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Université Sultan Moulay Slimane

École Supérieure de Technologie


Béni Mellal

M4-E1: Biologie Générale

DUT: AGRO-INDUSTRIE (AI)

Pr. Abdelaziz ED-DRA 2022-2023 1


Chapitre II :

Membrane plasmique

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


1. Perméabilité
b. Perméabilité aux électrolytes

Les ions sont présent dans la cellule à des concentrations bien déterminées qui peuvent
être différentes de celles du milieu extracellulaire. Exemple de la cellule musculaire:

Teneur en meq/l
Ions
Milieu extracellulaire Milieu intracellulaire

Sodium Na+ 155 12

Potassium K+ 4 155
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


1. Perméabilité
b. Perméabilité aux électrolytes

La diffusion des ions K+ et Na+ se fait normalement dans le sens du gradient de


concentration par l’intermédiaire d’ionophore qui peuvent être soit des canaux
transmembranaires, soit des transporteurs qui jouent le rôle de « navette ».

Canal transmembranaire Transporteur mobile « navette » 4


Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


1. Perméabilité
b. Perméabilité aux électrolytes

Cependant la répartition de ces ions reste inégale entre l’intérieur et l’extérieur de


la cellule. Ceci montre qu’il ne s’agit pas uniquement d’une simple diffusion à
travers la membrane. En fait, ces différences de concentration sont maintenue par
une pompe Na-K-ATPase.
Cette pompe fonctionne en pompant le Na+ vers l’extérieur et le K+ vers l’intérieur
de la cellule. Ce transport, qui se fait contre les gradients de concentration des deux
ions, nécessite un apport d’énergie fournie par l’hydrolyse d’ATP.
ATP + H2O ADP + Pi + Energie
On parle de transport « actif »
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


1. Perméabilité
b. Perméabilité aux électrolytes

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


1. Perméabilité
b. Perméabilité aux électrolytes

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


1. Perméabilité
b. Perméabilité aux électrolytes

Conclusion

La perméabilité membranaire peut être:


- Passive: le passage se fait selon le gradient de concentration. On
parle d’osmose pour l’eau tt diffusion pour les solutés.
- Facilité (à l’aide d’un transporteur): c’est un transport passif
selon le gradient de concentration
- Actif: passage contre le gradient de concentration
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose

La membrane plasmique est imperméable aux macromolécules


comme les protéines, les polynucléotides ou les polysaccharides.
Cependant, la plupart des cellules sont capables d’ingérer et de
sécréter des macromolécules et même quelquefois de particules de
grandes tailles.
Ceci passe par des phénomènes appelés « endocytose et
exocytose »

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose
a. Endocytose

C’est l’entrée dans la cellule d’un matériel provenant du milieu externe sans traverser
la membrane plasmique. Le matériel entre dans une vésicule formée à partir de la
membrane plasmique par invagination.
L’endocytose se déroule en 2 phases:
- La phase d’accolement: pendant laquelle il y a une accumulation de particules au
niveau du revêtement fibreux de la membrane plasmique.
- La phase d’ingestion: au cours de laquelle les particules sont entrainées vers
l’intérieur de la cellule par des mouvement d’invagination de la membrane
plasmique. Ces mouvements sont contrôlés par des microfilaments contractiles du
hyaloplasme. Cette phase nécessite un apport de l’énergie. On distingue: 10
Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose
a. Endocytose

1. La pinocytose (du grec pinein: boire): c’est l’entrée de liquide renferment ou non
des particules de petites dimension dans des vésicules d’endocytose. (Pinocytose chez
l’amibe).

2. La phagocytose (du grec phagein: manger): c’est l’entrée de particules solides de


grande taille (>1 µm) dans des vacuole d’endocytose ou phagosomes. (Phagocytose
chez les polynucléaires).

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose
a. Endocytose

3. La phagocytose médiée par des récepteurs: elle permet la capture de


macromolécules spécifiques de l’environnement. Ces macromolécules s’associent à des
protéines réceptrices situées sur des sites particulières de la membrane plasmique
appelés puits recouverts. Au niveau de la face hyaloplasmique de ces puits, il y un
assemblage de protéines notamment la clathrine. Le puits recouvert d’invagine et
forme une vésicule recouverte autour de la macromolécule. (LDL pour le transport
des cholestérols).

L’endocytose joue un rôle dans la digestion cellulaire, dans le stockage des réserves
dans la cellule et dans me transit de molécules à travers des cellules épithéliales. 12
Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose
a. Endocytose

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose
b. Exocytose

Elle permet à des substances enfermées à l’intérieur de vésicules, d’être transférées vers
le milieu extracellulaire sans traverser la membrane plasmique.
Les vésicules migrent d’abord vers la membrane plasmique à l’aide de microfilaments
contractiles du hyaloplasme.
Les deux membrane vont s’accoler pendant la phase d’apposition puis fusionnent
entre elles.
Le contenu des vésicules est ensuite déchargé directement à l’extérieur

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


2. Transport des macromolécules et des particules: Endocytose et Exocytose
b. Exocytose

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3
2

1: migration;
2: apposition;
3: fusion;
4: décharge 15
Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
a. Spécificité cellulaire

Les cellules d’un même type ont le pouvoir de «se reconnaitre» grâce à l’arrangement

moléculaire spécifique de leur surface.

Exemple:

Les cellules d’organe embryonnaire (tes que le foie et le rein) mis in vitro dans un

milieu pauvre en calcium, se dissocient. Si on mélange les cellules des deux organes en

rajoutant du calcium dans le milieu, les cellules de chaque organe vont se regrouper

séparément en constituant partiellement la forme de l’organe d’origine.


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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
b. Inhibition de contact

Lorsque des cellules saines mises dans un milieu de culture en contact entre elles, elles

se fixent et s’arrêtent de se multiplier. C’est ce qu’on appelle l’inhibition de

contact.

Les cellules cancéreuses perdent cette inhibition. Elles peuvent former plusieurs

couches superposées dans le milieu de culture. Ceci est dû à une altération de leur

membrane plasmique.

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
c. Transfert d’information

Chez les animaux supérieurs, il y a deux mécanismes fondamentaux de transmission

de l’information.

Transmission nerveuse Transmission humorale

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
c. Transfert d’information
Transmission nerveuse
Au niveau des neurones, il y a conduction de l’influx nerveux sous forme de
potentiels électrique qui cheminent le long des membranes plasmiques.

Membrane plasmique
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
c. Transfert d’information
Transmission nerveuse
La transmission nerveuse entre deux
cellules excitables se fait au niveau des
synapses (zone de contact) par
l’intermédiaire d’un neuromédiateur
libéré par les vésicules de fibre
présynaptique et capté par les récepteurs
membranaires de la fibre
postsynaptique.

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
c. Transfert d’information
Transmission humorale

Elle se fait par l’intermédiaire d’hormone. Une hormone est une substance synthétisée

dans l’organe et libérée dans le sang qui la transport vers un autre organe à distance où

elle peut exercer son action. Les cellules qui répondent à l’action de l’hormone sont

appelées cellules cibles. Au niveau de la cellule cible, il y a des molécules réceptrices

spécifiques à l’hormone appelées « récepteurs ».

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
c. Transfert d’information
Transmission humorale
Pour les hormones qui n’entrent pas dans la cellule, le récepteur humoral est une
protéine intégrée de la membrane plasmique. Il est de type enzymatique et formé de
deux sous-unités:
- Un site « externe » de reconnaissance et de fixation de l’hormone.
- Un site « interne » catalytique qui permet la production, à partir d’un précurseur
(exemple ATP), d’une substance (exemple AMPc) qui intervient dans la réaction de la
cellule à l’hormone.

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


3. Propriétés de la surface cellulaire
c. Transfert d’information

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique

La spécialisation est une différenciation structurale ou une transformation


morphologique qui donne à la cellule une fonction particulière.

a. Microvillosités et Invaginations

Elle permettent l’augmentation de la surface de la membrane plasmique et donc,


l’augmentation des échanges avec l’extérieur. Elle se trouvent au niveau des cellules
qui effectuent des échanges importants avec le milieu extracellulaire comme les
entérocytes (cellules de intestin) (microvillosités) et les cellules tubulaires rénaux
(invaginations).
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique

Microvillosités dans des entérocytes (a) et invaginations dans les cellules rénales (b)
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique
b. Contacts intercellulaires

Les cellules d’un organisme animal,

notamment les cellules épithéliales,

sont séparées les unes des autres par

des espaces intercellulaires

interrompus par places, par des zones

de jonction.

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique
b. Contacts intercellulaires

Espace intercellulaire:
C’est un espace de 150 à 200 Å de large, rempli d’un ciment glycoprotéique. La
présence d’ions divalents (Ca2+) est indispensable pour le maintien de cette cohésion. Si
le Ca2+ diminue, les cellules ont tendance à se dissocier.

Zone de jonction:
Les jonctions cellulaires différent par leur configuration (type Zonula, type fascia et
type macula) et par l’épaisseur de l’espace intercellulaire à leur niveau ( type tight ou
occludens « serrée », type gap ou communicans « communicante » et type adherens
« adhérente »). 28
Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique
b. Contacts intercellulaires

Une Zonula est une bande continue

qui ceinture la cellule; une fascia une

plage irrégulière ; une macula est une

pastille.

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique
b. Contacts intercellulaires

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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique
b. Contacts intercellulaires

Jonction « tight » ou occludens:


Ce sont des jonctions étanches constituées par des soudures de membranes plasmiques
voisines. Il y a fusion des feuillets denses externes et l’espace intercellulaire disparait à
ces endroits. Cette soudure ne laisse pas passer l’eau et les substances dissoutes entre
les cellules.

Jonction « Gap » ou communicans (lacunaire):


L’espace intercellulaire rétrécit à ces endroits. Il peut y avoir des échanges entre les
cytoplasmes des deux cellules voisines par formation de canaux protéiques.
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Chapitre II : Membrane plasmique

IV. Rôle et activité de la membrane plasmique


4. Spécialisation de la membrane plasmique
b. Contacts intercellulaires

Desmosomes (macula adherens):

Au niveau des desmosomes, l’espace intercellulaire est plus large. Il renferme une

substance opaque. Les faces internes des membranes sont recouvertes d’une plaque

dense vers laquelle convergent des faisceaux de tonofilaments. Ils permettent un fort

accrochage entre cellules.

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Chapitre II : Membrane plasmique

V. Biogenèse de la membrane plasmique

La membrane plasmique se renouvelle continuellement. Suivant leur nature, 50% des


protéines se renouvellent entre 2 et 13 jours et 50% de lipides se renouvellent entre 3
et 5 jours.

Lieu de synthèse:
✓ Les lipides amphiphiles sont synthétisés au niveau des membranes du réticulum
endoplasmique.
✓ Les protéines périphérique internes sont synthétisées par les ribosomes libres.
✓ Les protéines périphériques externes et les protéines intégrées sont synthétisées
par les ribosomes attachés aux membranes du réticulum endoplasmique.

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Chapitre II : Membrane plasmique

VI. Contact entre cellules végétales

Les cellules végétales sont liées entre elles par une paroi squelettique inerte, rigide et

perméable qui entoure le membrane plasmique; c’est la paroi pectocellulosique. Elle

est composée de cellulose (Béta 1-4 glucoside), d’hémicellulose (hexoses, pentoses),

de substances pectiques et de protéines (extensine). Elle comprend plusieurs couches.

Entre deux cellules adjacentes, on trouve une lamelle moyenne de nature pectique.

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Chapitre II : Membrane plasmique

VI. Contact entre cellules végétales

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Chapitre III :

Le Hyaloplasme

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Chapitre III : Le hyaloplasme

Le cytosol ou cytosole, en biologie cellulaire, est la phase liquide dans laquelle

baignent les organites cytoplasmiques présents à l'intérieur des cellules. Le cytosol

constitue, avec le cytosquelette, le hyaloplasme.

Le hyaloplasme occupe environ la moitié du volume cellulaire total.

Le cytosquelette d'une cellule est l'ensemble organisé des polymères biologiques qui

lui confèrent l'essentiel de ses propriétés architecturales et mécaniques.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme

Les observations au microscope électronique ont montré que le hyaloplasme est un


ensemble complexe et hétérogène. En se basant sur la structure, on peut le diviser en
deux parties: un hyaloplasme structuré ou différencié appelé cytosquelette, et un
hyaloplasme banal, sans structure, appelé paraplasme.

1. Hyaloplasme banal ou paraplasme

Il correspond aux particules macromoléculaires inertes, de dimensions variable (150Å


à 500Å) parmi lesquelles on distingue: les globules lipidiques qui constituent des
réserve de lipides (exemple du tissu adipeux), les particules de glycogène qui
constituent des réserves de glucose ( dans les cellules animales, surtout du foie) et des
cristaux protéiques.
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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette

Le cytosquelette est un réseau complexe de structures fibreuse de nature protéique,

qui s’étend dans tout le cytoplasme des cellules eucaryotes. Il donne à ces cellules, la

capacités d’adopter une variété de formes et d’effectuer des mouvements.

On distingue trois types principaux de filaments qui composent le cytosquelette: les

microfilaments, les filaments intermédiaires et les microtubules.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
a. Microfilaments

Ils sont composés principalement de fibres d’actine. Les microfilaments d’actine sont

constitués d’une hélice serrée de plusieurs monomères globulaire d’actine. Leur

diamètre est de 70 à 80Å. Ils peuvent apparaitre isolées, en faisceaux ou en réseaux.

La majorité des cellules animales possèdent un réseau particulièrement dense de

filaments d’actine et de protéine associées juste au dessous de la membrane

plasmique. Ce réseau constitue le cortex cellulaire qui donne une force mécanique à la

surface de la cellule et permet à la cellule de changer de forme et de se déplacer.


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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
a. Microfilaments

Microfilaments d’actine
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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
a. Microfilaments

Rôles: Ils interviennent dans les différents types de mouvements dont la contraction, le

flux cytoplasmique et les étranglements lors de la division cellulaire.

✓ Contraction cellulaire:

Avec les fibres de myosine, les microfilaments d’actine constituent des myofilaments

qui jouent le rôle dans la contraction cellulaire (exemple des cellules musculaires).

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
a. Microfilaments

✓ Déplacement cellulaire:

Certains cellules animales isolées comme l’amibe et les globules blancs, forment des

pseudopodes qui leur permettent de se déplacer. Ces mouvements hyaloplasmique

résultent de l’activité combinée de microfilaments et de microtubules. Les

microtubules guident les courants intracytoplasmiques provoqués par les

microfilaments.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
a. Microfilaments

✓ Mouvement intracellulaire:

Les vésicules et organites entourés de membranes se déplacent activement dans le

cytoplasme par l’intermédiaire des microfilaments. Les mouvements cytoplasmiques

des chloroplastes autour de la vacuole (phénomène de cylose) des cellules végétales

comme l’ Elodée, sont provoqué par les microfilaments contractiles.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
a. Microfilaments

✓ Déformation de la membrane plasmique:

Les myofilaments s’attachent à la surface interne (hyaloplasmique) de la membrane

pour entrainer son invagination ou son évagination. Par exemple, les microfilaments

renforcent les structures cellulaires comme les microvillosités ou ils sont orientés

longitudinalement.

Les microfilament sont également responsables des étranglements qui se produisent

lors de la division des cellules animales.


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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
b. Les filaments intermédiaires

Ils sont composés de protéines fibreuses résistantes et stables. Ils sont organisés

comme des cordages et leur diamètre est de 80 à 120Å. Les filaments intermédiaires

permettent de maintenir la structure et la forme de la cellule. Certains peuvent

maintenir ensemble des cellules voisines, d’autres assurent la structure de la lamina

nucléaire.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
b. Les filaments intermédiaires

✓ Tonofilaments:

Ils sont généralement situés sous la surface des cellules. Ils sont constitués par des

protéines de types Kératine. Les tonofilaments ont un rôle structural, ils permettent la

formation du cytosquelette.

Les tonofilaments rendent le hyaloplasme plus rigide près de la membrane plasmique

et sont nombreux au niveau des desmosomes.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
b. Les filaments intermédiaires

✓ Neurofilaments:

Ils se trouvent dans les cellules nerveuses.

Ils sont constitués par des protéines de type Filarine.

Les neurofilaments forment un réseau autour du noyau dans le péricaryon (aussi

appelé soma, est le cytoplasme du corps cellulaire du neurone) et sont orientés selon

leur grand axe dans les axones.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
b. Les filaments intermédiaires

✓ Lamines:

La lamina nucléaire est un réseau protéique qui tapisse la surface interne de la

membrane nucléaire interne.

Chez les mammifères, elle est composée de trois protéines appelées lamines A, B et C.

Contrairement aux autres types de filaments intermédiaires, la lamina nucléaire est

une structure très dynamique. Pendant la mitose, il y a désassemblage des lamines qui

réapparaissent quant la cellule entre en interphase.


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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
c. Microtubules

Ce sont des tubes cylindrique de 250Å de diamètre. Ils sont constitués de protéines de
types tubuline α et β. Chaque microtubule est constitué de 13 filaments de 50Å de
diamètre appelés Protofilament .
Chaque protofilament est formé de plusieurs dimère de tubulines α et β alignés
longitudinalement.
Les microtubules sont associés en doublets ou en triplets qui ont 3 protofilaments en
commun.
Les microtubules peuvent être dispersé au hasard ou alignés dans des régions bien
définies.
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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
c. Microtubules

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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
c. Microtubules

Les microtubules peuvent également s’organiser sus forme de structure complexe. Ce


sont eux qui constituent les centrioles, les flagelles et les cils des cellules eucaryotes. Ils
permettent également la constitution du fuseau achromatique qui apparait pendant la
mitose.

Structure du centriole 53
Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
c. Microtubules

Rôles: en plus de constituer le cytosquelette, les microtubules interviennent également


dans les différents types de mouvements cellulaire.

✓ Formation du cytosquelette:
Les microtubules constituent un cytosquelette qui donne une forme particulière à un
type cellulaire donné. Chez les organismes unicellulaire par exemple, si les
microtubules sont dépolymérisés in vivo, la cellule perd son asymétrie et devient
sphérique. Quant la dépolymérisation s’ arrête, les microtubules se reforment et l’
asymétrie cellulaire réapparait.
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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
c. Microtubules

✓ Déplacement cellulaires:

Les microtubules interviennent indirectement dans les mouvements amiboïdes en

guidant les courants intracytoplasmiques provoqués par les microfilaments, mais ils ont

un rôle direct dans les mouvements ciliaires et flagellaires qui permettent aux cellules

libres de se déplacer dans le milieu.

Ces mouvement seraient dus au glissement des doublets de microtubules les uns par

rapports aux autres


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Chapitre III : Le hyaloplasme

I. Ultrastructure du hyaloplasme
2. Hyaloplasme différencie: cytosquelette
c. Microtubules

✓ Mouvements intracellulaires:

Le déplacement des chromosomes pendant la division cellulaire, se fait au niveau du

fuseau achromatique constitué par des microtubules.

De même, les microtubules interviennent dans le transport des organites

cytoplasmiques.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

II. Propriétés physico-chimiques

Le hyaloplasme est sous un état intermédiaire entre l’état liquide et l’état solide. Il est constitué
de 2 phases: la phase de dispersion constituée par l’eau et les petites molécules dissoutes et la
phase dispersée qui correspond aux macromolécules fibreuse et globulaire.

La fluidité du hyaloplasme est variable: lorsqu’il est très fluide, c’est un « sol » (ou
plasmasol); il est en mouvement. Lorsqu'il est visqueux, c’est un « gel » (ou plasmagel).
Généralement la partie périphérique, ou exoplasme, est gélifiée à cause de la présence de
microfilaments en réseau et la partie centrale, ou endoplsame, est fluide.
Le hyaloplasme peut passer d’un état à l’autre (sol/gel). Des changement dans les liaisons
entre les macromolécules de la phase dispersée ainsi que la polymérisation et
dépolymérisation de microtubules et de microfilaments seraient responsable de ces
modifications de la fluidité. 57
Chapitre III : Le hyaloplasme

II. Propriétés physico-chimiques

Composition chimique:

L’isolement du hyaloplasme se fait par méthode de Fractionnement cellulaire. Après

centrifugation, l’analyse chimique du surnageant qui contient le hyaloplasme dilué,

montre que celui-ci est constitué essentiellement par l’eau (85%) et par des protéines.

Il referme également des acides aminés (libres), des ARN (messagers et de transfert

représentant 10 à 20% des ARN cellulaire), des nucléotides, des sucres, des lipides et

des sels minéraux.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques

Le hyaloplasme est une réserve de combustible (glucose, glycogène, lipides,…) et de

matériaux de construction pour les organites cellulaires. Il est également le carrefour

de plusieurs voies métabolique. Nous allons prendre en exemple le métabolisme des

glucides qui est parmi les plus importants. Ils se fait par des voies qui partent toutes

d’un carrefour commun: le Glucose-6-phosphate.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques

Principales voies métaboliques partant du glycose-6-


phosphate
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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
a. Glycolyse

C’est une séquence de réactions qui permet la dégradation d’une molécules de glucose-
6-phosphate pour donner deux molécules de l’acide pyruvique. La glycolyse peut se
faire en anaérobiose (absence d’oxygène).

ATP: Adénosine Triphosphate. l’hydrolyse de l’ATP libère de l’énergie stockée au


niveau de la liaison entre les deux derniers groupes phosphate. Cette énergie est
utilisée dans différentes activités cellulaires: synthèse de substances, mouvements
cellulaires et transport actif.
ATP + H2O ---------→ ADP + H3PO4 + Energie
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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
a. Glycolyse

Un coenzyme: est une substance organique, non protéique qui participe avec l’enzyme
à la réaction en jouant un rôle de transporteur vis-à-vis du substrat. Exemples de
coenzymes: NAD+(Nicotinamide Adénine Dinucléotide); NADP+(Nicotinamide
Adénine Dinucléotide Phosphate); FAD: (Flavine Adénine Dinucléotide). NAD+,
NADP+ et FAD sont des coenzymes transporteurs d’hydrogènes, sous leurs formes
oxydées. NADH, NADPH et FADH2 sont les formes réduits.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
a. Glycolyse

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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
a. Glycolyse
Intérêt de cette voie
✓ Libération d’énergie sous forme d’ATP: pour une molécule de Glucose-6-Phosphate
dégradé, il y un gain de 3 molécules d’ATP (4 molécules formées contre une
consommée).
✓ Formation d’acide pyruvique qui est un substrat de la respiration dans la
mitochondrie
✓ Formation de NADH réduit, qui intervient dans plusieurs synthèse en donnant
l’hydrogène.

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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
a. Glycolyse
Remarque
Le NAD+ n’est pas abondant dans la cellule et il est nécessaire pour la glycolyse. Sa
régénération se fait à partir de NADH soit au niveau de la mitochondrie en présence
d’oxygène, soit par la fermentation s’il n’y a pas d’oxygène. Il y a deux types de
fermentation:
✓ Fermentation alcoolique (exemple: Levures): l’acide pyruvique donne l’éthanol.
✓ Fermentation lactique (exemple des cellules musculaires en manque d’oxygène):
l’acide pyruvique se transforme en acide lactique

65
Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
b. Voie des pentoses

Elle peut se produire sans oxygène. Il


y a 2 voies: voie oxydative et voie
non oxydative

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Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


1. Voies de dégradation du Glucose-6-phosphate
b. Voie des pentoses
Intérêt de cette voie

✓ Formation d’un agent réducteur (NADPH) nécessaire dans la synthèse des acides

gras.

✓ Formation des pentoses (des oses qui comportent 5 atomes de carbone) qui peuvent

être utilisées pour d’autres synthèse. Exemple: le ribose qui entre dans la synthèse

des acides nucléiques.

67
Chapitre III : Le hyaloplasme

III. Activités métaboliques


2. Synthèse de glycogène (cellule animale)

Le glucose-6-phosphate dans ce cas entre dans la synthèse de glycogène. C’est une


forme de réserve de glucose qui se déroule surtout au niveau des hépatocytes (foie).
Cette réserve peut être employée en cas de besoin, pour donner à nouveau du glucose-
6-phosphate.
Lorsque l’organise a besoin d’énergie (exemple pendant l’effort musculaire), le
glycogène est dépolymérisé en glucose-1-phosphate qui se transforme en glucose-6-
phosphate. Celui-ci va se dégrader par glycolyse.

68
Chapitre IV :

Systèmes de conversion d’énergie

69
Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie

Les mitochondries sont des organites intracellulaires indispensables au


fonctionnement des cellules eucaryotes. Elles sont le lieu de la production la plus
importante d'Adénosine Tri-Phosphate (ATP), le "carburant" énergétique des cellules.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
1. Caractères généraux
a. Morphologie

En générale, la forme des mitochondries est sphérique de 0,5 à 1 µm de diamètre, ou


allongée sou forme de bâtonnets de 1 à 4 µm de longueur et 0,3 à 0,7 µm de largeur.
Elles sont capable de se contracter et de déformer de manière autonome.
Les mitochondries existent dans tous les cytoplasmes des cellules Eucaryotes à
l’exception des hématies des mammifères.
Leur nombre est variable selon les types cellulaires et l’activité de la cellule. Par
exemple, il y a par cellule, 1000 à 1500 mitochondries dans les hépatocytes; 50 000
chez l’amibe et 1 seul mitochondrie chez certains algue unicellulaires.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
1. Caractères généraux
b. Ultrastructure Membrane

Les mitochondries sont limitées par 2 membranes de 60Å d’épaisseur chacune,

séparées par un espace intermembranaire de 80 à 100Å (il contient l’adényl kinase qui

permet le transfert de l’AMP en ATP)

✓ Membrane externe: elle constitue une enveloppe de la mitochondrie. Elle est

composée d’environ 60% de protéines et 40% de lipides.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
1. Caractères généraux
b. Ultrastructure Membrane

✓ Membrane interne: elle est plus riche en protéines (80%) et 20% de lipides. Cette

membranes forme des replis appelés crêtes mitochondriales qui s’enfoncent à

l’intérieur de l’organite. Les crêtes sont généralement disposées

perpendiculairement au grand axe de la mitochondrie. La membrane interne est

tapissée par des particules élémentaires qui sont des sphères de 90Å de diamètre

liées par des pédoncules. Ces particules correspondent aux enzymes ATPases (ATP

synthétases) responsables de la synthèse d’ATP .


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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
1. Caractères généraux
b. Ultrastructure Matrice

C’est la substance fondamentale de la mitochondrie. Elle contient des granules denses

(300 à 500Å de diamètre) qui correspondent à l’accumulation de cations (Ca2+, Mg2+).

On trouve des mitoribosomes plus petits que les ribosomes du hyaloplasme. La

matrice contient le matériel génétique propre aux mitochondries qui l’ ADN

mitochondrial (ADNmt) sous forme de fibrilles. On trouve également des cristaux

protéique et des inclusions lipoprotéiques.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
1. Caractères généraux
c. Composition chimique

L’analyse globale d’un fraction mitochondriale isolée par méthode de Fractionnement

donne la constitution suivante: 66% à 70% d’eau, 22% de protéines (de structure et

enzymatique), 11% de lipides et le reste (environ 1%) correspond à des nucléotides

(ATP, ADP), des co-enzymes (FAD, NAD+, NADP+), des cations (Ca2+, Mg2+, K+, Na+,

Fe, Si, Zn), de l’ADN et de l’ARN.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
1. Caractères généraux

Schéma montrant ultrastructure de la mitochondrie


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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique

Le rôle principale des mitochondrie est de fournir

l’énergie biologique sous forme d’ATP au cours de la

respiration cellulaire. La respiration cellulaire

comprend plusieurs étapes.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique

Respiration
cellulaire

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
a. Oxydation des substrats
Oxydation de l’acide pyruvique

L’acide pyruvique provient du hyaloplasme par glycolyse ou encore à partir de

quelques acides aminés. En aérobiose (présence d’oxygène), l’acide pyruvique entre

dans la matrice mitochondrial et se dégrade par oxydation pour donner l’acétyl

Coenzyme A (acétyl CoA). Il y a formation d’ un NADH,H+ par molécule d’acide

pyruvique dégradée.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
a. Oxydation des substrats
Oxydation de l’acide pyruvique
L’acétyl CoA entre dans le cycle de Krebs (ou cycle de l(acide citrique) qui est une
voie métabolique permettant la dégradation de petites molécules en CO2. l’acétyl CoA
se lie avec un substrat à carbones (l’oxaloacétate) pour donner un substrat à 6 carbones
(l’acide citrique). Au cours du cycle de Krebs, ce substrat à 6 carbones est dégradé en
plusieurs étapes une série d’oxydation (déshydrogenations). Pour chaque molécule
d’acetyl CoA qui entre dans le cycle, il y formation de 3 NADH,H+, 1 FADH2 et 1
GTP.
Les coenzymes réduits (NADH,H+, FADH2) formés pendant ces étapes vont servir à la
formation d’ATP au cours de la chaine respiratoire.
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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
a. Oxydation des substrats

Cycle de Krebs

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
a. Oxydation des substrats
Oxydation des acides gras

Les acides gras sont riches en hydrogènes. Ils sont dégradés par une série de

déshydrogénase. Ces oxydation se font par le FAD et le NAD+ qui deviennent

respectivement FADH2 et NADH,H+. Les coenzymes réduits vont permettre la

régénération d’ATP au cours de la chaine respiratoire.

Pendant la dégradation des acides gras saturés, i y a également formation d’acetylCoA

qui entre dans le cycle de Krebs.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
b. Chaine respiratoire

Elle se déroule au niveau de la membrane interne de la mitochondrie. C’est une série de


réactions d’oxydo-reduction qui permet le transport d’hydrogènes et d’électrons à
l’oxygène.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
b. Chaine respiratoire
Etapes de la chaine respiratoire
1. l’hydrogène de NADH est capté par le FMN (Flavine mononucleotide) avant d’arriver au
CoQ (coenzyme Q), alors que l’hydrogène provenant du FDAH2 est capté directement par le
CoQ;
2. l’hydrogène est ionisé pour former 2 protons (H+) + 2 électrons.
3. Par une série de réactions d’oxydo-réductions, les électrons sont captés successivement par
les différents cytochrome de la membrane interne de la mitochondrie.
4. L’oxygène est nécessaire pour cette étape; c’est le dernier accepteur d’électrons. Il capte en
même temps les protons H+ issus de H2 à l’étape (2).

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
c. Phosphorylation oxydative

Elle est couplé à la chaine respiratoire. Au cours de leur transport, les électrons à

certains étapes de la chaine, perdent assez d’énergie pour régénère de l’ATP à partir

d’ADP+Pi. Cette réaction est catalysée par l’enzyme ATPase activée par les protons

H+. En effet, pendant le transport d’électrons, les protons H+ passent dans l’espace

intermembranaire qui devient plus acide. Les protons H+ retournent dans la matrice en

passant par la base hydrophobe, le pédoncule et la sphère. L’ATPase est alors activée

pendant ce retour.
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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
2. Rôle et activité physiologique
c. Phosphorylation oxydative

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
3. Matériel génétique des mitochondries

Les mitochondries possèdent plusieurs molécules d’ADNmt dans sa matrice. L’ADN


mitochondrial est circulaire et de petite taille. Il est différent de l’ADN (nucléaire) de la
même cellule.
L’ADNmt porte une information génétique codant pour des ARN mitochondriales et pour
quelques protéines synthétisées au niveau des mitoribosomes. La mitochondrie est considérée
comme un organite semi-autonome puisqu’elle synthétise une partie de ses propres protéines.
Mais la majorité des protéines mitochondriales est codés par l’ADN nucléaire.

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Chapitre IV : Systèmes de conversion d’énergie

I. Mitochondrie
4. Répartition et origine des mitochondries
a. Répartition

Les mitochondries se groupent dans les endroits cellulaires qui ont besoin d’énergie (ATP).
Exemple: près des polysomes (ensemble des ribosomes) pour donner l’énergie nécessaire à la
synthèse protéique; près de la membrane plasmique en cas d’échanges actifs; près des strctures
contractiles. En cas de manque de substrat, les mitochondries entourent les globules lipidiques
pour oxyder les acides gras.

b. Origine

Les mitochondries proviennent des mitochondries préexistantes par division après duplication
de l’ADNmt dans la matrice.

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