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8 Résumé ................................................................................…………………… 35
Les économistes ont autrefois consacré beaucoup de temps à prouver que les marchés
financiers étaient d'une certaine manière "ordonnés". Les hypothèses du marché
efficient et de la marche aléatoire (Random Walk Hypothesis, RWH), développées
dans les années 1970, en sont des exemples.
L'hypothèse de l'efficience des marchés (EMH) a été élaborée par Eugene F. Fama
(*1939, économiste américain). Il a tenté de démontrer que les marchés financiers sont
efficients et que toutes les informations (disponibles) sont déjà contenues dans les cours.
Ainsi, les participants au marché ne devraient pas pouvoir obtenir durablement des
rendements supérieurs à la moyenne. L'acteur du marché sur lequel repose l'EMH est
l'homo economicus. Les caractéristiques de cet acteur du marché modélisé étaient les
suivantes : être pleinement informé, agir de manière rationnelle et rechercher le plus grand
bénéfice possible (maximisation de l'utilité). Dans les années 1980, les chercheurs se sont
de nouveau intéressés de plus en plus à l'influence de la psychologie dans les décisions
financières. C'est ainsi que s'est développée la finance comportementale qui, d'une
certaine manière, doit être considérée comme un contre-modèle aux théories financières
"conventionnelles" telles que les HME ou les HCR. Les recherches dans le domaine de la
finance comportementale ont conduit à l'absurdité du modèle de l'homo economicus
(Schriek 2009). La RWH est un corollaire de l'EMH. Elle affirme que les cours du passé
n'ont aucune signification pour l'avenir. Les mouvements de cours sont décrits comme des
processus de cheminement aléatoire (en anglais = random walks).
La réalité est toutefois très différente. Des études empiriques conduisent régulièrement à
la découverte de ce que l'on appelle des anomalies de marché. On entend par là des
cours de titres ou des marchés qui s'écartent systématiquement de leur valeur intrinsèque
("juste") et offrent ainsi la possibilité d'obtenir un rendement excédentaire. Une anomalie
de marché se réfère donc à la différence entre l'évolution réelle des cours et leur évolution
supposée, telle qu'elle est décrite dans l'EMH. Le terme d'anomalie a plusieurs
significations, notamment : écart par rapport au général, asymétrie, exception ou
encore irrégularité. Dans ce livre, j'utilise exclusivement le terme d'effet de marché, car
je perçois l'apparition régulière, statistiquement démontrable et scientifiquement étudiée
plutôt comme une caractéristique d'un marché que comme une irrégularité.
Dans ce livre, vous apprendrez comment gagner de l'argent de manière constante grâce
aux effets de marché. Vous apprendrez les éléments à prendre en compte lors du trading,
la meilleure façon d'éviter les pièges psychologiques et la manière de trader les effets de
marché de manière simple, transparente et régulière.
Cooper MJ, Dimitrov O, Rau PR (2001) A rose.com by any other name. The Journal of
Finance 56, 2371-2388
Pensa P (2006) Nomen est omen : How company names influence short- and long-run
stock market performance. Working paper, papers.ssrn.com
Schriek R (2009) Mieux avec la finance comportementale : la psychologie financière en
théorie et en pratique. FBV
2.1 Saisonnalité
La saisonnalité joue par exemple un rôle important dans le secteur du tourisme. Tous ceux
qui ont déjà voyagé le savent. Avant, après et hors saison. Mais les termes "réservation
anticipée", "last minute" ou "super last minute" sont également significatifs. En fin de
compte, le prix d'une nuitée se reflète dans la demande et le moment de la réservation. En
outre, les saisons (température, heures d'ensoleillement, vent), les conditions générales
(calendrier des vacances), le volume (hébergements disponibles) et les préférences
personnelles (divertissement, décélération) sont également importants. La saisonnalité
joue donc un rôle important. Le terme de saisonnalité signifie : la variation de la
demande d'un service ou d'un produit donné selon le temps ou la période de
l'année.
La saisonnalité peut également être considérée comme un indicateur à moyen terme. Les
effets saisonniers ont souvent des raisons fondamentales. Dans cette mesure, les
investisseurs peuvent au moins en tenir compte pour acquérir leurs produits de placement
à un prix relativement avantageux. Contrairement aux investisseurs, les traders
s'intéressent aux opportunités prometteuses qui leur permettent de réussir dans des
fenêtres de temps plus courtes - au mieux régulièrement. En fin de compte, il s'agit donc
de découvrir et d'exploiter des modèles récurrents.
Cela s'explique par ce qu’elle joue un rôle important sur les marchés agricoles. Entre le
semis ou la plantation et la récolte, il s'écoule des jours, voire des mois. Le prix dépend
bien sûr de nombreux facteurs (succès de la récolte, offre et demande, qualité de la
marchandise et bien d'autres choses encore). Les scientifiques Borowski et Lukasik (2015)
ont étudié de près différents marchés agricoles et ont trouvé différents effets.
Pour le maïs, les chercheurs ont constaté un effet mensuel (figure 2.1). Ceux qui
s'intéressent à cette matière première devraient absolument investir en décembre : 76,19
pour cent des mois de décembre ont affiché un rendement positif sur la période d'étude de
20 ans.
Fig. 2.1 : Effet du mois pour le maïs : le pourcentage de rendements positifs (gris) et
négatifs (vert) est indiqué. (gris foncé) et négatif (gris clair) pour chaque
mois, la partie verte Barre = mois avec le pourcentage le plus élevé de
rendements positifs ; Borowski K, Lukasik M (2015)
Fig. 2.2 : Effet de mois pour le blé : est le pourcentage de rendements positifs (gris
foncé) et négatifs (gris clair) pour chaque mois, barre verte = mois avec le
pourcentage le plus élevé de rendement positif ; Borowski K, Lukasik M
(2015)
Il est au moins aussi intéressant de noter que les mois de juin ont été propices à la baisse
des prix du blé. Seuls 28,57 % ont affiché un rendement positif.
Borowski K, Lukasik M (2015) Analyse de certains effets de saisonnalité sur les marchés
agricoles suivants : maïs, blé, café, cacao, sucre, coton et soja. Eurasian Journal of
business and management 3, 12-37 ; 10.15604/ejbm.2015.03.02.002
En principe, il est utile pour les acteurs du marché de reconnaître dans quelle phase se
trouvent les marchés : Les différentes phases sont brièvement décrites ci-dessous.
La reprise commence près du point d'inflexion inférieur du cycle économique. Durant cette
phase, l'économie se redresse.
La phase d'expansion se caractérise avant tout par une forte croissance économique. La
prospérité règne et se traduit également par le plein emploi, la hausse des salaires, des
prix et des taux d'intérêt. La production continue d'augmenter, ce qui entraîne une
surchauffe du marché. Des changements interviennent dans la structure du marché et de
la concurrence. La phase d'expansion est l'état de performance économique maximale.
Les marchés sont saturés et la demande ne peut plus augmenter. Ainsi, les entreprises se
Après une phase d'expansion, l'économie glisse vers une récession. Elle s'assainit. Le
terme de récession peut être expliqué de différentes manières. Une interprétation est la
suivante : "Il y a récession lorsque l'utilisation des capacités de production de l'industrie
diminue pendant au moins deux trimestres et qu'elle est nettement inférieure à la moyenne
pluriannuelle" (Institut Ifo).
Nikolai D. Kondratieff (1892 à 1938, économiste russe) a découvert en 1926, sur la base
de données empiriques provenant d'Allemagne, de France, d'Angleterre et des États-Unis,
que les cycles conjoncturels courts (provoqués par l'offre et la demande) sont superposés
à des vagues conjoncturelles longues (40 à 60 ans). Dans ce contexte, les innovations
de base (technologies clés) jouent un rôle décisif. Ces technologies permettent d'explorer
d'autres domaines techniques et sont décisives pour l'économie. La notion d'innovation
de base (point de départ de la vague, bouleversement dans la société) remonte
également à Schumpeter.
Les progrès innovants s'accompagnent toujours d'une destruction créative. Les 4 premiers
cycles Kondratieff ont été principalement marqués par l'industrie. Dans le cinquième
Kondratieff, la société industrielle s'est transformée en société de l'information. Il est
possible qu'à l'avenir, l'homme soit au centre des préoccupations. Les cycles Kondratieff
doivent être considérés comme des processus qui concernent l'ensemble de la société.
L'évolution, mais aussi la naissance, la construction et le déclin d'un cycle sont peut-être
beaucoup plus rapides au cours de ce siècle que précédemment. Dans ce sens, les cycles
à venir pourraient être de plus courte durée. La mesure dans laquelle on considère que le
5e cycle est terminé dépend de l'observateur. Le 6e cycle de Kondratieff a peut-être déjà
commencé dans les années 2010.
Les effets calendaires sont un groupe d'effets de marché qui se produisent à des
moments ou des dates spécifiques au cours d'une année. Il s'agit notamment des effets
de jour, de fin de mois, de mois et d'année. On pourrait également attribuer à ce dernier
une certaine saisonnalité à plus grande échelle. Outre les Effets de Marché saisonniers
sur les marchés agricoles, de l'énergie (gaz, pétrole) et des métaux industriels
(aluminium, plomb, cuivre ...), il existe de nombreux autres marchés sur lesquels des
effets ont été mis en évidence : Indices boursiers, métaux précieux et paires de
devises.
Effets de jour, de nuit et de week-end : Les effets de jour sont entre autres provoqués
par la publication de données économiques. Par exemple, les chiffres trimestriels des
entreprises et la croissance (produit intérieur brut, PIB) sont annoncés la première
semaine des mois 1 (janvier), 4 (avril), 7 (juillet) et 10 (octobre). Ou encore les rachats
d'actions, qui ont lieu la dernière semaine des mois 1, 4, 7, 10 et la première semaine de
novembre.
Fig. 3.1 : Effets calendaires dans le cycle annuel : grandes échéances (cercle
rouge), chiffres trimestriels des entreprises, croissance (PIB), rachats
d'actions (cercle vert cercle, première semaine de novembre non prise en
compte)
En outre, ce sont les Grandes Echéances (Le jour sorcières), le 3e vendredi des mois 3,
6, 9 et 12, qui font bouger les marchés financiers. Ces jours-là, outre les contrats d'options
(comme chaque 3e vendredi du mois), ceux des contrats à terme expirent également.
De nombreux autres effets de marché (possibles) ont été examinés quant à leur utilité. Les
chercheurs Carchano et Tornero ont examiné 188 effets de marché cycliques possibles à
l'aide des contrats à terme du S&P-500, du DAX et du Nikkei pour les années 1991 à
2008, y compris les effets quotidiens comme le vendredi 13, Halloween ou encore les
jours précédant et suivant les vacances scolaires.
L'effet de fin de mois (Turn of the month effect) est très bien étudié. Cet effet de
marché est probablement, avec "Sell in May ...", celui qui a été le mieux étudié (voir
chapitre 3.4). Les statistiques montrent que les cours des actions ont tendance à
augmenter au cours des derniers jours du mois et au début du mois et qu'ils contribuent
de manière supérieure à la moyenne aux résultats annuels. Dans leur travail fondamental
sur l'effet de fin de mois, les économistes Lakonishok et Smidt (1988) démontrent cet effet
de marché pour l'indice Dow Jones sur une période de 90 ans. En étudiant le marché
boursier américain pour les années 1987 à 2005, ils ont constaté qu'il était toujours
possible d'obtenir des rendements élevés grâce à cet effet (Xu, McConnell 2006).
Fig. 3.2 :
Rendements du
marché boursier
américain :
en valeur (barres
grises) et pondérés
de manière égale
(barres blanches)
pour les dix
derniers et les dix
premiers jours de
négoce d'un mois
pour les années
1987 à 2005. Le
jour -1 est le
dernier du mois, le
jour 1 le premier
jour de négoce.
©Dr. Raimund Schriek, www.raimundschriek.com 14
Depuis quelques années, c'est surtout l'évolution de cet effet dans le S&P-500 qui fait
l'objet d'études. Différents chercheurs confirment que l'effet de fin de mois dans le S&P-
500 est statistiquement significatif (Carchano, Tornero 2011, Swinkels, van Vliet 2012).
Un effet de fin de mois bien connu est l'effet de fin d'année, également connu sous le nom
d'effet de janvier (effet de rotation de l'année). Comme il est particulièrement prononcé
dans les petites entreprises, on le trouve également dans le contexte de l'effet des petites
entreprises (small firm effect). Cet effet ne se produit qu'en fin d'année, c'est-à-dire
entre les derniers jours de décembre et les premiers jours de janvier.
Les entreprises dont la capitalisation boursière est relativement faible (petites entreprises)
obtiennent en moyenne des rendements plus élevés que celles dont la capitalisation est
plus importante (Banz 1981, Reinganum 1981). Cet effet est le plus élevé pour les actions
de petites capitalisations à faible liquidité au cours des deux premières semaines de
janvier (Keim 1983, Reinganum 1983). Le chercheur Schwert (2003) a constaté que le
coefficient de "turn of the year", bien qu'il ait diminué au fil des ans, reste fiable et positif
(1962 à 1989 et 1990 à 2001 : 0,4 pour cent, 1962 à 1979 : 0,8 pour cent).
Pourquoi cet effet de marché existe-t-il ? N'hésitez pas à participer à la recherche des
raisons. Les idées suivantes peuvent également vous sembler cohérentes :
Peut-être cet effet est-il dû à la plus grande volatilité des petites capitalisations ? Une
cause pourrait également être que les investisseurs réalisent les pertes des actions des
petites entreprises en fin d'année pour des raisons d'impôt sur le revenu. L'action subit
une pression à la vente et se redresse dans les premiers jours de janvier lorsque les
investisseurs achètent une nouvelle fois ces actions. De même, les gestionnaires de fonds
institutionnels pourraient vendre une partie des actions déficitaires en fin d'année afin de
pouvoir compenser les pertes par des bénéfices annuels. Mais peut-être que les
cotisations annuelles versées en décembre aux fonds de pension et aux assureurs-vie
contribuent à un niveau d'investissement plus élevé au cours des deux premières
semaines de janvier ?
Vous avez certainement déjà entendu l'adage boursier "Sell in May and go away", n'est-ce
pas ? En fait, l'accent est mis sur la sagesse, car celui qui tourne le dos aux marchés en
mai pour n'y revenir que fin octobre fait beaucoup de bonnes choses. De nombreuses
études le prouvent. Les chercheurs Bouman et Jacobsen (2002) ont montré, pour la
période allant de janvier 1970 à août 1998, que cette stratégie était efficace sur 36 des 37
marchés. De novembre à avril (en vert), les rendements étaient en moyenne plus élevés
que de mai à octobre (en rouge, voir figure 3.3). Cet effet de marché est également connu
sous le nom d'effet octobre et d'effet Halloween.
Dans le même essai, les stratégies "Buy and hold" et "Sell in May ..." ont été comparées.
"Buy and hold" signifie acheter et conserver, c'est l'approche des investisseurs. Celui qui
investit de l'argent sans réfléchir aux risques et aux objectifs doit se rendre compte qu'il
peut aussi se retrouver "bredouille" pendant des années. Dans le contexte du cycle
économique à quatre phases, les années de vaches maigres sont presque inévitables.
Dans 16 des 18 marchés, "Sell in May..." a donné de meilleurs résultats (période de 1973
à 1996).
Ce n'est peut-être pas encore la fin de l'histoire ? Sell in May ..." est déjà vraiment bon,
mais "Sell in July ..." est encore meilleur. Ce résultat surprenant a été obtenu sur la
base de 28 081 observations (Hupp 2012). Deux stratégies Halloween ont été comparées
avec des durées de détention différentes (Halloween jusqu'en mai, Halloween jusqu'en
juillet), des placements à dix ans en actions (buy and hold) et des taux d'intérêt fixes entre
1900 et 2014. Le résultat étonnant a été qu'une prolongation de la durée de détention de
deux mois (jusqu'en juillet) s'est traduite par une augmentation du rendement de près de
1,5 %. L'étude a pris en compte les coûts de transaction et de gestion (fig. 3.5).
Fig. 3.5 : Les stratégies d'Halloween battent le buy and hold et les intérêts, Hupp
(2012)
Une remarque sur le risque: la fréquence relativement faible des pertes avec la stratégie
"Sell in July ..." a été remarquable. Alors que les investissements selon la stratégie "Buy
and hold" ont entraîné des pertes dans 17 pour cent de toutes les périodes de 10 ans, des
rendements négatifs ont été constatés dans seulement 13 pour cent des périodes de 10
ans avec "Sell in May ..." et dans seulement 2 pour cent des périodes de 10 ans avec "Sell
in July ..." (Hupp 2012).
©Dr. Raimund Schriek, www.raimundschriek.com 18
Bouman S, Jacobsen B (2002) L'indicateur d'Halloween, "Sell in May and go away" : un
autre casse-tête. American Economic Review 92, 1618-1635.
Doeswijk RQ (2005) The Optimism Cycle : Sell in May.
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=643583
Doeswijk RQ (2008) The Optimism Cycle : Sell in May.
https://link.springer.com/article/10.1007/s10645-008-9088-z
Dzhabarov C, Ziemba WT (2011) Anomalies saisonnières.
http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.1760610
Hupp T (2012) Une analyse des stratégies commerciales sur des marchés inefficaces.
Mémoire de master, Springer, 1-72
Jacobsen B, Mamun A, Visaltanachoti N (2005) Anomalies saisonnières, de taille et de
valeur. http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.784186
Jacobsen B, Visaltanachoti N (2009) The Halloween Effect in U.S. Sectors. The Financial
Review 44, 437-459. https://doi.org/10.1111/j.1540-6288.2009.00224.x
Jacobsen B, Zhang CY (2012) The Halloween Indicator Everywhere and All the Time.
http://ssrn.com/abstract=2154873
Jacobsen B, Zhang CY (2012) Les saisons mensuelles sont-elles réelles ? A three century
perspective, Review of Finance 17, 1743-1785. https://doi.org/10.1093/rof/rfs035
Jacobsen B, Zhang CY (2018) The Halloween Indicator: "Sell in May and Go Away" :
Everywhere and All the Time. https://ssrn.com/abstract=2154873
Les marchés suivent-ils un modèle de 10 ans (modèle de fin d'année) ? Qu'en pensez-
vous ?
Vous serez peut-être convaincu par les chiffres du tableau 3.1, qui présente la variation
annuelle en pourcentage du S&P-500 et de ses prédécesseurs depuis 1885 (Williams
2005). Au 20e siècle, le S&P-500 a enregistré des rendements supérieurs à la moyenne
les années où le nombre final était de cinq (1905, 1915, 1925...). Les années dont le
nombre final était huit ou neuf ont également fait partie des années les plus rentables,
alors que les années 7 et 0 ont en moyenne généré des pertes.
Plus 8 9 5 6 12 9 5 10 10 3
d'années
Moins 3 2 6 5 0 3 7 2 2 9
années
Total en 51 37 34 62 288 82 -41 202 88 -40
Plus 1 1 2 2 1 2 2 0 2 2
d'années
Moins 1 2 0 0 1 0 0 2 0 0
années
Total en +14 -29 56 20 2 24 24 -45 53 29
Tab. 3.1 : Modèle des chiffres de fin d'année dans le S&P-500 : variations annuelles
en pourcentage du 1.1. au 31.12. d'une année, données de Hirsch Y. Don't sell stocks on
Monday, réimprimé dans Williams 2005 et www.boerse.de/historische-
kurse/SundP-500/US78378X1072
Nombreux sont ceux qui se posent la question : "Investissement, trading ou les deux ?
La réponse dépend certainement aussi du type et, en dernier lieu, des circonstances de la
vie. Les avantages du placement d'argent sont : peu de décisions, peu de frais annexes
et un investissement en temps gérable. Les inconvénients : un risque comparativement
élevé, des fluctuations de compte plus importantes et des phases de drawdown
éventuellement plus longues (des mois, voire des années).
Contrairement aux investisseurs, les traders utilisent les mouvements des marchés. Ils
misent sur la hausse ou la baisse des cours en fonction de la situation du marché. Ils
s'adaptent à la situation du marché et deviennent actifs lorsque la direction de la tendance
change. Ils profitent donc également de la possibilité d'être short. Les inconvénients sont
en premier lieu l'investissement en temps considérable et les processus de décision
souvent épuisants. Les traders des effets de marché profitent de tous les avantages du
trading et plus encore ...
Le service Investui est probablement le moyen le plus simple et le plus efficace de gagner
de l'argent grâce aux effets de marché. Investui a été pour moi l'innovation financière de
l'année 2020. Le fait qu'il soit possible de gagner de l'argent grâce aux effets de marché
n'est pas nouveau en soi. Ce qui rend Investui si exceptionnel, c'est non seulement la
diversification, mais aussi la mise en œuvre.
Les personnes intéressées par les différents effets trouveront de brèves explications dans
les chapitres suivants (5.1 à 5.4). Ceux qui sont impatients de voir les résultats
remarquables se déplacent au chapitre 5.5 ou directement sur le site d'Investui, où vous
pouvez voir les résultats actuels.
Cet effet de marché peut être mis en évidence sur différents marchés. Dans la littérature,
on le trouve également sous les termes "effet week-end" ou "effet tour de la semaine".
Cet effet est basé sur la relation entre la paire de devises livre britannique et dollar
américain. En 1858, un câble télégraphique sous-marin a été installé entre les États-Unis
et l'Angleterre. Ce câble télégraphique servait à transmettre le taux de change entre la
livre et le dollar. Depuis, cette paire de devises est appelée "Cable". Le cours de la paire
de devises GBP/USD a tendance à baisser le mardi durant la première moitié de la
journée. Une position de vente à découvert est donc ouverte pour six heures.
Période de trading : du quatrième jour de trading avant la fin du mois jusqu'au cinquième
jour de trading après le début du mois (les week-ends et les jours fériés ne sont pas pris
en compte).
Mo Di Mi Do Fr Sa So Mo Di Mi Do Fr Sa So
28 29 30 1 2 3 4 2 3 4 5 6 7 8
5 6 7 8 9 10 11 9 10 11 12 13 14 15
12 13 14 15 16 17 18 16 17 18 19 20 21 22
19 20 21 22 23 24 25 23 24 25 26 27 28 29
26 26 28 29 30 31 1 30 1 2 3 4 5 6
Les figures 5.1 A et B montrent l'évolution des rendements des effets de marché négociés
chez Investui, individuellement (en jaune : Friday Gold Rush, en bleu clair : Turnaround
Tuesday, en bleu foncé : Pound Shorter et en magenta : Turn of the Month Effect) et en
tant que résultat global (diversification, ligne verte). Toutes les figures de ce chapitre
présentent les rendements bruts des effets de marché basés sur la taille de la position
d'un contrat à terme (backtest pour les années 2009 à 2018, depuis 2018 "mail and click",
données réelles).
Pour vous faire une idée de l'évolution des rendements, vous trouverez les résultats de
chaque effet séparément dans les figures 5.2 A à D. Notez que les gains réguliers sont
toujours entrecoupés de phases latérales plus ou moins longues et de drawdowns
occasionnels. Les chiffres absolus ne doivent pas jouer un rôle à ce stade. Prenez
conscience de l'importance de la diversification que vous offre le trading des effets de
marché via le service Investui.
La mise en œuvre des effets de marché est simple en soi, si vous apprenez à faire
confiance pour gagner de l'argent à long terme avec les effets étudiés scientifiquement. Le
trading des effets de marché est comparable, au sens large, à un jeu à valeur attendue
positive, par exemple un jeu de dés dont les règles sont connues : Gain de 200 euros sur
un 1, 2 ou 3, perte de 100 euros sur un 4, 5 ou 6. Il est important d'avoir l'occasion de
jouer à ce jeu le plus souvent possible. En effet, avec peu de lancers, il peut facilement
arriver de perdre plusieurs fois de suite (ce qui peut bien sûr aussi être le cas lors de
l'action des effets de marché). En tout cas, à long terme, il faudrait pouvoir gagner de
l'argent avec le jeu de dés (valeur attendue : 0,5 x 200 euros - 0,5 x 100 euros = 50 euros
par partie). Pour cela, il est préférable de jouer le jeu jusqu'au bout et de ne pas espérer
récupérer les parties gagnantes. Il en va de même pour le trading des effets de marché.
Beaucoup de ceux qui négocient en bourse interviennent sur leurs transactions en cours.
Les raisons en sont diverses. Elles relèvent avant tout du domaine psychologique, car le
véritable risque est celui du trader lui-même. Même dans le cas du trading des effets de
marché, beaucoup interviennent dans leurs trades. D'où vient le manque de confiance en
ses propres actions, en soi-même ou en les deux ? Peut-être que certains pensent obtenir
un avantage en intervenant courageusement ou en évitant un danger imminent ?
Ce qui est certain, c'est que le trading des effets de marché a un arrière-plan statistique
qui est aussi fiable que la valeur attendue dans un jeu de dés. Le résultat est donc
planifiable au sens large. Mais cet avantage supposé de ne devoir décider "que" sur la
base de faits est un défi pour la plupart des gens. En effet, nombreux sont ceux qui
refusent de prendre des décisions uniquement sur la base de données quantitatives. Ils
préfèrent les "histoires" (que les graphiques racontent également) qui suscitent des
sentiments et des émotions, ce qui est souvent considéré comme plus intéressant. Par
ailleurs, les pièges suivants sont importants dans le négoce des effets de marché : agir
(trop) rapidement, s'orienter sur les prix d'entrée et perdre le contrôle. Vous trouverez
des explications sur ces pièges et d'autres dans le livre " Du bist Trader !" (Vous êtes
Reader !). Les tâches de coaching qui y sont décrites peuvent vous aider à identifier les
pièges psychologiques, à les remettre en question et, en fin de compte, à contribuer à
modifier durablement votre comportement.
Il va sans dire qu'il est compliqué de suivre des règles que vous n'avez pas élaborées
vous-même. Que votre compte soit soumis à des fluctuations jusqu'à la fin de l'opération
de trading ne fait aucun doute non plus. Qu'il soit difficile de contrôler ses pensées et, bien
sûr, encore plus difficile de maîtriser ses émotions, cela va de soi. Et que se baser
uniquement sur des faits est un grand défi, tout le monde peut l'imaginer.
Dans ce qui suit, je vais vous expliquer les pièges les plus fréquents dans le trading des
effets de marché. Ceux-ci peuvent être classés principalement en deux catégories. L'une
pourrait être considérée comme "je sais mieux / je me surestime" (1) et l'autre comme
"j'ai peur de perdre ou de ne pas gagner suffisamment / j'ai peur me retrouver en
position de vulnérabilité" (2). La mesure dans laquelle la deuxième catégorie intervient
dans les décisions prises sur la base de la première varie certainement d'une personne à
l'autre. L'objectif devrait être de percevoir et d'intégrer le fait que personne ne sait (pas
même vous !) comment un trade va évoluer et que s'en tenir aux paramètres qui
caractérisent l'effet de marché en question (jour de la semaine, heure d'entrée, durée du
trade, heure de sortie) permet d'obtenir un meilleur résultat à long terme.
"Vous ne choisissez que les "bons" trades au lieu de les faire tous ou vous essayez
d'empêcher les "mauvais" trades en les sautant" (1)
Comment cela peut-il fonctionner ? Ce n'est rien d'autre que du mindfuck. Le terme
mindfuck a été inventé à l'origine à la fin des années 1960 par les écrivains américains
Robert A. Wilson et Robert J. Shea. De nos jours, le mindfuck décrit également
l'autosabotage mental.
Les figures 6.1 et 6.2. montrent chacune deux transactions sur les contrats à terme sur
l'or. Le point vert indique l'entrée et la direction du trade. Le vert indique l'ouverture d'une
position à la hausse (position longue). La flèche rouge pointe vers un chiffre qui indique le
résultat du trade. Notez que l'échelle de l'axe y (axe monétaire) peut être trompeuse, car
l'échelle est adaptée à la marge de fluctuation du cours. Par conséquent, lorsque vous
comparez l'évolution des cours (même s'ils sont côte à côte), adaptez mentalement l'axe
monétaire.
Sur la figure 6.1, on observe une hausse du cours de l'or au cours des premières heures
(d'environ 2 000 dollars US à chaque fois). Par la suite, le cours chute (-1,000 / -2,000
dollars US). Bien que le cours chute même jusqu'à -2,000 dollars US sur le graphique de
droite, le résultat est bien plus positif que sur celui de gauche.
La figure 6.2 présente également deux graphiques de contrats à terme sur l'or. Les deux
trades commencent avec une forte baisse dans les premières heures de trading d'environ
2,000 dollars US. Les cours augmentent en fin de soirée jusqu'à -1,000 dollars US. Le jour
suivant, les résultats sont très différents. Comme vous pouvez le voir sur le graphique de
gauche, le trade se termine à 2,720 dollars américains après un fort mouvement de
hausse. Le prix de l'or sur le graphique de droite ne parvient pas à entrer dans la zone de
profit pendant toute la durée du trade.
Fig. 6.2 : Effet Friday Gold Rush : Trades du 27.08. (à gauche) et du 03.09.2020 (à
droite)
Ces exemples illustrent le fait que vous ne pouvez absolument pas prévoir comment un
trade va évoluer. Même pour les positions qui sont nettement positives ou négatives au
départ, l'issue d'un trade est totalement ouverte.
Il s'agit là aussi d'une croyance erronée, surtout si vous tradez des effets de marché
étudiés depuis des années. Bien entendu, il est possible que vous réussissiez à obtenir de
meilleurs résultats en ouvrant une position plus tôt ou plus tard, mais pas sur le long
terme. Les statistiques vous jouent des tours.
Le doute s'installe généralement lorsque vous suivez les transactions en direct et que
vous voyez les hauts et les bas du marché se traduire par des montagnes russes
émotionnelles.
Quel est le bon moment pour clôturer un trade ? La réponse est claire : "lorsque le trade
est clôturé selon des règles". Et ce, que vous ayez élaboré ces règles vous-même ou que
vous tradiez une stratégie dont le succès a été prouvé par d'autres.
"Vous augmentez votre mise parce que vous êtes convaincu que ce trade sera
gagnant à 100 %" (1)
Les raisons pour lesquelles les enjeux des transactions augmentent de manière
disproportionnée sont multiples. Certaines personnes sont impatientes, d'autres sont
avides. Pour beaucoup, il s'agit aussi d'une expérience récente, comme celle du dernier
trade.
Trade perdant : Les pertes laissent des traces dans le cerveau, ce qui peut conduire à
augmenter la mise lors du prochain trade (Gehring, Willoughby 2002). Les pertes
entraînent des décisions de trading émotionnelles, dans lesquelles les relations logiques
et statistiques sont jetées par-dessus bord. Lors d'une série de pertes ou d'une perte très
importante, il peut arriver que les mises soient multipliées.
Trade gagnant : Mais les gains peuvent aussi contribuer à un comportement risqué. Un
trade exceptionnellement réussi peut aussi conduire à augmenter le risque dans le trade
suivant, tout simplement parce qu'il semble que l'argent est facile à gagner : on a vite fait
de faire d'une exception (un gain excessivement élevé) la règle, ce qui fournit alors le
terrain propice à des pertes financières ou à des déceptions.
Les deux graphiques de la figure 6.3 montrent deux trades home run. Celui de gauche se
termine bien, celui de droite vous fait gagner en expérience. Bien sûr, on est toujours plus
intelligent après coup. Peut-être faut-il clôturer une telle position à l'avance, par exemple
lorsqu'elle est bénéficiaire de 2.000, 3.000 ou 4.000 dollars US ? Quel est le bon moment
pour clôturer un trade home run ? La réponse est claire ici aussi : "Lorsque le trade est
clôturé selon les règles". Les résultats des deux trades ont leur place dans les statistiques.
Dans les deux trades, il existe à tout moment la perspective de réaliser des bénéfices
encore plus élevés ainsi que de céder les bénéfices non encore réalisés, voire de subir
des pertes. L'essence du trading des effets de marché est que les gains sont plus
fréquents que les pertes ou que les gains moyens des différents trades sont plus élevés
que les trades perdants. La peur de perdre une partie des gains est humaine, mais peu
utile. Le sentiment de sécurité n'apparaît de toute façon que lorsque le trade est clôturé. Si
vous ne supportez pas de fermer prématurément un trade home run, vous constaterez
que les cours peuvent continuer à monter ou à baisser. Alors pourquoi ne pas attendre
que le trade soit clôturé selon les règles ? Vous n'avez aucun avantage à intervenir sur le
trade.
Fig. 6.3 : Effet du mois : Trades de juillet / août (à gauche) et août / septembre (à
droite) septembre 2020 (à droite)
Gehring WJ, Willoughby AR (2002) The medial front cortex and the rapid processing of
les gains et les pertes monétaires. Science 295, 2279-2282
Pfeffer J, Sutton R (2006) Management par les faits, Harvard Business manager 4, 44-63
Xu W, McConnell JJ (2006) Equity Returns at the Turn of the Month.
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=917884 1-50
Dans le dernier chapitre, vous avez découvert les erreurs que nous commettons en tant
qu'êtres humains en matière de trading. Vous avez également vu qu'il existe un certain
nombre de pièges psychologiques. Il est étonnant de constater que nous intervenons
également dans les transactions lorsque les règles sont claires, et même lorsqu'il est
prouvé que la stratégie a une valeur attendue positive. Pour obtenir cette valeur attendue,
il est important de mettre en œuvre les opérations sans exception et selon les règles.
Malgré ces connaissances et ces directives, nous intervenons dans les trades pour les
raisons les plus diverses.
Pourquoi est-il si difficile de s'en tenir aux règles ? Pourquoi est-il si difficile d'accorder
plus d'importance aux faits et aux valeurs attendues qu'aux "histoires" ? Pourquoi est-il si
difficile d'observer l'évolution d'un trade et de ne pas intervenir ? Les raisons sont
multiples. Il y a des traits de personnalité qui jouent un rôle, il y a des processus
biochimiques et des structures neuronales. Bien entendu, c'est aussi le comportement
acquis qui peut nous être fatal à plusieurs reprises.
Je ne connais aucun type de trading qui soit plus simple que le trading des effets de
marché.
Un trade dure de ... à .... Bien entendu, vous devez également définir un niveau de risque
acceptable pour vous par position.
Le succès du trading n'apparaît souvent que lorsque l'on parvient à voir les choses de
l'extérieur. Dès que nous sommes impliqués (positions ouvertes), ce fait pourrait troubler
notre perception, nous brouiller les sens ou nous amener à prendre des décisions de
trading coûteuses.
Pour le compte géré, la procédure est très simple. Vous choisissez un compte CFD ou un
compte à terme, ce qui peut aussi dépendre du montant investi. Vous le déterminez à
l'étape suivante. Ensuite, vous décidez de votre niveau de risque (défensif, modéré ou
agressif). Dans le simulateur, vous pouvez voir comment votre somme d'investissement
aurait évolué au fil des ans. Même si le paramètre par défaut "agressif" est finalement
l'approche qui offre le meilleur rendement, vous devriez d'abord essayer le service avec
l'approche défensive ou modérée. Considérez cela comme une phase de découverte,
comme dans une relation. Vous recevez chaque jour un relevé de compte pour vos
positions ouvertes et bien sûr aussi lorsque la position a été fermée. Vous pouvez ainsi
suivre à tout moment l'évolution de votre compte.
Si vous êtes passionné par le trading des effets de marché, optez pour le compte géré.
Votre avantage par rapport au compte de trading autonome est un résultat fiable. Ainsi,
vous pouvez vous aussi dire : "Là, je sais ce que j'ai".
Je m'intéresse aux rythmes depuis plus de 20 ans. J'ai toujours essayé de percevoir les
raisons profondes qui se cachent derrière un modèle, une règle ou même une
connaissance. Les répétitions sur les marchés financiers me fascinent particulièrement,
peut-être aussi parce qu'en les détectant, en les reconnaissant et en les utilisant, mon
âme de scientifique est satisfaite.
Peut-être êtes-vous dans le même cas ? Peut-être que vous aussi, vous vous passionnez
pour les effets de marché ou que vous découvrez des effets de marché pour les utiliser
régulièrement à votre profit.
Vous êtes déjà efficace ou vous rêvez encore de succès à long terme ? Si vous aussi,
vous envisagez de négocier des effets de marché, vous devriez essayer le service
Investui. Les avantages sont évidents : une mise en œuvre simple et un risque
relativement faible grâce au négoce de quatre effets de marché (diversification).
Couverture
Recto, verso:© Shutterstock
Icônes
Pile de livres, ampoule, pince à épiler, smiley :© Shutterstock
Chapitre 2
Fig. 2.1 / 2.2: Borowski K, Lukasik M (2015) Eurasian Journal of business and
management 3, 12-37.
Fig. 2.3 : https://bwl-wissen.net/definition/konjunkturphasen
Fig. 2.4 / 2.5:© Dr. Raimund Schriek
Chapitre 3
Fig. 3.1:© Dr. Raimund Schriek
Fig. 3.2: Xu W, McConnell JJ (2006) Equity Returns at the Turn of the Month.
Fig. 3.3 / 3.4: Bouman S, Jacobsen B (2002) The Halloween indicator, "Sell in May and go
away": Another Puzzle. American Economic Review 92, 1618-1635.
Fig. 3.5:© Dr. Raimund Schriek
Tab. 3.1:© Dr. Raimund Schriek
Chapitres 5 et 6, Investui-Charts
Fig. 5.1 / 5.2
Fig. 6.1 / 6.2 / 6.3
Les graphiques ont été réalisés avec la plateforme de trading NanoTrader de WH
SelfInvest.