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Évelyne Pisier
et Olivier Duhamel
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SOMMAIRE
Introduction
28 octobre 1962
Message au Parlement
Projet de loi constitutionnelle
D. L’adoption du quinquennat
2. Fonctionnement
C. La campagne radio-télédiffusée
1988-2017
Réaction de Le Pen
D. Les reports de voix entre les deux tours (en % des suffrages
exprimés)
Proclame :
La consultation du peuple français par voie de référendum, le
28 octobre 1962, sur le projet de loi concernant l’élection du
président de la République au suffrage universel, a donné les
résultats suivants :
Mesdames, Messieurs,
C’est, on le sait, pour des raisons purement circonstancielles que
le mandat du président de la République a été fixé à sept ans, il y a
exactement cette année un siècle. Toutefois cette règle est devenue
une tradition de la IIIe et de la IVe République, la durée même de ce
mandat permettant au président de la République d’être un élément
de permanence et de stabilité à l’écart des luttes politiques.
Lors de la préparation de la Constitution de 1958, et même à
l’occasion du référendum du 28 octobre 1962, l’on n’a pas jugé utile
de soulever un problème qui pouvait sembler accessoire eu égard aux
grands changements institutionnels intervenus, dont l’objet était
justement d’assurer la permanence de l’État en renforçant la fonction
présidentielle. Au cours des deux campagnes présidentielles, et en
dernier lieu au mois de juin 1969, les candidats à une fonction dont
le titulaire est doté désormais de larges pouvoirs ont été tout
naturellement amenés à définir devant le peuple les grands objectifs
d’une politique.
Compatible avec la conception que l’on pouvait avoir du rôle du
chef de l’État sous les régimes précédents, ayant aidé aussi à la mise
en place et à l’affermissement des institutions nouvelles, la règle du
septennat ne correspond plus au rôle que le président de la
République joue dans la définition des orientations générales de la
politique nationale.
Les événements et leur évolution doivent permettre aux Français
de se prononcer sur ces orientations à intervalles plus fréquents.
Aussi est-il souhaitable de ramener le mandat présidentiel à l’avenir
à cinq ans, sans pour autant lier la date des élections présidentielles à
la date des élections à l’Assemblée nationale, ce qui remettrait en
cause l’esprit même des institutions et l’équilibre des pouvoirs
publics.
Tel est l’objet du présent projet de révision de l’article 6 de la
Constitution.
D. L’adoption du quinquennat
Le Conseil constitutionnel,
Vu la Constitution ;
Vu l’ordonnance no 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée
portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;
Vu l’article 20 de la loi organique no 76-97 du 31 janvier 1976 sur
le vote des Français établis hors de France pour l’élection du
président de la République, ensemble le décret no 92-770 du 6 août
1992 fixant les conditions d’application de cette loi organique au cas
de vote des Français établis hors de France pour un référendum ;
Vu le décret no 2000-655 du 12 juillet 2000 décidant de
soumettre un projet de révision de la Constitution au référendum ;
Vu le décret no 2000-666 du 18 juillet 2000 portant organisation
du référendum ensemble les décrets et arrêtés pris pour son
application ;
Vu le décret no 2000-731 du 1er août 2000 étendant certaines
dispositions pénales du code électoral aux opérations de
référendum ;
Vu le code électoral ;
Vu le règlement applicable à la procédure suivie devant le Conseil
constitutionnel pour les réclamations relatives aux opérations de
référendum, arrêté le 5 octobre 1988 ;
Vu, pour l’ensemble des départements, pour les territoires
d’outre-mer, pour la Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Saint-Pierre-et-
Miquelon, les procès-verbaux établis par les commissions de
recensement ainsi que les procès-verbaux des opérations de vote
portant mention des réclamations présentées par des électeurs et les
pièces jointes ;
Vu les résultats consignés dans le procès-verbal établi par la
commission électorale instituée par l’article 5 de la loi organique
no 76-97 du 31 janvier 1976 susvisée ;
Vu les autres pièces et documents portés à la connaissance du
Conseil ;
Vu les rapports des délégués du Conseil constitutionnel ;
Les rapporteurs ayant été entendus ;
Après avoir opéré diverses rectifications d’erreurs matérielles,
effectué les redressements nécessaires et procédé aux annulations
énoncées ci-après ;
1. Considérant que, dans l’unique bureau de vote de la commune
de Villenave-près-Marsac (Hautes-Pyrénées), l’urne a été laissée sans
surveillance pendant une durée indé- terminée en milieu de journée ;
que cette circonstance entache d’irrégularité les opérations
électorales dans cette commune ; que, par suite, celles-ci doivent être
annulées ;
2. Considérant que, dans le même départe- ment, les électeurs de
la commune de Horgues ont trouvé à leur disposition, juste avant
d’entrer dans l’unique bureau de vote, des piles de bulletins
préparées par la commune et portant la mention : « Réouverture
rapide de la pharmacie au centre commercial de Horgues : oui » ;
que cet agissement, contraire aux dispositions de l’article 2 du décret
no 2000-666 du 18 juillet 2000 susvisé, a constitué une manœuvre
qui, eu égard au grand nombre de bulletins nuls pour ce motif
trouvés dans l’urne, entraîne l’annulation des opérations électorales
dans cette commune ;
3. Considérant que, dans le bureau de vote installé dans la mairie
de Biarrotte (Landes), il a été fait usage d’une urne non transparente
en méconnaissance des dispositions de l’article L. 63 du Code
électoral ; que, par suite, les résultats du scrutin doivent être annulés
dans le bureau considéré ;
4. Considérant que, dans plusieurs bureaux de vote du
département du Gers, des enveloppes trouvées dans l’urne
contenaient, outre un bulletin de vote, un tract comportant diverses
mentions ; que ces bulletins, déclarés nuls par les bureaux de vote,
ont été à tort validés par la commission départementale de
recensement ; qu’il y a lieu, en conséquence, de réduire de 36 le
nombre des suffrages exprimés dans le département, de 24 le
nombre des « OUI » et de 12 le nombre des « NON » ;
5. Considérant que le procès-verbal de la commune de Coulombs
(Eure-et-Loir) n’a pas été transmis ; que, faute de procès-verbal, le
Conseil constitutionnel n’est pas en mesure d’examiner d’éventuelles
réclamations des électeurs ; que, dans ces conditions, il y a lieu de
procéder à l’annulation des résultats des opérations électorales dans
cette commune ;
6. Considérant que, compte tenu des rectifications et annulations
opérées, les résultats du scrutin doivent être arrêtés conformément
au tableau annexé à la présente décision de proclamation ;
Proclame :
Le référendum du 24 septembre 2000 sur le projet de révision de
la Constitution soumis au Peuple français a donné les résultats
suivants :
24 septembre 2000
Objet : « Approuvez-vous le projet de loi constitutionnelle
fixant la durée du mandat du président de la République
à cinq ans ? »
Loi organique
no 2001-419 du 15 mai 2001
modifiant la date d’expiration des pouvoirs de
l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale et le Sénat ont délibéré,
L’Assemblée nationale a adopté,
Le Conseil constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution,
Le président de la République promulgue la loi dont la teneur
suit :
Projet de loi
[…]
Article 2. Après le premier alinéa de l’article 6 de la Constitution,
il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Nul ne peut accomplir plus de deux mandats consécutifs. »
I. – Quinze jours au moins avant le premier tour de scrutin ouvert pour l’élection du
président de la République, le Gouvernement assure la publication de la liste des
candidats.
Cette liste est préalablement établie par le Conseil constitutionnel au vu des
présentations qui lui sont adressées par au moins cinq cents citoyens membres du
Parlement, des conseils régionaux, de l’Assemblée de Corse, des conseils
départementaux, du conseil de la métropole de Lyon, de l’Assemblée de Guyane, de
l’Assemblée de Martinique, des conseils territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et
de Saint-Pierre-et-Miquelon, du Conseil de Paris, de l’assemblée de la Polynésie française,
des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, de l’assemblée territoriale des îles
Wallis-et-Futuna, maires, maires délégués des communes déléguées et des communes
associées, maires des arrondissements de Paris, de Lyon et de Marseille ou conseillers à
l’Assemblée des Français de l’étranger. Les présidents des organes délibérants des
métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération, les présidents
des communautés de communes, le président de la Polynésie française, le président du
gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les ressortissants français membres du
Parlement européen élus en France peuvent également, dans les mêmes conditions,
présenter un candidat à l’élection présidentielle. Les présentations doivent parvenir au
Conseil constitutionnel au plus tard le sixième vendredi précédant le premier tour de scrutin
à dix-huit heures. Lorsqu’il est fait application des dispositions du cinquième alinéa de
l'article 7 de la Constitution, elles doivent parvenir au plus tard le troisième mardi précédant
le premier tour de scrutin à dix-huit heures. Une candidature ne peut être retenue que si,
parmi les signataires de la présentation, figurent des élus d’au moins trente départements
ou collectivités d’outre-mer, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus
d’un même département ou d’une même collectivité d’outre-mer.
Pour l’application des dispositions de l’alinéa précédent, les députés et les sénateurs
représentant les Français établis hors de France et les conseillers à l’Assemblée des
Français de l’étranger sont réputés être les élus d’un même département. Pour l’application
des mêmes dispositions, les députés et les sénateurs élus en Nouvelle-Calédonie et les
membres des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie sont réputés être élus d’un
même département d’outre-mer ou d’une même collectivité d’outre-mer. Pour l’application
des mêmes dispositions, les ressortissants français membres du Parlement européen élus
en France sont réputés être les élus d’un même département. Aux mêmes fins, les
présidents des organes délibérants des métropoles, des communautés urbaines, des
communautés d’agglomération ou des communautés de communes sont réputés être les
élus du département auquel appartient la commune dont ils sont délégués. Aux mêmes
fins, les conseillers régionaux sont réputés être les élus des départements correspondant
aux sections départementales mentionnées par l’article L. 338-1 du Code électoral. Aux
mêmes fins, les conseillers à l’Assemblée de Corse sont réputés être les élus des
départements entre lesquels ils sont répartis en application des dispositions des articles L.
293-1 et L. 293-2 du même code. Aux mêmes fins, les conseillers métropolitains de Lyon
sont réputés être les élus du département du Rhône.
Les présentations des candidats sont rédigées sur des formulaires, revêtues de la
signature de leur auteur et adressées au Conseil constitutionnel par leur auteur par voie
postale, dans une enveloppe prévue à cet effet, ou par voie électronique. Les formulaires et
les enveloppes sont imprimés par les soins de l’administration conformément aux modèles
arrêtés par le Conseil constitutionnel. Les modalités de transmission par voie électronique
sont fixées par décret en Conseil d’État.
2o Les élus détenteurs d’une fonction élective liée à l’un des mandats énumérés au 1o,
ainsi que les présidents d’établissements publics de coopération entre collectivités
territoriales mentionnés au deuxième alinéa du I de l’article 3 de la loi organique du
6 novembre 1962 susvisée.
Ce traitement s’applique également aux candidats aux scrutins suivants : élection
présidentielle, élections législatives, élections sénatoriales, élections des représentants au
Parlement européen, élections régionales, élections des conseillers à l’Assemblée de
Corse, élections cantonales, élections des membres de l’assemblée de Polynésie française,
de l’assemblée territoriale des îles Wallis-et-Futuna et du congrès et des assemblées de
province de Nouvelle-Calédonie, élections municipales dans les communes de 3 500
habitants et plus.
Pour la mise en œuvre du fichier des élus et candidats et par dérogation aux
dispositions de l’article 31 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, le ministre de l’Intérieur et
les préfets sont autorisés à collecter, conserver et traiter dans ce fichier informatisé des
données nominatives faisant apparaître les appartenances politiques des personnes
détentrices de l’un des mandats ou de l’une des fonctions énumérés ci-dessus, ou
candidates à l’un des scrutins mentionnés à l’alinéa précédent. […]
Article 3 (mod. par Décr. no 2006-1244 du 11 oct. 2006, art. 15, JO 13 oct. 2006)
Les catégories d’informations nominatives enregistrées pour les personnes
mentionnées à l’article 1er sont les suivantes :
a) nom, prénoms, sexe, nationalité, date et lieu de naissance ;
b) adresse et téléphone ;
c) le cas échéant, sigle et titre de la liste sur laquelle elles sont candidates ou ont été
élues ainsi que leur rang de présentation ;
d) étiquette politique choisie par le candidat et, le cas échéant, par le remplaçant
éventuel ;
e) nuance politique ;
f) profession ;
g) nombre de suffrages obtenus ;
h) mandats et fonctions électives actuellement ou anciennement détenus ;
i) fonctions gouvernementales actuellement ou anciennement détenues ;
j) distinctions honorifiques. […]
4 novembre 1965 :
Charles de Gaulle UNR — UDT
allocution radiotélévisée
Convention des
institutions
républicaines, investi par 9 septembre 1965 :
François Mitterrand la SFIO, soutenu par le conférence de presse à
Parti radical, le Parti l’hôtel Lutetia à Paris
socialiste unifié (PSU) et
le PCF
Mouvement républicain
populaire (MRP), 19 octobre 1965 : se
soutenu par le Centre déclare candidat
Jean Lecanuet
national des 23 octobre 1965 :
indépendants et paysans conférence de presse
(CNIP)
1965 6
Jean-Louis Tixier- Sans étiquette (extrême octobre 1964 : déclaration
Vignancour droite) télévisée
9 novembre 1965 :
l’Association pour la
Construction et la Gestion
Marcel Barbu Sans étiquette Immobilière de Sannois
(ACGIS), dont il est l’un
des permanents, décide de
présenter sa candidature
12 mai 1969 : la
Alain Poher Centre démocrate candidature d’Alain Poher
est rendue publique
11 avril 1974 :
Jean Royer Sans étiquette
conférence de presse
Arlette Laguiller Lutte ouvrière (LO) avril 1974 : désignée par
Lutte ouvrière
Mouvement fédéraliste
Jean-Claude Sebag avril 1974
européen
8 novembre 1980 :
message adressé au comité
François Mitterrand PS directeur du PS, publié
dans Le matin de Paris le
10 novembre
Rassemblement pour la
3 février 1981 :
Jacques Chirac République (RPR),
communiqué de presse
soutenu par le CNIP
30 juin 1980 :
Michel Debré Divers droite gaulliste
déplacement à Amboise
23 octobre 1980 :
Marie-France
Divers droite gaulliste interview accordée à
Garaud
Julien Besançon, TF1
16 janvier 1988 :
RPR, soutenu par le
Jacques Chirac déclaration télévisée
CNIP
depuis Matignon
26 avril 1987 :
Jean-Marie Le Pen FN déplacement à La Trinité-
sur-Mer
18 janvier 1995 :
RPR, soutenu par une
Édouard Balladur déclaration télévisée
partie de l’UDF
depuis Matignon
désignée par la
Convention régionale de
Dominique Voynet Les Verts
l’écologie politique et
sociale le 23 octobre 1994
27 novembre 2001 :
déplacement à Pau
François Bayrou UDF
2 décembre 2001, investi
par la convention de l’UDF
Arlette Laguiller LO 3 juin 2001 : Fête de LO à
Presles
22 novembre 2000 :
réunion publique avec ses
Alain Madelin Démocratie libérale (DL)
militants au Bois de
Boulogne (Paris)
Citoyenneté action
22 juin 2001 : conférence
Corinne Lepage participation pour le
e de presse
XXI siècle (CAP 21)
29 septembre 2006 :
PS, soutenue par le PRG
meeting à Vitrolles,
et le Mouvement
Ségolène Royal investie par le PS après
républicain et citoyen
une primaire interne
(MRC)
(16 novembre 2006)
François Bayrou UDF 2 décembre 2006 :
déplacement à Serre-
Castet (Pyrénées-
Atlantiques)
20 septembre 2006 :
Jean-Marie Le Pen FN, soutenu par le MRG
meeting à Valmy
11 septembre 2005 :
Philippe de Villiers MPF Université d’été du MPF à
Grasse (Alpes Maritimes)
La liste des retenus Rama Yade La France qui ose 21 avril 2016 : déclare sa
par le Conseil candidature lors du
constitutionnel ne journal de 20 heures, sur
sera connue qu’en TF1 ; elle la double d’un
mars 2017 tweet publié ce même jour
19 et 20 mars 2016 :
Mouvement écologiste
Antoine Waechter désigné par le Conseil
indépendant
national du MEI
Question 1-1 :
« Êtes-vous favorables à la désignation du candidat(e) des socialistes par des
primaires ouvertes aux citoyens qui souhaitent le changement en 2012 et veulent participer
à la victoire de la gauche ? »
Nous nous sommes engagés, avec nos partenaires de gauche, dans une nouvelle
démarche de rassemblement à gauche. C’est dans ce cadre et sur le fondement d’un travail
en commun sur nos valeurs et nos idées, avec des actions communes, que seront
discutées les stratégies électorales les plus appropriées pour gagner en 2012. Ces
discussions pourront amener certains de nos partenaires à vouloir organiser en commun,
par des primaires ouvertes, la désignation du candidat(e) de la gauche.
Question 1-2 :
Donnez-vous mandat au Bureau national pour organiser ensemble avec les formations
de gauche qui le souhaitent de telles primaires dans le cadre d’un rassemblement politique
et sur la base d’une plate-forme commune ?
Primaires
Calendrier
Les Primaires sont ouvertes à tous les citoyen(ne)s qui veulent la victoire de la gauche
en 2012 et co-organisées par les formations politiques de gauche qui souhaitent y
participer. Les primaires se dérouleront sur une durée d’au moins six semaines, en deux
tours espacés de quinze jours. Les votes se tiendront à l’automne 2011. Le dépôt des
candidatures sera ouvert au mois de juin 2011. Un Bureau national, en janvier 2011, fixera
le calendrier définitif.
Type de implicite et
ouverte fermée ouverte
primaire fermée
adhérents
adhérents à
(30 000) adhérents adhérents
Corps jour de
élisent et sympathisants et sympathisants
électoral cotisations
président – (32 900) (2,8 millions)
69 227
candidat
résident
inscrit sur les listes électorales
Conditio 16 ans et +
membre membre 1€
ns 10 € + adhésion
adhésion valeurs gauche
charte
Premier tour
Second tour
Coût du
papier,
Rembourse impression
ment et mise en
forfaitaire place des
1965- Pas d’encadrement
Néant de la part de bulletins,
1981 juridique précis
l’État égal à des
100 000 affiches et
francs des
professions
de foi
Rembourse
ment Rembourse Rembourse
Coût du
– forfaitaire ment ment
papier,
1er tour : accordé par forfaitaire forfaitaire
impression
120 l’État est de la part de de la part de
et mise en – personne
millions égal au l’État égal à l’État égal à
27,75 place des physique :
de francs vingtième un quart un quart
1988 millions bulletins, 20 000 francs
– 2nd du plafond de leur de leur
d’euros des – personne morale :
tour : des plafond de plafond de
affiches et 50 000 francs
140 dépenses dépenses, dépenses,
des
millions électorales, soit 30 soit 35
professions
de francs soit 6 millions de millions de
de foi
millions de francs francs
francs
Coût du
papier,
impression
et mise en
place des
Rembourse
Rembourse Rembourse bulletins,
ment
– ment ment des
forfaitaire
1er tour : forfaitaire forfaitaire affiches et
accordé par
14,8 de la part de de la part de des – personne physique
l’État est
millions l’État égal à l’État égal à professions < 4 600 euros
53,4 égal au
d’euros 50 % de 50 % de de foi – Interdiction de
2002 millions vingtième
– 2nd leur plafond leur plafond + avance financement par les
d’euros du plafond
tour : de de de personnes morales
des
19,8 dépenses, dépenses, 153 000 d’ (sauf parti)
dépenses
millions soit 7,4 soit 9,8 euros
électorales,
d’euros millions millions + contrôle
soit 739 800
d’euros2 d’euros par le
euros
Conseil
constitutio
nnel des
comptes de
campagnes
Coût du
papier,
impression
et mise en – personne physique
Rembourse place des < 4 600 euros
Rembourse Rembourse
ment bulletins, – pour les dons en
– ment ment
forfaitaire des espèces < 150 € par
1er tour : forfaitaire forfaitaire
accordé par affiches et donateur
16,8 de la part de de la part de
l’État est des – le montant global
millions l’État égal à l’État égal à
74,2 égal à professions des dons reçus en
d’euros 47.5 % de 47.5 % de
2012 millions 4,75 % du de foi espèces ne peut
– 2nd leur plafond leur plafond
d’euros plafond des + avance excéder 20 % du
tour : de de
dépenses de 153 000 montant des
22,5 dépenses, dépenses,
électorales, euros dépenses autorisées
millions soit 8 soit 10,7
soit + contrôle – interdiction de
d’euros millions millions
800 423 par le financement par les
d’euros d’euros
euros. Conseil personnes morales
constitutio (sauf parti)
nnel des
comptes de
campagnes
Coût du
papier,
impression
et mise en – personne physique
Rembourse place des < 4 600 euros
Rembourse Rembourse
ment bulletins, – pour les dons en
– ment ment
er forfaitaire des espèces < 150 euros
1 tour : forfaitaire forfaitaire
accordé par affiches et par donateur
16,8 de la part de de la part de
l’État est des – le montant global
millions l’État égal à l’État égal à
égal à professions des dons reçus en
d’euros 47.5 % de 47.5 % de
2017 – 4,75 % du de foi espèces ne peut
– 2nd leur plafond leur plafond
plafond des + avance excéder 20 % du
tour : de de
dépenses de 153 000 montant des
22,5 dépenses, dépenses,
électorales, euros dépenses autorisées
millions soit 8 soit 10,7
soit + contrôle – interdiction de
d’euros3 millions millions
800 423 par le financement par les
d’euros d’euros
euros. Conseil personnes morales
constitutio (sauf parti)
nnel des
comptes de
campagnes
C. La Commission nationale des comptes
de campagne et des financements politiques
2. Fonctionnement
Les décisions de la commission font grief et sont susceptibles
d’un recours gracieux devant la CNCCFP et d’un recours contentieux
devant le juge de l’élection statuant sur l’inéligibilité du candidat ou
devant le Conseil d’État statuant en plein contentieux sur le montant
du remboursement forfaitaire alloué au candidat (un ministère
d’avocat est obligatoire). Le fonctionnement de la commission est
assuré par un secrétariat général, composé d’environ 30
fonctionnaires et agents contractuels. Les fonctionnaires issus des
ministères de la Justice, des Finances et de l’Intérieur sont détachés
par contrat auprès de la commission. Elle peut en outre recruter des
agents vacataires pour les besoins de son fonction- nement.
S’agissant du contrôle des comptes de campagne, la commission fait
appel à des rapporteurs (environ 200 en 2004, principalement
fonctionnaires et magistrats en activité ou en retraite) chargés d’une
première instruction des dossiers en raison du nombre très élevé de
comptes en période d’élection générale (Source : site de la CNCCFP).
2. La prise en compte des ouvrages dans les dépenses électorales (p. 21-22)
[extrait du rapport d’activité 2007 de la CNCCFP]
La commission s’est inspirée des principes qui ont été posés par le Conseil
constitutionnel lors des élections présidentielles de 1995 et 2002. Elle a donc distingué trois
cas en fonction du caractère politique de l’ouvrage concerné :
– le livre n’a pas de caractère politique et dans ce cas, aucune dépense ne doit, en
principe, figurer au compte de campagne. En effet, le simple fait pour son auteur d’être
candidat à l’élection présidentielle ne confère pas à la publication de l’ouvrage un caractère
de propagande. La promotion du livre ne doit cependant pas excéder la pratique habituelle
de promotion d’œuvres de même nature ;
– le livre comprend des réflexions politiques et bien que ne constituant pas la
présentation du programme du candidat, il peut apparaître comme un ouvrage électoral.
Les dépenses effectuées en vue de sa promotion doivent alors figurer dans le compte de
campagne ;
– l’ouvrage constitue la présentation du programme du candidat. Dans ce cas, outre le
coût de sa promotion, le coût de son édition et de sa commercialisation doivent figurer dans
le compte de campagne.
Concernant l’imputation au compte de campagne des dépenses relatives à un
ouvrage, il a été distingué deux hypothèses :
– soit l’ouvrage était édité à compte d’auteur et il n’y avait alors aucune difficulté
particulière, les dépenses de promotion et d’édition étant engagées par une personne
physique. Le mandataire devait régler les frais correspondants ;
– soit il existait un contrat avec une maison d’édition et dans ce cas, les dépenses à
finalité électorales devaient être imputées au compte afin de vérifier le non-dépassement du
plafond, mais ne devaient pas figurer parmi les dépenses remboursables, puisque payées
par une personne morale. En conséquence, elles devaient être considérées comme
« concours en nature », permettant ainsi à la commission de s’assurer de l’exhaustivité du
compte et du respect du plafond des dépenses. Cette solution a évidemment l’inconvénient
de faire figurer dans le compte un concours en nature de personne morale qui ne devrait
pas, en principe, y être inscrite.
1
Arthau 1 010 77 168 36 290 4 20 215
780 101 7 5 958 € 1% 2%
d 621 € % 057 € € % €
%
Dupont
1 123 795 493 71 79 779 7 57 500 186 17
- 5% 7 357 € 1%
682 € € % € % € 553 € %
Aignan
2
1 816 806 560 43 449 371 517 449 37 772 2
Joly 4 31 % 813 € 0,04 %
965 € € % € € € %
%
0
8 496 8 207 97 41 328 192 2 55 602
Le Pen ,5 0€ 0 1%
765 € 535 € % € 300 € % €
%
2
Sarkoz 16 546 10 661 46 5 817 6 323 224 417 1 67 362
5 27 % 0,3 %
y 744 € 426 € % 956 € 771 € € % €
%
Dépenses déclarées
2007 2012
Déplacements - restauration -
7 349 964 9,33 8 141 224 10,21
réception
Locaux -téléphone -
7 811 092 9,91 7 263 891 9,11
matériel - marchandises
(Source : http://www.conseil-constitutionnel.fr/)
Article 10
Conformément aux dispositions organiques de l’article 3-IV de la
loi du 6 novembre 1962, tous les candidats bénéficient de la part de
l’État des mêmes facilités pour la campagne en vue de l’élection
présidentielle.
Article 52-1
– de 1966 à 1985 : « Pendant la durée de la campagne électorale,
est également interdite l’utilisation, à des fins de propagande
électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la
presse »,
– de 1985 à 1990 : « Pendant la durée de la campagne électorale,
est également interdite l’utilisation, à des fins de propagande
électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la
presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle7 »,
– de 1990 à aujourd’hui : « Pendant les trois mois précédant le
premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de
scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande
électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la
presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est
interdite ».
C. La campagne radio-télédiffusée
De 1965 à 1981 (ORTF)
(application du Décr. du 14 mars 1964)
Introduction pour l’élection présidentielle la notion de
« campagne officielle » (art. 12). Chaque candidat dispose pour le
premier et le second tours de scrutin de deux heures de TV et de
deux heures de radio. Ces durées peuvent être réduites, par décision
de la commission, selon le nombre de candidats. Le candidat doit
utiliser ces heures d’émission personnellement, sauf à faire appel à la
participation de partis ou de groupement politiques dont l’action
s’étend à l’ensemble national, et habilité par la Commission
nationale de contrôle (CNC).
1988-2017
Contexte : fin du monopole de l’audiovisuel public, qui
garantissait une audience aux campagnes radiodiffusées (diffusion
simultanée sur trois antennes). Nouvelle concurrence des contre-
programmations des chaînes privées. Existence de précampagnes
de plus en plus précoces, avec une législation souple qui contraste
avec la rigidité juridique des émissions de campagne officielles.
D’où le besoin de les moderniser.
Recommandations et principes
de la CNCL en vue de l’élection
présidentielle de 1988
(1er janv. au 22 févr. 1988) (du 22 févr. au 11 avr. 1988)9 campagne officielle
(du 11 avr. au 6 mai 1988)
Recommandations et principes
du CSA en vue de l’élection présidentielle
de 1995
(jusqu’au 31 déc. 199410) (du 1er janv. au 9 avr. 1995)11 campagne officielle
(du 10 avr. au 5 mai 1995)
Recommandations et principes
du CSA en vue de l’élection présidentielle
de 2002
pré-campagne (1er janv. au 7 avr. 2002)12 campagne officielle
(du 8 avr. au 3 mai 2002)
– pour les propos ne relevant pas de l’actualité électorale, le – principe d’égalité stricte en application
« principe de référence » défini par le CSA, qui permet de l’article 15 du décret du 8 mars 2001
d’apprécier le respect du pluralisme pendant les périodes portant application de la loi du 6 novembre
non électorales ; équilibre entre le temps d’intervention du 1962 relative à l’élection du président de la
gouvernement, de la majorité parlementaire et de République au suffrage universel
l’opposition parlementaire
– décompte par le CSA des temps consacrés
– pour les propos relevant de l’actualité électorale, aux candidats déclarés ou présumés et de leurs
présentation et accès équitables à l’antenne des candidats soutiens pour les chaînes hertziennes.
déclarés ou présumés13 et de ceux qui les soutiennent
– décompte par le CSA des temps consacrés aux candidats
déclarés ou présumés et de leurs soutiens pour les chaînes
hertziennes
Recommandations et principes
du CSA en vue de l’élection présidentielle
de 2007
période préliminaire période intermédiaire campagne officielle
(1er déc. 2006 au 18 mars 2007)14 (du 19 mars au 8 avr. 2007) (du 9 avr. au 4 mai 2007)
Recommandations et principes
du CSA en vue de l’élection présidentielle
de 2012
période préliminaire période intermédiaire campagne officielle
(1er janv. 2012 au 18 mars 2012)16 (du 19 mars au 8 avr. 2012) (du 9 avr. au 4 mai 2012)
Recommandations et principes
du CSA en vue de l’élection présidentielle
de 2017
6o une mention précisant que tout sondage est affecté de marges d’erreur ;
7o les marges d’erreur des résultats publiés ou diffusés, le cas échéant par référence à
la méthode aléatoire ;
Avant la publication ou la diffusion de tout sondage défini à l’article 1er, l’organisme qui
l’a réalisé procède au dépôt auprès de la commission des sondages instituée en application
de l’article 5 d’une notice précisant au minimum :
2o l’objet du sondage ;
3o la méthode selon laquelle les personnes interrogées ont été choisies, le choix et la
composition de l’échantillon ;
Article 6 (mod. par Décis. no 2009-215 L du 12 févr. 2009, v. init., mod. par Décr.
no 2009-188 du 18 févr. 2009, — art. 1er)
La commission des sondages est composée de membres désignés par décret, en
nombre égal et impair, parmi les membres du Conseil d’État, de la Cour de cassation et de
la Cour des comptes.
Deux personnalités qualifiées en matière de sondages sont également désignées par
décret. Ces personnes ne doivent pas avoir exercé d’activité dans les trois années
précédant leur nomination dans un organisme réalisant des sondages tels que définis à
l’article 1er.
Nul ne peut publier ou diffuser les résultats d’un sondage, tel que défini à l’article 1er,
s’il a été réalisé sans que la déclaration prévue à l’alinéa qui précède n’ait été
préalablement souscrite.
Article 8 (créé par L. no 77-808 du 19 juill. 1977, JO 20 juill. 1977, rectificatif JO 7 oct.
1977)
La commission des sondages a tout pouvoir pour vérifier que les sondages tels que
définis à l’article er ont été réalisés et que leur vente s’est effectuée conformément à la loi
et aux textes réglementaires applicables.
Article 10 (créé par L. no 77-808 du 19 juill. 1977, JO 20 juill. 1977, rectificatif JO 7 oct.
1977)
Les décisions de la commission des sondages donnent lieu à notification et à
publication. Elles sont, notamment, transmises aux agences de presse.
Elles sont susceptibles de recours devant le Conseil d’État.
1o le fait d’utiliser le mot : « sondage » pour des enquêtes portant sur des sujets liés,
de manière directe ou indirecte, au débat électoral et qui ne répondent pas à la définition du
sondage énoncée à l’article 1er ;
3o le fait de ne pas publier ou diffuser une mise au point demandée par la commission
des sondages en application de l’article 9 ou de la publier ou de la diffuser dans des
conditions contraires à ce même article ;
Article 13 (créé par L. no 77-808 du 19 juill. 1977, JO 20 juill. 1977, rectificatif JO 7 oct.
1977)
Les conditions d’application de la présente loi sont fixées, en tant que de besoin, par
décret en Conseil d’État.
La présente loi sera exécutée comme loi de l’État.
2002 (1er
2007 (fin
avr.
Élection 196 196 197 198 199 2005-6
1981 2001-5 2012
présidentielle 5 9 4 8 5 mai
mai
2007)
2002)
Nombre de
sondages 14 19 24 111 153 157 193 293 409
commandés
1969 Alain Poher Alain Poher : un président pour tous les Français
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
1969 Alain Poher Alain Poher : un président pour tous les Français
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
1974
Valéry Giscard d’Estaing Un vrai président Le changement sans le risque
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
Lionel Jospin Lionel Jospin : un vote clair pour une France plus juste
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
2002
Jacques Chirac La France en grand, la France ensemble
Jean-Pierre Chevènement
La République force de la France
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du premier tour
présidentielle
2012
Le vote juste
Éva Joly
L’écologie, le vrai changement
François Hollande
Le changement, c’est maintenant
VII. Les résultats du premier tour
JO du 30 déc. 1965
JO du 25 mai 1974
JO du 16 mai 1981
JO du 12 mai 1988
JO du 14 mai 1995
JO du 10 mai 2002
JO du 26 avr. 2012
Jean-Louis Tixier-
1965
Vignancour
appel à voter François Mitterrand
Pierre Marcilhacy
Marcel Barbu
1969
appel à l’abstention ou au vote blanc car « Pompidou-Poher,
Jacques Duclos
c’est bonnet blanc et blanc bonnet »
Gaston Defferre appel à voter Alain Poher
1974
Alain Krivine appel à voter François Mitterrand
(suite)
1981
soutien minimal accordé à Valéry Giscard d’Estaing :« Il n’y
a pas lieu à désistement […] Le 10 mai, chacun devra voter
selon sa conscience. À titre personnel, dans l’esprit que je
Jacques Chirac
viens de rappeler et dans la ligne de l’action politique que
j’ai toujours menée en faveur d’un certain type de société, je
ne puis que voter pour M. Giscard d’Estaing » (6 mai 1981)
1981
Marie-France Garaud appel à voter blanc
(suite)
1988
Antoine Waechter ne donne aucune consigne de vote
1995
Édouard Balladur appel à voter Jacques Chirac
Dominique Voynet
appel à voter Lionel Jospin
via un communiqué, il déclare le 26 avril : « Soucieux de
l’avenir de la France et des fondements de notre démocratie,
et bien que sans illusion sur le choix qui se présente à nos
Lionel Jospin
concitoyens le 5 mai, je leur demande d’exprimer par leur
vote le refus de l’extrême droite et du danger qu’elle
représente pour notre pays et ceux qui y vivent »
2002
Noël Mamère appel à voter Jacques Chirac
(suite)
2012
Marine Le Pen 1er mai : annonce qu’elle votera blanc
1965
François Mitterrand : un président jeune pour une France
François Mitterrand
moderne
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Valéry Giscard
La France entre vos mains
d’Estaing
1981
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Élection
Liste des candidats Slogans du second tour
présidentielle
Valéry Giscard d’Estaing : Ne recherchons pas les citations du passé dans lesquelles
vous vous complaisez, je n’aurai pas la cruauté de vous relire ce que vous disiez quand
vous appeliez à la réalisation du programme commun avant 1978 ou lorsque vous vous
opposiez à la Constitution en 1958 dont vous cherchez à être maintenant le président de la
République. Donc, ceci, c’est le passé. On doit éclairer les Français sur ce que nous alors
faire, nos choix pour l’avenir. J’ai proposé un programme pour l’emploi, critiquez-le, mais ne
jouons pas à ce petit jeu des citations.
François Mitterrand : Vous ne voulez pas parler du passé, je le comprends bien
naturellement. Et vous avez tendance un peu à reprendre le refrain d’il y a sept ans :
l’homme du passé. C’est quand même ennuyeux que dans l’intervalle vous soyez devenu,
vous, l’homme du passif, cela gêne un peu votre démonstration d’aujourd’hui
Second extrait
Valéry Giscard d’Estaing : Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne
serait pas mal d’y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur Mitterrand. Actuellement, du
seul fait de nos incertitudes politiques, nous sommes au plancher. Donc, il faut agir. Nous
agissons à l’heure actuelle. Nous sommes passés, comme vous le savez, pour le Deutsche
Mark… Vous le savez ?
François Mitterrand : Je connais bien la chute du franc par rapport au mark. En 1974…
VGE : Mais aujourd’hui ?
FM : Le chiffre de la soirée, de la journée ? Cela s’est aggravé.
VGE : Comme ordre de grandeur ?
FM : D’abord, je n’aime pas beaucoup cette méthode. Je ne suis pas votre élève. Vous
n’êtes pas le président de la République, ici, vous êtes mon contradicteur et je n’accepte
pas cette façon…
VGE : Le fait de vous demander quel est le coût du Deutsche Mark…
FM : Pas de cette façon-là. Ce que je veux simplement vous dire, c’est que lorsqu’on
passe de 1,87 franc à 2,35 franc environ, en l’espace de sept ans, ce n’est pas une réussite
pour le franc, pas davantage par rapport au dollar que par rapport au mark. Je suis même
presque étonné que vous me lanciez dans cette discussion qui, tout d’un coup, se greffe
d’une façon un peu inattendue dans notre conversation, alors qu’elle est plutôt la preuve
que le franc, dont on se flatte beaucoup dans les propos officiels, n’a pas aussi bien réussi
qu’on le pense.
François Mitterrand : Je ne fais aucune observation particulière sur votre façon de vous
exprimer, vous en avez le droit… moi, je continue à vous appeler « Monsieur le Premier
ministre » puisque c’est comme cela que je vous ai appelé pendant deux ans et que vous
l’êtes. Eh bien, en tant que Premier ministre, j’ai constaté que vous aviez, et c’est bien juste
de le dire, de très réelles qualités, vous n’avez pas celles de l’impartialité ni du sens de la
justice dans la conduite de l’État.
Jacques Chirac : Permettez-moi juste de vous dire que, ce soir, je ne suis pas le
Premier ministre et vous n’êtes pas le président de la République, nous sommes deux
candidats, à égalité, qui se soumettent au jugement des Français, le seul qui compte, vous
me permettrez donc de vous appeler monsieur Mitterrand.
François Mitterrand : Mais vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre.
Second extrait
François Mitterrand : Moi, je n’ai jamais libéré les terroristes. Et à une époque où vous
étiez une première fois Premier ministre, je me souviens des conditions atroces dans
lesquelles vous avez libéré un Japonais terroriste après l’attentat de Saint-Germain, au
Publicis. Je me souviens des conditions dans lesquelles, un peu plus tard, avec votre
majorité, vous avez libéré Abbou Daoud. Je suis obligé de dire que je me souviens des
conditions dans lesquelles vous avez renvoyé en Iran M. Gordji, après m’avoir expliqué, à
moi, dans mon bureau, que son dossier était écrasant et que sa complicité était démontrée
dans les assassinats qui avaient ensanglanté Paris à la fin de 1986. […]
Jacques Chirac : Monsieur Mitterrand, tout d’un coup vous dérapez dans la fureur
concentrée. Je voudrais simplement relever un point, dont je ne sais pas s’il est digne ou
indigne de vous, je n’ai jamais levé le voile sur une seule conversation que j’ai pu avoir
avec un président de la République dans l’exercice de mes fonctions. Jamais. Ni avec le
général de Gaulle, ni avec Georges Pompidou, ni avec Valéry Giscard d’Estaing, ni avec
vous. Mais est-ce que vous pouvez dire, monsieur Mitterrand, en me regardant dans les
yeux, que je vous ai dit que Gordji, que nous avions les preuves que Gordji était coupable
de complicité ou d’actions dans les actes précédents. Alors que je vous ai toujours dit que
cette affaire était du seul ressort du Juge, que je n’arrivais pas à savoir, ce qui est normal
compte tenu de la séparation des pouvoirs, ce qu’il y avait dans ce dossier et que, par
conséquent, il m’était impossible de dire si, véritablement, Gordji était ou non impliqué dans
cette affaire et le Juge, en bout de course, a dit que non. Peu importe la chose, je regrette
d’avoir à développer un élément de notre conversation, mais pouvez-vous vraiment
contester ma version des choses en me regardant dans les yeux.
FM : Dans les yeux, je la conteste. Car lorsque Gordji a été arrêté et lorsque s’est
déroulée cette grave affaire du blocus de l’Ambassade d’Iran avec ses conséquences à
Téhéran, c’est parce que le gouvernement nous avait apporté ce que nous pensions être
suffisamment sérieux comme quoi il était l’un des inspirateurs du terrorisme de la fin de
1986. Et cela, vous le savez fort bien…
JC : Passons. Je ne joue pas au poker… mais on parle de dignité…
Réaction de Le Pen
(12-14, France 3, 24 avr. 2002)
« Quand on se présente aux élections, eh bien on s’astreint à respecter les règles du
jeu, même quand elles ne vous plaisent pas. Mais c’est très rare qu’un adversaire ou un
ennemi vous plaise. Bah c’est ça, c’est la vie. On l’affronte. On a le courage. Il n’a pas le
courage, voilà. »
Nicolas Sarkozy : La vérité, c’est que votre proposition pour la croissance, il n’y a pas
un pays au monde qui ait fait ce choix. C’est plus d’impôts, plus de cotisations, plus de
dépenses, et plus de déficits.
François Hollande : Je n’ai pas parlé d’impôts, de dépenses et de cotisations. Ça
tombe un peu mal votre dernière sortie.
NS : Dans votre campagne… Vous n’en avez pas parlé dans votre projet ? Les impôts,
les comptes publics.
FH : On va y venir. Mais sur la croissance, vous l’avez misée à 0 %, donc vous n’êtes
pas forcément le mieux autorisé, ou le plus compétent, pour nous dire comment il
conviendrait de la relancer.
NS : Quel est le pays…
FH : Je n’ai pas terminé.
NS : Juste un mot. Quel est le pays, le pays, il y en a un, qui n’a pas connu un
trimestre de récession depuis 2009 ? C’est la France.
FH : Vous avez connu la récession…
NS : C’est la France, c’est la France.
FH : Vous êtes toujours content de vous ! Ce qui est extraordinaire, c’est que, quoi qu’il
arrive, quoi qu’il se passe, vous êtes content. Les Français le sont moins mais, vous, vous
êtes content.
NS : Dois-je considérer que, quand vous augmentez de façon éhontée, je dois
accepter…
FH : Pour l’instant, je n’ai rien dit qui puisse justifier cette expression.
NS : C’est un mensonge.
FH : Non. Lequel ? Lequel ?
NS : C’est un mensonge.
FH : Lequel ?
NS : Quand vous dites « je suis toujours content de moi », que je ne prends pas mes
responsabilités, c’est un mensonge.
FH : Vous êtes très mécontent de vous. J’ai dû me tromper, j’ai dû faire une erreur. Je
vous présente mes excuses, vous êtes très mécontent de vous. »
Second extrait
Question :
François Hollande, quel président comptez-vous être ?
François Hollande : « Un président qui, d’abord, respecte les Français, qui les
considère. Un président qui ne veut pas être président de tout, chef de tout et en définitive
responsable de rien. Moi président de la République, je ne serais pas le chef de la majorité,
je ne recevrais pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée.
Moi, président de la République, je ne traiterais pas mon premier ministre de
collaborateur. Moi, président de la République, je ne participerais pas à des collectes de
fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien.
Moi, président de la République, je ferais fonctionner la justice de manière
indépendante, je ne nommerais pas les membres du parquet alors que l’avis du conseil
supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens.
Moi, président de la République, je n’aurais pas la prétention de nommer les directeurs
des chaînes de télévision publique, je laisserais ça à des instances indépendantes.
Moi, président de la République, je ferais en sorte que mon comportement soit à
chaque instant exemplaire. Moi président de la République, j’aurais aussi à cœur de ne pas
avoir un statut pénal du chef de l’État, je le ferais réformer de façon à ce que si des actes
antérieurs à ma prise de fonctions venaient à être contestés, je puisse dans certaines
conditions me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat ou m’expliquer devant un
certain nombre d’instances.
Moi, président de la République, je constituerais un gouvernement qui sera paritaire,
autant de femmes que d’hommes. Moi, président de la République, il y aura un code de
déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.
Moi président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions
avec un mandat local parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à
leurs tâches. Moi président de la République, je ferais un acte de décentralisation parce
que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles
compétences, de nouvelles libertés.
Moi président de la République, je ferais en sorte que les partenaires sociaux puissent
être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous
puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui
relève de la négociation.
Moi président de la République, j’engagerais de grands débats. On a évoqué celui de
l’énergie et il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions de grands débats citoyens.
Moi président de la République j’introduirai la représentation proportionnelle pour les
élections législatives, pour les élections, non pas celles de 2012, mais celles de 2017,
parce que je pense qu’il est bon que l’ensemble des sensibilités politiques soient
représentées.
Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue pour fixer les
grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas
de tout, et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français. »
Jean Lecanuet 28 45 27
Jean-Louis Tixier-
60 11 29
Vignancour
1965
François Mitterrand 95 2 3
Charles de Gaulle 2 95 3
Jacques Duclos 28 6 66
Gaston Defferre 64 2 34
Georges Pompidou 0 95 5
Alain Poher 87 8 5
Jean Royer 10 80 10
Arlette Laguiller 68 24 8
François Mitterrand 96 2 2
Élection V. Giscard Abstention Blancs,
Candidats F. Mitterrand
présidentielle d’Estaing NR
Jacques Chirac 16 73 11
Georges Marchais 92 2 6
François Mitterrand 98 1 1
Raymond Barre 14 81 5
Jean-Marie Le Pen 19 65 16
André Lajoinie 87 2 11
Extrême gauche 80 6 14
François Mitterrand 98 1 1
Jacques Chirac 1 97 2
Édouard Balladur 9 84 7
Jean-Marie Le Pen 28 51 21
Robert Hue 82 5 13
Arlette Laguiller 62 16 22
1995
Philippe de Villiers 13 74 13
Dominique Voynet 75 11 14
Lionel Jospin 94 3 3
Jacques Chirac 2 92 6
François Bayrou 2 92 5
Arlette Laguiller 5 74 21
Jean-Pierre
4 84 11
Chevènement
Noël Mamère 4 93 4
Olivier Besancenot 4 84 13
Jean Saint-Josse 11 83 6
Alain Madelin 3 95 3
Robert Hue 6 84 10
Bruno Mégret 57 34 9
Christiane Taubira 4 93 4
Corinne Lepage 0 96 4
2002
Christine Boutin 2 92 5
(suite)
Jacques Chirac 1 99 0
Jean-Marie Le Pen 80 16 4
François Bayrou 46 36 18
Jean-Marie Le Pen 14 69 17
Olivier Besancenot 76 12 12
Marie-George Buffet 89 3 9
Dominique Voynet 72 16 12
Arlette Laguiller 60 17 23
Ségolène Royal 95 3 2
Nicolas Sarkozy 1 98 1
Marine Le Pen 14 51 25
François Bayrou 29 41 17
JO du 30 déc. 1965
JO du 20 juin 1969
JO du 25 mai 1974
JO du 16 mai 1981
JO du 12 mai 1988
JO du 14 mai 1995
JO du 10 mai 2002
JO du 11 mai 2012
IX. Quelques évolutions électorales
(en %) 1965 1969 1974 1981 1988 1995 2002 2007 2012
1er tour 15,2 22,4 15,8 18,9 18,6 21,6 28,4 16,2 20,53
2nd tour 15,7 31,1 12,7 14,1 15,9 20,3 20,3 16 19,7
Presse
(en %) Télévision Radio (nationale et Internet Autres Sans réponse
locale)
1965 52 23 11 0 6 8
2007 81 40 59 14 4 0
2012 80 39 36 36 4 0
Longtemps à l’avance 76 51 56 51 49
Pendant la campagne 8 21 21 27 24
Dernier moment 10 20 21 22 26
Ne se prononce pas 6 8 2 0 1
1965* 55 13 21
1969 48 26 6
1974 16 34 41
1981 21 32 24
1988 20 18 36
1995 42 24
2002 28 8 16
2007 33 19 27
2012 33 9 28
* Enquête pré-électorale
** Vote Front de gauche
Enquêtes postélectorales
Premiers tours
Vote
Présidentiell Vote Vote
d’extrême Vote d’extrême droite
e communiste écologiste
gauche
1965* 6,5
1969 15 0
1974 5
1981 14 4 2
1988 8 4 3 11
1995 8 4 6 12
2002 3 7 12 17
2007 2 2 6 9
2012 9** 1 2 18
Seconds tours
Vote au
Vote droite Vote d’extrême
Présidentielle centre Vote socialiste
modérée droite
droit
1965* 61 39
1969* 60 40
1974 54 46
1981 51 49
1988 45 55
1995 53 47
2002 77 8
2007 53 47
2012 50 50
* Enquête pré-électorale
(Sources : sondages SOFRES postélectoraux 1969, 1974, 1981, 1988, 1995, 2012 ; panel
électoral français CEVIPOF — ministère de l’Intérieur 2002 et 2007, deuxième et
troisième vagues ; sondage préélectoral IFOP 196520).
1965* 64 10 18
1969*** 45 23 6
1974 13 43 38
1981 14 48 28
1988 29 15 33
1995 50 25
2002 35 9 20
2007 38 17 27
2012 45 10 23
* Enquête pré-électorale
*** Plus de 50 ans (et non 65 ans)
** Vote Front de gauche
Enquêtes postélectorales
Premiers tours
1965* 4
1969*** 23 0
1974 6
1981 7 1 1
1988 8 2 1 12
1995 7 1 3 9
2002 3 2 2 17
2007 2 1 3 7
2012 10** 1 0 11
* Enquête pré-électorale
*** Plus de 50 ans (et non 65 ans)
** Vote Front de gauche
Seconds tours
Vote au
Vote droite Vote d’extrême
Présidentielle centre Vote socialiste
modérée droite
droit
1965* 65 35
1969* 66 34
1974 60 40
1981 60 40
1988 53 47
1995 62 38
2002 78 9
2007 67 33
2012 53 47
* Enquête pré-électorale
(Sources : sondages SOFRES postélectoraux 1969, 1974, 1981, 1988, 1995 2012 ; panel
électoral français CEVIPOF — ministère de l’Intérieur 2002 et 2007, deuxième et
troisième vagues ; sondage préélectoral IFOP 1965 ; sondage CSA-BFMTV-RMC-
20minutes 2012).
Vote au centre
Présidentielle Vote droite modérée Vote socialiste
droit
1965*
41,5 14 32,5
(20-34 ans)
1969
40 24 7
(21-34 ans)
1974**
16 25 49
(21-34 ans)
18-24 ans 12 23 22
1981
25-34 ans 20 16 27
1988 18-24 ans 14 17 35
25-34 ans 11 15 38
18-24 ans 40 21
1995
25-34 ans 36 19
Enquêtes postélectorales
Premiers tours
1965*
9
(20-34 ans)
1969
20 1
(21-34 ans)
1974**
10
(21-34 ans)
18-24 ans 24 11 2
1981
25-34 ans 23 6 4
18-24 ans 11 4 3 16
1988
25-34 ans 11 7 1 17
18-24 ans 6 3 7 18
1995
25-34 ans 10 6 7 18
Enquêtes postélectorales
Premiers tours (suite)
Vote au centre
Présidentielle Vote droite modérée Vote socialiste
droit
18-24 ans 20 8 13
2002
25-34 ans 16 7 14
2007 18-24 ans 25 21 30
25-34 ans 24 23 29
18-24 ans 26 10 25
2012
25-34 ans 23 10 25
* Enquête pré-électorale
** Abaissement de la majorité électorale de 21 ans à 18 ans
*** Vote Front de gauche
18-24 ans 3 14 14 17
2002
25-34 ans 3 9 15 19
18-24 ans 2 1 8 10
2007
25-34 ans 1 3 9 9
* Enquête pré-électorale
** Abaissement de la majorité électorale de 21 ans à 18 ans
*** Vote Front de gauche
Seconds tours
1965* 49
(21-34 ans)
1969* 53 47
(21-34 ans)
1974** 41
(21-34 ans)
18-24 ans 40
1988
25-34 ans 37
18-24 ans 55
1995
25-34 ans 48
18-24 ans 75
2002
25-34 ans 71
18-24 ans 37
2007
25-34 ans 50
18-24 ans 52
2012
25-34 ans 46
* Enquête pré-électorale
** Abaissement de la majorité électorale de 21 ans à 18 ans
(Sources : sondages SOFRES postélectoraux 1969, 1974, 1981, 1988, 1995 2012 ; panel
électoral français CEVIPOF — ministère de l’Intérieur 2002 et 2007, deuxième et
troisième vagues ; sondage préélectoral IFOP 1965 ; sondage CSA-BFMTV-RMC-
20minutes 2012).
1965* 51
(21-34 ans)
1969*
(21-34 ans)
1974** 59
(21-34 ans)
18-24 ans 63
1981
25-34 ans 63
18-24 ans 60
1988
25-34 ans 63
18-24 ans 45
1995
25-34 ans 52
2002 18-24 ans 7
25-34 ans 10
18-24 ans 63
2007
25-34 ans 50
18-24 ans 48
2012
25-34 ans 54
* Enquête pré-électorale
** Abaissement de la majorité électorale de 21 ans à 18 ans
(Sources : sondages SOFRES postélectoraux 1969, 1974, 1981, 1988, 1995 2012 ; panel
électoral français CEVIPOF — ministère de l’Intérieur 2002 et 2007, deuxième et
troisième vagues ; sondage préélectoral IFOP 1965 ; sondage CSA-BFMTV-RMC-
20minutes 2012).
1965* et ** 43 12 37
1969** 33 19 7
1974 12 18 62
1981 10 18 33
1988 9 9 42
1995 28 21
2002 15 4 13
2007 24 16 26
2012 16 8 25
* Enquête pré-électorale
** Profession du chef de ménage et non de l’interviewé lui-même
*** Vote Front de gauche
Enquêtes postélectorales
Premiers tours
1965* et ** 5
1969** 33 1
1974 8
1981 30 4 3
1988 16 2 3 18
1995 8 3 5 21
2002 6 4 16 27
2007 3 2 8 19
2012 11*** 1 4 35
* Enquête pré-électorale
** Profession du chef de ménage et non de l’interviewé lui-même
*** Vote Front de gauche
Seconds tours
1965* et ** 45 55
1969* et ** 50 50
1974 27 73
1981 28 72
1988 30 70
1995 57 43
2002 66 14
2007 52 48
2012 42 58
* Enquête pré-électorale
** Profession du chef de ménage et non de l’interviewé lui-même
(Sources : sondages SOFRES postélectoraux 1969, 1974, 1981, 1988, 1995 ; panel électoral
français CEVIPOF — ministère de l’Intérieur 2002 et 2007, deuxième vague ; sondage
préélectoral IFOP 1965 ; « Présidentielle 2012 » Figaro-CEVIPOF ; sondage IPSOS, 3 au
5 mai 2012).
Conclusion