Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Régime présidentiel : Régime politique qui se caractérise par une séparation des pouvoirs
assez stricte en excluant la responsabilité politique de l'exécutif monocéphale devant le
législatif et en ne lui conférant pas, symétriquement, le droit de dissoudre ce dernier. En
agençant divers freins et contrepoids aucun pouvoir ne possède moyen de contrôle sur
l’autre mais des moyens indirects d’action.
(Source : STÉPHANE RIALS, Régime « congressionnel » ou régime « présidentiel » ? Les leçons
de l'histoire américaine + Cours)
Les primaires : Mode de sélection des délégués de chaque État et pour chaque parti
politique, dans le processus de désignation du Président des États-Unis, qui vont finalement
constituer la Convention nationale de chaque parti.
Les primaires sont caractérisées par une sélection par scrutin classique et peuvent être
ouvertes, qui permettent à n’importe quel citoyen de voter, ou fermées, qui sont réservées
aux membres des partis. (Source : NouvelObs et Doc4 - La.doc.française).
Régime congressionnel : Régime politique des États-Unis qui s’est construit au fil du temps
que le Congrès réagissait à la surpuissance présidentielle par des textes limitatifs. Il rappel
aujourd’hui les pouvoirs non négligeable du Congrès dans la politique gouvernementale au
États-Unis.
(Source : STÉPHANE RIALS, Régime « congressionnel » ou régime « présidentiel » ? Les leçons
de l'histoire américaine)
Grands électeurs : Membres du collège électoral des États-Unis qui élisent le président du
pays et qui sont eux même choisis par chacun des partis politiques de chaque État. Les partis
politiques choisissent souvent des personnes pour figurer sur la liste afin de reconnaître leur
service et leur dévouement envers ce parti politique. Les dispositions relatives à leur
qualification est peu définit par La Constitution américaine qui prévoit seulement, dans
l'article II, section 1, clause 2, qu'aucun sénateur ou représentant, ou personne occupant une
fonction de confiance ou de profit aux États-Unis, ne sera nommé électeur.
(Source : National Archives)
1) Retracer le processus d'élection du Président des États-Unis.
La désignation président des États-Unis est faite par le peuple par l'intermédiaire d’un
système électoral complexe qui fonctionne sur deux plans : d’abord par la désignation des
candidats puis par le scrutin présidentiel.
La sélection des candidats se fait par les délégués de chaque État à la Convention nationale.
Ces délégués sont désignés à l’échelle locale par les électeurs au cours de caucus ou
d’élections primaires. À la suite des primaires ou de caucus, les délégués qui sont élus vont
constituer ce que l’on appelle les conventions de chaque parti. C’est au cours de ces
conventions que les délégués vont investir le candidat officiel du parti à la présidence.
Ensuite, le scrutin présidentiel se fait par l’intermédiaire des grands électeurs.
En effet, chaque État nomme un nombre de grands électeurs égal au nombre qui lui est
attribué de Sénateur et de Représentants au Congrès.
Les électeurs américains sont alors invités à élire au suffrage universel direct, en désignant le
candidat à la présidence de leur choix, les grands électeurs de leurs État qui sont affiliés à ce
candidat particulier.
Ce sont ensuite les Grands Électeurs, constituant le collège électoral présidentiel, qui votent
pour le Président.
Les grands électeurs, étant désignés par les partis ou les candidats à la présidence, font
souvent suivre le vote populaire et votent pour le candidat pour lequel il ont été élus.
(Source : Cours + Doc4 – La.doc.française)
Le veto présidentiel est un mécanisme constitutionnel qui autorise un chef d’État élu
à refuser son consentement à un projet de loi adopté par l’assemblée législative, mais pas
encore promulgué de manière définitive. Il a pour effet d’empêcher ce projet de loi
d’obtenir le statut de loi et d’entrer en vigueur. Le veto de du président peut néanmoins être
surmonté grâce à une procédure définie dans la constitution, qui requiert généralement une
décision prise à la majorité qualifiée par l’assemblée législative.
Par ailleurs, la plupart des constitutions qui accordent au président un pouvoir de veto
précisent un délai durant lequel le président peut examiner un projet de loi adopté par
l’assemblée législative et décider s’il y oppose son veto mais il peut arriver qu’un président
ne signe pas un projet de loi, ou refuse de le faire, sans pour autant y opposer son veto, on
appelé cela le « pocket veto », car le président garde son droit de véto dans sa poche.
De plus, lors de l’élaboration du pouvoir de veto, il est nécessaire de définir les motifs
autorisant l’exercice de ce pouvoir et la procédure par laquelle l’assemblée législative peut
outrepasser le veto. Les constitutions peuvent restreindre l’emploi du veto à des questions
de conformité constitutionnelle ou procédurale. Souvent en tant que dirigeant et décideur
politique, il se voit généralement accorder un vaste pouvoir de veto discrétionnaire,
qu’il peut exercer pour tout motif qu’il juge pertinent.
La plupart des constitutions autorisent à l’assemblée législative d’annuler le veto du
président par un vote à la majorité qualifiée mais la constitution donne parfois au président
un pouvoir de veto absolu, qui ne peut pas être outrepassé par l’assemblée législative.
Ainsi, le droit de veto peut se révéler un outil puissant car il renforce l’influence du président
sur les politiques et les législations nationales mais il a d’abord été conçu comme un
instrument passif visant à protéger la séparation constitutionnelle des pouvoirs ainsi que les
droits des citoyens, dans le cadre d’un système de contre-pouvoirs.