solvabilité, compétence).
Les associés d'une société de personnes sont responsables de toutes les dettes sociales, sur tout
leur patrimoine, c'est-à-dire ils ont la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et
solidairement des dettes sociales.
On distingue généralement deux types de sociétés de personnes : la société en nom collectif
(SNC) et la société en commandite simple (SCS).
2-2-2- Les sociétés par actions
Ce sont des sociétés dans lesquelles les qualités de la personne des associés ne sont pas prises
en considération et où seuls importent les capitaux apportés.
En conséquence, les droits sociaux dans les sociétés de capitaux sont des valeurs mobilières, en
principe librement négociables.
Les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence du montant de leurs
apports. Le type de sociétés de capitaux est la société par actions qui ne comprend aujourd'hui
que la société anonyme;
Elles sont généralement constituées pour réunir des capitaux importants. Elles sont caractérisées
par:
La responsabilité limitée des associés ; ceux-ci ne sont responsables qu’à
concurrence du montant de leurs apports ;
Les titres remis aux actionnaires sont des actions négociables, c'est-à-dire
librement cessibles à des tiers.
Les types de sociétés par actions selon l’AUSOC sont la société anonyme (SA).
2-2-3- La société à responsabilité limitée (SARL)
La S.A.R.L. est une société constituée par une (S.A.R.L.- unipersonnelle) ou plusieurs
personnes qui ne supportent les dettes qu’à concurrence de leurs apports en échange desquels
elles reçoivent des parts sociales.
La S.A.R.L. est un type intermédiaire entre les sociétés de capitaux et les sociétés de personnes.
En effet, elle cumule pour le ou les associés les avantages de ces deux formes :
La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports ;
Les titres remis aux associés sont des parts sociales qui peuvent être cédées avec
le consentement majoritaire des autres associés, ce qui évite l’introduction de
tiers inconnus dans la société.
CONCLUSION
La diversité des entreprises et leur différenciation rendent complexe leur classification.
Toutefois dans un souci de simplification de leur étude, il apparaît commode d’arrêter des
critères de classification. Les principaux critères généralement admis sont les critères
économiques et juridiques.
Le statut juridique de l’entreprise détermine, très largement, la vie de celle-ci. Il influence même
la vie des associés. Il est donc important d’opter pour un statut qui correspond le mieux :
aux motivations et objectifs des entreprenants ;
au contexte socio-économique et juridique du pays ;
Les formes juridiques en vigueur en Côte d’Ivoire sont régies par l’acte uniforme de l’OHADA
relatif au droit des sociétés commerciales et du G.I.E. Il s’agit notamment de :
l’entreprise individuelle ;
la société en Nom Collectif (SNC) ;
la société en Commandite Simple (SCS) ;
la société à Responsabilité Limitée (SARL) ;
la société anonyme (SA) ;
la SAS.
Section 1 : L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Une entreprise individuelle est une entreprise qui n’a qu’un seul dirigeant. Elle n’a pas de
personnalité morale bien qu’elle soit inscrite au RCCM. L’entreprise n’a pas de patrimoine
propre ; son patrimoine est confondu avec celui de l’entrepreneur.
En théorie, ce statut ne concerne que trois activités : les commerçants, les artisans et les
professions libérales. C’est pourquoi l’entrepreneur individuel sera obligatoirement classé dans
l’une de ces catégories par l’organisme qui va enregistrer sa demande d’immatriculation. Si
l’entreprise exerce plusieurs activités appartenant à des catégories différentes, elle sera classée
en fonction de l’activité déclarée comme principale.
de la société, sauf clause contraire insérée dans les statuts. Elle est adaptée aux petites sociétés
constituées par des personnes physiques qui se connaissent ou se font confiance, et acceptent
de courir ensemble des risques financiers de l'exploitation.
Très souvent, c'est une société familiale.
La somme des apports constitue le capital social. L'AUSOC ne fixe aucune règle contraignante
en matière de capital social, car il n'y a ni montant minimum, ni délai de libération des apports,
ni d'interdiction d'apports en industrie.
La société est administrée par un gérant qui dispose des pouvoirs les plus étendus, dans la limite
de l'objet social et qui ne peut être révoqué que pour justes motifs.
Les associés ont des droits d'information étendus.
Les décisions collectives sont prises en assemblée générale (obligatoire pour l'approbation des
comptes annuels) ou par consultation écrite.
Les règles de quorum et de majorité des décisions collectives sont prévues par les statuts.
L'art. 385 AUSOC la définit comme : "Une société dans laquelle les actionnaires ne sont
responsables des dettes sociales qu'à concurrence de leurs apports et dont les droits des
actionnaires sont représentés par des actions".
L'art. 386 AUSOC affirme que la société anonyme est désignée par une dénomination sociale
qui doit être immédiatement précédée ou suivie en caractères lisibles des mots : société
anonyme ou du sigle "S.A" et du mode d'administration de la société tel que prévu à l'art. 414.
La loi fondamentale du 24 juillet 1867 imposait pour la constitution d'une société anonyme au
moins sept (7) actionnaires (art. 23). Une personne désireuse d'exploiter une entreprise sous
cette forme était donc obligée de recourir à des prête-noms pour former la société.
Désormais il n'est plus besoin d'utiliser ce subterfuge. La société anonyme peut ne comprendre
qu'un seul actionnaire : la société anonyme unipersonnelle (art. 385 al. 2 AUSOC).
La S.A est une société par actions, commerciale en vertu de la loi, quel que soit son activité.
Elle est également une société de capitaux : en principe, la personne des associés n'est pas prise
en considération ; seuls importent les capitaux apportés.
Le législateur OHADA impose désormais un capital minimum de 10.000.000 FCFA. Ce capital
est divisé comme avant en actions dont le montant nominal ne peut être inférieur à 10.000
FCFA.
Lorsque la société fait appel public à l'épargne ou quand ses titres sont inscrits à la bourse de
valeur, le capital minimum est de 100.000.000 FCFA. Les actionnaires ne sont pas
commerçants et ne sont tenus des dettes sociales qu'à concurrence de leurs apports.
La société anonyme est administrée par des organes hiérarchisés.
Deux systèmes de gestion sont proposés aux sociétés anonymes : la S.A avec conseil
d'administration et la société anonyme avec administrateur général.
Le législateur OHADA a renforcé le contrôle dans les sociétés anonymes. Concernant le
contrôle interne, les actionnaires disposent d'un droit de communication des documents (art.
525), du droit de déclencher la procédure d'alerte et surtout du droit de recourir à une expertise
de gestion (art. 150 à 159). A propos du contrôle externe, il est effectué par le commissaire aux
comptes et un suppléant. Si la société fait appel public à l'épargne, elle est tenue d'avoir au
moins deux commissaires aux comptes et deux suppléants. La taille de l'entreprise postulant de
l'importance des fonctions à exercer justifie ce nombre.
SYNTHESE
SNC : pages 68 à 72
SCS : pages 73 à 76
NB : Tous ces éléments chiffrés seront par la suite réintégrés dans le plan de financement de
l’entreprise à créer.
3- La réalisation de l’étude de marché
3-1- Vue d’ensemble de la démarche
Analyse de la demande
Il s’agit ici d’analyser les éléments suivants :
Évolution globale de la demande
Quelle est la taille du marché et quelles sont les quantités vendues ? (en valeur et en
volume) ;
Quel est le nombre de clients sur le marché ? Comment ce chiffre évolue-t-il ? (en
hausse, en baisse.
Comportement du client et de l'utilisateur
Qui sont-ils ?
A quelle occasion achète-t-il (le client) ou utilise-t-il (l'utilisateur) le produit et/ou le
service que vous proposez ? Comment ? Où ? Pourquoi ?
Sont-t-ils satisfaits ?
Quelles sont leurs motivations ? Quels sont leurs freins ?
Quelle est leur perception du produit et/ou du service ? Quelles sont les caractéristiques
du produit et/ou du service qui pourraient favoriser l'acte d'achat ou d'utilisation (prix,
taille, mode d'achat, etc.) ?
Segmentation de la demande
L'objectif est de sélectionner parmi l'ensemble des clients voire des utilisateurs identifiés
lesquels cibler en premier lieu pour commercialiser votre produit et/ou service. Suivant la nature
de votre marché, les critères pourront être très variés. Pour les particuliers vous pourrez utiliser
des critères distinctifs tels que : le sexe, les critères socio-démographiques, les modes et styles
de consommation, etc. Pour les entreprises : les effectifs, l'activité, le chiffre d'affaires,
l'implantation, etc.
Analyse de l'offre
Il s’agit d’analyser :
Évolution globale de l'offre
Quels sont les produits et/ou services et entreprises présents sur le marché ?
Quels sont les leaders ?
Caractéristiques de l'offre et des entreprises concurrentes
Analyser de manière détaillée les concurrents directs et indirects : Qui sont-ils ? Où sont-ils ?
Que proposent-ils ? A quels prix ? Comment vendent-ils ? Comment communiquent-ils ? Quels
sont leurs résultats financiers ? A qui vendent-ils ? Quels sont leurs avantages concurrentiels
? Quelle est leur part de marché ? Les clients / utilisateurs sont-ils satisfaits ? Etc.
Analyse de l'environnement
Il s'agit d'identifier les facteurs externes qui peuvent avoir une influence favorable ou non sur
le marché ou sur l’activité de l’entreprise.
Section 1 : PRINCIPES
La constitution du dossier financier d’un projet est basée sur le principe de la règle d’or de la
finance : les emplois stables doivent être financés par les ressources stables (permanents).
Cette règle de prudence, permet d’obtenir une marge de sécurité appelée Fonds de Roulement
qui va faciliter le financement du besoin en Fonds de Roulement.
En effet, la liste des tableaux susmentionnés n’est pas exhaustive. Ainsi, le dossier financier
composé des tableaux ci-dessus dépend de la taille du projet et l’origine des concours financiers.
Dans ces conditions, ce dossier peut être constitué de quelques éléments de la liste où il pourra
être complété par d’autres détails en fonction de l’activité et de la structure de financement.
Section 2 : LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU DOSSIER FINANCIER
D’UN PROJET
1- Le financement initial
Il consiste à déterminer les acquisitions d’actifs nécessaires pour démarrer le projet, c’est-à-dire
identifier les investissements en immobilisation, le besoin de financement de début et l’origine
des ressources tout en ayant en esprit l’équilibre entre les besoins de financement et les
ressources financières disponibles. De façon pratique, il s’agit d’évaluer financièrement :
les investissements en immobilisations ;
le besoin de financement ou besoin en fonds de roulement de départ ;
le coût du projet ;
le plan de financement initial ;
la structure de financement.
4- La structure de financement
La structure de financement est un tableau récapitulatif du coût total du projet et du plan de
financement initial. Il met en exergue la contribution de chaque source de financement à la
constitution du coût total du projet.
La structure de financement présente :
– l’apport du (des) promoteur(s) : moyens propres mis en œuvre par le(s) promoteur(s) ;
– l’autofinancement : la partie du coût total financée par des ressources propres générées
par l’entreprise au cours de son exploitation ;
– la subvention : aide apportée par un organisme gouvernemental ou non gouvernemental
à la réalisation du projet ;
– l’emprunt : fonds à contracter auprès d’une institution financière ou autres bailleurs de
fonds (c’est l’objet de l’étude de faisabilité).
Ci-après le tableau récapitulatif de la structure de financement :
5- Le tableau d’amortissement
De façon générale, on distingue deux types d’amortissement : l’amortissement financier et
l’amortissement industriel.
CONCLUSION
L'établissement des prévisions financières est une démarche qui permet progressivement de
faire apparaître tous les besoins financiers de la future entreprise et les possibilités de ressources
qui y correspondent. Cette étape va ainsi permettre au promoteur de faire le va-et-vient entre
les options prises sur son projet, leur traduction en termes financiers et leurs conséquences sur
les équilibres financiers.
Ainsi, progressivement, il va vérifier la cohérence financière de son projet. Pour cela, il sera
peut être amené à prendre des décisions difficiles comme réduire ses ambitions sur telle ou telle
option ou au contraire renforcer ses fonds propres.
Les prévisions financières seront indispensables si le promoteur a recours à des financements
extérieurs. En outre il devra convaincre et rassurer ses partenaires en leur apportant des
éléments chiffrés.
Les sociétés de capital-risque ont donc pour objectif de réaliser des profits grâce à la valeur
prise par l'entreprise au cours de son développement. Il s'agit généralement de filiales
spécialisées d'organismes financiers. Cependant certaines sociétés de capital-risque sont créées
par des chefs d'entreprise qui regroupent des fonds pour investir dans de nouvelles structures et
les aider à se développer : on parle de business angels. Ceux-ci sont plus animés par une volonté
d'aider de jeunes entreprises à démarrer que de réaliser une plus-value sur les titres souscrits,
bien que celle-ci leur soit indispensable pour miser par la suite sur d'autres entreprises
nouvelles. Généralement, un système de parrainage accompagne cet apport de fonds. Les
investissements des sociétés de capital-risque ne profitent en principe qu'à des projets d'une
certaine ampleur, nécessitant des besoins financiers importants, bien souvent dans des secteurs
innovants (TIC par exemple).
1-4- Les subventions d'investissement
Ce sont des fonds qui sont versés à titre définitif, généralement par des collectivités territoriales,
sans obligation de remboursement ; ils aident au financement d'investissements, contrairement
aux subventions de fonctionnement qui servent, elles, à financer des charges d'exploitation
telles que les aides à l'embauche.
Les subventions sont inscrites en capitaux propres au passif du bilan. Elles ne sont pas destinées
à être remboursées, mais sont définitivement acquises à l'entreprise, sauf si celle-ci ne satisfait
pas à toutes les conditions qui sont stipulées pour leur octroi. Ainsi, par exemple, il existe
parfois des obligations d'embaucher dans certains délais en contrepartie de l'obtention d'aides.
2- Les financements externes
solde du compte bancaire est donc négatif pendant toute la durée d'utilisation des fonds par
l'entreprise.
Ce type de financement, qui n'est pas adossé à un bien, et donc difficile à garantir, est rarement
mis en œuvre dans le cadre d'une création d'entreprise.
2-4- La tontine
C’est une association de personnes cotisant à une caisse commune dont le montant est remis à
tour de rôle à chacune d’elles.
CONCLUSION
Lorsque se pose la question du financement de la création de son entreprise, plusieurs
solutions sont à envisager selon le type d'activité ou la taille de l'entreprise :
Utiliser son apport personnel en mobilisant son épargne et celle de ses proches ;
Faire appel au financement participatif ;
Obtenir une subvention (attention, elles sont rares) ;
Ouvrir son capital à des investisseurs ;
Solliciter un financement extra bancaire ;
et/ou recourir à l'endettement de moyen (2-7ans) ou long terme (7-15 ans) ;
Recourir à la location.
La solution finale est souvent une combinaison de ces différentes solutions dans leur totalité ou
partiellement.
MOTS CLES
Capital risque : Fonds d'investissement en capitaux propres spécialisé dans le financement
d'activités spéculatives, les activités nouvelles, les opérations à risque élevé. Financement d’une
entreprise ou du projet d’une entreprise innovante sous forme de prise de participation.
Financement de la création ou du développement d’une entreprise à risque mais à fort potentiel,
sous forme de prise de participation.
Business Angel : Personne physique qui investit une part de son patrimoine dans une entreprise
innovante à potentiel et qui, en plus de son argent met gratuitement à la disposition de
l’entrepreneur, ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son
temps.
Crédit-bail : Technique de crédit dans laquelle le prêteur offre à l’emprunteur la location d’un
bien, assortie d’une promesse de vente, qui peut se dénouer par le transfert de la propriété à
l’emprunteur. Contrat de louage assorti de promesse de vente au profit du locataire. Contrat
de location d’un bien au terme duquel le locataire a la possibilité d’acheter ce bien pour
un prix qui tient compte des versements locatifs déjà effectués.
Start-up : c’est une jeune entreprise innovante à fort potentiel de croissance qui fait souvent
l'objet de levées de fonds.
Une start-up a trois caractéristiques principales que sont :
la perspective d’une forte croissance ;
l’usage d’une technologie nouvelle ;
et le besoin d’un financement massif, par des levées de fonds.
de comparer vos réalisations par rapport à vos prévisions et d'analyser les écarts
pour corriger le tir ;
de répondre, en temps et en heure, aux échéances diverses : administratives,
financières, sociales, fiscales, contractuelles, etc. ;
de mettre en place des outils qui permettront à la fois de suivre votre activité et
d'effectuer votre comptabilité ;
de préparer l'avenir en prenant des décisions de stratégie qui vous permettront, soit
de corriger la trajectoire, soit de développer votre activité.
NB : Le recours à un centre de gestion agréé (CGA) ou un expert-comptable est vivement
conseillé.
6- Planifier ses activités et tâches pour éviter d’être débordé
Cette fonction très importante consiste à établir une organisation dynamique permettant
d'identifier les temps consacrés aux différentes tâches de votre métier de chef d'entreprise "
produire - vendre - gérer ", mais aussi veiller à conserver des temps pour la réflexion et pour la
vie personnelle.
Il est primordial de ne pas laisser déborder une fonction sur une autre. Toutes les fonctions ont
une pareille importance. Vous serez sans doute tenté de privilégier la satisfaction de votre
clientèle... mais ne négligez pas le temps passé à la facturation, aux relances, aux courriers, à
l'administration...
Il faut prévoir les temps de déplacement, temps pour réfléchir et faire le devis quand on rentre
chez soi, temps pour rappeler le client, etc.
NB : Les outils à mettre en place : un agenda, un plan de travail hebdomadaire dans lequel des
plages sont déjà réservées de manière irréversible à des travaux "administratif ", etc.
Historique du projet
Il s’agit de présenter ici les grandes étapes de constitution de votre projet.
Les objectifs
Il est question ici de présenter les objectifs souhaités et les buts que vous vous êtes fixés en
termes de rentabilité, de développement, de croissance, de taille d’entreprise.
Il est également possible de préciser vos éventuels projets futurs.
3. Analyse du marché (national) et stratégies
Cette section présente l’analyse des clients et du marché, les caractéristiques de la demande et
de l’offre, les concurrents et les stratégies.
Les clients
Il s’agit de présenter en quelques mots la clientèle visée, votre cœur de cible et les zones
géographiques visées.
Le marché
Il s’agit de présenter les caractéristiques de votre marché et de votre activité, ainsi que leurs
évolutions respectives.
Caractéristiques de la demande
Il s’agit de présenter le volume et l’évolution de la demande, le type de clientèle, ses attentes,
les points clés concernant son mode de consommation, …
Caractéristiques de l’offre
Il s’agit de décrire l’environnement sectoriel, les circuits de distribution et leurs évolutions, la
concurrence, …
Les concurrents
Il s’agit de présenter ici les principaux concurrents, leurs forces et faiblesses.
Stratégies
Il s’agit de présenter vos stratégies face à ces différents éléments.
4. Etude de marché (local)
Cette section comprend les rubriques suivantes :
Emplacement du magasin
Est-ce que cet emplacement favorisera un attrait élevé du point de vente ?
Cet emplacement est-il accessible et visible ?
L’environnement concurrentiel proche est-il propice au succès ?
Cours du CE Entrepreneuriat Page 48
Cours d’Entrepreneuriat BTS Année académique 2021-2022
Zone de chalandise
Précisez ici les critères qui vous ont permis de déterminer et de choisir votre zone de chalandise.
Enquête terrain
Avez-vous réalisé une enquête terrain auprès de la clientèle visée ? Si oui, précisez ici les
résultats de cette étude.
Evaluation du marché
Evaluez ici votre marché potentiel compte tenu des éléments précédemment établis.
Implantation de la concurrence
Etablissez ici une cartographie des concurrents directs.
5. Management
Moyens commerciaux
Détaillez dans cette section :
votre politique de prix ;
votre politique de produit ;
votre politique de distribution ;
votre plan de communication
Moyens de production
Précisez ici l’ensemble de vos moyens de production (fournisseurs, moyens logistiques, …).
Moyens humains
Présentez ici votre future équipe (gérant, cogérant, vendeurs,…) et l’ensemble des personnes
qui vous entoure dans votre projet (avocats, cabinets spécialisés, …).
Moyens administratifs et divers
Présentez ici l’ensemble des autres moyens (informatiques, comptables, …).
6. Investissement et Prévisions
Chiffre d’affaires prévisionnel
Précisez ici le mode de calcul retenu (en fonction du local, en fonction de la surface, …).
Effectuez un détail du chiffre d’affaires prévisionnel par produit.
Effectuez un détail du chiffre d’affaires prévisionnel mensuel.
Evaluation financière
Détaillez dans cette section :
les indicateurs clés de gestion ;
l’investissement initial.