2 - Chap II - Les Amplificateurs Operationnels

L’Amplificateur Opérationnel (AOP) 1
L’amplificateur de différence ou amplificateur différentiel

• Introduction
• Amplificateur de différence élémentaire
 polarisation
 étude dynamique
 Amélioration des performances
Les amplificateurs opérationnels
Introduction Générale sur les amplificateurs opérationnels
AOP en boucle ouverte
•représentation symbolique
•paramètres idéaux
•paramètres réels
•paramètres statiques, dynamiques défaut d’un AOP
l’AOP en boucle fermée
•schéma d’un AOP bouclé
•propriétés de montage
•montages fondamentaux (masse virtuelle, montage différentiel, amplificateur noninverseur,
inverseur, montage suiveur, intégrateur différentiateur, montage à diode).
•Compensations diverses
Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR
L’Amplificateur de différence ou amplificateur différentiel 2
Introduction
L'amplificateur de différence ou amplificateur différentiel est un dispositif destiné à
fournir un signal de sortie 𝑣𝑠 proportionnel à la différence de deux signaux d'entrée 𝑒1 et
𝑒2 , soit : 𝑣𝑠 = 𝐴𝑑 (𝑒2 − 𝑒1 ), où 𝐴𝑑 représente le gain différentiel en tension. On distingue
deux types d’amplificateur de différence:
• Le montage à sortie flottante ou à sortie symétrique pour lequel la référence de potentiel
en sortie est différente de la référence commune aux signaux d’entrée.
𝑣𝑠
𝑒2
𝑒1
• Le montage à référence commune ou à sortie non symétrique pour lequel les signaux
d'entrée et de sortie admettent la même référence de potentiel.
𝑒2
𝑒1 𝑣𝑠
1
L’Amplificateur de différence 3
Introduction 𝑣𝑠 = 𝐴𝑑 (𝑒2 − 𝑒1 )
𝑒2 = 0 ⇒ 𝑣𝑠 = −𝐴𝑑 𝑒1 𝑣𝑠 et 𝑒1 sont en opposition de phases. 𝑒1 est appelée entrée

inverseuse (notée 𝑒 − )
𝑒1 = 0 ⇒ 𝑣𝑠 = 𝐴𝑑 𝑒2 𝑣𝑠 et 𝑒2 sont en phase. 𝑒2 est appelée entrée non inverseuse (𝑒 + ).
L’amplificateur de différence devrait uniquement amplifier la différence des signaux

d’entrée. En réalité, il n’est pas possible d’obtenir des gains identiques au signe prés
pour les deux entrées. On ne peut obtenir qu’une relation de type: 𝑣𝑠 = 𝐾2 𝑒2 − 𝐾1 𝑒1.
Ce type de fonctionnement va entrainer l’apparition, outre la tension différentielle
originelle, d’une tension de parasite dite de mode commun 𝑒2 + 𝑒1 dont il faut
évaluer l’importance. En effet, 2
𝑣𝑠 = 𝐾2𝑒2 − 𝐾1 𝑒1
𝑒2 − 𝑒1 𝑒2 + 𝑒1
𝑒2 = + 𝑒2 − 𝑒1 𝑒2 + 𝑒1 𝑒2 + 𝑒1
2 2 ⇒ 𝑣𝑠 = (𝐾2 + 𝐾1 ) + (𝐾2 − 𝐾1 ) = 𝐴𝑑 𝑒2 − 𝑒1 + 𝐴𝑐
𝑒2 + 𝑒1 𝑒2 − 𝑒1 2 2 2
𝑒1 = −
2 2
𝐴𝑑
On définit le Taux de Rejection du Mode Commun, TRMC ou CMRR en anglais par: 𝑇𝑅𝑀𝐶 =
𝐴𝑐
L’Amplificateur de différence 4
Introduction
𝑒2 − 𝑒1 𝑒2 + 𝑒1 𝑒2 + 𝑒1
𝑣𝑠 = 𝐾2 + 𝐾1 + 𝐾2 − 𝐾1 = 𝐴𝑑 𝑒2 − 𝑒1 + 𝐴𝑐 = 𝐴𝑑 𝑒𝑚𝑑 + 𝐴𝑐 𝑒𝑚𝑐
2 2 2
𝑒2 + 𝑒1 𝐾2 + 𝐾1 𝐴𝑑 1 𝐾2 + 𝐾1
𝑒𝑚𝑑 = 𝑒2 − 𝑒1 𝑒𝑚𝑐 = 𝐴𝑑 = 𝐴𝑐 = 𝐾2 − 𝐾1 𝑇𝑅𝑀𝐶 = =
2 2 𝐴𝑐 2 𝐾2 − 𝐾1
Un amplificateur différentiel idéal doit donc avoir:

• Une résistance d’entrée différentielle infinie,
• Une résistance de sortie nulle,
• Un taux de réjection du mode commun infini.
Un bon amplificateur de différentiel réel possède :

• Une résistance d’entrée différentielle très grande mais finie,
• Une résistance de sortie très faible mais non nulle,
• Un taux de réjection du mode commun très grand mais fini.
2
L’ amplificateur différentiel élémentaire 5
Il utilise deux étages à transistors bipolaires identiques montés en émetteur commun. Les deux
émetteurs sont reliés à une même résistance 𝑅𝐸 .
+Vcc
Rc Rc
Vs
RB
T1 T2
E RB 𝑒−
𝑒+
V
IE1 IE2
RE
IRE=IE1+ IE2
-VEE
les signaux d’entrée alternatifs ( 𝑒 + et 𝑒 − ) sont appliqués sur les bases des transistors, le signal
de sortie est pris au niveau du collecteur de T2.
On utilise une alimentation « fractionnée », c’est à dire que les deux bornes de l’alimentation
sont respectivement à Vcc et à –VEE (au lieu de 0).
Pour que ce montage remplisse sa fonction correctement, il faut que les deux transistors soient
appariés. En d’autres termes, les deux transistors font parti d’un même circuit intégré.
 Polarisation +Vcc
 Régime statique : 𝑒 + = 𝑒 − =0
Rc Rc
hypothèse : T1 et T2 appariés (même circuit intégré)
Vs
le circuit est symétrique par rapport au nœud E.
Les deux courants émetteurs sont identiques RB
(égale à IE) et la résistance RE est parcourue par T1 T2
2xIE. IE E RB
IE V
RE 2IE
−VEE + 2R E IE + VBE + R B IB = 0
𝑅𝐵 ℎ𝑓𝑒 (VEE − VBE ) -VEE
𝐼𝐸 2𝑅𝐸 + = VEE − VBE ⇒ 𝐼𝐸 =
ℎ𝑓𝑒 2ℎ𝑓𝑒 𝑅𝐸 + 𝑅𝐵
 Pour RB <<hfeRE : I E  VEE  0.7

2 RE
 Tension continue en sortie : Vs  VCC  Rc I E
3
 Régime dynamique: +Vcc

 Mode différentiel: Rc Rc
hyp: 𝑒 + = −𝑒 − = ”𝑣𝑒 ” Vs
 I E1  I E  ie 1 et I E2  I E  ie RB
2 T1 T2
avec IE la composante continue du courant émetteur. 𝑒+ E RB 𝑒−
Pour des signaux d’entrée de faible amplitude : ie  ie RE
2
Par conséquent : I RE  I E1  I E2  2 I E 1
-VEE
 Le courant dans RE n’a pas changé, et la tension en E reste constante.
 E constitue une masse dynamique !
Rc Rc d ’où le « gain en mode différentiel » :
vs vs v Rc h fe
Ad   s   1
RB emd 2ve 2hie
E RB
ve  ve
Rc h fe Rc h fe étage EC
vs    ve   ve
hie hie
L’ amplificateur différentiel élémentaire-régime dynamique 8

 Mode commun:
+Vcc
hyp: 𝑒 + = 𝑒 − = ”𝑣𝑒 ”  I E  I E  ie
1
Rc Rc
I E2  I E  ie
et
Vs
 I RE  I E1  I E2  2I E  ie 
RB
 VE  2 RE  I E  ie   2 RE I E  2 RE ie T1
E
T2 RB
𝑒+ 𝑒−
La tension en E équivaut à celle d’un étage unique RE
ayant une résistance d ’émetteur double. D ’où le
-VEE
schéma équivalent :
Rc Rc
Vs
Rc
RB vs   ve
T1 RB 2 RE
𝑣𝑒 T2 𝑣𝑒
d’où le «gain en mode commun »:
2RE 2RE
vs R
Ac    c  1 pour RE  RC
emc 2 RE
2 étages EC stabilisés indépendants

4
L’ amplificateur différentiel élémentaire-Régime dynamique 9
 Signaux d’entrée quelconques :
On peut toujours écrire : 𝑒+ + 𝑒− 𝑒+ − 𝑒− 𝑒𝑚𝑑

𝑒+ = + = 𝑒𝑚𝑐 +
2 2 2
+ − + −
𝑒 + 𝑒 𝑒 − 𝑒 𝑒𝑚𝑑
𝑒− = − = 𝑒𝑚𝑐 −
2 2 2
𝑒+ + 𝑒 −
avec 𝑒𝑚𝑐 = et 𝑒𝑚𝑑 = 𝑒 + − 𝑒 −
2
𝑒𝑚𝑐
Par application du principe de superposition : 𝑣𝑠 = 𝐴𝑑 𝑒𝑚𝑑 + 𝐴𝑐 𝑒𝑚𝑐 = 𝐴𝑑 (𝑒𝑚𝑑 − )
𝐶𝑀𝑅𝑅
𝐴𝑑 ℎ𝑓𝑒 𝑅𝐸 = « taux de réjection en mode commun ( TRMC) »

où 𝐶𝑀𝑅𝑅 = =
𝐴𝐶 ℎ𝑖𝑒 (common mode rejection ratio (CMRR)
 Intérêts de l’amplificateur différentiel : Entrées en couplage direct (seule emd est amplifiée)
Pour un CMRR élevée, les deux signaux d’entrée peuvent avoir une composante continue (égale)
élevée sans affecter considérablement le signal de sortie. Cela constitue un avantage lorsqu’il
faut coupler plusieurs étages sans utiliser de condensateur de liaison.
L’ amplificateur différentiel élémentaire-Régime dynamique 10
L’amplificateur différentiel vu ci-dessus est à sortie ou à charge non symétrique. En effet, la charge
est branchée entre un collecteur et la masse. La charge peut être branchée entre les deux collecteurs.
On parle dans ce cas de sortie ou de charge symétrique. Le gain Ad est alors multiplié par deux et le
gain en mode commun reste le même. Le CMMR est multiplié par deux. Les autres caractéristiques
restent les mêmes.
𝐴′𝑑 = 2𝐴𝑑
+Vcc
𝐴′𝐶 = 𝐴𝐶
Rc Ru
′
𝐴′𝑑
𝐶𝑀𝑀𝑅 = ′ = 2𝐶𝑀𝑀𝑅
𝐴𝐶 Vs
RB
T1 T2
𝑒+ E RB 𝑒−
RE
-VEE
5
L’ amplificateur différentiel-Amélioration des performances 11
 Polarisation par miroir de courant
source de courant ( R,D,T3)
hyp: D et T3 = appariés +Vcc
𝑉𝐵𝐸3
𝐼𝐸3 = 𝐼𝑠 exp( ) Rc Rc
𝜂𝑉𝑇
Vs
𝑉𝐷 ⟹ 𝐼𝐸3 = 𝐼𝐷 = 𝐼𝐸𝐸 + 𝐼𝐵3 ≈ 𝐼𝐸𝐸
𝐼𝐷 = 𝐼𝑠 exp( )
𝜂𝑉𝑇 RB
𝑉𝐷 = 𝑉𝐵𝐸3 T1 T2
RB
𝐼𝑅 𝑒+ 𝑒−
𝐼𝑅 = 𝐼𝐷 + 𝐼𝐵3 ≈ 𝐼𝐷 IEE
R
𝐼𝐵3
V  VEE  0.7
 I EE  I E3  cc T3
R 𝑉𝐷 D 𝑉𝐵𝐸3 IE3
-VEE
𝐼𝐷
L’ amplificateur différentiel 12
• Amélioration des performances
L’impédance d’entrée en mode différentiel du montage étudié ci-dessus est égale à hie. On peut
augmenter son impédance d’entrée en utilisant soit une paire de Darlington soit des transistors à
effet de champ pour constituer l’amplificateur.
Pour obtenir un CMRR élevé, on peut en principe augmenter RE. Cela pose néanmoins un
𝑉 −0.7
problème, puisque le courant collecteur (𝐼𝐶 ≈ 𝐼𝐸 = 𝐸𝐸 ) diminue et par conséquent le gain
2𝑅𝐸
𝑅𝐶 ℎ𝑓𝑒 𝜂𝑉𝑇
( 𝐴𝑑 = et ℎ𝑖𝑒 = ) diminue en même temps. Il faudrait alors augmenter
ℎ𝑖𝑒 𝐼𝐵0
considérablement la tension d’alimentation VEE.
Par ailleurs, pour des raisons techniques, il n’est pas toujours possible d’insérer des résistances
élevées dans un circuit intégré.
La solution qui s’impose ici est l’utilisation d’une source de courant pour polariser les deux
transistors. Cette source garantie le courant émetteur de polarisation et se comporte en
dynamique comme une résistance très grande.
6
« Miroir » de courant
Hyp: la caractéristique I(V) de la diode est identique (appariée) à celle de la jonction PN du transistor
V  0 .7
Val I D  al
R
comme VBE = VD
R
IC = ID
A IC est le « miroir » de ID…

ID IC
 I ne dépend pas du circuit en pointillé
vu de A, le circuit se comporte comme une source de
courant idéal (tant que le transistor est actif)
VD
 en tenant compte de l’effet Early, IC dépend
légèrement de VCE
Schémas équivalents du circuit vu de A :
Val schéma statique schéma dynamique

« grands signaux » petits signaux
IC=ID +VCE . hoe iC=vCE . hoe

A
ID IC
ID R ~hoe-1 R ~hoe-1
VD
 R > 100 kW
7
Schéma équivalent de l’ampli différentiel:

en dynamique
+Vcc
Vs vs
IEE hoe-1 hoe-1
-VEE
 hoe-1 (effet Early de T3) est de l’ordre de quelques 100kW.

 En dynamique, hoe-1 joue le même rôle que RE et augmente considérablement CMRR.

« Miroir » de courant
La diode D peut être un transistor bipolaire monté en diode. On obtient alors le schéma suivant:
Val Val
R R
A ID A
ID IC IC
VD
VD
8
Nous avons vu qu’en mode différentiel, le gain étaient proportionnel à la résistance 𝑅𝐶

𝑅𝐶 ℎ𝑓𝑒
(𝐴𝑑 = ) . On peut donc l’améliorer en augmentant la valeur de RC. Pour éviter les
ℎ𝑖𝑒
inconvénients mentionnés ci-dessus pour le cas de l’augmentation de RE, on utilise une source
de courant ( résistance active) comme résistance de charge de collecteur.
+Vcc
D
T5
Vs
RB
T1 T2
RB
𝑒 + 𝑒−
IEE
R
T3
T4 IE3
-VEE
Pour préserver la symétrie de fonctionnement de l’amplificateur de différence à référence

commune, un étage à transistor bipolaire transistor monté en collecteur commun est insérer entre
la charge et l’étage différentiel afin de servir d’étage tampon . en ne effet, cet étage présentant
une grande résistance d’entrée, il ne prélève que que très peu de courant sur le collecteur du
transistor de l’étage différentiel.
+Vcc
D
T5
RB
T1 T2
RB
+
𝑒 𝑅𝑧 Vs
𝑒−
IEE
R
T3
T4 IE3
-VEE
9
Les Amplificateurs Opérationnels (AOP), ou ALI (Amplificateurs Linéaires Intégrés) doivent leur
nom d’AOP au fait qu’ils étaient utilisés dans les années 1950 pour effectuer des opérations
mathématiques, typiquement des résolutions d’équations différentielles ordinaires. Ce sont des
amplificateurs intégrés. Il n’est en effet pas possible de réaliser soi même un AOP avec des
transistors. En effet, ils mettent en œuvre une paire de transistors en entrée qui doit être symétrique.
Il est impossible d’obtenir le niveau de symétrie suffisant avec des composants discrets. On les utilise
en général en mode linéaire( mode amplificateur) , d’où l’acronyme d’ALI.
L ’AOP représente l’élément de base le plus utilisé dans les applications de l’électronique analogique.
C’est un amplificateur possédant un très grand gain en tension, une forte impédance d’entrée et une
très faible impédance de sortie. La fréquence de gain unitaire en tension va de 1MHz à 20 MHz selon
le numéro d’identification. C’est un bloc fonctionnel complet avec des broches extérieures. En reliant
celles-ci à des alimentations et quelques composants, on peut réaliser plusieurs sortes de montages
utiles.
Les AOP sont en général des composants de faible puissance fonctionnant dans la gamme du watt.
10
schéma synoptique
Le schéma synoptique d’un amplificateur opérationnel typique est le suivant:
+ Amplificateur Etage
Etage CC
Entrée amplificateur sortie
- différentiel Classe AB
(EC, Darlington)
L’étage de sortie est un amplificateur Push-Pull en classe AB. Il réunit les avantages de la classe A (
non déformation du signal) et de la classe B ( bon rendement). Le plus courant est l’amplificateur
Push-Pull qui est constitué de deux transistors de type opposé (NPN et PNP). Il sera étudié au
chapitre 4. +Vcc
R1
NPN
R2
P
vg R2 RL
vsortie
PNP
R1
L’ amplificateur opérationnel 22
Représentation symbolique
L’amplificateur opérationnel (AOP) est représenté par un symbole à deux entrées et une sortie.
l’entrée non inverseuse est noté e+. L’ entrée inverseuse e-.
Différents symboles sont utilisés. La représentation française normalisée (a) et le symbole traditionnel
utilisé dans les pays anglo-saxons (b).
+VCC
∞ VS
VS
e+
e-
-VCC
b)
a)
11
L’ amplificateurs opérationnel 23
Représentation symbolique
Afin d’éviter l’utilisation des circuits de polarisation et des condensateurs des liaisons, l’AOP est
alimenté par deux sources de tension E1 (positive) et –E2 (négative). Dans la plupart des cas on choisi
E1=E2=VCC. Les sources d’alimentations sont sous-entendues et n’apparaissent pas sur le symbole de
l’AOP.
En plus des broches d’entrée, de sortie et d’alimentation, l’AOP peut comporter des broches pour le
réglage du décalage, correction en fréquence, commande de gain, etc. Ces broches apparaissent ou
non sur le symbole selon qu’elles sont utilisées pour brancher des éléments externes ou non.
L’ AOP en boucle ouverte-paramètres idéaux 24
Paramètres idéaux
L’AOP est dit en boucle ouverte lorsqu'il n’existe pas de retour de la sortie sur l’entrée.
L’amplificateur opérationnel (AOP) idéal possède:
𝑒 + −𝑒 −
• Une impédance d’entrée différentielle infinie (𝑅𝑒 = ),
𝐼𝑑
• Une impédance de sortie nulle (rs),

𝑉𝑠
• Un gain en tension différentiel infini (𝐴 = ),
𝑒 + −𝑒 −)
• Un taux de réjection du mode commun infini.

• Une fréquence de gain unitaire infinie.
Entrée
Sortie Conséquences :
I+
I+=I-=0
I-
𝜀 𝑉𝑠 =A𝜀 finie ⟹ 𝜀 = 0
e+
A𝜀 VS D’où : e+=e-
e-
12
L’ AOP en boucle ouverte-paramètres réels 25
L’amplificateur opérationnel (AOP) réel possède:

• Une impédance d’entrée très élevée mais finie ( 106 à 1012Ω).
• Une impédance de sortie non nulle (50 à 200 Ω ),
• Un gain en tension différentiel A0 très élevé mais fini ( 100 000 pour le LM 741C),
• Un taux de réjection du mode commun très élevé mais fini.
• Une fréquence de gain unité finie.
• Le schéma équivalent d’un AOP réel est le suivant:
Conséquences :
𝐼 = 𝐼− ≠ 0
+
𝜀 = 𝑟𝑑 𝐼− ⟹ 𝜀 ≠ 0 ⇒ 𝑒 + ≠ 𝑒 −
rs
𝜀 rd
A0𝜀
L’ AOP en boucle ouverte-fonctionnement 26
Le domaine de fonctionnement d’un AOP en boucle ouverte comprend deux zones: une zone de
fonctionnement linéaire définie par Vs=A0(E+-E-) et une zone de saturation telle que Vs=±VCC.
En effet, la tension de sortie ne peut pas dépasser la tension d’alimentation. Quelque soit la valeur de
la tension d’entrée, vient un moment où l’amplificateur se sature et la tension de sortie devient
constante et égale à +VCC ou -VCC. Avec une charge externe, VS baisse de 0,5 à 1V par rapport à VCC
et monte de 0,5 à 1V par rapport à –VCC. La plage de fonctionnement linéaire est très étroite. Par
exemple pour VCC=10V et A=100 000, Cette plage va de -0,1mV à 0,1mV.
𝑉𝑆
+𝑉𝐶𝐶
Pente presque
verticale= A0
−𝑉𝐶𝐶 𝑉𝐶𝐶
𝜀 = 𝑒+ − 𝑒−
A0 A0
−𝑉𝐶𝐶
13
L’ AOP en boucle ouverte-paramètres statiques, dynamiques 27
La plage de fonctionnement linéaire étant très étroite, on considère que la sortie d’un AOP en boucle
+𝑉 𝑠𝑖 𝜀 = (𝑒 + −𝑒 − ) > 0
ouverte vaut :ቊ 𝐶𝐶
−𝑉𝐶𝐶 𝑠𝑖 𝜀 = (𝑒 + −𝑒 − ) < 0
𝑉𝑆
+𝑉𝐶𝐶
−𝑉𝐶𝐶
Un AOP en boucle ouverte fonctionne donc en comparateur.
L’ AOP en boucle ouverte-erreurs de calcul, statiques, dynamiques 28
Les amplificateurs opérationnels réels se différencient de l’amplificateur opérationnel idéal par trois
types d’erreurs:
• Les erreurs dites « de calcul »;
• Les erreurs dites « statiques »;
• Les erreurs dites « dynamiques »;
14
L’ AOP en boucle ouverte-erreurs de calcul 29
• Erreurs de calcul
Nous avons vu qu’un AOP réel possède une impédance d’entrée finie, un gain en boucle ouverte
fini une impédance de sortie non nulle et un taux de réjection en mode commun fini. L’influence
de ces paramètres peut être plus ou moins importante selon l’application.
Les résistances d’entrée et de sortie influence le gain en boucle ouverte. Toutefois, les impédances
d’entrée actuelles des AOP sont suffisamment grandes pour que leur influence sur la valeur du
gain en boucle ouverte puisse être négligée. L’influence de l’impédance de sortie dépend
essentiellement de l’impédance de charge utilisée. En général, dès que l’impédance de charge
dépasse 2 kΩ , on peut négliger l’influence de l’impédance de sortie.
Le taux de rejection en mode commun entraine des problèmes de non linéarité.
L’ AOP en boucle ouverte- Erreurs statiques 30
• Tension de décalage d’entrée ou tension d’offset
Quand la tension d’entrée 𝜀 d’un AOP réel est nulle, une tension 𝑈𝜀 apparaît à sa sortie. Elle est due
aux dissymétries inévitables entre les deux épaules de l’étage différentiel. Sa valeur est arbitraire,
positive, négative ou nulle, mais souvent considérable. On appelle tension de décalage d’entrée (
offset input voltage en anglais), la tension 𝜀𝑑 qu’on doit appliquer entre les deux entrées pour annuler
𝑈𝜀 . Sa valeur est donnée dans les catalogues et ne dépasse pas quelques mV. Elle peut être représenté
à l’entrée de L’AOP par un générateur de tension 𝜀𝑑 placée sur l’une des deux entrées.
𝜀𝑑
AOP
idéal
AOP réel
15
• Courant de décalage d’entrée et courant de polarisation
Les courants continus d’entrée I+ et I- d’un AOP réel ne sont pas nuls. A cause de la dissymétrie de
l’étage différentiel d’entrée, ils ne sont pas égaux. Ils provoquent une chute de tension dans les
résistances internes des générateurs d’entrée. Ceci se traduit par une tension de décalage de la sortie
Ui. La différence des courants d’entrée quand Ui=0 s’appelle courant de décalage d’entrée ( offset
input current en anglais): Id=I+-I-. Sa valeur est donnée dans les catalogues et ne dépasse pas quelques
dizaines de nano ampères. La valeur moyenne des courants d’entrée s’appelle courant de polarisation
(bias current en anglais): 𝐼 + + 𝐼−
𝐼𝑝 =
2
Ip vaut une centaine de fois Id. Si RG1 et RG2 sont différentes, les chutes de tension à leur bornes
provoquées par les courants I+ et I- sont différentes même si I+=I-. Ceci se traduit en sortie par
l’apparition d’une tension de décalage Up ( on peut mesurer Up lorsque Id=0 donc si I+=I-=Ip)
I+
I-
RG1 RG2 Ui+Up
eG1=0 eG2=0
• Courant de décalage d’entrée et courant de polarisation
Les courants Ip et Id peuvent être représenté à l’entrée de l’AOP.

𝐼𝑑
𝐼 + + 𝐼− 𝐼𝑑 𝐼 − = 𝐼𝑝 −
𝐼𝑝 = 𝐼𝑑 = 𝐼 + − 𝐼− 𝐼 + = 𝐼𝑝 + 2
2 2
𝐼𝑝
I+ 𝜀𝑑
𝐼𝑑 AOP
I- idéal
2
𝐼𝑝
AOP réel
16
• Erreurs statiques
La tension de décalage d’entrée, le courant de décalage d’entrée et le courant de polarisation ne

sont pas stables. Ils dépendent de la température , des tensions d’alimentations et même du temps.
Leurs dépendances et leurs dérives sont données dans les catalogues.
Hormis certaines applications spécifiques, les erreurs statiques peuvent être négligées. Toutefois,
elles peuvent avoir des conséquences importantes dans les intégrateurs ( dérive sous l’effet de la
tension continue de décalage et des courants de polarisation), les amplificateurs à très grand gain,
etc.
Parfois, les fiches techniques donnent des circuits de réglage pour annuler la tension d’erreur.
L’utilisation des résistances de base identiques permet d’éliminer le problème de la polarisation
mais pas celui du courant et de la tension de décalage. En l’absence de circuit spécifique proposé
pour l’AOP, il est toujours possible d’utiliser un circuit externe pour compenser les générateurs
d’erreurs lorsque les corrections en continu sont nécessaires.
L’ AOP en boucle ouverte- Erreurs dynamiques 34
• Erreurs dynamiques
Elles sont dues à la présence d’éléments réactifs et aux limitations en fréquence des composants
actifs ( capacités parasites), elles limitent la bande passante de l’amplificateur opérationnel réel,
Le gain des AOP varient en fonction de la fréquence. Les courbes de variation en petits signaux
(module et phase du gain complexe) sont systématiquement données.
En pratique, deux types d’AOP sont susceptible d’être rencontrés :

• Les amplificateurs dits compensés caractérisés par une courbe de gain en boucle ouverte du 1er
ordre. Le module de gain chute de façon uniforme avec une pente de -6dB/octabe jusqu’à une
fréquence correspondant au gain unité de l’AOP selon la relation:
𝐴0 𝐴0 est le gain statique, 𝜔0 est la pulsation de coupure à -3dB,

𝐴0 (𝑗𝜔) = 𝜔
1+𝑗 et 𝐴0 𝜔0 = 𝜔1 le produit gain bande passante correspondant à
𝜔0 la pulsation du gain unitaire
• Les amplificateurs non compensés caractérisés par une courbe de gain en boucle ouverte
du second ordre. Le module de gain de ces amplificateurs décroit tout d’abord avec une
pente de -6dB/octabe puis avec une pente de -12 dB/octave. Le second pôle de
valeur 𝜔2 du gain complexe se produisant pour une valeur du gain supérieur à l’unité.
𝐴0
𝐴0 (𝑗𝜔) = 𝜔 𝜔
(1 + 𝑗 )(1 + 𝑗 )
𝜔1 𝜔2
17
L’ AOP en boucle ouverte- Erreurs dynamiques 35
• Réponse en fréquence
La réponse du second ordre présente un risque potentiel d’instabilité de l’AOP en boucle fermé.
Les AOP présentant ces types de réponses doivent être corrigés par les utilisateurs à partir des
broches supplémentaires auxquelles on branche les éléments de correction ( condensateurs, ou
condensateurs et résistances). C’est la compensation en fréquence.
Pente=-6dB/octave Pente=-6dB/octave
𝐴0 𝜔 𝑑𝐵 𝐴0 𝜔 𝑑𝐵
Pente=-12dB/octave
𝜔0 0 𝜔1 𝜔2 𝜔
0 𝜔1 𝜔
Valeur AOP 741 𝐴0 = 105 , f0 = 10 Hz , f1 = 106 Hz
L’ AOP en boucle ouverte- Défaut d’un AOP 36
Vitesse maximale de variation de la sortie: Slew-rate

A fort niveaux, quand la tension différentielle change brusquement de valeur nécessitant par exemple
un passage de Vs de –VCC à +VCC, le changement d’état de Vs n’est pas instantané. On observe un
certain retard à cause des capacités des composants ( transistors, diodes, résistances, condensateurs)
qui prennent un certain temps pour se charger ou se décharger.
Le changement d’état est parfois accompagné d’un rebond ou de quelques oscillations transitoires. La
pente de la caractéristique temporelle Vs(t) est un paramètre important de l’AOP et est appelée temps
de montée ou Slew rate(SR). C’est la vitesse maximale que peut supporter le signal de sortie sans
distorsion ( SR=0,5V/𝜇𝑠 pour le LM 741).
𝑑𝑉𝑠 (𝑡)
𝑆𝑅 = ቤ
𝑑𝑡 𝑚𝑎𝑥
𝑉𝑆
+𝑉𝐶𝐶
Pente=SR
𝑡
−𝑉𝐶𝐶
18
L’ AOP en boucle ouverte- Défaut d’un AOP 37
Lorsqu’on applique une tension sinusoïdale à l’entrée, la distorsion consécutive au slew-rate se

traduira par une triangularisation de la tension de sortie. La dynamique de fonctionnement en régime
linéaire de l’OAP est donc fonction de la fréquence. La condition de la non distorsion pour une sortie
de la forme : 𝑉𝑠 (𝑡) = 𝑉0 sin(𝜔𝑡) Est: 𝑆𝑅
𝑉0 <
2𝜋𝑓
La courbe. 𝑉0 (f) en grands signaux ( maximum peak outpout voltage vs frequency) est
systématiquement fournie dans les fiches techniques, la résistance de charge est également précisée (
2𝑘Ω ou 10 𝑘Ω ).
Vs
14
0,1 1 10 102 103 f (kHz)
L’ AOP en boucle fermée 38
L’AOP fonctionne rarement en boucle ouverte. En effet, en boucle ouverte, la moindre

fluctuation est amplifiée et peut saturer l’amplificateur qui ne sera plus en régime linéaire.
C’est pour cela qu’il est nécessaire de boucler le système en appliquant une contre réaction.
L’AOP a deux modes de fonctionnement. Le mode linéaire et le mode non linéaire ou mode
comparateur.
Quand la sortie est reliée à l’entrée non inverseuse il y a réaction positive. L’AOP fonctionnera
en général en régime non linéaire. Quand la sortie est reliée à l’entrée inverseuse, Il y a contre-
réaction (ou réaction négative) et l’AOP fonctionnera en mode linéaire ou en amplificateur.
19
L’ AOP en boucle fermée-Schéma de l’AOP bouclé 39
− +
𝑉𝑠𝑎𝑡 < 𝑉𝑠 < 𝑉𝑠𝑎𝑡
ቐ +
𝐸 ≈𝐸 −
rs 𝑉𝑠 = 𝐴0 𝐸 + − 𝐸 −
𝜀 rd
A0𝜀
Schéma d’un AOP bouclé en mode linéaire
A0 : Gain de mode différentiel du 1er ordre, typiquement 120 dB

rs : Résistance de sortie, typiquement quelques dizaines d’Ohms
rd : Résistance d’entrée, Très grande jusqu’à quelques tera Ohms
𝜀 =V+ −V−
𝐸+ ≠ 𝐸−
𝑉𝑆 (𝑉) −
ቐ𝑉𝑠 = 𝑉𝑠𝑎𝑡 𝑠𝑖 𝐸 + < 𝐸 −
+
+𝑉𝑠𝑎𝑡 𝑉𝑠 = 𝑉𝑠𝑎𝑡 𝑠𝑖 𝐸 + > 𝐸 −
𝜀 (𝑉)
−𝑉𝑠𝑎𝑡
Modèle d’un AOP bouclé en mode comparateur
lorsque l’AOP est câblé avec un retour sur l’entrée non inverseuse , il se comporte en comparateur.
Son gain en boucle fermée augmente. Sa réponse se représente comme sur la figure ci-dessus.
20
Modèle d’un AOP idéal bouclé en mode linéaire Modèle d’un AOP réel bouclé en mode linéaire
rs
𝜀 𝜀 rd
A0𝜀 A0𝜀
− +
𝑉𝑠𝑎𝑡 < 𝑉𝑠 < 𝑉𝑠𝑎𝑡 −
𝑉𝑠𝑎𝑡 +
< 𝑉𝑠 < 𝑉𝑠𝑎𝑡
+
𝐸 =𝐸 −
+
𝐸 ≠𝐸 −
𝜀 = 0 𝑒𝑡 𝐴0 = ∞ 𝜀 ≠ 0 𝑒𝑡 𝐴0 ≠ ∞
𝑟𝑑 = ∞ 𝑒𝑡 𝑟𝑠 = 0 𝑟𝑑 ≠ ∞ 𝑒𝑡 𝑟𝑠 ≠ 0
𝑉𝑠 = 𝐴0 𝐸 + − 𝐸 − 𝑉𝑠 = 𝐴0 𝐸 + − 𝐸 −
Montages fondamentaux-masse virtuelle 42
iin
R2
iin i2
R1 AOP
𝜀 vout
idéal
vin
Masse
virtuelle i2=I-=I+=0 car Re=∞
𝜀=E- =E+=0 car A0= ∞
E- =0, tout se passe comme si l’entrée inverseuse E- est reliée à la masse quoique physiquement
non. On parle alors de masse virtuelle.
21
Montages fondamentaux-montage suiveur 43
vs rs
ve 𝜀 rd
A0𝜀
Vs
a) AOP idéal
Ve
Vs=Ve
𝑉𝑠 = 𝐴0 𝑉𝑒 − 𝑉𝑠 − 𝑟𝑠 𝑖
൞ 𝑉𝑠 − 𝑉𝑒
𝑖=
b) l’AOP réel 𝑟𝑑
𝑟𝑠 𝑟𝑠
𝐴0 + 𝐴0 ≫
𝑟𝑑
𝑉𝑠 = 𝑟 𝑒𝑉 = 1. 𝑉𝑒 𝑠𝑖 ቐ 𝑟𝑑
1 + 𝐴0 + 𝑠 𝐴0 ≫ 1
𝑟𝑑
En particulier pour l’AOP idéal. Dans les cas à venir, nous supposerons l’AOP idéal.
Montages fondamentaux-montage inverseur 44
AOP idéal
i
i R2
R1 vs
Ve
𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑅2 𝑅2
𝑖= =− ⟹ 𝑉𝑠 = − 𝑉𝑒 ⇒ 𝐴𝑣 = −
𝑅1 𝑅2 𝑅1 𝑅1
𝑅2
𝐴𝑣 = −
𝑅1
𝑅𝑒 = 𝑅1
𝑅𝑠 = 0
22
Montages fondamentaux-montage non inverseur 45
AOP idéal
R2
R1 vs
Ve
𝑅1 𝑅2 𝑅2
𝑉𝑒 = 𝑉 ⟹ 𝑉𝑠 = (1 + )𝑉𝑒 ⇒ 𝐴𝑣 = (1 + )𝑉𝑒
𝑅1 + 𝑅2 𝑠 𝑅1 𝑅1
𝑅2
𝐴𝑣 = 1 +
𝑅1
𝑅𝑒 = ∞
𝑅𝑠 = 0
Montages fondamentaux-sommateur inverseur 46
AOP idéal
i
R
R1 i1
R2 i2 vs
V1 i3
V2 R3
V3
𝑉𝑠 𝑉1 𝑉2 𝑉3 𝑉1 𝑉2 𝑉3
𝑖=− = + + ⟹ 𝑉𝑠 = −𝑅( + + )
𝑅 𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅1 𝑅2 𝑅3
Si R1=R2=R3=R; 𝑉𝑠 = −(𝑉1 +𝑉2 + 𝑉3 )
23
Montages fondamentaux-sommateur non inverseur 47
AOP idéal
R2
R1
R vs
R
R
V1
V2
V3
(𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 ) 𝑅1 1 𝑅2
= 𝑉 ⟹ 𝑉𝑠 = (1 + ) 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3
3 𝑅1 + 𝑅2 𝑠 3 𝑅1
Si R2=2R1 ; 𝑉𝑠 = 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3
Montages fondamentaux-montage différentiel 48
R4
R1
V1
R2 vs
V2
R3
𝑅1 𝑅1
𝑅3 𝑅1 + 𝑅4 𝑅4 𝑅4 1 + 𝑅4 𝑅4 𝑅4 1 + 𝑅4
𝑉𝑠 = 𝑉 − 𝑉 = 𝑉 − 𝑉 = ( 𝑉 − 𝑉1 )
𝑅1 𝑅3 + 𝑅2 2 𝑅1 1 𝑅1 1 + 𝑅2 2 𝑅1 1 𝑅1 1 + 𝑅2 2
𝑅3 𝑅3
𝑅1 𝑅2 𝑅4
Si = Alors 𝑉𝑠 = (𝑉 − 𝑉1 )
𝑅4 𝑅3 𝑅1 2
24
Montages fondamentaux-montage integrateur 49
AOP idéal
R vs
Ve
𝑉𝑒 𝑑𝑉𝑠 1
𝑖=− =𝐶 ⟹ 𝑉𝑠 = − න 𝑉𝑒 𝑑𝑡
𝑅 𝑑𝑡 𝑅𝐶
1 𝑉𝑚
Si 𝑉𝑒 𝑡 = 𝑣0 + 𝑉𝑚 cos(𝜔𝑡) Alors 𝑉𝑆 𝑡 = − (𝑣 𝑡 + sin(𝜔𝑡)) + 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑅𝐶 0 𝜔
On voit bien que l’intégration de la composante continue va saturer la sortie quand t est grand.
Montages fondamentaux-montage integrateur compensé 50
RC
AOP idéal
R vs
Ve
On remédie à l’inconvénient précèdent en ajoutant une résistance R C en parallèle avec le condensateur.
𝑅𝑐 1
𝑉𝑠 𝑗𝜔 = − 𝑉
𝑅 1 + 𝑗𝜔𝑅𝑐 𝐶 𝑒
Pour les basses fréquences on retrouve l’amplificateur inverseur et pour les hautes fréquence
l’intégrateur.
25
Montages fondamentaux-montage dérivateur 51
R
i
UC
C vs
Ve
𝑑𝑄𝐶 𝑑𝐶𝑈𝐶 𝑑𝑉𝑒

𝑉𝑒 (𝑡) = −𝑈𝑐 (𝑡) 𝑉𝑠 = 𝑅𝑖 = 𝑅 =𝑅 = −𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Montages fondamentaux-montage à diode: Amplificateur logarithmique 52
𝑖𝑑
𝑣𝑑
R vs
Ve
𝑣𝑑
( ) 𝑉𝑒
𝑉𝑒 = 𝑅 𝑖𝑑 = 𝑅𝐼𝑆 𝑒 𝜂𝑉𝑇
𝑉𝑠 = −𝑣𝑑 = −𝜂𝑉𝑇 ln( )
𝑅𝐼𝑆
26
Montages fondamentaux-montage à diode: Amplificateur exponentiel 53
𝑖𝑑
vs
𝑣𝑑
Ve
𝑉𝑒
( )
𝑉𝑒 = 𝑣𝑑 𝑉𝑠 = −𝑅𝑖𝑑 = −R𝐼𝑆 𝑒 𝜂𝑉𝑇
Montages fondamentaux-montage à diode: Redresseur idéal ( sans seuil) 54
• Le redresseur idéal ( à seuil nul) simple alternance
ID
𝑉𝑠
𝑉𝑆′ RL
VE
On suppose que la tension seuil de la diode est 𝑉𝐷 . Si la diode conduit:

1 𝐴0 𝑉𝐸 − 𝑉𝐷
𝑉𝑆′ = 𝑉𝑠 + 𝑉𝐷 = 𝐴0 𝜀 = 𝐴0 𝑉𝐸 − 𝑉𝑆 = 𝐴0 𝑉𝐸 − 𝑅𝐿 𝐼𝐷 ⟹ 𝐼𝐷 =
𝑅𝐿 1 + 𝐴0
𝑉𝐷
La diode conduit dès que 𝐼𝐷 >0 soit dès que 𝑉𝐸 > ≈ 0.
𝐴0
27
Montages fondamentaux-Comparateur à hystérésis 55
L’AOP est en mode non linéaire et alimenté par deux tension: E et –E. La sortie vaut donc +E ou –E
à chaque moment.
R2
R1 vs
Ve
1. Supposons que Vs=+E. On a nécessairement 𝑅1

𝑉𝑒 = 𝐸 − < 𝐸 + = 𝐸
𝑅1 + 𝑅2
𝑅1 𝑅1
2. En partant d’une tension 𝑉𝑒 = 𝐸 − < 𝐸 + = 𝐸, Vs bascule à –E à partir de 𝑉𝑒 = 𝐸 − = 𝐸
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
Vs
𝑅1 𝑅1 Ve
− 𝐸 𝐸
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
3)
𝑅1 𝑅1
Vs=-E, 𝐸+ = − 𝐸, 𝑉𝑒 = 𝐸 − > 𝐸 Si on diminue Ve, Vs bascule à +E lorsque
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
𝑅1
𝑉𝑒 = 𝐸 − < 𝐸 + = − 𝐸
𝑅1 + 𝑅2
28
Vs
𝑅1 𝑅1 Ve
− 𝐸 𝐸
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
Le comparateur à hystérésis est appelé bascule de schmitt. Suivant que la tension d’entrée est
branchée à l’entrée inverseuse ou non inverseuse, on parle de bascule inverseuse ou non inverseuse
et la bascule est représentée respectivement par les symboles suivants:
Les multivibrateurs- l’astable 58
C’est une application du comparateur non inverseur à hystérésis, pour lequel la tension 𝐸 − varie.
On suppose que Vref est positive
A la mise sous tension :

• le condensateur C est déchargé
• la tension Vref est positive (par exemple)
• 𝐸 − = 𝑉𝐶 = 0
𝑅2 𝑅1
𝐸+ = 𝑉 + 𝑉
𝑅2 + 𝑅1 ref 𝑅2 + 𝑅1 s
Au démarrage, Vs =0 ( c’est un état théorique non

observable). 𝐸 + est donc positive. Elle augmente et
conforte l’état haut VH de Vs.
𝑅2 𝑅1
𝐸 + prend alors la valeur 𝐸𝐻+ = 𝑉 + 𝑉
𝑅2 + 𝑅1 ref 𝑅2 + 𝑅1 H
29
Le condensateur se charge alors vers VH à travers la résistance R . Dès que la tension aux bornes du condensateur
C atteint la valeur présente sur l’entrée non inverseuse 𝐸𝐻+ , la tension de sortie Vs devient égale VB. Le
condensateur se charge à travers la résistance R vers la tension VB . La tension qui apparaît aux bornes de
l’entrée positive devient égale à :
𝑅2 𝑅1
𝐸𝐵+ = 𝑉 + 𝑉
𝑅2 + 𝑅1 ref 𝑅2 + 𝑅1 B
𝑉𝐶
𝑉𝐻
𝐸𝐻+
𝐸𝐵+
𝑉𝐵
𝑉𝑆
𝑉𝐻
𝑉𝐵
Dès que la tension aux bornes du condensateur C atteint la valeur présente sur l’entrée non
inverseuse 𝐸𝐵+, la tension de sortie Vs devient égale VH. Le condensateur se charge à travers
la résistance R vers la tension VH .La tension qui apparaît aux bornes de l’entrée positive
devient égale à :
𝑅2 𝑅2
𝐸𝐻+ = 𝑉 + 𝑉
𝑅2 + 𝑅1 ref 𝑅2 + 𝑅1 H
𝑉𝐶
𝑉𝐻
𝐸𝐻+
𝐸𝐵+
𝑉𝐵
𝑉𝑆
𝑉𝐻
𝑉𝐵
30
Dès que la tension aux bornes du condensateur C atteint la valeur présente sur l’entrée non
inverseuse 𝐸𝐻+, la tension de sortie Vs devient égale VB. Le condensateur se charge à travers la
résistance R vers la tension VB . La tension qui apparaît aux bornes de l’entrée positive devient
égale à :
𝑅2 𝑅1
𝐸𝐵+ = 𝑉 + 𝑉
𝑅2 + 𝑅1 ref 𝑅2 + 𝑅1 B
𝑉𝐶
𝑉𝐻
𝐸𝐻+
𝐸𝐵+
𝑉𝐵
𝑉𝑆
𝑉𝐻
𝑉𝐵
• Détermination de la durée à l’état haut 𝜽𝑯 .

𝑉𝐶
𝑉𝐻
Rappel équation de charge et décharge du condensateur 𝐸𝐻+
à travers une résistance.
−𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐶 0 − 𝑉𝐶 ∞ 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐶 ∞ 𝐸𝐵+
𝑉𝐵
En régime permanent la durée à l’état haut correspond 𝑉𝑆
au temps mis par le condensateur pour passer de 𝐸𝐵+ à 𝑉𝐻
𝐸𝐻+. D’où
𝑉𝐵
−𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝐸𝐵+ − 𝑉𝐻 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐻
− 𝜃𝐻 𝑉𝐻 − 𝐸𝐵+
Au bout de 𝜃𝐻 , la tension vaut 𝐸𝐻+ . 𝐸𝐻+ = 𝐸𝐵+ − 𝑉𝐻 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐻 ⇒ 𝜃𝐻 = RCln
𝑉𝐻 − 𝐸𝐻+
En remplaçant 𝑉𝐻 , 𝐸𝐵+ et 𝐸𝐻+ par leur expression on détermine la valeur de 𝜃𝐻
31
• Détermination de la durée à l’état bas 𝜽𝑩. 𝑉𝐶

𝑉𝐻
Rappel équation de charge et décharge du condensateur
à travers une résistance.
𝐸𝐻+
−𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐶 0 − 𝑉𝐶 ∞ 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐶 ∞ 𝐸𝐵+
𝑉𝐵
En régime permanent la durée à l’état bas correspond 𝑉𝑆
𝑉𝐻
au temps mis par le condensateur pour passer de 𝐸𝐻+ à
𝐸𝐵+ . D’où
𝑉𝐵
−𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝐸𝐻+ − 𝑉𝐵 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐵
− 𝜃𝐵 𝐸𝐻+ − 𝑉𝐵
Au bout de 𝜃𝐵 , la tension vaut 𝐸𝐵+ . 𝐸𝐵+ = 𝐸𝐻+ − 𝑉𝐵 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐵 ⇒ 𝜃𝐵 = RCln
𝐸𝐵+ − 𝑉𝐵
En remplaçant 𝑉𝐵 , 𝐸𝐵+ et 𝐸𝐻+ par leur expression on détermine la valeur de 𝜃𝐵
• Détermination du rapport cyclique

Si l’alimentation est symétrique VH=-VB
𝑅 𝑉 𝑉𝑅𝑒𝑓 𝑉𝑅𝑒𝑓
1 + 𝑅1 1 − 𝑉𝐵 − 𝑉 𝑅
1 + 2 𝑅1 − 𝑉
2 𝐻 𝐻
𝜃𝐻 = 𝑅𝐶𝐿𝑛 𝜃𝐻 = 𝑅𝐶𝐿𝑛 2 𝐻
𝑉𝑅𝑒𝑓 𝑉𝑅𝑒𝑓
1− 1− 𝑉
𝑉𝐻
𝐻
𝑅 𝑉 𝑉𝑅𝑒𝑓
1 + 𝑅1 1 − 𝑉𝐻 − 𝑉
𝜃𝐵 = 𝑅𝐶𝐿𝑛 2 𝐵 𝐵 𝑅 𝑉𝑅𝑒𝑓
𝑉𝑅𝑒𝑓 1 + 2 𝑅1 + 𝑉
1− 𝑉 2 𝐻
𝜃𝐵 = 𝑅𝐶𝐿𝑛
𝐵 𝑉𝑅𝑒𝑓
1+ 𝑉
𝐻
La période T est : 𝑇 = 𝜃𝐻 + 𝜃𝐵 Si de plus 𝑉𝑅𝑒𝑓 =0 ,
𝜃𝐻 𝜃𝐻 𝑅1
Le rapport cyclique 𝛿 : 𝛿= = 𝜃𝐻 = 𝜃𝐵 = 𝜃 = 𝑅𝐶𝐿𝑛 1 + 2
𝑇 𝜃𝐻 + 𝜃𝐵 𝑅2
𝛿 = 0,5
32
Les multivibrateurs- le monostable 65
𝑡2 − 𝑡1 ≫ 𝑅𝐶
Rappel: Le dérivateur
𝑑𝑉𝑒 𝑉𝑒 (𝑡0 + 𝜀)−𝑉𝑒 (𝑡0 )

𝑡 = lim+
𝑑𝑡 0 𝜀→0 𝜀
𝑡1 𝑡2
𝑡2
𝑡1
𝑡2
𝑡1
Le monostable est un circuit logique à un état stable unique.
Il existe des montages monostables avec :

• une impulsion de commande positive ou négative.
• avec un état de repos haut ou bas
33
Le montage est composé d’un dérivateur et d’un amplificateur bouclé sur son entrée positive.
Hypothèses :
• Vref > 0
• Vimp = 0
• VC = 0 à la mise sous tension.
𝑉𝑖𝑚𝑝 = 0 ⟹ 𝐸 − = 𝑉𝑟𝑒𝑓 > 0
𝑉𝐶 = 0 ⟹ 𝐸 + = 𝑉𝑅 = 0
𝐸−
𝐸− > 0
൜ + ⟹ 𝑉𝑆 = 𝑉𝐵
𝐸 =0
Le condensateur va se charger à travers R vers la valeur V B.

−𝑡 −𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐶 0 − 𝑉𝐶 ∞ 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐶 ∞ ⟹ 𝑉𝐶 𝑡 = 1 − 𝑒 𝑅𝐶 𝑉𝐵
−𝑡
𝐸 + = 𝑉𝑅 = 𝑉𝑆 𝑡 − 𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐵 𝑒 𝑅𝐶 𝐸+
Lorsque le condensateur est chargé :
𝑉𝐶 (𝑡) = 𝑉𝐵 ⟹ E+ = VR = VB -VB =0, 𝐸 − = 𝑉𝑟𝑒𝑓 > 0
ce qui conforte 𝑉𝑆 = 𝑉𝐵 ,
Pour que Vs change d’état, il faut que𝐸− change de signe. Pour cela, il faut une impulsion négative
d’amplitude supérieure à Vref. Vs passe alors à VH .
VC = VB , E+ passe donc instantanément à 𝑉𝐻 − 𝑉𝐵 =VH+|VB|. Le condensateur va se charger vers VH
−𝑡 −𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐶 0 − 𝑉𝐶 ∞ 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐶 ∞ ⟹ 𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐻 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑉𝐻
−𝑡
𝐸 + (𝑡) = 𝑉𝑠 𝑡 − 𝑉𝑐 𝑡 = 𝑉𝐻 − 𝑉𝑐 𝑡 = 𝑉𝐻 − 𝑉𝐵 𝑒 𝑅𝐶
E+ = tend donc à retourner à zéro.
𝐸−
𝐸+
34
−𝑡
𝐸 + 𝑡 = 𝑉𝐻 − 𝑉𝐵 𝑒 𝑅𝐶 tendant à retourner à zéro, dès que E+ < 𝐸 − = 𝑉𝑟𝑒𝑓 , Vs passe à VB.
Juste avant le basculement, 𝐸 + = 𝑉𝑟𝑒𝑓 , 𝑉𝑆 = 𝑉𝐻 , et 𝑉𝐶 = 𝑉𝐻 − 𝑉𝑟𝑒𝑓 .
𝐸−
𝐸+
Lorsque 𝑉𝑆 bascule en 𝑉𝐵 , le condensateur se charge vers 𝑉𝐵 .
𝑡 𝑡
𝑉𝐶 𝑡 = 𝑉𝐻 − 𝑉𝑟𝑒𝑓 − 𝑉𝐵 𝑒 −𝑅𝐶 + 𝑉𝐵 ⟹ 𝐸 + 𝑡 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝑐 𝑡 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐻 + 𝑉𝑟𝑒𝑓 𝑒 −𝑅𝐶
𝐸 + tend donc vers 0 et conforte l’état de 𝑉𝑠 qui se maintient à 𝑉𝐵 car 𝐸 + = 0 < 𝐸 − = 𝑉𝑟𝑒𝑓 .
𝐸−
𝐸+
35
La durée de l’état haut est le temps qu’il faut à 𝐸 +pour passer de 𝑉𝐻 − 𝑉𝐵 à 𝑉𝑟𝑒𝑓 .
−𝑡 𝑉𝐻 − 𝑉𝐵
𝐸 + 𝑡 = 𝑉𝐻 − 𝑉𝐵 𝑒 𝑅𝐶 = 𝑉𝑟𝑒𝑓 ⟹ 𝜃𝐻 = 𝑅𝐶𝑙𝑛
𝑉𝑟𝑒𝑓
Il faut remarquer que si 𝑉𝑆 = 𝑉𝐻 , tant que le condensateur n’est pas rechargé, l’envoie d’une
impulsion ne change pas l’état de 𝑉𝑆 .
𝐸−
𝐸+
L’ AOP en boucle fermé-compensations diverses 72
Nous avons vu que la réponse d’un AOP non compensé est de la forme:
𝐴0 𝐴0 𝐴0
𝐴0 𝑗𝜔 = = =
𝜔 𝜔 𝑓 𝑓 1 1 𝑗𝑓 2
1+𝑗 1+𝑗 1+𝑗 1+𝑗 1 + 𝑗𝑓 + +
𝜔1 𝜔2 𝑓1 𝑓2 𝑓1 𝑓2 𝑓1 𝑓2
𝐴0
Posons : 𝑓0 = 𝑓1 𝑓2 𝑓1 + 𝑓2 𝐴0 𝑗𝜔 = 2
𝑚= 𝑓 𝑓
2 𝑓1 𝑓2 1 + 2𝑗𝑚 + 𝑗
𝑓0 𝑓0
Lorsque l’AOP est en boucle fermé, le gain du système bouclé est:
𝐴0 𝑗𝜔 𝐴0 1 𝐴0 ′
𝐴𝐹 𝑗𝜔0 = = 2 = 2
1 + 𝐵𝐴0 𝑗𝜔 1 + 𝐴0 𝐵 𝑚 𝑓 𝑓 𝑓 𝑓
1 + 2𝑗 + 𝑗 1 + 2𝑗𝑚′ + 𝑗 ′
1 + 𝐴0 𝐵 𝑓0 𝑓0 1 + 𝐴0 𝐵 𝑓0 ′ 𝑓0
𝐴0 𝑚
𝐴0 ′ = 𝑚′ = 𝑓0 ′ = 𝑓0 1 + 𝐴0 𝐵
1 + 𝐴0 𝐵 1 + 𝐴0 𝐵
36
𝐴0 𝐵 ≫ 1 ⇒ 𝑚′ ≪ 𝑚
l’utilisation de l’amplificateur opérationnel en boucle fermée conduit à un coefficient

d’amortissement très faible qui provoque l’apparition d’oscillations, de fréquence voisine de 𝑓0′ .Ces
oscillations sont d’autant plus faiblement amorties que le facteur d’amortissement 𝑚′ est plus faible.
Ces phénomènes sont gênants et peuvent conduire, compte tenu de couplages parasites
supplémentaires, jusqu’à l’oscillation du système. Il convient donc de limiter le phénomène à l’aide
de réseaux auxiliaires de compensation.
𝑚 𝑚 1 𝑓1 + 𝑓2 1 1 𝑓2
𝑚′ = ≈ = ≈ puisque 𝐴0 𝐵 ≫ 1 et 𝑓2 ≫ 𝑓1
1 + 𝐴0 𝐵 𝐴0 𝐵 𝐴0 𝐵 2 𝑓1 𝑓2 2 𝐴0 𝐵 𝑓1
Pour ramener 𝑚′ au voisinage de l’unité, il faut modifier le système pour diminuer la fréquence
𝑓1. C’est l’objet des réseaux de compensation.
• Compensation par capacité de compensation
En régime dynamique linéaire, l’AOP est équivalent au schéma suivant:
𝑅𝑆2
𝑒+
𝑒𝑑 𝐺𝑚 𝑒𝑑 𝑅𝑆1 𝑣 𝑅𝑒2 𝐴0 𝑣 𝑣𝑠
𝑒−
On y distingue :
• Un premier étage, fonctionnant en amplificateur à transconductance,
• Un deuxième étage fonctionnant en amplificateur de tension,
En pratique plusieurs éléments parasites interviennent sur ce montage.
• Une capacité parasite Co apparaît entre l’entrée et la sortie du second étage.
𝐺𝑚0
• En régime sinusoïdal permanent, la transconductance G est complexe et s’écrit : 𝐺𝑚 =
𝑓
1+𝑗
𝑓2 est de l’ordre de quelques MHz. 𝑓2
37
Le schéma modifié de l’AOP tenant compte de la capacité parasite 𝐶0 est le suivant:
𝐶0 𝑅𝑆2
𝑒+
𝑒𝑑 𝐺𝑚 𝑒𝑑 𝑅𝑆1 𝑣 𝑅𝑒2 𝐴0 𝑣 𝑣𝑠
𝑒−
Posons : 𝑅0 = 𝑅𝑆1 𝑅𝑒2 En appliquant le théorème de Miller le schéma ci-dessus devient:

𝑅𝑆2
𝑒+
𝐶 = 𝐶0 (1 + 𝐴0 )
𝑅0
𝑒𝑑 𝐺𝑚 𝑒𝑑 𝐴0 𝑣 1 𝑣𝑠
𝐶𝑆 = 𝐶0 (1 + )
𝑣 𝐴0
𝑒−

𝑅𝑆2
𝑒+
𝐶 = 𝐶0 (1 + 𝐴0 )
𝑅0
𝐶𝑆 = 𝐶0 (1 + )
𝑣 𝐴0
−
𝑒
1 𝑅0 𝑣𝑠 𝐴0 𝐺𝑚 𝑅0
𝑣𝑠 = −𝐴0 𝑣 = −𝐴0 −𝐺𝑚 𝑒𝑑 𝑅0 = 𝐴0 𝐺𝑚 𝑒 ⟹ =
𝑗𝐶𝜔 1 + 𝑗𝑅0 𝐶0 1 + 𝐴0 𝜔 𝑑 𝑒𝑑 1 + 𝑗𝑅0 𝐶0 1 + 𝐴0 𝜔
𝐺𝑚0 𝐴0 𝐺𝑚0 𝑅0 𝐴0 𝐺𝑚0 𝑅0 avec

𝐺𝑚 = ⟹ 𝐴 𝑗𝜔 = =
𝑓 𝑓 𝑓 𝑓
1+𝑗 1+ 1 + 𝑗𝑅0 𝐶0 1 + 𝐴0 𝜔 1+𝑗 1+𝑗
𝑓2 𝑓2 𝑓2 𝑓1
1
𝑓1 =
2𝜋𝑅0 𝐶0 1 + 𝐴0
Il s’ensuit donc qu’une augmentation de 𝐶0 entraine une diminution de 𝑓1 . Pour augmenter 𝐶0 , on branche
entre l’entrée et la sortie du second étage, en parallèle avec 𝐶0 , une capacité 𝐶0′ dite de compensation. 𝑓1
devient: 1
𝑓1 =
2𝜋𝑅0 (𝐶0 +𝐶0′ ) 1 + 𝐴0
38

𝑅𝑆2
𝑒+ 𝐼𝐶
𝐶 = 𝐶0 (1 + 𝐴0 )
𝑅0
𝐶𝑆 = 𝐶0 (1 + )
𝑣 𝐴0
−
𝑒
Nous avons vu qu’on peut diminuer la valeur de 𝑓1 en augmentant la valeur de C par branchement
entre l’entrée et la sortie du second étage, en parallèle avec 𝐶0 , d’une capacité 𝐶0′ dite de
compensation. Toutefois, l’augmentation de C entraine une diminution de la vitesse de variation de 𝑣𝑠
autrement dit du slew-rate. En effet:
𝑑𝑣 𝐶 𝑑𝑣𝑠 𝑑𝑣𝑠 𝐴0 𝐼𝐶 𝑑𝑣𝑠 𝐴0

𝐼𝐶 = −𝐶 = ⟹ = ⟹ = 𝐼
𝑑𝑡 𝐴0 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝐶 𝐶
Or la valeur de 𝐼𝐶 est limité par le courant de saturation 𝐼0𝑠𝑎𝑡 de l’amplificateur à transconductance,
d’où :
𝑑𝑣𝑠 𝐴0 𝐴0 𝑑𝑣𝑠
= 𝐼 ≤ 𝐼 Lorsque 𝐶 croit, décroit.
𝑑𝑡 𝐶 𝐶 𝐶 0𝑠𝑎𝑡 𝑑𝑡
• Compensation par avance de phase
Cette compensation est réalisée en plaçant une capacité 𝐶𝑟 , entre l’entrée - et la sortie du premier
étage ce qui conduit au schéma équivalent suivant:
𝑒− 𝐶𝑟 𝑅𝑆2
𝐼𝑟
𝐶 = 𝐶0 (1 + 𝐴0 )
𝑅0
𝐶𝑆 = 𝐶0 (1 + )
𝑣 𝐴0
𝑒+
1 1
𝐼𝑟 = 𝑗𝐶𝑟 𝜔 −𝑒𝑑 − 𝑣 = 𝐺𝑚 𝑒𝑑 + 𝑣 + 𝑗𝐶𝜔 ⟹ − 𝐺𝑚 + 𝑗𝐶𝑟 𝜔 𝑒𝑑 = 𝑗𝐶𝑟 𝜔 + + 𝑗𝐶𝜔 𝑣
𝑅0 𝑅0
𝑣 𝐺𝑚 + 𝑗𝐶𝑟 𝜔 𝑣𝑠 𝐺𝑚 + 𝑗𝐶𝑟 𝜔
⟹ = −𝑅0 ⟹ = 𝐴0 𝑅0
𝑒𝑑 1 + 𝑗𝑅0 (𝐶𝑟 + 𝐶)𝜔 𝑒𝑑 1 + 𝑗𝑅0 (𝐶𝑟 + 𝐶)𝜔
𝐺𝑚0
𝜔 + 𝑗𝐶𝑟 𝜔
𝐺𝑚0 𝑣𝑠 1+𝑗 𝐴0 𝑅0 𝐺𝑚0 𝐴0 𝑅0 𝑗𝐶𝑟 𝜔
𝜔2
𝐺𝑚 = 𝜔 ⟹ 𝑒 = 𝐴0 𝑅0 1 + 𝑗𝑅 𝐶 + 𝐶 𝜔 = +
1+𝑗 𝑑 0 𝑟 𝜔 1 + 𝑗𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶 𝜔
𝜔2 1 + 𝑗𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶 𝜔 1 + 𝑗
𝜔2
39
• Compensation par avance de phase

𝑒− 𝐶𝑟 𝑅𝑆2
𝐼𝑟
𝐶 = 𝐶0 (1 + 𝐴0 )
𝑅0
𝐶𝑆 = 𝐶0 (1 + )
𝑣 𝐴0
𝑒+
𝑣𝑠 𝐴0 𝑅0 𝐺𝑚0 𝐴0 𝑅0 𝑗𝐶𝑟 𝜔
= +
𝑒𝑑 𝜔 1 + 𝑗𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶 𝜔
1 + 𝑗𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶 𝜔 1 + 𝑗
𝜔2
En basses fréquences, le second terme est négligeable et:
𝑣𝑠 𝐴0 𝑅0 𝐺𝑚0 𝐴0 𝑅0 𝐺𝑚0 1
≈ = avec 𝜔1′ =
𝑒𝑑 𝜔 𝜔 𝜔 𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶
1 + 𝑗𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶 𝜔 1 + 𝑗 1+𝑗 ′ 1+𝑗
𝜔2 𝜔1 𝜔2
𝑣𝑠 𝐴0 𝑅0 𝑗𝐶𝑟 𝜔 𝐴0 𝐶𝑟
En hautes fréquences, le second terme est prépondérant et: ≈ ≈
𝑒𝑑 1 + 𝑗𝑅0 𝐶𝑟 + 𝐶 𝜔 𝐶𝑟 + 𝐶
En pratique, les fréquences de coupure supérieures à 𝑓2 provoquent une décroissance du gain et :
𝑣𝑠 𝐴0 𝑅0 𝐺𝑚0
≈ ce qui élimine l’instabilité.
𝑒𝑑 1 + 𝑗 𝜔 ′
𝜔1
• Compensation par réseau d’entrée

𝑒−
𝑅
𝑅1
𝑒𝑑
𝑣𝑒
𝐶1
𝑣𝑠
𝑒+ 𝑅
Le réseau de compensation constitué par les éléments 𝑅, 𝑅1 et 𝐶1 permet de modifier la fonction

𝑣 𝑣
de transfert en la faisant passer de 𝑠 à 𝑠
𝑒𝑑 𝑣𝑒
1
𝑣𝑠 𝑣𝑠 𝑒𝑑 𝑣𝑠 𝑅1 + 𝑗𝐶1 𝜔 𝑣𝑠 1 + 𝑗𝑅1 𝐶1 𝜔 𝑣𝑠 𝐴0
= = = comme 𝑒 = 𝜔 𝜔
𝑣𝑒 𝑒𝑑 𝑣𝑒 𝑒𝑑 2𝑅 + 𝑅 + 1 𝑒𝑑 1 + 𝑗(2𝑅 + 𝑅1 )𝐶1 𝜔 𝑑 1+𝑗 1+𝑗
1 𝑗𝐶1 𝜔 𝜔1 𝜔2
𝜔
1+𝑗 ′
𝑣𝑠 1 + 𝑗𝑅1 𝐶1 𝜔 𝐴0 𝜔2
= = 𝐴0 où
𝑣𝑒 1 + 𝑗(2𝑅 + 𝑅1 )𝐶1 𝜔 1 + 𝑗 𝜔 1 + 𝑗 𝜔 𝜔 𝜔 𝜔
𝜔1 𝜔2 1 + 𝑗 1 + 𝑗 1 + 𝑗
𝜔1′ 𝜔1 𝜔2
1 1
𝜔2′ = et 𝜔1 =′
𝑅1 𝐶1 (2𝑅 + 𝑅1 )𝐶1
40
• Compensation par réseau d’entrée

𝑒−
𝑅
𝑅1
𝑒𝑑
𝑣𝑒
𝐶1
𝑣𝑠
𝑒+ 𝑅
𝜔
1+𝑗
𝑣𝑠 𝜔2′ 1 1
= 𝐴0 𝜔2′ = 𝜔1′ =
𝑣𝑒 𝜔 𝜔 𝜔 𝑅1 𝐶1 (2𝑅 + 𝑅1 )𝐶1
1+𝑗 ′ 1+𝑗 1+𝑗
𝜔1 𝜔1 𝜔2
1
si les éléments 𝑅1 et 𝐶1 sont choisis de telle sorte que 𝜔2′ = 𝜔1 = , la fonction de transfert corrigée
𝑅1 𝐶1
devient: 𝑣𝑠 1
= 𝐴0
𝑣𝑒 𝜔 𝜔
1+𝑗 1+𝑗
𝜔1′ 𝜔2
Au total, tout se passe comme si la pulsation 𝜔1 était remplacée par 𝜔1′ très inférieure à 𝜔1 dans la mesure
où les résistances 2R sont très grandes par rapport à 𝑅1 . L’effet produit est ainsi identique à celui provoqué
par l’accroissement de la capacité parasite 𝐶0 .
LAOP-Compensations diverses 82
Nous avons déjà vu que les fiches techniques donne des circuits de réglage pour annuler la
tension d’erreur. L’utilisation des résistances de base identiques permet d’éliminer le problème
de la polarisation mais pas celui du courant et de la tension de décalage.
La figure ci-dessous montre la méthode d’annulation proposée par la fiche technique du
LM 741. 7 +VCC
RB
2
6
3
RB 5 Vout
vin 1
4
11kΩ
-VCC
La source AC reliée à l’entrée inverseuse possède une résistance de sortie RB. Pour neutraliser l’effet
du courant de polarisation, d’entrée ( 80 nA) traversant cette résistance, il y’a une résistance discrète
de même valeur sur l’entrée non inverseuse.
Pour éliminer les effets du courant de décalage d’entrée (20nA) et de la tension de décalage d’entrée
(2mV), la fiche recommande d’introduire un potentiomètre de 11 kΩ entre les broches 1 et 5 . On
obtient une tension de sortie nulle en l’absence du signal d’entrée par ajustage de ce potentiomètre.
La compensation en fréquence se fait au moyen d’un simple condensateur ou d’un circuit plus
complexe.
41

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L’Amplificateur Opérationnel (AOP) 1

L’amplificateur de différence ou amplificateur différentiel

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

L’Amplificateur de différence ou amplificateur différentiel 2

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

𝑒2 = 0 ⇒ 𝑣𝑠 = −𝐴𝑑 𝑒1 𝑣𝑠 et 𝑒1 sont en opposition de phases. 𝑒1 est appelée entrée

L’amplificateur de différence devrait uniquement amplifier la différence des signaux

Un amplificateur différentiel idéal doit donc avoir:

Un bon amplificateur de différentiel réel possède :

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

L’ amplificateur différentiel élémentaire 6

 Pour RB <<hfeRE : I E  VEE  0.7

 Tension continue en sortie : Vs  VCC  Rc I E

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

 Régime dynamique: +Vcc

Rc Rc d ’où le « gain en mode différentiel » :

L’ amplificateur différentiel élémentaire-régime dynamique 8

2 étages EC stabilisés indépendants

On peut toujours écrire : 𝑒+ + 𝑒− 𝑒+ − 𝑒− 𝑒𝑚𝑑

𝐴𝑑 ℎ𝑓𝑒 𝑅𝐸 = « taux de réjection en mode commun ( TRMC) »

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

L’ amplificateur différentiel élémentaire-Régime dynamique 10

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

 Polarisation par miroir de courant

source de courant ( R,D,T3)

hyp: D et T3 = appariés +Vcc

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

• Amélioration des performances

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

A IC est le « miroir » de ID…

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

L’ amplificateur différentiel-Amélioration des performances 14

Schémas équivalents du circuit vu de A :

Val schéma statique schéma dynamique

IC=ID +VCE . hoe iC=vCE . hoe

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

Schéma équivalent de l’ampli différentiel:

IEE hoe-1 hoe-1

 hoe-1 (effet Early de T3) est de l’ordre de quelques 100kW.

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

L’ amplificateur différentiel-Amélioration des performances 16

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

Nous avons vu qu’en mode différentiel, le gain étaient proportionnel à la résistance 𝑅𝐶

Chap II- Les amplificateurs opérationnels Electronique fondamentale II 2023-2024 V1.0-MMR

L’ amplificateur différentiel-Amélioration des performances 18

Pour préserver la symétrie de fonctionnement de l’amplificateur de différence à référence

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Introduction Générale sur les amplificateurs opérationnels

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L’ AOP en boucle ouverte-paramètres idéaux 24

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• Un taux de réjection du mode commun infini.

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L’amplificateur opérationnel (AOP) réel possède:

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