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OBJECTIF GENERAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Chaque apprenant devra être capable pour chacune des machines étudiées (les
transformateurs et les machines tournantes) :
CONTENU
EVALUATION
1
Chapitre 1 LES TRANSFORMATEURS TRIPHASES
Les transformateurs triphasés sont beaucoup plus utilisés pour des puissances
élevées. On les rencontre :
2
et des transformateurs triphasés HTA/BT sur les poteaux (figure ci-dessous)
des réseaux de distribution
- Un autre rôle important des transformateurs insérés dans les réseaux d'énergie
est leur contribution au réglage du niveau de tension en fonction des conditions
de charge du réseau. Ceci est réalisé par modification de leur rapport de
transformation (U20 = m*U10) au moyen de changeurs de prises :
En effet ils permettent de compenser les chutes de tensions en agissant sur le rapport
de transformation, ajustement dans une fourchette de ±2,5% ou ±5%. Le changement
de rapport de transformation est obtenu à l’aide d’un commutateur qui se manœuvre
lorsque le transformateur est hors tension.
3
I- CONSTITUTION
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II-3- Indice horaire
L’entier I est appelée l’indice horaire. Il détermine donc le déphasage entre deux
tensions homologues primaire et secondaire
a- Couplage Yy0
On a : Va = mVA
Remarque : par permutation des lettres désignant les extrémités des bobines, le
montage Yy permet d’avoir tous les indices horaires pairs.
b- Couplage Dy11
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Uab = Va – Vb avec Va = mUAB et Vb = mUBC
Remarque : par permutation des lettres désignant les extrémités des bobines, le
montage Dy permet d’avoir tous les indices horaires impairs
c- Couplage Yz11
m= Van0/VAN = Uab0/UAB
couplage Yy Dd Yz Yd Dz Dy
m N2/N1 N2/N1 √3N2/2N1 N2/√3N1 3N2/2N1 √3N2/N1
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III- METHODES D’ETUDE DU TRANSFORMATEUR TRIPHASE
a- Méthode du transformateur-colonne
Toutes les données sont alors ramenées à une colonne (tensions par enroulement,
courants dans les enroulements, puissances et pertes par colonne) en tenant compte des
couplages.
Cette méthode suppose déterminés les éléments d’un transformateur-colonne (mc, Zsc
Rsc , Xsc). Elle n’est pas applicable si on ignore les couplages du transformateur.
Les données du problème sont ramenées à ‘’une phase’’ (tensions étoilées, courant en
ligne, puissance et pertes par phase).
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c-1 Pour la méthode de Thévenin : à partir des valeurs de V1cc (tension simple au
primaire) et I2cc (intensité de ligne au secondaire) on détermine les éléments de
l’impédance ramenée au secondaire d’une phase.
Impédance: Zs = mV1cc/I2cc = mU1cc/√3I2cc
Résistance : Rs = P1cc/[3.I2cc2]
Réactance : Xs2 = Zs2 – Rs2
c-2 Pour la méthode du transformateur-colonne : à partir des valeurs de V’1cc
(ddp aux bornes d’un enroulement primaire) et J2cc (intensité dans un enroulement
secondaire) on calcule les éléments de l’impédance ramenée au secondaire d’une
colonne.
Impédance: Zsc= mV’1cc/J2cc
Résistance : Rsc = P1cc/[3.J2cc2]
Réactance : Xsc2 = Zs2 – Rs2
RECAPITULATIF
Remarque :
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IV- ETUDE ENERGETIQUE
IV-1- Pertes
IV-2- Rendement
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le bilan économique, compte tenu des avantages de chaque technique et de la gamme
des matériels existante.
a- Transformateurs de type sec enrobé ou Trihal
L’isolation des enroulements des transformateurs de type sec enrobé (ou encapsulé)
est réalisée par des isolants secs. Le refroidissement est donc assuré par l’air ambiant
sans liquide intermédiaire. Les transformateurs Trihal sont réalisés à l’aide de
bobinage et d’enrobage par moulage sous vide de l’enroulement côté HT
En outre les transformateurs Trihal assurent une excellente protection contre les
contacts directs par une enveloppe ayant un degré de protection IP 3X.
Cet ensemble de qualités permet l'installation de ces derniers au milieu de locaux
occupés sans précaution complémentaire.
b- Transformateurs de type immergé (Minera ou Vegeta)
Le liquide le plus souvent utilisé comme diélectrique dans les transformateurs
immergés est l’huile minérale (Type Minera) ou végétale (Type Vegeta)
L’huile minérale étant inflammable, il est obligatoire de prendre des mesures de
sécurité avec une protection par relais DGPT2 (détecteur de gaz, pression et
température 2 niveaux). En cas d’anomalie, il donne l’ordre de mise hors service du
transformateur avant que la situation ne devienne dangereuse.
L’huile minérale est biodégradable et ne contient ni PCB (polychlorobiphényl) qui ont
conduit à l’élimination des askarels (Pyralène), ni TCB (trichlorobenzènes).
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- la puissance utilisée Pu (partie de la puissance Pi en kW réellement utilisée) en tenant
compte :
des coefficients d’utilisation maximale des récepteurs (car ils ne sont pas en général
utilisés à pleine puissance)
des coefficients de simultanéité par groupes de récepteurs (car ils ne fonctionnent pas
en général tous ensemble)
- la puissance appelée Sa correspondant à Pu (car la puissance assignée des
transformateurs est une puissance apparente en kVA alors que Pu est en kW) en tenant
compte :
des facteurs de puissance
des rendements.
Remarque :
- On peut parfois être amené à déterminer pour la journée la plus chargée de l’année la
valeur Pc en kW de la puissance maximale consommée en la ramenant à une
puissance apparente Sc. La comparaison entre Sa et Sc décide de la puissance à retenir
- Il faudrait aussi souvent prendre en compte des surcharges brèves ou prolongées pour
ne pas provoquer un vieillissement prématuré du transformateur.
Le transformateur est un élément particulièrement important d’un réseau. Il subit toutes les
perturbations des réseaux côté HT amont (coups de foudre, coupures de ligne, etc.) et côté BT
aval. Il doit être protégé efficacement contre tous les défauts, d’origine externe ou interne,
susceptibles de l’endommager
1- Types de défauts
Les principaux défauts pouvant affecter un transformateur sont les suivants :
a- Surcharge
Elle peut résulter d’une augmentation du nombre de charges alimentées simultanément et/ou
de la puissance absorbée par une ou plusieurs charges.
La surintensité de longue durée produite provoque une élévation de température préjudiciable
à la tenue des isolants et à la longévité du transformateur.
b- Court-circuit
Il peut être d’origine :
- interne : défaut entre conducteurs de phases différentes ou entre spires d’un même
enroulement. L’arc de défaut dégrade le bobinage et peut entraîner un incendie. Dans
un transformateur à huile, il provoque l’émission de gaz de décomposition dont
l’accumulation peut être dangereuse. Un court-circuit violent provoque des dégâts
importants pouvant détruire le bobinage, voire la cuve.
- externe : défaut entre phases des liaisons aval. Le courant de court-circuit aval
provoque dans le transformateur des efforts électrodynamiques qui peuvent affecter
mécaniquement les bobinages et évoluer ensuite en défaut interne.
c- Défaut à la masse
Ce défaut d’origine interne peut se produire entre le bobinage et le noyau magnétique. Pour
un transformateur à huile il provoque un dégagement gazeux qui peut entraîner la destruction
du transformateur et un incendie.
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L’amplitude du courant de défaut à la masse dépend du régime de neutre des réseaux amont et
aval et de la position du courant dans le bobinage.
- couplage étoile : le courant varie entre 0 et la valeur maximum selon que le défaut est
à l’extrémité neutre ou phase de l’enroulement
- couplage triangle : le courant varie entre 50 % et 100 % de la valeur maximum selon
que le défaut est au milieu ou à une extrémité de l’enroulement.
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- de concevoir des relais à larges plages de réglage tant en intensité qu’en temporisation
avec combinaison possible de plusieurs fonctions.
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Le dimensionnement des ventilations doit être adapté aux pertes du transformateur, des autres
équipements du local et aux pertes de charges qui interviennent entre l’entrée et la sortie d’air.
Il devra être pris en compte dès la conception du local.
Exemple :
Un transformateur dans l’huile minérale Minera avec :
- refroidissement naturel est de type ONAN
- ajout de ventilateurs sur les radiateurs devient de type ONAF
- fonctionnement possible avec ou sans ventilateur est de type ONAN/ONAF*.
Un transformateur sec enrobé Trihal avec :
- refroidissement naturel est du type AN.
- ajout de ventilateurs devient de type AF.
- fonctionnement possible avec ou sans ventilateur est précisé de type AN/AF (1).
(1) Dans ce cas la puissance du transformateur en ONAN ou AN est inférieure à celle en
ONAF ou AF.
EXERCICES D’APPLICATION
Exercice 1
Donner la représentation du couplage des enroulements des transformateurs triphasés dont
les caractéristiques sont les suivantes :
Yn8; Yyn10; Dy7 ; Dy 5; Yy6
Pour chacun des cas, on vérifiera la valeur de l’indice horaire.
Exercice 2
Les charges d’une installation électrique triphasée branchée sont consignées dans le
tableau ci-après.
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é
Moteur 1 P=60KW ;220V/380V ;cosφ=0,8 ; 0,9 0,75
η = 0,9 ;
Moteur 2 P=200KW ;380V/660V ;cosφ=0,85 0,85 0,8
; η = 0,9 ;
Moteur 3 P=120KW ;380V/660V ;cosφ=0,85 0,8 0,75
; η = 0,9 ;
Moteur 4 P=80KW ; 220V/380V ;cosφ=0,8 ; 0,7 0,8
η = 0,9 ;
Compensateur Q = 50KVARs 1 1
à
condensateur
L’usine est alimentée par une ligne HTA de 5,5KV. On vous demande de déterminer la
puissance du transformateur adéquat pour l’alimentation de l’usine en prévoyant une marge
de 25% et ainsi que la valeur minimale du calibre du disjoncteur principal de protection.
1- Démontrer que pour un transformateur Yy les éléments du modèle équivalent du
transformateur colonne sont identiques à ceux du modèle de Thevenin.
2- Des essais réalisés sur un transformateur triphasé Dy ont donné les résultats
suivants :
Essais à vide : U10 = 1KV ; U20=400V ; I10 = 600mA; P10 = 650W
Essais en court-circuit : U1cc = 50V ; P1cc =650W ; I2cc = 25A
a- Déterminer le nombre de spires au primaire sachant que le secondaire possède
15000 spires.
b- Déterminer les éléments Rsc, Xsc et Zsc du modèle équivalent du transformateur
colonne.
c- Déterminer les éléments Rs, Xs et Zs du modèle équivalent du transformateur
colonne.
d- Déterminer le courant dans les enroulements du transformateur ainsi que son
rendement lorsqu’il alimente un moteur portant les indications : 12KW ;
220V/380V ; cos φ 0,8 ; η= 0,93
3- Reprendre l’exercice 4 avec un transformateur Yd.
Exercice 4
1°) Sur la plaque signalétique d'un transformateur on relève les indications suivantes :
400 kVA, 20 kV - 235/410 V, 50 Hz
1- Traduisez ces informations.
2- Sur le même transformateur on relève aussi les valeurs Dy l ; à quoi correspondent
ces indications ?
3- Quelle protection doit-on prévoir sur un transformateur côté basse tension ?
4- À votre avis quels sont les avantages d'un transformateur à refroidissement dans l'air
par rapport à un transformateur à refroidissement dans l'huile ?
5- Dans un poste de transformation, le disjoncteur côté BT déclenche, cela provient-il
d'un défaut du transformateur ? pourquoi ?
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tension (TT) à mesurer par un facteur constant lorsque ces derniers sont très élevés
pour être mesurés directement.
Pour les transformateurs de grande puissance il faut appliquer les deux concepts de
maintenance :
Les termes définis sont représentatifs des opérations nécessaires pour maîtriser
l’évolution de l’état réel du bien, effectuées de manière continue ou à des intervalles
prédéterminés ou non calculés sur le temps ou le nombre d’unités d’usage.
a- Inspection
Activité de surveillance s’exerçant dans le cadre d’une mission définie. Elle n’est pas
obligatoirement limitée à la comparaison avec des données préétablies. Pour les
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transformateurs l’inspection peut comporter : l’examen minutieux des fondations, de
l’état extérieur des cuves, des fuites éventuelles, de l’état des isolants, etc.
b- Contrôle
a- Dépannage
Par exemple, les contacts d’un dispositif de commutation sont usés et leur surface est
visiblement détériorée. Si les conditions sont telles que les agents de la maintenance
n’ont pas la possibilité (manque de temps, de pièces de rechange, etc.) d’effectuer la
maintenance corrective dans les règles, ils peuvent rectifier les surfaces (pour sauver la
situation) et après, dans les délais les plus courts possibles, de changer le dispositif
entier ou les parties en question.
b- Réparation
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Chapitre 2 MACHINES A COURANT CONTINU
I- GENERALITES
Les machines à courant continu sont des machines tournantes qui convertissent
l’énergie électrique sous forme de courant continu en énergie mécanique
(fonctionnement en moteur) ou l’énergie mécanique en énergie électrique sous forme
de courant continu (fonctionnement en génératrice à courant continu ou dynamo).
Elles sont donc réversibles.
Le fonctionnement en moteur est le plus utilisé car les dynamos sont remplacées par
des alimentations à courant continu électroniques.
II- CONSTITUTION
Comme toutes les machines tournantes, les machines à courant continu sont
constituées d’une partie fixe (stator) et d’une partie tournante (rotor). La liaison
électrique entre les deux est réalisée par le contact collecteur/balais.
II-1- Le stator
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Il est caractérisé par le nombre p de paires de pôles.
II-2- Le rotor
Le collecteur est un cylindre clavetté sur l’arbre du moteur. Il est constitué de lamelles
isolées entre elles et isolées de l’arbre et sur lesquelles frottent les balais (appelés
communément charbons) logés dans des porte-balais fixés sur le stator.
Ce système reste l’un des points faible de la machines à courant continu car nécessite
un entretien régulier.
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III-1- Différents types de machine
Il est basé sur la loi des forces de Laplace : en effet, lorsque les conducteurs de l’induit
placés dans le champ inducteur sont alimentés, ils sont alors soumis à des forces de
Laplace dont le couple résultant entraine le rotor en rotation.
Il est basé sur la loi d’induction électromagnétique : en effet, lorsque le rotor placé
dans le champ inducteur est entrainé en rotation par une machine auxiliaire, il ya
variation du flux et ses conducteurs sont alors le siège une fem induite.
La fem induite au bornes d’une spire (e= -dφ/dt) est sinusoïdale mais elle est convertie
‘mécaniquement’ en tension continue par le système collecteur/balais.
On montre que la fem induite aux bornes de la machine peut se mettre sous la forme :
E = pNфΩ/a (en V)
Ф = flux utile
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La puissance électromagnétique est donnée par : Pem = E.I
On tire : Cem = E.I/(2πΩ) = pNфI/(2πa) que l’on peut encore écrire : Cem = KфI
b- Essai en charge
Ici le moteur entraine une charge (une génératrice-balance par exemple qui débite dans
un rhéostat de charge).
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- Le rhéostat de démarrage RhD permet de réduire le courant de démarrage.
En effet : U = E +rI ; donc le courant nominal vaut : I = (U – E)/r
Mais au démarrage, Ω = 0, ce qui entraine E = 0 et le courant de démarrage Id = U/r
est alors très élevé. En insérant le rhéostat de démarrage RhD le courant de démarrage
est alors réduit à Id = U/(r + RhD).
La valeur du rhéostat est donnée par la relation : RhD = U/Id - r
- Le rhéostat de champ RhC permet de régler la valeur du flux (en faisant
varier le courant d’excitation), et par conséquence la vitesse. En effet :
E = K Ωϕ = U -rI , ce qui donne : Ω = (U - rI)/Kϕ
Le flux ϕ = k*i est réglé par : i = uexc/(r + RhC) = f(RhC)
Si RhC augmente alors i diminue
Si RhC diminue alors i augmente
Si i = 0, alors ϕ =0, la vitesse tend vers l’infini et le moteur s’emballe.
b- Mode opératoire
Pour éviter l’emballement du moteur il faut :
- Vérifier la continuité du circuit inducteur avant la mise sous tension
- Alimenter d’abord le circuit inducteur et vérifier que RhC = 0 pour que n soit
minimal
- Avant d’alimenter l’induit, vérifier que la manette de commande du RhD est sur
le plot mort. Manœuvrer lentement pour un démarrage progressif.
- Pour arrêter le moteur, couper d’abord l’alimentation d’induit avant celle de
l’inducteur
c- Caractéristique à vide
En considérant rI <<U on peut donc écrire : Ω = U/Kϕ = cte/ϕ = cte/i
La caractéristique à vide est donc une hyperbole.
Exemple : Un essai à vide réalisé sur un moteur à excitation indépendante a
donné les résultats suivants :
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Pour l’essai en charge du moteur du moteur à excitation séparée, on peut
utiliser comme charge une dynamo-balance (machine à courant continu
excitée en indépendante ou en dérivation, avec l’inducteur monté sur une
carcasse oscillante entre 2 butées.
EXERCICE
Des essais réalisés sur un moteur à excitation séparée ont donné les
résultats suivants :
1- A vide
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a- Compléter le tableau avec Pa, Pu et η
b- Tracer les caractéristiques de vitesse, de couple et mécanique
c- Commenter les courbes obtenues
On peut alors constater que si Ω=0 alors le couple tend l’infini : le moteur série
a un couple de démarrage très élevé. C’est pourquoi il doit toujours être
démarré en charge.
Il est par exemple utilisé comme démarreur des moteurs thermiques (dans les
groupes électrogènes, dans las voitures,…).
EXERCICE
Des essais réalisés sur un moteur série ont donné les résultats suivants :
I(A) 5 10 15 20 25
Ω(tr/min) 2100 1600 1300 1150 1100
C (N.m) 4 11 19 28 38
Tracer les courbes Ω = f(I), C = f(I) et C = f(Ω) et commenter les résultats.
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V- ETUDE ENERGETIQUE
V-1- Pertes
On distingue trois types de pertes :
a- Les pertes joules
3- Au rotor (induit): Pjr = rI2
4- Au stator (inducteur) : Pjs = reIe2 si l’inducteur est bobiné ou zéro si c’est un
aimant permanent.
b- Les pertes fers
Il y en a au rotor et au stator (s’il est bobiné)
c- Les pertes mécaniques
Elles sont dues aux frottements dans les paliers, par ventilation.
L’ensemble des pertes fers et des pertes mécaniques sont mesurées par un
essai à vide.
V-2- Rendement
En moteur : η = Pu/Pa = Pu/(Pu + Pertes)
En générateur : η = Pu/Pa = (Pu - Pertes)/Pa
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fonctionnement de la
machine entrainée
Usure rapide des balais -fonctionnement et - possibilité de
sous-charge réduction de la
- vibrations ventilation
-revoir équilibrage des
parties entrainées
-support moteur à
contrôleur
Quelques recommandations :
Les conditions de l’ambiance pour l’implantation d’un moteur à courant continu
dépendant de son indice de protection IP
En cas d’arrêt prolongé d’une machine à courant continu il est conseillé de
prendre les précautions suivantes :
Relever ou isoler les balais du collecteur
Protéger le collecteur contre les chocs et les projections d’huile
I- GENERALITES
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C’est un cylindre creux portant des encoches dans lesquelles sont uniformément
réparties trois bobines dont les six extrémités aboutissent à la plaque à bornes fixée sur
le stator.
Le couplage du moteur (en étoile ou en triangle) se fait sur la plaque à bornes en tenant
compte de la tension du réseau (Uréseau) et de celles du moteur (UΔ/UY). En effet :
- Si Uréseau = UΔ, alors on choisit le couplage triangle
- Si Uréseau = UY, alors on choisit le couplage Etoile
Exemple :
RESEAU MOTEUR COUPLAGE
3x400V 230/400V ETOILE
3x230V 230/400V TRIANGLE
3x660V 400/690V ETOILE
3x380V 127/200V IMPOSSIBLE : suralimentation
3x380V 380/660V TRIANGLE
3x220V 400/690V IMPOSSIBLE : sous-alimentation
3x660V 380/660V ETOILE
Le couplage sur la plaque à bornes se fait généralement à l’aide de barrettes :
b- Le rotor
Il peut soit bobiné (on dit aussi à bagues), soit à cage d’écureuil (ou en court-circuit).
*Rotor bobiné (ou à bagues)
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Le rotor est constitué de 3 enroulements couplés généralement en étoile et dont
les 3 autres extrémités sont raccordées à 3 bagues fixées sur l’arbre et sur lesquelles
frottent des balais permettant de refermer le circuit (on peut y insérer des résistances
de démarrage par exemple). Ce type de rotor est en voie de disparation.
*Rotor à cage ( ou en court-circuit)
Le rotor est constitué de barres conductrices court-circuitées aux 2 extrémités,
donnant ainsi l’aspect d’une cage d’écureuil.
C’est le moteur asynchrone le plus utilisé.
Remarque
Plusieurs moyens sont utilisés pour fabriquer un MAST de haut rendement. La figure
de la page suivante présente les différents éléments de construction d’un MAST :
28
Selon la norme européenne CEI 60034-30, depuis le 1er janvier 2015, seuls les
moteurs IE3 (rendement premium) sont autorisés pour un fonctionnement en ligne
direct, bien que les moteurs IE2 (haut rendement) avec variateur de vitesse soient aussi
admis pour la plage de puissance de 7,5 - 375kW.
29
II-2-2 Plaque signalétique ou plaque d’identification
6: la puissance utile (on indique toujours ce type de puissance, sauf dans le cas des
machines comme les pompes où la puissance absorbée est indiquée) .
Rappel : 1 ch = 736W en Europe (attention, le cheval britannique est différent car issu
du système impérial : 1HP=746W)
7: le type et 11 le numéro de série du moteur
8: le nom du constructeur
9:la masse du moteur
10 : la position du montage
Autres :
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-l’indice de résistance aux chocs : IK
- le rendement nominal ŋ = Pu / Pa
Pu : Puissance utile (mécanique)
Pa : Puissance absorbée (électrique)
- le facteur de puissance : cos φ (déphasage en sinusoïdal entre V et J). Au démarrage,
sa valeur est faible (0,35 environ) puis croit jusque environ 0,8.
- La fréquence nominale de rotation en tr/min.
II-3 Fonctionnement
Si trois bobines régulièrement décalées dans l’espace et formant p paires de pôles sont
alimentées par un système triphasé de courant de fréquence f, alors il se crée un champ
tournant à la vitesse Ωs = f/p en tr/s (ou ns = 60f/p en tr/mn) appelée vitesse de
synchronisme.
Remarque :
La vitesse relative du rotor par rapport au champ tournant est donnée par la relation
suivante: n’ = ns – n = 60f2/p où f2 est la fréquence des courants rotoriques
- Au stator : E1 = K1N1fфmax
- Au rotor : E2 = K2N2f2фmax = K2N2gfфmax
Le rapport entre les 2 équations donne : E2/E1 = (K2N2 /K1N1).g = m.g
A l’arrêt, g = 1 et on a : E2/E1 = m.g
Le moteur asynchrone est donc assimilable à un transformateur de rapport de
transformation m.
Ou encore en ramenant toutes les impédances au primaire (que l’on divise par m2):
33
Les pertes joules rotoriques sont données par : Pjr = 3R2I22= 3R2(I1t/m)2=3(R2/m2) I1t 2
Cette relation montre que la résistance R 2/m2 correspond aux pertes joules rotoriques.
Donc, la résistance R2(1-g)/gm2 restante correspond à la puissance mécanique du
moteur : PM = 3[R2(1-g)/gm2].Itr2
- Pour g<<, la fonction se rapproche du rapport des monômes de plus haut dégré
et la courbe tend vers : Cem ≈ k.g (hyperbole)
2 2
- Pour g>>, le terme g X2 devient négligeable et la courbe tend alors vers :
Cem ≈ k/g (droite)
34
Couple maximal
35
On démontre que le déphasage φ2 est donné par : tanφ2 = gX2/R2
Quand la charge varie pour le moteur, g varie, φ2 varie, le point représentatif M se
déplace. On démontre que AB = m2V1/X2
Donc, à tension et fréquence d’alimentation fixées, la longueur AB reste constante,
car elle ne dépend que de V1 et X2. Le point M, tel que (AM, MB) = 90° décrit donc un
demi-cercle de diamètre AB, lorsque la charge du moteur varie, ou lorsque R2 varie.
36
Exploitation du diagramme du cercle
37
- Moment du couple électromagnétique : Cem = 3V1(PM)/Ωs
- Moment du couple mécanique : Cm = Cem
- Moment du couple utile : Cu = Pu/Ω = Pu/[Ωs(1-g)]
- Rendement : η = (P1M)/(HM)
- Glissement : g = (am)/(ac)
Remarque :
Pour les moteurs de fortes puissances, les pertes mécaniques sont négligeables
devant les pertes ferromagnétiques (A et A’ sont confondus) ; d’autre part,
l’angle γ est tellement petit (les droites (D) et (D’) sont confondues) que l’on
peut admettre que le centre du cercle se trouve sur la droite (D).
V- ETUDE ENERGETIQUE
IV-1 Pertes
IV-2 Puissances
Les puissances mises en jeux dans un moteur asynchrone triphasé peuvent être
regroupées comme suit :
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IV-3 Rendement
V-1 Démarrage
Au démarrage des moteurs électriques, l’appel du courant est très élevé. L’objectif des
procédés de démarrage est de diminuer ces pointes d’intensité afin de diminuer les
perturbations sur le réseau d’alimentation. Ce qui pourrait détériorer les appareils
raccordés sur la même ligne ou perturber leur fonctionnement.
On gardera cependant à l'esprit que toute diminution du courant entraîne également
une diminution du couple.
En général, l'utilisation d'un procédé de démarrage est nécessaire pour les moteurs
d'une puissance à partir de 5,5kW. On trouve davantage de précisions dans la norme
NF C 15100 [Art 559.6.1 Limitation des troubles dus au démarrage des moteurs]
En tout état de cause il faut limiter le courant pendant le démarrage tout en conservant
un couple moteur suffisant pour assurer le démarrage car la réduction du courant réduit
également le couple du moteur.
Le tableau suivant donne un récapitulatif des procédés de démarrage avec leurs
performances.
39
démarrage faible, coupure pointe de résistances, durée de vie,
élevée d’alimentation courant, coût limité aux ambiance
des résistances, moteur à cage tempérées
câblage
important
Applications Petits Moteurs à Machines à Démarrage Presque
moteurs couplage forte inertie avec forte partout
triangle, charge mais
moteurs progressive
démarrant à
vide
Dans certains cas, l'arrêt du moteur peut bien évidemment se faire en roue libre (arrêt
naturel sans intervention extérieure). Cependant, de très nombreuses applications
nécessitent une intervention appelée ≪freinage ≫. Le freinage est généralement
électrique ou mécanique.
40
Pour désigner un moteur comportant un dispositif de freinage mécanique, on utilisera
fréquemment l'appellation ≪ moteur frein ≫.
Si le moteur frein est alimenté par l'intermédiaire d'un variateur de vitesse ou d'un
démarreur électronique, on veillera à ce que le frein ne soit pas alimenté en aval de ce
dispositif électronique : le frein doit toujours être alimenté par la tension provenant
directement du réseau (tension sinusoïdale pure, voire dans certains cas redressée
double alternance).
Les fonctions électriques assurées par l’appareillage électrique au départ d’un moteur
sont de natures très différentes :
- La protection :
Protéger le démarreur et les câbles contre les courts-circuits. Cette fonction est
assurée par un disjoncteur (autrefois par des fusibles).
Protéger le moteur et les câbles contre les faibles surintensités (10In). Les relais
(ou déclencheurs) thermiques assurent la protection contre ce type de défaut.
Protections spécifiques supplémentaires : par exemple contre les défauts
d'isolement, les manques de tension, l'inversion d'ordre des phases, etc...
- L’isolement ou sectionnement : isoler le circuit en vue d'opérations de
maintenance sur le départ-moteur. Cette fonction est assurée par le sectionneur.
- La commande : mettre en marche et arrêter le moteur éventuellement mise en
vitesse progressive. Cette fonction est assurée par le contacteur.
41
V-4 Critères de choix du moteur et de l’appareillage
a- choix du moteur
Le choix du moteur tient compte de :
- de la charge : puissance utile, fréquence de rotation, couple
- du réseau : fréquence d’alimentation, tension d’alimentation
- de l’environnement : indice de protection, classe d’échauffement, dimensions,
montage.
- d’autres contraintes d’éco-conception
En effet, selon la norme européenne CEI 60034-30, depuis le 1er janvier 2015, seuls
les moteurs IE3 (rendement premium) sont autorisés pour un fonctionnement en ligne
direct, bien que les moteurs IE2 (haut rendement) avec variateur de vitesse soient aussi
admis pour la plage de puissance de 7,5 - 375kW.
Cependant cette exigence ne s’applique pas aux servo-moteurs ni aux moteurs
fonctionnant dans certaines conditions particulières :
• moteurs conçus pour fonctionner en immersion complète dans un liquide
• moteurs complètement intégrés dans un produit
• aux moteurs conçus spécifiquement pour fonctionner dans au moins une condition
suivante : altitude > 1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, températures d'air
ambiant > 40°C, température de service maximale > 400 °C, températures d'air
ambiant < -15°C pour tous les moteurs ou < 0°C pour les moteurs avec
refroidissement à air, température de l'eau de refroidissement <5°C ou >25°C à
l'entrée du moteur
• aux moteurs-freins
Bien que la CEI 60034-30 ne s'applique pas à ces cas, certains constructeurs ont
décidés de l'appliquer dans leur fabrication (exemple : « Moteur frein FCR » de Leroy
Somer).
b- choix de l’appareillage
- Contacteur : nombre de pôles, nombre et type de contacts auxiliaires, tension
et fréquence bobine, puissance, catégorie d’emploi
- Relais thermique: plage de réglage, classe (10, 20, 30...), différentiel,
compensé, montage direct sous contacteur, etc...
- Fusibles : type (aM pour le MAS), taille et forme, calibre, présence du
percuteur, tension.
- Sectionneur: taille des fusibles associés, nombre de pôles, contacts auxiliaires
de pré-coupure, DPM (dispositif contre la marche monophasée en détection du
percuteur), tension assignée, calibre.
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VII- QUELQUES NOTIONS DE MAINTENANCE DES MOTEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
L'un des avantages majeurs du moteur asynchrone est une maintenance très réduite.
1- Maintenance préventive
Entretien régulier
Les moteurs à induction de par leur nature exigent très peu de maintenance.
Cependant, un programme d‘inspection régulier est préconisé pour s‘assurer que des
problèmes mineurs ne dégénèrent pas en pannes. Une périodicité type est de 2000
heures de fonctionnement
Liste de contrôles
- pas de dommages visibles, ex: ventilateurs fendus, capots de ventilateurs déformés,
patte fendue etc
- pas d‘accumulation de poussière ou de fibres sur la carcasse ou autour de l‘entrée du
ventilateur
- pas de corrosion importante sur les anneaux/boulons à oeil de levage
- pas de vibration excessive - pas d‘attaches desserrées
- câbles et mises à la terre en bon état
- étanchéité du moteur et plaque de presse-étoupe en bon état
- résistance d‘isolement adéquate, doit impérativement être contrôlée après une
période d‘arrêt prolongée
- état des roulements
Entretien périodique
Déposer le capot et le ventilateur qui est fixé par goupille, bride, axe ou molette sur
l’arbre. Desserrer et déposer les vis des cache-roulements, ainsi que les
boulons/goujons des flasques. Les flasques peuvent alors être dégagés de leur
centrage. A présent, dégager prudemment le rotor du stator, en veillant à ne pas
endommager l’alésage du stator ni les bobinages du rotor et du stator.
Après démontage du moteur, procéder à son entretien en supprimant toute impureté.
Pour cela, il est préférable d’utiliser un jet d’air comprimé sec, à une pression
relativement faible, car un jet d’air plus fort risquerait de faire pénétrer les impuretés à
l’intérieur des espaces entre les bobinages et l’isolation, etc. N’utiliser qu’avec
parcimonie les solvants de nettoyage pour éliminer la graisse, afin d’éviter de
détériorer les vernis d’imprégnation ou l’isolation.
Les moteurs doivent être remontés dans l’ordre inverse du démontage. Les roulements
et les cache roulements doivent entrer facilement dans les flasques. Ne pas forcer.
Avant de démarrer le moteur, vérifier que le rotor tourne librement. S’assurer que les
branchements électriques sont corrects et que les écrous des bornes sont serrés (voir le
paragraphe Branchement Electrique).
b- Contrôle de l’isolement
Il consiste à contrôler :
- L’isolement entre les conducteurs actifs
- L’isolement entre chaque conducteur actif et le conducteur de terre(PE).
Ce contrôle est réalisé à l’aide d’un Mégohmmètre. L’isolement est confirmé en
BTA si la résistance mesurée est supérieure à 0,5MΩ. En réalité la norme exige
pour l’isolement une résistance supérieure à 1000Ω par Volt.
44
Lorsque le remplacement d'un roulement est nécessaire, il faut remplacer aussi l'autre
roulement. Les joints d'étanchéité seront changés systématiquement à l'occasion du
changement des roulements.
Dans le cas de moteurs antidéflagrants, donc situés en zone à risque d'explosion, il est
évident que la maintenance préventive est plus importante car elle est liée à la
surveillance fréquente des matériels de ce type de zone. On apportera par exemple un
soin particulier à l'examen des gaines, presse-étoupes et isolants des conducteurs
électriques.
I- GENERALITES
Les machines synchrones sont des machines tournantes dont le rotor tourne à la
même vitesse que le champ tournant.
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- Lorsqu’elles reçoivent de l’énergie mécanique (càd lorsqu’elles sont entrainées
en rotation par une machine auxiliaire), elles fournissent de l’énergie électrique
sous forme AC : c’est le fonctionnement en générateur synchrone appelé
alternateur.
1- Utilisations en générateur synchrone
Les alternateurs sont utilisés dans les centrales électriques (où ils sont entrainés
par une turbine, un moteur thermique, une éolienne,…) pour la production de
l’énergie électrique sous forme de courant alternatif.
II-1 Constitution
Comme toutes les machines tournantes, les alternateurs sont constitués d’une partie
fixe (stator) et d’une partie tournante (rotor).
a- Le stator
Du point de vue électrique le stator d’un alternateur est identique à celui d’un
moteur asynchrone triphasé, il se compose d’un noyau feuilleté ayant la forme
d’un cylindre vide et comportant des encoches dans lesquelles sont logé 3
bobines uniformément réparties dans l’espace et dont les extrémités aboutissent
à la plaque à bornes fixée sur la carcasse de la machine
L’enroulement est toujours le plus souvent raccordé en étoile.
.
b- Le rotor
Il porte l’inducteur qui peut être à aimant permanent ou une bobine alimentée
en courant continu.
Dans le second cas, il peut être soit à pôles lisses, soit à pôles saillants.
46
- Si le rotor est à pôles lisses, la machine est le plus souvent bipolaire (p=1) ou
tétrapolaire (p=2). L’axe de rotation est généralement horizontal et le diamètre
dépasse rarement 1m. C’est l’alternateur des centrales thermiques où il est
entrainé par des turbines à vapeur.
- Si le rotor est à pôles saillants le nombre de pôles atteint des valeurs élevées
(jusqu’à plusieurs dizaines de paires de pôles). L’axe de rotation est le plus
souvent vertical. C’est l’alternateur des centrales hydroélectriques, leur vitesse
angulaire de rotation est choisie selon la vitesse d’écoulement de l’eau dans les
turbines.
II-2 Fonctionnement
a- Principe
De manière générale, le fonctionnement des alternateurs obéit à la loi
d’induction magnétique. En effet, le mouvement relatif d’un aimant par
rapport à une bobine crée une variation de flux aux bornes de cette dernière
et par conséquent donne naissance à une fem induite.
Dans le cas des alternateurs triphasés, c’est en quelque sorte la réciproque du
théorème de Ferraris. En effet la rotation à la vitesse Ωs (tr/s) d’un aimant
par rapport à 3 bobines crée un système de tensions triphasées de fréquence f
telle que : Ωs = f/p (en tr/s) ou ns = 60f/p (en tr/mn)
b- Expression des fem
Les tensions induites aux bornes des enroulements s’écrivent sous la
forme :
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E = 2,22KbNfфm
Ф : flux crée par l’inducteur
f: fréquence des tensions dépendant de la vitesse de rotation Ω (imposée par
la machine d’entrainement) et du nombre de pôles
kb : coefficient de bobinage
b- Diagramme de Behn-Eschenburg
- De la résistance r de l’enroulement
- De la réactance de fuites lw
La tension en charge, aux bornes de l’enroulement d’induit est donnée par
l’expression :
V = Ev –jλwI – (r + jlw)I
Posons Lw = λw + lw; c’est la réactance totale
La relation entre V et Ev devient :
V = Ev – (r + jLw)I
Le diagramme de Behn-Eschenburg découle de la construction vectorielle
correspondant à la relation précédente.
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Remarque : dans la pratique, r<<Lw on obtient alors un diagramme simplifié
de Behn-Eschenburg suivant :
a- Conditions de couplage
Trois conditions doivent être réalisées avant le couplage d’un alternateur sur le
réseau (ou avant le couplage de deux alternateurs).
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