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En grammaire, une phrase peut être considérée comme un ensemble autonome, réunissant des
unités syntaxiques.
À l'écrit, la limite habituelle de la phrase est un signe de ponctuation : le point, mais également, le
point d'exclamation, le point d'interrogation, les points de suspension. Par ailleurs, la première
lettre de la phrase est obligatoirement une majuscule.
La proposition est un groupe de mots organisé autour d’un verbe (le plus souvent conjugué). Il y
a autant de propositions qu'il y a de verbes.
1. Phrase simple :
- il n'y a qu'une proposition indépendante (un verbe) [en vert]
ex: Le chat dort dans le salon.
2. Phrase complexe :
- elle comporte au moins deux propositions.
ex: Le chat dort et le chien court.
II) Propositions subordonnées : seules, sans leur proposition principale [en rouge], elles n'ont pas
de sens). Le pronom relatif ou la conjonction de subordination qui lie les deux propositions fait
partie de la proposition subordonnée.
- elles peuvent être relatives [en rose] (introduites par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où,
lequel et ses dérivés - le mot ou le groupe de mots repris par le pronom relatif s’appelle
l’antécédent)
ex: Le chat mange dans la cuisine où est posée sa gamelle.
- elles peuvent être conjonctives [en gris] (introduites par une conjonction de subordination)
ex: Le chat mange parce qu'il a faim. => la proposition subordonnée conjonctive est
complément circonstanciel de cause de « mange »
Les subordonnées conjonctives qui sont compléments circonstanciels peuvent être de
cause (parce que, comme en tête de phrase, puisque...), de but (pour que, afin que...), de
conséquence (de telle sorte que, si bien que...), d’opposition (bien que, quoique, même si...), de
comparaison (comme, de même que...), de condition ou d’hypothèse (si...), de temps (quand,
lorsque...)