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Selon Michel Debré, homme d’état français, le Président est « 

la clé de voûute des


institutions » de la Ve Rrépublique. En effet, les élections présidentielles, sont un événement majeur
et important de la démocratie française. Tous les cinq ans l’attention des électeurs est concentrée sur
le potentiel candidat qui sera élu pour être le Chef de l’Etat français.
Le sujet de notre réflexion porte donc sur le mode d’élection du Président de la république
sous la Ve république, plus précisément celui du suffrage universel direct. Revoir le rappel du sujet
comme vu en TD.
Il convient désormais d’approfondir de définir les termes du sujet. Le président, chef de
l’Etat, est élu, sous la Ve république, au suffrage universel direct, autrement dit, l'ensemble des
citoyens du pays, votent eux-même pour un candidat aux élections, sans passer par des
représentants. La Ve république est un régime parlementaire, le gouvernement est responsable
devant le parlement.
La Ve république nait d'un referendum le 28 septembre 1958, avec un « oui » à 80%. Ce
referendum est proposé par René coty, président de la IVe république ainsi que le Général de
Gaulle, au pouvoir, depuis qu’il aà été appelé pour gérer la crise du 13 mai 1958 à Alger. Il faut de
plus, accorder de l’importance aux élections de la IVe république. En effet, sous la IVe république,
le Président était élu au Suffrage universel indirect, il était alors élu par un collège électorale de 800
000 personnes, qui étaient des députés, sénateurs… Ce collège électoral va par ailleurs élire le
général de Gaulle en 1958.
À l’origine la constitution de 1958 ne prévoyait pas l’élection de Président au suffrage
universel direct, cela à été modifié le 28 octobre 1962, sous l’appuie l’article 11C, lors d’un
referendum soumis au peuple français, organisé par le général de Gaulle, ou ce dernier obtiendra
avec une large majorité de 62% , « oui ». Le fait d’élire le Président au suffrage universel direct, lui
confère une certaine légitimité ainsi qu’un renforcement de sa suprématie. Or ce dernier sera accusé
par les parlementaires, qui n’étaient pas favorable à cette modification, de violer la constitutions, en
ne respectant pas l’article 89C.
C’est pourquoi nous allons nous demander en quoi, l’élection du président de la république
au suffrage universel direct, serait un mode d’élections dénaturant ainsi le régime parlementaire de
la Ve république de 1958? Problématique du sujet non-identifiée.
En effet, si le fait d’élire le président au suffrage universel direct, lui donnant ainsi une
grande légitimité, affirme une hégémonie présidentielle (I), le parlementarisme lui est néanmoins,
toujours rationalisé (II).
Bien d’avoir respecté toutes les étapes. Une mauvaise lecture du sujet et une définition insuffisante
des termes vous empêchent d’identifier la problématique vous permettant un plan cohérent.

I) Un pouvoir parlementaire estompé : l’affirmation d’une hégémonie présidentielle


A) Naissance d’un régime présidentiel et du fait majoritaire
B) La théorie du régime « semi-présidentiel » par Maurice Duverger

II) La rationalisation du parlementarisme


A) Prééminence du chef de l’Etat: un bouleversement des relations avec le Premier ministre
B) le gouvernement toujours responsable devant le parlement oui pour cet aspect mais non lié à la
rationalisation du Parlement. Le thème de la rationalisation intéresse les rapports entre le Parlement
et le Gouvernement. Ce qui n’est pas l’objet de ce devoir.

6/20 : La méthodologie de la dissertation doit être précisée et les connaissances renforcées. Ce n’est pas
assez précis même si je note un bel effort de respect des étapes. Revoyez bien les thématiques pour ne pas
commettre de hors-sujet.

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