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Eva

Delfin Fiche de lecture : Traduire Hitler »


TG3 d’Olivier Mannoni

1. Olivier Mannoni est un traducteur d’allemand vers


le français depuis 1978 et un journaliste. Il a traduit un
grand nombre d’articles Allemands . Il est spécialisé
dans les textes sur le III Reich. De 2007 à 2012, il est
président de l’Association des traducteurs littéraires
de France. Aujourd’hui, il dirige l’Ecole de traduction
littéraire qu’il a conçu pour le Centre national du livre.
Il a traduit plusieurs type d’écrit nomment des romans
mais aussi des essais philosophiques. Il a écrit sur
Manesh grand psychologue et un grand résistant
contre le nazisme en Allemagne, qui a échappée au
camp de concentration, qui c’est réfugié en Suisse et
qui en revenant en France est devenu un éditeur très
important. Mais aussi sur Guter Vincent dont un de
ses livre a donné à un film « Le tambour », un livre
essentiel.
Cet ouvrage conte pour son oeuvre car c’est une
exploration novatrice de la complexité de la traduction
d’un discours historique. En effet dans son ouvrage il
doit faire fasse à de nombreux défis posés par la
traduction de Main Kampf. De plus il compte dans un
moment de la recherche scientifique car Mannoni va
se focaliser sur les caractéristiques spécifiques du
langage absurde employé par Hitler, il va donc
approfondir ses recherches scientifiques mais aussi
historique. Faire sa traduction a plusieurs intérêt
notoirement linguistique mais aussi historique. Les
historiens reprenaient le texte de Mannoni, lui posé
des questions pour approfondir leur recherche.

2. Ce livre est une démonstration. Son type d’ouvrage


se définit par un essai critique sur une question. En
effet, le long de son ouvrage il se demande comment
traduire Hitler et pourquoi. Il dit je cite : « Pourquoi
un homme politique extrémiste consacre-t-il
sept cents pages à développer des théories
perverses et fumeuses dans une langue à peu
près inaccessible au commun des mortels ?
Pourquoi ce style confus, cette accumulation
d’adverbes, de conjonctions douteuses, ces
glissements sémantiques, ces syllogismes, ces
dérapages du cheminement déductif ? Est-ce de
l’incapacité ? Ou bien une méthode ? ». Dans sa
traduction il reprend directement le texte d’origine
pour en fournir sa version française personnelle et
donne son propre avis. Il nous fait part de sa
pensée a travers le texte d’Hitler. Olivier Mannoni
n’hésite pas une seconde lorsque les éditions Fayard lui
proposent de retraduire Mein Kampf. Il y met simplement
des conditions : ce sera une édition lourdement annotée,
démontant entièrement les sources, la langue et le discours
de ce livre de haine.

3. Son livre est découpé en 4 chapitres :

- « Le flot marin » : ce qui l’a conduit a Mein Kampf.


Dans ce chapitre, Olivier Mannomi explique son
aurore. Tout d’abord depuis trente ans qu’il traduit de
l’allemand, il a eu affaire avec le mal sous toutes ses
formes. Il a traduit le livre de Helmut Berding, Histoire de
l’antisémitisme en Allemagne (Editions de la Maison des
sciences de l’homme, 1995), ainsi que « La fascination du
nazisme » d’Odile Jacob exposant les méthodes de
manipulation de l’antisémitisme.
Celui de Joachim Fest sur le comte von Stauffenberg, La
Résistance allemande à Hitler (Perrin, 2008), et, surtout, ce
qui fut pour lui une des expériences les plus violentes de
son métier de traducteur, La Médecine nazie et ses
victimes, d’Ernst Klee (Solin/Actes Sud, 1998). Cet
ouvrage porte sur
l’expérience scientifique appliquée sur les prisonniers des
camps de concentration. Wehrmacht est devenu un
immense laboratoire de vivisection (opération pratiquée de
base sur les animaux vivants) humaine où l’on plongé dans
l ‘eau glacé les corps. On y retrouvais notamment des
sections réserver a la médecine pour enfants, on élevait a
vif des morceaux de leur foie. De plus il a traduit Joseh
Goebbels « Journal » (1939-1942), son premier texte qui l’a
marqué avant Main Kampf par ses idées tordues et
indigestes. Goebbels manipule par la vulgarité et la brutalité
de son langage. Dans « Journal » il souligne son rôle
majeur dans l’évolution du régime nazi. Puis enfin traduit
Mein Kampf d’Hitler par la demande de Florent Bayard.
Dans ce premier chapitre, L'auteur raconte donc la
genèse du projet, l'équipe d'historien chargée
d'encadrer et d'expliciter le texte jusqu'au titre de
l'ouvrage "Historiser le mal" qui montre ainsi qu'il
ne s'agit pas d'une simple traduction. Il s’agit d’un
témoignage à partir son aptitude à se confronter
aux mots et à leur sens parfois multiples,
notamment dans la langue allemande comme il
l'explique très bien. Il dit : « Non, traduire Hitler,
Goebbels, Himmler, Rosenberg et les autres ce
n'est pas traduire de l'allemand. C'est traduire une
langue forgée pour et par un totalitarisme
meurtrier, une langue destinée à faire peur (...).
Une langue faite pour tromper, mentir et, nous
allons le voir, abrutir ». Ce chapitre là nous expose
notamment les nombreuses difficultées qu’a
éprouvé l’auteur lors de la traduction de Mein
KAMPf. Un livre avec une aura maléfique et qui
suscite une curiosité malsaine. Olivier Mannoni
exprime sa douleur « je pleurais de honte et de
colère en traduisant ses lignes ». Il ressenti un
énorme dégoût et n’avait plus foie en l’humanité.
Découvrir le sens des mots était un risque, un défis
difficile et insurmontable. L'auteur a passé 10 ans
dans la tête d'Hitler : « plongée dans l’esprit torturé
du Führer », une épreuve très éprouvante. Il
raconte comment la charge émotionnelle fut
terrible pour lui mais aussi pour ses proches. Pour
Mannoni, ce livre était dramatiquement mal écrit et
très mal pensée .Hitler écrivait dans un style
décousu et incohérent.
Le traducteur a eu pour mission de restituer la
nature brute du texte original allant à l'encontre
des règles de traduction qui veulent que le
traducteur rende un texte lisible et fluide.

- « La tempete » est le deuxième chapitre. Ici il discute de


l’engrenage de la réédition de Mein Kampf et vient alors la
question de sa réel nécessité. En 1945, la fin du nazisme
Est-ce qu’on va continuer à laisser circuler les
rééditions ou les interdire indéfiniment ? Si non qu’est
ce qu’on en faisait ? Il dit « « à quoi bon ressortir ce
texte de haine de l'oubli où il a sombré ? À quoi bon
retraduire un texte illisible ».
Mein KAMpf est en vente libre depuis 1934 et ai
accessible a tous. En 1934 Ferrnand Sorvro c’est lancé
dans la traduction intégrale de MainKAMPF et a
publié au édition nouvelle. Il était un militant du
mouvement royaliste d’extreme droite très
antisémite.Il s’agissait de nuire à Hitler, tout en
laissant filer la propagande antisémite. La LICA,
ancêtre de l’actuelle LICRA, avait aidé à la
publication, et surtout à sa conservation, quand Hitler
a commencé un procès pour l’interdire. Cette
traduction, reste un peu illisible et incomplète. Elle
était relativement fidèle, à l’exception de quelques
grosses erreurs techniques. Son édition avait pour but
de propager les idées d’Hitler en France et de les
diffuser.
Il ajoute « la seule personne à avoir jamais fait
interdire Mein Kampf en France a été Adolf Hitler,
furieux de voir sortir dans notre pays une édition [...]
pirate, qui ne lui rapportait donc aucun droit » .
En 2015, Mein Kamf arrive dans le domaine public et
devient un best seller du XX siècles. Écrire une
édition critique de Mein Kampf c’est d’en montrer
l’unanimité puis d’en démontrer les mécanismes et
surtout les pièges. On retrouve plusieurs exemplaires
que ce soit en papier ou en version électronique. Cela
joue alors un enjeu politique et a engendré à des
polémiques autour des différents parti des hommes
politiques. D’après Jean Luc Mélanchon « diffuser
Mein Kampf, sou quelques formes que ce soit, c’était
en faire la publicité ». Le narrateur critique l'ignorance
de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet et rappelle que la
Ligue contre le racisme et l'antisémitisme a contribué
à la diffusion du livre. "Mein Kampf" en 2015 arrive
dans le domaine puclic, le narrateur soutient l'idée
d'expliquer et d'analyser ce livre plutôt que de le
censurer. Une polémique émerge avec des
personnalités défendant des positions divergentes,
notamment sur la nécessité d’une édition critique. Le
traducteur a participé à un débat médiatique en
évoquant un commentaire en faveur de l'édition du
Journal de Rosenberg. Le débat conclut sur la nature
particulière de « Mein Kampf », chargé de maléfices,
et sur la nécessité de le comprendre plutôt que de le
censurer.

- « Le Bourbier », le troisième chapitre parle des


enjeux du livre après la seconde guerre mondial. Il
mentionne l’appel d’écrivains a refonder la littérature
allemande : Hans Werner Ritcher, Gunther Eich.
L'auteur analyse la violence verbale et la rhétorique
haineuse du livre par exemple « le problème juif qui
sera le plus difficile à régler », « des fauves pourvu
d’un instinct froid qui faut mettre hors d’état de
nuire ». Il souligne que Goebbels (homme dont Hitler
avait totalement confiance) , le ministre de la
Propagande du Reich est rongé par une haine féroce
envers les Juifs. Olivier Mannoni ajoute que Mein
Kampf utilise un lexique dense et des euphémismes
pour dissimuler les atrocités nazies. Le livre fait
environ 700 pages, mélange hagiographie ( auteur de
biographie qui embellit excessivement son
personnage) et théorie nazie, présentant Hitler comme
un héros et visionnaire. Ses 700 pages est
complètement truffées de mensonges.
La traduction souligne la lourdeur du style et la
densité de la haine exprimée, marquant profondément
les traducteurs. Il nous fait comprendre que le nazisme
savait exploiter « l’abstraction creuse », « l’image
frelatée » c’est a dire qu’ils savent développer leur
idée abstraite, le tout en des phrases
incompréhensibles et interminables . Cette langue
allemande était comme une arme dans l’installation et
l’expansion du nazisme. En effet, Mein Kampf est
composé d’un lexique difficile a déchiffrer. Hitler
utilise des euphémises pour cacher les massacres des
juifs par exemple :« l’évacuation des Juifs »
camoufle la déportation des juifs et leur extermination
dans les camps. De plus le narrateur évoque
l'expérience épuisante de traduire un texte gorgé de la
déformation de la logique syntaxique et de la
manipulation de la langue par une forte violence. Des
expressions utilisé qu’il définit comme « utilisation
perverse ».

- « Echos lugubres » dans le dernier chapitre de


« Traduire Hitler », Olivier Mannoni compare les
partis des politiciens et leur discours avec celui
d’Hitler dans Mein Kampf en soulignant qu’il y a des
similitudes. Olivier Mannoni aborde l'évolution des
discours scandaleux de Jean-Marie Le Pen et explore
la résonance de ses propos transgressifs dans la
presse. Ces déclarations ont contribué à normaliser
des opinions autrefois inacceptables en public.
Cependant, Jean-Marie Le Pen a été exclu du Front
national en 2015 par sa fille, Marine Le Pen.
L’auteur souligne une déclaration controversée de
Marine Le Pen en 2015, intégrée à son programme
pour les régionales, qualifiant l'immigration d'«
épidémie bactérienne ». Bien que la présidente du FN
ait prétendu à une erreur de « copier-coller », le texte
laissait peu de doute quant à son intention de lier
l'immigration à des risques sanitaires.
Le concept du « grand remplacement », répandu par
Renaud Camus, est exploré. Cette « théorie
paranoïaque », selon laquelle la population
européenne serait remplacée par une population
africaine immigrée, a des origines nazies. L'historien
Nicolas Lebourg rappelle que des idées similaires ont
émergé dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des
personnalités du Front national, y compris Marine Le
Pen, ont exprimé des opinions similaires, évoquant le
remplacement de la population française.
Mannoni insiste sur la remontée du concept du «
grand remplacement » dans le discours politique
actuel. Éric Zemmour, ancien éditorialiste et candidat
à la présidentielle, a abordé le sujet en 2021, mettant
en avant l'idée d'un remplacement de la population par
l'immigration. Le « grand remplacement », on le trouve dans le
chapitre 11 du livre I. Évidemment, ici, les grands-remplaçants ne sont
pas les « musulmans », mais les « Juifs ».
Dans ce chapitre, il souligne également la similitude
entre les idées propagées dans Mein Kampf par Hitler
et les thèses actuelles. L’auteur établit un lien entre le
langage simplifié de Mein Kampf et la montée de la
violence, soulignant que la simplification extrême du
discours peut conduire à des pensées violentes.
Ici, il nous fait comprendre qu’on retrouve des parallèles observés entre les
discours d'Hitler et Donald Trump. Sur un plan purement politique, il n'y a pas
de rapport. Mais dans la manière qu'il avait de simplifier au maximum les
discours politiques tout en les rendant complètement confus, il y a des
similitudes linguistiques. C’est-à-dire qu'on amène la simplicité la plus absolue
par une confusion du langage qui est permanente chez Trump et dont Hitler
pratique ce même langage.
Ce chapitre établit le lien entre Mein Kampf et le
« complotisme »contemporain, soulignant que la
pensée développée par Hitler dans Mein Kampf est
l'une des sources du complotisme moderne,
caractérisée par une réflexion obsessionnelle et une
dégradation du langage.

4. Synthèse des ides les plus importante du livre :

- la montée du nazisme a eu des conséquences


importantes et a provoqué des perturbations majeures

- l’idéologie nazi d’Hitler et son objectif et de rejeter,


supprimer les juif est encore utilisé aujourd'hui par les
politiciens : rejeter les étranger c’est à dire les
émigrants
-la traduction de Mein Kampf a été une lourde tâche et
il a fallu surmonter a des difficultés importantes
- Il faut bien comprendre que traduire Mein Kampf revient à porter un double poids. D’abord, il y a la
charge du texte lui-même, un texte poisseux sur la forme, immonde sur le fond, un texte mensonger,
paranoïaque, violent. se perdre dans les méandres de cette pensée perverse.
- Lorsqu'un traducteur s’attaque à une œuvre, il entre dans l’intimité de son auteur. i e
n permanence. Il vit avec lui.

- Le texte examine également le travail de traduction


de "Mein Kampf", soulignant le défi de rendre compte
de la réalité littérale tout en confrontant la densité de
la haine exprimée.
- l’auteur met en évidence les liens entre les discours
de personnalités politiques contemporaines et les idées
propagées par Mein Kampf.
- Nazi petite commuanuté et ont reussit par une
politique de loisir de distractions a capter cette
population, une partie du soutient de la populations
allande dans le fait de faore ecpluser les juif
- Main Kampf chose la plus epouvantable qui a
traduit : grd choque, plus fois en l’humanité
- Journal de Joseph Goebbles, ministère de la
propgande et de l »education soupe populaire sous le
nazisme. Tte sa vie il a régider un joournal sur la
politique du nazimse dont les document sont
mensongé dans le but de justifier et de se faire passer
pour un héros
- Traduit jpurnal de Rosenberg, idéologue du nazi qui
raconte aussi ce qui c passer
- question majeur : EN 1945, a la fin du nazisme, des
mesures pnt été prise par les Américains qui occipe
une bonne partie de l’All avec les Russes et les
Francais. Est-ce quon va continuer a laisser circuler,
les interdtre indefininmen ? Si non qu’est ce qu’on en
faisait ?
Américains ont garder de droit de réditer pendant
2ans puis laisser a des régions allemand le choix de
prendre la déciiosn de ses textes
Allemagne interdit tte publications personne
pouvais le publier
France : 1934 Ferrnand Sorvro c lancé dans la
traduction intégrale de MainKAMPF et publié au
edition noouvelle edition latine appelé Fermand
Sovro. Il etait un militant du mouvement royaliste
d’extreme droite très antisémite. Donc son édition
avait pour but de propager les idéé d’hitler en france
et de les diffuser .
Contient des passage tres haineux sur la france,
annonce la guerre avec la France

- Hitler s’engage dans de trait long paragraphe et


chapitre très confus en appuyant sur la meme ideee «
c’est la faute des juifs », l’antisémitisme est le
moteurs de ce livre le moindre problème que ce soit
dans la presse, l’aducation ect etait toujours le meme
= la faute des juifs. Un livre de haine absolue
composé de 27 chapitre est un tissu de mensonge et
prend les differents asppect de la société allemande
pour dénoncer la chute de l’allelagne. Il s’appuie sur
un élément déclencheur, la perte de la guerre de 1918
( defaite militaires)
il se decrit comme fils du prolétariats qui surmonter
des dure obctacles et mener une guerre heroique et a
créer son parti. Venger l’allemnagne et prendre un rôle
historique danns son destin
TT ca est truffe de mensonges

- faire oa traduc a plieurs interet : linguistique et


historique. Les historiens reprenait le texte de
Mannoni lui posé des questions

ce type de langage , hitler nest pas le seul a l’utiliser.


ON retrouve sa meme manière de s’expemier chez
Trump. Dans ses discours on distingue des phrase
incomprehsibles et interminable . De ce fait , on ne
pas prsi au serieux comme Trump
Nous découvrons dans ce livre tout le processus
pour arriver à l’édition de l’ouvrage, mais, ce que
j’attendais, c’était le lien avec le présent. L’auteur
nous décrit les stratégies d’écriture, qu’elles soient
pour un livre ou un discours, et nous découvrons,
malheureusement, le lien entre les textes liés à la
naissance du nazisme et ceux d’aujourd’hui
retrouvés dans le camp de l’extrême droite : mots-
clés répétés à l’envi, réduction du vocabulaire pour
pouvoir entrer en tête comme un mantra, en
opposition à de longues phrases absconses
côtoyant des mensonges grossiers, mais exprimés
avec fermeté. Si cet essai, clair, fluide, simple, court,
ne donne pas vraiment envie de lire Historiciser le
Mal, il éclaircit de nombreuses questions et remplit
donc très bien sa fonction.

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