Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PROJET DE DIGUE
1. Etude topo :
Caractéristiques du BV :
Longueur du talweg principal : 4.0 Km
Surface du BV : 11.5 Km2
Périmètre du BV : 17.0 Km
Altitude minimale : 800 m
Altitude maximale : 952 m
Données hypsométriques :
Cotes (m) 800 804 806 808 810 812 814 816 818
Surfaces 0 9.2 13.2 36.0 65.2 116.0 169.6 264.0 382.0
103 m2
2. Etude hydrologique
La pluviométrie :
Apport liquide :
Répartition 8.9 9.0 9.1 10.0 11.5 15.0 13.0 11.0 4.7 0 0 7.8
%
Infiltrations :
Mois Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Sep.
E[m] 0.060 0.023 0.025 0.028 0.036 0.060 0.080 0.109 0.140 0.165 0.142 0.094
Consommation :
3. Digue :
4. Géologie et géotechnique :
Digue Fondation
Densité saturée γsat = 2.08 t/m3 γsat = 2.65 t/m3
Angle de frottement interne φ = 15° φ = 25°
Cohésion C = 0.7 bars C = 0.2 bars
Densité humide γ h = 1.97 -
Densité sèche γs = 1.72 γs = 2.60
Perméabilité K = 1.2 10-8 m/s K = 10-8 m/s
5. Evacuateur :
6. On demande :
7. Pièces à dessiner :
- Vue en plan
- Coupe longitudinale
- Coupes transversales
- Coupe par l’axe de l’évacuateur de crue.
1. Caractéristiques morphométriques
Longueurs :
On utilise différentes caractéristiques de longueur :
- Le périmètre :
Le périmètre P du bassin versant est le plus utilisé. Il est curvimétré sur carte cartographique.
Il n'est généralement pas utilisé directement mais le plus souvent à travers des valeurs qui en
dérivent, comme la "longueur L du rectangle équivalent". On définit le rectangle équivalent
comme le rectangle de longueur L et de largeur l qui a même surface et même périmètre que
le bassin versant, soit à l'aide de :
P = 2 . (L + l) et A=L.l
L
Lc
Lca
P P
KC 0.28
2. S S
- Rectangle équivalent :
On assimile le bassin à un rectangle. On suppose que ce rectangle possède la même
superficie [S] et le même coefficient de compacité KC. Il permet la comparaison entre
plusieurs bassins
1.128
2
1.128
2
KC S
L
KC S
1 1 l 1 1
K C
et
1.128 1.128
KC
- Facteur de forme :
Courbe Hypsométrique
960
940
920
Hauteur [m]
900
880
860
840
820
800
0,00 20,00 40,00 60,00 80,00 100,00
Surface %
D = H5 % - H95 %
- L’altitude moyenne :
m
VP
H moy avec VP
h1 h2
.S P
P 1 S 2
- L’altitude médiane :
- La pente moyenne :
I =
D l j
DLc
=I= A
A
- La pente du bassin :
où SB = la pente du bassin,
ΔZB = la dénivellation entre les 2 points délimitant L, la longueur du bassin, en m.
D
Ig =
L
Cet indice, très facile à calculer, est des plus utilisés. Il sert de base à une des classifications.
pour des bassins versants dont la surface est des l'ordre de 25 km2 :
L'indice Ig décroît pour un même bassin lorsque la surface augmente, il était donc difficile de
comparer des bassins de tailles différentes.
La dénivelée spécifique Ds ne présente pas cet inconvénient : elle dérive de la pente globale
D l
Ds Ig S Ll D
L L
La dénivelée spécifique ne dépend donc que de l'hypsométrie (D = H5% - H95 %) et de la
forme du bassin (l/L). Elle donne lieu à une deuxième classification indépendante des surfaces
des bassins :
Le réseau hydrographique est constitué de l'ensemble des chenaux qui drainent les eaux de
surface vers l'exutoire du bassin versant. La définition d'un cours d'eau est difficile à donner
avec précision, en particulier pour les cours d'eau temporaires. Selon le support
cartographique utilisé, on étudiera le réseau avec plus ou moins de détails : en photographie
aérienne, on pourra déceler des thalwegs de très faibles extensions, tandis qu'on ne verra que
les cours d'eau pérennes et importants sur une carte au 1/100 000 ème.
Le réseau hydrographique peut se caractériser par trois éléments : sa hiérarchisation, son
développement (nombres et longueurs des cours d'eau) et son profil en long.
li
Dd = (km1 )
A
2.3 Le profil en long
Les profils en long permettent d'estimer la pente moyenne du cours d'eau. Cette pente
moyenne sert surtout dans l’évaluation des temps de concentration d'un bassin versant.
On calcule généralement la pente moyenne I d'un cours d'eau par la formule suivante :
1 1 lj
=
I L j1 ij
Dans cette formule, le cours d'eau de longueur totale L est découpé en n tronçons j où la pente
ij est constante sur une longueur lj.
Il existe plusieurs façons de décrire la pente du cours d’eau. La plus utilisée est la suivante :
Si la pente du cours d’eau n’est pas uniforme, alors on divise ce cours d’eau en N segments
où la pente de chacun est relativement uniforme. Alors on a :
où Li = la longueur du segment i,
Si = la pente du segment i,
Sm = la pente représentative du cours d’eau
Pour la plupart des bassins naturels et construits, la relation précédente peut se représenter par
le modèle mathématique :
V aHb S (a b) H b1
LnH LnV
LnH LnV LnVi LnH
a exp b
i i i
i i
b n n n
LnH
LnH
2
2 i
i
n
Surface [m²]
5,0E+05 4,0E+05 3,0E+05 2,0E+05 1,0E+05 0,0E+00
20,0
18,0
16,0
14,0
Hauteur [m]
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
0,0E+00 5,0E+05 1,0E+06 1,5E+06 2,0E+06
Volume [m³]
V(H) S(H)
b = 3.0962
a = 183.4226
R² = 0.9850
1,2E+06
1,0E+06
8,0E+05
6,0E+05
4,0E+05
2,0E+05
0,0E+00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00
Hauteur [m]
4. Hydrologie
L’on distingue, en général, deux catégories de formules : d’une part, des formules mettant en
relation l’écoulement (E) et la pluie annuelle (P) et d’autre part, celles qui relient
l’écoulement, la pluie annuelle et la surface du bassin versant (S).La chronologie, les données
de base et les limites d’application de ces formules ont fait l’objet d’une analyse critique faite
successivement par SOGREAH (étude hydrologique méthodologique des retenues collinaires
en Algérie, 1989) et par Saidi A. (article bibliographique dans la revue Eaux et sols, 1990).
Comme le précise le rapport de SOGREAH, l’on ne peut s’attendre à une très grande fiabilité
des formules anciennes, élaborées jusqu’en 1960 (les données de débits, d’une qualité déjà
douteuse, étaient limitées dans le temps et dans l’espace). Tout plaide pour l’abandon des
anciennes formules, élaborées à partir d’observations limitées et souvent douteuses (Saidi A.,
1990). Certes, le réseau s’est remarquablement étoffé entre 1968 et 1972 et la qualité des
mesures s’est améliorée (installation d’un matériel moderne, consignes de gestion bien
définies et généralisées à l’ensemble du réseau), mais néanmoins, les formules récentes (mises
au point postérieurement à 1975) ne sont pas toujours cohérentes entre elles. Les causes
d’erreurs liées aussi bien à la nature des données utilisées qu’à l’approche méthodologique
concernant l’élaboration des formules en question y sont signalées (SOGREAH., 1989).
La formule de SOGREAH (1989) mise au point dans le cadre de l’étude de petits bassins
d’Algérie du Nord en vue l’aménagement de retenues collinaires semble donner des résultats
intéressants, comparés aux apports annuels moyens observés de 42 bassins de l’Est algérien.
E = 5 mm si Pa < Po+68
Po =150 mm zone Hautes Plaines
Po = 250 mm zone Nord
- Nash
- Ventura
- Kirpich (1940)
- Passini
- Giandotti
- SCS (1973)
Avec :
tc : Temps de concentration [min]
A : Surface du BV [ha]
L : Longueur du parcours correspondant au temps de concentration [m]
I : Pente moyenne [m/m]
i : Intensité de l’averse [mm/h]
CN : paramètre du ruissellement SCS
- Formule de Tixeront
- Formule de Fournier
S’inspirant de Chaumont M. (1968) qui dit que l’irrégularité des apports d’un bassin est une
amplification de l’irrégularité de la pluviométrie qu’il reçoit, Saidi A.(1990) propose la
relation suivante, à titre d’approximation de la valeur du Cv de l’apport d’un petit bassin (sur
la base des données de 13 bassins jaugés, R = 0,785) :
Les débits estimés selon différentes périodes de retour répondent aux préoccupations du
projeteur ou du planificateur en vue d’une mise en œuvre optimale des projets
d’aménagement hydraulique, tenant compte des risques de défaillance acceptables, associés à
l’évènement hydrologique considéré. Ils se déterminent grâce à l’ajustement des séries
d’observations à des lois de distribution théorique qui s’adaptent le mieux à ces échantillons
de débit.
En Algérie, l’apport annuel d’une probabilité de dépassement donnée, pour les cours d’eau où
il existe des données d’observation, est calculé selon une loi log-normale (loi de Galton) ou
encore selon une loi racine-normale (méthode adoptée dans l’étude statistique des
précipitations annuelles en Algérie). Appliquée aux débits annuels (voire mensuels) des cours
d’eau algériens, la loi log-normale assure une adéquation satisfaisante, bien meilleure que la
loi normale (Chaumont M., 1969 ; Taibi R., 1994 ; Padoun N-N., 1974).
En l’absence de données d’observations les formules empiriques seront utilisées. Parmi
celles-ci nous citerons :
- Formule de Possenti
- Formule de Turazza
Après étude des pluies enregistrées aux stations réparties sur les bassins versants algériens et
leur analyse fréquentielle Body K. (1985) propose les formules suivantes pour le calcul de la
pluie journalière maximale à partir de la pluie moyenne annuelle.
L'hydrogramme de crue est une identité de la crue, il nous donne les caractéristiques
principales de la crues tel que:
La forme de la crue.
Le volume de la crue.
La durée de la crue.
Le débit maximum de la crue.
Pour le tracé de l'hydrogramme de crue on peut utiliser la méthode de SOKOLOVSKI qui
divise l'hydrogramme en deux branches de courbe non symétriques, une pour le temps de
montée et l'autre pour la décrue.
- Montée
2
t
Qmon Qmax
Tm
Tm : Temps de montée qui est égale au temps de concentration.
- Décrue
3
T t
Qdec Qmax d
d
T
l’exposant n peut prendre une valeur située entre 1 et 6, selon les caractéristiques du bassin
versant. En fonction de l’exposant n, le volume des apports (volume de la crue) V est égal à :
Sur un site donné, le calcul de la hauteur du barrage se fait selon les étapes suivantes :
Détermination du niveau normal de retenue (NNR) par un calcul de régularisation,
permettant de stocker le volume utile souhaité
Détermination du niveau des plus hautes eaux (NPHE), par un calcul de laminage de
la crue de projet
Détermination de la revanche, en faisant un calcul de la hauteur des vagues
Rajouter une revanche de sécurité prenant en compte la classe du barrage et un
éventuel tassement.
La régularisation des débits permet de déterminer la meilleure façon de restituer les eaux
stockées. Le but est donc de satisfaire la demande en aval, que se soit pour l’AEP, l’irrigation,
l’industrie ou pour la production de l'énergie électrique. On distingue deux types de
régularisation à savoir :
- La régularisation saisonnière (annuelle)
- La régularisation interannuelle.
Les données nécessaires pour pouvoir faire le calcul de la régularisation sont :
- La répartition mensuelle de la demande en eau
- La répartition mensuelle de l'apport
- La répartition mensuelle des infiltrations et d'évaporation
- Les courbes caractéristiques de la retenue (Hauteur-Volume et Hauteur-Surface).
Lors du calcul de régularisation il s’agit donc de faire un bilan d’eau pendant une année avec
un pas de calcul mensuel.
Exemple :
Pour :
Un apport moyen annuel de 552.103 m3 dont la répartition mensuelle est :
Mois Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Sep.
Répartition % 8.90 9.00 9.10 10.00 11.50 15.00 13.00 11.00 4.70 0.00 0.00 7.80
Apport 10³
49.13 49.68 50.23 55.20 63.48 82.80 71.76 60.72 25.94 0.00 0.00 43.06
[m³]
Mois Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Sep.
E[m] 0.06 0.023 0.025 0.028 0.036 0.06 0.08 0.109 0.14 0.165 0.142 0.094
Le NNR = 812.18 m
I Q
dS
1
dt
où I = le débit d’entrée,
Q = le débit de sortie,
Comme nous travaillons avec un incrément de temps Δt, nous réécrivons (1) sous forme de
différences finies :
I j 1 I j Q j 1 Q j S j S j 1
2
2 2 t
où les indices (j - 1) et j indiquent le début et la fin du jième intervalle de temps Δt. Si l'on
regroupe les variables pour isoler les inconnues, il vient :
Q j S j Q j 1 S j 1 I j I j 1 2Q j 1
2 2
3
t t
À remarquer que toutes les quantités à droite du signe = sont connues; en effet, toutes les
quantités au début de l'intervalle de temps Δt sont connues, tandis que Ij fait partie de
l'hydrogramme d'entrée au réservoir et est connue. Il faut maintenant trouver une relation
entre le débit de sortie Q et le stockage S dans le réservoir.
® Relation entre S et Z ou h
Cette relation dépend de la topographie du site du réservoir, que ce soit un réservoir naturel
ou construit.
Elle peut se représenter par le modèle mathématique suivant:
S a Z Z 0 a H b
b
A (a b) H b 1
La relation entre le débit de sortie Q et l'élévation du plan d'eau Z dépend du type d'ouvrage
d'évacuation du débit. Pour le déversoir standard des barrages on a :
Q C db L Z Z b C db L H 1.5
1, 5
Cdb = 2.17 en SI
Méthode de Puls modifiée appelée SIC (Storage Indication Curve) pour obtenir
l'hydrogramme de sortie :
Posons :
2
Q S F
t
On aura
Fj F j 1 I j I j 1 2Q j 1 4
Exemple :
NNR = 812.18 [m] CTN = 800,00 [m] Cdb = 2.17 L = 12,0 [m]
b = 3.0962
a = 183.4226
On obtient :
Stock Débit
Cote H S=f(H) sortant Q 2Sj/t+Q
3 3 3
[m] [m] [m ] [m /s] [m /s]
812.18 0.00 421575.48 0.00 234.21
812.50 0.32 456822.43 4.71 492.71
813.00 0.82 515806.37 19.34 540.10
813.50 1.32 579742.75 39.49 595.78
814.00 1.82 648840.78 63.94 658.61
814.50 2.32 723310.39 92.02 728.07
816.00 3.82 981058.74 194.42 973.66
816.50 4.32 1079128.15 233.81 1067.54
817.00 4.82 1183629.21 275.56 1167.34
817.50 5.32 1294775.91 319.53 1273.06
818.00 5.82 1412782.80 365.62 1384.70
818.50 6.32 1537865.05 413.73 1502.31
819.00 6.82 1670238.40 463.79 1625.90
pas
de hydrogram hydrogram
J temps d'entrée Ij Ij+Ij-1-2Qj-1 2Sj/Δt +Qj sortie Qj Hmax
3 3 3 3
[-] [Min] [m /s] [m /s] [m /s] [m /s] [m]
0 0 0.00 0.00 234.21 0.00
1 60 10.00 10.00 244.21 0.18
2 120 40.00 49.64 293.84 1.09
3 180 90.00 127.83 421.67 3.42
4 240 82.50 165.66 587.33 36.43
5 300 75.00 84.63 671.97 69.34
6 360 67.50 3.83 675.79 70.88 1.94
7 420 60.00 -14.27 661.53 65.12
8 480 52.50 -17.73 643.80 58.17
9 540 45.00 -18.85 624.95 50.84
10 600 37.50 -19.18 605.77 43.38
11 660 30.00 -19.26 586.51 36.14
12 720 22.50 -19.77 566.74 28.98
13 780 15.00 -20.46 546.28 21.57
14 840 7.50 -20.65 525.64 14.87
15 900 0.00 -22.24 503.39 8.01
Conclusion :
Le Niveau des plus hautes eaux serait : NPHE = NNR + hmax = 812.18 + 1.94 = 814.12 m
Méthode graphique :
L’équation (1) peut être écrite sous la forme suivante (en volume).
I dt Q dt dS 1
On considère que le débit moyen entre un instant J et J-1 est égale à la moyenne
arithmétique des débits correspondants on aura :
I J I J 1 Q QJ 1
Vaff t et Vdev J t
2 2
L’équation devient :
Q J Q J 1
Vaff S J S J 1 t
2
(Vdev ) J (Vdev ) J 1
S J S J 1
2 2
(Vdev ) J (Vdev ) J 1
SJ Vaff S J 1 (3)
2 2
Etapes de calcul :
Vdev Vdev
• Construire les courbes auxiliaires S et S
2 2
• Les débits de crues affluents à différents intervalles de temps sont donnés par
l’hydrogramme.
• Remplir le tableau en utilisant le graphe suivant :
t (h) Débit affluent (m3/s) t (h) V aff (m3) Charge (m) Q (m3/s)
3 0-3
Vdev
S
2
H
Q(H ) Vdev
S
2
V
Q
S
V2
R 0.75 H V
2g
R : La revanche en (m)
HV : La hauteur des vagues en (m)
V : vitesse de propagation des vagues
Formule de STEVENSEN :
Formule de Mallet-Pacquant :
HV 0.5 0.33 F
Formule de Molitor :