Vous êtes sur la page 1sur 3

« Formée pour nos misères et pour nos besoins, la religion chrétienne nous offre sans cesse le

double tableau des chagrins de la terre et des joies célestes, et par ce moyen elle fait dans le cœur
une source de maux présents et d’espérances lointaines, d’où découlent d’inépuisables rêveries. Le
chrétien se regarde toujours comme un voyageur qui passe ici-bas dans une vallée de larmes et qui
ne se repose qu’au tombeau. Le monde n’est point l’objet de ses vœux, car il sait que l’homme vit
peu de jours, et que cet objet lui échapperait vite. »
Chapitre IX - Du vague des Passions, Génie du christianisme (1802), François-Rene de
Chateaubriand

Dans le texte on trouve les idées les plus importantes du christianisme; le serviteur de Dieu sera
récompensé pour ses sacrifices spirituels. L’homme est un être humain naturellement avec des
péches et des erreurs. Pour cela il a besoin d’être pardonné et la religion a été crée pour lui.
La vie est vue comme un mélange des chagrins, des souffrances et des joies, mais tous se finiront
dans un certain jour. Le chrétien vit avec l’espoir et rêve à une vie au Paradis sans des difficultés.
Dans le dernier paragraphe l’auteur nous rappelle les choses qui se trouvent dans la Révélation de
la Bible: le chrétien est un voyageur sur la terre. La métaphore «la vallée de larmes» symbolise la
vie pleine des moments désagréables. L’homme est dans une permanente marche jusqu’ à la sa
mort. Le chrétien considère la vie éternelle plus importante que la vie terrestre.
Dans le fragment est valorisé le sentiment religieux et il y a des thèmes romantiques: la
condition humaine, les rêves d’infini, l’homme aspire à l’infini. La tonalité est mineure: les
souffrances inhérentes à l’existence terrestre.

« Mon cœur est en repos, mon âme est en silence ;


Le bruit lointain du monde expire en arrivant,
Comme un son éloigné qu’affaiblit la distance,
A l ‘oreille incertaine apporté par le vent. »
Le vallon, recueil Méditations poétiques (1820),

Dans le texte le poète parle de lui même , de ses sentiments intérieurs de sensibilité, de solitude et
de mélancolie. Au début de la texte on observe l’idée de réflexion ,de paix et de contemplation.
Tous les problèmes quotidiens paraissent être oubliés. Les termes «repas» , «silence» nous donnent
l’impression de spiritualité. Les verbes au indicatif present montrent une vraie chose, réelle. Les
déterminants possessifs sont les marques pour le lyrism personnel et confidentiel.
La comparaisson «le bruit lontain du monde comme un son éloigné qu’affaiblit la distance»
représente une séparation de sa vie. Le poète n’est pas intéréssé de ce qui passe autour de lui; il vit
dans son propre monde. Les adjectifs «lontain»et «éloigné» montre que le poète tient la distance
avec le monde et la société. «Le bruit du monde» est une métaphore qui signifie les troubles et les
soucis quotidiens. Dans le fragment l’état d’esprit qui caracterise le poète est la tristesse . Le verbe
«en arrivant» au gérondif accentue l’émotion de la paix intérieure et on crée une image dynamique.
«L’oreille incertaine» est une image auditive.
Le texte est une méditation poétique. Le poète exprime ses propres sentiments dans un contenu
familier utilisant des mots simples et des figures de style.
VI La vie aux champs
« Le soir, à la campagne, on sort, on se promène,
Le pauvre dans son champ, le riche en son domaine
;
Moi, je vais devant moi ; le poëte en tout lieu
Se sent chez lui, sentant qu’il est partout chez Dieu.
Je vais volontiers seul. Je médite ou j’écoute.
Pourtant, si quelqu’un veut m’accompagner en
route,
J’accepte. Chacun a quelque chose en l’esprit,
Et tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit.
Chaque fois qu’en mes mains un de ces livres
tombe,
Volume où vit une âme et que scelle la tombe,
J’y lis. »

XXIV « Heureux l’homme… »


Heureux l’homme, occupé de l’éternel destin,
Qui, tel qu’un voyageur qui part de grand matin,
Se réveille, l’esprit rempli de rêverie,
Et dès l’aube du jour se met à lire et prie !
À mesure qu’il lit, le jour vient lentement
Et se fait dans son âme ainsi qu’au firmament.
Il voit distinctement, à cette clarté blême,
Des choses dans sa chambre et d’autres en lui-
même ;
Tout dort dans la maison ; il est seul, il le croit,
Et cependant, fermant leur bouche de leur doigt,
Derrière lui, tandis que l’extase l’enivre,
Les anges souriants se penchent sur son livre.
Paris, septembre 1842.

Dans le premier texte, le poète parle de sa vie à la campagne, de ses contemplations et des
promenades dans la nature. Il exprime ses sentiments et ses pensées directement. Au soir quand
tout devient calme ,est un bon moment pour la méditation. La nature est une source d’inspiration.
Le poète se rèfere à deux catégories sociales :«le pauvre »et «le riche». Le vers «je vais volontier
seul» montre que la solitude, pour le poète, lui fait bien, mais il accepte , aussi, être entourné. Le
poète est une personne sociable et il veut la presence de Dieu dans sa vie. L’être humain est associé
avec un livre ouvert où Dieu écrit tous ses faits.
Dans le deuxième texte le poète s’interroge sur le déstin humain .Il s’y exprime à la première
personne et il évoque son éxperience de la vie et de la poésie. Le poète décrit l’homme chrétien et
ses valeurs. Sa vie est une voyage , il pense tous les jours à l’éternité, «L’homme hereux » prefère
la solitude . Le verbes à la troisième personne indique que le poète n’est pas impliqué dans les
sentiments de l’homme décrit.
Dans le premier fragment le poète est seul dans la nature, dans la liberté. L’espace est ouvert.
Dans le deuxième fragment le poète est seul dans sa chambre. L’espace est fermé. Le mot «livre»
est present dans tous les deux textes. Chaque homme est un livre d’où on trouve ses faits, l’idée
précisée dans le Nouveau Testament.

Vous aimerez peut-être aussi