Joseph Djougachvili dit Staline (1879-1953) : Chef tout il met en œuvre un programme social (le Fair Deal) tout
Deal) tout en des britanniques contre l’Allemagne hitlérienne. A Yalta, en
puissant de l’URSS depuis 1929, où il a organisé un régime
totalitaire qui porte son nom (le stalinisme), il est renforcé
dans son autorité par la victoire de l’URSS sur l’Allemagne
nazie. Il négocie avec Churchill et Roosevelt les accords de
Yalta (février 1945). Il incarne le camp socialiste rassemblé
autour de l’URSS et ordonne le blocus de Berlin le 24 juin
1948 et sa levée le 12 mai 1949. Il est mort en 1953.
Nikita Khrouchtchev (1894-1971) : Il prend le pouvoir à la
mort de Staline en 1953 et il se fait alors le promoteur de la
déstalinisation et de la coexistence pacifique. Cette politique,
qui accélère la rupture avec la Chine, ne l’empêche pas de
réprimer l’insurrection de Budapest en 1956 et de faire
construire le mur de Berlin en 1961. Il doit reculer devant
Kennedy lors de la crise de Cuba en 1962. Il est finalement
renversé en 1964 par la « vieille garde ».
Leonid Brejnev (1906-1982) : Il participe en 1964 à
l’éviction de Khrouchtchev et s’impose comme en URSS. Au
cours de son règne, il reprend la répression contre les
dissidents et il incarne les fluctuations de la diplomatie
soviétique. En 1968, il met fin au « printemps de Prague » et
énonce la doctrine de la « souveraineté limitée » ou «
doctrine de Brejnev ». En 1972, il signe les accords SALT 1
à Moscou avec Nixon, puis en 1975 l’Acte final d’Helsinki.
Mais il profite de la détente pour renforcer le camp socialiste
en Afrique et il relance la guerre froide avec l’invasion de
l’Afghanista n par ses troupes en 1979.
Mikhaïl GORBATCHEV : Né en 1931, il devient Secrétaire
général du Parti en 1985, il entreprend de sauver l’URSS de
la « stagnation » avec des réformes profondes. Il entreprend
la perestroïka et la glasnost et introduit progressivement la
démocratie en URSS. De 1987 à 1989, il met un terme à la
guerre froide et libère les démocraties populaires de la tutelle
soviétique, ce qui lui vaut le prix Nobel de la paix en 1990.
Harry S. TRUMAN (1884-1972) : Il est élu sénateur du
Missouri en 1934. Réputé pour son intégrité, il est élu en
1944 comme vice-président aux côtés de Roosevelt. Quand
celui-ci meurt en avril 1945, il devient donc président des
États-Unis et doit terminer la guerre, en prenant la décision
de larguer 2 bombes atomiques sur le Japon. Il doit ensuite
affronter la guerre froide, en engageant les USA dans «
l’endiguement » du communisme (doctrine Truman du 12
mars 1947). Réélu à la surprise générale en novembre 1948,
poursuivant la lutte contre le camp soviétique en Corée en
1950.
Dwight D. EISENHOWER (1890-1969) : Il mène une
carrière militaire qui le conduit à des hautes responsabilités
au cours de la 2e guerre mondiale. En tant que commandant
en chef des forces alliées en Europe, il dirige le
débarquement en Normandie en juin 1944. En 1950-1951, il
organise en France le commandement suprême des forces de
l’OTAN. Il est facilement élu président des USA en
novembre 1952 et réélu en novembre 1956.
John Fitzgerald KENNEDY (1917-1963) : Il s’illustre en
1943 par sa conduite héroïque dans la marine. Il devient en
1960 le plus jeune président de l’histoire de USA (et le
premier catholique). Son programme (la « Nouvelle Frontière
») et son de la communication séduisent l’Amérique et le
monde entier. En 1962, il fait renoncer l’URSS à
l’installation de fusées à Cuba. Il présente un programme en
faveur des Noirs après de graves émeutes raciales (1963). Il
est assassiné mystérieux à Dallas, le 22 novembre 1963.
Richard M. NIXON (1913-1994) : Député, puis sénateur
républicain de Californie, il soutient le maccarthysme.
Comme vice-président d’Eisenhower de 1953 à 1960, il
acquiert une grande expérience politique. Battu par Kennedy
en 1960, il est élu président des USA et est réélu en 1972. Il
mène avec son conseiller Henry Kissinger une politique
extérieure active (accords SALT, fin de la guerre du
Vietnam, rapprochement avec la Chine). Mais le scandale d u
Watergate le contraint à démissionner en août 1974 et il est
remplacé pa r son vice-président Gerald Ford.
Ronald W. REAGAN (1911-2004) : Acteur en 1936, puis
présentateur de télévision en 1954, il décide en 1966 de
mettre sa popularité et ses talents de « grand communicateur
» au service du Parti républicain. Gouverneur de Californie
de 1966 à 1975, il est triomphalement élu président des USA
en novembre 1980 et réélu en 1984. Son programme
économique, parfois qualifié de « Révolution Reagan »,
prend le contre-pied de l’Etat-providence. Sa diplomatie
musclée contre « l’Empire du Mal » est caractéristique des
dernières années de la guerre froide.
Winston CHURCHILL (1874-1965) : Premier ministre du
Royaume-Uni le 10 mai 1940, il incarne le combat inflexible
février 1945, il négocie avec Roosevelt et Staline l’avenir de
l’Europe. Dès le 12 mai 1945, dans un télégramme à Truman,
il dénonce le « rideau de fer » qui s’est abattu au milieu de
l’Europe. Chassé du pouvoir en juillet 1945, il consacre son
énergie à dénoncer le da nger soviétique (discours de Fulton
le 5 mars 1946) et à appeler l’Europe à s’unir (discours de
Zurich, le 18 septembre 1946). Il soutient la création du
Conseil de l’Europe en 1948-1949. Mais revenu au pouvoir
de 1951 à 1955, il privilégie les relations a vec les USA et le
Commonwealth, laissant le Royaume-Uni en dehors de la
CECA.
Charles De GAULLE (1890-1970) : Chef du Gouvernement
provisoire de la République française (GPRF), il dirige la
France lors de la libération. Mais il démissionne le 20 janvier
1946, parce qu’il est en désaccord avec les partis sur les
institutions. Il crée en 1947 le Rassemblement du peuple
français (RPF). La crise du 13 mai 1958 à Alger le ramène au
pouvoir. De 1958 à 1962, il règle la guerre d’Algérie et dote
la France d’un régime mi- parlementaire, mi- présidentiel.
Réélu en 1965 lors de la première présidentielle au suffrage
universel direct, il est ébranlé par la crise de mai 1968. Il
démissionne en 1969 après l’échec d’un référendum.
Willy BRANDT (1913-1992) : Herbert Karl Frahm,
socialiste, quitte l’Allemagne en 1933 : il s’exile en Norvège,
sous le nom de Willy Brandt, puis en Suède. Il revient en
Allemagne en 1945 comme correspondant de la presse
norvégienne au procès de Nuremberg. Il reprend la
nationalité allemande en 1947 et il est élu maire de Berlin-
ouest en 1957. La crise du mur de Berlin (1961) lui donne
une notoriété internationale. Leader du SPD, il devient en
1966 vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères dans
un cabinet de Grande Coalition. Elu chancelier en 1969, il est
le premier social-démocrate à la tête d’un gouvernement
allemand depuis 1930. Il lance l’Ostpolitik, symbolisée par
son agenouillement devant le mémorial ghetto de Varsovie
(1970) et récompensée par le prix Nobel de la paix en 1971.
Il démissionne en 1974.
Yasser ARAFAT (1929-2004) : Il organise en 1959, un
mouvement palestinien autonome : le Fatah qui mène des
opérations armées contre Israël. En 1969, il devient le
président de l’Organisation de libération de la Palestine
(OLP). Installé à Beyrouth (1970) puis à Tunis (1982), il
incarne aux yeux du monde entier la cause palestinienne. Il
est reçu en 1974 à l’ONU, qui reconnait l’OLP comme
représentant légitime du peuple palestinien. Il signe les
accords d’Oslo en 1993, ce qui lui vaut le prix Nobel de paix
1994 avec Yitzhak Rabin. Il est confronté aux difficultés du
processus de paix et contesté par les mouvements islamistes
qui se sont développés chez les Palestiniens (Hamas).
Yitzhak RABIN (1922-1995) : Il participe à la 1ere guerre
israélo-arabe en 1948. Chef d’état-major de Tsahal en 1964,
il remporte de brillantes victoires dans la guerre des Six-jours
(1967). Ambassadeur aux USA (1968-1973), il est en contact
étroit avec Henry Kissinger. Il est ensuite 1er ministre
d’Israël (1974-1977), puis ministre de la défense (1984-1990)
et à nouveau 1er ministre en 1992. Il entame des négociations
de paix avec les palestiniens qui aboutissent à la signature
des accords d’Oslo avec Yasser Arafat. Il est assassiné le 4
novembre 1995 par un extrémiste israélien.
Mao ZEDONG (1893-1976) : Membre fondateur du Parti
communiste chinois en 1921, il s’allie en 1937 avec Jiang
Jieshi (Tchang Kaï-chek), face à l’invasion japonaise. En
1946, il reprend la guerre civile contre les nationalistes. Le
1er octobre 1949 ; il proclame la République populaire de
Chine et s’allie avec l’URSS. Il rompt avec Moscou à la fin
des années 1950 parce qu’il désapprouve la déstalinisation.
La Chine invente alors sa propre conception du socialisme,
non sans tension internes. Contesté par les « modérés », il
lance la « Révolution culturelle » en 1966 et redevient le chef
incontesté de la Chine, le « Grand Timonier ». Sous sa
direction, la Chine devient membre permanent du Conseil de
sécurité de l’ONU (1971), se rapproche des USA, tout en
proposant son modèle au Tiers-monde
Josip BROZ dit TITO (1892-1980) : Il devient, pendant la
2e guerre mondiale, avec le titre de maréchal, le chef de la
résistance contre l’occupation italienne et allemande. En
1945, il réorganise la Yougoslavie sous la forme de
fédération. Fidèle partisan de l’URSS stalinienne, il rompt
pourtant avec elle en 1948, parce qu’il refuse de s’aligner
totalement sur Moscou. Sous sa direction, la Yougoslavie
adopte un modèle socialiste originale (le « titisme »). Elle
sort du camp soviétique et devient l’un des leaders du
mouvement des non-alignés. Son régime autoritaire est le
principal ciment de la Yougoslavie, où les nationalités
recommencent à s’affronter après sa mort.
Kwamé NKRUMAH, né le 21 septembre 1909 à Nkriful
(alors Côte-de-l'Or (colonie britannique) et actuel Ghana) et
mort le 27 avril 1972 à Bucarest (République socialiste de
Roumanie), est un homme politique indépendantiste et
panafricaniste qui dirigea le Ghana indépendant, d'abord
comme Premier ministre de 1957 à 1960, puis en qualité de
président de la République de 1960 à 1966
Mohandas Karamchandi GANDHI (1869-1948) était un
guide spirituel et homme politique indien né le 2 octobre
1869 en Inde (à Porbandar) et mort en Inde (à Delhi) le 30
janvier 1948 à l'âge de 78 ans. S’inspirant de l’hindouisme et
d’autres traditions religieuses, il met au point des méthodes
originales de résistance passive, de non-violence et de
désobéissance civile. Il ne parvient pas à empêcher la
partition de l’Inde au moment de l’indépendance. Il est
assassiné en 1948 par un extrémiste hindouiste qui lui
reprochait sa modération à l’égard des musulmans.
Gamal Abdel NASSER (1918-1970) Issu d’une famille
modeste, il entre dans l’armée après l’indépendance de
l’Egypte en 1936. Avec les « officiers libres», humiliés par la
défaite de 1948 face à Israël, il renverse le roi en 1952, puis il
prend personnellement le pouvoir en 1954. « Raïs » (chef) de
l’Egypte jusqu’à sa mort en 1970 et sera remplacé par
Anouar el SADATE.
Jawaharlal NEHRU (1889-1964) Disciple de Gandhi, il est
aussi leader de l’aile gauche du parti du congrès, inspirée par
le socialisme. Il sera emprisonné puis placé à la tête du
gouvernement provisoire en 1946. Après l’indépendance, il
devient premier ministre de l’Inde et le reste jusqu’à sa mort
en 1964. Il joue un rôle capital à la conférence de Bandung
(1955) et dans la fondation du mouvement des non -alignés
(1961). Sa fille, Indira Gandhi a dirigé l’Inde de 1966 à 1977
et de 1980 à 1984.
Hô Chi MINH (1890-1969) Agent du Komintern en Asie, il
organise le Viêt-minh en 1941 qui rassemble les
communistes et les nationalistes vietnamiens. Le 2 septembre
1945, il proclame l’indépendance du Vietnam, refusée par les
français. Chef de la république démocratique du Vietnam, il
poursuit à partir de 1955 la guerre du Vietnam contre les
troupes américaines, pour conquérir le Vietnam du Sud.
Patrice LUMUMBA (1925-1961) leader du Mouvement
national congolais et premier Premier ministre du Congo
indépendant, en 1960. Le 5 septembre 1960, il est révoqué
par Kasavubu, conteste cette décision, mais est mis en
résidence surveillée le 10 octobre. Le 17 janvier 1961, il est
transféré du camp de Thysville à Elisabethville où il meurt
dans des circonstances qui n'ont jamais été élucidées.
Ahmed Soekarno (1901-1970) Homme d'État indonésien, le
17 août 1945, deux jours après la capitulation japonaise, il
annonce que son pays est désormais libre. Il a été nommé
président à vie en 1963 ; mais en 1965, après le coup d'État
d'Untung, les militaires, menés par Suharto (lui succède
officiellement en ma rs 1968), prennent le pouvoir.
Amilcar CABRAL (1924-1973) Originaire des îles du Cap-
Vert, Amilcar Cabral, il participe en 1956 à la fondation du
Mouvement populaire de libération de l'Angola. La même
année, au cours d'un bref séjour à Bissau, il crée avec cinq
compagnons le Parti africain pour l'indépendance de la
Guinée-Bissau et du Cap-Vert (P.A.I.G.C.) dont il devient le
secrétaire général. Après le massacre par l'armée portugaise
des dockers de Pidjiguiti qui s'étaient mis en grève (août
1959), Cabral abandonne tout espoir quant aux possibilités
d'évolution de la politique portugaise. Il revient à Bissau et
prépare dans la clandestinité le passage à la lutte armée. Il est
assassiné en janvier 1973 à Conakry
Mohammed Ali JINNAH (1876-1948) Homme politique et
fondateur de l'État pakistanais, Jinnah était aussi connu sous
le nom de Ḳā'id-i-A‘ẓam (le Grand Guide). Jinnah fait valoir
qu'il est possible et indispensable de créer un État autonome
pour les musulmans de l'Inde. Les pourparlers engagés en
vue de la création d'un État autonome aboutissent en juin
1947, et le Pakistan naît dans la nuit du 14 au 15 août 1947.
Jinnah est président de l'Assemblée constituante et
gouverneur général ; il doit faire face à une flambée de
violences et de tueries : les passions et les haines sont
déchaînées.
Tomas SANKARA (1949-1987) est né le 21 décembre 1949.
Dirigeant de la Haute-Volta, puis du Burkina Faso, de 1983 à
1987. Le 15 octobre 1987, il était assassiné et aussitôt
remplacé à la tête de l'État par son ami intime et compagnon
d'armes, le capitaine Blaise Compaoré.
M. BA Lycée Ogo (2012-2013) Tles