Vous êtes sur la page 1sur 1

Les membranes cellulaires

La grande problématique de l’apparition de la vie : Comment séparer l’intérieur de la cellule qui est
liquide, d’un milieu liquide ?

I Introduction

Le savon est un bon exemple pour répondre à cette problématique. En effet, la structure de ses
molécules et la configuration qu’elles adoptent spontanément permet de séparer l’intérieur de
l’extérieur de la bulle.

Les molécules de savon possèdent une tête hydrophile et une queue hydrophobe. La tête va se fixer
sur les molécules d’eau tandis que les queues hydrophobes vont rester à l’écart de l’eau et se fixer
aux autres queues hydrophobes ou tout autre milieu hydrophobe comme l’huile ou les graisses.

Les lipides des membranes cellulaires possèdent une structure proche des molécules de savon. Elles
ont tendance à former des bicouches lipidiques lorsqu’elles sont dans l’eau. Leur longue queue
hydrophobe est trop volumineuse pour se loger à l’intérieur des micelles. Une telle bicouche à
tendance à se refermer sur elle-même pour former une sphère appelée liposome.

II La fluidité des membranes

De par leur structure chimique, qui leur confère des caractéristiques physiques, les lipides des
membranes glissent les uns sur les autres. Ainsi les membranes sont très fluides, à tel point que le
modèle sur lequel elles sont basées se nomme la mosaïque fluide.

Les lipides sont doués d’un mouvement de rotation et de flexion. Cela permet leur déplacement au
sein de la membrane.

Diffusion latérale, flexion, rotation, flip flop

Vous aimerez peut-être aussi