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Présentation
Dans ce chapitre, on poursuit les études engagées dans le thème 1, plus particulièrement celle de la composition et des états
de la matière. Il permet un travail spiralaire sur la notion de mélange et et l'approfondissement des notions liées à la description
particulaire des gaz.
Après avoir retrouvé la composition de l’air grâce aux activités 1 et 2, les élèves mettent en évidence la matérialité de l’air qui
débouche sur la connaissance de la masse d’un litre d’air. À partir de cette notion les élèves sont amenés à mettre en œuvre des
calculs utilisant la proportionnalité dans les exercices du chapitre.
Enfin, la tâche complexe permet de réinvestir des notions vues dans le chapitre et en 5e.
5 5 5 4
Mélanges solides
e e e e
Approche Interprétation de homogènes :
Les mélanges
Notion de qualitative. la dissolution et de homogènes, cas › t ype d’alliage et
corps pur. Approche la miscibilité des
3
des gaz. disposition des atomes
e
quantitative. liquides.
Mélanges solides
hétérogènes :
Espèce Étude Le modèle Composition › les matériaux
chimique des mélanges particulaire de l’air composites
Mélanges solides
de la matière
Mélanges solides
Ce chapitre permet de réinvestir des notions vues en 5e concernant les corps purs et mélangés ainsi que la description particulaire.
Il sera prolongé avec le cas des mélanges solides, en 3e (à l’occasion du chapitre sur la masse volumique).
Sommaire
Activité 1 ................................................................................... p. 02 Annexes imprimables prêtes à l'emploi :
Activité 2 ................................................................................... p. 03 Explications des différentes annexes ................................ p. 19
Activité 3 ................................................................................... p. 05 Corrigés des protocoles expérimentaux ........................... p. 20
Activité 4 ................................................................................... p. 07 Puzzles des protocoles ........................................................ p. 21
Exercices ................................................................................... p. 09 Comptes-rendus à compléter ............................................ p. 22
Parcours de compétences ...................................................... p. 14 Aides à la résolution de la mission .................................... p. 23
Accompagnement personnalisé ............................................ p. 15
La Physique-Chimie autrement .............................................. p. 16
›O
n aborde ici la composition de l’air qui est présente au programme. L’enseignant peut également choisir d’aborder la notion
de transformation chimique qui sera plus spécifiquement étudiée dans le chapitre suivant.
›L
’activité permet de travailler la compétence :
■ COMPÉTENCE Comprendre et interpréter des tableaux ou des documents graphiques
Autres compétences possibles :
■ Émettre une hypothèse, interpréter des résultats, pratiquer un calcul numérique
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
■ Émettre une hypothèse
■ Interpréter des résultats
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
Document(s)
›D
oc. 1 : le document et le vocabulaire associé permettent d’expliquer le rôle du dioxygène dans la corrosion des métaux en
prenant un exemple qui marquera les élèves s’ils n’en ont pas déjà connaissance : celui de la Tour Eiffel qu’il faut repeindre fré-
quemment.
› D
oc. 2 : le document présente deux expériences et leur évolution dans le temps : oxydation de fer dans un volume donné d’air ou
de dioxygène pur. Les élèves doivent comprendre, à l’aide du résultat dans le dioxygène pur, que c’est le dioxygène qui disparait
dans le cas de l’oxydation dans l’air.
Questions supplémentaires
On peut questionner les élèves sur la transformation subie par le dioxygène et le fer dans cette expérience et expliquer
que nous reviendrons sur ces transformations dans le chapitre suivant. Cela permettra de faire la distinction entre cette
transformation et celles étudiées en 5e lors de la dissolution et des changements d’état.
1. Q
ue nous apprend le document 1 ?
Réponse : le fer réagit avec l’air et forme de la rouille.
2. Q
uel est le nom de la verrerie utilisée ?
Réponse : éprouvette et cristallisoir.
3. Q
uelles différences peut-on observer, pour chaque éprouvette, entre la situation initiale et celle obtenue 5 jours plus tard ?
Réponse : l’eau est plus ou moins montée dans l’éprouvette, ce qui signifie qu’il y a moins de gaz que dans l’état initial.
✔ Recherche de données
2. D
ans chaque éprouvette, il y a 500 mL de gaz (air ou dioxygène).
3. D
ans la seconde étape de l’expérience, on observe que le volume d'eau présent dans l’éprouvette contenant initialement
de l’air a augmenté de 100 mL (une seule graduation et l’éprouvette en compte 5). 100 mL de gaz ont donc été consommés
par la corrosion du fer. Dans l’éprouvette contenant initialement du dioxygène, le volume d’eau a augmenté de 500 mL : la
totalité de l’éprouvette est remplie d’eau. La corrosion du fer a donc consommé 500 mL de dioxygène.
Conclusion
BO › Composition de l’air
Interpréter les changements d’état au niveau microscopique.
›L
a distillation n’est pas directement une notion au programme du cycle 4 mais elle constitue une situation qui permet aux
élèves de transférer leurs connaissances sur les changements d'état, dans une situation comportant davantage d’aspects
techniques. Par ailleurs, présenter aux élèves l’utilisation qui est faite de l’air liquide permet d’aborder l’existence d’un consti-
tuant supplémentaire.
›L
’activité permet de travailler la compétence :
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
Autres compétences possibles :
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
■ Modéliser des phénomène pour les expliquer
Document(s)
›D
oc. 1 : le document explique les phénomènes mis en jeu pour liquéfier l’air et le débarrasser de certains de ces composants.
Il permet de re-mobiliser le modèle particulaire dans le cas d’un changement d’état. Ce document permet aussi d’introduire le
vocabulaire « compression » et « détente ».
› D
oc. 2 et 3 : les documents détaillent la distillation dans un texte et un schéma, d’une part en laboratoire puis dans l’industrie.
Le texte permet de citer un troisième composant de l’air.
✔ Exploration et analyse
1. O n obtient de l’air liquide par une succession de compressions et de détentes (on augmente ou on diminue le volume
occupé par l’air). Les molécules composent l’air : très mobiles, elles perdent alors petit à petit leur énergie de mouvement
et ralentissent jusqu’à être groupées en restant mobiles, ce qui correspond à l’état liquide.
2. D ans l’air on trouve : de la vapeur d’eau, du dioxyde de carbone, du dioxygène, du diazote et de l’argon.
3. Afin de séparer les différents composants, on utilise la distillation.
4. L es différentes espèces chimiques qui composent l’air liquide ont des températures d’ébullition différentes. On chauffe donc
l’air liquide par étapes, à des températures où, à chaque fois, un seul constituant entre en ébullition. Ainsi, le gaz récupéré est
pur et peut ensuite à nouveau être rendu liquide pour être transporté plus facilement.
Synthèse
5. Le chauffe-ballon permet de vaporiser le liquide en augmentant la température. Le réfrigérant permet ensuite de
liquéfier le gaz obtenu en diminuant la température.
Ressources
› Le site d’air liquide propose une encyclopédie de l’ensemble des gaz composant l’air qui peut permettre d’autres activités de
recherche à ce sujet : https://encyclopedia.airliquide.com/fr
› L’encyclopédie Universalis explique les différentes étapes permettant d’obtenir l’air liquide avant distillation (compression
et détente).
› Sur la chaîne Youtube Unisciel, on peut trouver une vidéo qui explique les différentes étapes permettant d’obtenir de l’air
liquide et la distillation fractionnée. Cette vidéo donne aussi des exemples d’utilisation des gaz issus de la distillation :
https://www.youtube.com/watch?v=LFT4cliH1Kk
›C
ette activité est une des dernières que les élèves feront au cours du cycle 4 sur la caractérisation des états de la matière,
savoir-faire mentionné par le programme. L’interprétation du résultat s’appuie par ailleurs sur le modèle particulaire et consti-
tue une occasion intéressante de le mobiliser.
› Cette activité permet de travailler la compétence :
■ COMPÉTENCE Concevoir une expérience pour tester une hypothèse
Autres compétences possibles :
■ Émettre une hypothèse
■ Mettre en œuvre un protocole, effectuer des mesures
■ Interpréter des résultats
■ Conclure, valider ou non une hypothèse
■ Écrire des phrases claires, sans faute, utilisant un vocabulaire adapté
■ Produire et transformer des tableaux ou des documents graphiques
Situation déclenchante
La situation déclenchante choisie renvoie à la situation de jeunes sapeurs-pompiers. Certains des élèves peuvent en faire partie, ce
qui les mettrait en valeur, dans une situation qui peut parler aux adolescents.
Doc. 1 : le document permet d’expliciter la nature solide de la fumée et d’expliquer l’utilisation d'air comprimé en bouteille par les
pompiers.
Doc. 2 : le document rappelle aux élèves les différents éléments d’une balance électronique.
Pour les groupes ayant plus de facilités, on peut demander de mettre en œuvre une expérience permettant de savoir quelle est la
masse d’un litre d’air.
Expérimentation et observation
2. Protocole : Matériel et produits :
1 Poser le ballon gonflé sur le plateau de la balance mise 1 ballon de sport
en marche
Une pompe munie et son aiguille de gonflage
2 Appuyer sur la touche Tare. 1 balance
3 Dégonfler partiellement le ballon.
4 Poser à nouveau le ballon sur le plateau de la balance. Le protocole à distribuer p. 21.
5 Lire sur l’écran si une différence de masse est mesurée.
3. a. Conseil : L’utilisation de ballon de sport est nettement préférable, car elle permet de faire varier la masse en
maintenant son volume quasiment identique, ce qui ne serait pas le cas avec un ballon de baudruche.
b. Conseil : si les élèves doivent réaliser un compte-rendu, on pourra leur donner à l’avance un document à compléter sur
lequel ils noteront leurs résultats au fur et à mesure de la manipulation.
Conclusion
6. L ’air est composé de dioxygène et de diazote qui sont eux-même composés à l’échelle microscopique par des molécules,
qui chacunes, possèdent leur propre masse. Lorsqu’on dégonfle ou gonfle le ballon, on enlève ou ajoute des molécules de
dioxygène et de diazote, ce qui diminue ou augmente le nombre de molécules et donc la masse totale.
Ressources
Cette activité peut aussi permettre de faire découvrir un métier aux élèves, de déclencher des vocations. Les sites des JSP et du
ministère de l’intérieur peuvent permettre d’apporter des informations complémentaires sur les métiers mais aussi sur les équipe-
ments d’intervention :
› Équipements : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/Securite-civile/Documentation-technique/Les-sapeurs-pom-
piers/Les-materiels-et-les-equipements
› JSP : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/Securite-civile/Documentation-technique/Les-sapeurs-pompiers/Le-vo-
lontariat/Devenir-jeune-sapeur-pompier et http://www.pompiers.fr/grand-public/devenir-sapeur-pompier/jeune-sa-
peur-pompier
› Un article de la Fédération Nationale des Sapeurs Pompiers de France (FNSPF) sur le site SSIAP, peut permettre d’approfondir
les notions concernant la fumée et les gaz. http://www.ssiap.com/article.php?sid=511
›C
ette tâche complexe fait le lien entre la composition de l’air vue dans l’activité 1 et la masse de l’air abordée dans l’activité 3.
Cette activité aborde également la notion de molécule bientôt étudiée en détails dans le cadre de l’étude des transformations
chimiques.
›C
ette tâche complexe est donc une nouvelle occasion de permettre aux élèves de comprendre que la masse d’une substance
est liée à la masse des molécules qui la composent.
›C
ette activité permet de travailler la compétence :
■ COMPÉTENCE Identifier le problème à résoudre
Autres compétences possibles :
■ Lire et comprendre des documents scientifiques pour en extraire des informations
■ Comprendre et interpréter des tableaux ou des documents graphiques
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
Situation déclenchante
Avant de lire la situation déclenchante, il serait intéressant de commenter le titre « de l’eau dans le gaz ». Il est alors possible de
demander :
· Quel est le sujet de l’activité ?
· De quel gaz parle-t-on ?
· S’agit-il en réalité d’un gaz ou de plusieurs gaz ?
Pistes complémentaires
Exercice corrige 4e p. 47
9 2. O
n sait qu’un litre d’air a une masse de 1,3 g.
Utiliser la masse d’un litre d’air. On convertit la masse d’air en gramme : 1,6 kg = 1 600 g.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
Masse d’air (g) 1,3 1 600
littéral
Autre compétence possible : ■ Interpréter des résultats Volume d’air ( L) 1 X
1 # 1600
On utilise la proportionnalité : X = = 1 230,8 L.
10 1, 3
Bouteilles des pompiers. On peut donc ajouter 1 230,8 litres d’air dans ces bouteilles.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral
1. mbouteille vide = 2,6 kg. mbouteille pleine= 4,2 kg.
Masse d’air que l’on peut ajouter :
m bouteille pleine- mbouteille vide = 4,2 - 2,6 = 1,6 kg
Je m’entraine
11 14
Corps purs et mélanges. Un ballon dégonflé.
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute et en ■ COMPÉTENCE Mettre en œuvre un raisonnement logique
utilisant un vocabulaire adapté simple pour résoudre un problème
Autre compétence possible : Autres compétences possibles :
■ Modéliser des phénomènes pour les expliquer ■ Modéliser des phénomènes pour les expliquer
1. U
n corps pur est un corps qui n’est composé que d’une seule ■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le
espèce chimique et n’est donc constitué que d’une seule vocabulaire adapté
sorte de particules. 1. La masse du ballon après dégonflage sera inférieure
2. U
n mélange est constitué de plusieurs constituants donc de puisqu’on a enlevé de l’air et que l’air a une masse. En effet,
plusieurs particules différentes. les molécules qui composent les gaz possèdent (comme
toutes les molécules) une masse et sont moins nombreuses
12 dans le ballon après l’opération de dégonflage.
Masse de quelques volumes d’air.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul 15
Masse d’un litre d’air.
littéral
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
1. L a masse d’un litre d’air est de 1,3 g dans les conditions
littéral
normales de température et de pression.
Autre compétence possible :
2. P our calculer la masse de 2 L d’air, on utilise la ■ Interpréter des résultats
proportionnalité : 1,3 × 2 = 2,6 g.
1. On nomme cette technique le déplacement d’eau car
3. P our calculer la masse de 1,5 L d’air, on utilise toujours la lorsqu’on vide le ballon de son air, il prend la place de
proportionnalité : 1,3 × 1,5 = 1,95 g. l’eau dans le flacon. L’eau du flacon passe alors dans le
cristallisoir. Elle se déplace.
13
Ballon de basket. 2. Les illustrations et textes d’accompagnement permettent
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul d’obtenir les informations suivantes : Vair = 2 L ;
littéral m1 = 404,3 g ; m2= 401,7 g ;
1. Vair = 1,5 L ; mballon = 619 g. On détermine donc la masse d’air extraite du ballon :
On sait qu’un litre d’air a une masse de 1,3 g. Le volume d’air m1 - m2 = 404,3 - 401,7 = 2,6 g.
ajouté est de 1,5 L. 3. Pour déterminer la masse d’un litre d’air, on utilise la
proportionnalité :
Masse d’air (g) 1,3 X
Volume air ( L) 1 1,5 Masse d’air (g) 2,6 X
Volume d’air (L) 2 1
1, 5 # 1, 3
On utilise la proportionnalité : X = = 1,95 g. 2, 6 # 1
1
On utilise la proportionnalité : X = = 1,3 g.
La masse du ballon est de 619 g. 2
Après le gonflage, le ballon aura donc une masse de : La masse d’un litre d’air dans les conditions de l’expérience
619 + 1,95 = 620,95 g. est de 1,3 g.
16 19
Distillation. Changement d’état.
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en ■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en
utilisant le vocabulaire adapté utilisant le vocabulaire adapté
Autre compétence possible : Autre compétence possible :
■ Comprendre et interpréter des documents graphiques ■ Modéliser des phénomènes pour les expliquer
1. D ans le récipient de chauffage, le liquide passe de liquide à 1. Si l’on poursuit la diminution de la température, les
gaz, il s’agit donc d’une vaporisation. Ce changement est lié molécules, à force de ralentir, vont pouvoir rester groupées
à la variation de température qu’il faut alors augmenter. sous l’effet de leur capacité à se lier provisoirement les unes
2. L e passage d’eau froide provenant du robinet permet de aux autres. On obtiendra alors un ensemble de molécules
maintenir la température de l’intérieur du réfrigérant a une groupées mais libres de leur mouvement : un liquide. Si l’on
valeur à laquelle les gaz qui y circulent vont se liquéfier. abaisse suffisamment la température d’un gaz, on obtient
donc sa liquéfaction.
17
Représentation particulaire de l’air. 20
Liquéfier l’air.
■ COMPÉTENCE Comprendre et interpréter des tableaux ou
des documents graphiques ■ COMPÉTENCE Comprendre et interpréter des tableaux ou
Autre compétence possible : des documents graphiques
■ Modéliser des phénomènes pour les expliquer Autres compétences possibles :
■ Modéliser des phénomènes pour les expliquer
1. L ’air est composé de 20 % de dioxygène et de 80 % de diazote.
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le
2. L ’air est composé de 4 fois plus de molécules de diazote vocabulaire adapté
que de molécules de dioxygène. La représentation correcte
1. Lors de la liquéfaction, les molécules du gaz vont se
est donc celle qui comporte 4 fois plus de rectangles bleus
rapprocher les unes des autres, ce qui va les rendre moins
que de rectangles rouges, ces molécules occupant tout le
mobiles. Ceci est lié à la diminution de la température qui va
volume disponible dans le récipient puisque l’air est un gaz.
« ralentir » les molécules.
3. L a première ne convient pas car elle correspond à la
2.
représentation de diazote pur. La troisième correspond à un
liquide : particules regroupées mais libres. Dans la dernière,
on a inversé les proportions des molécules de dioxygène et Liquéfaction
diazote.
18
Liquéfaction.
■ COMPÉTENCE Écrire des phrases claires, sans faute, en Diazote (8) Dioxygène (2)
utilisant le vocabulaire adapté
Autres compétences possibles : 21
Fumée ou gaz ?
■ Modéliser des phénomènes pour les expliquer
■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats
■ Comprendre et interpréter des tableaux ou des
documents graphiques 1. Paul a raison, la fumée est formée de solides en suspension
dans l’air. Ici, l’eau de la casserole s’évapore à sa surface mais
1. L a liquéfaction correspond au schéma 3 car lors de la
comme l’air est froid dans la cuisine, la vapeur se liquéfie
liquéfaction, le corps passe de l’état de gaz à l’état liquide.
et forme un nuage. Le nuage qui se forme est composé de
À l’état gazeux, les molécules sont dispersées, libres et
petites gouttelettes d’eau en suspension dans l’air.
en mouvement alors qu’à l’état liquide les particules sont
regroupées. 2. Ce brouillard est donc composé de fines gouttelettes d’eau
en suspension dans l’air.
22
Volume de gaz libéré par une bouteille d’air comprimé.
■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats
Autre compétence possible :
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
› Une séance de paintball › Des bouteilles d’air pour la plongée
1. L a différence de masse vient du fait que la bouteille d’air 1. La masse de la bouteille a diminué au cours de la sortie car
comprimée a été vidée de son contenu lors de la partie de elle contient moins d’air. La bouteille s’est allégée de
paintball. 6,2 - 5,2 = 1,0 kg.
2. L a différence de masse est de 1,5 - 1,0 = 0,5 kg. 1,0 kg = 1 000 g.
3. 0 ,5 kg = 500 g. Un litre d’air possède une masse de 1,3 g.
4. U n litre d’air possède une masse de 1,3 g. Masse d’air (en grammes) 1,3 1 000
5.
Volume d’air (en litres) 1 V
Masse d’air (en grammes) 1,3 500
On réalise un produit en croix afin de trouver le volume d’air
Volume d’air (en litres) 1 V 1000 # 1
utilisé : V = = 770 L.
On réalise un produit en croix afin de trouver le volume d’air 1, 3
500 # 1 Lors de la plongée, le volume d’air utilisé est de 770 L.
utilisé : V = = 385 L.
1, 3
Lors de la partie de paintball, le volume d’air utilisé est de
385 L.
› Un aérographe
1. L a différence de masse est de 1,1 - 0,7 = 0,4 kg.
2. 0 ,4 kg = 400 g.
3. U n litre d’air possède une masse de 1,3 g.
Masse d’air (en grammes) 1,3 400
Volume d’air (en litres) 1 V
On réalise un produit en croix afin de trouver le volume V d’air
400 # 1
utilisé : V = = 308 L.
1, 3
Lors de la semaine, le volume d’air utilisé par l’aérographe
est de 308 L.
J’ approfondis
23 Vair = 1 600 L et mbouteille vide = 3,9 kg
Comprimer de l’air. 1. La masse d’un litre d’air est de 1,3 g
■ COMPÉTENCE Modéliser des phénomènes pour les expliquer 2. Pour déterminer la masse de la bouteille pleine, on calcule
1. L orsqu’on diminue le volume occupé par l’air, les molécules tout d’abord la masse de 1 600 L d’air à l’aide du tableau de
se rapprochent les unes des autres et ont moins d’espace proportionnalité suivant :
pour se déplacer. Dans un premier temps il va y avoir
davantage de chocs sur les parois. La pression va alors Masse d’air (g) 1,3 X
augmenter. Volume d’air (L) 1 1 600
2. L e nombre de molécules ne change pas, seul le nombre de et de l’égalité des produits en croix, que l’on reformule ainsi :
chocs change. 1600 # 1, 3
X= = 2 080 g.
3. 1
On convertit cette valeur en kilogramme : 2 080 g = 2,08 kg
On ajoute la masse de la bouteille vide à la masse de gaz pré-
cédemment calculée : 3,9 + 2,08 = 5,98 kg
La masse de la bouteille pleine vaut donc 5,98 kg.
Diazote (8) 3. Vbouteille après intervention = 5,2 kg
10 molécules On détermine la masse d’air utilisé :
Dioxygène (2)
mbouteille pleine - V bouteille après intervention = 5,98 - 5,2 = 0,78 kg.
24 On convertit en gramme: 0,78 kg = 780 g.
L’atmosphère de Mars.
■ COMPÉTENCE Produire et transformer des tableaux ou des On utilise à nouveau un tableau de proportionnalité pour
documents graphiques déterminer le volume d’air correspondant :
Autre compétence possible : Masse d’air (g) 1,3 780
■ Interpréter des résultats
Volume d’air (L) 1 X
1. P our tracer un diagramme circulaire, il faut tout d’abord
calculer les angles correspondant à chaque pourcentage, 780 # 1
On utilise la proportionnalité : X = = 600 L.
1, 3
tandis que la proportion de 100% correspond à 360 °. Le volume de gaz libéré lors de cette intervention est donc
Pourcentages de 600 L.
Gaz Degrés d’angles
de gaz
Total 100 360 26
Calcul et masse d’un litre d’air.
Dioxyde de 95, 3 # 360 ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
95,3 X= = 343,08 °
carbone 100 littéral
2, 7 # 360 1. Masse d’un litre de dioxygène = 1,43 g.
Diazote 2,7 Y= = 9,72 °
100 Masse d’un litre de diazote = 1,25 g.
1, 6 # 360 On sait que l’air est composé d’environ 20 % de dioxygène et
Argon 1,6 Z= = 5,76 °
100 de 80 % de diazote.
0, 4 # 360 Pour calculer la masse d’un litre d’air on effectue donc les
Autres gaz 0,4 W= = 1,44 °
100 calculs suivants :
On trace ensuite à l’aide du rapporteur le diagramme corres- · calcul de la masse de dioxygène dans un litre d’air :
pondant.
Masse de dioxygène (g) 1, 43 X
Volume de dioxygène (L) 100 20
Dioxyde de carbone
Diazote 20 # 1, 43
X= = 0,286 g
Argon 100
Autres gaz · calcul de la masse de diazote dans 1 L d’air :
Masse de diazote (g) 1, 25 X
2. I l est impossible de vivre en respirant l’atmosphère de Mars Volume de diazote ( L) 100 80
car celle-ci ne contient pas de dioxygène ! 80 # 1, 25
X= =1g
100
25 On ajoute ensuite ces deux valeurs : 0,286 + 1 = 1,286 g soit
Pompiers et calculs. environ 1,3 g.
■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats On retrouve donc que la masse d’un litre d’air est de 1,3 g.
Autre compétence possible :
■ Pratiquer le calcul numérique et le calcul littéral
27 30
L’atmosphère terrestre. La respiration.
■ COMPÉTENCE Effectuer des recherches documentaires ■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents
Autre compétence possible : ■ Comprendre et interpréter scientifiques pour en extraire des informations
des tableaux ou des documents graphiques Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires,
1. L ’énoncé explique que l’atmosphère de la Terre peut être sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
comparée à la peau d’une pomme, la chair représentant 1. Diazote : 78 % ; Dioxygène : 21 %
la Terre. L’épaisseur de la peau de la pomme est très En effet, l’air inspiré est l’air ambiant.
inférieure à l’épaisseur de la chair, on peut donc déduire que 2. En comparant les compositions de l’air inspiré et de
l’atmosphère a une faible épaisseur par rapport à la Terre. l’air expiré, on remarque en effet que le pourcentage de
2. D ’après le schéma nous vivons dans la troposphère, couche dioxygène diminue : il passe de 21 % à 16 %.
inférieure de l’atmosphère. 3. L e dioxygène alimente les organes de notre organisme et leur
3. D ’après le graphique, un avion de ligne se déplace à une permet ainsi de fonctionner : muscles, cœur, cerveau, etc.
altitude d’environ 10 km. La température extérieure est 4. Toujours en comparant les pourcentages, on peut voir que
alors d’environ - 50 °C. celui du dioxyde de carbone augmente, passant de 0,03 %
4. R ôles de l’atmosphère : à 5,03 %. Pour le prouver il suffit d’utiliser de l’eau de
· Protection contre les rayons ultraviolets du Soleil : rôle de chaux : en soufflant avec une paille dans l’eau de chaux, on
filtre. verra que celle-ci se trouble, ce qui mettra en évidence la
présence de dioxyde de carbone dans l’air expiré.
· Protection de l’impact des météorites qui chauffent et se
désintègrent au moins partiellement à son contact (diffé-
rence avec la Lune qui comporte de nombreux cratères). 31
De l’air dans l’eau !
· Effet de serre grâce à sa composition en G.E.S. (gaz à effet ■ COMPÉTENCE Produire et transformer des tableaux ou
de serre) : maintien d’une température moyenne de 15 °C à documents graphiques
la surface de la Terre : température qui a permis le dévelop- Autre compétence possible : ■ Comprendre et interpréter
pement de la vie. des tableaux ou des documents graphiques
· Développement et maintien de la vie grâce à sa composi- 1. Sur le graphique, on peut voir que la quantité de dioxygène
tion : dioxygène. dissout dans l’eau augmente lorsque la température
diminue. Le dioxygène étant nécessaire à la vie aquatique,
28 on peut en déduire que davantage de poissons pourront
Les bouteilles de plongée.
vivre dans une eau froide plus riche en dioxygène.
■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique et le calcul
littéral 32
Autre compétence possible : ■ Interpréter des résultats Représentation moléculaire des gaz.
1. Vair libéré = 2 400 L ■ COMPÉTENCE Produire et transformer des tableaux ou
On sait qu’il y a 20 % de dioxygène et 80 % de diazote dans documents graphiques
l’air donc : 1. On choisit de représenter 10 molécules :
20 # 2 400 · 10 % de dioxygène donc une molécule ;
Vdioxygène libéré : = 480 L.
100 · 20 % de dioxyde de carbone donc 2 molécules ;
80 # 2 400 · 70 % de diazote donc 7 molécules.
Vdiazote libéré : = 1920 L.
100 Il s’agit de molécules de gaz, on les représente donc éloi-
Cette bouteille peut donc libérer 480 L de dioxygène et
gnées et en mouvement (que l’on peut représenter par des
1 920 L de diazote.
flèches sur les molécules).
29 Dioxyde de carbone (2)
Une autre utilisation de la distillation.
■ COMPÉTENCE Lire et comprendre des documents Dioxygène (1)
scientifiques pour en extraire des informations Diazote (7)
Autre compétence possible : ■ Écrire des phrases claires,
sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
1. À partir de la distillation du pétrole brut, on peut obtenir :
du gaz butane et du gaz propane, de l’essence légère, de 33
L’air a-t-il toujours eu la même composition ?
l’essence lourde (super), du kérosène et du gazole, du fioul
lourd et du fioul domestique. ■ COMPÉTENCE Pratiquer le calcul numérique ou le calcul
littéral
2. L e super est récupéré à 200 °C, le gazole à 300 °C et le fioul
domestique à 370 °C. 1. Composition de l’air il y a 4 milliards d’années : 50 % de
dioxyde de carbone et 40 % de diazote.
3. L ors de la distillation, un mélange de liquides est chauffé Masse d’un litre de diazote : 1,25 g.
à une température à laquelle un seul des composants du Masse d’un litre de dioxyde de carbone : 2 g.
mélange entre en ébullition et se vaporise. On récupère La masse d’un litre d’air était d’environ :
le gaz formé, avant de liquéfier à nouveau au moyen d’un 40 # 1, 25
50 # 2
système réfrigérant. + = 1,5 g.
100 100
Je résous un problEme
■ COMPÉTENCE Interpréter des résultats
Autre compétence possible :
■ Pratiquer le calcul numérique ou le calcul littéral
■ Écrire des phrases claires, sans faute, en utilisant le vocabulaire adapté
› Correction : › Explication :
L’expérience de Lavoisier nous apprend que le mercure, en On déduit du document 1 la quantité de gaz restant à la fin de
présence d’air, se transforme en particules rouges. Une partie l’expérience. Les informations données dans le document 2
de l’air est utilisée, le volume manquant correspondant est de : permettent de savoir quels sont les gaz consommés et restant
0,8 - 0,66 = 0,44 L (doc. 1). en faisant appel aux connaissances acquises par les élèves en
Le gaz restant, « mofète », ne permet pas de faire vivre des SVT et tout au long de ce chapitre.
animaux ni de raviver une combustion (doc. 2). Ce gaz est donc Les élèves doivent ensuite faire appel à des connaissances
du diazote. mathématiques pour en déduire le pourcentage. Ils pourront
finalement conclure après avoir comparé leur résultat avec les
On utilise la proportionnalité pour déterminer le pourcentage
connaissances qu'ils ont acquises grâce à ce chapitre sur la
de diazote :
composition de l'air.
Volume d’air (L) 100 0,8
Volume de diazote (L) X 0,66
0, 66 # 100
x= = 82,5 %.
0, 8
Soit pour le dioxygène : 100 - 82,5 = 17,5 %.
L’expérience de Lavoisier ne permet pas de découvrir avec
précision la composition de l’air puisqu’on sait qu’il est
en réalité composé de 20 % de dioxygène et de 80 % de Numérique
diazote. Cependant, si l’on prend en compte les appareils et
La correction des exercices numériques
les méthodes de mesure de l’époque, son expérience donne
est à retrouver sur www.lelivrescolaire.fr
malgré tout une valeur satisfaisante de la composition de l’air.
■ PARCOURS DE COMPÉTENCES ■
4e p. 52
Présentation
Le but de l’exercice est d’amener les élèves à formuler une hypothèse pertinente après avoir étudié le statut de plusieurs prises
de parole.
Document(s)
Les prises de paroles proposées ne sont, pour la plupart, pas des hypothèses afin que les élèves puissent comprendre ce qui fait
la caractéristique d’une hypothèse.
Question
On peut faire l’hypothèse que la roue remplie de diazote est plus légère que la roue remplie d’air car à pression et volume égaux, le
diazote a une masse plus faible que celle de l’air, qui est un mélange de diazote et d’un autre gaz de masse plus élevée.
Niveau 1 Niveau 2
Je sais ce qu’est une hypothèse. Je comprends l’hypothèse qui m’est proposée.
L’élève qui maitrise le niveau 1 peut dire que Un élève qui maitrise le niveau 2 a compris que Tanor laisse
c’est Tanor qui propose une hypothèse scien- sous-entendre que les deux ballons devraient avoir la même
tifique car il est le seul à proposer une expli- masse. D’après lui la différence de masse entre les deux bal-
cation crédible au phénomène observé. lons est due à un défaut de la balance.
Lou prétend qu’il s’agit « d’un coup de
chance » or le hasard est le contraire d’une
proposition d’explication scientifique.
Isabelle ne donne aucune explication, elle
prétend juste la connaitre.
Niveau 4
Je formule clairement l’hypothèse que j’ai émise pour me
permettre de la valider.
Niveau 3
L’élève qui maitrise le niveau 4 parvient à mettre en évi-
Je propose une hypothèse en lien avec le problème. dence les causes et les conséquence. Il remarque que la dif-
L’élève qui maitrise le niveau 3 est capable de suppo- férence de masse entre 1 L d’air et 1 L de diazote à pression
ser que la différence des masses provient du fait que atmosphérique entraine nécessairement que deux pneus de
deux volumes égaux de gaz différents, à la même pres- volumes identiques et gonflés à la même pression n’auront
sion, peuvent avoir des masses différentes. pas la même masse.
AP Accompagnement personnalisé 4e p. 53
Temps prévu
›L
’exploitation de cette fiche dépend du niveau des élèves qui l’utilise, mais devrait prendre une quinzaine de minutes avec un
effectif de niveau moyen.
· En 4e, les graphiques permettent de mettre en évidence de nombreuses relations de proportionnalité : la distance en fonction
de la durée, la masse en fonction du volume, l’énergie convertie en fonction de la durée du transfert.
· En 3e, d’autres occasions se présentent avec la loi d’ohm, la relation entre poids et masse, ou la déformation d’un ressort sur
lequel une force s’exerce. On pourra également étudier la relation de l’énergie cinétique et voir l’impact de la grandeur portée
en abscisse (v ou v2) sur la courbe obtenue.
Document(s)
Le document illustre directement le lien entre les résultats d’une expérience représentée dans un tableau et les mêmes données
sous forme graphique.
Utilisation de la fiche AP
Cette fiche peut être utilisée à tout moment dans l’année dès lors que l’élève sait lire un tableau de valeurs pour tracer la courbe
correspondante. Un rappel peut être nécessaire mais il est important que l’élève réalise la majeure partie du travail.
Bien entendu, les acquis étant différents, certains calculs que l’on demandera en 3e ne le seront pas en 5e : par exemple le calcul
d’échelle, qui peut également poser quelques difficultés en 4e. Il est donc important de l’associer à la progression du cours de
mathématiques.
LA PHYSIQUE-CHIMIE AUTREMENT
4e p. 54
Document(s)
Les documents proposés permettent aux élèves d’identifier ce qui faisait de Lavoisier un scientifique dont les pratiques, en
avance sur celles de son époque, ont permis des avancées scientifiques considérables.
Plusieurs détails peu cités d’ordinaire concernant son expérience sont également présentées dans les documents 2 et 3, ce qui
amènera les élèves à sélectionner certaines informations parmi d’autres pour répondre aux questions, tout en leur permettant de
mieux situer le contexte de cette expérience.
Correction
1. Lavoisier échange avec les savants d'Europe et utilise systématiquement la balance. Ces deux pratiques sont nouvelles par rap-
port aux pratiques des alchimistes qui cultivaient le secret et ne disposaient pas de balances précises.
2. Lavoisier stoppe le chauffage quand la réaction est terminée (plus rien n’évolue, précise le doc. 2). Donc une partie de l’air sous
la cloche a été utilisée pour la formation de l’oxyde de mercure et pas le reste. Si l’air avait été un corps pur, il aurait été soit
complètement consommé soit pas du tout consommé par cette réaction d’oxydation du mercure.
3. L e dioxygène est l’air vital, tandis que le diazote est l’air déphlogistiqué.
4. 0,17 L de dioxygène a « disparu » sur les 0,85 L d’air initial, un tableau de proportionnalité permet de trouver que pour 5 L d’air
1
environ le volume de gaz manquant serait de 1 L. Le dioxygène représente donc de l’air.
5
Document(s)
En milieu de cycle 4, le smartphone à écran tactile est largement répandu et utilisé chez les élèves. La problématique du bris
d’écran est tellement répandue (en particulier chez les jeunes) qu’un marché de réparation a pu se développer. Le principe
permettant de rendre un verre plus résistant est donc susceptible de bien retenir leur attention.
Correction
1. Le composant de base du verre est le dioxyde silicium. Il existe des verres qui ne contiennent que ce corps pur. Cependant la
plupart des verres contiennent d’autres substances mélangées à du dioxyde de silicium.
2. L’objectif poursuivi est d’évoquer la solidité, la résistance au choc. L’idée du gorille évoque des conditions dans lesquelles le
verre est soumis à des sollicitations mécaniques importantes.
Esprit
La Physique-Chimie au quotidien scientifique
Détails de l'expérience
Cette expérience demande un matériel très particulier pour être réalisée simplement. Un autre moyen de mettre la bouteille
sous pression peut être d’user de la force pour la vriller : il faut saisir le goulot dans une main, le fond de la bouteille dans l’autre
et tourner chaque main dans un sens opposé. Si la bouteille a été un peu vidée de son air au préalable on peut amorcer un
mouvement !
Continuez de vriller la bouteille et faites en sorte qu’il y ait de l’alcool dans chaque partie. Plus la bouteille est vrillée, plus la
pression augmente. Lorsque l’on ouvre la bouteille, la pression descend brutalement et le nuage apparait !
L’utilisation d’alcool est liée à sa meilleure volatilité que celle de l’eau. Pour une même augmentation de pression, à température
ambiante, l’air se chargera davantage en vapeur d’alcool qu’en vapeur d’eau.
L’expérience fonctionne également avec de l’eau, à condition de pouvoir imposer une pression nettement plus importante dans la
bouteille.
ANNEXES
Sommaire
Explications des différentes annexes .......................................................................................................................................................... p. 19
Corrigés des protocoles expérimentaux ..................................................................................................................................................... p. 20
Puzzles des protocoles .................................................................................................................................................................................. p. 21
Comptes-rendus à compléter ...................................................................................................................................................................... p. 22
Aides à la résolution de la mission .............................................................................................................................................................. p. 23
Les corrigés des protocoles expérimentaux sont destinés à faire gagner du temps aux Une pompe munie et son aiguille de
Matériel :
1 ballon de sport 1 balance
élèves pendant la réalisation de leurs activités. Lors de ces activités, ils sont amenés
gonflage
à réfléchir aux actions à réaliser pour atteindre l’objectif fixé par la consigne et à tra- Étapes du protocole
2
Poser le ballon gonflé sur le plateau
Tous les élèves ne parviendront pas à une formulation complète et satisfaisante mais
3 Dégonfler partiellement le ballon.
le plateau de la balance.
4 Poser à nouveau le ballon sur
ils en auront besoin pour poursuivre l’activité. Afin d’éviter de perdre du temps lors
de masse est mesurée.
5 Lire sur l’écran si une différence
Rédiger un protocole peut s’avérer difficile pour les élèves : ne pas se rappeler du nom
d’un matériel, ne pas trouver le verbe exact qui permet de décrire un geste expérimen-
tal ou ne pas identifier la nécessité d’une étape dans un protocole sont des obstacles PUZZLES DES PROT
OCOLES
souvent rencontrés.
4e p. 42
Vider une bouteille
d’air comprimé la rend-ell
e plus légère ?
Retrouve l’ordre correct
des étapes du protocol
e, puis numérote-les
:
Pour éviter de laisser les élèves en échec tout en ne leur donnant pas la solution, ...
C. Lire sur l’écran si une différence
de masse est mesurée.
A. Appuyer sur
la touche
TARE. ...
E. Poser à nouveau le
ballon
vous pouvez leur proposer un outil : le puzzle de protocole. Les consignes du cor-
...
sur le plateau de la balance.
B. Poser le ballon
... gonflé sur le plateau
la balance mise de D. Dégonfler partiellement le
en marche. ballon. ...
rigé sont mises à leur disposition dans le désordre. Pour retrouver l’ordre correct, les Retrouve l’ordre correct
Vider une bouteille
d’air comprimé la rend-ell
e plus légère ?
élèves doivent étudier celles-ci attentivement. Ils s'imprègnent alors du format des
des étapes du protocol
e, puis numérote-les
:
...
C. Lire sur l’écran si une différence
consignes et se l’approprient peu à peu, tout en gardant leur attention mobilisée sur ce
de masse est mesurée.
A. Appuyer sur
la touche
TARE. ...
E. Poser à nouveau le
... ballon
sur le plateau de la balance.
B. Poser le ballon
qui fait le principal intérêt de la rédaction du protocole : le sens des actions menées.
... gonflé sur le plateau
la balance mise de D. Dégonfler partiellement le
en marche. ballon. ...
Cet outil ne doit, cependant, pas être donné systématiquement. Il est préférable de
e plus légère ?
Retrouve l’ordre correct
des étapes du protocol
e, puis numérote-les
:
laisser, au préalable, les élèves chercher par eux-mêmes quelques minutes même s’ils
...
C. Lire sur l’écran si une différence
de masse est mesurée.
A. Appuyer sur
la touche
TARE. ...
E. Poser à nouveau le
... ballon
sont en difficulté.
sur le plateau de la balance.
B. Poser le ballon
... gonflé sur le plateau
la balance mise de D. Dégonfler partiellement le
en marche. ballon. ...
Les puzzles de protocoles à distribuer aux élèves constituent avant tout un moyen Chapitre 2 ● Que trouve-t-on
dans l’air ? 22
de différencier votre proposition pédagogique d’un élève à l’autre lorsque cela s’avère
nécessaire.
4e p. 42
Compte-rendu à compléter
Comptes-rendus à compléter
la rend-elle plus légère ?
Vide une bouteille d’air comprimé
fonction de l’expérience que tu as menée et de son
Complète chaque partie du compte-rendu en
résultat.
Afin d’habituer les élèves à produire un compte-rendu pertinent, il peut être utile de J'ai fait (protocole)
leur demander, dès le collège, de faire leurs comptes-rendus en suivant un format pré-
déterminé. Vous pourrez leur distribuer un document à compléter à la fin de l’activité.
J'ai observé et/ou mesuré
J'en conclus
dans l’air ? 23
Chapitre 2 ● Que trouve-t-on
Matériel :
U
ne pompe munie et son aiguille de
1 ballon de sport.
gonflage. 1 balance
Étapes du protocole
J'en conclus
A id e Quelles sont les particularités du climat équatorial ? Quelle est alors la particularité de la composition
clé n° 1 de l’air ?
A id e Que signifie l’augmentation de la proportion d’eau dans 1 L d’air, d’après le modèle particulaire de la
clé n° 2 matière ?
A id e Que peut-on dire de la masse d’une molécule d’eau, comparée à celle d’une molécule de diazote ou de
clé n° 3 dioxygène ?
A id e Des ensembles composés d’un même nombre d’éléments n’ayant pas les mêmes masses peuvent-ils
clé n° 4 avoir la même masse ?
A id e Quelles sont les particularités du climat équatorial ? Quelle est alors la particularité de la composition
clé n° 1 de l’air ?
A id e Que signifie l’augmentation de la proportion d’eau dans 1 L d’air, d’après le modèle particulaire de la
clé n° 2 matière ?
A id e Que peut-on dire de la masse d’une molécule d’eau, comparée à celle d’une molécule de diazote ou de
clé n° 3 dioxygène ?
A id e Des ensembles composés d’un même nombre d’éléments n’ayant pas les mêmes masses peuvent-ils
clé n° 4 avoir la même masse ?