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Eloïse Lebailly

Groupe 2
Licence 1ère année

Galop d’essaie
Lors de la conférence de presse le 20 septembre 1962 de Gaule affirma « Un des
caractères essentiels de la Constitution de la Vème République, c’est qu’elle donne une
tête à l’Etat. ».
Cette tête comme l’appelle de Gaule est pour lui est la personne avec le rôle suprême,
c’est lui qui obtient le rôle déterminant dans le pays.
La prééminence présidentielle associe le président avec le rôle supérieur à tous, ainsi
sous la V ème République le président aurait le statut suprême dans le rôle du pays.
Cette pensée selon certain pourrait être référé à une anomalie, à une irrégularité du
système.
Ce rôle supérieur laisserait peu de place aux choix des autres rôles plus secondaire, dans
le contexte de la crise sanitaire nous sommes contraint à toutes les décisions du
Président ainsi même pour de simple action comme nos horaires de sortie et pour cela
personne même les autres élus ont leur voix au chapitre.
Ce qui nous amène à nous interroger sur la prééminence du Président sous la Vème
République, et que ce soit une anomalie du système.
Dans un premier temps nous allons voir que la suprématie du Président est une anomalie
du système, pour ensuite étudier que ce statut suprême n’est pas un rôle inaccessible.

I- La suprématie présidentielle une anomalie du systèmes.


Le président a plusieurs types de relations où il peut déployer son pouvoir exécutif,
comme avec le gouvernement ou bien le conseil constitutionnel.

A) Le Président et le gouvernement:

-Le pouvoir de la nomination du premier Ministre :Mitterrand disait « on ne pose pas de


conditions au Président de la république, il nomme qui il veut mais il doit se placer en
conformité avec la volonté populaire ».

-Le pouvoir de destitution du premier Ministre: Comme avec Michel Debré est le 1er à
Présenter sa démission au Président de la République avec le demande de celui-ci. S’il
perd la confiance du Président de la République il ne peut pas se tourner vers la majorité
parlementaire car ce n’est pas la sienne.

-Le pouvoir de dissolution du parlement: Le droit de dissolution est l'acte par lequel le
président met fin prématurément aux fonctions de l'assemblée nationale et par lequel il
provoque des élections législatives anticipé ( article 12 de la constitution).

B) Le Président et le conseil constitutionnel:

-Le pouvoir de nomination de trois membres du conseil: Signification politique.


-Les anciens Présidents sont membres d’office: Les anciens Présidents de la République
sont membres de droit au conseil constitutionnel.

Cependant cela pose un problème quant à l’apparence de juridiction, ceci est « une
anomalie dans une démocratie » d’après Marie-Anne Cohendet. Comme avec l’article 16
qui appelle les pleins pouvoirs du Président son pouvoir semble indiscutable.

II- Ce statut suprême non inaccessible .


Ce statut est donner par la nation et peut être repris, le pouvoir donner au Président peut
être partager avec la nation .

A)Un don du peuple:

-Les élections présidentielle: un vote de tout citoyens français, Le candidat est élu si il
obtient la majorité absolue des voix au 1er tour ou s’il obtient une majorité relative au 2nd
tour. Ne peuvent se présenter que les 2 candidats ayant eu le plus de voix au 1er tour.

-La cessation de pouvoir: Il intervient quand on arrive au terme du mandat, il peut y avoir
une autre cause de cessation anticipée. L’empêchement est constaté par le Conseil
constitutionnel qui en décide à la demande du gouvernement et en statuant à la majorité
de ses membres. Quand le président est empêché temporairement, l’intérim est fait par le
président du Sénat. Quand l’empêchement est définitif, il faut procéder à une nouvelle
élection présidentielle anticipée.

B)Le pouvoir partager :

-La pratique référendaire: Durant les présidences de De Gaulle le référendum a été utilisé
comme une arme majeure, chacun de ces référendums étaient plébiscitaires car il
menaçait systématiquement de se retirer si il n'était pas approuvé par le peuple ce qu'il fit
d'ailleurs en 1969.

-L’article 11: La nouvelle procédure de référendum par la révision de 2008 : il y a une


ouverture à la loi à une participation populaire à l’initiative du référendum. C'est une
procédure qui ne peut pas être mise en œuvre par le président intérimaire.,

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