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STANOJLOVIC NIKOLETA

Licence Numérique L1

Droit Constitutionnel
Cours assuré par M. Ehrhard

Sujet : « Les compétences du Président des Etats-Unis sont-elles illimitées ?

Donald Trump a déclaré le 19 septembre 2017 à New-York et devant l'Organisation des


Nations-Unies, d'un ton froid et résolu : « We (The United States) will have no choice but to totally
destroy North Korea ».

Le Président des États-Unis représente une doctrine de la présidence unitaire, ce pouvoir est
monocéphale. Il est surnommé le Chief legislator. Il possède des prérogatives législatives, comme
un droit de véto ou pocket véto entre autre ; il dispose de l'influence du Peuple et de l'opinion
publique ; il est considéré comme un leadership selon Barack Obama et il détient considérablement
des pouvoirs importants mais est également sujet à une médiatisation mondiale. Il a des pouvoirs
réglementaires, il dirige la politique étrangère, il dispose du pouvoir de nommer les juges et les
fonctionnaires fédéraux, il est commandent en Chef, des pouvoirs spéciaux peuvent lui être conférés
en temps de guerre par le Congrès ; emergency powers ou statutory powers qui est une délégation
de pouvoirs « express ». Il détiendrait également un privilège de l’exécutif (executive privilege ou
gag order, qui lui autoriserait le silence car confidentialité exige, s'il était inculpé pour
impeachment), un terme apparu en 1958 par le Ministre de la Justice William P.Rogers. Son pouvoir
tend implicitement à « s' impérialiser », sa carrure apparaît charismatique et importante auprès du
peuple ou de façon planétaire. La Constitution lui confère le devoir de réaliser l’État de l'Union
auprès du Congrès (art II section 3), si bien que la suprématie du Président est représentée par la
façon cérémoniale et les forts applaudissements des homologues présents ; son entrée dans la
Chambre Basse est annoncée par le Seargent of Arms qui crie « Mr Speaker, the President of United
States ». Paradoxalement, cette même pratique, contredit la supériorité suprême du Président ; cette
constatation émane du fait que le Président ne peut venir sans y être invité. En effet, la notion clé
des États-Unis repose dans le système des Checks and Balances (pouvoirs et contre pouvoirs). Le
pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire disposent d'outils considérables plus ou moins légitimes
pour faire face à cette suprématie présidentielle. Ces outils et prérogatives sont pour certains
rythmés par une certaine notion de politisation.

Tel un main actor (un protagoniste), Donald Trump a critiqué en septembre dernier, la
politique de certains États en les surnommant d'« États voyous ». Il s'est même permis de de
renommer son homologue Nord-Coréen Kim Jong-Un de « Rocket Man », si bien que certains
médias ont déclarés que M.Trump faisait du « Bush » à la tribune. Sa menace d'une destruction total

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d'un État reflète son pouvoir. Donald Trump est le 45 ème Président des États-Unis et ce, depuis le
20 janvier 2017. Les campagnes électorales des États-Unis sont vécues et suivies par les cinq
continents, si bien que des sommes considérables émanent et rythment (de) ces dernières. Une
importance réelle persiste de ces élections, comme si l'avenir du Monde pouvait dépendre du
résultat de celles-ci.

. Le régime présidentiel des États-Unis repose sur une séparation stricte (ou quasi-stricte)
des pouvoirs prévu par la Constitution de 1787. Les Founding Fathers, les pères fondateurs de la
Constitution ont adoptés ce système, si bien que les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire)
sont totalement indépendants les uns des autres et aucune responsabilité politique n'est
envisageable. Cette même Constitution brève et durable de 1787, ne confère pas à la présidence des
pouvoirs considérables. La Constitution débute même en donnant des prérogatives au pouvoir
législatif.

Par quels acteurs et particularités les pouvoirs présidentiels se voient contre-balancés ?

Le Président Américain est un leadership charismatique auquel beaucoup de pouvoirs sont


conférés, mais ce n'est peut-être qu'illusion, suite à la prise en compte du système de séparation des
pouvoirs, de la Constitution, de sa brièveté et de sa longévité qui amène à d’innombrables
interprétations par le pouvoir judiciaire (Cour Suprême) ou législatif et du fait que le Congrès
(parlement bicaméral) doive donner quelque accord.

Une régulation des pouvoirs présidentiels (II) émane du particularisme politico-législatif des
États-Unis (I)

I) Le particularisme politico-législatif des États-Unis

a) Le duopole des partis


b) Les interprétations constitutionnelles

II) La régulation des pouvoirs présidentiels par les Checks and Balances

a) Les pouvoirs du Président


b) Les pouvoirs Congressuels et judiciaires

Sources d'informations :
• Manuel « Les institutions des Etats-Unis » Anne Deysine
• « Les études du Ceri – le Congrès des Etats-Unis : une assemblée incontrôlable » François
Vergniolle de Chantal

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