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Introduction

Aux époques glorieuses (ancien, moyen et nouvel empire), le pouvoir


pharaoniques contrôles les zones limitrophes que sont les oasis du désert lytiques, la
Nubie et la Syrie Palestine. Irrigue par le Nil, la prospérité économique du pays
repose sur son agriculture. L’état tire profit de cette richesse en taxant les revenus
agricoles et profite de ces contributions pour payer ses fonctionnaires. Dans cette
organisation étatique très hiérarchisée, les prêtes ont toutes leur place en s’occupant,
outre du culte aux dieux et aux défunts, de la gestion des domaines, de la
transmission des savoirs et de la sante des sante des individus.

I. LES DIFFERENTES ETAPES DE SA CIVILISATION

Le découpage traditionnel de l’histoire égyptienne ancienne se fait par période


et par dynastie. La pertinence de ce découpage qui date, dans ses grandes lignes, des
historiens de l’antiquité (notamment de Manéthon) est actuellement remise en cause
par les récentes découvertes archéologiques mais, il présente néanmoins l’avantage
d’une relative simplicité.

1. L’ANCIEN EMPIRE

C’est l’époque des premières pyramides abord la pyramide a degrés a Saqqarah,


sous le règne du pharaon Djeser puis des trois pyramides de Séfrou : pyramides a
degrés de Meïdoum, pyramide dite rhomboïdale et pyramide « parfaite » de Dahshur.
La déification du roi s’accentue à mesure que son autorité se renforce. Un pouvoir
central fort appuyé par une administration compétente permet la mise en œuvre de
grands chantiers qui exploitent la main d’œuvre inactive lors de la crue. Comme alors
la période de construction des pyramides atteint son apogée sous la IVe dynastie.
Cette longue période siècles voit naitre la littérature classique Egyptienne qui sert de
référence pour les deux millénaires à suivre. Il s’agit aussi d’une période d’expansion
territoriale avec, vers -2650, la conquête du Sinaï par Djeser et ver -2300 la conquête
de la Nubie par pepi I.

2. LE MOYEN EMPIRE

Le moyen empire (-2033 à -1786) commence avec la réunification du pays sous


le règne de Mountouhotep II sous la XIe dynastie. La dynastie suivante connaitra des
rois très célèbres. Les Sésostris, dont le plus Sésostris 1 er se nommait en réalité
kheperkare Sénousret, et les Amenemhat, dont le plus connu Amenemhat III. À la
fin de la XIIe dynastie commencera la deuxième période intermédiaire.

3. LE NOUVEL EMPIRE

Le nouvel Empire (-1550 à -1069) est considéré comme la période de


raffinement et d’évolution qui s’étale sur un peu plus de cinq siècles. L’initiateur en
est Ahmosis, première roi de cette époque repoussant les hyksôs (Indo-Européen). Il
va mettre en place les fondations du nouvel Empire en compagnie de sa mère Ahotep
et de son épouse Ahmès-Néfertari. Le nouvel empire couvre une période allant des
environs -1500 à -1000 et est formée des trois dynasties : XVIIIe (-1552 à -1292), XIXe (-
1292 à -1186), XXe (-1186 à -1069).
C’est un période qui se caractérise par un renouveau culturel et artistique, dont
l’apogée sera la période amarnienne, qui s’explique en partie par l’ouverture du pays
vers le monde extérieur comme, l’Asie mineure, la Crète ou le hatti est de cette
époque que nous viennent des plus beaux témoignages architecturaux (temple de
Louxor, tombe de Séthi 1er, temple d’Abou simbel etc.).

II. LA VIE ECONOMIQUE

L’économie de l’Egypte repose surtout sur les services, dont le tourisme,


l’industrie (textile surtout) est peu développée, malgré la présence du pétrole et du
gaz. L’irrigation aujourd’hui indépendante de la crue saisonnière du Nil, a rendu
possible le développement des cultures commerciales (canne à sucre, et surtout le
coton) a cote des traditionnelles cultures céréalières (riz, mais, blé). Les envois des
émigrés et les droits de passage sur le canal de suez ne comblent pas le lourd déficit
commercial.

1. L’AGRICULTURE

L’agriculture est entièrement tributaire du Nil et du réseau d’irrigation qui en


dépend. Les surfaces arabes ne représentent que 5% De la superficie total pays. Les
principales récoltes d’été sont le riz, le maïs et le sorgho, les récoltes hivernales sont
le blé, (15% des surfaces cultivables), les fèves et les légumes. Le riz est
essentiellement cultivé dans le delta. La culture du coton qui occupe plus de 400000
hectares, est également pratique dans le delta du Nil, mais aussi en moyenne Egypte
et dans une moindre dans le sud, en raison de la chaleur excessive. Celle-ci, en
revanche favorise la culture de la canne à sucre.
2. LES RESSOURCES MINIERES

Les ressources minières alimentent une exportation importante. Les


productions sont diversifiées le pétrole (gisement du Sinaï et du désert libyque)
représente 40% de totalité des exportations. La production de gaz est deuxième
d’Afrique s’y ajoutent or de la chaine arabique, manganèse du Sinaï occidentale,
phosphate des cotes de la mer rouge, aluminium, cuivre, étain. En dépit d’une main
d’œuvre nombreuses et peu couteuse, l’industrie (notamment manufacturière) est
peu développée, si l’on excepte le textile (traitant le coton, principale culture
commerciale), l’agroalimentaire, une petite sidérurgie, les matériaux de construction
et surtout l’extraction des hydrocarbures (35% de la valeur des exportations) dont
l’essor est récent.

3. LE TOURISME

S’appuyant sur son exceptionnel patrimoine historique et archéologique,


l’Egypte a sur devenir ne destination touristique de choix (plus de 14 millions de
visiteurs en 2010) avant de subir le contrecoup de révolution de 2011(plus de 9
millions de visiteurs en 2011).
Les sites des pyramides de Gizeh, de Louqsor, de Karnak, D’Assouan et d’Abou
simbel étaient particulièrement visite, alors que les villes du littoral de la mer rouge,
comme hourghada et charm el cheikh attiraient les amateurs touristiques balnéaires.

CONCLUSION
L’histoire de l’Egypte antique se caractérise par sa longévité des institutions
mises en place dès son commencement et qui, bien que n’étant pas reste totalement
figées, ont résisté aux périodes les plus troubles. Au sommet de ces institutions se
trouve le pharaon, roi et seul intermédiaire entre les hommes et les dieux, garant de
l’ordre contre le chaos extérieur (envahisseurs) ou intérieur (désordre social).

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