Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Travail à faire :
Les globules rouges sont des cellules n’ayant plus ni noyau ni organite. Ce sont
donc des sacs limités par une membrane plasmique et contenant presque
exclusivement des protéines d’hémoglobine. On peut par choc osmotique faire
éclater ces globules et récupérer ainsi uniquement les membranes.
À partir de ces cellules dépourvues de noyau et d’organites, on récupère des
membranes plasmiques pures (fantômes d’hématies). En 1926, on montre ainsi que
la membrane plasmique des hématies contient 50 % de lipides et 50 % de
protéines. On sait aujourd’hui que ces proportions varient selon les membranes
étudiées.
Les résultats sont présentés ci-dessous :
Bien que la tête des phosphoglycérides soit hydrophile, la surface d’une membrane
artificielle composée uniquement d’une bicouche de phosphoglycérides absorbe
moins l’eau que la surface d’une véritable membrane biologique. Cela peut
s’expliquer si les deux faces de cette dernière sont couvertes de protéines, qui en
règle générale, absorbent mieux l’eau. Ces différentes observations ont conduit
Danielli et Davson à proposer un nouveau modèle en 1935, dans lequel les
protéines sont des parties intégrantes de la membrane. Chaque côté de la bicouche
lipidique est recouvert de protéines globulaires.
En 1972, Singer et Nicolson ont proposé un modèle qui tient compte du caractère
amphipathique des protéines. Les protéines sont insérées plus ou moins
profondément dans la bicouche lipidique : les protéines peuvent être
transmembranaires ou extra membranaires. La membrane plasmique y est décrite
comme une bicouche lipidique fluide dans laquelle flottent des protéines. Ce modèle
prévaut encore actuellement. Les molécules constitutives de la cellule en général, et
des membranes en particulier, ne sont pas figées. Les lipides et les protéines
membranaires sont donc en perpétuel déplacement.
Conclusion :
La membrane plasmique est la membrane qui délimite une cellule. Elle sépare
l'intérieur de la cellule (le cytoplasme) du milieu extérieur. Elle est majoritairement
composée de lipides, entre lesquels des protéines peuvent s'insérer. Contrairement
aux membranes des bactéries et des cellules végétales, celles des cellules animales
contiennent des molécules de cholestérol, ce qui les rigidifie et augmente leur
imperméabilité vis-à-vis des molécules hydrophiles.
BILAN : :