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Une turbine est un dispositif rotatif qui convertit partiellement l’énergie interne d’un fluide
(liquide comme l’eau ou gazeux comme la vapeur, l’air ou les gaz de combustion) en énergie
mécanique. Voici comment elle fonctionne :
Une turbine est constituée d’un rotor avec des aubes disposées sur un arbre
tournant à grande vitesse et d’un stator portant des déflecteurs fixes.
Le fluide (par exemple, de la vapeur d’eau) entre dans la turbine avec une
certaine vitesse et pression.
Le rotor tourne à grande vitesse grâce à l’énergie du fluide. Les aubes de la
turbine captent cette énergie cinétique du fluide et la convertissent en énergie
mécanique.
Les turbines hydrauliques, utilisées dans les centrales hydroélectriques, sont un
exemple courant de turbines.
En somme, les turbines sont essentielles pour la production d’énergie mécanique et électrique
à partir de fluides en mouvement. Elles sont présentes dans divers domaines industriels et
énergétiques123.
Turbine à gaz Utilise des gaz de combustion pour entraîner les aubes de la turbine.
Turbine
Utilise la force de l’eau qui coule pour produire de l’énergie.
hydraulique
Turbine Pelton Idéal pour les applications à hauteur de chute élevée et à faible débit.
Turbine Kaplan Convient aux conditions de faible hauteur de chute et de débit élevé.
Turbine radiale Utilisé dans les turbocompresseurs et les petites centrales électriques.
LE MTBF (TEMPS MOYEN ENTRE PANNES) mesure le temps moyen entre les pannes
réparables d’un produit technologique. Il permet de suivre à la fois la disponibilité et la
fiabilité d’un produit. Plus les pannes sont espacées dans le temps, plus le système est fiable1.
Le MTBF est calculé à l'aide d'une moyenne arithmétique. Pour ce faire, prenez simplement
les données de la période que vous souhaitez calculer (p. ex., six mois, un an ou cinq ans) et
divisez la durée d'exploitation totale de cette période par le nombre de pannes
Le MTTR est calculé en additionnant tous les temps d'arrêt sur une période donnée et en
divisant par le nombre d'incidents
Pour calculer cette métrique, additionnez le temps de résolution total pendant la période à
suivre et divisez par le nombre d'incidents.
Pour calculer ce MTTR, additionnez le temps de réponse total entre l'alerte et le moment où le
produit ou le service est entièrement opérationnel. Ensuite, divisez ce temps par le nombre
d'incidents.
D’un autre côté, le MTRS (temps moyen de rétablissement du service) est considéré comme
une mesure plus significative et holistique que le MTTR. Il englobe tous les aspects de la
restauration du service, pas seulement un élément spécifique. Le MTRS est particulièrement
utile pour évaluer la disponibilité et la gestion des changements, car il tient compte de
l’ensemble du processus de rétablissement du service. En résumé, le MTRS décrit le temps
nécessaire pour rétablir le service une fois que le composant a été réparé.
En général, le rendement thermique, noté ηₑ, d’une turbine à vapeur est défini comme le
rapport entre le travail qu’elle effectue, W, et la chaleur d’entrée à haute température, Q ₕ.
L’efficacité thermique représente la fraction de la chaleur Q ₕ qui est convertie en travail.
Selon le premier principe de la thermodynamique, l’apport de chaleur Q ₕ doit être égal au
travail effectué W, ainsi qu’à la chaleur dissipée sous forme de chaleur perdue Q ₖ dans
l’environnement.
Dans les centrales nucléaires modernes, le rendement thermique global des turbines à vapeur
est d’environ un tiers (33%). Cela signifie que 3000 MWth d’énergie thermique provenant de
la réaction de fission sont nécessaires pour générer 1000 MWe d’énergie électrique. Les
turbines à vapeur jouent un rôle essentiel dans la production d’électricité à partir de sources de
chaleur telles que les centrales nucléaires et les centrales thermiques.
L’efficacité d’une turbine dépend de plusieurs facteurs, notamment la conception de la
turbine, la qualité de la vapeur, la pression et la température. En général, l’efficacité
d’une turbine à vapeur est exprimée en pourcentage et représente la proportion d’énergie
thermique convertie en énergie mécanique utile.
Pour une turbine à vapeur typique, l’efficacité peut varier, mais elle se situe généralement
entre 30 % et 40 %. Cela signifie que la turbine convertit environ un tiers à deux cinquièmes
de l’énergie thermique de la vapeur en travail mécanique. Les turbines modernes sont conçues
pour maximiser cette efficacité, en utilisant des pales aérodynamiques optimisées et des
cycles de vapeur sophistiqués.
Il est important de noter que l’efficacité d’une turbine dépend également du type de centrale
électrique dans laquelle elle est utilisée. Par exemple, les centrales nucléaires et les centrales
thermiques ont des rendements différents en raison des caractéristiques spécifiques de leurs
systèmes de production d’électricité.
En résumé, l’efficacité d’une turbine à vapeur est cruciale pour maximiser la conversion
d’énergie thermique en électricité, et les ingénieurs travaillent constamment à améliorer ces
systèmes pour une production d’énergie plus efficace et durable.
Pour calculer l’efficacité d’une turbine à vapeur, nous pouvons examiner deux types
d’efficacité : l’efficacité des pales (ou efficacité du diagramme) et l’efficacité de l’étage.
L'efficacité isentropique est le rapport entre le travail réel produit dans la turbine et le
travail maximum possible produit si le processus isentropique idéal s'est produit.
L'efficacité finale d'un étage, c'est-à-dire d'un ensemble de buses et d'aubes de turbine à
vapeur à impulsion, est donnée comme suit :
Le travail effectué est similaire à une turbine à impulsion, travail effectué = UΔV w
UΔVw-=U (Vw1+Vw2
UΔVw=U (V1cos1+Vr1cosβ1)
Enfin, UΔVw=U(2V1cos1-U)
Garantir la qualité irréprochable, les coûts optimisés et les délais respectés pour la
production .
Justifier ses dépenses auprès de son client et démontrer les économies (profits) qu’il
lui fait faire .
Assurer la sécurité du personnel qui gravite autour des machines : opérateurs,
techniciens et manutentionnaires .
Être responsable des rejets internes et externes de l’entreprise : poussières, fumées,
produits nocifs pour l’environnement, radioactivité, etc.
Pour remplir ces missions, la maintenance doit gérer son personnel, la traçabilité de ses
actions, son niveau de performance interne en tant que fournisseur de service, la planification
de ses actions, son stock de pièces détachées et d’outillage, ainsi que la sécurité dans l’usine .
Maintenance planifiée
Alors que l’entretien de routine peut se faire sur une base quotidienne, hebdomadaire ou
mensuelle, l’entretien planifié peut être programmé une fois par an ou selon les besoins. En
effet, l’entretien planifié est plus long, plus coûteux et plus approfondi. Il nécessite souvent
les services d’un spécialiste. Dans le contexte de l’entretien d’une unité de climatisation par
exemple, l’entretien courant consiste à retirer et à laver les filtres une fois par mois, tandis que
l’entretien planifié consiste à faire appel à un professionnel du CVC pour vérifier les niveaux
de réfrigérant, les fuites éventuelles et mesurer le débit d’air dans le serpentin de
l’évaporateur.
Maintenance corrective
Si, lors de l’inspection d’entretien de routine d’une voiture, vous découvrez des signes d’usure
grave, vous devez effectuer un entretien correctif. Lorsque les relevés des ordinateurs ou des
jauges d’une machine présentent des anomalies inhabituelles, voire dangereuses, vous devez
effectuer une maintenance corrective. La maintenance corrective concerne les réparations et
les remplacements nécessaires pour remettre un bien en état de marche à pleine puissance et
dans des conditions optimales.
Maintenance prédictive
Ce type de maintenance se concentre sur les techniques utilisées pour déterminer le calendrier
approprié pour la maintenance planifiée et corrective. Son objectif principal est de prévoir,
grâce à diverses méthodes d’essai, le moment où une machine commencera à subir une usure
importante, afin de pouvoir programmer une maintenance corrective sans affecter les objectifs
de productivité et avant que la machine ne tombe en panne.
Les pros
Augmenter la longévité des actifs
Optimiser la performance des actifs
Éviter les temps d’arrêt non programmés
Minimiser les coûts