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Le président Emmanuelle Macron a déclaré avoir vocation lors de son mandat à tendre à

devenir «  un président  Jupitérien ». Cette référence à Jupiter, qui n’est  pas un simple dieu mais
plutôt le roi de la cité et de la protection. Un dieu détenant le pouvoir suprême, qui  place au cœur
de ses engagements la patrie  et veille à la protection des institutions, est un symbole de rupture
avec les politiques antérieures. En utilisant cette figure mythologique Emmanuelle Macron cherche à
réaffirmer le symbole d’un président fort  dans la même ligné que celle avancé par le général de
Gaulle, qui affirmait que « Un des caractères essentiels de la Constitution de la Ve République, c’est
qu’elle donne une tête à l’État» .La constitution de la Vème République est un  mélange clairement
affirmé d’un gouvernement à la fois présidentielle et parlementaire  qui mène à un déséquilibre des
institutions mais  tend à rétablir un équilibre des pouvoirs publics .C’est une promesse faites par le
général de gaulle lors de la création de celle-ci . La constitution de la V ème république pose le
fondement d’un système politique parlementaire à tendance présidentialiste, un système qu’il est
difficile de qualifier ; Maurice Duverger s’y est employé en le définissant par l’expression d’un régime
« semi présidentiel » un régime qui emprunte à la  fois les caractéristiques du régimes parlementaire
et du régime présidentiel or cette expression est contesté par de nombreux théoricien qui
considèrent qu'il ne s'agit que d'une variante du régime parlementaire. Même si le président de la
République est élu au suffrage universel, il peut avoir, selon les régimes, un pouvoir représentatif,
comme en France, avec  des prérogatives importantes mais qui tendent à s'estomper en période de
cohabitation. Cette V ème République   présente une originale dualité avec un exécutif bicéphale où 
le pouvoir est partagé entre les deux têtes du gouvernement, le président de la République et le chef
du gouvernement. Le professeur Armelle Le Divellec  considère que le système Français  est un
système parlementaire a captation présidentiel  parce que le président capte à lui seul tous les
pouvoirs, contrairement au régime parlementaire classique .C’est le Chef de l’état en France qui est
considéré comme étant le chef de la majorité parlementaire

La constitution de la V ème république reconnaît le président comme «  source du pouvoir »  .Le


pouvoir ici présenté s’entend comme le pouvoir politique qui peut se définir comme un pouvoir
suprême ayant vocation à régir la vie en société  et par le biais duquel est institué les pouvoirs publics
.Le pouvoir politique revient à une relation inégalitaire entre gouverné et gouvernant  soit ici si la
notion est rapporté au sujet entre le président de la République élue et  le peuple qui la légitimé
comme président par le vote donné .

Le président dans sa  définition  la plus large correspond au  chef de l’état d’un pays doté d’une
constitution Républicaine. Par président de la république on entend le rôle qu’il est amené à garantir
comme   le respect de la constitution et la fonction d’arbitrage qu’il sera  amené à exercer dans son
exercice du pouvoir, il devra de surcroît  veiller au fonctionnement régulier des pouvoirs publics mais
aussi garantir la continuité de l’état .Ce rôle est déterminé par l’article 5 du chapitre 2 de la
constitution. La notion de président de la République  a nettement évolué d’une République à l’autre.
En effet lors de la V ème le président  n'occupe qu’un rôle dit symbolique,  il était vu par de Gaulle
comme un « inaugurateur de chrysanthème ». Relayer à un statut subalterne, purement symbolique
qui ne laissait que très peu de place à l’exécutif  .La Vème république est  en totale contradiction
avec cette vision puisqu’elle accorde au président de la République une place prépondérante au sein
de ses institutions, tout en diminuant les pouvoirs  législatifs . Le président  est même le premier
organe institutionnel présenté dans la constitution, un  illustre exemple de la prépondérance
assumée vers l’exécutif.

La singularité de la constitution française s’explique par les circonstances de sa création .La IVème
République est une réponse aux failles de la IV ème qui s’est illustré par sa grande instabilité
gouvernementale. En effet face à l’instabilité de la IV république le général de Gaulle cherche à tirer
des leçons du passé, de sorte à construire une République qui durera dans le temps. Le putsch
d’Alger et la crise du 13 mai 1958 ont permis ce  retour au pouvoir .Le général De Gaulle s’est montré

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prêt  pour régler les problèmes prépondérants à cette IVème République. Celui-ci fut désigné par le
président René Coty le 30 mai 1958, et investit le 1er Juin de cette même année. Restant fidèle aux
idées qu’il avait énoncé lors de son célèbre discours de Bayeux en 1946 .Il met en œuvre   un 
renforcement du pouvoir exécutif par la mise en  place des pouvoirs propres des présidents. Des
pouvoirs   pour lesquels il peut être dispensé du contreseing ministériel .Dans l’article 19 ces pouvoirs
propres étant consacrés aux articles 8 (1er alinéa), 11, 12, 16, 18, 54, 56 et 61 de la Constitution.

Ces  mesures propres à la Vème République font débat car elle  suscite  la crainte  que l’utilisation
de ces pouvoirs propres mène  à  ce que l’on pourrait appeler de dictature présidentielle  .Puisqu’elle
attribue de lourds  pouvoirs au président et le rend seul décisionnaire de certains de ses actes
politiques . Ses pouvoirs sont avant tout symboliques, puisqu’il réaffirme la place prépondérante  du
chef de l’état .Ce qui nous amène à nous questionner sur l’abondance des pouvoirs du président  de
la République.

 Le président de la République a-t-il trop de pouvoirs ?

 S’il est indéniable que le président de la République dispose d’un grand nombre de pouvoirs propres.
Cela ne signifie pas nécessairement qu’il puisse agir complètement seul. En effet, l’exercice de
certains de ses pouvoirs pouvant être conditionné par l’intervention et la collaboration d’une autre
autorité. Ce qui nous amène à une réponse nuancé. Certes le président a de nombreux pouvoirs,
mais ceux-ci sont encadrés par la constitution. Il apparaît que la Constitution de 1958 confère au
président de la République d’importants pouvoirs propres, qu’il exerce sans contreseing (I).
Toutefois, les pouvoirs du président de la République sont soumis  à de nombreuses limites  (II).
 
 

I. Les pouvoirs propres du président

De manière totalement novatrice le général Gaulle  dans cette même volonté de réaffirmer la place
d’un président fort, crée des pouvoirs propres. Des pouvoirs qui peuvent s’appliquer en dispense de
contreseing ministériel. Ces pouvoirs sont le témoin d’une autonomie d’action devant le
gouvernement. Cette idée de pouvoirs propres  cherche à éviter que l’action politique du
gouvernement  ne soit bloquée en cas d’absence de majorité parlementaire et permettre de ce fait
une stabilité gouvernementale.  L’expression  de Michel Debré nous en fait la démonstration dans le
cas où le Président est à la fois « la clé de voûte des institutions » mais occupe aussi   le statut
d’arbitre entre le parlement et le gouvernement.

a.       Les pouvoirs du président en période régulière

De l’analyse historique que fait le général De gaulle de l’histoire française il déclare que le peuple
Français est une nation  qui se plaît dans la division .Or pour lui la division est l’ennemie d’une
République stable .Pour remédier à cette division il est d’avis que la nation Français a   besoin
d’un chef d l’Etat Charismatique  qui pourra rassembler l’état divisé sous son autorité .Cette
volonté s’illustre par la mise en place de ses pouvoirs propre dont  il pourra user en période dite
normal ,par normal il est entendu des période ou il n’y pas de crise ou d’état d’urgence .

En vertu de l’article 8 alinéa 1  le Président de la République nomme seul le premier ministre sans
le contreseing d’une quelconque autre autorité  et sur proposition de ce dernier  est élu les
membres du gouvernement. Il s’agit là d’une prérogative importante accordée au chef de
l’état .De plus rien dans la constitution ne précise les modalités d’exercice de ce pouvoir laissant
carte blanche au président dans le choix de son premier ministre. François Mitterrand disait
d’ailleurs à ce sujet : « on ne pose pas de conditions  au président de la République qu'il nomme

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qui il veut mais doit se conformer avec la volonté populaire ». Ce pouvoir discrétionnaire
comporte toutefois des limites car il peut être soumis à l’opposition du parlement symbolisait par
le dépôt d’une motion censure en opposition à l’investiture du premier ministre choisi par le
président de la République.

De même que en application de la l’article 18 le président de la république se voit attribuer le


droit de message au parlement .Une mesure en rupture avec la tradition Républicaine qui
incombe que le chef de l’état est interdit de l ’hémicycle depuis 1873.Par soucis de liberté
d’expression , en effet la tradition Républicaine considère qu’il est compliqué pour une
assemblée de délibérer librement en la présence du président de la République. Le texte
originelle de la  Vème République prévoyait seulement un seul mode de communication  qui
consistait en la lecture de message que faisait lire  le président devant chaque assemblée .Or
cette procédure comportait de nombreuses contraintes tel que l’absence de débat. Nikola
Sarkozy fait part au comité Balladur de son envie de s’affranchir de ses contraintes en s’adressant
directement aux assemblées parlementaires. Le dispositif qui finalement fut adopté à l’alinéa 2
de la constitution est un droit de message présidentiel seulement devant le parlement réuni en
congrès .c’est seulement à ce moment-là que le chef de l’état peut prendre la parole .Une
réforme  qui réaffirme le pouvoir du chef de l’état sur le parlement mais qui reste limité et
réservé à des occasions rare et solennel.

Il serait impensable de parler des pouvoirs du président sans évoquer l’article 11 en vertu duquel
le président de la République peut soumettre un projet de loi a referendum sans contreseing
ministériel .Or il faut avoir en tête que ce n’est que la décision final qui est soumis à ce pouvoir
propre .C’est à dire que le président ne peut pas décider seul d’organiser un referundum.La
proposition doit être faite au président de la république soit par les deux assemblés soit par le
gouvernement .

 Par l’article 54 Le président dispose du pouvoir de nommer 3 des membres du conseil


constitutionnel ainsi que la nomination du président. Ce qui permet au chef de l’état de
participer à l’organisation, et au fonctionnement de la justice constitutionnel .Le chef de l’état
dispose aussi du pouvoir de saisine du conseil constitutionnel en vue d’un contrôle de la
conformité à la constitution d’une loi par l’article 61 de la constitution et d’un traité par l’article
54 de la constitution.

Pour autant en situation de crise les pouvoirs déjà importants du président sont renforcés pour
pallier des situations d’urgence.

 B. Les pouvoirs du président en période exceptionnel

Le symbole le plus frappant de cette extension des pouvoirs du président en période de crise est
l’article 16 de la constitution qui prévoit la possibilité au chef de l’état de s’octroyer de large 
pouvoirs en situation « de crise grave » .En possession de l’article 16 le président peut prendre toutes
les mesures nécessaire au rétablissement des circonstances qui l'ont amené à user de l’article 16. Il
dispose alors de l’entièreté des pouvoirs législatifs comme exécutif. L’article 16 est une invention de
De Gaulle et résulte directement de son célèbre discours de Bayeux en juin 1946. Il justifie la 
création de ce lourd pouvoir par cette phrase « « à lui, s’il devait arriver que la patrie fût en péril, le
devoir d’être garant de l’indépendance nationale et des traités conclus par la France ``.Il justifie la
mise ne place de ce pouvoir par le souvenir de l’impuissance d’Albert Lebrun face au maréchal Pétain
en 1940 il affirme que si il avait été doté de ce pouvoir il aurait pu transférer les sièges des
institutions et éviter un tel déchirement de la population . Cette article pour prendre effet doit être
justifié par des motifs prévus  par la constitution tel qu’une menace grave des institutions de la
République et de l’indépendance de la nation , de l’intégrité de son territoire ou de l’exécution de ses

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engagements internationaux ou encore une interruption régulière du fonctionnement des pouvoirs
publics  .Les constituant dans la création ont laissé au président le pouvoir d’apprécier et de
constater la nécessité  du recours à l’article 16 .Car les constituant ont jugé bon de laisser une grande
marge  de flottement de sorte à couvrir l’imprévisible .Au préalable le premier ministre , le président 
des assemblées  et le conseil constitutionnel doivent être consulté mais cela reste ici un avis
purement et simplement consultatifs laissant donc le président libre d’utiliser l’article 16 selon sa
propre décision .

Le Président a aussi le pouvoir de dissolution de l’assemblé national par l’article 12 de la constitution.


En vertu de cet article le président de la République peut prononcer la dissolution de l’assemblée
nationale après avoir recueilli les avis consultatifs du premier Ministre et des présidents des deux
assemblées .Mais ces avis restent purement et simplement consultatifs laissant le président de la
République seul décisionnaire de l’usage de cet article. La création de cet article répond au besoin de
résoudre une crise ou un blocage institutionnel. Il attribue un rôle d’arbitrage au Président de la
République et renforce une fois de plus sa prééminence sur le parlement.

Cette première partie nous a fait la démonstration de la prééminence du président par l’usage de ses
pouvoirs propres autant en période régulière qu’en période de crise  .Cette deuxième partie fera
donc l’objet des limites apportées par la constitution en vue de contrôler la prééminence du chef de
l'État . 

II. Les pouvoirs des présidents limité et encadré par la constitution

Notre première partie a fait l’objet des pouvoirs propres du président qu’il exerce sans contreseing
ministériel .Mais celui-ci dispose aussi de pouvoir partagé c’est-à-dire des pouvoirs soumis au
contreseing ministérielles .Ces pouvoirs sont  énuméré à l’article 19 de la constitution .Ils supposent
un accord entre le chef de l’état et le chef du gouvernement. Ces pouvoirs partagés sont le symbole
d’une interdépendance entre  l’exécutif et le pouvoir législatifs. La première partie nous a fait la
démonstration de toute l’ampleur des pouvoirs propre du président mais pour autant il faut garder à
l’esprit que la constitution prévoit des limites à ses pouvoirs extraordinaire .De sorte à ce que le
pouvoir exécutif ne devienne pas dominant au point de mettre en danger la séparation des pouvoirs
et en quelques sortes l’état de droit.

A.Les pouvoirs partagés du président

La constitution par l’article 19 prévoit des pouvoirs qui ne peuvent s’exercer par le Président que
par le biais d’un contreseing ministériel. Il y  a trois domaines ou le chef de l’état à besoin de
contreseing ministériel .Pour la nomination et la démission des membres du gouvernement, pour la
nomination aux emplois supérieurs de l’état ou encore pour la signature d’actes réglementaires.

Le président de la République en vertu de l’article 8  alinéa 2 élit ses ministres sur proposition du
premier ministre. Il est donc subordonné au premier ministre dans le choix de ses premiers ministres.
Le choix du gouvernement résulte ici bien d’un choix conjoint des deux têtes du gouvernement : le
chef de l'État et le chef du gouvernement. Il est donc ici limité dans son pouvoir d’action. Il est de
même que la constitution ne donne pas le doit explicitement au chef de l’état  de révoquer le
premier ministre .En pratique il est de coutume que les premier ministre démissionne soit pour
montrer leur opposition soit par demande du président.

Le Président de la République détient aussi le pouvoir de nommer les emplois civils et militaires .Ce
pouvoir est décrété par l’article 13  de la constitution. Ce partage des pouvoirs entre les deux têtes
de l'État s’illustre par le fait que l’action des hauts fonctionnaires ainsi que les dirigeants des
établissements et entreprises publics sont dirigés par le conseil des ministres .Le Chef de l’état en est

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écarté. Toutefois, depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 initiée par Nikola Sarkozy, il
est précisé, à l’article 13, que, pour certains emplois ou fonctions déterminés par une loi organique,
en raison de leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de
la Nation. Le pouvoir de nomination du Président de la République s’exerce après avis public de la
commission permanente de chaque assemblée.

Le président entretient des relations avec le parlement au travers  des convocations aux sessions
extraordinaires. Mais il ne faut pas oublier que cette session extraordinaire ne peut exister que sous
la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l’assemblée nationale. Il
est encore une fois subordonné dans l’exercice de ses pouvoirs. Enfin, pour signer une ordonnance,
le Président de la République doit obtenir l’autorisation du Parlement. Une ordonnance est un texte
du gouvernement qui intervient dans un domaine de la loi limité. Ici, le Parlement a un pouvoir sur le
chef de l’Etat français, il peut le limiter.

En plus du partage de ses pouvoirs le Président est aussi limité dans l’exercice de ses pouvoirs propre
par la constitution.

B .Les pouvoirs propres du président  limité par la constitution

Dans un souci de séparation des pouvoirs, la constitution rétablit cette séparation en limitant
l’exercice de ses pouvoirs.

Si l’usage du référendum à l’article 11 évoqué précédemment pourrait paraître abusif au regard du


fait qu’il ne requiert pas de contreseing ministérielle ne faut toutefois pas oublié que celui-ci est
strictement encadré par la constitution et concerne un champ d’action bien précis .Ce référendum ne
peut être engagé pour des questions  uniquement relative à l’organisation des pouvoirs publics, ou
sur des réformes relative à la politique sociale économique du pays .On peut donc dire que
l’utilisation du référendum est encadré . Il ne peut pas être  utilisé dans des cadres qui ne seraient
pas prévus par la loi.

L’article 12 évoqué précédemment, qui  attribue de lourd pouvoir au Président puisqu’il peut lui
permettre de dissoudre l’assemblée .Toutefois des limites à ce pouvoirs sont prévus par la loi .Il est
impossible de dissoudre l’assemblée dans les douze mois suivant une première dissolution  de sorte à
respecter le vote du peuple souverain. De même que lorsque l’article 16  est utilisé et attribue les
pleins pouvoirs au chef de l'État ,il lui est impossible de dissoudre l’assemblée .Il est de même pour
les périodes d’intérim de présidence.

L’article 16 pourrait être considéré comme une menace  à la démocratie .En attribuant les pleins
pouvoirs au peuple il renie d’une certaine manière la souveraineté du peuple .Toutefois cette article
16 comporte des limites qui permettent de sécuriser la République en place .En effet les mesures
prises par le Président de la République au titre de l'article 16 de la Constitution doivent permettre
aux pouvoirs publics constitutionnels d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel doit être
consulté sur chacune de ces mesures. Le président par souci démocratique ne peut pas engager de
procédure de révision constitutionnelle durant cette période .De même qu’il ne peut pas interdire le
parlement de se réunir. La Réforme de 2008 a mis en place le fait que le conseil constitutionnel
puisse évaluer de la nécessité du maintien en  vigueur de ces pouvoirs exceptionnels. Deux cas de
figures ont été élaborés :

Le contrôle facultatif en cas de saisine : après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le
Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du
Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, afin  d'examiner si les conditions exigées par la

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Constitution pour l'application de son article 16 sont réunies. Le Conseil se prononce dans les délais
les plus brefs par un avis public.

Le contrôle de plein droit : au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le
Conseil procède de plein droit à l'examen des conditions exigées par la Constitution pour l'application
de son article 16

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