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Grammaire 1

Les mots-outils
Les mots-outils sont des mots invariables qui n’ont pas de fonction grammaticale par eux-
mêmes, mais permettent de structurer le discours en reliant ou en construisant des phrases ou
des propositions. Les mots-outils incluent les classes grammaticales des prépositions, des
conjonctions, des mots introducteurs ou présentatifs, et des interjections.

1. La préposition : sert à introduire un ou plusieurs mots (non, GN, pronom, adverbe,


infinitif ou groupe verbal à l’infinitif).

Certaines sont dotées d’un sens spatial (sous, au-dessus de, chez, etc.), temporal (pendant,
avant, durant, etc.) ou logique (avec, quant à, outre, etc.), tandis que d’autres ne tirent leur
valeur que du contexte dans lequel elles sont utilisées (à, de, par, etc.).

Toutefois, elles partagent le point commun de n’avoir de raison d’être que par rapport
au(x) mot(s) qu’elles introduisent, et avec le(s)quel(s) elles forment un groupe
prépositionnel (GP).

Remarque. Un GP peut occuper de nombreuses fonctions grammaticales dans une


proposition (attention, c’est toujours le GP qui occupe une fonction, non pas la préposition
seule) :

- Complément du nom : il est aisé d’acquérir les bases d’anglais.


- Complément de l’adjectif : pour gagner, Andreas est prêt à tout.
- COI : Paul s’est disputé avec Sara.
- COS : je donne souvent des cours à ma cousine.

2. Les conjonctions : a pour rôle d’unir des éléments du discours. On distingue :


- Les conjonctions de coordination : unissent des mots ou éléments qui, quelle que
soit leur nature, occupent la même fonction dans la phrase.

Exemple. J’ai appelé Camille et Lucie pour leur annoncer la bonne nouvelle.

La conjonction de coordination et coordonne deux noms propres (Camille, Lucie) ayant la


fonction de complément direct du verbe « appeler ».
- Les conjonctions de subordination : unissent des éléments qui ne sont pas sur le
même plan, dont l’un est une proposition à laquelle elles servent de mot introducteur.
On distingue :
 Des conjonctions simples : que, si, comme, quand, quoique, etc.

Exemples. Quoique je sois malade, je me sens suffisamment robuste.

Il faut que tu travailles !

La conjonction de subordination « que » introduit la proposition subordonnée que tu


travailles.

 Des locutions conjonctives : bien que, parce que, même si, tandis que, après que,
etc.

Exemple. Paul s’est absenté aujourd’hui parce qu’il était malade.

3. Les présentatifs : ce sont des mots ou des formules utilisées en position introductive
de propositions : c’est, c’est… qui/ que, voici, voilà, il y a, etc.

Exemple. C’est Paul qui vient de quitter la salle de réunion.

4. Les mots-phrases : ce sont des mots ou locutions qui peuvent soit être intégrés dans
une phrase, soit constituer une phrase à eux seuls. On distingue :
- Des mots destinés à un interlocuteur : bonjour, au revoir, allô, bravo, stop, chut, ok,
etc.
- Des mots exprimant un sentiment ou une sensation du locuteur ou interjections :
hé, zut, ah, aïe, hélas, ouf, etc.
- Des mots suggestifs ou onomatopées, qui essaient, par imitation approximative,
de reproduire un bruit, un mouvement ou un son : cocorico, paf, crac, etc.

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