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FICHE PÉDAGOGIQUE

Timgad,
un exemple de la colonisation
romaine en Afrique

ULAS UYAR
PROFESSEUR
D’HISTOIRE-GÉOGRAPHIE

Ressource pédagogique réalisée


à partir de l’Histoire générale de l’Afrique,
éditée par l’Unesco
AFRICA2020 | FICHE PÉDAGOGIQUE

Mots-clés
Armée ; Berbère ; Cardo ; Citoyen ; Colonie ; Decumanus ; Forum ; Numidie ; Temple ; Théâtre ; Thermes ;
Vétéran ; Ville.

Résumé de contextualisation
Timgad est une colonie créée en l’an 100 par l’empereur romain Trajan et qui se trouve sur le territoire de
la province africaine de Numidie (au Nord-Est de l’Algérie actuelle). L’Afrique romaine correspond aux terri-
toires d’Afrique du Nord dominés par Rome. La colonisation de l’Afrique commence à la suite de la victoire
de Rome lors de la dernière des trois guerres avec Carthage – connues sous le nom de « guerres puniques » –
en 146 av. J.-C., victoire marquée par la destruction de Carthage. L’implantation romaine prend par la suite
plusieurs formes, pour aboutir à la mise en place d’un ensemble de provinces romaines au ier siècle apr. J.-C.,
allant du littoral atlantique à l’Égypte.

Timgad est la dernière « déduction de colonie » en Afrique, c’est-à-dire un territoire confisqué par Rome pour
le peupler de citoyens romains, ici des vétérans de l’armée romaine qui reçoivent ainsi une récompense pour
leur service. C’est donc au départ une colonie militaire, mais qui attire par la suite les populations de la région.
Sa croissance rapide et sa construction ex nihilo, ainsi que son très bon état de conservation, font d’elle une
ville représentative du modèle urbanistique romain avec son plan, son architecture et ses édifices.

Timgad montre tout d’abord la domination de Rome en Numidie et en Afrique, car elle est le symbole de
l’expansion, de l’occupation et de l’exploitation des terres. Ensuite, grâce à ses monuments, le mode de vie
romain, et surtout la possibilité de profiter des richesses et du marché de l’Empire, elle devient aussi l’ins-
trument de l’intégration des populations non romaines, et un symbole du concept discuté de romanisation.

Pistes pédagogiques pour la classe de 2de


En introduction, le professeur présente rapidement l’extension de l’Empire romain en Afrique pour mettre
en avant les empreintes et les caractéristiques de la civilisation romaine, les éléments de la culture romaine
qui sont diffusés dans l’Empire.

La séquence proposée s’articule ensuite en deux temps.

SÉANCE 1
QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE LA CONQUÊTE DE L’AFRIQUE
PAR ROME ?
– Situer la fondation de la colonie de Timgad dans le temps plus long de la conquête de l’Afrique.
– Évoquer les résistances à la conquête et les révoltes.

SÉANCE 2
TIMGAD, SYMBOLE DE LA ROMANISATION ET DE L’INTÉGRATION
EN AFRIQUE ?
– Montrer la diffusion du mode de vie romain à travers les édifices, les activités pratiquées… à Timgad.
– Révéler l’intégration de certaines populations, essentiellement aisées, par l’enrichissement et l’accès à
des fonctions politiques, et indiquer la façon dont cela profite aux populations de la ville, tout en souli-
gnant les résistances et tensions aux limites de la province, vers le Sahara.
– Signaler le rôle qu’une cité comme Timgad joue pour maintenir l’équilibre du pouvoir dans l’Empire
romain. Il serait possible de questionner l’idée de romanisation en confrontant Timgad à une cité d’un
autre espace de l’Empire, pour montrer que l’équilibre entre unité et diversité varie, et que l’Empire
romain s’impose tout en s’adaptant aux situations locales.

TIMGAD, UN EXEMPLE DE LA COLONISATION ROMAINE EN AFRIQUE 2


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Pour chaque séance, le professeur peut prendre appui sur l’ouvrage dirigé par Gamal Mokhtar, Histoire géné-
rale de l’Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, et la notice « Timgad » du site du patrimoine mondial de l’Unesco.

En conclusion et en guise d’ouverture, le professeur peut indiquer que Timgad est un site classé au patri-
moine mondial de l’Unesco, permettant ainsi aux élèves, d’une part, de comprendre l’intérêt d’un travail
sur les traces laissées dans une perspective patrimoniale et, d’autre part, d’avoir accès aux sources archéo-
logiques qui sont des outils précieux pour faire et comprendre l’histoire.

Niveau
Lycée, 2de.

Place dans le programme :


– Thème 1. Le monde méditerranéen : empreintes de l’Antiquité et du Moyen Âge.
– Chapitre I. La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines.

Lien avec le programme :


– Montrer comment Rome développe un empire territorial immense où s’opère un brassage des différents
héritages culturels et religieux méditerranéens.

Notions abordées
– Colonisation
– Résistances
– Urbanisation
– Romanisation
– Intégration
– Civilisation

Activité introductive : poser la problématique

SUPPORTS

Document 1. Carte interactive de l’Afrique du Nord de 100 av. J.-C. à 285 apr. J.-C. : http://explorethemed.
com/RomeAfricaFr.asp?c=1
Source : carte interactive « L’Afrique romaine », du site Atlas historique de la Méditerranée.

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Document 2. Vue aérienne de Timgad

Source : Google Earth.

Consignes
− Consigne 1. Comparer les cartes de deux époques différentes.
− Consigne 2. Montrer la présence de Rome en Afrique du Nord.

Question 1
Quelles sont les traces laissées par la civilisation romaine en Afrique du Nord ?

Réponses
Colonisation, romanisation, résistances, site archéologique…

Objectifs généraux
CONNAISSANCES CAPACITÉS ATTITUDES
Conquêtes de Rome en Afrique Contextualiser : mettre en relation Porter un regard renouvelé
du Nord. des faits ou événements de natures, sur l’Afrique.
La romanisation et la diffusion de périodes, de localisations Travail critique sur les sources.
de la civilisation romaine. différentes.
Mise en situation pour mieux
Intégration et résistances. Conduire une démarche historique : appréhender le sujet étudié.
− s’approprier un questionnement
historique ;
− construire et vérifier des
hypothèses sur une situation
historique.

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Proposition de déroulé pédagogique

SÉANCE 1
QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE LA CONQUÊTE DE L’AFRIQUE
PAR ROME ?

OBJECTIFS

Un travail de repérage dans le temps et l’espace est d’abord nécessaire pour contextualiser la fondation
de la colonie de Timgad dans la conquête romaine de l’Afrique, à travers les étapes de l’expansion, puis les
modes d’occupation et de partage des territoires des vaincus.

SUPPORTS

Document 1. Carte interactive de l’Afrique du Nord de 100 av. J.-C. à 285 apr. J.-C. : http://explorethemed.
com/RomeAfricaFr.asp?c=1
Source : carte interactive « L’Afrique romaine », du site Atlas historique de la Méditerranée.

Documents 3 et 4. Photographies de Timgad

© VeritasEye/Shutterstock

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© Z. Stoklasa/Shutterstock

Document 5. Conséquences de l’occupation romaine

Les armes à la main, le chef numide [Tacfarinas mena une guerre pendant huit ans, sous le règne de Tibère,
et qui s’étendit à tous les confins méridionaux de l’Afrique du Nord, depuis la Tripolitaine jusqu’à la Mauré-
tanie] réclamait des terres à l’empereur tout-puissant, car la conquête romaine avait été immédiatement
suivie d’une mainmise sur les richesses foncières du pays. Les sédentaires indigènes étaient spoliés de leurs
champs ; les terrains de parcours des nomades sans cesse réduits et limités ; vétérans et autres colons romains
et italiens étaient installés partout, à commencer par les régions les plus fertiles ; compagnies fermières et
membres de l’aristocratie romaine, sénateurs et chevaliers, se taillaient de vastes domaines. Leur pays ainsi
mis en coupe réglée, tous les autochtones nomades, tous les sédentaires qui n’habitaient pas les quelques
rares cités épargnées par les guerres successives et par les expropriations, furent, soit réduits à une condition
misérable, soit refoulés vers la steppe et le désert. La seule issue était donc la résistance armée et la reven-
dication principale était la terre. Au cours des deux premiers siècles de notre ère, les opérations militaires se
poursuivirent et à la poussée romaine vers le sud-ouest répondait l’effervescence des tribus qui se rassem-
blaient et se dispersaient, de la vallée de la Moulouya au Djebel Amour et à l’Ouarsenis.

Source : extrait de Ammar Mahjoubi « Chap. XIX. La période romaine et postromaine en Afrique du Nord », in Gamal Mokhtar,
Histoire générale de l’Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, Paris, Unesco, 1980 (réimpr. 1984, 1989, 1995 et 1999), p. 505.

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Document 6. La résistance berbère

[…] une série de triomphes successifs, célébrés pendant le dernier quart du ier siècle avant notre ère par les
généraux romains contre les Maures, Musulames, Gérules, Garamantes, montre bien que les populations indi-
gènes ne furent jamais subjuguées entièrement malgré les victoires romaines. […]
À la frontière entre les provinces romaines et les espaces désertiques du Sud, où furent refoulées les « tri-
bus », se constitua une zone de confins – le limes – progressivement déplacée vers le sud-ouest, et formée,
sur 50 à 100 km de profondeur, de fossés et de routes jalonnées de postes et de fortins. […]. Pour surveiller les
déplacements des tribus nomades et les empêcher de piller les centres agricoles et les caravanes qui remon-
taient vers le nord, pour atteindre les cités commerçantes de la côte des Syrtes, les Sévères avaient, à la fin
du iie siècle, établi une série de fortins en avant du limes proprement dit, comme Dimmidi (Messad), Cydamus
(Ghadamès) et Golas (Bou N’jem). Les confins méridionaux des provinces africaines finirent ainsi par être effi-
cacement défendus au cours des deux premiers siècles de notre ère.
Mais Rome ne fut pas en mesure d’éliminer radicalement la résistance berbère, et n’acheva jamais la fixation
des nomades du sud et de l’ouest. Malgré les efforts de Trajan et d’Hadrien, malgré la sûreté de la politique
de Septime Sévère aux confins de la Tripolitaine, la crise du iiie siècle interrompit trop tôt cette entreprise.

Source : extrait de Ammar Mahjoubi « Chap. XIX. La période romaine et postromaine en Afrique du Nord », in Gamal Mokhtar,
Histoire générale de l’Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, Paris, Unesco, 1980 (réimpr. 1984, 1989, 1995 et 1999), p. 506.

MISE EN ŒUVRE PÉDAGOGIQUE

À l’aide des documents, les élèves complètent le tableau suivant.

Montrer d’abord les conquêtes Indiquer les conséquences de la Lister les résistances à l’occupation
romaines en Afrique (les régions domination de Rome (occupation romaine tout au long de la période
concernées et les dates repères). militaire, administration, partage des (notamment la résistance berbère).
terres).

SÉANCE 2
TIMGAD, SYMBOLE DE LA ROMANISATION ET DE L’INTÉGRATION
EN AFRIQUE ?

OBJECTIFS

La mise en place de la colonie puis l’expansion urbaine permettent de diffuser le mode de vie romain en
Afrique du Nord, à travers les édifices, les activités pratiquées par les citoyens et le mode de vie qui en
découle. Les élèves peuvent donc avoir une première approche de l’idée de romanisation et de ses mani-
festations.

Le concept de civilisation, défini comme la partie d’une culture qui se diffuse aux autres, pourrait égale-
ment être évoqué et construit par les élèves.

Enfin, la ville est aussi présentée comme un lieu d’intégration de certaines populations non romaines à
travers les possibilités de promotion sociale et politique, par les opportunités qu’offre l’ouverture au reste
de l’Empire.

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SUPPORTS
Document 7. La notice « Timgad » du site du patrimoine mondial de l’Unesco : https://whc.unesco.org/fr/
list/194
Le plan de Timgad (Algérie)
Document 8. Plan simplifié de Timgad N

1
2 mur d'enceinte

Le plan de Timgad (Algérie)


3
10
9 1 : grands thermes du nord
2 : thermes
11 3 : temple du Génie de la colonie
14
4 : marché de Sertius
12 5 : Capitole
13
6 : maison de Sertius
4 7 : thermes du sud
15
8 : porte du nord
9 : bibliothèque
10 : petits thermes de l'est
5 11 : arc de Trajan
12 : forum
6 13 : temple de Cérès
7 14 : marché
15 : théâtre

100 m
Source : inshea.fr/INSHEA
Source inshea.fr / INSHEA
C

Document 9. L’ascension des Romano-Berbères et les problèmes de la société africaine

Sous le règne d’Auguste et de ses successeurs, les provinces africaines étaient habitées par trois populations
distinctes aussi bien par le droit qui les régissait que par la langue et les mœurs : Romains ou Italiens immigrés,
Puniques et surtout Libyens sédentaires qui avaient intégré à leurs traditions propres les institutions ainsi
que les us et coutumes puniques, et Libyens nomades sévèrement cantonnés ou rejetés et écartés du pays
« utile ».
On a souvent dit, à juste titre, que les provinces africaines ne constituèrent pas des colonies de peuplement :
à partir du règne d’Hadrien, la fondation des colonies de vétérans s’arrêta en Proconsulaire, et en Numidie
elles profitèrent désormais à des militaires recrutés dans les villes africaines. Nous avons vu que le statut de
ces dernières ne cessa d’évoluer vers une romanisation totale ; l’intégration des citadins autochtones, surtout
Source: inshea.fr / INSHEA

les plus riches d’entre eux, qui s’efforcèrent ainsi d’échapper à une condition d’infériorité socio-économique
autant que juridique provoquée par la conquête, était pratiquement réalisée lorsque fut promulguée en
212 la constitutio Antonina. Celle-ci accordait la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’Empire
qui ne l’avaient pas encore, sauf les déditices. Déjà Septime Sévère avait, après les Antonins, accéléré les
promotions municipales et même coloniaires ; les non-citoyens devenaient une minorité, et les infériorités
juridiques devenaient ainsi de moins en moins raisonnables au regard des exigences de simplification admi-
nistrative et fiscale, et des tendances à l’universalisme politique, juridique, moral et religieux. Cependant,
tous ceux qui n’habitaient pas un centre grand ou petit, de type municipal, notamment les membres des tri-
bus cantonnées dans les régions steppiques ou montagneuses, durent être rangés parmi les déditices dont les
institutions et l’autonomie n’avaient même pas été implicitement reconnues au moment de la capitulation ;
ils restèrent donc en dehors de la Romanité.

Source : extrait de Ammar Mahjoubi « Chap. XIX. La période romaine et postromaine en Afrique du Nord », in Gamal Mokhtar,
Histoire générale de l’Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, Paris, Unesco, 1980 (réimpr. 1984, 1989, 1995 et 1999), p. 531.

TIMGAD, UN EXEMPLE DE LA COLONISATION ROMAINE EN AFRIQUE 8


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MISE EN ŒUVRE PÉDAGOGIQUE


Étape 1. Mise en situation

Vous arrivez de Rome pour passer une journée à Timgad vers 150 apr. J.-C.

1. Vous circulez dans la ville et choisissez de fréquenter certains lieux afin de comprendre leurs fonctions et
vous prenez des notes sur vos impressions.

2. Vous croisez des habitants de statuts et d’origines différents, vous imaginez une conversation avec eux
et vous prenez des notes sur vos échanges.

Pour cette mise en situation, les élèves ont les plans de la ville de Timgad et ont accès à internet pour com-
prendre les fonctions des différents lieux et bâtiments de la ville.

Ils peuvent aussi utiliser le site de l’Unesco pour les informations sur la ville et les habitants, notamment la
vidéo de reconstitution.

Étape 2. Justifier des affirmations

Après avoir fait la visite de la ville et conversé avec des habitants, à partir de leurs notes, les élèves doivent
justifier les affirmations suivantes :
– la ville de Timgad diffuse le mode de vie romain et favorise la romanisation en Afrique ;
– la ville de Timgad permet l’intégration des populations par la promotion d’une partie d’entre elles.

Il s’agira d’apporter une réponse nuancée, de ne pas voir dans la romanisation l’imposition d’un mode de
vie, mais de montrer comment les bénéfices apportés par Rome permettent de faire accepter la domina-
tion, même si des résistances demeurent.

Ressources complémentaires
Pour les élèves :
– La notice « Timgad » du site du patrimoine mondial de l’Unesco : https://whc.unesco.org/fr/list/194
– Mokhtar Gamal, Histoire générale de l’Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, Paris, Unesco, 1980.

Pour le professeur :
– Bénabou Marcel, La Résistance africaine à la romanisation, Paris, La Découverte, 2005.
– Cosme Pierre, « L’Empire romain », in Documentation photographique, no 8136, octobre 2020.
– Jacques François et Scheid John, Rome et l’intégration de l’Empire (44 av. J.-C.-260 apr. J.-C.), tome I : Les
structures de l’Empire romain, Paris, PUF, 1990.

Conforme aux programmes scolaires français, cette fiche a été réalisée pour la Saison Africa2020 à l’occasion
d’une convention entre le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et l’Unesco consis-
tant à la transposition pédagogique de l’Histoire générale de l’Afrique.

Projet piloté par Naïl Ver-Ndoye (pôle Africa2020/Dreic) avec :


– Laurent Bergez (Dgesco) ;
– Jérôme Chastan (Dgesco) ;
– Benoît Falaize (Igésr) ;
– Laëtitia Pourel (Réseau Canopé).

www.reseau-canope.fr/africa-2020

© Réseau Canopé, 2022

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