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SOMMAIRE :……………………………………………………………………………………….page1
INTRODUCTION………………………………………………………………………………page2
DÉVELOPPEMENT…………………………………………………………………………page3
I- L'ETUDE DE LA VERSIFICATION………………………………..page3
IV- LE RYTHME…………………………………………………………………..page11
CONCLUSION……………………………………………………………………………….page19
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INTRODUCTION
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DÉVELOPPEMENT
I- L'ETUDE DE LA VERSIFICATION
Pour mesurer un vers, il faut compter les syllabes prononcées (ou mètre):
Exemple : C'était l'heure tranquille où les lions vont boire. (Victor Hugo)
*C'é/tait/l'heu/re /tran/ qui/lle/où/les/li/ons /vont/boire.
Cependant, il faut tenir compte de trois particularités :
-La règle du <<e>> muet ;
-La synérèse ;
-La diérèse.
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créer ainsi un effet de surprise, de brièveté. Dans tous les autres cas, on parle
de vers impair
1) La structure de la syllabe
Lorsque nous parlons, nous produisons une suite de sons, que nous avons appris
à analyser en unités minimales. Ces unités minimales de son sont
traditionnellement appelées des phonèmes.
Ces éléments, qui correspondent grosso modo aux consonnes et aux voyelles, ne
peuvent être divisés en unités plus petites : on ne peut articuler moins que [b] ou
moins que [i]. Dans la chaîne parlée, nous ne percevons pas seulement des
consonnes et des voyelles, mais aussi des unités de rang supérieur, qui
réunissent les phonèmes en petites structures appelées syllabes. Vous êtes tous
capables, par exemple, de dire que « mâchicoulis » compte quatre syllabes, que
« asticot » peut se découper en syllabes de deux manières différentes, « as-ticot
» ou bien « a-sti-cot », et que « sldipt » n’est pas une syllabe acceptable en
français.
2) Le noyau vocalique
La syllabe est construite autour d’un noyau syllabique qui, en français, est
toujours une voyelle, exception faite de quelques réalisations ponctuelles comme
« kss », prononcé [ks], employé pour exciter un chien, ou un « ch » prolongé,
noté [J], produit afin d’obtenir le silence.
Dans le cas de [ks], le noyau est constitué de la consonne fricative [s] ; dans le
cas de [j], de l’unique consonne fricative [J].
Toutefois, ces réalisations étant exceptionnelles en français, et encore plus dans
la poésie littéraire écrite, nous retiendrons seulement qu’un noyau syllabique est
vocalique. L’unique syllabe des mots « à », « et », « est », « où », « hein », « an
», etc., n’est constituée que de ce seul noyau vocalique, et forme une syllabe
minimale : il faut au moins un noyau vocalique pour faire une syllabe, et sans ce
noyau vocalique, il n’y a pas, en français, perception d’une syllabe. Il ne peut
pas y avoir de syllabe sans une voyelle. Une consomme, ou une suite de
consonnes ne peut faire une syllabe. En revanche, une voyelle peut à elle seule
constituer une syllabe.
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3) Le Compte des syllabes.
Un vers (ou mètre) commence toujours par une lettre majuscule et finit par une
rime. La versification Française est syllabique. Cela signifie qu'elle est fondée
sur le nombre des syllabes.
Exemples:
"Seuls, les grands blés mûris, tels qu'une mer dorée"
Métrique : 1 1 1 1 2 1 2 1 2
Comme on peut le voir, il n'y a pas de distinction entre les syllabes longues et
brèves comme en grecs ou en latins ou entre les syllabes accentuées ou atones
comme dans les langues anglo-saxonne.
a) La voyelle féminine « e »
« e » est la seule voyelle féminine. On la dénomme traditionnellement « e »
muet, et ne porte jamais l’accent en français. Ce son, apparaît à la fin de mots
comme « table », « visible », « écoute », etc., en supposant que le « e » y serait
prononcé à cause d’un conditionnement particulier, par exemple dans des
enchaînements tels que « table d’hôte », « visible de loin » et « il n’écoute rien
». En effet - et c’est une autre caractéristique de cette voyelle — sa réalisation
phonétique n’est pas toujours effective, loin de là. Non seulement elle tend à être
effacée à la fin d’un mot, où l’on entendra plus souvent [tabl] que [tablƏ],
[vizibl] que [viziblƏ], etc., mais aussi
à l’intérieur d’un mot : « parlera » se prononcera souvent «parl’ra » / [paRIRa],
« pâtisserie » «
pâtiss’rie » / [patisRi], etc.
Cette voyelle féminine « e », prononcée [Ə] dans l’Alphabet Phonétique
International (API), est aussi appelée « e muet » ou « e caduc ».
Cette voyelle est dite féminine, par opposition à toutes les autres voyelles, dites
masculines. Dans le compte des syllabes, quoiqu’étant une voyelle devant
constituer un noyau vocalique, le « e » ne détermine pas toujours une syllabe, au
contraire des autres voyelles, dites masculines qui ne font pas d’exception.
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b) Voyelle numéraire et voyelle surnuméraire
Il faut maintenant établir une distinction entre les noyaux vocaliques qui
comptent pour établir la longueur du vers, et ceux qui ne comptent pas pour la
détermination de la longueur du vers.
- La notion de voyelle surnuméraire
Dans le vers de Baudelaire cité ci-dessus, toutes les voyelles féminines ne
contribuent pas à établir la longueur syllabique. En effet, si nous dénombrons les
noyaux vocaliques, nous en trouvons treize :
Fourmillante cité, cité pleine de rêves
4 2 2 2 1 2 = 13
Or, il s’agit d’un vers extrait d’un poème composé en alexandrins, c’est-à-dire
un vers dont la longueur syllabique est normalement de douze syllabes. Cette «
erreur » est simplement due au fait que nous n’appliquons pas une règle très
simple, qui pose que toute voyelle qui suit la dernière voyelle accentuée d’un
vers est surnuméraire.
« Surnuméraire » signifie très exactement « en dehors du nombre ». Toute
voyelle qui suit la dernière voyelle accentuée est donc considérée comme
échappant au comptage des syllabes, comme ne pouvant pas être prise en
compte pour établir la longueur syllabique du vers.
Dans l’alexandrin qui nous intéresse ici, la dernière voyelle accentuée est le [s]
de « rêves ». Le « e » qui suit est surnuméraire et n’a pas à être retenu comme
une voyelle susceptible de contribuer à la perception métrique de la séquence.
Nous comptons ainsi seulement douze syllabes pour ce vers, en nous arrêtant à
la dernière voyelle accentuée.
Exemple :
Fourmillante cité, cité pleine de rêves
4 2 2 2 1 1 (et non 2) = 12
Autre exemple :
"Nous savons que le mur de la prison recule"
1 2 1 1 1 1 1 2 2 (et non 3)
Dire que le « e » de « rêves » est surnuméraire ne signifie pas qu’il est supprimé
ou, comme on le dit parfois, qu’il est apocopé. Le phénomène de l’apocope du «
e » est un phénomène d’effacement de la voyelle. Par exemple, lorsque je
prononce un mot tel que « lave-linge » sous la forme « lav’- linge », le « e »
final de « lave » disparaît, et je peux désigner cette disparition par le terme
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d’apocope. Mais cela ne s’applique en aucun cas à la fin de vers : dire qu’une
voyelle est surnuméraire n’a rien à voir avec son éventuelle apocope. Une
voyelle est
surnuméraire du fait même d’être placée après le dernier accent tonique dans le
vers, mais le fait que le « e » soit en dehors du vers pour ce qui est du comptage
des syllabes n’interdit nullement de le prononcer.
Quelle que soit la prononciation choisie, le « e » de « rêves » dans «
Fourmillante cité, cité pleine de rêves » sera toujours surnuméraire, c’est-à-dire
qu’il échappera toujours au comptage syllabique, que l’on dise « Fourmillante
cité, cité pleine de rêves », avec un « e » clairement prononcé, ou « Fourmillante
cité, cité pleine de rêves », sans « e ».
"Moi/, l'au / tre/ hi/ver/, plus/ sourd / que/ les/ cer /veaux/ d'en / fants"
Métrique : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 1 1
- Diérèses et Synérèses
Quand plusieurs voyelles se suivent dans un mot, il faut savoir combien elles
forment des syllabes, car la diction du poème en dépend.
Diérèses
Il y a diérèse quand deux voyelles contiguës se prononcent en deux syllabes et
comptent pour 2 mètres (syllabes).
Exemples :
"Dans / leur /a /scen/si/on / il / n'aime /que/ l'escalade,"
Métrique : 1 1 1 1 1 1 1 2 1 3
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(4*: cré+a+ti+on)
III- LE RIME
Née pour aider à compter les syllabes des anciens chants liturgiques, la rime est
devenue le constituant peut-être le plus évident du vers français. Elle se fonde
sur le retour d’une homophonie (identité sonore) en fin de vers. La rime est le
retour en fin de vers métrique d'une homophonie portant au moins sur la
dernière voyelle prononcée (éventuellement sur les phonèmes qui précèdent
ainsi que la ou les consonnes qui suivent).
Feu/ Peu
Peau/ Drapeau
Vital/ Cristal
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a) Rimes pauvres
On parlera de rimes pauvres si l'homophonie porte sur un seul phonème
(vocalique).
Rimes pauvres: un phonème
genoux/roux, joie/flamboie, présent/frémissant, sceau/oiseau
b) Rimes suffisantes
On parlera de rime suffisante si elle porte sur deux phonèmes: deux phonèmes
défend/enfant, colombe/tombe, tour/amour, crânes/diaphanes
c) Rimes riches
Une rime est plurielle quand elle se termine par s,x,z. Une rime est singulière
dans le cas contraire.
Exemple:
Ce toit tranquille, où marchent des colombes, (*plurielle avec s)
Métrique : 1 1 2 1 2 1 2
Autre Exemple:
Qu'un plus proche de vous dise qui vous étiez! (*plurielle avec z)
Métrique : 1 1 2 1 1 2 1 1 2
Roi d'un astre, et pourtant jaloux des cieux entiers! (*plurielle avec s)
Métrique : 1 1 1 1 2 2 1 1 2
(Notez Que cette dernière rime plurielle en s: "entiers" rime avec une autre rime
plurielle en z: "étiez")
La règle générale qui détermine une rime féminine est la suivante: "Une rime est
féminine quand la dernière syllabe accentuée du dernier mot du vers est suivie
d'une syllabe comportant un « e » caduc ou quand cette syllabe contient elle-
même un « e » caduc."
Il résulte de cette règle que:
- toutes les rimes singulières qui se terminent par un e sans accent sont
féminines.
Exemples:
"Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
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Métrique : 2 1 1 1 1 2 2 (Féminine)
(notez l'impression produit par la césure à 6/4 au lieu de 4/6 dans le reste de la
strophe)
- Les rimes qui se terminent en "ent" quand le « e » est prononcé sont aussi
féminine. Ainsi "rendent" et "défendent" sont des rimes féminines.
Exemples:
Les cris aigus des filles chatouillées,
Métrique : 1 1 2 1 2 3 (Féminine)
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Les morts cachés sont bien dans cette terre (Féminine)
Métrique : 1 1 2 1 1 1 2 1
- Les rimes plurielles sont féminines quand l'avant dernière lettre (avant celle qui
marque le
plurielle (x,s,z) est un e sans accent, que cet e soit prononcé ou non.
Exemples:
Tu n'as que moi pour contenir tes craintes! *Féminine plurielle)
Métrique : 1 1 1 1 1 3 1 1
Les rimes sont dites plates lorsqu'elles alternent deux par deux.
Exemple:
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient, A
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient, A
Et je vois au-delà quatre formes légères B
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères, B
Les rimes sont dites croisées quand elles alternent une à une.
Exemple:
Seuls, les grands blés mûris, tels qu'une mer dorée, A
Se déroulent au loin dédaigneux du sommeil: B
Pacifiques enfants de la terre sacrée, A
Ils épuisent sans peur la coupe du soleil. B
Les rimes sont dites embrassées lorsqu'un couple de rimes de même type
précédent et sont précédés par deux rime d'un autre type.
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Exemple:
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, A
Je me suis promené dans le petit jardin B
Qu'éclairait doucement le soleil du matin, B
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle A
Autre exemple:
Pères profonds, têtes inhabitées, A
Qui sous le poids de tant de pelletées, A
Êtes la terre et confondez nos pas, B
Le vrai rongeur, le ver irréfutable C
N'est point pour vous qui dormez sous la table, C
Il vit de vie, il ne me quitte pas! B
Les rimes sont dites libres ou mêlées lorsque leur successions sont libres bien
que respectant la règle de l'alternance des rimes féminines et masculines.
Exemple:
Je ne sais pourquoi A
Mon esprit amer B
D'une aile inquiète et folle, vole sur la mer, B
Tout ce qui m'est cher, B
D'une aile d'effroi A
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ? A
Mouette à l'essor mélancolique. C
Elle suit la vague, ma pensée, D
A tous les vents du ciel balancée D
Et biaisant quand la marée oblique, C
Mouette à l'essor mélancolique. C
Ivre de soleil E
Et de liberté, D
On voit que dans l'exemple ci-dessus des vers de métriques différentes sont
mêlés comme dans les fables de Lafontaine.
V- LE RYTHME
On parle de rythme ici pour évoquer les différents éléments qui rentrent en ligne
de compte dans la déclamation du vers. Il s’agit le hiatus, de la césure, de
l’enjambement, du rejet.
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1) Le hiatus :
Il se produit un hiatus quand deux voyelles, l'une finale, l'autre initiale se
rencontrent. Ceci est surtout mal venu lorsqu'une voyelle rencontre une même
voyelle :
Il se réveilla à l'aube.
J'ai évité la pluie.
Quand un mot commence par un h aspiré, il n'y a pas de hiatus.
Il me passa sa hache.
Finalement, il faudrait éviter le hiatus qui choque l'oreille à la diction.
2) L'enjambement
Une partie du vers suivant, comptant quelques mots, est contenue dans le vers
précédent :
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'espoir,
Vaincu, pleure, et l'angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
(Charles Baudelaire, Spleen)
3) Le rejet
Une partie du vers précédent (quelques mots) est contenue dans le vers suivant.
Le spectacle fini. La charmante inconnue
Se leva; le cou blanc, l'épaule demi-nue
Se voilèrent; la main rentra dans le manchon.
Et, lorsque je la vis au seuil de sa maison
S'enfuir, je m'aperçus que je l'avais suivie.
(Alfred de Musset)
Le rejet ou l'enjambement permettent de mettre en valeur les mots les plus
expressifs, les actions, les impressions importantes.
Les vers sont classés en catégories d'après leurs métriques. Les vers les plus
employés par les poètes jusqu'à la révolution romantique ont été les vers pairs de
mesure 6 (Hexasyllabe ou Hexamétre), 8 (Octosyllabe), 10 (Décamètre) et 12
(tétramètre ou Alexandrin)
Exemple:
Dieu! La voix sépulcrale
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Métrique : 1 1 1 3 (3/3)
Notez que la position de la césure est très variable dans les vers de huit syllabes
et moins, car la césure est alors plus difficile à contrôler. Ceci a pourtant
l'avantage de forcer le bris de la monotonie.
Les Vers impairs ont commencés à être utilisés d'une manière significative au
19ème siècle par Lamartine.
En voici un exemple ou il y a utilisation de vers de sept syllabes:
C'est alors que ma paupière
Métrique : 1 2 1 1 2
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D'une manière générale, tous les types de mesures ont été utilisés depuis le vers
à un mètre ou Monosyllabe
Deux syllabes : Disyllabe
Trois syllabes : Trisyllabe
Quatre syllabes : Tétrasyllabes
Cinq syllabes : Pentamètre ou pentasyllabe.
Vers de neuf syllabes : Ennéasyllabe
Onze syllabes : Hendécasyllabe
5) Vers libres
En poésie classique les vers sont dit libres quant différents types de vers sont
mélangés, tant que l'alternance des rimes féminines et masculines est respectée
et que chaque vers obéit à ses propres lois.
Exemple :
Une Mouche survient, et des chevaux s'approche;
Métrique : 2 2 2 1 1 2 2 (6/6)
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2) La strophe de trois vers ou tercet
Exemple:
Cycles, vivement divins des mers viriles,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux;
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Quant à la strophe de neuf vers ou neuvain, elle est rare.
Une strophe est dite isométrique quand elle ne comporte que des vers d'une
même longueur.
Exemple:
L'immense mer sommeille. Elle hausse et balance
Métrique : 3 1 2 2 1 1 2 (6/6) =12
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Oh ! Demain, c'est la grande chose !
De quoi demain sera-t-il fait?
L'homme aujourd'hui sème la cause,
Demain Dieu fait mûrir l'effet.
Demain, c'est l'éclair dans la voile,
C'est le nuage sur l'étoile,
C'est un traître qui se dévoile,
C'est le bélier qui bat les tours,
C'est l'astre qui change de zone,
C'est Paris qui suit Babylone ;
Demain, c'est le sapin du trône,
- L'unité sonore
L'unité sonore est la réunion d'allitérations et d'assonances dans un ensemble
de mot et de vers. Elle met en évidence une unité de sens et peut opposer un
ensemble de mot ou vers à un autre ensemble, ce qui crée des effets de sens.
L'allitération
C'est la répétition du même son-consonne.
L'assonance
C'est la répétition du même son-voyelle.
Le rythme du texte en vers
À l'origine, la poésie était toujours accompagnée de musique. Les vers ont
conservé ensuite le rythme, donné par le jeu de l'accent, la coupe,
l’enjambement, le rejet et contre-rejet.
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CONCLUSION
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