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4257 fr - 2008.

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G U I D E D E S B O N N E S P R AT I Q U E S
E N V I R O N N E M E N TA L E S
À destination des Centres de Service
Sommaire

Entretien........................................................................................................................................................................... 4
Gestion des matières premières...................................................................................................................................... 4
Alimentation en eau et énergie et sa conservation.......................................................................................................... 5
Gestion des eaux usées................................................................................................................................................... 5
Stockage en fûts et cuves................................................................................................................................................ 6
Contrôle des émissions d’air............................................................................................................................................ 7
Cas particulier des cuves enterrées................................................................................................................................. 7
Substances menaçant la couche d’ozone (smco)............................................................................................................ 8
Équipements contenants des PCB................................................................................................................................... 8
Plan de réaction d’urgence............................................................................................................................................... 9
Programme de conformité environnementale................................................................................................................ 10

Introduction

Bienvenue dans ce manuel des Bonnes Pratiques Environnementales LEROY-SOMER (BPE) à destination des centres
de service.

En somme, les Bonnes Pratiques Environnementales (BPE) sont une liste d’actions basées sur la logique et la conviction
que la prévention est le moyen le plus efficace pour lutter contre la pollution. Les BPE offrent les bénéfices de réduction
des éventuelles menaces environnementales, de diminution des coûts environnementaux associés à des émissions
chimiques accidentelles, de réduction des coûts de conformité environnementaux et potentiellement des coûts de
fonctionnement à long terme.

L’objet de ce manuel est de fournir une référence de performance générale qui ne substitue pas aux éventuelles
exigences réglementaires.

Utilisez ce manuel comme source de référence, et si vous avez des questions, adressez vous directement à votre
interlocuteur Leroy-Somer ou au service environnement du groupe Leroy-Somer.

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Entretien

Aucune autre activité est aussi facile à mettre en place et s’avère aussi bénéfique, qu’un bon entretien. Un
site mal organisé donne l’impression qu’il y a des problèmes même s’il n’y en a pas. Un site propre réduit non
seulement les risques de petits renversements, mais est bénéfique pour les employés, optimise l’utilisation des
matières premières et permet une évaluation rapide des émissions accidentelles.

• S’assurer de la propreté interne et externe du site.


• Placer des bacs ou autre récipient similaire sous les robinets de fût ou cuve pour recevoir les gouttes ou
renversements

• Les surfaces bétonnées ou goudronnées, en contact fréquent – ou qui pourraient l’être - avec des solvants, huiles, ou
substances corrosives, doivent être protégées avec une couche d’étanchéité ou autre protection (ex résine époxydique,
plastique ou métal).

• Ne pas stocker les équipements hors service ou non utilisés a l’extérieur.


• Ne pas laisser une fuite temporaire devenir une fuite permanente (ne pas utiliser des mesures temporaires comme
des matériaux absorbants, de la sciure, des boudins absorbants ou des seaux plus longtemps que nécessaire).
Effectuer la réparation aussitôt que possible.

Gestion des matières premières

La mauvaise gestion des matières premières peut provoquer la perte des matériaux, une baisse de production
et une augmentation des coûts, ainsi que des problèmes environnementaux.

• Évaluer les inventaires des matériaux régulièrement et bien recycler ou éliminer les matériaux hors spécification ou
obsolètes.

• Avoir accès aux fiches de données de sécurité (FDS) mises à jour pour tous les produits à risque utilisés au sein du
site pour permettre la formation adéquate du personnel concerné.

• Tout produit nouveau, matière première nouvelle ou échantillon client, qui sera éventuellement utilisé sur site, doit être
évalué par rapport aux risques environnementaux éventuels.

• Faire une rotation du stock avec DLC (date limite de consommation), premier entré / premier sorti.

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Alimentation et conservation de l’eau et de l’énergie

Le coût de l’eau et des énergies augmente et leur conservation devient impérative. La surveillance et la révision
régulière de la consommation permet une gestion efficace, et assure que toutes les mesures de conservation
non ou peu coûteuses sont mises en place. Il est évident que la mise en place des programmes de conservation
pour réduire la consommation d’eau et d’énergie est financièrement bénéfique.

• Si un puits / forage sur site fournit l’eau il faut vérifier l’obligation d’avoir un permis pour puiser dans les nappes
souterraines. Se conformer aux exigences de ce permis.

• Installer des dispositifs anti-retour (clapet ou disconnecteur) sur les canalisations d’alimentation en eau.
• Effectuer une étude sur l’utilisation de l’eau et des énergies afin d’établir une consommation de référence et évaluer
les habitudes d’utilisation pour identifier les possibles réductions en consommation.

• Réparer rapidement les fuites d’eau ; vérifier fréquemment les tuyaux et canalisations. Ne pas laisser des fuites
temporaires devenir des fuites permanentes.

• Assurer un suivi des compteurs et des factures récentes d’eau d’énergie (gaz ou électricité).
• Effectuer un suivi régulier des circuits d’air comprimé afin de détecter les fuites d’air.
• Utiliser des techniques d’aménagement des paysages qui minimisent la consommation d’eau, en semant des plantes
résistantes a la sécheresse. Réduire l’évaporation des sites paysagés avec des plans d’irrigation à l’aube et au
crépuscule.

Gestion des eaux usées


Chaque site produit des eaux usées qui pourront nuire à la santé et à l’environnement, si elles ne sont pas bien
gérées. Les eaux usées sont générées par les sanitaires, les eaux pluviales et divers processus d’usines. Le
type et degré du contrôle varient en fonction de la source de l’eau usée, les moyens d’élimination et les besoins
réglementaires.

• Déterminer si un permis est nécessaire pour rejeter les eaux usées auprès notamment de la municipalité. Réviser ces
autorisations et en assurer la conformité avec les exigences ou applications réglementaires.

• Équiper les zones de lavage de débourbeurs/ séparateurs. Procéder à l’entretien régulier de ces équipements.
• Procéder à une inspection régulière des canalisations, fosses, et trous où les eaux usées peuvent s’accumuler afin
d’identifier et réparer les fuites.

• Si possible stocker les cuves et emballages contenant des produits chimiques, huiles ou autre matériaux dangereux
sous abris, afin de minimiser le contact avec les précipitations et les réseaux d’eaux pluviales.

• Ne pas stocker des équipements hors-service ou obsolètes à l’extérieur.

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Stockage en fûts et cuves

Les fûts et autres récipients sont des moyens de transport et de stockage des matières premières, particulièrement
des liquides, les plus communs et aussi les moyens les plus adaptés pour transporter des déchets hors site
pour élimination. Ces récipients peuvent être en plastique ou acier. La gestion et stockage de ces récipients
présentent de nombreux risques telles que des fuites accidentelles qui peuvent affecter l’environnement. Tous
les récipients peuvent fuir à cause de la corrosion, des perforations, ou à cause d’une mauvaise manutention
ou stockage. Une fuite soudaine et non contrôlée d’une cuve voire même des petits renversements et des
fuites durables peuvent avoir de graves conséquences pour le sol, les nappes souterraines et les eaux de
surface. Il faut employer des bonnes pratiques pendant les transport et stockage des cuves pour minimiser les
renversements et fuites. Des zones de rétention secondaire adéquates peuvent minimiser les problèmes de
gestion environnementale.

• Les fûts et autres récipients contenant des produits chimiques doivent être visiblement étiquetés. Les fûts, même
vides, doivent rester fermés, sauf au moment du remplissage ou vidange.

• Les vannes et conduites de remplissage devront être dans une zone de rétention, afin de recueillir les renversements
et trop pleins lies aux livraisons. Des bordures arrondies de 5cm peuvent parfois être suffisantes.

• Un employé doit être présent pendant toute livraison de carburant ou de produit chimique pour empêcher les
renversements ou trop pleins et intervenir rapidement et efficacement le cas échéant. L’employé doit aussi déterminer
le volume disponible dans la cuve avant toute livraison.

• Les fûts et cuves doivent être stockés dans des zones de rétention secondaires. Ne pas placer les fûts a même le sol,
mais les placer sur des surfaces imperméables ; béton coulé, acier ou plastique (en zone de rétention secondaire).

• Stocker les fûts et cuves sous abri pour empêcher les eaux pluviales de pénétrer dans les zones de rétention
secondaires de préférence à l’intérieur d’un bâtiment.

Néanmoins, si les zones de rétention secondaires récupèrent les eaux pluviales, cette eau doit être régulièrement
évacuée. Elle doit être inspectée visuellement ou analysée si nécessaire avant évacuation.

• Ne pas placer les fûts et cuves à proximité des égouts ou des canalisations d’égouts.
• Stocker les matériaux incompatibles (acides et bases ou acides et cyanures) dans des zones de rétention séparées.
• Utiliser des entonnoirs, tuyaux ou dispositifs similaires pour éviter des renversements pendant le remplissage et la
vidange des fûts.

• Procéder à une inspection régulière des fûts afin de déceler les fuites, la corrosion, ou des fissurations.
• S’assurer de la compatibilité entre le fût et le déchet stocké.

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Contrôle des émissions d’air
Bon nombre de processus d’atelier – peinture, soudure, séchage, cisaillement, traitement thermique, polissage,
brunissage, découpage thermique, brasage, sablage, traitement de surface, décapage, usinage, nettoyage,
broyage – peuvent générer des émissions dans l’air. Des émissions d’air mal gérées peuvent causer des
problèmes de sécurité pour le personnel ainsi que des soucis d’environnement.

• Établir une liste/un plan des sources d’émissions d’air présentes sur site et effectuer les mises à jour. Chaque source
doit figurer sur le plan.

• Déterminer si un permis est nécessaire pour les émissions d’air. L’étudier et se conformer aux exigences ou applications
réglementaires.

• Privilégier les cheminées à rejet vertical et sans obstacles tels que chapeaux chinois pour permettre une dispersion
rapide des émissions.

Cas particulier des cuves enterrées


Le plus gros avantage du stockage en cuve ou tuyaux enterrés représente aussi son plus gros désavantage –
ils sont cachés et donc peuvent fuir sans s’en apercevoir. Ceci peut avoir des conséquences graves sur le sol
et les nappes phréatiques avant que la fuite soit détectée.

• Si possible éviter le stockage en cuve enterrée. Évacuer ou abandonner correctement sur place les cuves de stockage
enterrées dès que possible

• Si le stockage en cuve enterrée est vraiment nécessaire, placer les cuves dans des fosses qui permettent leur
inspection. Procéder à une inspection régulière des parties accessibles des cuves, et les structures de confinement,
y compris les fosses, pour vérifier leur intégrité structurale.

Produits contenant de l’amiante


L’amiante est interdite à l’utilisation dans les constructions neuves et les matériaux depuis de nombreuses
années. Mais les matériaux contenant de l’amiante existant, sont autorisés dans la plupart des cas, s’ils sont en
bon état. Même si sa présence est permise par la réglementation, l’amiante représente une responsabilité à long
terme, car elle est dangereuse pour les employés, et présente un coût considérable d’élimination/traitement.

• Des enquêtes sur la présence d’amiante sont fortement conseillées pour toutes les usines. Chaque propriétaire doit
mettre à disposition le DTA – Dossier Technique Amiante- obligatoire en France. Une étude est exigée avant toute
rénovation ou démolition.

• En cas de présence de matériaux contenant de l’amiante, il faut préparer un plan d’opération et de maintenance. Ceci
afin d’inclure les procédures d’inspection, d’entretien et de réparation appropriées pour les matériaux contenant de
l’amiante.

• Les matériaux endommagés contenant de l’amiante, doivent être remplacés ou encapsulés, afin de prévenir tout
contact avec les employés. Un sous-traitant qualifié dans le traitement d’amiante doit être employé pour ce travail.

• Des formations de sensibilisation doivent être fournies pour tous les employés en contact avec les matériaux contenant
de l’amiante.

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Substances menaçant la couche d’ozone

Il y a des accords internationaux pour réduire et par la suite interdire l’utilisation de toutes substances
menaçant la couche d’ozone (SMCO). Les CFC (Chlorofluorocarbones) sont les plus répandus et dangereux de
ces substances, et les premiers à l’éliminer. Les HCFC (Hydro-chlorofluorocarbones) sont les prochains SMCO
à éliminer. Un certain nombre de solvants chlorés sont des SMCO. D’autres SMCO sont utilisés en tant que
réfrigérants dans les climatiseurs et les réfrigérateurs.

• Préparer un inventaire des équipements contenants des SMCO (climatisation, armoire climatisée, groupe froid,…).
Réduire les pertes de SMCO dans l’atmosphère.

• Si possible, remplacer les SMCO présentes dans votre usine avec des composés qui ne sont pas des SMCO.
• Entretenir et réviser les équipements contenants des SMCO afin de minimiser les fuites de SMCO dans l’environnement
en employant seulement des techniciens certifiés.

Équipements contenant des PCB

Avant les années 70, les Polychlorobiphényles (PCB) étaient souvent utilisés dans les équipements électriques
et hydrauliques, en raison de leur stabilité thermique et de leurs propriétés d’isolation. La fabrication et la
vente de PCB sont désormais universellement interdites. Cependant, il est généralement permis d’utiliser
les équipements électriques contenants des PCB (Polychlorobiphényles), (transformateurs, condensateurs,
ballasts d’éclairage) tant qu’ils peuvent être utilisés (à moins que les règlements spécifique du pays, exigent
l’enlèvement avant une certaine date). D’autres anciennes utilisations (fluide de transfert thermique, fluide
hydraulique) sont également généralement interdites par le règlement.

• Vérifier les transformateurs, les grands condensateurs, ascenseurs et autres sources pour détecter la présence des
PCB. Étiqueter en fonction (positif et négatif).

• Les transformateurs et condensateurs contenant des PCB, doivent être vérifiés régulièrement pour détecter
d’éventuelles fuites.

• Se débarrasser des PCB et les équipements contenant des PCB selon les conditions et délais nationaux : l’échéancier
français impose le remplacement ou la décontamination des équipements contenant plus de 500 ppm de PCB avant
2010 (date variable en fonction de l’âge de l’équipement).

• L’huile de PCB ne doit pas être mélangée avec l’huile de déchet.

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Réduction et gestion des déchets
Il est plus économique d’empêcher la pollution à long terme (et parfois même à court terme) que de traiter et
éliminer les déchets générés par les emballages, ou d’engager des procédures d’urgence pour les pertes de
matériels ou déchets dangereux. Cela peut générer une économie des matières premières, une augmentation dans
l’efficacité de production, une meilleure qualité de produit, une réduction des émissions dans l’environnement,
et une réduction des coûts environnementaux.

• Réduire le nombre de produits différents utilisés pour la même chose (tels que les liquides de refroidissement, les
huiles et les peintures) afin d’optimiser les possibilités de recyclage.

• Trier les déchets dans la mesure du possible (tel aluminium, inox, cuivre, déchets dangereux, poubelles de bureaux,
déchets d’emballages).

• Ne pas procéder au brûlage à l’air libre des déchets, quelque soit leur nature : ceci est interdit.
• Faire évacuer régulièrement les déchets dangereux hors du site pour traitement.
• Employer des fournisseurs autorisés ou reconnus par l’administration pour le traitement des déchets dangereux.
• Les emballages et leurs déchets doivent être minimisés, recyclés et réutilisés, si possible. Collaborer avec les
fournisseurs et clients afin d’optimiser l’utilisation de conteneurs réutilisables. Prendre en considération l’utilisation
de matériaux d’emballages compatibles avec l’environnement (ex. des chips de maïs au lieu de la mousse de
polystyrène).

• Mettre en place un suivi des déchets (notamment des déchets dangereux) afin de s’assurer que ceux-ci ont été
correctement éliminés.

Plan de réaction d’urgence


Des accidents peuvent se produire malgré toutes les précautions. Un programme environnemental efficace et
réussi, prend en compte ce fait, et œuvre à réduire l’impact de tout accident ou fuite pouvant se produire. Le
programme devrait inclure des mesures préventives aussi bien que les réactions d’urgences.

• Préparer un plan d’urgence en cas de renversement et fuites de matériaux dangereux. Réaliser des exercices pour
évaluer ce plan.

• Avoir les outils de secours en cas de fuites dans les zones ou les matériaux dangereux sont entreposés ou utilisés.
Vérifier les outils de secours fréquemment.

• Les zones de stockage des matériaux inflammables doivent être exemptes de matériaux combustibles.
• Identifier les voies d’écoulement pour tout renversement potentiel (tels les évacuations au sol, les puits, le sol, les
collecteurs d’eaux pluviales, et les eaux de surface) et préparer les mesures de réaction.

• Identifier
les risques liés au stockage, à l’utilisation, le renversement et l’élimination des déchets et matières
premières.

• Informer les secours locaux sur les matériaux dangereux utilisés dans l’établissement, incluant le volume utilisé, le
volume stocké, et les outils de secours.

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Programme de conformité environnementale

Le programme de conformité environnemental est destiné à assurer la conformité avec tous les standards et
lois en vigueur ; et à réduire, ou si possible à éliminer, les déchets toxiques par réduction à la source ou par le
recyclage. Pour assurer la gestion homogène de ce programme, le site doit mener les actions suivantes :

• Identifier et comprendre les exigences réglementaires et légales qui s’appliquent aux activités, produits et services du
site et y adhérer.

• Identifier et documenter toutes les sources de pollution actuelles ou potentielles (air, eau et déchets solides) en utilisant
vos connaissances des sources (connaissances des processus ou analyses chimiques), identifier les méthodes de
contrôle ou d’élimination appropriées.

• Tous les processus de fabrication envisagés sur site devront être évalués afin d’identifier : le besoin de permis, toutes
les émissions, les déchets, l’utilisation de carburants, ainsi que tout autre impact environnemental.

• Effectuer des inspections régulières des sites afin d’identifier les risques environnementaux. La fréquence des
inspections peut varier en fonction de l’impact spécifique (voir chapitres suivants) mais l’inspection générale du site
doit être effectuée au moins une fois par mois.

• Être vigilant quant aux variations pendant des opérations habituelles (odeurs inhabituelles, rejets d’aspect différents
et accidents).

• Utiliser plusieurs moyens de sensibiliser les employés concernant les aspects de l’environnement et de l’énergie, et
ainsi augmenter leur participation pour l’amélioration continue de ces aspects sur site.

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La réglementation “environnement”
applicable en France aux centres de services

La principale réglementation applicables aux centres de services en matière d’environnement est la loi du 19 juillet 1976
sur les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Cette loi range les activités industrielles,
artisanales et agricoles selon une nomenclature et définit plusieurs niveaux de classement en fonction des effets sur
l’environnement des activités.

Le retour d’expérience de Leroy-Somer en ce qui concerne les centres de services est que ceux-ci y sont soumis en
raison principalement des activités d’imprégnation (rubrique 2940 – application, cuisson, séchage de vernis, peinture,
apprêt, colle, enduit, etc. sur support quelconque (métal, bois, plastiques, textile,…)) et de dégraissage (rubrique 2564
nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces (métaux, matières plastiques, etc.) par des procédés utilisant des liquides
organohalogénés ou des solvants organiques). Attention, d’autres activités exercées ou présentes dans les centres de
services peuvent être concernées par la loi ICPE à des degrés divers : compresseurs d’air, transformateurs au PCB,
chaudières, étamage,…

Les centres de services apparaissent dans la plupart des cas comme étant soumis à déclaration et requièrent le dépôt
d’un dossier explicatif en Préfecture (voir trame type de ce dossier ci-après). En retour, la préfecture transmet un
récépissé de déclaration ainsi que les prescriptions environnementales à respecter.

En dehors de cette loi, d’autres réglementations peuvent s’appliquer aux centres de services comme la loi sur l’eau et
les milieux aquatiques (loi LEMA du 30 décembre 2006) qui oblige notamment à avoir une autorisation de déversement
des eaux non domestiques pour les raccordés au réseau public.

Les exemples existent de centres de service pour lesquels la DRIRE (Direction de l’Industrie, la Recherche et
l’Environnement) a effectué des inspections (souvent sur plaintes de riverains) et conduit à des mises en demeure.
Outre les sanctions financières induites, cette situation présente un risque non négligeables pour une entreprise (arrêt
d’activité, exécution de travaux, mauvaise communication,..).

Trame type d’un dossier de déclaration ICPE :

La déclaration mentionne :

- s’il s’agit d’une personne physique, ses nom, prénoms et domicile et s’il s’agit d’une personne morale sa dénomination
ou sa raison sociale, sa forme juridique, l’adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire,

- la nature et le volume des activités assortis des rubriques correspondantes de la nomenclature,

- l’emplacement des installations,

- un plan de situation du cadastre dans un rayon de 100 mètres autour de l’installation,

- un plan d’ensemble à l’échelle de 1/200ème minimum indiquant l’affectation, jusqu’à 35 mètres au moins de l’installation,
des constructions et des terrains avoisinants, des points d’eau, canaux, cours d’eau, égouts,

- les modes et conditions d’utilisation, d’épuration et d’évacuation des eaux résiduaires et des émanations de toute
nature y compris l’élimination des déchets et résidus d’exploitation,

- les dispositions prévues en cas de sinistre.

NOTA : Leroy-Somer dispose d’un canevas qui peut servir de base pour rédiger un tel dossier.

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MOTEURS LEROY-SOMER 16015 ANGOULÊME CEDEX - FRANCE
338 567 258 RCS ANGOULÊME
S.A. au capital de 62 779 000 €

www.leroy-somer.com

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