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Thème 2 : La régulation de l’activité

économique
Chapitre 7 : L’environnement de l’entreprise
Compétences attendues :
 Repérer les principaux du macro éléments-environnements de l’entreprise
 Analyser les évolutions de l’environnement et en identifier les conséquences sur la situation de
l’entreprise

Deuxième partie : cas pratique

Analyser le macro-environnement de l’entreprise Gobio Robot.

Diagnostic stratégique : le cas Gobio-Robot


GOBIO ROBOT s’est développée à Nantes en partenariat avec plusieurs technopoles et laboratoires de
recherche universitaires de l’Ouest de la France. Elle a aujourd’hui l’ambition de devenir le leader européen
des systèmes d’assistance physique à l’opérateur.
L’équipe de 10 salariés issus du monde industriel et de la santé, répond aux besoins des clients soucieux
d’améliorer les conditions de travail de leurs salariés, en se basant sur les dernières technologies de
mécatronique ou de cobotique qui évoluent très rapidement, qu’elle adapte à leurs usages.
La société développe ainsi une gamme complète d’exosquelettes et de cobots (robots interactifs et bras
manipulateurs), répondant aux différents besoins des entreprises en termes d’applications industrielles ou
logistiques. Elle propose également des modules de formations spécifiques destinés à favoriser
l’acceptabilité des comportements et usages liés aux robots d’assistance physique.
L’entreprise est ainsi un partenaire privilégié des industries mécanique, logistique et agroalimentaire ainsi
que des transports, du BTP, des collectivités ou établissement de santé qui ont pour souci la réduction de la
pénibilité voire même des TMS. Elle compte déjà parmi ses clients des sociétés telles que Renault, PSA,
Décathlon, la SNCF ou comme partenaires Airbus et Total Développement.

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TD – L’environnement de l’entreprise
Annexe 1
Gobio est l'expert de votre stratégie et de vos projets répondant aux problématiques de pénibilités. 40% des
métiers actuels utiliseront des robots ou seront entièrement nouveaux d’ici à 2025.
Notre bureau d'études et notre service formation vous accompagnent dans la formulation de vos contraintes
et la formalisation de vos besoins. Nous concevons des services robotisés innovantes sur-mesure ou à partir
de bases existantes.
Notre bureau d'études est composé d'une équipe polyvalente de jeune d'experts complémentaires. Nous
pouvons répondre à vos projets par des solutions mécaniques, mécatroniques, robotiques, cobotiques et
informatiques.

Annexe 2
L'avenir est en marche : une société française propose un harnais de posture flexible qui soulage le corps lors
de travaux pénibles. L'ergosquelette aide ainsi à lutter contre les troubles musculo-squelettiques (TMS). De
nombreuses applications seront trouvées dans le monde du bâtiment. Entretien avec Pierre-André Foix,
directeur associé de la société Gobio Robot.

Alors que l'exosquelette, cette armature robotisée qui décuple les capacités physiques de son porteur, est en
cours d'expérimentation sur des chantiers de travaux publics, une autre solution, passive et plus légère,
pourrait faire son chemin chez les artisans du bâtiment. Surnommé « ergosquelette », ce harnais flexible aide
à maintenir des postures particulières (penchée ou bras en l'air) et permet de lutter contre la pénibilité et les
accidents du travail. Pierre-André Foix, directeur associé de Gobio Robot, nous explique : « Nous sommes
régulièrement sollicités par les mutuelles et caisses d'assurance maladie dans le cadre de la prévention de la
pénibilité et des TMS ». Car ces travaux ont un impact sur la santé des ouvriers et génèrent des arrêts de
travail qui pénalisent les entreprises et ont un coût pour la société.

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TD – L’environnement de l’entreprise
La solution ? Go&Move Laevo, un exosquelette passif et souple, qui s'enfile comme un harnais. Léger (2,3
kg soit 15 fois moins qu'un exosquelette robotisé), il s'adapte à toutes les morphologies et s'adresse plus
particulièrement aux artisans du second œuvre, carreleurs, plaquistes, peintres ou électriciens, qui ont des
postures particulières parfaitement identifiées.
Côté prix, le distributeur annonce 2.000 €, avec pour ambition de diminuer les coûts. Le prix du produit est
décourageant pour la plupart des petites entreprises mais Gobio Robot mise sur les économies réalisées par
les entreprises grâce à la baisse du nombre d’accidents du travail.

La jeune entreprise souffre d’un manque de notoriété, alors afin de faire connaître la solution aux PME et
artisans, elle exposera un prototype dédié au travail en hauteur sur le stand de la Capeb lors du salon Artibat,
à Rennes, au mois d'octobre. Gobio Robot est également à la recherche d'un réseau de distribution,
idéalement dans le domaine des équipements de protection, ainsi que des partenaires pour une production en
série.

Annexe 3
L'obligation patronale de sécurité ne se limite pas à la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles. Elle est beaucoup plus étendue et concerne tous les risques auxquels le salarié peut être
exposé au travail, y compris les risques psychosociaux. Il s'agit d'une obligation de résultat, et non pas
simplement d'une obligation de moyens.
Pour respecter son obligation, l'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et
protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Il doit :
- Conduire des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail,
- Mener des actions d'information et de formation de ses salariés sur la santé et la sécurité,
- Mettre en place une organisation et des moyens de travail adaptés.

Ces mesures doivent se baser les principes généraux de prévention suivants :


- Eviter les risques,
- Combattre les risques à la source,
- Adapter le travail à l'homme (en particulier s'agissant de la conception des postes de travail, le choix des
équipements et des méthodes de travail et de production) afin de limiter le travail monotone et le travail
cadencé,
- Tenir compte de l'état d'évolution de la technique.

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TD – L’environnement de l’entreprise
Annexe 4
Gobio Robot travaille en partenariat avec une trentaine de fournisseurs qui fabriquent et livrent, à partir des
demandes du bureau d’étude, les différentes pièces nécessaires à la conception des exosquelettes et des
cobots. L’entreprise se charge ensuite de les assembler grâce à son usine de production directement
implantée au siège de l’entreprise. L’assemblage est principalement manuel, Gobio Robot n’a pas encore les
moyens d’investir dans des machines d’assemblage sophistiquées.

Ses clients sont exclusivement des entreprises, en raison du prix élevé des prestations fournies. Plus
précisément, il s’agit principalement de grandes entreprises (Airbus, Total, PSA, Fleury Michon, Areva...)
qui ont les moyens de financer ce type d’investissement, si bien que les négociations avec Gobio Robot sont
souvent difficiles. En outre, le faible dynamisme de l’économie française n’encourage pas les entreprises à
investir dans la sécurité au travail. Malgré cela, le chiffre d’affaires de Gobio Robot en 2016 s’est élevé à 12
millions d’euros car son excellente image de marque lui assure des commandes régulières.

Fort heureusement pour l’entreprise nantaise, il n’y a pas d’équivalent à ces produits sur le marché à l’heure
actuelle. Il y a bien les ceintures de force qui existent pour préserver le dos, mais comme l’indique Pierre-
André Foix, « l'ergosquelette est beaucoup plus efficace que la ceinture de force ».

Certaines start-up américaines, attirées par les préoccupations croissantes des individus pour la santé au
travail, se verraient bien développer leurs propres modèles d’exosquelettes, d’autant plus que
l’investissement de départ pour entrer dans l’activité n’est pas très important et que les solutions proposées
par Gobio Robot n’ont pas été brevetées. Des études de marché sont en cours pour déterminer le potentiel de
croissance du marché. Pour garantir la fiabilité et la longévité de ses produits, Gobio Robot a mis en place
un contrôle de la qualité des exosquelettes et des cobots avec 15 tests physiques réalisés sur chacun des
modèles assemblés.

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