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BORD BLEU

Concours de l

A toute ma famille
en christ

La loi du 11 Mars 1957 n’autorisant , aux termes des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une part que les « copies ou
reproductions strictement réservées à l’usage privée du copiste et non destinée à une utilisation collective collective » et
d’autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration « toute représentation ou
reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause est
illicite ».Cette reproduction ou représentation constituerait une contrefaçon sanctionnée par le code pénal.

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AVANT – PROPOS

L’Ecole Normale Supérieure d’Enseignement Technique est une institution chargée de


la formation des professeurs de l’enseignement secondaire technique, de la promotion de la
recherche appliqué et pédagogique. Le concours d’entrer en 1ere année est la première étape
et celle la plus déterminante que doit braver l’élève pour devenir enseignant. Les candidats
devenant de plus en plus nombreux et les places toujours limitées, la réussite de ce concours
requiert à l’élève non seulement des aptitudes approfondies sur le plan général mais surtout
celles orientées sur le concours de l’ENSET proprement dit.

Vous voilà enfin en possession du document tant attendu. De nombreux lecteurs


satisfaits de nos premières éditions relatifs à la préparation des concours de POLYTECH,
FGI, ENSAI, ENSET, IUT, nous ont encouragés à écrire celui-ci spécialement pour le
concours de l’ENSET. Dans ce livre vous trouverez des exercices et des problèmes en
mathématiques, physique et culture générale relatifs aux cinq dernières sessions du concours
de l’ENSET pour les profils de BAC C, D, E, F, BT.

Les exercices et les problèmes développés, montrent chacun des artifices qu’on risque
de rencontrer dans un problème. Les solutions sont développées d’une manière dense, mais
complète. Quand plusieurs méthodes de résolution de tout ou partie d’un exercice sont
possibles, elles sont indiquées.

Cet ouvrage rédigé par des élèves enseignants de l’ENSET, donne à l’élève
suffisamment d’éléments et d’astuces pour braver ledit concours. C’est en toute sûreté que
nous le mettons entre les mains de son lecteur et sommes disposés à d’éventuelles remarques
et suggestions. Il doit connaître le succès bien mérité, nous lui souhaitons de tout cœur.

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REMERCIEMENTS

L’effectivité de ce document n’est nullement le fruit d’un travail personnel, c’est


donc avec un réel plaisir que j’adresse mes sincères remerciements à tous ceux qui de près ou
de loin ont contribués à sa réalisation :

 L’Eternel DIEU tout puissant pour toute grâce qu’il m’accordée ;


 A MERE CHERIE QUE J’AIME TANT ;
 NJIKE ISAAC : mon père spirituel ;
 A TOUS MES AMIS.

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TABLE DE MATIERES

PREMIERE PARTIE : EPREUVES DE MATHEMATIQUES

 Epreuve de mathématiques sessions 2006 séries C, D, E et GCE AL ;


 Epreuve de mathématiques sessions 2006 séries F et BT ;
 Epreuve de mathématiques sessions 2007 séries C, D, E et GCE AL ;
 Epreuve de mathématiques sessions 2007 séries F et BT;
 Epreuve de mathématiques sessions 2008 séries C, D, E et GCE AL;
 Epreuve de mathématiques sessions 2008 séries F et BT;
 Epreuve de mathématiques sessions 2009 séries C, D, E et GCE AL;
 Epreuve de mathématiques sessions 2009 séries F ;
 Epreuve de mathématiques sessions 2010 séries C, D, E et GCE AL.

DEUXIEME PARTIE : CORRIGES EPREUVES DE MATHEMATIQUES

 Corrigé épreuve de mathématiques sessions 2006 séries C, D, E et GCE AL


 Corrigé épreuve de mathématiques sessions 2006 séries F;
 Corrigé épreuve de mathématiques sessions 2007 séries C, D, E et GCE AL
 Corrigé épreuve de mathématiques session 2007 séries F;
 Corrigé épreuve de mathématiques session 2008 séries C, D, E et GCE AL
 Corrigé épreuve de mathématiques session 2008 séries F
 Corrigé épreuve de mathématiques session 2009 séries C, D, E et GCE AL;
 Corrigé épreuve de mathématiques session 2009 séries F et BT
 Corrigé épreuve de mathématiques session 2010 séries C, D, E et GCE AL.

TROISIEME PARTIE : EPREUVES DE PHYSIQUES

 Epreuve de physiques sessions 2006 séries C, D, E et GCE AL ;


 Epreuve de physiques sessions 2007 séries C, D, E et GCE AL ;
 Epreuve de physiques sessions 2008 séries C, D, E et GCE AL ;
 Epreuve de physiques sessions 2009 séries C, D, E et GCE AL ;
 Epreuve de physiques sessions 2010 séries C, D, E et GCE AL.

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QUATRIEME PARTIE : CORRIGES DES EPREUVES DE PHYSIQUES

 Corrigé épreuve de physique session 2006 séries C, D, E et GCE AL ;


 Corrigé épreuve de physique session 2007 séries C, D, E et GCE AL ;
 Corrigé épreuve de physique session 2008 séries C, D, E et GCE AL ;
 Corrigé épreuve de physique session 2009 séries C, D, E et GCE AL ;
 Corrigé épreuve de physique session 2010 séries C, D, E et GCE AL.

CINQUIEME PARTIE : EPREUVES DE CULTURE GENERALE

 Epreuve de culture générale session 2006 toutes séries ;


 Epreuve de culture générale session 2007 toutes séries ;
 Epreuve de culture générale session 2008 toutes séries ;
 Epreuve de culture générale session 2009 toutes séries ;
 Epreuve de culture générale session 2010 toutes séries.

SIXIEME PARTIE : CORRIGES EPREUVES DE CULTURE GENERALE

 Corrigé épreuve de culture générale session 2005 toutes séries ;


 Corrigé épreuve de culture générale session 2008 toutes séries ;
 Corrigé épreuve de culture générale session 2009 toutes séries ;
 Corrigé épreuve de culture générale session 2010 toutes séries.

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UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : ≪ 𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩 ∶ 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 − 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮, 𝑨𝑨/𝑳𝑳 ≫

ENSET SESSION 2006

EPREUVE DE MATHEMATIQUES : Durée : 04h

I. (04 points) Le quart d’une population a été vaccinée contre une maladie contagieuse.
Au cours d’une épidémie, on constate qu’il y a parmi les malades un vacciné pour
quatre non vaccinés. On sait de plus qu’au cours de cette épidémie, il y avait un
malade sur douze parmi les vaccinés. Quelle est la probabilité de tomber malade pour
un individu non vacciné ? le vaccin est-il efficace ?

1 1
II. (06 points) a) Montrer que ∀𝑥𝑥 > 0, < 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑥𝑥) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) <
1+𝑥𝑥 𝑥𝑥

1 1 1
b) En déduire que pour tout 𝑛𝑛 ≥ 1, 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑛𝑛) < 1 + + + ⋯ + < 1 + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)
2 3 𝑛𝑛

1 1 1
c)On pose 𝑈𝑈𝑛𝑛 = 1 + + + ⋯ + − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛). 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀 𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈𝑁𝑁 est
2 3 𝑛𝑛

décroissante et minorée. Peut-on en déduire qu’elle est convergente ?

1
𝑥𝑥 − 1 + 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
III. (10 points) Soit la fonction f définie sur R par : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = � 𝑥𝑥
1 − (𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙)2 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1
a) i) (01 points) Démontrer que f est continue et dérivable en 1
ii) (02 points) Calculer les limites aux bornes de son ensemble de définition et
préciser les branches infinies de la courbe représentative de f.
iii) (02 points) Etudier les variations de f. démonter que le point d’abscisse 0 est
un point d’inflexion de la courbe représentative de f.
iv) (01 points) Tracer cette courbe dans le plan muni d’un repère orthonormé
(o,i,j).
b) soit la restriction de h à l’intervalle ]1, +∞[
i) (02 points) Démontrer que h réalise une bijection de ]1, +∞[ sur un intervalle
que l’on précisera
ii) (02 points) en déduire que h admet une réciproque h-1 dont on précisera le
sens de variation. Tracer la courbe représentative de h-1.

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UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC ≪ 𝑭𝑭 ≫

ENSET SESSION 2006

EPREUVE DE MATHEMATIQUES : DUREE 04h

I - (06 points) Soit l’équation (E) : 𝑥𝑥 2 − 15𝑥𝑥 − 4 = 0

a) (01 point) Vérifier graphiquement que (E) admet trois racines réelles.

b) (02 point) Montrer que u et v sont deux nombres tels que : 𝑢𝑢3 + 𝑣𝑣 3 = 4 et 𝑢𝑢𝑢𝑢 = 5
alors : 𝑢𝑢 + 𝑣𝑣 est solution de (E)

c) (01 point) Montrer que 𝑢𝑢3 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑣𝑣 3 sont solutions de : 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0. Cette équation
admet-elle des solutions dans ℝ? Résoudre cette équationdansℂ.
d)(02 point) Calculer (2 + 𝑖𝑖)3 et (2 − 𝑖𝑖)3 .En déduire les solutions de (E).

II- (04 points) Soient 𝐴𝐴1 et 𝐴𝐴2 deux ensemble de boules. On suppose que 𝐴𝐴1 contient 75%
de boules blanches et que 𝐴𝐴2 en contient 50%. On suppose en outre que 𝐴𝐴1 contient trois fois
plus de boules que 𝐴𝐴2 . On place toutes les boules de 𝐴𝐴1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐴𝐴2 dans une même urne.On tire
une boule au hasard.On constate qu’elle est blanche. Quelle est la probabilité qu’elle
provienne de 𝐴𝐴1 ? de 𝐴𝐴2 ?

1
𝑥𝑥 − 1 + 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
III-(10points) Soit la fonction f définie sur R par : 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = � 𝑥𝑥
1 − (𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙)2 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1

c) i) (01 points) Démontrer que f est continue et dérivable en 1.


ii) (02 points) Calculer les limites aux bornes de son ensemble de définition et préciser
les branches infinies de la courbe représentative de f.
iii) (02 points) Etudier les variations de f. démonter que le point d’abscisse 0 est un point
d’inflexion de la courbe représentative de f.
iv) (01 points) Tracer cette courbe dans le plan muni d’un repère orthonormé (o,i,j)
d) soit la restriction de h à l’intervalle ]1, +∞[
iii)(02 points) Démontrer que h réalise une bijection de ]1, +∞[ sur un intervalle que
l’on précisera.

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(02 points) en déduire que h admet une réciproque h-1 dont on précisera le sens de variation.
Tracer la courbe représentative de h-1.

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UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : ≪ 𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩 ∶ 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 − 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮, 𝑨𝑨/𝑳𝑳 ≫

ENSET SESSION 2007

EPREUVE DE MATHEMATIQUES

EXERCICE I :(3pts)

Les deux questions de cet exercice sont indépendantes et on donnera les réponses
sous forme de fractions.

Une urne contient 6 boules bleues, 3 boules rouges et 2 boules vertes indiscernables au
toucher.

1- on tire simultanément au hasard 3 boules de l’urne


a) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
E1 : les boules sont toutes de couleurs différentes. 0.75 pts

E2 : les boules sont toutes de même couleur. 0.75 pts

b) On appelle X la variable aléatoire qui à tout tirage de trois boules associe le nombre
de boules bleues tirées. Etablir la loi de probabilité de X (1.5 pts). Calculer l’espérance
mathématique de X (0.5 pts)

2- Soit k un entier supérieur ou égal à 2.


On procède cette fois de la façon suivante : On tire au hasard une boule de l’urne et on
note sa couleur puis on la remplace dans l’urne avant de procéder au tirage suivant, on
effectue ainsi k tirage successifs.

Quelle est la valeur minimale de k pour que la probabilité de ne tirer que les boules
bleues soit au moins mille fois plus grande que la probabilité de ne tirer que les boules
rouges ?

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EXERCICE II :(5pts)

On considère un tétraèdre ABCD. On note I milieu de [AB] et J milieu de [CD]

1. a- Soit 1 le barycentre du système de points pondérés (A, 1), (B, 1), (C,-1), (D, 1)
Exprimer ������⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼1 en fonction de �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶

b- soit G2 le barycentre du système de points pondérés (A, 1), (B, 1), (D, 2). Exprimer
������⃑
𝐼𝐼𝐺𝐺2 en fonction de ����⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 . En déduire la position de G2 par rapport aux points I et D.

c- ������⃗1 en fonction de 𝐶𝐶𝐶𝐶


Exprimer 𝐽𝐽𝐺𝐺 𝐺𝐺1 𝐺𝐺2 en fonction de ������⃗
����⃗ . En déduire ���������⃗ 𝐺𝐺2 𝐽𝐽 préciser la
position de G2 par rapport aux points G1 et J

d- compléter la figure en y plaçant les points I, J, G1 et G2

2. Soit m un réel, on note m le barycentre du système de points pondérées {(A, 1),


(B, 1), (C, m-2), (D, m)} quand il existe

a) Préciser l’ensemble E des valeurs de m pour lesquelles le barycentre Gm existe

Dans les questions qui suivent on suppose m appartient à E

�������⃗
b) déterminer en fonction de m, les réels a et b tels que m𝐼𝐼𝐺𝐺 �����⃗ ����⃗
𝑚𝑚 =a𝐼𝐼𝐼𝐼 +b𝐼𝐼𝐼𝐼

On donnera le détail de calcul. En déduire que Gm appartient à un plan fixe P

On donnera trois points définissant ce plan.

�������⃗
c) vérifier que 𝑚𝑚𝐽𝐽𝐺𝐺 𝑚𝑚 est égal à un vecteur constant, que l’on précisera

d) En déduire l’ensemble F des points 𝐺𝐺𝑚𝑚 du plan P lorsque m décrit E

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EXERCICE III :(7pts)

Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé direct (O, 𝑢𝑢


�⃗,𝑣𝑣⃗), on appelle A le
point d’affixe 1. C1 l’ensemble ℂ - {1} ; P1 le plan privé du point A ,P+ le demi-plan formé
des points de P1 ayant une ordonnée positive ou nulle ,P- = l’ensemble des points de P1
dont l’ordonnée est négative ou nulle .

1
Soit f l’application de C1 dans ℂ par f(z)= et soit T l’application de P1 dans P qui au
𝑧𝑧−1

point m d’affixe z associe le point M d’affixe Z=f(z)

1- a) On pose Z0 = f(4+ i√3). Donner l’expression algébrique et la forme exponentielle


de Z0
b) Déterminer les complexes z1 et z2 vérifiant l’équation f(z)=z, donner les formes
algébriques et exponentielles de z1 et z2

2. On considère les points m(z) et M(Z) où Z=f(z)


a) Exprimer |𝑍𝑍| et arg(Z) en fonction de |𝑧𝑧 − 1| et arg(z-1)
b) On suppose que le point m appartient à un cercle (C) de centre A et de rayon
R
Déterminer |𝑍𝑍| et en déduire que M appartient à un cercle (C’) dont on précisera le
centre et le rayon

c) Soit (𝐶𝐶1 ) le demi-cercle intersection de (C) et du demi-plan P- et m(z) un point de


(C1) . Que peut-on dire de arg(z-1) ? En déduire une courbe ( C1’) à laquelle
appartient le point M où M=T(m)
3. On pose z=x + iy et Z=X + iY où x, y, X,Y sont de réels et Z=f(z)
a) Exprimer X et Y en fonction de x et y
b) Quel est l’ensemble E des valeurs de z pour lesquels f(z) est réel ?
c) Quel est l’ensemble F des points m tel que T(m) appartient à la droite (O, V) ?
1
4. On considère la droite (D) d’équation x= .Soit m le point de (D) ayant pour
2

ordonnée y
a) Quelle est l’affixe z de m ? b) Soit Z=f(z) Exprimer Z en fonction de y
b) Soit M d’affixe Z et B d’affixe -1 calculer B M ; en déduire que le point M
appartient à un cercle (G) dont on donnera une équation cartésienne

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5. On considère pour x 𝜖𝜖 [−1,1[ , la courbe (𝛾𝛾) d’équation 𝑦𝑦 = √1 − 𝑥𝑥 2 . Quelle est la


nature géométrique de (𝛾𝛾) ?

𝑦𝑦 = √1 − 𝑥𝑥 2 ⇔ 𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 =1 d’où (𝛾𝛾) est le cercle centré à l’origine et de rayon 1

1+𝑥𝑥
Soit 𝜑𝜑 l’application de [−1,1[ dans IR définie par 𝜑𝜑(x) = �
1−𝑥𝑥

a) Calculer 𝜑𝜑’(x) .Donner le tableau de variation de la fonction 𝜑𝜑 et l’image par


𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙’intervalle [−1,1[ .
b) On considère le point m de (𝛾𝛾) d’affixe z= x + i√1 − 𝑥𝑥 2 ; x 𝜖𝜖[−1,1[
Soit M=T(m) d’affixe Z= X + iY .
𝛼𝛼) Calculer X en déduire que le point M appartient à une courbe que l’on
précisera.
𝛽𝛽) exprimer Y en fonction de 𝜑𝜑(x) . en déduire T(y) image par T de la courbe (𝛾𝛾).

EXERCICE IV :(5pts)

A- 1. On considère l’application g [0, +∞[ dans IR définie par


2𝑥𝑥 2
g(x)= − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 + 1)
𝑥𝑥 2 +1

a) Déterminer la limite de g(x) quand x tend vers +∞.


b) Calculer la dérivée de g et donner le tableau de variation de g.
2. a) Montrer que sur l’intervalle [1, +∞[ l’équation g(x)=0 admet une solution
unique 𝛼𝛼.

b) Donner une valeur approchée de 𝛼𝛼 à 10-1 près et justifier la réponse. Préciser


le signe de g sur IR

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)
B- Soit f l’application définie sur [0, +∞[ par f(x)=
𝑥𝑥
𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 0 ,f(0) = 0 et soit (C)

La courbe représentative de f dans un repère orthonormée (O, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗)


𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(0)
1-a Calculer 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ; déterminer une équation de la tangente T0 au point
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥

d’abscisse 0

b) montrer que 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =0 et que 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =0


𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→+∞

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2-a- Calculer f’(x) et donner la relation liant f’(x) et g(x) pour x>0

2𝛼𝛼
b- soit 𝛼𝛼 >1 le réel défini à la question A.2-a Etablir que f(𝛼𝛼)=
𝛼𝛼²+1

c- Donner le tableau de variation de f et tracer la courbe de (C)

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UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC ≪ 𝑭𝑭 ≫

ENSET SESSION 2007

EPREUVE DE MATHEMATIQUES, Durée : 4h

EXERCICE 1

On considère la fonction suivante: g(x)=𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙|).

1. Déterminer le domaine de définition de g et calculer les limites.


2. Dresser le tableau de variation de g
3. Déterminer le nombre de racines de l’équation g(x)=0 en précisant les intervalles
auxquelles elles appartiennent.
𝛼𝛼
4. Soit pour tout réel α > 0, la fonction 𝑓𝑓𝛼𝛼 (𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼𝛼𝛼) +
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙

a) Montrer que les extrema de 𝑓𝑓𝛼𝛼 appartiennent à la courbe d’équation y=2g(x).


b) Déterminer le nombre de valeurs de α pour lesquelles ces extrema sont nuls.
c) Déterminer les extrema pour α=1.

EXERCICE 2 :

Soit Z=x+iy un nombre complexe donné.

𝑍𝑍+2
1- On considère le nombre complexe W= , Z≠4
𝑍𝑍−4

a) Mettre W sous forme algébrique.


b) Déterminer l’ensemble des points M tel que W soit un réel.
c) Trouver et représenter l’ensemble des points M tels que W soit imaginaire pur.
2- On considère l’application du plan suivante Г: M(Z) ⟶ M’(Z’)
a) Déterminer le module et l’argument de Z’.
b) Représenter graphiquement l’ensemble E={ M(x,y) 0≤ 𝑦𝑦 ≤ 𝜋𝜋 }
c) Montrer que l’image par Г de E est le domaine du plan délimité par un demi-
cercle à préciser ; puis faire sa représentation graphique.
d) Déterminer l’image réciproque du cercle de centre l’origine et de rayon 2.

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EXERCICE 3 :

1- Un fabriquant de tôle reçoit une commande d’une boîte cylindrique (type boîte de
conserve) d’un volume V (en 𝑚𝑚3 ). Il veut déterminer le rayon et la hauteur de ce
cylindre de façon que la surface de tôle à utiliser soit la plus petite possible. On
désigne par x le rayon de ce cylindre et par h sa hauteur, mesurés en mètre.
L’épaisseur de la tôle est supposée négligeable.
a) Exprimer V en fonction de x et h puis l’aire S(x) de la tôle à utiliser.
b) Déterminer les valeurs possibles de x puis calculer la dérivée et les limites de S(x)
c) En déduire que l’ensemble des couples (x, h) pour que la surface de la tôle soit
minimum est une droite d’équation h=ax où a est à préciser
2- On considère le triangle rectangle ABC, rectangle en A tel que AB=x ; AC=y et dont
le périmètre P est constant.
𝑃𝑃(𝑃𝑃−2𝑥𝑥)
a) Exprimer P en fonction de x et y et en déduire que 𝑦𝑦 =
2(𝑃𝑃−𝑥𝑥)

𝑃𝑃(2−√2)
b) Montrer que l‘aire de ce triangle est maximum pour x=y= .
2

EXERCICE 4 :

𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥
Soit 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = une fonction donnée.
1+𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑥𝑥

1- Montrer que le domaine d’étude de cette fonction peut se ramener à [0, 𝜋𝜋[.
2- Calculer 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) et préciser son signe dans le domaine d’étude.
3- Montrer que la courbe de f admet une branche infinie que l’on précisera.
4- Etablir le tableau de variation de f et l’équation de la tangente au point x=0
5- Tracer la courbe de f dans l’intervalle [−2𝜋𝜋, 2𝜋𝜋]
𝜆𝜆
6- a) calculer ∫0 𝑓𝑓(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑, 0≤ 𝜆𝜆 ≤ 𝜋𝜋

b) En déduire que l’aire délimitée par la courbe de f et les droites d’équations y=0,
x=0, x= 𝜋𝜋 est infinie.

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ENSET SESSION 2008

EPREUVE DE MATHEMATIQUES

EXERCICE I :(5pts)

Une urne contient trois boules vertes portant le numéro 0, deux rouges portant le numéro
5 et une boule noire portant le numéro (a est un entier naturel non nul , différent de 5 et de
10 ). Toutes les boules indiscernables au toucher.
Un joueur tire simultanément trois boules de l’urne.
1) Quelle est la probabilité pour qu’il tire :
a) trois boules de la même couleur ;
b) trois boules de couleurs différentes ;
c)deux boules et deux seulement de même couleur.

2) le joueur reçoit , en francs, la somme des numéros marqués sur les boules tirées.
Les gains possibles du joueur sont donc : 0 ; 10 ;5+a ;10+a ; a

a) Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur, Déterminer la loi de


probabilité de X
b) Calculer l’espérance mathématique de X en fonction de a
c) Calculer a pour que l’espérance de gain du joueur soit 10 francs

EXERCICE II :(5pts)

Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé direct (o ;u ;v).

1 a) résoudre dans l’ensemble des nombre complexes l’équation :


𝑍𝑍 2 − 4𝑍𝑍 + 8 = 0

b) Ecrire les solutions Z1 et Z2 de cette équation sous forme exponentielle (Z1 sera la
solution dont la partie imaginaire est positive).

Placer les points A et B d’affixes respectives Z1 et Z2 .

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2 On considère l’application f qui, a tout M d’affixe z non nulle, associe le point M’


d’affixe :

1
𝑍𝑍′ = où 𝑧𝑧 est le conjugé de Z.
𝑍𝑍

a) calculer les affixes A’ et B’ images de A et B par f

b) Placer ces points sur la figure

c)Montrer que pour tout point M distinct de O, les points O,M et M’ sont alignés et que
��������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂. ��������⃗
𝑂𝑂𝑀𝑀′ = 1

1
3 a) Montrons que : |𝑍𝑍 − 2| = 2 <=> � − 𝑍𝑍′� = |𝑍𝑍′|
2

b) Soit ( ∁ ) cercle de centre I ,d’ affixe (2,0) et de rayon 2.

Soit M un point de ( ∁ ) distinct de O. Montrer que M’ est situé sur une droite (D) que
l’on caractérisera. Placer C et (D) sur la figure.

c) Soit M un point quelconque du cercle C, distinct de O,A et B.

Construire M’ image de M par f.

PROBLEME (10pts)

PARTIE A

Soit f la fonction définie sur IR par : f(x)= Log (1+𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )

1-
a) Déterminer les limites de f à −∞ et +∞.
b) Montrer que pour tout réel x, f(x)= -x+ Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
c) En Déduire que la courbe représentative 𝒞𝒞 de f admet à -∞ une asymptote oblique
notée (d) , on donnera l’équation

2- Etudier les variations de f. Dresser son tableau de variation.

3. Représenter la courbe 𝒞𝒞 dans un repere orthonormé (O ;i ;j),tracer la droite (d)


ainsi que la droite ∆ , tangente à 𝒞𝒞 au point d’abscisse 0.

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PARTIE B

𝒕𝒕𝟐𝟐
Soit g et h les fonctions définies sur [0; +∞[ par g(t)=Log(1+t)-t et h(t)=Log(1+t)-t+
2

1. Etudier les variations et dresser les tableaux de variations des fonctions g et h


𝒕𝒕𝟐𝟐
2. Montrer que pour tout réel t positif t- ≤ 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿(1 + 𝑡𝑡) ≤ t
2

3. En déduire que pour tout réel x, 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 ≤ f(x) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 (1)

PARTIE C

1. Soit a un nombre réel strictement supérieur à 1 et n un entier naturel non nul.


1 1 1
On pose An = + + …………………………..+
𝑎𝑎1 𝑎𝑎2 𝑎𝑎𝑛𝑛

a) Exprimer An en fonction de n et montrer que la suite (An)n𝜖𝜖 N* est majorée


1
par .
𝑎𝑎−1

b) Montrer que la suite (An)n𝜖𝜖 N* est convergente.


2. On définit les suites (Sn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 et (Tn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 par :
1 1 1 1 1
Sn = + + …………………………..+ et Tn = + …………………………..+
𝑒𝑒 𝑒𝑒 2 𝑒𝑒 𝑛𝑛 𝑒𝑒 2 𝑒𝑒 4
1
𝑒𝑒 2𝑛𝑛

Déterminer la limite des suites (Sn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 et (Tn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼

PARTIE D

Soit (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ la suite définie par :

1 1
𝑈𝑈1 = 1+ et 𝑈𝑈𝑛𝑛+1 =�1 + � 𝑈𝑈𝑛𝑛 , pour tout entier naturel non nul.
𝑒𝑒 𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

1. Démontre par récurrence que pour tout entier naturel n non nul 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0 .
2. soit (𝑉𝑉𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ ,la suite définie par 𝑉𝑉𝑛𝑛 = Log(𝑈𝑈𝑛𝑛 ) pour tout entier naturel n non nul
.
a) Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n non nul ;
𝑉𝑉𝑛𝑛 = f(1) + f(2) + ……………………+ f(n) (2)

b) Montrer que la suite 𝑉𝑉𝑛𝑛 est croissante.

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BORD BLEU

c) à l’aide des relations (1) et (2), Montrer que pour tout entier naturel n non nul,
𝑆𝑆𝑛𝑛 - 𝑇𝑇𝑛𝑛 /2 ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ 𝑆𝑆𝑛𝑛

d) Montrer que la suite (𝑉𝑉𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ est majorée et qu’elle converge.

2𝑒𝑒+1 1
e) Prouver que ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤
2(𝑒𝑒 2 −1) 𝑒𝑒−1

3. Montrer que la suite (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ converge.

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BORD BLEU

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC ≪ 𝑭𝑭 ≫

ENSET SESSION 2008

EPREUVE DE MATHEMATIQUES, Durée : 4h

I (6pts) SUITE : On considère les suites (𝑈𝑈𝑛𝑛 ) et ( 𝑉𝑉𝑛𝑛 ) données par :

1 1 1 1 1 1
𝑢𝑢1 = , 𝑢𝑢2= + , 𝑢𝑢𝑛𝑛 = + +……………+
2 3 4 𝑛𝑛+1 𝑛𝑛+2 𝑛𝑛+𝑛𝑛
1
𝑣𝑣𝑛𝑛 = 𝑢𝑢𝑛𝑛 + , ∀ n > 0
𝑛𝑛

1. (2pts) Calculer 𝑢𝑢3 et 𝑢𝑢4 les comparer.


2. (4pts) Montrer que (𝑢𝑢𝑛𝑛 ) et (𝑣𝑣𝑛𝑛 ) sont adjacentes et dire si elles sont
convergentes ou non.

II (5pts) NOMBRES COMPLEXES : On considère l’équation complexe suivante :

Z 3 − (4 + i ) Z 2 + (3 + 4i ) Z − 3i =
0 (ζ )
1. (1pt) Montrer que i est solution de (ζ )
2. (2pts) déterminer les nombres réels a, b, et c tels que
Z 3 − (4 + i ) Z 2 + (3 + 4i )=
Z − 3i (Z-i)(cZ2 + bZ + c)
3. (1+1pt) En déduire les solutions de (ζ ) et les placer dans un repère
orthonormé.
III (9pts) FONCTION : On considère la fonction suivante numérique définie par :

f(x)= x + ln (1 + exp (-2x))

1. Donner le domaine de définition Df de f et calculer les limites aux bornes de ce


dernier.
2. Calculer la dérivée de f et en déduire le tableau de variation de la courbe
représentative de f.
3. déterminer les asymptotes éventuelles de f.
4. Résoudre graphiquement l’équation f(x) =m.

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BORD BLEU

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : ≪ 𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩 ∶ 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 − 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮, 𝑨𝑨/𝑳𝑳 ≫

ENSET SESSION 2009

EPREUVE DE MATHEMATIQUES

EXERCICE I :(5pts)

Dans un jury de baccalauréat, on a relevé les notes obtenues par 200 candidats en
mathématique (X) et en biologie (Y). Les résultats sont présentés dans un tableau. On a
regroupé les notes en trois sous ensembles, [0,8[, [8,12[et [12,20]. On choisit un élève
au hasard.

1) Calculer la probabilité que sa note soit strictement inferieure à 8 en biologie et


supérieure ou égale à 12 en mathématiques.

2) Calculer la probabilité que sa note soit strictement supérieure à 8 en biologie.

3) Sachant qu’un élève a obtenu une note strictement inferieure à 8 en biologie, quelle est
la probabilité qu’elle soit supérieur ou égale à 12 en mathématique ?

4)les notes obtenues en mathématiques et en biologie sont-elles indépendantes ?

[0,8[ [8,12[ [12,20]


Y
X
[0,8[ 20 18 2
[8,12[ 30 27 3
[12,20] 50 45 5

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BORD BLEU

EXERCICE II : (10pts)

Les buts du problème sont l’étude de la fonction f définie sur l’intervalle ]0,+∞[ par
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
f(x)= puis la recherche de primitives de cette fonction .
𝑒𝑒 𝑥𝑥

Partie A :

Étude de fonctions auxiliaires

1- On définit la fonction g sur l’intervalle] 1,+∞[ par g(x)=2x-(x-1)ln(x-1).


1. a Déterminer la limite de g(x) lorsque x tend vers 1
1. b calculer g’(x) pour x appartenant à l’intervalle]1,+∞[
1. c résoudre, dans] 1, +∞[ , l’inéquation 1 – ln(x-1) > 0
1.d Etudier les variations de g sur l’intervalle ]1,+∞[.
1.e Montrer que l’équation g(x) = 0 a une solution unique , notée 𝛼𝛼, dans
l’intervalle [e+1,e3+1] et étudier le signe de g(x) sur chacun des intervalles ]1, 𝛼𝛼[ et
] 𝛼𝛼, +∞[.

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥²−1)
2- soit 𝜑𝜑 la fonction définie sur l’intervalle] 1 ; +∞[ par 𝜑𝜑 (x)=
𝑥𝑥

2-a. Déterminer lim 𝜑𝜑 (x) puis prouver que lim 𝜑𝜑 (x)=0


x 1 x+∞
2-b. calculer 𝜑𝜑′(𝑥𝑥) puis montrer que 𝜑𝜑′(𝑥𝑥) est du signe de g(x²) sur l’intervalle]
1,+∞[.

2-c. montrer que 𝜑𝜑 est croissante sur l’intervalle ]1,√𝛼𝛼[ et décroissante sur l’intervalle
] √𝛼𝛼,+∞ [.

Partie B :

Etude la fonction f

1. Vérifier que pour tout x appartenant à l’intervalle ] 0, + ∞[, on a f(x)= 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )


2. En déduire :
2. a. La limite f(x) lorsque x tend vers 0.
2. b. la limite de f(x) lorsque x tend vers +∞.

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BORD BLEU

2. c. le sens de variations de f sur l’intervalle] 0, + ∞[ puis montrer que f admet un


maximum en ln(√𝛼𝛼).

2√𝛼𝛼
3. Montrer que, pour tout x de ] 0, + ∞[, f(x)≤
𝛼𝛼−1

4. reproduire le tableau suivant et compléter en donnant des valeurs approchées à 10-2


près : x 0,1 0,5 1 1,5 2 3
f(x)

5. Représenter graphiquement f dans un repère orthogonal, d’unités 5cm sur en


abscisses et 10cm en ordonnées. On prendra 10 pour valeur approchée de 𝛼𝛼

Partie C :

Recherche de primitives de f.

𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
1. Vérifier que f est solution de l’équation différentielle y’+y= -
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1
𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
2. On pose h(x) = -
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1

2. a Trouver une primitive H de h sur l’intervalle ] 0, + ∞[


2. b. En déduire les primitives F e f sur l’intervalle ] 0, + ∞[

EXERCICE III : (5pts)

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O,𝑢𝑢


�⃗, 𝑣𝑣⃗) ayant comme unité
graphique 2cm. On considère le point A d’affixe a=5-i√3, le point B tel que le triangle OAB
soit équilatéral direct c’est-à-dire avec

𝜋𝜋
������⃗ �����⃗
(𝑂𝑂𝑂𝑂, 𝑂𝑂𝑂𝑂)≡ [mod2𝜋𝜋] et Q milieu de [OB].
3

1. Démontrer que B a pour affixe b=4+2𝑖𝑖√3. En déduire l’affixe q de Q. Déterminer


l’affixe zk du point K tel que ABQK soit un parallélogramme.
𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑎𝑎
2. Démontrons que est un imaginaire pur. Qu’en déduit-on pour le triangle
𝑍𝑍𝑘𝑘

OKA ?
Préciser la nature du quadrilatère OQAK. Placer les points A,B,Q et K dans le
plan .

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BORD BLEU
2𝑎𝑎 𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑏𝑏
1. Soit c le point d’affixe c= . Calculer . Que peut-on en déduire pour les points
3 𝑍𝑍𝑘𝑘−𝑐𝑐

B,C et K ? Placer C sur la figure.

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BORD BLEU

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC ≪ 𝐅𝐅 − 𝐈𝐈𝐈𝐈𝐈𝐈 ≫

ENSET SESSION 2009

EPREUVE DE MATHEMATIQUES : Durée 4h

Exercice I : (9pts)
Le plan est muni du repère orthonormé (O, 𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ ) (unité 3cm). On considère la fonction
numérique f définie par : f(x) = ln(x2-2x + 2)
On note (C) sa courbe représentative dans (O, 𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ )
Partie I
1) Justifie que , pour x réel , x2-2x + 2> 0
2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f et étudier le sens de variation de f sur IR
3) Déterminer les limites de f en +∞ 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑒𝑒 − ∞
4) Représenter (C) et la droite (∆) d’équation y= x. On montrera que la droite
d’équation x=1 est un axe de symétrie de (C) et on placera les points d’abscisses 0
et 2 ainsi que les tangentes à la courbe en ces points.

Partie II
On s’interesse à l’intersection de (C) et de (∆) .on pose pour tout réel x , 𝜑𝜑(x) = f(x) –x
1) Déterminer la fonction dérivée 𝜑𝜑′𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜑𝜑. En déduire que 𝜑𝜑 est strictement
décroissante sur IR
2) Déterminer la limite de 𝜑𝜑 en −∞
3) Montrer que pour tout réel x strictement positif ,
2 2
ln(x) ln(1−x+ 2 )
φ(x)= x�2 + x
− 1�
x x

En déduire la limite de 𝜑𝜑 en +∞
4) Montrer que la droite (∆) coupe la courbe (C) en un point d’abscisse 𝛼𝛼 vérifiant
0.3< 𝛼𝛼<0.4

Exercice II : (7pts)
Soit BOD un triangle isocèle en O .
On pose OB = OD = R
Soit (C) l’ensemble des points M du plan telles que :
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BORD BLEU

������⃗ ������⃗ - ������⃗


𝑀𝑀𝑀𝑀.(2𝑂𝑂𝑂𝑂 𝐵𝐵𝐵𝐵 ) = 0
1)- Démontrer que (C) est le cercle de centre o et de rayon R. soit F un point de
[𝐵𝐵𝐵𝐵] different des extremités et du milieu de [𝐵𝐵𝐵𝐵] la perpendiculaire à (𝐵𝐵𝐵𝐵) passant par F
coupe (C) en A et C.
Soit G l’isobarycentre des points A,B,C et D .soit M le milieu de [𝐴𝐴𝐴𝐴] et N milieu de
[𝐵𝐵𝐵𝐵]
2) montrer que G est le milieu de [𝑀𝑀𝑀𝑀]. Montrer que G est milieu de [𝑂𝑂𝑂𝑂]
3) EN exprimant ������⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹 de deux manières différentes montrer que : FA2 + FC2
1
= 2FM2 + AC2
2
1
En Déduire que FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = 2(FN2 + FM2 ) + (AC2 + BD2 ) , puis
2

montrer que

FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = 4R2

�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
4)- Démontrer que 𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = FM2 – AM2 ; 𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ = OF2 – R2 et 𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ =𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ . soit
I,J,K,L les milieu respectifs de [𝐴𝐴𝐴𝐴], [𝐷𝐷𝐷𝐷] , [𝐵𝐵𝐵𝐵] et [𝐴𝐴𝐴𝐴] .(IF) coupe (CD) en Q, (KF)
coupe (AD) en R, (JF) coupe (AB) en R , (JF) coupe (AB) en P, (LF) coupe (BC) en S

5) démontrer que la médiane (IF) du triangle AFD est la hauteur du triangle CFD
6) démontrer que ILJK est un rectangle

7) démontrer que G est le milieu de [𝐼𝐼𝐼𝐼] et de [𝐿𝐿𝐿𝐿]


8) Démontrer que I, J ,K ,L , Q, R , S et P appartiennent à (C’) de centre G
1
9) Déterminer que le rayon de (C’) est √2𝑅𝑅2 + 𝑂𝑂𝑂𝑂 2
2

ExerciceIII : (4pts)
Z et z’ sont deux complexes et on pose 𝜑𝜑( Z,Z’) = Z𝑍𝑍’ + 𝑍𝑍Z’. Le plan est muni du repère
orthonormé direct ( O, 𝑢𝑢
�⃗ , 𝑣𝑣⃗ )

π 2π
1. calculer 𝜑𝜑(i,3) , 𝜑𝜑(1+2i,-2+i) ; 𝜑𝜑(2+i,-3+2i ) et 𝜑𝜑(ei6 , ei 3 ) .Montrer que pour tout
couple (z,z’) le nombre 𝜑𝜑( Z,Z’) est réel .

2. On pose Z = x + iy et Z’ = x’ + iy’ avec x, x’,y, y’ réels

Calculer 𝜑𝜑( Z,Z’) en fonction de x,y, x’, y’ .déterminer l’ensemble D des points M d’affixe
Z tel que 𝜑𝜑(𝑧𝑧, 1 − 𝑖𝑖)=2√2

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BORD BLEU

3. On pose Z= r𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 et Z’ = r’𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖′ avec 𝜃𝜃 et 𝜃𝜃 ′ réels et r,r’ réels positifs . calculer 𝜑𝜑( Z,Z’)
en fonction de r,r’ et 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐( 𝜃𝜃 − 𝜃𝜃′) . Exprimer 𝜑𝜑( Z,Z’) en fonction de r. Déterminer
l’ensemble des points M d’affixe z tels que 𝜑𝜑( Z,Z)= 2

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BORD BLEU

ENSET SESSION 2010

EPREUVE DE MATHEMATIQUES, Durée : 4h

Exercice I (7pts)

1
On considère la suite (Un) définie par : U0=∫0 √1 − 𝑥𝑥 dx et

1
Un = ∫0 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 dx si n 𝜖𝜖 IN*

1) Montrer que (Un) est décroissante et minorée par 0

2) Soit n un entier naturel non nul .

a) Montrer que la fonction fn(x) = 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 admet un maximum relatif en un point 𝛼𝛼


n sur l’intervalle [0 , 1].

b) Etablissez que : Un ≤ fn(𝛼𝛼 n )

3) Déduisez– en la limite de Un
4) calculer U0
5) A l’aide d’une intégration par parties, Etablissez pour tout n entier positif non nul
la relation : (2n +3)Un =2nUn-1 6) Montrez que
22𝑛𝑛+2 𝑛𝑛!(𝑛𝑛+1)!
pour tout entier positif non nul , on a : Un = (2𝑛𝑛+3)!

Exercice II (7pts)

𝜋𝜋 𝜋𝜋
Soit 𝜑𝜑 la fonction définie sur l’intervalle �0, � par : 𝜑𝜑(𝑥𝑥)= x – tanx
4 4

𝜋𝜋
1- a) Montrez que la fonction 𝜑𝜑 est dérivable sur �0, � et qu’il existe un unique réel
4
𝜋𝜋
α 𝜖𝜖 �0, � tel que 𝜑𝜑′ (𝛼𝛼) = 0
4

𝜋𝜋
b) étudiez les variations de 𝜑𝜑 sur �0, �
4

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BORD BLEU
𝜋𝜋 4
c) Déduisez-en, pour tout x de [0 , � , l’inégalité : tanx ≤ 𝑥𝑥 2) On
4 𝜋𝜋
𝜋𝜋
considère la suite définie sur N* par : 𝛪𝛪 n = ∫04 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑

a) calculez 𝛪𝛪 1 et 𝛪𝛪 2

𝜋𝜋
b) Utilisez le n°1 pour Montrer que, pour tout n 𝜖𝜖 IN* ,on a : 𝛪𝛪 n ≤
4(𝑛𝑛+1)

c)quelle est la limite de (𝐼𝐼𝑛𝑛 ) ?

3-a) soit U une fonction dérivable sur R . montrez que la fonction V , définie sur
𝜋𝜋
�0, � par V(x) = U(tanx) est dérivable. exprimer sa dérivée à l’aide de celle de U.
4

𝜋𝜋
b) pour tout entier n ≥ 3, calculez ∫04 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)n-2 +(tanx)n) dx .déduisez- en : In=- In-2
1
+ pour tout n ≥ 3
𝑛𝑛−1

4) Soit (Vk )k la suite définie sur N* par :

1 1 1 1 1
Vk = 1- + - +…….+ -
2 3 4 2𝑘𝑘−1 2𝑘𝑘

a) déduisez du 3° que pour tout entier n ≥ 5 on a alors :

1 1
In = In-4 + -
𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−3

1
b) montrez que pour tout entier k≥ 1 on a alors I4k+1 =I1 - Vk
2

c) Montrez que (Vk ) converge vers une limite, que vous précisez .

Exercice III(6pts)

Partie I : ABCD est carré.ABJ et CDK sont des triangles équilatéraux tels que J est à
l’intérieur du carré et K à l’extérieur.

�������⃗, 𝐷𝐷𝐷𝐷
1) Déterminer une mesure de l’angle (𝐷𝐷𝐷𝐷 ����⃗
�����⃗ , 𝐷𝐷𝐷𝐷
2) Déterminer une mesure de l’angle 𝐷𝐷𝐷𝐷 ������⃗ )
3) Démontrer que les points D,J et K sont alignés.

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BORD BLEU

Partie II : ABCD est un tétraèdre trirectangulaire de sommet principal A(c’est-à-


dire que ses faces ABC,ACD et ADB sont des triangles rectangles)tel que BCD soit un
triangle équilatéral. Soit G le centre de gravité du triangle BCD

1) Démontrer que les triangles ABC, ABD et ACD sont isocèles.


2) Démontrer que la droite (AG) est orthogonale aux droites (BC) et (BD)
3) En déduire que (AG) est perpendiculaire au plan (BCD)

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BORD BLEU

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUES

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BORD BLEU

BAC C, D, E, GCE A/L : SESSION 2006

Exercice 1

Soit :

n : la taille totale de la population

m1 : le nombre de malades vaccinés

m2 : le nombre de malades non vaccinés

m : le nombre total des malades

n1 : le nombre de vaccinés non malades

n’ : le nombre de vaccinés

On cherche la probabilité de tomber malade pour un individu non vacciné. Soit P cette
probabilité

𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 𝒎𝒎𝟐𝟐


P= ⟹ 𝑷𝑷 = Cherchons m2 en fonction de n.
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝒏𝒏

On a : m1 + m2 = m et n1 + m1 = n’

1
 Le quart de la population a été vacciné → 𝑛𝑛′ = 𝑛𝑛
4

 Parmi les malades 1 vacciné pour 4 non vaccinés → 4𝑚𝑚1 = 𝑚𝑚2


 Il y avait un malade sur 12 parmi les vaccinés → 12𝑚𝑚1 = 𝑛𝑛1

𝑚𝑚1 + 𝑚𝑚2 = 𝑚𝑚 1
� → 𝑚𝑚1 + 4𝑚𝑚1 = 𝑚𝑚 → 𝑚𝑚1 = 𝑚𝑚 (𝑎𝑎)
4𝑚𝑚1 = 𝑚𝑚2 5

𝑛𝑛1 + 𝑚𝑚1 = 𝑛𝑛′ 1


� → 12𝑚𝑚1 + 𝑚𝑚1 = 𝑛𝑛′ → 𝑚𝑚1 = 𝑛𝑛′ (𝑏𝑏)
𝑛𝑛1 = 12𝑚𝑚1 13

1 1 5 1
(𝑎𝑎) 𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝑏𝑏) → 𝑛𝑛′ = 𝑚𝑚 → 𝑚𝑚 = 𝑛𝑛′ Or 𝑛𝑛′ = 𝑛𝑛
13 5 13 4

5 1 5
→ 𝑚𝑚 =
13
× 𝑛𝑛
4
⇒ 𝑚𝑚 = 52 𝑛𝑛 (𝑐𝑐)

1 4 1
(𝑐𝑐) 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑎𝑎) ⇒ 𝑚𝑚1 = 52 𝑛𝑛 ⇒ 𝑚𝑚2 = 52 𝑛𝑛 ⇒ 𝑚𝑚2 = 13 𝑛𝑛

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BORD BLEU
1
𝑛𝑛 1
D’où 𝑃𝑃 = 13
= 1
𝑛𝑛 13
𝑃𝑃 =
13

Le vaccin est-il efficace ?

le vaccin est efficace si parmi les individus vaccinés, le nombre de vaccinés malade (𝑚𝑚1 ) est
inférieure au nombre de vaccinés non malade (𝑛𝑛1 )ou encore la probabilité de tomber malade
pour un individu vacciné est inférieure à la probabilité de tomber malade pour un individu
non vacciné.

1
Le nombre de malade vaccinés est 𝑚𝑚1 = 𝑛𝑛′
13

12
Le nombre de malade non vaccinés est 𝑛𝑛1 = 𝑛𝑛′
13

On a donc : 𝑛𝑛1 /𝑚𝑚1 = 12 alors 𝑛𝑛1 = 12𝑚𝑚1 ⇒ 𝑛𝑛1 > 𝑚𝑚1

Par conséquent, le vaccin est efficace

EXERCICE 2

1 1
a) Montrons que ∀𝑥𝑥 > 0 , < 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑥𝑥) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) <
1+𝑥𝑥 𝑥𝑥

1+𝑥𝑥 1 1+𝑥𝑥 1
Posons ℎ(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � �− 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � �−
𝑥𝑥 𝑥𝑥+1 𝑥𝑥 𝑥𝑥

Et montrons que ∀𝑥𝑥 > 0 ℎ(𝑥𝑥) > 0 et 𝑔𝑔(𝑥𝑥) < 0

 Etude de 𝒈𝒈(𝒙𝒙) sur ]𝟎𝟎, +∞[

1 + 𝑥𝑥 1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 �𝑙𝑙𝑙𝑙 � �− �
𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥 𝑥𝑥
1 1
1 𝑙𝑙𝑙𝑙�1+𝑥𝑥� 𝑙𝑙𝑙𝑙�1+𝑥𝑥� 𝑙𝑙𝑙𝑙(1+𝑋𝑋)
= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � 1 − 1� = − ∞ (En effet 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � 1 �= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � �=
𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥 𝑥𝑥
𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥
𝑋𝑋→+∞ 𝑋𝑋

1 1
𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑋𝑋+𝑙𝑙𝑙𝑙�1+𝑋𝑋� 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑋𝑋) 𝑙𝑙𝑙𝑙�1+𝑋𝑋�
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � � = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � + �= 0
𝑋𝑋→+∞ 𝑋𝑋 𝑋𝑋→+∞ 𝑋𝑋 𝑋𝑋

𝟏𝟏+𝒙𝒙 𝟏𝟏
𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒈𝒈(𝒙𝒙) = 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 (𝒍𝒍𝒍𝒍 � � − ) = 𝟎𝟎
𝒙𝒙→+∞ 𝒙𝒙→+∞ 𝒙𝒙 𝒙𝒙

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BORD BLEU
1
− 2 1 −𝑥𝑥 2 + 𝑥𝑥 2 +𝑥𝑥
∀𝑥𝑥 > 0, 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥
1 + =
1+𝑥𝑥 𝑥𝑥 2 𝑥𝑥 3 (1+𝑥𝑥)

1
∀𝑥𝑥 > 0, 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) = , ⇒ ∀𝑥𝑥 > 0, 𝑔𝑔′(𝑥𝑥) > 0
𝑥𝑥 2 (1+𝑥𝑥)

Tableau de variation de g

D’après le tableau de variation de 𝑔𝑔, on a ∀𝑥𝑥 > 0 , 𝑔𝑔(𝑥𝑥) < 0


1 1
D’où ∀𝑥𝑥 > 0 ln �1 + � <
𝑥𝑥 𝑥𝑥

 Etude de 𝒉𝒉(𝒙𝒙) sur ]𝟎𝟎, +∞[

1 1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ℎ(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 �𝑙𝑙𝑙𝑙 �1 + � − �
𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥 𝑥𝑥 + 1

1
1 �1 + � 1
= lim �ln 𝑥𝑥 − � = +∞
𝑥𝑥→0+ 𝑥𝑥 1 1
+1
𝑥𝑥 𝑥𝑥

lim ℎ(𝑥𝑥) = 0
𝑥𝑥→+∞

−1�
𝑥𝑥 2 1 −1 1 1 1 1 −1
∀𝑥𝑥 > 0, ℎ′ (𝑥𝑥) = + (1+𝑥𝑥)2 = + (1+𝑥𝑥)2 ⟹ ℎ′(𝑥𝑥) = (1+𝑥𝑥) �− + (1+𝑥𝑥)� =
1+1�𝑥𝑥 𝑥𝑥(1+𝑥𝑥) 𝑥𝑥 𝑥𝑥(1+𝑥𝑥)2

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BORD BLEU

∀𝑥𝑥 > 0, ℎ′(𝑥𝑥) < 0

𝑥𝑥 0 +∞

ℎ′(𝑥𝑥) +
+∞
ℎ(𝑥𝑥)
0

TABLEAU DE VARIATION DE h

D’après le tableau de variation de h, ∀𝑥𝑥 > 0, ℎ(𝑥𝑥) > 0


1 1
D’où ∀𝑥𝑥 > 0, ln �1 + � >
𝑥𝑥 𝑥𝑥 + 1

1 1
Par conséquent, ∀𝑥𝑥 > 0, < ln(1 + 𝑥𝑥) − ln(𝑥𝑥) <
1 + 𝑥𝑥 𝑥𝑥

1 1 1
b) Déduisons que ∀𝑛𝑛 ≥ 1, 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 + 1) < 1 + + + ⋯ + < 1 + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)
2 3 𝑛𝑛

1 1
On a ∀𝑥𝑥 > 0, < 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑥𝑥) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) < (*)
1+𝑥𝑥 𝑥𝑥

1 1
Soit 𝐾𝐾 𝜖𝜖 𝛮𝛮 ⋆ , d’après (*) : < 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾) <
1+𝐾𝐾 𝐾𝐾

𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−1
1 1
< 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾) ⟹ � < � 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾)
1 + 𝐾𝐾 1 + 𝐾𝐾
𝐾𝐾=1 𝐾𝐾=1

1 1 1 1
Or ∑𝑛𝑛−1
𝐾𝐾=1 = 1 + + + ⋯+ et ∑𝑛𝑛−1
𝐾𝐾=1 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾) = (𝑙𝑙𝑙𝑙(2) + 𝑙𝑙𝑙𝑙(3)
1+𝐾𝐾 2 3 𝑛𝑛

+……….𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 − 1) + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) ) – (𝑙𝑙𝑙𝑙(1)+𝑙𝑙𝑙𝑙(2)+𝑙𝑙𝑙𝑙(3)+………….+𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 − 1))=𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)


1 1 1 1 1 1
⟹ 1 + + + ⋯ + < 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) ⟹ 1 + + + ⋯ + < 1 + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) (car 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)< 1+𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛))
2 3 𝑛𝑛 2 3 𝑛𝑛

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BORD BLEU

1 1
𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾) < ⟹ ∑𝑛𝑛𝐾𝐾=1 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾) < ∑𝑛𝑛𝐾𝐾=1 or
𝐾𝐾 𝐾𝐾

∑𝑛𝑛𝐾𝐾=1 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝐾𝐾) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐾𝐾) =(𝑙𝑙𝑙𝑙(2) + 𝑙𝑙𝑙𝑙(3) +……….𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 + 1) ) –


(𝑙𝑙𝑙𝑙(1)+𝑙𝑙𝑙𝑙(2)+𝑙𝑙𝑙𝑙(3)+………….+𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛))=𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑛𝑛)

1 1 1 1
Et ∑𝑛𝑛𝐾𝐾=1 =1 + + + ⋯ +
𝐾𝐾 2 3 𝑛𝑛

On a donc ∀𝑛𝑛 > 1, 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏


𝐥𝐥𝐥𝐥(𝒏𝒏 + 𝟏𝟏) < 1 + + + ⋯ + < 1 + 𝐥𝐥𝐥𝐥(𝒏𝒏)
𝟐𝟐 𝟑𝟑 𝒏𝒏

1 1 1
c) On pose 𝑈𝑈𝑛𝑛 = 1 + + + ⋯ + − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)
2 3 𝑛𝑛

Montrons que (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 est décroissante et minorée.


1 1 1 1 1 1
𝑈𝑈𝑛𝑛+1 − 𝑈𝑈𝑛𝑛 = 1 + + + ⋯ + − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 + 1) − 1 − − − ⋯ − + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)
2 3 𝑛𝑛 2 3 𝑛𝑛
1
= + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 + 1) ∀𝑛𝑛 ≥ 1
𝑛𝑛+1
1
D’après a) on a montré que ∀𝑥𝑥 > 0, + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑥𝑥) < 0
1+𝑥𝑥
1
⟹ ∀𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝛮𝛮 ⋆ , + 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛 + 1) < 0
𝑛𝑛 + 1
D’où 𝑈𝑈𝑛𝑛+1 − 𝑈𝑈𝑛𝑛 < 0 , ∀𝑛𝑛 ≥ 1 par conséquent, (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛𝑛𝑛𝑁𝑁⋆ est décroissante.
Montrons que (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 est minorée.
1 1 1
D’après b), 1 + + + ⋯ + − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) < 1 ∀𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝛮𝛮 ⋆
2 3 𝑛𝑛
1 1 1
𝑈𝑈𝑛𝑛 < 1 et 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑛𝑛) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) < 1 + + + ⋯ + − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛)
2 3 𝑛𝑛

⟹ 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑛𝑛) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) < 𝑈𝑈𝑛𝑛 ∀𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝛮𝛮

1
Or d’après a), ∀𝑥𝑥 > 0, < 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑥𝑥) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) ⟹ ∀𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝛮𝛮 ⋆
1+𝑥𝑥
1 1
< 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑛𝑛) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) ⟹ 0< < 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑛𝑛) − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) ∀𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝛮𝛮 ⋆
1+𝑛𝑛 1+𝑛𝑛

1 1 1
D’où 0 < 1 + + + ⋯ + − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑛𝑛) ∀𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝛮𝛮 ⋆
2 3 𝑛𝑛

Par conséquent, 𝑈𝑈𝑛𝑛 est minorée par 0

Puisque (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛𝑛𝑛𝑁𝑁⋆ est minorée et décroissante, alors (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛𝑛𝑛𝑁𝑁⋆ est convergente.

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BORD BLEU

EXERCICE III

1
𝑥𝑥 − 1 + 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
Soit f définie par f(x) = � 𝑥𝑥
2
1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿) 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1

a) i- Démontrons que f est continue et dérivable en 1


• continuité de f en 1

f continue en 1 si 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = f(1) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝑓𝑓(𝑥𝑥)


𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥⟶1

1 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
f(1) = 1-1 + =1 ; 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = ( 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 )=1 ;
1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥 ⟶ 1+

1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙−( 𝑥𝑥 − 1 + ) =1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥

D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = f(1) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =1 ; Donc f continue en 1


𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥⟶1

• Dérivabilité de f en 1
𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1)
f est dérivable en 1 si 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝜖𝜖 IR
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1

𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 1−(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 −1 −(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1
−𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿
=( 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ ). (𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)= -1x0 =0 ⇒ f dérivable à droite de 1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1+
1 1
𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 𝑥𝑥−1+ 𝑥𝑥−1 1 − 𝑥𝑥
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− =0 ⇒ f dérivable à gauche de 1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 1

𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1)
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− =0 ⇒ f dérivable en 1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1

ii- Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition


Df = ]−∞, 0[ ∪ ]0, +∞[
1 lim f(x)=-∞
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 𝑥𝑥 − 1 + ) =-∞ ; x⟶−∞
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 ) = -∞ ;


lim f(x)= -∞
x⟶+∞
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥⟶+∞

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+(𝑥𝑥 − 1 + ) =+∞


1
lim f(x) =+∞
𝑥𝑥⟶0+ 𝑥𝑥⟶0 𝑥𝑥 x⟶0+

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BORD BLEU
1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙−(𝑥𝑥 − 1 + ) = - ∞ alors la droite d’équation x=0 est
𝑥𝑥⟶0− 𝑥𝑥⟶0 𝑥𝑥

asymptote à la courbe (Cf) de f


𝑓𝑓(𝑥𝑥) 1 (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( − )
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥

(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 (2𝐿𝐿𝐿𝐿√𝑥𝑥)2 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 2


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 4( ) =0 avec t = √𝑥𝑥
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞ √𝑥𝑥 𝑡𝑡⟶+∞ 𝑡𝑡

f(x)
D’où lim =0
x⟶+∞ x

Par conséquent la courbe de f admet au voisinage de +∞ une branche


parabolique de direction celle de (OI) (axe des abscisses).
𝑓𝑓(𝑥𝑥) 1 1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (1 − + ) =1
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥 2
1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 [𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑥𝑥] = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 �−1 + �=-1 d’où la droite (D) :y= x-1 est asymptote
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥

à la courbe de f au voisinage de −∞

iii- Etude des variations de f

1
1− 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
𝑥𝑥 2
∀ x 𝜖𝜖 Df , f’(x) = � 1
− 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1
𝑥𝑥

∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]−∞, −1[ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) > 0


1
1 − 2 = 0 ⟺ x = 1 ou x= -1 alors � ∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]−1,1[ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) < 0 en plus f’(-1)
𝑥𝑥
∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]1, +∞[ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) < 0
= f’(1)=0

Tableau de variation de f

X −∞ -1 0 1 +∞
f’(x) + 0 - - o -
f(x) -3 +∞
1
-∞ -∞ -∞

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BORD BLEU

• Montrons que le point d’abscisse e est un point d’inflexion à f


E est un point d’inflexion à f si et seulement si la dérivée seconde f’’ de f s’
annule en e en changeant de signe
2
− 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
𝑥𝑥 3
f’’(x) = � 2
(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 − 1)𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1
𝑥𝑥 2

2
f’’(x) = 0 ⟺ (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 − 1) = 0 ⇒ (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 − 1) = 0 ⇒ x= e
𝑥𝑥 2

Variations de f’’ autour de e

x 1 e +∞
f’’(x) - 0 +

on observe que e annule f’’ en changeant de signe , il s’ensuit donc que le point
d’abscisse e est un point d’inflexion à la courbe de f

iV- tracé de la courbe ( Cf) de f dans ( O , 𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ )

Trouvons les point où (Cf) coupe l’axe des abscisses

1
𝑥𝑥 − 1 + =0
𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 + 1 = 0
f(x) = 0 ⟺ � 𝑥𝑥 ⟺ � ⇒ x=e ou x=e-1 ⇒ x=e (car x>1 )
1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿) = 02 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 = 0

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BORD BLEU

Courbes de f et de h-1

b) Soit h la restriction de f à ]1, +∞[


i- Démontrons que h réalise une bijection de ]1, +∞[ sur un intervalle que l’on
précisera
D’après le tableau de variation de f , on remarque que h est décroissante et
continue sur ]1, +∞[ d’où h réalise une bijection de ]1, +∞[ vers ]−∞, 1[
h : ]1, +∞[ → ]−∞, 1[
x ↦ h(x) = 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2
ii- Déduisons que h admet une bijection réciproque h-1
Puisque h réalise une bijection alors elle admet une bijection réciproque h-1
h(x)= y ⇒ y-1= −(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 ⇒ Lnx = �1 − 𝑦𝑦 ( car y 𝜖𝜖 ]−∞, 1[ ⇒ 1-y >0 et x

𝜖𝜖 ]1, +∞[ ⇒ Lnx >0 ) ⇒ x = 𝑒𝑒 �1−𝑦𝑦 donc :


h-1 : ]−∞, 1[ → ]1, +∞[
x ↦ e√1−x

Sens de variation de h-1

d’après le tableau de variation de f , ∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]−∞, 1[ , (h-1)’(x) < 0 et h-1(x) > 1

x −∞ 1
(h-1)’(x) -
(h-1)(x) +∞

1
La courbe de h-1 se déduit de celle de h dans ]1, +∞[ par symétrie par rapport à la
première bissectrice. (Voir figure)

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUES

BAC F : SESSION 2006

Exercice I

Soit l’équation ( E) : 𝑥𝑥 3 − 15𝑥𝑥 − 4 = 0

a) Vérifions graphiquement que (E) admet 3 racines réelles.


Posons f(x)= 𝑥𝑥 3 − 15𝑥𝑥 − 4 Df= ]−∞; +∞[.

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =+∞ ; 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =−∞


𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥→−∞

f(x)=0 ⇔ 3𝑥𝑥 2 − 15 = 0 ⇔𝑥𝑥 2 − 5 = 0 ⇔𝑥𝑥 = ±√5

∀x 𝜖𝜖 �−∞; −√5� ∪.��5; ; +∞� , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) > 0

∀x 𝜖𝜖 �−√5; √5� , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) < 0

• Tableau de variation de f

X −∞ −√5 √5 +∞
f’(x) + 0 - 0 +
10√5-4 +∞
f(x) −∞ -10 √5 -4

D’après le tableau de variation de f, on observe que f coupe 3 fois l ‘axe des abscisses. D’ou
l’équation f(x)=o admet 3 solutions réelles appartenant respectivement aux intervalles

�−∞; −√5�; �−√5; √5� 𝑒𝑒𝑒𝑒 ��5; ; +∞�

b) Montrons que si u et v sont deux nombres tels que : 𝑢𝑢3 + 𝑣𝑣 3 = 4 et 𝑢𝑢𝑢𝑢 = 5 alors
: 𝑢𝑢 + 𝑣𝑣 est solution de (E).
Supposons : 𝑢𝑢3 + 𝑣𝑣 3 = 4 et 𝑢𝑢𝑢𝑢 = 5 et montrons que 𝑢𝑢 + 𝑣𝑣 est solution de (E).
Il suffit de montrer que (u+v)3 -15(u+v) -4 =0

(u+v)3 -15(u+v) -4 = u3 + v3 +3u2v +3uv2 -15(u+v) -4


= (u3 + v3) +3uv(u +v) -15(u+v) -4

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BORD BLEU

=( u3 + v3 ) + (3uv -15)(u+v) -4
=4 + (3x5 -15)(u+v) -4 =0 car 𝑢𝑢3 + 𝑣𝑣 3 = 4 et 𝑢𝑢𝑢𝑢 = 5
D’où u+v solution de (E) si 𝑢𝑢3 + 𝑣𝑣 3 = 4 et 𝑢𝑢𝑢𝑢 = 5
c) Montrons u3 et v3 sont solutions de 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0

𝑢𝑢 𝟑𝟑
+ 𝑣𝑣 3
= 4 𝑢𝑢𝟑𝟑 + 𝑣𝑣 3 = 4 (1)
� ⇔� 3 3 (1) dans (2) ⟹ 𝑣𝑣 𝟑𝟑 (4 − 𝑣𝑣 3 ) = 125
𝑢𝑢𝑢𝑢 = 5 𝑢𝑢 𝑣𝑣 = 125 (2)

((𝑣𝑣 𝟑𝟑 ) )2 - 4𝑣𝑣 3 + 125 =0 ⟹ 𝑣𝑣 𝟑𝟑 est solution de l’équation 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0

En faisant de même avec u on obtient : ((𝑢𝑢𝟑𝟑 ) )2 - 4𝑢𝑢3 + 125 =0

D’où u3 et v3 sont solutions de 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0


Résolution de l’équation : 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0
∆ = 16 – 4x125 < 0 d’où l’équation 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0 n’admet pas de solution
dans R
Résolution de l’équation 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0 dans ℂ

√∆ = 22i ; X1 = 2-11i et X2 = 2+11i


𝑑𝑑′ 𝑜𝑜ù les solutions de l’équation 𝑥𝑥 2 − 4𝑥𝑥 + 125 = 0 dans ℂ sont : X1 = 2-11i et
X2 = 2+11i
𝑑𝑑) calculons (2+i)3 et (2-i)3 et déduisons les solutions de (E)

(2+i)3 = 23 + 3x4i -3x2 –i = 2 + 11i


(2-i)3= 23 - 3x4i +3x2 +i = 2 - 11i
D’ après c) on a : u3=(2-i)3 = 2 - 11i et v3=(2+i)3 = 2 + 11i
𝑢𝑢 3 𝑢𝑢
u3=(2-i)3 ⇔ ( )= 1 posons z = on a z3 = 1
2−𝑖𝑖 2−𝑖𝑖

𝜌𝜌𝟑𝟑 = 1 𝜌𝜌 = 1
en posant z=𝜌𝜌𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 , z3 = 1 ⟹ � ⟹� 2
3𝜃𝜃 ≡ 0[2𝜋𝜋] 𝜃𝜃 = 𝑘𝑘𝑘𝑘
3
1 √3 1 √3
⟹z0=1 ; z1=- + i ; z2=- - i
2 2 2 2
𝑢𝑢𝑘𝑘 1 √3 √3 1
Zk = ⟹ u0= 2-i ; u1= (2-i)x(- + i ) =-1 + + i( + √3 ) ;
2−𝑖𝑖 2 2 2 2
1 √3 √3 1
u2= (2-i)x(- - i ) =-1 - + i( - √3 )
2 2 2 2
𝑣𝑣𝑘𝑘 1 √3 √3 1
Zk = ⟹ v0= 2+i ; v1= (2+i)x(- + i ) =-1 - + i(- + √3 ) ;
2+𝑖𝑖 2 2 2 2

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BORD BLEU

1 √3 √3 1
v2= (2+i)x(- - i ) =-1 + - i( + √3 )
2 2 2 2

les solutions de (E) sont les ui + vj tel que ui3 + vj3 = 4 et uivj=5

on a : u03 + v03 = 4 et u0v0=5 alors X0= u0 + v0=4 est solution de (E)


u13 + v23 = 4 et u1v2=5 alors X1= u1 + v2=-2 + √3 est solution de (E)
u23 + v13 = 4 et u2v1=5 alors X2= u2 + v1=-2 - √3 est solution de (E)
conclusion : les solutions de (E) sont :

�4, −2 + √3 , −2 − √3�

Exercice II
Soit n1= card (𝐴𝐴1 ) et 𝑛𝑛2 =card( 𝐴𝐴2 )
𝑏𝑏1 :nombre de boule blanches de 𝐴𝐴1
𝑏𝑏2 :nombre de boule blanches de 𝐴𝐴2
𝟕𝟕𝟕𝟕 𝟑𝟑
𝐴𝐴1 Contient 75% de boule blanches ⇔ 𝑏𝑏1 = 𝑛𝑛1 = 𝑛𝑛1
100 𝟒𝟒
𝟓𝟓𝟓𝟓 𝟏𝟏
𝐴𝐴2 Contient 50% de boule blanches ⇔ 𝑏𝑏2 = 𝒏𝒏𝟐𝟐 = 𝒏𝒏𝟐𝟐
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟐𝟐

A1 Contient 3 fois de boule que A2 ⇔ n1 = 3n2


P1 : Probabilité que la boule tirée soit blanche et provienne de A1
P2 : Probabilité que a boule tiré soit blanche et provienne de A2
Déterminons P1 et P2
b1 b2
P1 = et P2 =
n1 +n2 n1 +n2
9
3
n
4 1
3
n
4 1
3
n
4 1 9 𝑃𝑃1 =
P1 = = 1 = 4 = d’où 16
n1 +n2 n1 +3n1 n 16
3 1
1 1
n
2 2
n
2 2 1 1
P1 = = = d’où 𝑃𝑃1 =
n1 +n2 4n2 8 8

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BORD BLEU

EXERCICEIII

1
𝑥𝑥 − 1 + 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
Soit f définie par f(x) = � 𝑥𝑥
2
1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿) 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1

c) i- Démontrons que f est continue et dérivable en 1


• continuité de f en 1

f continue en 1 si 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = f(1) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝑓𝑓(𝑥𝑥)


𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥⟶1

1 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
f(1) = 1-1 + =1 ; 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = ( 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 )=1 ;
1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥 ⟶ 1+

1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙−( 𝑥𝑥 − 1 + ) =1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥

D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = f(1) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =1 ; Donc f continue en 1


𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥⟶1

• Dérivabilité de f en 1
𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1)
f est dérivable en 1 si 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− 𝜖𝜖 IR
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1

𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 1−(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 −1 −(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1
−𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿
=( 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ ). (𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)= -1x0 =0 ⇒ f dérivable à droite de 1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1+
1 1
𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 𝑥𝑥−1+ 𝑥𝑥−1 1 − 𝑥𝑥
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− =0 ⇒ f dérivable à gauche de 1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 1

𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1) 𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(1)
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙− = 0 ⇒ f dérivable en 1
𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1 𝑥𝑥⟶1 𝑥𝑥−1

ii- Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition


Df = ]−∞, 0[ ∪ ]0, +∞[
1 lim f(x)=-∞
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 𝑥𝑥 − 1 + ) =-∞ ; x⟶−∞
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 ) = -∞ ;


lim f(x)= -∞
x⟶+∞
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥⟶+∞

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+(𝑥𝑥 − 1 + ) =+∞


1
lim f(x) =+∞
𝑥𝑥⟶0+ 𝑥𝑥⟶0 𝑥𝑥 x⟶0+

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BORD BLEU
1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙−(𝑥𝑥 − 1 + ) = - ∞ alors la droite d’équation x=0 est
𝑥𝑥⟶0− 𝑥𝑥⟶0 𝑥𝑥

asymptote à la courbe (Cf) de f


𝑓𝑓(𝑥𝑥) 1 (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( − )
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥

(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 (2𝐿𝐿𝐿𝐿√𝑥𝑥)2 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 2


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 4( ) =0 avec t = √𝑥𝑥
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞ √𝑥𝑥 𝑡𝑡⟶+∞ 𝑡𝑡

𝐟𝐟(𝐱𝐱)
D’où 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 =0
𝐱𝐱⟶+∞ 𝐱𝐱

Par conséquent la courbe de f admet au voisinage de +∞ une branche


parabolique de direction celle de (OI) (axe des abscisses ).
𝑓𝑓(𝑥𝑥) 1 1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (1 − + ) =1
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥 2
1
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 [𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑥𝑥] = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 �−1 + �=-1 d’où la droite (D) :y= x-1 est asymptote
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥

à la courbe de f au voisinage de −∞
iii- Etude des variations de f
1
1− 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
𝑥𝑥 2
∀ x 𝜖𝜖 Df , f’(x) = � 1
− 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1
𝑥𝑥

∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]−∞, −1[ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) > 0


1
1 − 2 = 0 ⟺ x = 1 ou x= -1 alors � ∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]−1,1[ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) < 0 en plus f’(-1)
𝑥𝑥
∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]1, +∞[ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) < 0
= f’(1)=0

Tableau de variation de f

x −∞ -1 0 1 +∞
f’(x) + 0 - - o -
f(x) -3 +∞
1
-∞ -∞ -∞

• Montrons que le point d’abscisse e est un point d’inflexion à f


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BORD BLEU

E est un point d’inflexion à f si et seulement si la dérivée seconde f’’ de f s’


annule en e en changeant de signe
2
− 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 ≤ 1
𝑥𝑥 3
f’’(x) = � 2
(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 − 1)𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 1
𝑥𝑥 2

2
f’’(x) = 0 ⟺ (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 − 1) = 0 ⇒ (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 − 1) = 0 ⇒ x= e
𝑥𝑥 2

VARIATIONS DE f’’ AUTOUR DE e

x 1 e +∞
f’’(x) - 0 +

on observe que e annule f’’ en changeant de signe , il s’ensuit donc que le point d’abscisse
e est un point d’inflexion à la courbe de f

iV- tracé de la courbe ( Cf) de f dans ( O , 𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ )

trouvons les point où (Cf) coupe l’axe des abscisses

1
𝑥𝑥 − 1 + =0
𝑥𝑥 2 − 𝑥𝑥 + 1 = 0
f(x) = 0 ⟺ � 𝑥𝑥⟺ � 2 ⇒ x=e ou x=e-1 ⇒ x=e (car x>1 )
1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿) = 0 2 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿) = 0

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BORD BLEU

COURBES DE f ET DE h-1

d) Soit h la restriction de f à ]1, +∞[


iii- Démontrons que h réalise une bijection de ]1, +∞[ sur un intervalle que
l’on précisera
D’après le tableau de variation de f , on remarque que h est décroissante et
continue sur ]1, +∞[ d’où h réalise une bijection de ]1, +∞[ vers ]−∞, 1[
h : ]1, +∞[ → ]−∞, 1[
x ↦ h(x) = 1 − (𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2
iv- Déduisons que h admet une bijection réciproque h-1
Puisque h réalise une bijection alors elle admet une bijection réciproque h-1
h(x)= y ⇒ y-1= −(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿)2 ⇒ Lnx = �1 − 𝑦𝑦 ( car y 𝜖𝜖 ]−∞, 1[ ⇒ 1-y >0 et x

𝜖𝜖 ]1, +∞[ ⇒ Lnx >0 ) ⇒ x = 𝑒𝑒 �1−𝑦𝑦 donc :


h-1 : ]−∞, 1[ → ]1, +∞[
x ↦ 𝑒𝑒 √1−𝑥𝑥
sens de variation de h-1
d’après le tableau de variation de f , ∀ 𝑥𝑥 𝜖𝜖 ]−∞, 1[ , (h-1)’(x) < 0 et h-1(x) >
1

x −∞ 1
(h-1)’(x) -
(h-1)(x) +∞

La courbe de h-1 se déduit de celle de h dans ]1, +∞[ par par symétrie par rapport à la
première bissectrice. (Voir figure)

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUE BAC CDE, GCE A/L : SESSION


2007

EXERCICE I :

Une urne contient 6 boules bleues, 3 boules rouges et 2 boules vertes indiscernables au
toucher.

2- on tire simultanément au hasard 3 boules de l’urne


a. calcul de la probabilité des événements :
E1 : les boules sont toutes de couleurs différentes

E2 : les boules sont toutes de même couleur

𝐶𝐶61 𝐶𝐶31 𝐶𝐶21 6×3×2 6×3×2×6 2×6


P (E1)= 3 = 11! = ⟹ P (E1)=
𝐶𝐶11 11×10×9 11×5
3!×8!

𝟏𝟏𝟏𝟏
P ( E1)=
𝟓𝟓𝟓𝟓

6!
𝐶𝐶63 +𝐶𝐶33 +1 7
𝑃𝑃 (𝐸𝐸2 ) = = 3!×3!
= ⟹ 𝟕𝟕
3
𝐶𝐶11 11!
3!×8!
55 P ( E2)=
𝟓𝟓𝟓𝟓

b. on appelle X la variable aléatoire qui a tout tirage de 3 boules associe le


nombre de boules bleues tirées.
Etablissons la loi de probabilité de X
X peut prendre les valeurs suivantes : 0, 1, 2, 3.

2
P (X= 0) =
3 2 1 1 2 33
= 𝐶𝐶3 +𝐶𝐶3 𝐶𝐶2 +𝐶𝐶3 𝐶𝐶2 = 1+3×2+3×1
P (X= 0) 3 ×6 d’où
𝐶𝐶11 11×10×9

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BORD BLEU

𝐶𝐶61 𝐶𝐶32 +𝐶𝐶61 𝐶𝐶22 +𝐶𝐶31 𝐶𝐶21 6×3+6×1+6×3×2 20 4


P (X=1)= = ×6= d’où
3
𝐶𝐶11 11×10×9 55 P (X=1) =
11

𝐶𝐶62 𝐶𝐶31 +𝐶𝐶62 𝐶𝐶21 15×3+15×2


P (X=2)= = × 6 donc 5
P (X=2)=
3
𝐶𝐶11 11×10×9
11
𝐶𝐶63
P (X=3)= d’où
3
𝐶𝐶11 4
P (X=3) =
33

X=xi X=0 X=1 X=2 X=3


P(X= xi) 2 12 15 4
33 33 33 33

Calcul de E(x) : espérance mathématique


54
E(x) =
33
2 12 15 4
E(x) =∑4𝑖𝑖=1 𝑥𝑥iP(X=xi) = 0× +1× +2× +3× d’où
33 33 33 33

2) soit k un entier supérieur ou égal à 2. On tire au hasard une boule de l’urne et on


note sa couleur puis on la remplace dans l’urne avant de procéder au tirage
suivant (tirage successif avec remise) on effectue k tirage successif.
Calcul de k minimal pour que la probabilité de ne tirer que les boules bleues soit au moins
mille fois plus grande que la probabilité de ne tirer que les boules rouges; Nous sommes en
présence d’une loi de Bernoulli.
L’épreuve de Bernoulli : tirer une boule de l’urne, noter sa couleur et replacer
dans l’urne.
- Dans un premier temps, si nous appelons succès :

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BORD BLEU
6
L’événement, « tirer une boule bleue », alors la probabilité p1 du succès est p1=
11
6
Alors la probabilité de réaliser k succès après k tirage est : p1= ( )k i.e la
11

probabilité de ne tirer que les boules rouges.


- Dans un deuxième temps, si nous appelons succès :
3
L’événement, « tirer une boule rouge », alors la probabilité p2 du succès est p2=
11
3
Alors la probabilité de réaliser k succès après k tirage est : p2= ( )k
11

p1 au moins mille fois plus grande que p2 <=> p1≥1000 p2


6 3
(11)k≥1000(11)k
6 3
kln(11) ≥ln1000+ kln(11)
k(ln6-ln3) ≥ln1000
𝑙𝑙𝑙𝑙 1000
k≥ 𝑙𝑙𝑙𝑙 2
= 9,9657

D’où la valeur minimale de k est 10 : Kmin=10

Exercice II :

On considère un tétraèdre ABCD : on note I milieu de [AB] et J milieu de [CD]

1.
a) G1=bar {(A, 1), (B, 1), (C,-1), (D, 1)}

Exprimons ������⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼1 en fonction de �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶

G1=bar{(A,1),(B,1),(C,-1),(D,1)}
�⎯�+ �⎯� −�� +�⎯� =→
𝐺𝐺1 𝐴𝐴 𝐺𝐺1 𝐵𝐵 𝐺𝐺1 𝐶𝐶 𝐺𝐺1 𝐷𝐷 0

�� +→+ �� + → −�� − → +�� + → =→


𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

2 �� +→+ →− →+ → =→ Or I milieu de [AB]


𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

→+ →=→
𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

2 �� +→+ → =→
𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

2 �� +��=→
𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐶𝐶𝐶𝐶 0

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BORD BLEU

𝟏𝟏
 �� = (�� )
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝑪𝑪𝑪𝑪

b) soit G2=bar {(A, 1), (B, 1), (D, 2)} exprimons �� en fonction de →
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟐𝟐 𝐼𝐼𝐼𝐼

G2=bar {(A, 1), (B, 1), (D, 2)}


�⎯�+ �⎯�+2�⎯� =→
𝐺𝐺2 𝐴𝐴 𝐺𝐺2 𝐵𝐵 𝐺𝐺2 𝐷𝐷 0

�� +→+ �� + →+2�� + 2 → =→


𝐺𝐺2 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺2 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺2 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

4 �� +→+ →+2 → =→
𝐺𝐺2 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

𝟏𝟏
 �� =𝟐𝟐 (�� )
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑰𝑰

Position de G2 par rapport à I et D


𝟏𝟏
�� = (�� ) G2 est le milieu de I et D.
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑰𝑰

c) exprimons �� en fonction de →
𝑱𝑱𝑱𝑱𝟏𝟏 𝑪𝑪𝑪𝑪

J milieu de [CD] → +��=→


𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 0

G1=bar {(A, 1), (B, 1), (C,-1), (D, 1)}


�⎯�+ �⎯� −�� +�⎯� =→
𝐺𝐺1 𝐴𝐴 𝐺𝐺1 𝐵𝐵 𝐺𝐺1 𝐶𝐶 𝐺𝐺1 𝐷𝐷 0

�� +→+ �� + → −�� +�� + �� =→


𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺1 𝐶𝐶 𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 0

 2 �� +→+ →− ��+ �� + �� =→ or →+ →=→


𝐺𝐺1 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺1 𝐶𝐶 𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 0 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

 2 �� + 2 →− ��− → + �� + �� =→ or �� = −→
𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 0 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽

2 �� + 2 →−2 → =→
𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 0

 2 �� + 2 →−2 → −2 → =→
𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

��= →
𝐺𝐺1 𝐽𝐽 𝐼𝐼𝐼𝐼

 ��= →
𝐽𝐽𝐽𝐽1 𝐶𝐶𝐶𝐶

Déduisons �⎯⎯� en fonction de ��


𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝑱𝑱

D’après 1.a et 1.b on a :


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BORD BLEU
𝟏𝟏
�� = ���� (𝟏𝟏)
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝑪𝑪𝑪𝑪
� 𝟏𝟏
�� = (��) (𝟐𝟐)
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑰𝑰

𝟏𝟏
2-1  ��-��= (��-��)
𝑰𝑰𝑰𝑰𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑰𝑰𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑰𝑰 𝑪𝑪𝑪𝑪
𝟏𝟏
 �⎯⎯�=𝟐𝟐 → or →=��
𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑰𝑰 𝑰𝑰𝑰𝑰 𝐺𝐺1 𝐽𝐽
𝟏𝟏
�⎯⎯�=𝟐𝟐 ��
𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝐺𝐺1 𝐽𝐽
𝟏𝟏 𝟏𝟏
�⎯⎯�=𝟐𝟐 �⎯⎯� + 𝟐𝟐 ��
𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝐺𝐺2 𝐽𝐽
𝟏𝟏 𝟏𝟏
�⎯⎯� − 𝟐𝟐 �⎯⎯� = 𝟐𝟐 ��
𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝐺𝐺2 𝐽𝐽

 �⎯⎯� = ��
𝑮𝑮𝟏𝟏 𝑮𝑮𝟐𝟐 𝐺𝐺2 𝐽𝐽

D’où 𝐺𝐺2 est le milieu des points 𝐺𝐺1 et J


d) voir figure1
2) soit m∈ ℝ, Gm=bar {(A, 1), (B, 1), (C, m-2), (D, m)} quand il existe
a) précisons l’ensemble E des valeurs de m pour lesquelles le barycentre Gm et
quant il existe :
�⎯�+ �⎯�+ (m-2)�⎯� + 𝑚𝑚�⎯� =→
𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐴𝐴 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐵𝐵 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐶𝐶 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐷𝐷 0

1
𝐴𝐴𝐴𝐴𝑚𝑚 =2+𝑚𝑚−2+𝑚𝑚 ��� + (𝑚𝑚 − 2) �� + 𝑚𝑚 ���
𝐴𝐴𝐴𝐴 𝐴𝐴𝐴𝐴 𝐴𝐴𝐴𝐴
1
 = ��� + (𝑚𝑚 − 2) �� + 𝑚𝑚 ���
2𝑚𝑚 𝐴𝐴𝐴𝐴 𝐴𝐴𝐴𝐴 𝐴𝐴𝐴𝐴

Gm existe ssi 2m≠0 => m≠0 d’où E= ℝ*

��������⃗=a𝑰𝑰𝑰𝑰
b) déterminons en fonction de m, les réels a et b tels que m𝐼𝐼𝐼𝐼𝑚𝑚 �����⃗+b𝑰𝑰𝑰𝑰
�����⃗

Gm=bar {(A, 1), (B, 1), (C, m-2), (D, m)}


�⎯�+ �⎯�+ (m-2)�⎯� + 𝑚𝑚�⎯� =→
𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐴𝐴 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐵𝐵 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐶𝐶 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐷𝐷 0

�⎯� + →+ �⎯� + →+(𝑚𝑚 − 2) �⎯�+ (m-2)→ + 𝑚𝑚 �⎯� + 𝑚𝑚→ =→


𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

(2+2m-2)�⎯� + →+ →+ (m-2)→ + 𝑚𝑚→ =→


𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

2m�⎯�+ (m-2)→ + 𝑚𝑚→ =→


𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 0

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BORD BLEU
(𝑚𝑚−2) 𝑚𝑚
m�⎯�= 2
→ + → par identification, on a donc :
2 𝐼𝐼𝐼𝐼
𝐼𝐼𝐼𝐼𝑚𝑚 𝐼𝐼𝐼𝐼
(𝑚𝑚−2) 𝑚𝑚
a= et b= , m∈ E
2 2
(𝑚𝑚−2) 𝑚𝑚
m�⎯�= →+ → am C D
𝐼𝐼𝐼𝐼𝑚𝑚 2 𝐼𝐼𝐼𝐼 2 𝐼𝐼𝐼𝐼
m (2 − 𝑚𝑚) 𝑚𝑚
I=bar 2
2

2m�⎯�+ (m-2)�⎯� + 𝑚𝑚�⎯� =→


𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐼𝐼 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐶𝐶 𝐺𝐺𝑚𝑚 𝐷𝐷 0

I C D
 𝐺𝐺𝑚𝑚 =
m 2-m m

D’où 𝐺𝐺𝑚𝑚 appartient au plan fixe (P) formé des points I,C et D.

c) vérifions que �⎯⎯� est égal à un vecteur constant dont on précisera :


𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
(𝑚𝑚−2) 𝑚𝑚 (𝑚𝑚−2) 𝑚𝑚−2 𝑚𝑚 𝑚𝑚
on a : m�⎯�= → + →  m→ +�⎯⎯� + →+ →+ →+ ��
𝐼𝐼𝐼𝐼𝑚𝑚 2 𝐼𝐼𝐼𝐼 2 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 2 𝐼𝐼𝐼𝐼 2 𝐽𝐽𝐽𝐽 2 𝐼𝐼𝐼𝐼 2 𝐽𝐽𝐽𝐽
𝑚𝑚
 m→ +�⎯⎯�= (𝑚𝑚 − 1) → + 2 (→+ ��) − →
𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐽𝐽𝐽𝐽

�⎯⎯�= − → −→
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐽𝐽𝐽𝐽

 m�⎯�=−→ I et C étant 2 points fixes, on a bel et bien m�⎯� égal à un


𝐽𝐽𝐽𝐽𝑚𝑚 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐽𝐽𝐽𝐽𝑚𝑚

Vecteur constant.
d) déduisons l’ensemble F des points 𝐺𝐺𝑚𝑚 du plan P lorsque m décrit E
On a : m�⎯�=→ or d’après 1 .c) ��=→ d’où �⎯�= ��
𝐽𝐽𝐽𝐽𝑚𝑚 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝐽𝐽𝐽𝐽1 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝐽𝐽𝐽𝐽𝑚𝑚 𝐽𝐽𝐽𝐽1
1
∀ m ∈ E, �⎯�= ��
𝐽𝐽𝐽𝐽𝑚𝑚 𝑚𝑚 𝐽𝐽𝐽𝐽1

Par conséquent, quand m décrit E, alors 𝐺𝐺𝑚𝑚 décrit la droite passant par J et 𝐺𝐺1
F=(𝐽𝐽𝐽𝐽1 ) où (𝐽𝐽𝐽𝐽1 ) est la droite ayant �� pour vecteur directeur.
𝐽𝐽𝐽𝐽1

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BORD BLEU

Exercice III (7 pts)

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O, u,v)


A le point d’affixe 1. C1=ℂ - {1} ; P1 = plan privé du point A
P+ = demi plan formé des points de P1 ayant une ordonnée positive ou nulle
P- = demi plan formé des points de P1 ayant une ordonnée négative ou nulle

Soit f : C1 ⟶ ℂ et T : P1 ⟶ P

1
Z ⟼ m(z) ⟼M(Z) tel que Z=f(z)
𝑧𝑧−1

1. a on pose Z0 = f(4+ i√3)


Expression algébrique et forme exponentielle Z0
1 1 √3
Z0 = f(4+ i√3)= = -i
4+ 𝑖𝑖√3−1 4 12

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BORD BLEU

1 √3
L’expression algébrique de Z0 est : Z0= - i
4 12
1 √3 √3 √3 1 √3 −𝑖𝑖𝜋𝜋
|𝑍𝑍0 |=
12
√3 + 9 = 6
⇒ Z0 = (
6 2
− 𝑖𝑖 ) =
2 6
𝑒𝑒 6

√3 −𝑖𝑖𝜋𝜋
L’expression exponentielle de Z0 est : Z0 = 𝑒𝑒 6
6

b. Déterminons les complexes z1 et z2 solution de l’équation f(z)=z


1
f(z)=z ⇔ =z ⇔ z2 –z – 1= 0
𝑧𝑧−1
1−√5 1+√5
z2 –z – 1= 0 ⇔ z1= et z2 =
2 2 1−√5 1+√5
z1= et z2 =
les formes algébrique de z1 et z2 sont : 2 2

1−√5 1+√5
z1= 𝑒𝑒 −𝑖𝑖π et z2 = 𝑒𝑒 𝑖𝑖0
les formes exponentielles de z1 et z2 sont : 2 2

2. On considère les points m(z) et M(Z) où Z=f(z)


a) Exprimer |𝑍𝑍| et arg(Z) en fonction de |𝑧𝑧 − 1| et arg(z-1)
1 1
|𝑍𝑍|= � � = |𝑧𝑧−1| ⇒ |Z|=
1
𝑧𝑧−1 |𝑧𝑧−1|

1 arg(Z) = - arg(z-1)
arg(Z) = arg( ) ⇒
𝑧𝑧−1

b) On suppose que le point m appartient à un cercle (C)de centre A et de rayon


R
Déterminons |𝑍𝑍| et déduisons que M appartient à un cercle ( C’) dont on
précisera le centre et le rayon .
1 1 1
m 𝜖𝜖 C(A,R) ⇒ |𝑧𝑧 − 1|=R ; |𝑍𝑍|= |𝑧𝑧−1| ⇒ |𝑍𝑍|= d’où M 𝜖𝜖 C’(O , )
𝑅𝑅 𝑅𝑅

c) Soit (C1) = ( C)⋒ P- et m(z) 𝜖𝜖 (C1) . Que peut-on dire de arg(z-1) ?


m(z) 𝜖𝜖 (C1) ⇒ |𝑧𝑧 − 1|=R et Im(z) ≤ 0
1 1 𝑥𝑥−1−𝑖𝑖𝑖𝑖
|𝑧𝑧 − 1|=R ⇒ |𝑍𝑍|= ; Im(z) ≤ 0 ⇒ Im(Z)≥ 0 ( en effet Z= = ⇒
𝑅𝑅 𝑧𝑧−1 (𝑥𝑥+1)2 + 𝑦𝑦 2
1
Im(Z)≥ 0 ) alors |𝑧𝑧 − 1|=R et Im(z) ≤ 0 ⇒ |𝑍𝑍|= et Im(Z)≥ 0 ⇒ 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎(𝑍𝑍) 𝜖𝜖 [0, 𝜋𝜋]
𝑅𝑅

arg(Z) = - arg(z-1) ⇒ 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎(𝑧𝑧 − 1) 𝜖𝜖 [– 𝜋𝜋, 0]

donc arg(z − 1) 𝜖𝜖 [– 𝜋𝜋, 0]


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BORD BLEU

m(z) 𝜖𝜖 (C1) ⇒ M(Z) 𝜖𝜖 (C’1) où (C’1)= ( C’)⋒ P+


3. On pose z=x + iy et Z=X + iY où x,y,X,Y sont de réels et Z=f(z)
d) Exprimons X et Y en fonction de x et y
1 𝑥𝑥−1−𝑖𝑖𝑖𝑖
Z=f(z) ⇔ 𝑋𝑋 + 𝑖𝑖𝑖𝑖 = =
𝑥𝑥 + 𝑖𝑖𝑖𝑖 −1 (𝑥𝑥+1)2 + 𝑦𝑦 2
𝑥𝑥−1 −𝑦𝑦
D’où X = et Y =
(𝑥𝑥+1)2 + 𝑦𝑦 2 (𝑥𝑥+1)2 + 𝑦𝑦 2

e) Déterminons l’ensemble E des valeurs de z pour lesquelles f(z) est réel


−𝑦𝑦
f(z) réel ⇒ Im(f(z))= 0 ⇒ Y = 0 ⇒ =0 ⇒ y=0
(𝑥𝑥+1)2 + 𝑦𝑦 2

d’où E= z= x ; x 𝜖𝜖 IR
f) Déterminons l’ensemble F des points m tels que T(m) appartienne à la droite
(O,v)
T(m) 𝜖𝜖(O,v) ⇒ Re(f(z)) = 0
Re(f(z)) = 0 ⇒ X=0 ⇒ x=1
D’où F est la droite d’ équation : x=1
1
4. On considère la droite (D) d’équation x=
2

Soit m le point de (D) ayant pour ordonnée y


c) Déterminons l’affixe z de m
1
l’affixe z de m est : z = + iy
2

b) Soit Z= f(z) exprimons Z en fonction de y 𝟏𝟏


− − 𝐢𝐢𝐢𝐢
Z=f(z) ⇔ 𝑍𝑍=
1
⇒ 𝐙𝐙= 𝟏𝟏
𝟐𝟐
1
−2 + 𝑖𝑖𝑖𝑖 +𝐲𝐲 𝟐𝟐
𝟒𝟒

c) Soit M d’affixe Z et B d’affixe -1 calculons B M et déduisons que M appartient à


un cercle (G) dont on donnera une équation cartésienne
1 1
−2− 𝑖𝑖𝑖𝑖 − − − 𝑦𝑦
BM = |𝑍𝑍 + 1|= � 1 + 1�= �( 1 2 + 1)2 + ( 1 )2 = 1 d’où
4
+𝑦𝑦 2 4
+𝑦𝑦 2 4
+𝑦𝑦 2

BM = 1

BM = 1 ⇔ M 𝜖𝜖 (G) cercle de centre B et de rayon 1

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BORD BLEU

Equation cartésienne de (G) : (𝑥𝑥 + 1)2 + 𝑦𝑦 2 =1

5. On considère pour x 𝜖𝜖 [−1,1[ , la courbe (𝛾𝛾) d’équation y=√1 − 𝑥𝑥 2


Déterminons la nature géométrique de (𝛾𝛾)
y=√1 − 𝑥𝑥 2 ⇔ 𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 =1 d’où (𝛾𝛾) est le cercle centré à l’origine et de rayon 1

1+𝑥𝑥
soit 𝜑𝜑 l’application de [−1,1[ dans IR définie par 𝜑𝜑(x) = �
1−𝑥𝑥

a)Calculons 𝜑𝜑’(x) et donnons le tableau de variation de 𝜑𝜑 et l’image par


𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙’intervalle [−1,1[

𝜑𝜑 est dérivable sur ]−1,1[ comme produit et composée de fonctions dérivables sur

1
]−1,1[ ( ces fonctions sont : x↦ ; x↦ 1+x et x↦ √𝑥𝑥 )
1−𝑥𝑥
1+𝑥𝑥
(1−𝑥𝑥)′ 1 1
∀ x 𝜖𝜖 ]−1,1[ , 𝜑𝜑’(x) = = =
1+𝑥𝑥
2�1−𝑥𝑥
1+𝑥𝑥
(1−𝑥𝑥)2 �1−𝑥𝑥 √1+𝑥𝑥

∀ x 𝜖𝜖 ]−1,1[ , 𝜑𝜑’(x) > 0


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝜑𝜑(-1) = 0 et 𝜑𝜑(𝑥𝑥) = +∞ ; 𝜑𝜑(0) = 1 ; 𝜑𝜑([−1,1[) = [0, +∞[
𝑥𝑥 ⟶ 1<

Tableau de variation de f
x -1 0
1
𝜑𝜑’(x +
)
+∞
𝜑𝜑(x) 1
0

b)On considère le point m de (𝛾𝛾) d’affixe z= x + i√1 − 𝑥𝑥 2 ; x 𝜖𝜖[−1,1[


Soit M=T(m) d’affixe Z= X + iY
𝛼𝛼) calculons X et déduisons que le point M appartient à une courbe que l’on
caractérisera

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1 𝑥𝑥−1−𝑖𝑖√1−𝑥𝑥 2 1 1 1+𝑥𝑥
M=T(m) ⇔ 𝑋𝑋 + 𝑖𝑖𝑖𝑖 = = = - -i �
𝑥𝑥 + 𝑖𝑖√1−𝑥𝑥 2 −1 (𝑥𝑥−1)2 + (1−𝑥𝑥 2 ) 2 2 1−𝑥𝑥
1
X=-
D’où 2

1 1 1+𝑥𝑥
M est un point de coordonnées (- , - � ) ; x 𝜖𝜖[−1,1[
2 2 1−𝑥𝑥

1 1+𝑥𝑥
D’après le tableau de variation de , - � 𝜖𝜖[−∞, 0[
2 1−𝑥𝑥

1
Donc M appartient à la demi droite d’équation x= - situé dans le demi plan P-
2
1
Y= - 𝜑𝜑(x)
𝛽𝛽) expression de Y en fonction de 𝜑𝜑(x) : 2

1
T(𝛾𝛾) est la demi droite d’équation x= - situé dans le demi plan P-
2

Exercice IV :

A- On considère g :[0, +∞[⟶ ℝ


2𝑥𝑥 2
x↦g(x)= - 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 + 1)
𝑥𝑥 2 +1

1-a) déterminons 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥)


+∞
2𝑥𝑥 2
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙[ − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 + 1)]
+∞ +∞ 𝑥𝑥 2 +1

=-∞
b) dérivée et tableau de variation de g
4𝑥𝑥(𝑥𝑥 2 +1)−2𝑥𝑥(2𝑥𝑥 2 ) 2𝑥𝑥
∀ x ∈ [0, +∞[ , g’(x)= −
(𝑥𝑥 2 +1)² 𝑥𝑥 2 +1

4𝑥𝑥 3 +4𝑥𝑥−4𝑥𝑥 3 −2𝑥𝑥 3 −2𝑥𝑥


 g’(x)= (𝑥𝑥 2 +1)²

−2𝑥𝑥−2𝑥𝑥 3
 g’(x)= (𝑥𝑥 2 +1)²

2𝑥𝑥(1−𝑥𝑥 2 )
∀ x ∈ [0, +∞[  g’(x)= (𝑥𝑥 2+1)²

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g’(x)=0  x=0 ou x=±1


x O 1 +∞
g(0)=0, g(1)=1-ln2 g’(x) + -
g(x) 1-ln2
∀ x ∈ ]0,1[ , g’(x)>0

∀ x ∈ ]0, +∞[ , g’(x)<0 0


-∞

𝑔𝑔(𝑥𝑥)
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =?
+∞ 𝑥𝑥

𝑔𝑔(𝑥𝑥) 2𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 − =0 d’où la courbe de g admet une branche parabolique de
+∞ 𝑥𝑥 +∞ 𝑥𝑥 2 +1 𝑥𝑥

direction celle de (OI)

2-a) d’après le tableau de variation de g on remarque que la courbe représentative


de g coupe l’axe des abscisses une seule fois, dans l’intervalle[1, +∞[ d’où l’équation g(x)=0
admet une unique racine unique 𝛼𝛼 dans l’intervalle [1, +∞[

b) donnons une valeur approchée de 𝛼𝛼 à 10−1

Utilisons la méthode par dichotomie

g(1)=1-ln2>0, g(2)=-0,00943<0

D’après le théorème des valeurs intermédiaires ∃ x0 ∈ ]1,2[ tel que g(x0)=0

1+2
Posons C1= =1,5 g(C1)=0,205>0 => x0 ∈ ] C1,2[
2

𝐶𝐶1+2 1,5+2 3,5


C2= = = =1,75 g(C2) = 0,1058>0 => x0 ∈ ] C2,2[
2 2 2

𝐶𝐶2+2 1,75+2 3,5


C3= = = =1,875 g(C3) = 0,0495<10−1
2 2 2

D’où la valeur approchée de 𝛼𝛼 à 10−1 est 𝛽𝛽=1,875

3) signe de g sur ℝ+

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D’après le tableau de variation de g,

∀ x ∈ ]0, 𝛼𝛼[ , g(x)>0

∀ x ∈ ]𝛼𝛼, +∞[ , g(x)<0 ; g(0)=0 ; g(𝛼𝛼)=0

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)
B. soit f définie sur [0, +∞[ par f(x)=� 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 0 et © la courbe
𝑥𝑥
𝑂𝑂 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 = 0
représentative de f dans (o, → ,→)
𝑖𝑖 𝑗𝑗

𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(0)
1-a) calculons 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥

𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(0) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 posons X=x²
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥²

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑋𝑋+1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =1 ;D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =1
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥² 𝑥𝑥→0 𝑋𝑋 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥²

Déterminons une équation de la tangente 𝑇𝑇0 à ( C) au point d’abscisse 0

(𝑇𝑇0 ) : y=f’(0)(x-0)+f(0) or f’(0)=1

D’où (𝑇𝑇0 ) : y=x

b) montrons que 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =0 et que 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =0


𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→+∞

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑥𝑥
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥²

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)


=𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑥𝑥 × 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 or 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =1
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥² 𝑥𝑥→0 𝑥𝑥²

=0×1; D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)=0


𝑥𝑥→0

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1
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1) 2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑙𝑙𝑙𝑙(1+ 2 )
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 + 𝑥𝑥
=2×0=0
𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥
𝑥𝑥→+∞

D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =0


𝑥𝑥→+∞

2-a) calculons f’(x)

2𝑥𝑥²
−𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 +1)
𝑥𝑥²+1
𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 0
f’(𝑥𝑥)=� 𝑥𝑥²
𝑓𝑓(𝑥𝑥)−𝑓𝑓(0)
𝑓𝑓 ′ (𝑂𝑂) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =1
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥

1 2𝑥𝑥 2 2
f’(x)=�𝑥𝑥² [𝑥𝑥 2 +1 − 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 + 1)] 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 > 0
𝑂𝑂 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑥𝑥 = 0

Relation liant f’(x) et g(x) pour x>0

𝑔𝑔(𝑥𝑥)
pour x>0, f’(x)=
𝑥𝑥²

b) soit 𝛼𝛼 / g(𝛼𝛼)=0 , 𝛼𝛼 ∈ [1, +∞[

2𝛼𝛼 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼 2 +1) 2𝛼𝛼²


établissons que f(𝛼𝛼)= => f(𝛼𝛼)= or g(𝛼𝛼)=0  - 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼 2 + 1)=0
𝛼𝛼²+1 𝛼𝛼 𝛼𝛼²+1

2𝛼𝛼²
 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼 2 + 1)= 𝛼𝛼²+1

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼 2 +1) 2𝛼𝛼


 =
𝛼𝛼 𝛼𝛼²+1

𝟐𝟐𝟐𝟐
C’est-à-dire f(𝛼𝛼) =
𝜶𝜶²+𝟏𝟏

c) tableau de variation de f

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𝑔𝑔(𝑥𝑥)
f’(x) = ∀ x>0 => le signe de f’(x) sur [0, +∞[ depend de celui de g(x) sur ]0, +∞[
𝑥𝑥²

or d’après 3 on a :

∀ 𝑥𝑥 ∈ ]0, 𝛼𝛼[ , 𝑔𝑔(𝑥𝑥) > 0



∀ 𝑥𝑥 ∈ ]𝛼𝛼, +∞[ , 𝑔𝑔(𝑥𝑥) < 0

C’est-à-dire
∀ 𝑥𝑥 ∈ ]0, 𝛼𝛼[ , 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) > 0
� et f’(𝛼𝛼)=0
∀ 𝑥𝑥 ∈ ]𝛼𝛼, +∞[ , 𝑓𝑓′(𝑥𝑥) < 0

x O 𝜶𝜶 +∞
f’(x) + -
f(x) 2𝛼𝛼
𝛼𝛼²+1

0
0

Asymptote : la droite y=0 est asymptote à (C ) au voisinage de +∞

(𝑇𝑇0 ) : y = x est une demi tangente en x=0

Traçons la courbe de f :

2𝛼𝛼
Prenons 𝛼𝛼=1,875 => = 0,83
𝛼𝛼²+1

La droite d’équation y=0 est asymptote à la courbe de f

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CORRIGE DU SUJET DE MATHEMATIQUES SESSION 2007, BAC F- BT

Durée 4h

EXERCICE 1 :

Soit la fonction g(x)=𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙|).

1. Domaine de définition de g et calcul des limites aux bornes du domaine.


La fonction g existe si et seulement si 𝑥𝑥|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙| > 0. Puisque |𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙| > 0 (avec
𝑥𝑥 ≠ 1) ⟹ x> 0 Etudions le signe de cette dernière dans un tableau.

x −∞ 0 1 +∞

x − O + +

lnx − O +

|lnx| + O +

x|lnx| + O +

Puisque |𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙| ≠ 0 ⟹ x≠ 1 d’où le domaine de définition de g : 𝐷𝐷𝑔𝑔 =


]0, 1[∪]1, +∞[

𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒈𝒈(𝒙𝒙) = 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒍𝒍𝒍𝒍(𝒙𝒙|𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍|) = +∞


𝒙𝒙→+∞ 𝒙𝒙→+∞

𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒈𝒈(𝒙𝒙) = 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒍𝒍𝒍𝒍(𝒙𝒙|𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍|) = −∞


𝒙𝒙→𝟎𝟎> 𝒙𝒙→𝟎𝟎>

𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒈𝒈(𝒙𝒙) = − ∞ 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒈𝒈(𝒙𝒙) = − ∞


𝒙𝒙→𝟏𝟏+ 𝒙𝒙→𝟏𝟏−

2. Tableau de variation de g
La fonction g est dérivable sur 𝐷𝐷𝑔𝑔 comme composé de la fonction logarithme et de la
fonction 𝒙𝒙|𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍|, toutes dérivables sur 𝐷𝐷𝑔𝑔 et on a :

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′ (𝑥𝑥)
(𝑥𝑥|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙|)′
𝑔𝑔 =
𝑥𝑥|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙|
• Pour 𝑥𝑥 ∈ ]0, 1[, lnx < 0 ⟹ |𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙| = −𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
(−𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥)′ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+1 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍+𝟏𝟏
D’où 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) = = ⟹ 𝒈𝒈′ (𝒙𝒙) =
−𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙

• Pour 𝑥𝑥 ∈ ]1, +∞[ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 > 0 ⟹ |𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙| = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙


(𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥)′ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+1 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍+𝟏𝟏
D’où 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) = = donc 𝑔𝑔′ (𝒙𝒙) =
𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙𝒙

Tableau de sine de 𝒈𝒈′ (𝒙𝒙)


𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) = 0 ⟹ x=1⁄𝑒𝑒.

x 0 1⁄𝑒𝑒 1 +∞

Lnx+1 - O + +

Xlnx - - O +
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 + 1 + O - +
𝑔𝑔(𝑥𝑥) =
𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥

On en déduit donc le tableau de variation de la fonction g

x 0 1⁄𝑒𝑒 1 +∞

𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) + O − +
-1 +∞
g(x)

−∞ −∞ −∞

3. Nombre de racines de l’équation g(x)=0.


Vu notre tableau de variation, la fonction g est strictement croissante et continue sur
l’intervalle ]1, +∞[ elle réalise donc une bijection de ]1, +∞[ vers ]−∞, +∞[. De
plus 0 ∈ ] − ∞, +∞[ , on en déduit donc aisément que l’équation g(x)=0 admet une
solution 𝑥𝑥1 appartenant à intervalle ]1, +∞[
𝛼𝛼
4. Soit la fonction 𝑓𝑓𝛼𝛼 (𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼𝛼𝛼) +
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙

a) Montrons que les extrema de 𝒇𝒇𝜶𝜶 appartiennent à la courbe d’équation y=2g(x).

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On sait que les extrema sont les points qui annulent la dérivée. On pose donc
1 (lnx)2 −α
fα′ (x) = 0 ⟹ � (lnx)2 � =0
x

⟹ (lnx)2 = α (1)
𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑑𝑑𝑑𝑑 (1) 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙′ é𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑑𝑑𝑑𝑑 fα (x), 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑎𝑎:
(𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙)2
Y= 𝑓𝑓𝛼𝛼 (𝛼𝛼) = ln(𝑥𝑥(𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙)2 ) +
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
2)
= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 + ln(|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙| + 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
= 2𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 + 2𝑙𝑙𝑙𝑙|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙|
= 2ln(𝑥𝑥|𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙|)
= 2𝑔𝑔(𝑥𝑥)
On voit donc que les extrema de 𝑓𝑓𝛼𝛼 appartiennent à la courbe d’équation y=2g(x).
b) Les extrema sont nuls ⟹ y=2g(x)=0
⟹ g(x)=0

Vu la réponse à la question 3, il existe une valeur de α pour laquelle ces extrema sont nuls.

c) Pour α=1, on a : (lnx)2 = α=1


⟹ (lnx-1)(lnx+1)=0
⟹ lnx=1 ou lnx=-1 donc 𝑥𝑥1 =e ou 𝑥𝑥2 =𝑒𝑒 −1

D’où 𝑥𝑥1 =e ; 𝑥𝑥2 =𝑒𝑒 −1 . il reste donc à déterminer l’ordonné de chacun de ces points

Ainsi : pour 𝑥𝑥1 =e ⟹ 𝑦𝑦1 = 2�𝑔𝑔(𝑒𝑒)� = 2

Pour 𝑥𝑥2 =𝑒𝑒 −1 ⟹ 𝑦𝑦1 = 2�𝑔𝑔(𝑒𝑒 −1 )� = −2

Les extremums sont donc les points A(e ; 2) et B (𝑒𝑒 −1 ; -2)

EXERCICE 2 :

𝑧𝑧+2
1- Soit, le nombre complexe W= où z≠4
𝑧𝑧−4

a) Mettons W sous la forme algébrique


𝑧𝑧+2 𝑥𝑥+𝑖𝑖𝑖𝑖+2 �(𝑥𝑥+2)+𝑖𝑖𝑖𝑖�((𝑥𝑥−4)−𝑖𝑖𝑖𝑖)
On a : W= = =
𝑧𝑧−4 𝑥𝑥+𝑖𝑖𝑖𝑖−4 �(𝑥𝑥−4)+𝑖𝑖𝑖𝑖�((𝑥𝑥−4)−𝑖𝑖𝑖𝑖)

(𝑥𝑥+2)(𝑥𝑥−4)+𝑦𝑦 2 +𝑖𝑖𝑖𝑖(𝑥𝑥−4−𝑥𝑥−2)
=
(𝑥𝑥−4)2 +𝑦𝑦2

(𝑥𝑥+2)(𝑥𝑥−4)+𝑦𝑦 2 −6𝑖𝑖𝑖𝑖
=
(𝑥𝑥−4)2 +𝑦𝑦 2

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(𝒙𝒙+𝟐𝟐)(𝒙𝒙−𝟒𝟒)+𝒚𝒚𝟐𝟐 −𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔
Donc W=
(𝒙𝒙−𝟒𝟒)𝟐𝟐 +𝒚𝒚𝟐𝟐

b) Ensemble E’ des points M tels que W soit réel pur


W est réel pur si sa partie imaginaire est nulle, i.e. -6y=0 ⟹ y=0 donc l’ensemble
cherchée est : E’={ M(x,y) / y=0 }
c) Ensemble E’’ des points M tels que W soit imaginaire pur.

W est imaginaire pur si sa partie réelle est nulle, ie (𝑥𝑥 + 2)(𝑥𝑥 − 4) + 𝑦𝑦 2 = 0 en développant
cette relation, il vient tout simplement que

(𝑥𝑥 − 1)2 + 𝑦𝑦 2 = 32 . Donc l’ensemble E’’ cherchée est le cercle de centre I(1,0) et
de rayon r =3.

Représentation de E’’

-2 3 Z≠ 4
-1 1 2

2- Soit t l’application définie par t : M(Z) ⟼ 𝑀𝑀′ (𝑍𝑍 ′ = 𝑒𝑒 𝑍𝑍 )


a) Module et argument de 𝒁𝒁′
On sait que 𝑍𝑍′doit se mettre sous la forme 𝑍𝑍 ′ = 𝑟𝑟𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 où r est le module de 𝑍𝑍 ′ et 𝜃𝜃
son argument
Or 𝑍𝑍 ′ = 𝑒𝑒 𝑍𝑍 = 𝑒𝑒 𝑥𝑥+𝑖𝑖𝑖𝑖 = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 = 𝑟𝑟𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 . Ainsi par identification, on trouve 𝒓𝒓 =
𝒆𝒆𝒙𝒙 et 𝜽𝜽 = 𝒚𝒚
b) Représentation de l’ensemble E.
Le domaine est donc représenté par la partie grise

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𝝅𝝅

−∞ -2 -1 0 x
-3

c) Montrons que l’image par t de E est le domaine plan délimité par un demi-
cercle.
Désignons par E’ limage par t de E
On sait que E’ est l’ensemble des point M’(Z’) image par t de M(Z). Caractérisons
donc M’
On a : Z=x+iy ⟹ Z’= 𝑒𝑒 𝑍𝑍 = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 ⟹ |𝑍𝑍′| = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 et 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴(𝑍𝑍 ′ ) = 𝑦𝑦
Or dans E 𝑥𝑥 < 0 ⟹ 𝑒𝑒 𝑥𝑥 < 1 ⟹ |𝑍𝑍′| < 1
Conclusion :
E’ = {𝑴𝑴′ (𝒁𝒁′ )/ |𝑍𝑍 ′ | < 1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑨𝑨𝑨𝑨𝑨𝑨(𝒁𝒁′ ) = 𝒚𝒚 ∈ [𝟎𝟎; 𝝅𝝅]} de là on voit
aisément que E’ est un demi-cercle centré à l’origine de rayon r = |𝑍𝑍′| et situé au
dessus de l’axe des abscisses

Représentation de E’

Y’

E’

0 X’

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d) Image réciproque du cercle centré à l’origine et de rayon 2.


On sait que : 𝜉𝜉(0,2)={M’(Z’)/ |𝒁𝒁′| = 𝟐𝟐} or |𝑍𝑍′| = 2 ⟹ 𝑒𝑒 𝑥𝑥 = 2 donc
𝒙𝒙 = 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍
Conclusion :
L’image réciproque de 𝜉𝜉 est donc la droite d’équation 𝒙𝒙 = 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍

EXERCICE 3 :

1- a) Expression de V en fonction de x et h
On sait que : V=surface de base × hauteur

⟹ 𝑽𝑽 = 𝝅𝝅𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒉𝒉

Expression de S(x)

On a : S(x)=𝑆𝑆𝐿𝐿 + 2𝑆𝑆𝑏𝑏 où 𝑆𝑆𝐿𝐿 est la surface latérale , 𝑆𝑆𝑏𝑏 et la surface de base

𝑆𝑆𝐿𝐿 = 2𝜋𝜋𝜋𝜋ℎ et 𝑆𝑆𝑏𝑏 = 𝜋𝜋𝑥𝑥 2 il vient donc que : S(x)= 2𝜋𝜋𝜋𝜋ℎ + 2𝜋𝜋𝑥𝑥 2

Or compte tenu du volume V qui est fixe ie supposé être constant dans tous les cas,(car fixé
2𝜋𝜋𝑥𝑥 2 ℎ 𝑉𝑉
dès la commande) on a : S(x)= + 2𝜋𝜋𝑥𝑥 2 = 2 + 2𝜋𝜋𝑥𝑥 2
𝑥𝑥 𝑥𝑥

𝑽𝑽
D’où S(x)= 𝟐𝟐 + 𝟐𝟐𝝅𝝅𝒙𝒙𝟐𝟐
𝒙𝒙

b) Valeurs possibles de x, dérivée et limites de S(x)

• x ∈ ]𝟎𝟎, +∞[ car le rayon ne peut être ni négatif ni nul.


• 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 𝑺𝑺(𝒙𝒙) = +∞ et 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 𝑺𝑺(𝒙𝒙) = +∞
𝒙𝒙→𝟎𝟎+ 𝒙𝒙→+∞

• S est dérivable sur ]0, +∞[ comme somme de fonctions polynômes et


rationnelles dérivables sur ]0, +∞[ et on a :
𝑉𝑉 ′ 𝑉𝑉
S’(x)= �2 + 2𝜋𝜋𝑥𝑥 2 � = (−2 + 4𝜋𝜋𝜋𝜋)
𝑥𝑥 𝑥𝑥 2
𝑽𝑽
D’où S’(x) = (−𝟐𝟐 + 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒)
𝒙𝒙𝟐𝟐

d) Ensemble des couples (x ; h)


𝑉𝑉
S(x) est minimum lorsque S’(x)=0 ⟹ �−2 + 4𝜋𝜋𝜋𝜋� = 0
𝑥𝑥 2

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𝑉𝑉
⟹ = 2𝜋𝜋𝜋𝜋 ⟹ 𝑉𝑉 = 2𝜋𝜋𝜋𝜋 3 ⟹ 𝒉𝒉 = 𝟐𝟐𝟐𝟐 et par identification a=2.
𝑥𝑥 2

2-

�𝐱𝐱 𝟐𝟐 + 𝐲𝐲 𝟐𝟐
y

A x B

a) Expression du périmètre P en fonction de x et y


On sait que :
𝑃𝑃 = 𝐴𝐴𝐴𝐴 + 𝐴𝐴𝐴𝐴 + 𝐵𝐵𝐵𝐵
𝑷𝑷 = 𝒙𝒙 + 𝒚𝒚 + �𝒙𝒙𝟐𝟐 + 𝒚𝒚𝟐𝟐

𝑷𝑷(𝑷𝑷−𝟐𝟐𝟐𝟐)
Déduisons que y=
𝟐𝟐(𝑷𝑷−𝒙𝒙)

On a : P=x+y+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 ⟹ P-x= y+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2

⟹ 2y (p-x)= 2y (y+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 ) (1)

D’autre part : P=x+y+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 ⟹ P-2x=y-x+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2

⟹ P(P-2x)=( x+y+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 )( y-x+�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 )

= 𝑦𝑦 2 − 𝑥𝑥 2 + 2𝑦𝑦�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 + 𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2

=2𝑦𝑦 2 + 2𝑦𝑦�𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2

=2𝑦𝑦(𝑦𝑦 + �𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 )

Donc P(P-2x)= 2𝑦𝑦(𝑦𝑦 + �𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 ) (2)

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𝑷𝑷(𝑷𝑷−𝟐𝟐𝟐𝟐)
On voit donc que (1) = (2) ⟹ 2y (p-x)= P (P-2x) ⟹ y =
𝟐𝟐(𝑷𝑷−𝒙𝒙)

𝑷𝑷(𝟐𝟐−√𝟐𝟐)
b) Montrons que l’aire du triangle est maximum pour x=y=
𝟐𝟐

𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏×ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
Désignons par A l’aire de ce triangle. On a donc : 𝐴𝐴 = soit
2

𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑃𝑃𝑃𝑃(𝑃𝑃−2𝑥𝑥) 𝑃𝑃𝑃𝑃(𝑃𝑃−2𝑥𝑥) ′ 𝑝𝑝 (2𝑥𝑥 2 −4𝑝𝑝𝑝𝑝+𝑃𝑃2 )


𝐴𝐴 = = Ainsi, A’(x)= � � =
2 2(𝑃𝑃−𝑥𝑥) 2(𝑃𝑃−𝑥𝑥) 4 𝑃𝑃−𝑥𝑥

L’aire du triangle est donc maximum lorsque :

𝑝𝑝(2−√2) 𝑝𝑝(2+√2)
𝐴𝐴′ (𝑥𝑥) = 0 ⟹ 2𝑥𝑥 2 − 4𝑝𝑝𝑝𝑝 + 𝑃𝑃2 = 0 ⟹ 𝑥𝑥1 = et 𝑥𝑥2 =
2 2

On en déduit donc les valeurs respectives des y par

𝑝𝑝(2−√2) 𝑝𝑝(2+√2)
𝑦𝑦1 = et 𝑦𝑦2 =
2 2

𝒑𝒑(𝟐𝟐−√𝟐𝟐)
On voit donc que l’aire du triangle est maximum pour 𝒙𝒙𝟏𝟏 = 𝒚𝒚𝟏𝟏
𝟐𝟐

EXERCICE 4 :

sin 𝑥𝑥
Soit f la fonction 𝑓𝑓(𝑥𝑥) =
1+cos 𝑥𝑥

1- Montrons que le domaine d’étude de cette fonction peut se ramener à [0, 𝝅𝝅[
Rappelons que 𝐷𝐷𝑓𝑓 = ℝ \ ({2𝑘𝑘 + 1}𝜋𝜋) où k ∈ ℤ
𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬(𝒙𝒙+𝟐𝟐𝟐𝟐) 𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬 𝒙𝒙
On a : f(x+2𝝅𝝅)= = = f(x) la fonction f est donc périodique de
𝟏𝟏+𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜(𝒙𝒙+𝟐𝟐𝟐𝟐) 𝟏𝟏+𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜 𝒙𝒙

période T=2𝜋𝜋 donc son domaine d’étude peut se limiter à l’intervalle ]-𝜋𝜋, 𝜋𝜋[
De plus ∀ 𝑥𝑥 ∈ 𝐷𝐷𝑓𝑓 , −𝑥𝑥 ∈ 𝐷𝐷𝑓𝑓 et f(-x)=-f(x) la fonction f est donc impaire l’on peut
donc ramener son domaine d’étude sur [0, 𝜋𝜋[

2- Calcul de 𝒇𝒇′ (𝒙𝒙)


La fonction f est dérivable sur 𝐷𝐷𝑓𝑓 comme fraction de fonctions trigonométriques toutes
dérivables sur 𝐷𝐷𝑓𝑓 . Et on a :

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cos 𝑥𝑥 (1 + cos 𝑥𝑥) + sin 𝑥𝑥 . sin 𝑥𝑥 cos 𝑥𝑥 + 1 1


𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) = = =
(1 + cos 𝑥𝑥) 2 (1 + cos 𝑥𝑥)2 1 + cos 𝑥𝑥

𝟏𝟏
𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝒇𝒇′ (𝒙𝒙) =
𝟏𝟏 + 𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜 𝒙𝒙
Signe de 𝒇𝒇′ (𝒙𝒙)
On sait que : ∀𝑥𝑥 ∈ [0, 𝜋𝜋[ −1 < cos 𝑥𝑥
⟹ 0 < 1 + cos 𝑥𝑥
1
⟹ 0<
1+cos 𝑥𝑥

On en déduit que ∀ 𝑥𝑥 ∈ [0, 𝜋𝜋[ 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) > 0 la fonction f est donc croissante sur
[0, 𝜋𝜋[

3- Montrons que f admet une branche infinie

sin 𝑥𝑥 sin 𝑥𝑥 (1 − cos 𝑥𝑥) 1 cos 𝑥𝑥 1 −1


lim− 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = lim− = lim− 2
= lim−( − )= +− +
𝑥𝑥→𝜋𝜋 𝑥𝑥→𝜋𝜋 1 + cos 𝑥𝑥 𝑥𝑥→𝜋𝜋 1 − 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑥𝑥 𝑥𝑥→𝜋𝜋 sin 𝑥𝑥 sin 𝑥𝑥 0 0
= +∞

Donc la droite d’équation 𝑥𝑥 = 𝜋𝜋 est asymptote verticale


4- Tableau de variation de f
lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 0 On en déduit le tableau suivant
𝑥𝑥→0

x 0 𝜋𝜋

𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) +

+∞
f(x)
0

Equation de la tangente au point x=0

1
Elle est sous la forme : y=𝑓𝑓 ′ (0)(𝑥𝑥 − 0) + 𝑓𝑓(0) avec 𝑓𝑓 ′ (0) = et f(0)=0
2

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BORD BLEU

𝟏𝟏
Il vient donc que : 𝒚𝒚 = 𝒙𝒙
𝟐𝟐

5- Tracé de la courbe de f

-2𝝅𝝅 -𝝅𝝅 0 𝝅𝝅 2𝝅𝝅 x

𝝀𝝀
6- a) calcul de l’intégrale ∫𝟎𝟎 𝒇𝒇(𝒙𝒙)𝒅𝒅𝒅𝒅
𝜆𝜆
On a : ∫0 𝑓𝑓(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑 = [−𝑙𝑙𝑙𝑙|1 + cos 𝑥𝑥|]0𝜆𝜆 = −𝑙𝑙𝑙𝑙|1 + cos 𝜆𝜆| + 𝑙𝑙𝑙𝑙2

c) Déduction que l’aire est infinie


L’aire délimitée par la courbe de f et les droites d’équations y=0, x=0, x= 𝜋𝜋
𝝅𝝅
est donnée par : ∫𝟎𝟎 𝒇𝒇(𝒙𝒙)𝒅𝒅𝒅𝒅
Toutefois, on remarque déjà que ici 𝜆𝜆 = 𝜋𝜋
𝜆𝜆
Ainsi lim ∫0 𝑓𝑓(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑 = lim (−𝑙𝑙𝑙𝑙|1 + cos 𝜆𝜆| + 𝑙𝑙𝑙𝑙2) = +∞ ce qui prouve que
𝜆𝜆→𝜋𝜋 𝜆𝜆→𝜋𝜋

l’aire est donc infini.

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUE

BAC CDE, GCE A/L : SESSION 2008

EXERCICE 1 :

Une urne contient : 3 boules vertes numérotées 0, 2 boules numérotées 5, 1 boule noire
portant le numéro a Є N*\ {5,10} boules indiscernables au toucher => équiprobabilité.

Un joueur tire simultanément 3 boules de l’urne. L’outil de dénombrement ici est la


combinaison de l’élément de E

Calcul de la probabilité pour qu’il tire :


a) 3 boules de la même couleur
Soit A : l’événement « tiré 3boules de même couleur dans l’urne »
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑃𝑃(𝐴𝐴) =
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
6! 6𝑥𝑥5𝑥𝑥4
Nombre de cas possible= 𝐶𝐶63 = = =5x2=20
3!(6−3) 3𝑥𝑥2

La seul façon de tiré 3 boules de même couleur dans l’urne est de choisir les 3 boules
vertes (du ) nombre de cas favorables = 𝐶𝐶33
𝐶𝐶33 1
𝑃𝑃(𝐴𝐴) = 3 =
𝐶𝐶6 20
b) Trois boules de couleur différentes
Soit B : l’événement «tire 3 boules de couleur différentes de l’urne »
𝐶𝐶31 𝑥𝑥𝐶𝐶21 𝑥𝑥𝐶𝐶11 3𝑥𝑥2𝑥𝑥1 3
𝑃𝑃(𝐵𝐵) = = =
𝐶𝐶63 20 10
c) Deux boules et deux seulement de même couleur
Soit C l’évènement « tiré deux boules et deux boules seulement de même couleur dans
l’urne »
𝐶𝐶32 𝑥𝑥𝐶𝐶21 + 𝐶𝐶32 𝑥𝑥𝐶𝐶11 + 𝐶𝐶22 𝑥𝑥𝐶𝐶31 + 𝐶𝐶22 𝑥𝑥𝐶𝐶11
𝑃𝑃(𝐶𝐶) =
𝐶𝐶63

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BORD BLEU

3𝑥𝑥2 + 3𝑥𝑥1 + 1𝑥𝑥3 + 1𝑥𝑥1 13


𝑃𝑃(𝐶𝐶) = =
20 20

1) Le joueur reçoit en francs, la somme des numéros marqués sur les boules tirées.
Les gains possibles sont : 0 ;5 ;10 ;5+a ;10+a ;a
a) Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur,

Déterminons la loi de probabilité de X

𝐶𝐶33 1
𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 0) = =
𝐶𝐶63 20

𝐶𝐶32 𝑥𝑥𝐶𝐶21 3𝑥𝑥2 3


𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 5) = = =
𝐶𝐶63 20 10

𝐶𝐶31 𝑥𝑥𝐶𝐶22 3𝑥𝑥1 3


𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 10) = = =
𝐶𝐶63 20 20

𝐶𝐶31 𝑥𝑥𝐶𝐶21 𝑥𝑥𝐶𝐶11 6


𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 5 + 𝑎𝑎) = =
𝐶𝐶63 20

𝐶𝐶22 𝑥𝑥𝐶𝐶11 1
𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 10 + 𝑎𝑎) = =
𝐶𝐶63 20

𝐶𝐶32 𝑥𝑥𝐶𝐶11 3
𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 𝑎𝑎) = =
𝐶𝐶63 20

X = xi x1=0 x2=5 x3=10 x4=a x5=5+a x6=10+a


P(X=xi) 1� 6� 3� 3� 6� 1�
20 20 20 20 20 20

b) Calcul de l’espérance mathématique de X en fonction de a

1 6 3 3 6
E(X)=∑6𝑖𝑖=1 𝑥𝑥 i P(X = xi ) =0× +5× + 10 × + 𝑎𝑎 × + (5 + 𝑎𝑎) × +
20 20 20 20 20
1 30+30+3𝑎𝑎+30+6𝑎𝑎+10+𝑎𝑎 100+10𝑎𝑎
(10 + 𝑎𝑎) × = =
20 20 20

𝑎𝑎
E(X) = 5 +
2
c) Calcul de a pour E(X)=10

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BORD BLEU
𝑎𝑎
E(X)=10 ⇔ 5 + = 10 ⟺ a = 10
2

EXERCICE2 :

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (o ;u ;v)

1) –a) résolvons dans l’ensemble des nombre complexes l’équation :


𝑍𝑍 2 − 4𝑍𝑍 + 8 = 0
𝛥𝛥 = 16 − 4 × 8 = −16
Δ = (4i)2 ⇒ √𝛥𝛥=4i

−(−4)+4𝑖𝑖 −(−4)−4𝑖𝑖
⇒ 𝑍𝑍1 = = 2 + 2𝑖𝑖 et 𝑍𝑍2 = = 2 − 2𝑖𝑖 d’où 𝑆𝑆 =
2 2

{2 + 2𝑖𝑖; 2 − 2𝑖𝑖}

b) Ecriture de Z1 et Z2 sous forme exponentielle (𝑍𝑍 = 𝜌𝜌𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 )

√2 √2 𝑖𝑖𝜋𝜋�
Z1= 2 + 2i = 2( 1 + i ) = 2√2 � + � = 2√2𝑒𝑒 4
2 2

√2 √2 −𝑖𝑖𝜋𝜋�
Z2 = 2 – 2i = 2( 1 – i ) = 2√2 � − � = 2√2𝑒𝑒 4
2 2

𝑖𝑖𝑖𝑖� −𝑖𝑖𝑖𝑖�
Z1= 2√2𝑒𝑒 4 ; Z2= 2√2𝑒𝑒 4

A(Z1) , B(Z2)

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BORD BLEU

2) On considère f : P\O(0 ;0) → P


1
M(Z) ⟼ M’(Z’) = où 𝑧𝑧 est le conjugé de Z.
𝑍𝑍

a) Calculons f(zA) et f(zB)

1 1 2+2𝑖𝑖 1
𝑓𝑓(𝑧𝑧𝐴𝐴) = = = (2−2𝑖𝑖)(2+2𝑖𝑖) = (1 + 𝑖𝑖) = ZA’
𝑧𝑧𝐴𝐴 2−2𝑖𝑖 4

1 1 2−2𝑖𝑖 1
𝑓𝑓(𝑍𝑍𝐵𝐵) = = = (2+2𝑖𝑖)(2−2𝑖𝑖) = (1 − 𝑖𝑖) = ZB’
𝑧𝑧𝐵𝐵 2+2𝑖𝑖 4

b) Voir figure 1:
c) Montrons que quelque soit M ≠ O(0 ;0), O,M et M’ sont alignés et ��������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂. ��������⃗
𝑂𝑂𝑀𝑀′ = 1

𝑍𝑍𝑀𝑀− 𝑍𝑍0
������⃗ �����⃗
O,M et M’alignes  mes(𝐴𝐴𝐴𝐴, 𝐴𝐴𝐴𝐴 )≡ 0[𝜋𝜋] ou 𝜖𝜖 IR*
𝑍𝑍𝑀𝑀′− 𝑍𝑍0

𝑍𝑍𝑀𝑀− 𝑍𝑍0
Montrons que 𝜖𝜖 ℝ∗
𝑍𝑍𝑀𝑀′ − 𝑍𝑍0
𝑍𝑍𝑀𝑀 − 𝑍𝑍0 𝑍𝑍 − 0
= = 𝑍𝑍. 𝑍𝑍 = ‖𝑍𝑍‖2 𝜖𝜖 ℝ∗

𝑍𝑍𝑀𝑀 − 𝑍𝑍0 1
− 0
𝑍𝑍
Car Z 𝜖𝜖 ℂ* d’où O,M et M’ sont alignés.
��������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂. ��������⃗
𝑂𝑂𝑀𝑀′ = (ZM – ZO)(ZM’ – ZO)

𝑥𝑥
1 𝑥𝑥 𝑦𝑦
ZM=𝑥𝑥 + 𝑖𝑖𝑖𝑖 = �𝑦𝑦𝑥𝑥 � => ZM’ =
2 +𝑦𝑦2
= 2 + 𝑖𝑖 ⇒ M’�𝑥𝑥 𝑦𝑦 �
𝑥𝑥−𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑥𝑥 2 +𝑦𝑦 𝑥𝑥 2 +𝑦𝑦2
𝑥𝑥2 +𝑦𝑦2

𝑥𝑥
𝑥𝑥 𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2 𝑥𝑥 2 𝑦𝑦 2
��������⃗ ��������⃗

𝑂𝑂𝑂𝑂. 𝑂𝑂𝑀𝑀 = � � . � 𝑦𝑦 � = 2 + =1
𝑦𝑦 𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 2 𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2
𝑥𝑥 2 + 𝑦𝑦 2

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BORD BLEU

d’où ��������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂. ��������⃗
𝑂𝑂𝑀𝑀′ = 1
1
3)-a) Montrons que |𝑍𝑍 − 2| = 2 ⇔ � − 𝑍𝑍′� = |𝑍𝑍′|
2

1 1 1 1
� − 𝑍𝑍′� = |𝑍𝑍′| ⇔ � − � = � �
2 2 𝑍𝑍 𝑧𝑧

1 1
�𝑍𝑍�. �2 − 𝑍𝑍� = 1 ⇔ �𝑍𝑍 − 2� = 2 or �𝑍𝑍 − 2� = |𝑥𝑥 − 2 −

𝑖𝑖𝑖𝑖|=�(𝑥𝑥 − 2)2 + 𝑦𝑦 2 =|𝑧𝑧 − 2|

1
Par conséquent |𝑍𝑍 − 2| = 2 ⇔ � − 𝑍𝑍′� = |𝑍𝑍′|
2

d) Soit ( ∁ ) cercle de centre I ,d’ affixe (2,0) et de rayon 2

Soit M 𝜖𝜖 ( ∁ ) - O�00� , Montrons que M’appartient à la droite (D) dont-on


caractérisera.

M 𝜖𝜖 ( ∁ ) - O�00� ⇔ l’affixe de M vérifie l’équation |𝑍𝑍 − 2| = 2 (équation d’un cercle de


centre I et de rayon 2 )

1
D’après a) |𝑍𝑍 − 2| = 2 ⇔ � − 𝑍𝑍′� = |𝑍𝑍′|
2
1 1
� − 𝑍𝑍′� = |𝑍𝑍′| ⇔ � − 𝑥𝑥 ′ − 𝑖𝑖𝑖𝑖′� = |𝑥𝑥 ′ + 𝑖𝑖𝑖𝑖′|
2 2

1 1
⇔ �( − 𝑥𝑥′)2 + 𝑦𝑦′2 =�𝑥𝑥′2 + 𝑦𝑦′2 <=> x’ =
2 4

1
𝑑𝑑′ ou M’ 𝜖𝜖 ( 𝐷𝐷 ) : x= (voir figure1)
4

e) soit M 𝜖𝜖 ( ∁ ) – {𝑂𝑂, A, 𝐵𝐵} ;


1 1
𝑧𝑧𝑀𝑀’ = f(𝑧𝑧𝑀𝑀 ) ⟹ M’ 𝜖𝜖 ( 𝐷𝐷 ) – {𝐴𝐴′ ; 𝐵𝐵′} avec 𝑍𝑍𝐴𝐴′ = (1+i) et 𝑍𝑍𝐵𝐵′ =
4 4

(1-i)
1
M’ appartient a la droite ( 𝐷𝐷 ) : x= privée des points A’ et B’ d’affixe
4

𝑍𝑍𝐴𝐴′ et 𝑍𝑍𝐵𝐵′
Voir Figure1

Problème

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BORD BLEU

PARTIE A

Soit f la fonction définie sur R par f(x)= Log (1+𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )

1-
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)
a) Déterminons 𝑒𝑒𝑒𝑒
𝑥𝑥 → −∞ 𝑥𝑥 → +∞

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 (1 + 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )


= = +∞
𝑥𝑥 → −∞ 𝑥𝑥 → −∞

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 (1 + 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )


= =0
𝑥𝑥 → +∞ 𝑥𝑥 → +∞

3- Montrons que ∀x ∈R, f(x)= -x+ Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )


f(x)= Log (1+𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )= Log 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 (1+𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )
= Log 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 + Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
= -x + Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
D’ où ∀x ∈R, f(x)= -x + Log (1+ 𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
4- Déduisons - en que la courbe (C0) de f admet à -∞ une asymptote oblique notée (d)
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 −𝑥𝑥 + 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
𝑥𝑥→−∞ = 𝑥𝑥→−∞
𝑥𝑥 𝑥𝑥

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )


= 𝑥𝑥→−∞[−1 + ]= -1
𝑥𝑥

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙[𝑓𝑓(𝑥𝑥) + 𝑥𝑥] = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 (1 + 𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) = 0


𝑥𝑥 → −∞ 𝑥𝑥 → −∞

D’ où la droite (d) : y = - x est asymptote oblique à (C)


Position de (C) par rapport à (d)
f(x) – y = -x + Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
= Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 )
∀x ∈R, 𝑒𝑒 𝑥𝑥 > 0 ⇒ 1 + 𝑒𝑒 𝑥𝑥 >0 ⇒Log (1+𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) > 0
d’ où f(x) > y ∀x ∈R
Sur IR (C) est toujours au dessus de (d)

2) Etude des variations de f

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BORD BLEU
−1
∀x ∈ ℝ ,f(x) est dérivable et f’(x) =
1+𝑒𝑒 𝑥𝑥
−1
∀x ∈R ; f’(x) = d’ où ∀x ∈R ; f’(x)<0
𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1

X -∞ f(0) = log2
+∞ f’(0) = -0.5
f’(x) - 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)
=0 ⇒ (D’) : y=0
𝑥𝑥 → +∞
f(x) +∞
est asymptote horizontale
à(C)

3) Représentation graphique de la courbe 𝒞𝒞 dans un repere orthonormé (O ;i ;j )


Tangente à 𝒞𝒞 en O (∆ ) : y = -0.5x + Log2

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BORD BLEU

figure2 : courbe représentative de f

PARTIE B

Soit g et h les fonctions définies sur [0; +∞[ par g(t)=Log(1+t)-t et h(t)=Log(1+t)-t+
𝒕𝒕𝟐𝟐
2

1- Etude des variations et tableaux de variations de g et h


• Limites
𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿(1+𝑡𝑡)
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑡𝑡) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿(1 + 𝑡𝑡) − 𝑡𝑡 ) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡 � − 1 �=−∞
= = 𝑡𝑡
𝑡𝑡 → +∞ 𝑡𝑡 → +∞ 𝑡𝑡 → +∞
𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ℎ(𝑡𝑡) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿(1 + 𝑡𝑡) − 𝑡𝑡 + 𝒕𝒕 ) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 𝑔𝑔(𝑡𝑡) + 𝒕𝒕 = +∞
= 2 = 2
𝑡𝑡𝑡𝑡 → +∞ 𝑡𝑡 → +∞ 𝑡𝑡 → +∞
h(0)=g(0)=0
• dérivées

g est dérivable sur[0; +∞[ comme somme et composée fonctions dérivables sur
[0; +∞[ ( les fonctions : t↦Log(t) et t↦1+t )

1 −𝑡𝑡
∀ t ∈ [0; +∞[ , g ‘(t) = -1 =
1+𝑡𝑡 1+𝑡𝑡

∀ t ∈ ]0; +∞[ ,g’(t) < 0 et g’(0)=0


ℎ(𝑡𝑡) est dérivable sur [0; +∞[ comme somme et composée des fonctions
𝒕𝒕𝟐𝟐
dérivables sur [0; +∞[( les fonctions : t↦g(t) et t↦-t+ )
2
1 𝑡𝑡 2
∀ t ∈ [0; +∞[ h‘(t)= -1 +t =
1+𝑡𝑡 1+𝑡𝑡

∀ t ∈ ]0; +∞[ h’(t) > 0 et h’(0)=0


t 0 +∞ t 0 +∞
0 - h’(t) 0 +
g’(t) h(t) +∞
g(t) 0
0
+∞

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BORD BLEU

𝒕𝒕𝟐𝟐
2) Montrons que ∀ t ∈ IR+ , t- ≤ Log(1+t) ≤ t
2

D’après les tableaux de variations de h et g on a :


∀ t ∈ [0; +∞[ , g(t) ≤ 0 et h(t) ≥ 0
𝑔𝑔(𝑡𝑡) ≤ 0 ⇔ Log(1+t) – t ≤ 0 ⇔ Log(1+t) ≤ t
𝒕𝒕𝟐𝟐 𝒕𝒕𝟐𝟐
h(t) ≥ 0 ⇔ Log(1+t)-t+ ≥ 0 ⇔ Log(1+t) ≥ t-
2 2

d’où
𝐭𝐭 𝟐𝟐
∀ t ∈ IR+ , t- ≤ Log(1+t) ≤ t
𝟐𝟐

3) Montrons que ∀ x ∈ IR ; 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 ≤ f(x) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥

𝒕𝒕𝟐𝟐
D’après 2) ∀ t ∈ IR+ , t- ≤ Log(1+t) ≤ t
2

∀ x ∈ IR 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ∈ IR+ alors en renplacant t par 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 dans la relation précédente on


obtient
(𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )𝟐𝟐 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - ≤ 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿(1 + 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ,∀ x ∈ IR or 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - ≥ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 , ∀ x ∈ IR
2 2
𝑒𝑒 −2𝑥𝑥
On arrive donc à 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - ≤ Log(1+𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥
2

Par conséquent

∀ x ∈ IR ; 𝒆𝒆−𝒙𝒙 - 𝒆𝒆−𝟐𝟐𝒙𝒙 ≤ f(x) ≤ 𝒆𝒆−𝒙𝒙

Partie C

3. Soit a ∈ ]1; +∞[ ; n ∈ IN*


1 1 1
On pose An = + + …………………………..+
𝑎𝑎1 𝑎𝑎2 𝑎𝑎𝑛𝑛
1
c) Exprimons An en fonction de n et montrons que An est majorée par
𝑎𝑎−1
1
1 1 1 1 1−( )𝑛𝑛
An = + + …………………………..+ = x 𝑎𝑎
1 ∀ n ∈ IN*
𝑎𝑎1 𝑎𝑎2 𝑎𝑎𝑛𝑛 𝑎𝑎 1−𝑎𝑎

1
1−(𝑎𝑎)𝑛𝑛
An = ; n ∈ IN*
𝑎𝑎−1

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BORD BLEU
1
1 1 1−(𝑎𝑎)𝑛𝑛 1
a ∈ ]1; +∞[ ⇒ < 0 ⇒ ( )𝑛𝑛 <1 ∀ n ∈ IN* on a donc <
𝑎𝑎 𝑎𝑎 𝑎𝑎−1 𝑎𝑎−1
1
Donc An est majorée par
𝑎𝑎−1

d) Montrons que (An )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 ∗ est convergente


Pour ce fait montrons que (An )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 ∗ est croissante et majorée
• Montrons que (An )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 ∗ est croissante
1 1 1 1
1−( )𝑛𝑛+1 1−( )𝑛𝑛 𝑎𝑎𝑛𝑛
(1−𝑎𝑎)
An+1 - An = 𝑎𝑎
- 𝑎𝑎
= > 0 car a> 1
𝑎𝑎−1 𝑎𝑎−1 𝑎𝑎−1

An+1 - An > 0 ⇒ (An )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 ∗ est croissante


1
D’ après on a déjà montrer à la question 1-a) que An est majorée par
𝑎𝑎−1

Donc (An )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 est convergente
4. On définit (Sn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 et (Tn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 par :
1 1 1 1 1
Sn = + + …………………………..+ et Tn = + …………………………..+
𝑒𝑒 𝑒𝑒 2 𝑒𝑒 𝑛𝑛 𝑒𝑒 2 𝑒𝑒 4
1
𝑒𝑒 2𝑛𝑛

Déterminons la limite des suites (Sn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼 et (Tn )n 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼

1
1−(𝑒𝑒)𝑛𝑛
Sn = alors
𝑒𝑒−1
𝟏𝟏
𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝑺𝑺𝒏𝒏 =
𝒏𝒏⟶+∞ 𝒆𝒆−𝟏𝟏

1
1 1− 2𝑛𝑛
𝑇𝑇𝑛𝑛 = ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1( 2)k = 𝑒𝑒
donc
𝑒𝑒 𝑒𝑒 2 −1
𝟏𝟏
𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 𝑻𝑻𝒏𝒏 =
𝒏𝒏⟶+∞ 𝒆𝒆𝟐𝟐 −𝟏𝟏

Partie D

Soit (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ la suite définie par :


1 1
𝑈𝑈1 = 1+ et 𝑈𝑈𝑛𝑛+1 =�1 + � 𝑈𝑈𝑛𝑛 , ∀ n ∈ IN*
𝑒𝑒 𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

1) Montrons par récurrence que ∀ n ∈ IN* 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0


Soit P(n) la proposition suivante : « 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0 ; n ∈ IN* »
• Montrons que P(1) est vraie c.-à-d. montrons que 𝑈𝑈1 > 0
1
𝑈𝑈1 = 1+ > 0 d’où P(1) est vraie
𝑒𝑒

• 𝑆𝑆𝑆𝑆pposons la proposition vraie jusqu’au rang n et montrons que


P(n+1) reste vérifiée

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BORD BLEU

P(n) vraie ⇔ 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0 .Montrons que 𝑈𝑈𝑛𝑛+1 > 0


1 1
𝑈𝑈𝑛𝑛+1 =�1 + � 𝑈𝑈𝑛𝑛 or par hypothèse 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0 et en plus 1 + > 0 d’où
𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1) 𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)
1
�1 + � 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0 . Donc P(n+1) vraie
𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

Il s’ensuit donc que ∀ n ∈ IN* 𝑈𝑈𝑛𝑛 > 0

2) soit (𝑉𝑉𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ , 𝑉𝑉𝑛𝑛 = Log(𝑈𝑈𝑛𝑛 ) ∀ n ∈ IN*

a) Montrons par récurrence que ∀ n ∈ IN* ; 𝑉𝑉𝑛𝑛 = f(1) + f(2)+……+f(n)

avec f(x)=Log(1+ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )


soit p(n) la proposition suivante : « 𝑉𝑉𝑛𝑛 = f(1) + f(2) + ……………………+ f(n) ; n
∈ IN* »
- Montrons que p(1) est vérifiée c.-à-d. montrons que 𝑉𝑉1 = f(1)
𝑉𝑉1 = Log(𝑈𝑈1 ) = Log(1+ 𝑒𝑒 −1 ) ; f(1) = Log(1+ 𝑒𝑒 −1 ) ⇒ 𝑉𝑉1 = f(1) alors p(1)
est vraie
- 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑣𝑣éé𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟é𝑒𝑒 jusqu’au rang n et
montrons qu’elle vérifiée au rang n+1 c.-à-d. montrons que 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = f(1)
+ f(2) + ……+ f(n) + f(n+1)

1
𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = Log(𝑈𝑈𝑛𝑛+1 ) or 𝑈𝑈𝑛𝑛+1 =�1 + � 𝑈𝑈𝑛𝑛 ⇒
𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

1 1
𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = Log(𝑈𝑈𝑛𝑛+1 ) = Log�1 + � + Log𝑈𝑈𝑛𝑛 = Log�1 + � + 𝑉𝑉𝑛𝑛
𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1) 𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

1
= Log�1 + � + f(1) + f(2) + ……+ f(n)
𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

= f(n+1) + f(1) + f(2) + ……+ f(n)

D’où 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = f(1) + f(2) + ……+ f(n) + f(n+1)

Par conséquent ∀ n ∈ IN* ; 𝑉𝑉𝑛𝑛 = f(1) + f(2) + ……………………+ f(n)

b) Montrons que (𝑉𝑉𝑛𝑛 ) est croissante


c.-à-d. montrons que 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 − 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≥ 0
𝑉𝑉𝑛𝑛+1 − 𝑉𝑉𝑛𝑛 = f(1) + f(2) + ……+ f(n) + f(n+1) –( f(1) + f(2) + ……+ f(n) )
1
= f(n+1)= Log�1 + � > 0 donc ∀ n ∈ IN* ; 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 − 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≥ 0
𝑒𝑒 (𝑛𝑛+1)

c)Montrons à l’aide des relations (1) et (2) que ∀ n ∈ IN*


𝑆𝑆𝑛𝑛 - 𝑇𝑇𝑛𝑛 /2 ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ 𝑆𝑆𝑛𝑛
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BORD BLEU

(1) : ∀ x ∈ IR ; 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 ≤ f(x) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥


(2) : 𝑉𝑉𝑛𝑛 = f(1) + f(2) + ……+ f(n)
1
𝑉𝑉𝑛𝑛 =∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 𝑓𝑓(𝑘𝑘) = ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 �1 + � or (1) ⇒ f(k) ≤ 𝑒𝑒 −𝑘𝑘
𝑒𝑒 𝑛𝑛

𝑉𝑉𝑛𝑛 =∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 𝑓𝑓(𝑘𝑘) ≤ ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 𝑒𝑒 −𝑘𝑘 = 𝑆𝑆𝑛𝑛 ⇒ 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ 𝑆𝑆𝑛𝑛 (a)


1 1 1 𝑒𝑒 −2𝑘𝑘
𝑆𝑆𝑛𝑛 - 𝑇𝑇𝑛𝑛 /2 =∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 - ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 ( 2 )k = ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1( 𝑒𝑒 −𝑘𝑘 − )
𝑒𝑒 𝑘𝑘 2 𝑒𝑒 2
(𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )𝟐𝟐
∀ 𝑥𝑥 ∈ 𝐼𝐼𝐼𝐼 ; 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - ≤ Log(1+𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥
2
(𝑒𝑒 −𝑥𝑥 )𝟐𝟐
⇒ ∀ 𝑥𝑥 ∈ 𝐼𝐼𝐼𝐼 ; 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 - ≤ f(x) ≤ 𝑒𝑒 −𝑥𝑥
2

(𝑒𝑒 −𝑘𝑘 )𝟐𝟐 𝑒𝑒 −2𝑘𝑘


⇒ ∀ 𝑘𝑘 ∈ 𝐼𝐼𝐼𝐼 ∗ ; 𝑒𝑒 −𝑘𝑘 - ≤ f(k) ⇒ ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1( 𝑒𝑒 −𝑘𝑘 − ) ≤
2 2

∑𝑛𝑛𝑘𝑘=1 𝑓𝑓(𝑘𝑘)=𝑉𝑉𝑛𝑛

⇒ ∀ n ∈ IN* 𝑆𝑆𝑛𝑛 - 𝑇𝑇𝑛𝑛 /2 ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 (b)

(a) et (b) ⇒

∀ n ∈ IN* 𝑺𝑺𝒏𝒏 - 𝑻𝑻𝒏𝒏 /2 ≤ 𝑽𝑽𝒏𝒏 ≤ 𝑺𝑺𝒏𝒏

b) Montrons que la suite 𝑉𝑉𝑛𝑛 est majorée et qu’elle converge


1
On a : ∀ n ∈ IN* 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ 𝑆𝑆𝑛𝑛 et 𝑆𝑆𝑛𝑛 est majorée par il s’ensuit que 𝑉𝑉𝑛𝑛 est
𝑒𝑒−1
1
aussi majorée par . De plus , d’après 2-b) 𝑉𝑉𝑛𝑛 est croissante
𝑒𝑒−1

On a donc 𝑉𝑉𝑛𝑛 majorée et croissante, par conséquent 𝑉𝑉𝑛𝑛 converge


2𝑒𝑒+1 1
c) Prouvons que ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤
2(𝑒𝑒 2 −1) 𝑒𝑒−1

1 2𝑒𝑒+1
D’après d) on a déjà 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ il reste à montrer que ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛
𝑒𝑒−1 2(𝑒𝑒 2 −1)

𝑉𝑉𝑛𝑛 croissante ⇒ ∀ n ∈ IN* 𝑉𝑉1 ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 or 𝑉𝑉1 = Log(𝑈𝑈1 ) = Log(1+ 𝑒𝑒 −1 ) et en plus


1 1 2𝑒𝑒−1
d’après 2-c) on a 𝑆𝑆1 - 𝑇𝑇1 /2 ≤ 𝑉𝑉1 ⇒ − = = 𝑆𝑆1 − 𝑇𝑇1 /2 ≤ 𝑉𝑉1
𝑒𝑒 2𝑒𝑒 2 2𝑒𝑒 2

2𝑒𝑒+1 2𝑒𝑒+1
𝑜𝑜𝑜𝑜 ≤ Log(1+ 𝑒𝑒 −1 ) = 𝑉𝑉1 ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 d’où ≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛
2(𝑒𝑒 2 −1) 2(𝑒𝑒 2 −1)

𝟐𝟐𝟐𝟐+𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝑜𝑜𝑜𝑜 a donc :
≤ 𝑽𝑽𝒏𝒏 ≤
𝟐𝟐(𝒆𝒆𝟐𝟐 −𝟏𝟏) 𝒆𝒆−𝟏𝟏

5. Montrons Soit (𝑈𝑈𝑛𝑛 )𝑛𝑛 𝜖𝜖 𝐼𝐼𝐼𝐼∗ converge

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BORD BLEU

Nous allons montrer que (Un) est croissante et majorée


𝑉𝑉𝑛𝑛 = Log(𝑈𝑈𝑛𝑛 ) ⇒ 𝑈𝑈𝑛𝑛 =𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑛𝑛
Vn croissante ⇒ 𝑈𝑈𝑛𝑛 croissante (𝑈𝑈𝑛𝑛+1 − 𝑈𝑈𝑛𝑛 =𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 - 𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≥ 0 )

2𝑒𝑒+1 1 2𝑒𝑒+1 1
2𝑒𝑒+1 1
≤ 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ ⇔ 𝑒𝑒 2(𝑒𝑒2−1) ≤ 𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑛𝑛 ≤ 𝑒𝑒 𝑒𝑒−1 ⇔ 𝑒𝑒 2(𝑒𝑒2−1) ≤ 𝑈𝑈𝑛𝑛 ≤ 𝑒𝑒 𝑒𝑒−1
2(𝑒𝑒 2 −1) 𝑒𝑒−1

On a donc (Un) croissante et majorée donc converge

CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUES

BAC F: SESSION 2008

Exercice 1

On considère les suites ( 𝑢𝑢𝑛𝑛 ) et ( 𝑣𝑣𝑛𝑛 ) définies par :

1 1 1 1 1 1
u1 = ; u 2 = + ; u n = + +......+
2 3 4 n+1 n+2 n+n
1
v=
n un + n >0
n

1. Calculons 𝑢𝑢3 et 𝑢𝑢4 et comparons les.


1 1 1 1 1 1 37
u3 = + + =+ + =
3 + 1 3 + 2 3 + 3 4 5 6 60
1 1 1 1 1 1 1 1 533
u4 = + + + = + + + =
4 + 1 4 + 2 4 + 3 4 + 4 5 6 7 8 840
u4 > u3
2. Montrons que les suites ( 𝑢𝑢𝑛𝑛 ) et ( 𝑣𝑣𝑛𝑛 ) sont adjacentes :
( 𝑢𝑢𝑛𝑛 ) et ( 𝑣𝑣𝑛𝑛 ) sont adjacentes si :

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BORD BLEU

(𝑈𝑈𝑛𝑛 ) 𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑣𝑣𝑛𝑛 𝑑𝑑é𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐


� 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (𝑢𝑢𝑛𝑛 − 𝑣𝑣𝑛𝑛 ) = 0
𝑛𝑛⟶+∞

Montrons que (𝑈𝑈𝑛𝑛 ) est croissante et (𝑣𝑣𝑛𝑛 ) est décroissante

1 1 1 1 1 1 1
𝑢𝑢𝑛𝑛+1 - 𝑢𝑢𝑛𝑛 = + + + +………………..+ + -( +
𝑛𝑛+1+1 𝑛𝑛+1+2 𝑛𝑛+1+3 𝑛𝑛+1+4 𝑛𝑛+1+𝑛𝑛 𝑛𝑛+1+𝑛𝑛+1 𝑛𝑛+1
1 1
+………..+ )
𝑛𝑛+2 𝑛𝑛+𝑛𝑛

1 1 1 1 1 1 1 1 1
= + + +…………….+ + + -( + +……….+ )
𝑛𝑛+2 𝑛𝑛+3 𝑛𝑛+4 𝑛𝑛+1+𝑛𝑛−1 𝑛𝑛+1+𝑛𝑛 𝑛𝑛+1+𝑛𝑛+1 𝑛𝑛+1 𝑛𝑛+2 𝑛𝑛+𝑛𝑛

1 1 1
=- + +
𝑛𝑛+1 𝑛𝑛+1+𝑛𝑛 (𝑛𝑛+1)+(𝑛𝑛+1)

1 1 1 1 1 1
=- + + = - + =
𝑛𝑛+1 2𝑛𝑛+1 2𝑛𝑛+2 2(𝑛𝑛+1) 2𝑛𝑛+1 2(𝑛𝑛+1)(2𝑛𝑛+1)

1
= >0
2(𝑛𝑛+1)(2𝑛𝑛+1)

D’où 𝑢𝑢𝑛𝑛+1 - 𝑢𝑢𝑛𝑛 >0par conséquent 𝑢𝑢𝑛𝑛 est croissante

1 1
𝑣𝑣𝑛𝑛+1 -𝑣𝑣𝑛𝑛 =𝑢𝑢𝑛𝑛+1 + - 𝑢𝑢𝑛𝑛 -
𝑛𝑛+1 𝑛𝑛

1 1
=(𝑢𝑢𝑛𝑛+1 -𝑢𝑢𝑛𝑛 )+ -
𝑛𝑛+1 𝑛𝑛

1 1
= -
2(𝑛𝑛+1)(2𝑛𝑛+1) 𝑛𝑛(𝑛𝑛+1)

1 1 −3𝑛𝑛−2
= [ ]= <0
𝑛𝑛+1 2𝑛𝑛(2𝑛𝑛+1) 2𝑛𝑛(𝑛𝑛+1)(2𝑛𝑛+1)

𝑣𝑣𝑛𝑛+1 -𝑣𝑣𝑛𝑛 <0 d’où (𝑣𝑣𝑛𝑛 ) est décroissante

𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 𝒒𝒒𝒒𝒒𝒒𝒒 𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍𝒍 (𝒖𝒖𝒏𝒏 − 𝒗𝒗𝒏𝒏 ) = 𝟎𝟎


𝒏𝒏⟶+∞

1 1
𝑢𝑢𝑛𝑛 − 𝑣𝑣𝑛𝑛 = - ⟹ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (𝑢𝑢𝑛𝑛 − 𝑣𝑣𝑛𝑛 ) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 − =0
𝑛𝑛 𝑛𝑛⟶+∞ 𝑛𝑛⟶+∞ 𝑛𝑛

Les suites (𝑢𝑢𝑛𝑛 ) et (𝑣𝑣𝑛𝑛 ) sont convergentes car adjencentes en effet ∀ 𝑢𝑢𝑛𝑛 ≤
1 1 1
( + +……………+ )=1
𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝑛𝑛

∀ 𝑛𝑛 ∈N, 𝑢𝑢𝑛𝑛 ≤1

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BORD BLEU

(𝑢𝑢𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈𝑁𝑁 est croissante et majorée par 1 alors ( 𝑢𝑢𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈𝑁𝑁 est convergente par conséquent 𝑣𝑣𝑛𝑛
l’est aussi car 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (𝑢𝑢𝑛𝑛 )= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 𝑣𝑣𝑛𝑛 )
𝑛𝑛⟶+∞ 𝑛𝑛⟶+∞

EXERCICE II

On considère l’équation complexe

Z 3 − (4 + i) Z 2 + (3 + 4i) Z − 3i =
0 (ζ )

1. Montrons que i est solution de (ζ ) c'est-à-dire montrons que i vérifie l’équation (ζ )


Pour ce fait Montrons que :

i 3 − (4 + i )i 2 + (3 + 4i )i − 3i =
0
i 3 − (4 + i )i 2 + (3 + 4i )i − 3i = -i+4+i+3i-4-3i=0
D’où i est solution de l’équation (ζ )
2. Déterminons les réels a, b et c tels que

Z 3 − (4 + i)Z 2 + (3 + 4i)=
Z − 3i (Z-i)(aZ2 + bZ + c)
(Z-i)(aZ2 + bZ + c) = az 3 + bz 2 + cz − iaz 2 − ibz − ic
3
= az + (b − ia ) z 2 + (c − ib) z − ic
Par identification, on a

𝑎𝑎 = 1 𝑎𝑎 = 1
� 𝑏𝑏 − 𝑖𝑖𝑖𝑖 = −4 − 𝑖𝑖 et -ic= -3i ⇔ �𝑏𝑏 = −4
𝑐𝑐 − 𝑖𝑖𝑖𝑖 = 3 + 4𝑖𝑖 𝑐𝑐 = 3

D’ou a=1, b=-4 et c=3

3. Déterminons les solutions de (ζ )


𝑧𝑧 2 -4z+3=0 ∆=16-4*3 =4=22
4−2 4+2
𝑧𝑧1 = =1; 𝑧𝑧2 = =3
2 2

on a donc
Z 3 − (4 + i ) Z 2 + (3 + 4i ) Z − 3i =
(z-i)(z-1)(z-3)
Les solutions de l’équation (ζ ) sont : {𝒛𝒛𝟎𝟎 = 𝒊𝒊 ; 𝒛𝒛𝟏𝟏 =1 ; 𝒛𝒛𝟐𝟐 = 𝟑𝟑}

Exercice III

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BORD BLEU

f(x)= x+ ln(1+exp(-2x))

1. Domaine de définition de f et calcul des limites de f aux bornes de Df :


Df =]−∞ , +∞[;

lim f ( x)= lim ( x + ln(1 + exp(−2 x))


x →−∞ x →−∞

ln(1 + e −2 x )
= lim x(1 + )
x →−∞ x
ln e −2 x ln(e 2 x + 1)
= lim x(1 + + )
x →−∞ x x
ln(e 2 x + 1)
= lim x(1 − 2 + ) =+∞
x →−∞ x
= lim f ( x) = +∞
x →−∞

lim f ( x ) = +∞
x →−∞

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (𝑥𝑥 + 𝑙𝑙𝑙𝑙�1 + 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒(−2𝑥𝑥)�) = +∞


𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥→+∞

2. Calculons la dérivée de f et en déduisons le tableau de variation de la courbe


représentative de f.
∀ x∈ R,

' −2e −2 x 1 + e −2 x − 2e −2 x
f ( x) = 1 + =
1 + e −2 x 1 + e −2 x
' 1 − e −2 x
f ( x) =
1 + e −2 x

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BORD BLEU

' −2e −2 x 1 + e −2 x − 2e −2 x
f ( x) = 1 + =
1 + e −2 x 1 + e −2 x
' 1 − e −2 x
f ( x) =
1 + e −2 x
f ( x ) ' = 0 ⇔ 1 − e −2 x = 0
x=0
f ⇒ f(0)=ln2
∀x ∈ ]−∞, 0[ , f ' ( x ) < 0
∀x ∈ ]−0, ∞[ , f ' ( x ) > 0

X -∞ 0 +∞
𝑓𝑓 ′ (x) - +
f(x) -∞ +∞
ln2

3. Asymptotes éventuelles :

f ( x) x + ln(1 + e −2 x )
lim = lim
x →+∞ x x →+∞ x
ln(1 + e −2 x )
= lim (1 + )=
1
x →+∞ x
−2 x
lim ( f ( x) =
− x) lim ln(1 + e= ) 0
x →+∞ x →+∞

D’où la droite d’équation y= x est asymptote à la courbe de f au voisinage de +∞


𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑥𝑥+𝑙𝑙𝑙𝑙(1+𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 ) 𝑙𝑙𝑙𝑙(1+𝑒𝑒 2𝑥𝑥 )
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 (−1 + ) )= -1
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 𝑓𝑓(𝑥𝑥) + 𝑥𝑥)= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑙𝑙𝑙𝑙(1 + 𝑒𝑒 −2𝑥𝑥 ) = +∞


𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞

D’où la courbe de f admet au voisinage de +∞ une branche parabolique de


direction celle de la droite y = -x
4. Tracé de la courbe représentative de f.
Position de la courbe par rapport à l’asymptote
• Au voisinage de -∞
f(x) –y =f(x)+x

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BORD BLEU

= ln(1 + e −2 x ) + 2 x
=ln(1 +e2X)
∀ x<0, f(x) >y d’où la courbe est au dessus de l’asymptote au voisinage de -∞

y=-x (Cf) y=x

Ln2 x

-1 0 1

Courbe représentative de f
5. Résolution graphique de l’équation f(x) =m
pour m ∈ ]-∞, ln2[, l’équation f(x) = m n’a pas de solution,
Pour m =2, l’équation f(x) = m a une solution unique : x0 =0,
pour m ∈ ]ln2 ; ∞[, l’équation f(x) = m a deux solutions distinctes, une positive et
l’autre négative.

CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUES

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BORD BLEU

BAC CDE : SESSION 2009, durée : 4h

EXERCICE I:

Nombre de candidats: 200 candidats.

On choisit un élève au hasard.

[0,8[ [8,12[ [12,20]


Y
X
[0,8[ 20 18 2
[8,12[ 30 27 3
[12,20] 50 45 5
Soit X la variable aléatoire qui à un candidat associe sa note en mathématiques.

Soit Y la variable aléatoire qui à un candidat associe sa note en biologie.

1) Calculons la probabilité d’avoir Y<8 et X≥12

𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓


𝑷𝑷 =
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝

1
P (X≥12 et Y<8)=
50
=
5
=
1
P (X≥12 et Y<8)=
200 20 4 4

2) Calculons la probabilité que sa note soit strictement supérieure à 8 en biologie ;


P (Y>8)= ?
P (Y<8) + P (Y≥8)=1
(18+27+45)+(2+3+5) 100 1 1
Or P (Y≥8)= = = ⇒ P (Y<8) =
200 200 2 2

P (Y≥8)= P (Y>8)+ P (Y=8) ⇒ P (Y>8)= P (Y≥8) - P (Y=8). Puisqu’on a n’a pas P


(Y=8) alors on ne peut pas calculer P (Y>8)
3) Calculons la probabilité que sa note en maths soit ≥ 12 sachant qu’un élève a obtenu
une note strictement inférieure à 8 en biologie :
Soit A l’évènement : « avoir une note strictement inférieure à 8 en biologie ».
B l’évènement : « avoir une note ≥ 12 en maths ».
on cherche P(B/A)
𝑃𝑃(𝐵𝐵∩𝐴𝐴) 50 100
P(B/A)= 𝑃𝑃(𝐵𝐵 ∩ 𝐴𝐴)= P(A)=
𝑃𝑃(𝐴𝐴) 200 200

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BORD BLEU

1/4 1 1
P(B/A)=
1/2 2
=  P(B/A)=
2
4) Vérifions si les notes obtenues en mathématiques et en biologie sont indépendantes
I.e. 𝑃𝑃(𝑋𝑋 ∩ 𝑌𝑌)= P(X) × P(Y)
20 1
Pour x ∈ [0,8[ et Y ∈ [0,8[ , 𝑃𝑃(𝑋𝑋 ∩ 𝑌𝑌)= = =0 ,1
200 10

40 100 1 1
P (X<8) × P (Y<8)= × = × =0,1
200 200 5 2

18 9
Pour x ∈ [0,8[ et Y ∈ [8,12[ , 𝑃𝑃(𝑋𝑋 ∩ 𝑌𝑌)= =
200 100
40 90 1 9 9
P (X<8) × P (8≤Y<12)= × = × =
200 200 5 20 100

𝑃𝑃(𝑋𝑋 ∩ 𝑌𝑌)= P(X) × P(Y)


𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 façon on vérifie que quelque soient A et B deux évènements quelconque
représentant respectivement les intervalles des notes de mathématiques et de
physiques, on aura toujours : 𝑃𝑃(𝐴𝐴 ∩ 𝐵𝐵)= P(A) × P(B)

Par conséquent les notes obtenues en mathématiques et en biologie sont


indépendantes.

EXERCICE II:

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)


𝑓𝑓(𝑥𝑥) = sur ]0,+∞[
𝑒𝑒 𝑥𝑥

PARTIE A : Etude de fonctions auxiliaires

2- On définit la fonction g sur ]1,+∞[ par g(x)=2x-(x-1)ln(x-1)


1-a) déterminons 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥)
𝑥𝑥→1

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥)= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 [2𝑥𝑥 − (𝑥𝑥 − 1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 − 1)]


𝑥𝑥→1+ 𝑥𝑥→1+

Posons u=x-1 x=u+1,


𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥)= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 [2(𝑢𝑢 + 1) − 𝑢𝑢 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑢𝑢)]=2-0=2
𝑥𝑥→1+ 𝑢𝑢→0+

D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑔𝑔(𝑥𝑥) = 2


𝑥𝑥→1+

1-b) calculons g’(x), ∀x∈]1,+∞[

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BORD BLEU
1
∀x∈]1,+∞[, g’(x)=2-ln(x-1)-(x-1) =2-ln(x-1)-1=1-ln(x-1)
𝑥𝑥−1

∀x∈]1,+∞[, g’(x)=1-ln(x-1)

1-c) résolvons dans ]1,+∞[, l’inéquation 1-ln(x-1)>0

1-ln(x-1)=0 1=ln(x-1) ⇔x-1=e ⇔x=e+1

x 1 e+1 +∞
g’(x) + -
D’où 1-ln(x-1) >0  x ∈]1,e+1[,

1-d) Etudions les variations de g sur l’intervalle] 1,+∞[

lim g (x) = lim [2𝑥𝑥 − (𝑥𝑥 − 1)𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 − 1)]


𝑥𝑥 →+∞ x→ +∞
2𝑥𝑥
= lim(x-1) � – 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 − 1)� = −∞
𝑥𝑥−1

x→ +∞
g(e+1) = 2(e+1) – elne = e+2

∀ x∈]1,e+1[, 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥) >0, ∀𝑥𝑥 ∈]1,e+1, +∞[ , g’(x) <o

x 1 e+1 +∞

g’(x) + 0 -

e+2
g(x)

2 -∞

1.e) Montrons que l’équation g(x) =0 a une solution unique notée 𝛼𝛼, dans l’intervalle
[e+1,e3+1] et étudions le signe de g(x) sur chacun des intervalles ]1, 𝛼𝛼[ et ] 𝛼𝛼, +∞[

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BORD BLEU

g(x) est continue et décroissante sur [e+1, +∞[ et de plus g(e+1) = e+2 >o ; g(e3+1) =
2(e3+1)-(e3)lne3

g(e3+1)=2e3+2-3e3= -e3+2<0

D’après la conséquence du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique 𝛼𝛼 sur


[e+1,e3+1]

Etude de signe de g(x) sur ]1 ; 𝛼𝛼[

D’après le tableau de variation de g , g(x)>0 sur ]1, e+1[

g(𝛼𝛼) =0

x 1 e+1 𝛼𝛼
g’(x)
+ 0 -
g(x) e+2
0
2 -∞
D’après le tableau de variation de g ; g(x)>0 sur]1, 𝛼𝛼 [ et g(x) <0 sur ]𝛼𝛼,+ ∞[

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥²−1)
2 – soit 𝜑𝜑 definie sur ]1 ;∞[ par 𝜑𝜑 (x)=
𝑥𝑥

2-a) déterminons 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑 (𝑥𝑥) puis prouvons que 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑 (𝑥𝑥) =0


𝑥𝑥→1 𝑥𝑥→+∞
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥²−1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥−1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥+1)
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ 𝜑𝜑 (𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙+ � + � = -∞
𝑥𝑥→1 𝑥𝑥→1 𝑥𝑥 𝑥𝑥→1 𝑥𝑥 𝑥𝑥

d’où
lim 𝜑𝜑 (x) =-∞
𝑥𝑥→1+

-prouvons que 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑 (𝑥𝑥) =0


𝑥𝑥→+∞
1
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥²−1) 2𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙(1−𝑥𝑥2) 0
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � + � = 2×0 + = 0
𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥 −∞

D’ où
lim 𝜑𝜑 (x) =0
𝑥𝑥→+∞

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BORD BLEU

2-b) calculons 𝜑𝜑′(𝑥𝑥) puis montrons que 𝜑𝜑′(𝑥𝑥) est du signe de g(x²) sur l’intervalle ]
1,+∞[

2𝑥𝑥 2𝑥𝑥²
�𝑥𝑥²−1�𝑥𝑥−𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 −1) �𝑥𝑥²−1�−𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 −1) 2𝑥𝑥²−(𝑥𝑥²−1)𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 −1)
𝜑𝜑′(𝑥𝑥)= = = ∀ x ∈ ] 1,+∞[
𝑥𝑥² 𝑥𝑥² 𝑥𝑥²(𝑥𝑥²−1)

g(x²)= 2x²-(x²-1)ln(x²-1)

𝑔𝑔(𝑥𝑥 2 )
𝜑𝜑′(𝑥𝑥) = , ∀ x ∈ ] 1,+∞[
𝑥𝑥²(𝑥𝑥 2 −1)

∀ x ∈ ] 1,+∞[ , x²-1>0

=> ∀ x ∈ ] 1,+∞[ , x²(x²-1)>0 d’où le signe de g(x²) sur ] 1,+∞[

2-c) montrons que 𝜑𝜑 est croissante sur ]1,√𝛼𝛼[ et décroissante sur ] √𝛼𝛼,+∞ [

D’après 1-e) g(x)>0 sur ]1, 𝛼𝛼[ et g(x)<0 sur ] 𝛼𝛼, +∞ [

𝑔𝑔(𝛼𝛼)
𝜑𝜑′�√𝛼𝛼�= =0 car 𝑔𝑔(𝛼𝛼)=0
𝛼𝛼(𝛼𝛼−1)

D’où 𝜑𝜑′�√𝛼𝛼�=0

*pour x ∈ ]1,√𝛼𝛼[, x² ∈]1,√𝛼𝛼[ et g(x²)>0

g(x²)>0 pour x ∈ ]1,√𝛼𝛼[ => 𝜑𝜑′(𝑥𝑥)>0 pour x ∈ ]1,√𝛼𝛼[

*pour x ∈ ] √𝛼𝛼,+∞ [, x² ∈ ]𝛼𝛼,+ ∞[ et g(x²)<0

g(x²)<0 pour x ∈ ] √𝛼𝛼,+∞ [, => 𝜑𝜑′(𝑥𝑥)<0 pour x ∈] √𝛼𝛼,+∞ [

on a donc 𝜑𝜑′(𝑥𝑥)>0 sur ]1,√𝛼𝛼[ et 𝜑𝜑′(𝑥𝑥)<0 sur ] √𝛼𝛼,+∞ [

par conséquent 𝜑𝜑 est croissante sur ]1,√𝛼𝛼[ et décroissante sur ] √𝛼𝛼,+∞ [

PARTIE B : Etude de f

1) Vérifions que ∀ x ∈ ] 0, + ∞[, on a f(x)= 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )


Soit x ∈ ] 0, + ∞[ alors 𝑒𝑒 𝑥𝑥 ∈ ]1,+∞[

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)


𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) = = f(x) d’où ∀ x ∈ ] 0, + ∞[, 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) = f(x)
𝑒𝑒 𝑥𝑥

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BORD BLEU

2) Déduisons
a) La limite 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)
𝑥𝑥→0

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)=𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) posons X=𝑒𝑒 𝑥𝑥


𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→0

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑋𝑋 2 −1)
=𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑋𝑋) =𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 =-∞ d’après 2-a
𝑋𝑋→1 𝑋𝑋→1 𝑋𝑋

D’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)= -∞


𝑥𝑥→0

b) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)
𝑥𝑥→+∞

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) posons X=𝑒𝑒 𝑥𝑥


𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥→+∞

= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑋𝑋) =0 d’après 2-a d’où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥)=0


𝑋𝑋→+∞ 𝑥𝑥→+∞

c) Le sens de variation de f sur ] 0, + ∞[ et montrons que f admet un maximum en


𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼
𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 ) = f(x) ∀ x ∈ ] 0, + ∞[
soit x ∈ ] 0, + ∞[, 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )= 𝜑𝜑(𝑢𝑢) avec u=𝑒𝑒 𝑥𝑥 , u ∈ ]1,+∞[
d’où f(x) (x ∈ ] 0, + ∞[) a le même sens de variation que 𝜑𝜑(𝑢𝑢) (u ∈ ]1,+∞[)

𝜑𝜑 croissante sur ]1,√𝛼𝛼[ => f est croissante sur ] 0, 𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼 [

𝜑𝜑 décroissante sur ] √𝛼𝛼,+∞ [=> f est décroissante sur ] 𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼,+∞ [

∀ x ∈ ] 0, + ∞[, f’(x)=(𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑥𝑥 ))’

∀ x ∈ ] 0, + ∞[, f’(x)=(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )’× 𝜑𝜑′(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )

=𝑒𝑒 𝑥𝑥 × 𝜑𝜑′(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )

∀ x ∈ ] 0, + ∞[, 𝑒𝑒 𝑥𝑥 ∈ ] 1, + ∞[

f’(x)=0 => 𝑒𝑒 𝑥𝑥 × 𝜑𝜑′(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )=0 => 𝜑𝜑′(𝑒𝑒 𝑥𝑥 )=0 =>𝑒𝑒 𝑥𝑥 =√𝛼𝛼 (d’après 2b)

=> x=𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼

D’où f’(x)=0 => x=𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼

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x 0 𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼 +∞

f’(x) + 0 -

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼−1)
√𝛼𝛼
f(x)

-∞ 0

D’après le tableau de variation de f, on observe que f admet en 𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼 un maximum.

2√𝛼𝛼
3) Montrons que sur x ∈ ] 0, + ∞[, f(x)≤
𝛼𝛼−1
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼−1)
f(𝑙𝑙𝑙𝑙√𝛼𝛼) est le maximum de f(x) c’est-à-dire ∀ x ∈ ] 0, + ∞[, f(x)=
√𝛼𝛼

2 𝛼𝛼
D’après 1-e) g(𝛼𝛼)=0 => 2 𝛼𝛼= (𝛼𝛼 − 1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼 − 1) ⇒ =𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼 − 1)
𝛼𝛼−1

2 𝛼𝛼 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼−1) 2√𝛼𝛼 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼−1)


⇒ = ⇒ =
(𝛼𝛼−1)√𝛼𝛼 √𝛼𝛼 𝛼𝛼−1 √𝛼𝛼

𝑙𝑙𝑙𝑙(𝛼𝛼−1) 2√𝛼𝛼 2√𝛼𝛼


D’où x ∈ ] 0, + ∞[, f(x) ≤ = c’est-à-dire x ∈ ] 0, + ∞[, f(x)≤
√𝛼𝛼 𝛼𝛼−1 𝛼𝛼−1

4) Valeurs approchées à 10−2 près


𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 0,2 −1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2 −1)
f(0,1)= f(1)=
𝑒𝑒 0,1 𝑒𝑒 1
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒−1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 3 −1)
f(0,5)= f(1,5)=
√𝑒𝑒 𝑒𝑒 1,5
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 4 −1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 6 −1)
f(2)= f(3)=
𝑒𝑒 2 𝑒𝑒 3

x 0,1 0,5 1 1,5 2 3


f(x) -1,364 0,199 0,682 0,657 0,538 0,298

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5) Representation graphique de f

PARTIE C : recherche de la primitive de f

1) Vérifions que f est solution de l’équadiff :


𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
y’+y= - (1)
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
Posons y= f(x)=
𝑒𝑒 𝑥𝑥
2𝑒𝑒2𝑥𝑥
� 2𝑥𝑥 �𝑒𝑒 𝑥𝑥 −𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
𝑒𝑒 −1
𝑦𝑦’ = 𝑓𝑓’(𝑥𝑥) =
𝑒𝑒 2𝑥𝑥
2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
= -
𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥
2𝑒𝑒 2𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
 𝑦𝑦’ + 𝑦𝑦= - +
𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
2𝑒𝑒 2𝑥𝑥
 y’+y=
𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1

𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥 2𝑒𝑒 2𝑥𝑥
or - = d’où f(x) est solution de l’équation 1
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1 𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1

𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
on pose h(x)= -
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1

2-a) trouvons une primitive H de h sur ] 0, + ∞[


H(x)=∫ ℎ(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑= 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 1) - 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1) + c1
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1)
= avec c1=0
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1)

𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1
D’où x ∈ ] 0, + ∞[, H(x)= 𝑙𝑙𝑙𝑙( )
𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1

2-b) cherchons les primitives F sur f sur ] 0, + ∞[


𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
y’+y= - d’après 1 on a :
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1
𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 𝑥𝑥
f’(x)+f(x)= - = h(x)
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1

=> ∫ 𝑓𝑓′(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑+∫ 𝑓𝑓(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑=∫ ℎ(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑


=> f(x) + F(x)=H(x)+K , K une constante

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D’où F(x)= H(x)+K- f(x)


𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
=𝑙𝑙𝑙𝑙( )- +k ∀ x ∈ ] 0, + ∞[
𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1 𝑒𝑒 𝑥𝑥

D’où les primitives F sur f sur ] 0, + ∞[ sont


𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑒𝑒 2𝑥𝑥 −1)
F(x)=𝑙𝑙𝑙𝑙( )- +k ∀ x ∈ ] 0, + ∞[ avec k∈R
𝑒𝑒 𝑥𝑥 +1 𝑒𝑒 𝑥𝑥

EXERCICE III:

On considère le point d’affixe, a=5-i√3


Le point B tel que le triangle OAB soit équilatéral direct i-e ������⃗ 𝑂𝑂𝑂𝑂
(𝑂𝑂𝑂𝑂, �����⃗)≡
𝜋𝜋
[mod2𝜋𝜋] ; Q milieu de [OB].
3

2. Démontrons que B a pour affixe b=4+2𝑖𝑖 √3


𝜋𝜋 𝜋𝜋
(𝑂𝑂𝑂𝑂, �����⃗)≡ 𝜋𝜋[mod2𝜋𝜋] ⇔ 𝑍𝑍𝐵𝐵=𝑒𝑒 𝑖𝑖 3 ⇔ 𝑍𝑍𝐵𝐵 =
������⃗ 𝑂𝑂𝑂𝑂 𝑍𝑍𝐴𝐴
𝜋𝜋 ⇔ 𝑍𝑍𝐵𝐵 =𝑍𝑍𝐴𝐴 𝑒𝑒 𝑖𝑖 3
3 𝑍𝑍𝐴𝐴 𝑖𝑖
𝑒𝑒− 3
1 𝑖𝑖√3 5 5 𝑖𝑖 √3 3
⇔ 𝑍𝑍𝐵𝐵 =(5-i√3)( + )= + 𝑖𝑖 √3 − + =4+2𝑖𝑖 √3
2 2 2 2 2 2

Déduisons l’affixe q de Q
𝑏𝑏
Q milieu de [OB] ⇔q= ⇔q=2+𝒊𝒊√𝟑𝟑
2

Déterminons l’affixe 𝑍𝑍𝑘𝑘 du point k tel que ABQK soit un parallélogramme


ABQK parallélogramme ⇔ posons 𝑍𝑍𝑘𝑘 =x+iy, cherchons x et y
𝑎𝑎−𝑏𝑏 𝑞𝑞−𝑍𝑍𝑘𝑘
�������⃗ 𝐵𝐵𝐵𝐵
On a : mes(𝐵𝐵𝐵𝐵, �����⃗)= mes(𝐾𝐾𝐾𝐾,
�������⃗ 𝐾𝐾𝐾𝐾
������⃗ ) =
𝑞𝑞−𝑏𝑏 𝑎𝑎−𝑍𝑍𝑘𝑘

 (a-b)( 𝑎𝑎 − 𝑍𝑍𝑘𝑘 )=(q-b)( 𝑞𝑞 − 𝑍𝑍𝑘𝑘 )


a²-a𝑍𝑍𝑘𝑘 -ab+b𝑍𝑍𝑘𝑘 =q²-q𝑍𝑍𝑘𝑘 -bq+b𝑍𝑍𝑘𝑘
(q-a) 𝑍𝑍𝑘𝑘 =q²-bq-a²+ab
𝑞𝑞²−𝑏𝑏𝑏𝑏−𝑎𝑎²+𝑎𝑎𝑎𝑎 (𝑞𝑞−𝑎𝑎)(𝑞𝑞+𝑎𝑎)−𝑏𝑏(𝑞𝑞−𝑎𝑎)
𝑍𝑍𝑘𝑘 = 𝑞𝑞−𝑎𝑎
=
𝑞𝑞−𝑎𝑎

𝑍𝑍𝑘𝑘 =q+a-b=2+𝑖𝑖 √3+5-i√3 −4-2𝑖𝑖√3


 𝒁𝒁𝒌𝒌 =𝟑𝟑 − 𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑
𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑎𝑎 𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑎𝑎
3. Démontrons que est un imaginaire pur i-e Re( )=0
𝑍𝑍𝑘𝑘 𝑍𝑍𝑘𝑘

𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑎𝑎 𝟑𝟑−𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑−5+𝑖𝑖√3 −2−𝑖𝑖 √3 −�2+𝑖𝑖√𝟑𝟑�(𝟑𝟑+𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑) 6+4𝑖𝑖 √3+3𝒊𝒊√𝟑𝟑−𝟔𝟔


= = = =−
𝑍𝑍𝑘𝑘 𝟑𝟑−𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑 𝟑𝟑−𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑 9+12 21

−𝟕𝟕𝟕𝟕√𝟑𝟑
=
21
𝒁𝒁𝒌𝒌 −𝒂𝒂 −𝒊𝒊√𝟑𝟑 𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑎𝑎 𝒁𝒁𝒌𝒌 −𝒂𝒂
= ⇒ Re( )=0 ⇒ est imaginaire pur
𝒁𝒁𝒌𝒌 𝟑𝟑 𝑍𝑍𝑘𝑘 𝒁𝒁𝒌𝒌

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Nature du TRIANGLE OKA


OA=|𝑎𝑎|=√25 + 3=√28
OK=|𝑞𝑞|=√9 + 4 × 3=√21 => OA≠OK
𝒁𝒁𝒌𝒌
�������⃗ 𝐾𝐾𝐾𝐾
mes(𝐾𝐾𝐾𝐾, ������⃗)=arg( )
𝑎𝑎−𝑍𝑍𝑘𝑘

𝑍𝑍𝑘𝑘 𝑍𝑍𝑘𝑘 √3
=− =− 𝑖𝑖
𝑎𝑎−𝑍𝑍𝑘𝑘 𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑎𝑎 3

𝒁𝒁𝒌𝒌 √3 3𝜋𝜋 𝜋𝜋
arg( )=arg(− 𝑖𝑖)≡ [mod2𝜋𝜋]=− d’où le triangle OKA est rectangle en K
𝑎𝑎−𝑍𝑍𝑘𝑘 3 2 2

Précisons la nature du quadrilatère OQAK

3𝜋𝜋 𝜋𝜋
�������⃗ ������⃗
mes(𝐾𝐾𝐾𝐾, 𝐾𝐾𝐾𝐾)= [mod2𝜋𝜋]=−
2 2

𝑞𝑞−𝑎𝑎 �2+𝑖𝑖√𝟑𝟑�−𝟓𝟓+𝒊𝒊√𝟑𝟑 −𝟑𝟑+𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑


mes(𝑄𝑄𝑄𝑄, �����⃗)=arg( 𝑞𝑞−𝑎𝑎) or
�������⃗ 𝑄𝑄𝑄𝑄 = =
𝑞𝑞 𝑞𝑞 2+𝑖𝑖√𝟑𝟑 2+𝑖𝑖 √3

�−𝟑𝟑+𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑�(2−𝑖𝑖√3)
=
4+3
−6+3√𝟑𝟑𝒊𝒊+𝟒𝟒𝟒𝟒√3+6
=
7

= 𝒊𝒊√𝟑𝟑
𝑞𝑞−𝑎𝑎 𝜋𝜋
arg( ) = [mod2𝜋𝜋]
𝑞𝑞 2

KA=|𝑎𝑎 − 𝒁𝒁𝒌𝒌 |=�5 − 𝑖𝑖 √3 − 𝟑𝟑 + 𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑�=�2 + 𝑖𝑖 √3�=|𝑞𝑞|=|𝑂𝑂𝑂𝑂|


𝜋𝜋
�������⃗ ������⃗
On a donc mes(𝐾𝐾𝐾𝐾, 𝐾𝐾𝐾𝐾)= −
2
𝜋𝜋
�������⃗ �����⃗
mes(𝑄𝑄𝑄𝑄, 𝑄𝑄𝑄𝑄)= et KA=QO
2

d’où OQAK est un rectangle

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Figure2
2𝑎𝑎 2
4. Soit c d’affixe c= , c= (5 − 𝑖𝑖 √3)
3 3
𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑏𝑏
Calculons
𝑍𝑍𝑘𝑘−𝑐𝑐

𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑏𝑏 𝟑𝟑−𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑−𝟒𝟒−𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑 𝟏𝟏−𝟒𝟒𝒊𝒊√𝟑𝟑


= 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑
= 𝟏𝟏 𝟒𝟒𝟒𝟒√𝟑𝟑
=3
𝑍𝑍𝑘𝑘−𝑐𝑐 𝟑𝟑−𝟐𝟐𝟐𝟐√𝟑𝟑− 𝟑𝟑 + −𝟑𝟑−
𝟑𝟑 𝟑𝟑

𝑍𝑍𝑘𝑘 −𝑏𝑏
=3 �������⃗ ������⃗
=> mes(𝐾𝐾𝐾𝐾, 𝐾𝐾𝐾𝐾)≡0[2𝜋𝜋]
𝑍𝑍𝑘𝑘−𝑐𝑐

=> les points B,C et K sont alignés.

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CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUE

BAC F : SESSION 2009

EXERCICE I
le plan est muni du repère orthonormé (O, 𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ )
f(x) = ln(x2-2x + 2) et (C) la courbe représentative de f dans (O, 𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ )
Partie I
5) Justifions que quelque soit x € IR, x2-2x + 2> 0
x2-2x + 2 = (x+ 1)2 -1 + 2 = (x+ 1)2+1
D’où x2-2x + 2 est la somme de deux carrés, donc strictement positif
6) Fonction dérivée f’ de f et étude du sens de variation de f sur IR,
Df = IR = ]−∞, +∞[
2(𝑥𝑥−1)
∀ x 𝜖𝜖 IR, 𝑓𝑓’(𝑥𝑥) =
𝑥𝑥 2 −2𝑥𝑥+2

f’(x) =0 ↔ x = 1 ; ∀ x 𝜖𝜖 ]−∞, 1[ , f’(x) < 0 → (C) est décroissante sur]−∞, 1[


∀ x 𝜖𝜖 ]1, +∞[ , f’(x) > 0 → (C) est croissante sur ]1, +∞[
7) 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 − 2𝑥𝑥 + 2) = +∞
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞

8) Tableau de variation de f
x −∞ 1 +∞
f’(x) - 0 +
f(x) +∞ −∞

Montrons que la droite d’équation x=1 est axe de symétrie de (C)


C-a-d montrons que ∀ x 𝜖𝜖 IR , f(1+x) = f(1-x)
f(x+1) = ln( (1+x)2 – 2(x+1) + 2) =ln(x2+1)
f(1-x) = ln((1-x)2 – 2(x-1) + 2 ) = ln( x2 + 1) d’ ou ∀ x 𝜖𝜖 IR , f(1+x) = f(1-x)
par conséquent toute droite d’ équation x=1 est axe de symétrie à (C)
nous allons donc tracer (C) sur ]1, +∞[ et compléter avec la symétrie par rapport à la
droite d’équation x=1
Cherchons les tangentes aux points d’abscisse x=0 et x=2
(D) : y= f’(x0)(x-x0) + f(x0) ; f’(0) = -1 , f’(2) = 1

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L’équation de la tangente en x=0 est (D1) : y= -x + ln(2) et en x=2 est


(D2):y= x-2 + ln(2)

Figure1 : Courbe représentative de f

Partie II
∀ x 𝜖𝜖 IR, 𝜑𝜑(x) = f(x) –x
1) Calculons la dérivée 𝜑𝜑′ de 𝜑𝜑
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2(𝑥𝑥−1) ((𝑥𝑥−1)2 −2(𝑥𝑥−1)+ 1)
∀ x 𝜖𝜖 IR φ'(x) = f’(x) -1 = -1=−
𝑥𝑥 2 −2𝑥𝑥+2 𝑥𝑥 2 −2𝑥𝑥+2
(𝑥𝑥−2)2
∀ x 𝜖𝜖 IR 𝜑𝜑′(𝑥𝑥) = −
𝑥𝑥 2 −2𝑥𝑥+2

∀ x 𝜖𝜖 IR - {2} , 𝜑𝜑′(x) < 0 →la courbe 𝜑𝜑 est strictement croissante sur IR -


{2}
2) déterminons la limite de 𝜑𝜑
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ( 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 − 2𝑥𝑥 + 2) − 𝑥𝑥 )
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 −2𝑥𝑥+2)
= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑥𝑥 � − 1�
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥
2 2
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 ) 𝑙𝑙𝑙𝑙(1−𝑥𝑥+ 2 ) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 ) 𝑙𝑙𝑙𝑙(√𝑋𝑋)
= 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 x� + 𝑥𝑥
− 1� or 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 2 =0
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥 𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥 𝑋𝑋→+∞ √𝑋𝑋

D’ où 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑥𝑥)= +∞
𝑥𝑥→−∞

2 2
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙(1−𝑥𝑥+ 2 )
3) Montrons que ∀ x >0 , 𝜑𝜑(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 �2 + 𝑥𝑥
− 1�
𝑥𝑥 𝑥𝑥

Soit x>0 , 𝜑𝜑(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 − 2𝑥𝑥 + 2) − 𝑥𝑥


2 2 2 2
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 2 �1−𝑥𝑥+ 2 �) 𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙(1−𝑥𝑥+ 2 )
= 𝑥𝑥 � 𝑥𝑥
− 1� = x�2 + 𝑥𝑥
− 1�
𝑥𝑥 𝑥𝑥 𝑥𝑥

𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝐥𝐥𝐥𝐥(𝐱𝐱) 𝐥𝐥𝐥𝐥(𝟏𝟏− + 𝟐𝟐 )
D’où ∀ x >0 , 𝝋𝝋(𝒙𝒙)= x�𝟐𝟐
𝒙𝒙 𝒙𝒙
+ − 𝟏𝟏�
𝒙𝒙 𝒙𝒙

Calculons 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑥𝑥)


𝑥𝑥→+∞
2 2
𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥) 𝑙𝑙𝑙𝑙(1−𝑥𝑥+ 2 )
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝜑𝜑(𝑥𝑥) = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑥𝑥 �2 + 𝑥𝑥
− 1�= −∞
𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥→+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥

D’ ou
lim 𝜑𝜑(𝑥𝑥)= −∞
𝑥𝑥→+∞

4) Montrons que (∆) coupe (C) en x=𝛼𝛼 avec 0.3< 𝛼𝛼<0.4 avec (∆) :y = x
(∆) coupe (C) si la courbe de 𝜑𝜑 coupe l’axe des abscisses
Déterminons le sens de variation de 𝜑𝜑

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x −∞ 2 +∞
𝜑𝜑’(x) - 0 -
𝜑𝜑 (x) +∞
Ln2 -2
−∞
D’ après le tableau de de variation de 𝜑𝜑 on observe que 𝜑𝜑 coupe l’axe des
abscisses une seule fois en x0 dans l’intervalle ]−∞, 2[
Montrons que 0.3 < x0 <0.4
𝜑𝜑(0.3)= 𝑙𝑙𝑙𝑙(0.32 − 2(0.3) + 2) − 0.3 = 0.0987 > 0
𝜑𝜑(0.4)= 𝑙𝑙𝑙𝑙(0.42 − 2(0.4) + 2) − 0.4 = -0.0925 < 0
On 𝜑𝜑(0.3)* 𝜑𝜑(0.4) < 0 et 𝜑𝜑 continue et strictement monotone sur IR
c-a-d x0 𝜖𝜖 ]0.3, 0.4[ D’où 𝛼𝛼 = x0

Exercice II
Soit BOD un triangle isocele en O .
On pose OB = OD = R
Soit (C) l’ensemble des points M du plan telles que :
������⃗ ������⃗ - ������⃗
𝑀𝑀𝑀𝑀.(2𝑂𝑂𝑂𝑂 𝐵𝐵𝐵𝐵 ) = 0
1)- Démontrons que (C) est le cercle de centre o et de rayon R
������⃗ ������⃗ - ������⃗
𝑀𝑀𝑀𝑀.(2𝑂𝑂𝑂𝑂 ������⃗+𝑂𝑂𝑂𝑂
𝐵𝐵𝐵𝐵 ) = 0 ↔ (𝑀𝑀𝑀𝑀 �����⃗).(2𝑂𝑂𝑂𝑂
������⃗ – 𝐵𝐵𝑂𝑂
�����⃗ +𝑂𝑂𝑂𝑂
������⃗) = 0
�����⃗-𝑂𝑂𝑂𝑂
↔ (𝑂𝑂𝑂𝑂 ������⃗).(𝑂𝑂𝑂𝑂
������⃗ +𝑂𝑂𝑂𝑂
�����⃗) = 0
↔ OB2 – OM2 = 0 ↔ OM = OB

OB=OM =R → (C) est le cercle de centre O et de rayon R

Soit F un point de ]𝐵𝐵𝐵𝐵[ différent du milieu[𝐵𝐵𝐵𝐵] . la perpendiculaire à (𝐵𝐵𝐵𝐵) passant par


F coupe (C) en A et C . G=bar{(𝐴𝐴, 1); (𝐵𝐵, 1); (𝐶𝐶, 1); (𝐷𝐷, 1)} ; M milieu de [𝐴𝐴𝐴𝐴]et N
milieu de [𝐵𝐵𝐵𝐵]

2)- montrons que G est le milieu de [𝑀𝑀𝑀𝑀]

�����⃗ + 𝐺𝐺𝐺𝐺
G=bar{(𝐴𝐴, 1); (𝐵𝐵, 1); (𝐶𝐶, 1); (𝐷𝐷, 1)} ↔ 𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ +𝐺𝐺𝐺𝐺
�����⃗ +𝐺𝐺𝐺𝐺
�����⃗ = 0
�⃗ (*)

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������⃗ +𝑀𝑀𝑀𝑀
M milieu de [𝐴𝐴𝐴𝐴] ↔ 𝑀𝑀𝑀𝑀 ������⃗ = 0
�⃗ ; N milieu de [𝐵𝐵𝐵𝐵] ↔ ������⃗
𝑁𝑁𝑁𝑁 +𝑁𝑁𝑁𝑁 �⃗
������⃗ = 0

(*)↔ ������⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + ������⃗ ������⃗ +𝑀𝑀𝑀𝑀
𝑀𝑀𝑀𝑀 +𝐺𝐺𝐺𝐺 ������⃗ + ������⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + ������⃗ ������⃗ +𝑁𝑁𝑁𝑁
𝑁𝑁𝑁𝑁 +𝐺𝐺𝐺𝐺 ������⃗ = �0⃗

������⃗ + ������⃗
↔ 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ������⃗ +2𝐺𝐺𝐺𝐺
𝑀𝑀𝑀𝑀 +𝑀𝑀𝑀𝑀 ������⃗ + ������⃗ ������⃗ = �⃗
𝑁𝑁𝑁𝑁+𝑁𝑁𝑁𝑁 0 ↔ ������⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + ������⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 = �⃗
0

- Montrons que G est milieu de [𝑂𝑂𝑂𝑂] c’est-a-dire �����⃗ �����⃗ = 0


𝐺𝐺𝐺𝐺 +𝐺𝐺𝐺𝐺 �⃗
F est la projection orthogonale de M sur [𝐵𝐵𝐵𝐵]
N est la projection orthogonale de O sur [𝐵𝐵𝐵𝐵]
(𝑂𝑂𝑂𝑂) // (𝑁𝑁𝑁𝑁) et (𝑂𝑂𝑂𝑂) // (𝑀𝑀𝑀𝑀) alors ������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 = �����⃗
𝑁𝑁𝑁𝑁
������⃗ �����⃗ ↔ �����⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 = 𝑁𝑁𝑁𝑁 ������⃗ = 𝑁𝑁𝑁𝑁
𝑂𝑂𝑂𝑂 + 𝐺𝐺𝐺𝐺 ������⃗ + 𝐺𝐺𝐺𝐺
�����⃗

↔ �����⃗ �����⃗ = 𝑁𝑁𝑁𝑁


𝑂𝑂𝑂𝑂 + 𝐹𝐹𝐹𝐹 ������⃗ + 𝑀𝑀𝑀𝑀
������⃗ or 𝑁𝑁𝑁𝑁
������⃗ + 𝑀𝑀𝑀𝑀
������⃗ =0
�⃗

D’ou �����⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 + �����⃗ �⃗ ; donc G milieu de [𝑂𝑂𝑂𝑂]
𝐹𝐹𝐹𝐹 = 0

������⃗ de deux manières différentes montrons que :


3) EN exprimant 𝐹𝐹𝐹𝐹 FA2 +
1
FC2 = 2FM2 + AC2
2

������⃗ +𝑀𝑀𝑀𝑀
𝑀𝑀𝑀𝑀 ������⃗ = 0
�⃗ ↔ 𝑀𝑀𝑀𝑀 �����⃗ + 𝑀𝑀𝑀𝑀
������⃗ +𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = �0⃗
������⃗ +𝐹𝐹𝐹𝐹

1
𝐹𝐹𝐹𝐹 = ( �����⃗
↔ ������⃗ �����⃗ ) ↔ FM2 = 1 ( FA2 + FC2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 +𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ ) (**)
2 4

�����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 = �����⃗ �����⃗ → AC2 = FA2 + FC2 - 2𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐴𝐴𝐴𝐴 +𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ ↔ -AC2+ FA2 + FC2 =2𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗

�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
En remplaçant 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ dans (**) par -AC2+ FA2 + FC2 on obtient :

1
2FM2 + AC2 = FA2 + FC2
2

1 1 1 1
FM2 = ( FA2 + FC2 + FA2 + FC2 -AC2 ) = FA2 + FC2 - AC2 ↔
4 2 2 4

1
Déduisons que FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = 2(FN2 + FM2 ) + (AC2 + BD2 )
2

������⃗ ������⃗ = �⃗
𝑁𝑁𝑁𝑁 +𝑁𝑁𝑁𝑁 0 ↔ �����⃗ �����⃗ + 𝑁𝑁𝑁𝑁
𝑁𝑁𝑁𝑁 +𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ +𝐹𝐹𝐹𝐹 �⃗ ↔ 2𝑁𝑁𝑁𝑁
�����⃗ = 0 �����⃗ +𝐹𝐹𝐹𝐹 𝐹𝐹𝐹𝐹 = �⃗
�����⃗ + �����⃗ 0↔
1
�����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
NF2= ( FB2 + FD2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ )
4

������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 = �����⃗ �����⃗ → BD2 = BF2 + FD2 - 2𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐵𝐵𝐵𝐵 +𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ → -BD2 +BF2+ FD2 =2𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗

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1 1
→ NF2= ( FB2 + FD2 -BD2 +BF2+ FD2) → FB2 +FD2 =2FN2 + BD2
4 2

D’ou FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = (FA2+FC2) +( FB2+ FD2 )

1 1
=2FM2 + AC2 +2FN2 + BD2
2 2

1
Donc FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = 2(FN2 + FM2 ) + (AC2 + BD2 )
2

Montrons que FA2 + FB2 + FC2 + FD2 =4R2

1
On : FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = 2(FN2 + FM2 ) + (AC2 + BD2 )
2

1 1
= 2FM2 + BD2 + 2FN2 + AC2
2 2

1 1
=2ON2 + (2BN)2 +2FN2 + AC2 car ON = FM
2 2

1
=2(ON2+BN2 ) +2FN2+ (2AM)2
2

=2R2+ 2(OM2+ AM2) car FN = OM

=2R2+ 2OA2

=4 R2 car R = OA

D’ou
FA2 + FB2 + FC2 + FD2 =4R2
4)- Démontrons que �����⃗ �����⃗ = FM2 – AM2 ; �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = OF2 – R2 et �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ =𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗

�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
-Montrons que 𝐹𝐹𝐴𝐴 �����⃗ = FM2 – AM2
�����⃗ �����⃗ =( ������⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹 ������⃗ ) ( 𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 +𝑀𝑀𝑀𝑀 ������⃗ )
������⃗ +𝑀𝑀𝑀𝑀

𝐹𝐹𝐹𝐹 - ������⃗
=( ������⃗ 𝑀𝑀𝑀𝑀 ) ( ������⃗ ������⃗ ) car ������⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹 +𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑀𝑀𝑀𝑀 = ������⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴
= FM2 – AM2 d’où
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = FM2 – AM2

-Montrons que �����⃗ �����⃗ = OF2 – R2


𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹
On a : �����⃗ �����⃗ = FM2 – AM2
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹
= OF2 – OM2 -AM2
= OF2 – R2 car OM2 +AM2= OA2 =R2
D’ où
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = OF2 – R2
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-Montrons que �����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹


𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ =𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗
�����⃗ �����⃗ = ( �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ ) ( �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹 +𝑂𝑂𝑂𝑂 ������⃗ )
𝐹𝐹𝐹𝐹 +𝑂𝑂𝑂𝑂
1
On a : FA2 + FB2 + FC2 + FD2 = 2(FN2 + FM2 ) + (AC2 + BD2 ) (i)
2
1
2FM2 + AC2 = FA2 + FC2 (ii)
2
1 1 1
Les relations (i) et (ii) →2FM2 + AC2 + FB2+FD2 =2FN2 +2FM2 + AC2+ BD2
2 2 2
1
→ FB2+FD2 =2FN2 + BD2 or FB2+FD2 =( �����⃗ �����⃗ )2+2𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 -𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ = 𝐵𝐵𝐵𝐵2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗. �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹
2
1 1
�����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
Alors BD2+2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = 2FN2 + BD2 ↔ 2𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ =2FN2 - BD2
2 2

D’après la figure on a : FN = OF - ON et BD =4BN = 4(R2 - ON2 )


2 2 2 2 2

�����⃗ .𝐹𝐹𝐹𝐹
D’ où 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ = 2OF2 - 2ON2-2(R2 - ON2 )=2(OF2- R2)
�����⃗ �����⃗ = OF2 – R2 →
𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ �����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ = 𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 .𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗

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Figure2

5) démontrons que la médiane (IF) du triangle AFD est la hauteur du triangle CFD

Figure3

�����⃗ ,
Montrer que FQ est la hauteur du triangle CFD revient encore à montrer que mes(𝑄𝑄𝑄𝑄
�����⃗ ) = 90° (par définition de la hauteur d’un triangle).
𝑄𝑄𝑄𝑄

�����⃗ , 𝑄𝑄𝑄𝑄
On va montrer que mes(𝑄𝑄𝑄𝑄 �����⃗ ) = 90°

𝐵𝐵𝐵𝐵 , �����⃗
Posons : mes(, �����⃗ �����⃗ , �����⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵) = 𝛼𝛼1 ; mes(𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ , �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹) = 𝛼𝛼2 ; mes(𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ , �����⃗
𝐹𝐹𝐹𝐹 ) =𝛼𝛼3 ; mes(𝐶𝐶𝐶𝐶 𝐶𝐶𝐶𝐶 ) =
𝛼𝛼4 �����⃗ , �����⃗
mes(𝐷𝐷𝐷𝐷 𝐷𝐷𝐷𝐷 ) = 𝛼𝛼5 ( confère figures 3 et 2 ).

�����⃗ �����⃗ = 𝐹𝐹𝐹𝐹


𝐹𝐹𝐹𝐹.𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ ⇒ FA.FC = FB.FD ⇒ 𝐹𝐹𝐹𝐹 = 𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗.𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 𝐹𝐹𝐹𝐹
𝐹𝐹𝐹𝐹 𝐹𝐹𝐹𝐹
or sin𝛼𝛼1= et sin𝛼𝛼4 = ⇒ 𝛼𝛼1= 𝛼𝛼4 (*)
𝐹𝐹𝐹𝐹 𝐹𝐹𝐹𝐹

�����⃗ , 𝐹𝐹𝐹𝐹
(IF) médiane du triangle AFD ⇒ 𝛼𝛼1 = mes(𝐹𝐹𝐹𝐹 ����⃗ ) = 𝛼𝛼3 (**)( car mes(𝐹𝐹𝐹𝐹
�����⃗ , 𝐹𝐹𝐹𝐹
����⃗ ) et 𝛼𝛼3
�����⃗ , �����⃗
sont des angles opposés ). mes(𝐹𝐹𝐹𝐹 𝐹𝐹𝐹𝐹 ) = 90° ⇒ 𝛼𝛼2+ 𝛼𝛼3 = 90° ⇒ 𝛼𝛼2= 90° − 𝛼𝛼3 (***)

Les relations (*),(**) et (***) ⇒ 𝛼𝛼2= 90° − 𝛼𝛼4 ⇒ 𝛼𝛼2 + 𝛼𝛼4 = 90°

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�����⃗ , 𝑄𝑄𝑄𝑄
Dans le triangle FCQ on a : 𝛼𝛼2 + 𝛼𝛼4 + mes(𝑄𝑄𝑄𝑄 �����⃗ ) =180°
�����⃗ , �����⃗
⇒ mes(𝑄𝑄𝑄𝑄 𝑄𝑄𝑄𝑄 ) =180° - ( 𝛼𝛼2 + 𝛼𝛼4) or

𝛼𝛼2 + 𝛼𝛼4 = 90° . D’où �����⃗ , 𝑄𝑄𝑄𝑄


mes(𝑄𝑄𝑄𝑄 �����⃗ ) = 90°

6) démontrons que ILJK est un rectangle

���⃗ = 𝐾𝐾𝐾𝐾
Il suffit de montrer que 𝐼𝐼𝐼𝐼 ����⃗ ����⃗= 𝐿𝐿𝐿𝐿
, 𝐼𝐼𝐼𝐼 ���⃗ et 𝐽𝐽𝐽𝐽
����⃗ . 𝐿𝐿𝐿𝐿
���⃗ = 0 ou 𝐼𝐼𝐼𝐼
����⃗.𝐾𝐾𝐾𝐾
����⃗ = 0

On a : ����⃗ 𝐼𝐼𝐼𝐼 = �0⃗ (1) ;


𝐼𝐼𝐼𝐼 + ����⃗

𝐽𝐽𝐽𝐽 + ����⃗
����⃗ 𝐽𝐽𝐽𝐽 = �⃗
0 (2) ; (2) – (3) → ����⃗ 𝐵𝐵𝐵𝐵 + ����⃗
𝐽𝐽𝐽𝐽 + ������⃗ 𝐽𝐽𝐽𝐽 + �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 = �⃗
0 → ����⃗
𝐽𝐽𝐽𝐽 + ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵
=�����⃗
𝐾𝐾𝐾𝐾

1 1
𝐾𝐾𝐾𝐾 �����⃗ = 0
������⃗ + 𝐾𝐾𝐾𝐾 �⃗ (3) ; or 𝐽𝐽𝐽𝐽 𝐵𝐵𝐵𝐵 = �����⃗
����⃗ + ������⃗ 𝐶𝐶𝐶𝐶 + �����⃗ = 1 ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 𝐵𝐵𝐵𝐵
2 2 2

�����⃗ + 𝐿𝐿𝐿𝐿
𝐿𝐿𝐿𝐿 �⃗ (4) ;
�����⃗ = 0 d’ou 2�����⃗
𝐾𝐾𝐾𝐾 = ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵

1 1 1 1
𝐼𝐼𝐼𝐼 + �����⃗
(1) → ���⃗ 𝐿𝐿𝐿𝐿 + ����⃗ �⃗ → ���⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 = 0 𝐵𝐵𝐵𝐵 = �⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 + ������⃗ 0 car �����⃗ 𝐼𝐼𝐼𝐼 = �����⃗
𝐿𝐿𝐿𝐿 + ����⃗ 𝐷𝐷𝐷𝐷 + �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 = ������⃗
𝐷𝐷𝐷𝐷
2 2 2 2

→ ���⃗ 𝐾𝐾𝐾𝐾 = �⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 - �����⃗ 0 car 2�����⃗
𝐾𝐾𝐾𝐾 = ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵

���⃗ = �����⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐾𝐾𝐾𝐾

���⃗ = �����⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 ����⃗ + 𝐾𝐾𝐾𝐾
𝐾𝐾𝐾𝐾 → 𝐼𝐼𝐼𝐼 �����⃗ = 𝐾𝐾𝐾𝐾
�����⃗ + 𝐿𝐿𝐿𝐿
���⃗ →
����⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 = ���⃗
𝐿𝐿𝐿𝐿
* Montrons que ����⃗ ����⃗ = 0
𝐼𝐼𝐼𝐼.𝐾𝐾𝐾𝐾

����⃗ =1 𝐴𝐴𝐴𝐴
𝐼𝐼𝐼𝐼 ����⃗ =1 ������⃗
�����⃗ et 𝐾𝐾𝐾𝐾 ����⃗ +𝐵𝐵𝐵𝐵
𝐵𝐵𝐵𝐵 ; en éffet (1) – (3) → 𝐼𝐼𝐼𝐼 ����⃗ + ����⃗
������⃗ + 𝐼𝐼𝐼𝐼 �⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 = 0
2 2

1 1 1 1
→ 𝐼𝐼𝐼𝐼 ����⃗ + ����⃗
����⃗ +𝐼𝐼𝐼𝐼 𝐼𝐼𝐼𝐼 + ����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 = �0⃗ or ����⃗ 𝐶𝐶𝐶𝐶 = �����⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 + �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 = �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 𝐾𝐾𝐾𝐾 = �����⃗
→ ����⃗ 𝐶𝐶𝐶𝐶
2 2 2 2

D’ou ����⃗ ����⃗ = 1 �����⃗


𝐼𝐼𝐼𝐼.𝐾𝐾𝐾𝐾 𝐴𝐴𝐴𝐴 . ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 = 0 car (AC) perpendiculaire à (BD)
4

Par conséquent ����⃗ ����⃗ = 0


𝐼𝐼𝐼𝐼 .𝐾𝐾𝐾𝐾

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7) démontrons que G est le milieu de [𝐼𝐼𝐼𝐼] et de [𝐿𝐿𝐿𝐿]

C’est à dire montrons que ����⃗


𝐺𝐺𝐺𝐺 + ����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 = �0⃗ et �����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + �����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 = �0⃗

�����⃗ + �����⃗
G=bar{(𝐴𝐴, 1); (𝐵𝐵, 1); (𝐶𝐶, 1); (𝐷𝐷, 1)} ↔ 𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ +𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺 +𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ = �0⃗

→ ����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + ����⃗
𝐼𝐼𝐼𝐼 + ����⃗ ����⃗ + 𝐽𝐽𝐽𝐽
𝐼𝐼𝐼𝐼 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗ + ����⃗
𝐽𝐽𝐽𝐽 = �0⃗ → �������⃗ ����⃗ = �0⃗ →
2𝐺𝐺𝐺𝐺 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + ����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 = �0⃗
�����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + �����⃗ �����⃗ +𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺 +𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ = �0⃗ ↔ 𝐺𝐺𝐺𝐺
�����⃗ + �����⃗ �����⃗ +𝐿𝐿𝐿𝐿
𝐿𝐿𝐿𝐿 +𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ + �����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + ������⃗ �����⃗ +𝐾𝐾𝐾𝐾
𝐾𝐾𝐾𝐾 +𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ = �0⃗

→ �����⃗ + 𝐺𝐺𝐺𝐺
�����⃗ = 0
�⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺
8) Démontrons que I, J ,K ,L , Q, R , S et P appartiennent à (C’) de centre G

G milieu de [𝐼𝐼𝐼𝐼] et de [𝐿𝐿𝐿𝐿] → G est l’isobarycentre du rectangle IJKL

D’où I, J, K ,L appartiennent à (C’) de centre G

D’après 5) les points Q, R , S et P sont respectivement les projetés orthogonales


des points I, J ,K ,L sur les droites (CD) ,(AD) ,(AB)et (BC)

Par conséquent :I, J ,K ,L , Q, R , S et P appartiennent à (C’) de centre G

1
9) Démontrons que le rayon de (C’) est √2𝑅𝑅2 + 𝑂𝑂𝑂𝑂 2
2

On FA2 + FB2 + FC2 + FD2 =4R2 (*)

�����⃗ + �����⃗
FA2 = (𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺)2 = FG2 + GA2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗

�����⃗ + �����⃗
FB2 = (𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺)2 = FG2 + GB2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗

�����⃗ + �����⃗
FC2 = (𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺 )2 = FG2 + GC2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗

�����⃗ + �����⃗
FD2 = (𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ .𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺)2 = FG2 + GD2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗

En remplaçant chacune des 4 relations dans (*) on obtient

�����⃗ (𝐺𝐺𝐺𝐺
4 FG2 + GA2 + GB2 + GC2 + GD2 + 2𝐹𝐹𝐹𝐹 �����⃗ +𝐺𝐺𝐺𝐺
�����⃗ + �����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 + �����⃗
𝐺𝐺𝐺𝐺 ) = 4R2

→ GA2 + GB2 + GC2 + GD2 = 4R 2 - 𝑂𝑂𝑂𝑂 2 (**) car �����⃗


𝐺𝐺𝐺𝐺 + �����⃗ �����⃗ +𝐺𝐺𝐺𝐺
𝐺𝐺𝐺𝐺 +𝐺𝐺𝐺𝐺 �����⃗ = �0⃗ et FG =
1
OF
2

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����⃗ + 𝐼𝐼𝐼𝐼
GA2 = (𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗)2 = GI2 + IA2 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺
����⃗ .𝐼𝐼𝐼𝐼
����⃗

����⃗ + ����⃗
GB2 = (𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗ .𝐼𝐼𝐼𝐼
𝐼𝐼𝐼𝐼)2 = GI2 + IB2 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗

����⃗ + ����⃗
GC2 = (𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗.𝐽𝐽𝐽𝐽
𝐽𝐽𝐽𝐽 )2 = GJ2 + JC2 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗

����⃗ + 𝐽𝐽𝐽𝐽
GD2 = (𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗.𝐽𝐽𝐽𝐽
����⃗ )2 = GD2 + JD2 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗

En remplaçant ces 4 relations dans (**) on obtient :

����⃗ (𝐼𝐼𝐼𝐼
2 GI2 + 2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗ + 𝐼𝐼𝐼𝐼 ����⃗(𝐽𝐽𝐽𝐽
����⃗ ) + 2GJ2 +2𝐺𝐺𝐺𝐺 ����⃗ + 𝐽𝐽𝐽𝐽
����⃗ ) + IA2 + IB2+ JC2 + JD2 = 4R 2 - 𝑂𝑂𝑂𝑂 2

→ JC2 + JD2 + 2 GI2 + 2GJ2 + IA2 + IB2 = 4R 2 - 𝑂𝑂𝑂𝑂 2 (***)

1 1 1 1 1
or GI = GJ , IA = AB et IB = AB , JC = CD et JD = CD , IA2 + IB2 = AB2 , JC2
2 2 2 2 2
1
+ JD2 = CD2
2

1
AB2 = AF2 + FB2 et CD2 = FC2 + FD2 c’est-a-dire JC2 + JD2 + IA2 + IB2= (AF2 + FB2 +
2
1
FC2 + FD2) = (4R2)
2

En remplaçant toutes ces relations dans (***) on obtient :

JC2 + JD2+2 GI2 + 2GJ2+ IA2 + IB2=4R2 - 𝑂𝑂𝑂𝑂 2 → 4GI2+ 2R2= 4R2- 𝑂𝑂𝑂𝑂 2

1
→ GI = √2𝑅𝑅2 + 𝑂𝑂𝑂𝑂 2
2

1
R’ = GI = GJ = √2𝑅𝑅2 + 𝑂𝑂𝑂𝑂 2
2

Donc

EXERCICE III

Z et Z’ 𝜖𝜖 ℂ , on pose 𝜑𝜑( Z,Z’) = Z𝑍𝑍’ + 𝑍𝑍Z’

Le plan est muni du repère orthonormé direct ( O, 𝑢𝑢


�⃗ , 𝑣𝑣⃗ )

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𝜋𝜋 2𝜋𝜋
1) calculons 𝜑𝜑(i,3) , 𝜑𝜑(1+2i,-2+i) ; 𝜑𝜑(2+i,-3+2i ) et 𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑖𝑖 6 , 𝑒𝑒 𝑖𝑖 3 )

𝜑𝜑(i,3) =3i – 3i =0

𝜑𝜑(1+2i,-2+i) =(1+2i)(-2-i) + (1-2i)(-2 +i) =0

𝜑𝜑(2+i,-3+2i ) =(2+i)(-3-2i) +(2-i)(-3 +2i) = -8

𝜋𝜋 2𝜋𝜋 𝜋𝜋 2𝜋𝜋 𝜋𝜋 2𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋


𝜑𝜑(𝑒𝑒 𝑖𝑖 6 , 𝑒𝑒 𝑖𝑖 3 )= 𝑒𝑒 𝑖𝑖 6 *𝑒𝑒 −𝑖𝑖 3 + 𝑒𝑒 −𝑖𝑖 6 ∗ 𝑒𝑒 𝑖𝑖 3 =𝑒𝑒 −𝑖𝑖 2 + 𝑒𝑒 𝑖𝑖 2 =0

Montrons que ∀ ( 𝑍𝑍, 𝑍𝑍 ′ )𝜖𝜖 ℂ × ℂ 𝜑𝜑( Z,Z’) 𝜖𝜖 ℝ

Soit ( 𝑍𝑍, 𝑍𝑍 ′ )𝜖𝜖 ℂ × ℂ montrons que Im(𝜑𝜑( Z,Z’) ) =0

Posons Z= r𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 et Z’ = r’𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖′

′ ′
𝜑𝜑( Z,Z’)=rr’𝑒𝑒 𝑖𝑖(𝜃𝜃−𝜃𝜃 ) + rr’𝑒𝑒 −𝑖𝑖(𝜃𝜃−𝜃𝜃 ) = 2rr’cos (𝜃𝜃 − 𝜃𝜃 ′ ) 𝜖𝜖 ℝ

D’ou ∀ ( 𝑍𝑍, 𝑍𝑍 ′ )𝜖𝜖 ℂ × ℂ 𝜑𝜑( Z,Z’) 𝜖𝜖 ℝ

2) On pose Z = x + iy et Z’ = x’ + iy’ , x,x’,y,y’ 𝜖𝜖 ℝ


Calculons 𝜑𝜑( Z,Z’) en fonction de x,y, x’, y’
𝜑𝜑( Z,Z’)= (x + iy)( x’ - iy’) + (x - iy)( x’ + iy’)

D’où 𝜑𝜑( Z,Z’) =2(xx’ + yy’)

Déterminons l’ensemble des M d’affixe Z telque 𝜑𝜑(𝑧𝑧, 1 − 𝑖𝑖)=2√2

𝜑𝜑(𝑧𝑧, 1 − 𝑖𝑖)=2√2 ⟺ x-y =√2 d’ où (D) est la droite d’équation y=x -√2

3) On pose Z= r𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖 et Z’ = r’𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖′ avec 𝜃𝜃 et 𝜃𝜃 ′ 𝜖𝜖 ℝet r,r’ 𝜖𝜖 ℝ+ calculons


𝜑𝜑( Z,Z’) en fonction de r,r’ et 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐( 𝜃𝜃 − 𝜃𝜃′)
′ ′
𝜑𝜑( Z,Z’)=rr’𝑒𝑒 𝑖𝑖(𝜃𝜃−𝜃𝜃 ) + rr’𝑒𝑒 −𝑖𝑖(𝜃𝜃−𝜃𝜃 ) = 2rr’cos (𝜃𝜃 − 𝜃𝜃 ′ )

D’ où
𝜑𝜑( Z,Z’)= 2rr’cos (𝜃𝜃 − 𝜃𝜃 ′ )

Déterminons l’ensemble des points M d’affixe z tels que 𝜑𝜑( Z,Z’)= 2


𝜑𝜑( Z,Z)= 2 ⇔ 2r2𝑒𝑒 −𝑖𝑖(𝜃𝜃−𝜃𝜃) =2 ⟺ 2r2 = 2 ⟺ r2=1

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D’ où l’ensemble des points M d’affixe z tels que 𝜑𝜑( Z,Z’)= 2 est le cercle centré à
l’origine et de rayon 1

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CORRECTION DE L’EPREUVE de MATHEMATIQUE

BAC CDE ; GCE A/L : SESSION 2010

EXERCICE I

1
On considère la suite (Un ) définie par :U0=∫0 √1 − 𝑥𝑥 dx et Un =
1
∫0 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 dx si n 𝜖𝜖 IN*

1) Montrons que (Un) est décroissante et minorée par 0


0≤ 𝑥𝑥 ≤ 1 ⟹ 0≤ 𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑛𝑛 ≤ 𝑥𝑥 𝑛𝑛 ⟹ 0≤ 𝑥𝑥 𝑛𝑛+1 √1 − 𝑥𝑥 ≤ 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 ⟹0 ≤
1 1
∫0 𝑥𝑥 𝑛𝑛+1 √1 − 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑 ≤ ∫0 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑

D’où 0 ≤ Un+1 ≤ Un

2) Soit ( Un) n 𝜖𝜖 IN*


a) Montrons que fn(x) = 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 admet un maximum relatif en un point 𝛼𝛼 n sur
[0 , 1]

𝑥𝑥 𝑛𝑛 𝑥𝑥 𝑛𝑛−1 (2𝑛𝑛−𝑥𝑥(2𝑛𝑛+1))
∀ x 𝜖𝜖 [0 , 1[ f’(x) = n𝑥𝑥 𝑛𝑛−1 √1 − 𝑥𝑥 - =
2√1−𝑥𝑥 2√1−𝑥𝑥

2𝑛𝑛
f’(x) = 0 ⟹ x0 = 𝜖𝜖 [0 , 1]
2𝑛𝑛+1

tableau de variation de fn(x)

X 0 X0 1
f’n(x) + 0 -
fn(x) fn(x0)
0 0

d’après le tableau de variation de f sur[0 , 1] on observe que fn admet un


2𝑛𝑛
maximum relatif en x0 d’où 𝛼𝛼𝑛𝑛 =
2𝑛𝑛+1

b) Etablissons : Un ≤ fn(𝛼𝛼𝑛𝑛 )
D’ après a) , ∀ x 𝜖𝜖 [0 , 1] , fn (x) ≤ fn(𝛼𝛼𝑛𝑛 ) ⟹
1 1
∫0 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 ≤ ∫0 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝛼𝛼𝑛𝑛 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟹ Un ≤ fn(𝛼𝛼 n )
3) Déduisons – en la limite de Un
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)n �1�2𝑛𝑛 + 1 on a : 0 ≤ Un ≤( )n �1�2𝑛𝑛 + 1 ≤ �1�2𝑛𝑛 + 1


2𝑛𝑛 2𝑛𝑛
n(𝛼𝛼𝑛𝑛 )=(
2𝑛𝑛+1 2𝑛𝑛+1

⟹ 0 ≤ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑈𝑈𝑛𝑛 ≤ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 �1�2𝑛𝑛 + 1 = 0


𝑛𝑛→∞ 𝑛𝑛→∞

D’où

4) Calculons U0 lim 𝑈𝑈𝑛𝑛 = 0


𝑛𝑛→∞
1 1
1+ 1+
1 (1−𝑥𝑥)2 (1−𝑥𝑥) 2 2
U0= ∫0 √1 − 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑 = �− 1 �(1) - �− 1 �(0) = 3
1+2 1+2

d’où 2
U0=
3

5) Etablissons par intégrations par parties que


∀ n 𝜖𝜖 IN* que (2n +3)Un =2nUn-1
1 3
2
Un = ∫0 𝑥𝑥 𝑛𝑛 √1 − 𝑥𝑥 dx posons u’(x)= √1 − 𝑥𝑥 ⟶ u(x) =- (1 − 𝑥𝑥)2
3

V(x)= xn ⟶ v’(x)= nxn-1

3 3 1
2 2 2
Un = �− 𝑥𝑥 𝑛𝑛 (1 − 𝑥𝑥)2 �(1) - �− 𝑥𝑥 𝑛𝑛 (1 − 𝑥𝑥)2 �(0) + n∫0 𝑥𝑥 𝑛𝑛−1 (1 − 𝑥𝑥)√1 − 𝑥𝑥 dx
3 3 3

2 2
= nUn-1 - nUn ⟹ (2n +3)Un =2nUn-1
3 3

22𝑛𝑛+2 𝑛𝑛!(𝑛𝑛+1)!
6) Montrons par récurrence que ∀ n 𝜖𝜖 IN* , Un = (2𝑛𝑛+3)!

22𝑛𝑛+2 𝑛𝑛!(𝑛𝑛+1)!
Soit P(n) la proposition suivante : «Un = (2𝑛𝑛+3)!
, n 𝜖𝜖 IN*»

-montrons que la proposition est vraie au rang 1 , c’est –à-dire montrons que U1
24 2! 4
= (2+3)!
=
15

2 2 2 4
D’après la relation (2n +3)Un =2nUn-1 pour n=1 on a : U1= U0 = ∗ = d’où P(1)
5 5 3 15

vraie
- supposons que p(n) est vraie jusqu’ au rang n et montrons qu’elle reste vérifiée au
22𝑛𝑛+4 ( 𝑛𝑛+1)!(𝑛𝑛+2)!
rang n+1 ;c’est-a-dire montrons que Un+1 = (2𝑛𝑛+5)!

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2(𝑛𝑛+1)
D’après la relation obtenue à la question 5) on a : Un+1= Un en remplaçant Un par
2𝑛𝑛+5
2(𝑛𝑛+1) 22𝑛𝑛+2 𝑛𝑛!(𝑛𝑛+1)! 22𝑛𝑛+2 2(𝑛𝑛+1)2(𝑛𝑛+2) 𝑛𝑛!(𝑛𝑛+1)!
son expression , on obtient : Un+1= (2𝑛𝑛+3)!
= (2𝑛𝑛+5)(2𝑛𝑛+4)(2𝑛𝑛+3)!
=
2𝑛𝑛+5

22𝑛𝑛+4 ( 𝑛𝑛+1)!(𝑛𝑛+2)!
(2𝑛𝑛+5)!

22𝑛𝑛+4 ( 𝑛𝑛+1)!(𝑛𝑛+2)!
D’où Un+1 = (2𝑛𝑛+5)!
. donc p(n+1) est vraie

22𝑛𝑛+2 𝑛𝑛!(𝑛𝑛+1)!
7) Par conséquent ∀ n 𝜖𝜖 IN* , Un = (2𝑛𝑛+3)!

EXERCICE II

NB : Ici il y a erreur sur la fonction donnée sur l’épreuve . mais nous


proposons la fonction suivante sans changé les questions de l’épreuve :

𝜋𝜋 𝜋𝜋
Soit 𝜑𝜑 la fonction définie sur �0, � par 𝜑𝜑(𝑥𝑥)=x- tanx
4 4

𝜋𝜋 𝜋𝜋
1-a) Montrons que 𝜑𝜑 est dérivable sur �0, � et qu’il existe un unique α 𝜖𝜖 �0, �
4 4
′ (𝛼𝛼)
tel que 𝜑𝜑 =0

𝜋𝜋
𝜑𝜑 est continue et dérivable sur �0, � comme somme de fonctions dérivable
4
𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
sur �0, � (a savoir les fonctions x↦x et x↦- tanx ) ∀ x 𝜖𝜖 �0, � on a : 𝜑𝜑′ (𝑥𝑥) =1 -
4 4 4
𝜋𝜋
*(1+(tanx)2) et : 𝜑𝜑′ ′(𝑥𝑥) =
4
𝜋𝜋
− *2*(1+(tanx)2)*tanx
4

𝜋𝜋 𝜋𝜋
∀ x 𝜖𝜖 �0, � , : 𝜑𝜑′ ′(𝑥𝑥) < 0 ⇒ 𝜑𝜑′ (𝑥𝑥) est décroissante sur �0, �
4 4

𝜋𝜋 𝜋𝜋
On a donc 𝜑𝜑′ (𝑥𝑥) continue et décroissante sur �0, � et 𝜑𝜑′ (0) ∗ 𝜑𝜑′ � � <0 d’où d’après
4 4
𝜋𝜋
le théorème des valeurs intermédiaires il existe un unique α 𝜖𝜖 �0, � tel que 𝜑𝜑′ (𝛼𝛼) = 0
4

𝜋𝜋
b) les variations de 𝜑𝜑 sur �0, �
4

π
* tableau de variations de φ’ sur �0, �
4

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BORD BLEU
π
x 0 α
4

φ ′(x)′ -
π
φ′ (x) 1-
4

0
π
1-
2

D’après le tableau de variation ci-dessous on observe que ∀ x 𝜖𝜖 [0, 𝛼𝛼 ] , : 𝜑𝜑′ (𝑥𝑥) ≥ 0

𝜋𝜋
et ∀ x 𝜖𝜖 �𝛼𝛼, � , : 𝜑𝜑′ (𝑥𝑥) ≤ 0 d’où le tableau de variation de : 𝜑𝜑 suivant
4

𝜋𝜋
x 0 𝛼𝛼
4

𝜑𝜑 ′ (𝑥𝑥) + 0 -
𝜑𝜑(𝑥𝑥) 𝜑𝜑(𝛼𝛼)

0 0
𝜋𝜋 4
1-C) Déduisons que ∀ x 𝜖𝜖 [0 , � , tanx ≤ 𝑥𝑥
4 𝜋𝜋

D’après le tableau de variation de 𝜑𝜑 on a :

𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
∀ x 𝜖𝜖 [0 , � , 𝜑𝜑(x) ≥ 0 c’est-a-dire ∀ x 𝜖𝜖 [0 , � , x - tanx ≥ 0
4 4 4

𝜋𝜋 4
⟹ ∀ x 𝜖𝜖 [0 , � , tanx ≤ 𝑥𝑥
4 𝜋𝜋

𝜋𝜋
2) On considère la suite 𝛪𝛪 n = ∫04 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑

a) calculons 𝛪𝛪 1 et 𝛪𝛪 2

𝜋𝜋 𝜋𝜋
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝜃𝜃 𝜋𝜋 1
𝛪𝛪 1= ∫04 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡) 𝑑𝑑𝑥𝑥 = ∫04 ( ) 𝑑𝑑𝑑𝑑 =-ln(cos( ))+ ln(cos(0)) = ln2 ; d’ ou
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝜃𝜃 4 2

1
Ι1= ln2
2
𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
𝜋𝜋
𝛪𝛪 2=∫04 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)2 𝑑𝑑𝑑𝑑 =∫04 1 + (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)2 𝑑𝑑𝑑𝑑 -∫04 (1) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 + ; d’où
4

𝜋𝜋
Ι2= 1 +
4

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𝜋𝜋
b)- Montrons que ∀ n 𝜖𝜖 IN* , 𝛪𝛪 n ≤
4(𝑛𝑛+1)

𝜋𝜋 4 𝜋𝜋 4
d après 1-c) ∀ x 𝜖𝜖 �0, � , tanx ≤ x ⟹ ∀ x �0, �, (tanx)n ≤ ( )n (x)n
4 𝜋𝜋 4 𝜋𝜋
𝜋𝜋 𝜋𝜋
4 𝜋𝜋
⟹ ∫0 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡) ndx ≤( )n∫0 (𝑥𝑥 𝑛𝑛 )dx =
4 4 d’ où
𝜋𝜋 4(𝑛𝑛+1)

𝜋𝜋
∀ n 𝜖𝜖 N* on a In ≤
4(𝑛𝑛+1)
c)- calculons la limite de In

𝜋𝜋 𝜋𝜋
∀ x 𝜖𝜖 �0, � , (tanx)n ≥ 0 ⟹ 0 ≤ In ≤
4 4(𝑛𝑛+1)
𝜋𝜋
d’ où 0≤ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐼𝐼 n ≤ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
+∞ +∞ 4(𝑛𝑛+1)

Donc lim 𝐼𝐼n = 0


+∞

𝜋𝜋
3-a) soit U une fonction dérivable sur R , montrons que V définie sur �0, � par
4

V(x) = U(tanx) est dérivable

𝜋𝜋
V(x) est dérivable sur �0, � comme composée de deux fonctions
4
𝜋𝜋
dérivables sur �0, � et sur R
4

Expression de la derivée de V en fonction de celle de U


𝜋𝜋 𝜋𝜋
∀ x 𝜖𝜖 �0, � , V’(x)= (tanx)’U’(tanx) d ou ∀ x 𝜖𝜖 �0, � ,
4 4

1
V’(x)= ( )U’(tanx)
(𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐)2
𝜋𝜋
b) ∀ n 𝜖𝜖 N* tel que n ≥ 3, calculons ∫04 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)n-2 +(tanx)n) dx

𝜋𝜋 𝜋𝜋
∫04 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)n-2 +(tanx)n) dx = ∫04 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)n-2(1 + (tanx)2) dx =
(𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)𝑛𝑛−1 𝜋𝜋 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)𝑛𝑛−1 1
[ ]( ) - [ ]( 0)= 𝜋𝜋
𝑛𝑛−1 4 𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−1
1
∫0 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)n-2 +(tanx)n) dx = 𝑛𝑛−1
4
D ou ∀ n 𝜖𝜖 N* tel que n ≥ 3

1
montrons que ∀ n 𝜖𝜖 N* tel que n ≥ 3 on a , In-2 + In =
𝑛𝑛−1

𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
1
=∫04 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)n-2 +(tanx)n) dx = ∫04 ((𝑡𝑡𝑎𝑎𝑛𝑛𝑛𝑛)n-2 dx +∫04 ((𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡)ndx = In-2 + In
𝑛𝑛−1

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1
In-2 + In =
𝑛𝑛−1
BORD BLEU

D ou ∀ n 𝜖𝜖 N* tel que n ≥ 3

1 1 1 1 1
4) Soit (Vk )k 𝜖𝜖 N* tel que Vk = 1- + - + ……………………….+ -
2 3 4 2𝑘𝑘−1 2𝑘𝑘

1 1
a) déduisons de 3) que ∀ n 𝜖𝜖 N tel que n ≥ 5 on a , In = In-4 + - ∀ n≥ 3, In
𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−3
1 1
=- In-2 + ⟹ ∀ n ≥ 5 In-2 =- In-4 + en remplaçant In-2 par son expression
𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−3

Dans l’expression de In on obtient :

1 1 1 1
In =- (- In-4 + )+ = In-4 + - ; D’ où le résultat cherché
𝑛𝑛−3 𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−1 𝑛𝑛−3

1
b) montrons que ∀ k 𝜖𝜖 N* on a, I4k+1 =I1 - Vk
2

montrons par récurrence :

1
soit p(n) la proposition suivante : «I4n+1 =I1 - Vn , n 𝜖𝜖 N* »
2

1
montrons que p(1) est vraie c.-à-d. montrons que I5= I1 - V1
2

1 1 1 1 1
d’ après 4-a) on a : I5=I5-4 + - =I1 - (1- ) =I1- V1 d’ ou p(1) est vraie .
5−1 5−3 2 2 2

supposons que p(n) reste vérifiée jusqu’au rang n et montrons que p(n+1) reste
1
vraie ;C-a-d montrons que I4n+5 =I1 - Vn +1 I4n +5 =I4n+1
2
1 1
+ -
4𝑛𝑛+4 4𝑛𝑛+2

1 1 1 1
= I1 - Vn + - car I4n+1 = I1 - Vn (hypothèse de récurrence)
2 4𝑛𝑛+4 4𝑛𝑛+2 2

1 1 1 1
=I1 - ( Vn + - ) = I1 - Vn +1 d’ ou p(n+1) reste vérifiée
2 2𝑛𝑛+2 2𝑛𝑛+1 2

1
Par conséquent ∀ k 𝜖𝜖 N* on a, I4k+1 =I1 - Vk
2

c) Montrons que (Vk ) converge vers une limite à préciser

1 1
on a : I4n+1 =I1 - Vn , ∀ n 𝜖𝜖 N* , alors 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐼𝐼 4n+1 = I1 - 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑉𝑉 n
2 +∞ 2
+∞

⟹ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑉𝑉 n =2 I1 car 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐼𝐼 4n+1 = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝐼𝐼 n =0 donc lim 𝑉𝑉 n = Ln2


+∞ +∞ +∞ +∞

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Exercice III

Partie I : cet exercice est erroné

PartieII

ABCD tétraèdre trirectangulaire de sommet principal A

Figure1 :tétraèdre trirectangulaire de sommet principal A

1) Montrons que les triangles ABC , ABD et ACD sont isocèles


Il suffit de montrer que AB=AC , AB=AD et AC=AD
ABC triangle rectangle en A ⟹ BC2 = AB2 + AC2 (a)
ACD triangle rectangle en A ⟹ DC2 = AD2 + AC2 (b)
ABD triangle rectangle en A ⟹ BD2 = AB2 + AD2 (c)
BCD triangle equilateral ⟹ BD= BC = DC (d)
BC=DC ⟹ AB2 + AC2 = AD2 + AC2 ⟹ AB2 = AD2 ⟹ AB = AD
BC=BD ⟹ AB2 + AC2 = AB2 + AD2 ⟹ AC2 =AD2 ⟹ AC =AD

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DC=BD ⟹ AD2 + AC2 = AB2 + AD2 ⟹ AC2 = AB2 ⟹AC=AB


𝐷𝐷’𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 , 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖è𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙

G = bar{𝐵𝐵, 𝐶𝐶, 𝐷𝐷}


2) Démontrons que la droite (AG) est orthogonale aux droites (BC) et (BD)
�����⃗ . 𝐵𝐵𝐵𝐵
Il suffit de montrer que 𝐴𝐴𝐴𝐴 �����⃗ =0 et 𝐴𝐴𝐴𝐴
�����⃗ . ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 = 0
Considérons le repère orthogonal direct ( A , �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 , �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 , �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 )
Supposons a=AB=AC=AD avec a un nombre réel positif
0 𝑎𝑎 0 0
Dans le repère ( A , �����⃗ �����⃗ , 𝐴𝐴𝐴𝐴
𝐴𝐴𝐴𝐴 , 𝐴𝐴𝐴𝐴 �����⃗ ) ; A �0� ; B �0� ; C �𝑎𝑎� ; D�0�
0 𝑎𝑎
0 0

G = bar{𝐵𝐵, 𝐶𝐶, 𝐷𝐷} ⟹ �����⃗


𝐵𝐵𝐵𝐵 + �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 + �����⃗
𝐷𝐷𝐷𝐷 = �0⃗
1
1 𝑎𝑎
⟹ �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 = ( �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 + �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 + �����⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴 ) ⟹ G= �11�
3 3
1 −𝑎𝑎 1 −𝑎𝑎
𝐴𝐴𝐴𝐴 �����⃗ =𝑎𝑎 �1�x� 𝑎𝑎 � =0 et �����⃗
�����⃗ . 𝐵𝐵𝐵𝐵 𝐴𝐴𝐴𝐴 . ������⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 =
𝑎𝑎
�11�x� 𝑎𝑎0 � =0
3 1 0 3

𝑑𝑑′ 𝑜𝑜𝑜𝑜 (AG) est orthogonale aux droites (BC) et (BD)

3) Montrons que (AG) est perpendiculaire au plan (BCD)

(AG) est orthogonale aux droites (BC) et (BD) ; (BC) et (BD) étant deux droites
du Plan (BCD), 𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂 (𝑨𝑨𝑨𝑨) 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒕𝒕 𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐𝒐 𝒂𝒂𝒂𝒂 𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑 (𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩𝑩)

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UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : « BAC : ≪ 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪, GCE A /L »

ENSET SESSION 2006

EPREUVE DE PHYSIQUES : durée : 5h

EXERCICE 1 5pts

Un diapason inscrit ses vibrations sur une plaque enfumée mobile. On mesure les longueurs
occupées sur la plaque par l’enregistrement de 5 vibrations consécutives et l’on trouve pour
ces longueurs : AB=13mm ; BC=29mm ; CD = 45mm ; DE=61mm ; EF=77mm

1.1 Montrer que le mouvement de la plaque est uniformément accéléré.


1.2 On inscrit en même temps sur la plaque des signaux donnés par un chronomètre
et séparés par un intervalle de 1/5eseconde. Le premier de ses signaux s’inscrit en
un point M situé entre A et B tel que AM= 4.5mm ; le suivant coïncide avec le
point F. Calculer le nombre de vibrations par seconde du diapason.
1.3 Calculer l’accélération du mouvement de la plaque et sa vitesse au moment de
l’inscription du point A .le mouvement de la plaque est –il un mouvement de chute
libre?

EXERCICE2 5pts

On considère un solide de masse m=10Kg animé d’un mouvement de translation uniforme de


direction horizontale. Le solide est tiré par une ficelle faisant un angle de 𝜃𝜃=30o avec le plan
horizontal, avec une force de traction F= 50N.

Déterminer la direction et l’intensité de la force de frottement et de la réaction 𝑅𝑅�⃗. On


prendra g≈10m/s2

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EXERCICE 3 : 5pts

une portion de circuit est constituée par une résistance R= 200Ω , une bobine d’
inductance L=0.5H et de résistance négligeable et un condensateur de capacité C= 2.10-6F
associés en série. On applique entre Q et b une tension UAB= U√2cos𝜔𝜔t

La tension efficace u est égale à 100V, i désigne l’intensité instantanée du courant dans le
circuit : i= I√2cos(𝜔𝜔t + 𝜑𝜑)

3.1 Donner en fonction de R, L, C et 𝜔𝜔 les expressions :


• De l’impédance Z de la portion de circuit AB.
• Du déphasage 𝜑𝜑 du courant i par rapport à la tension appliquée UAB ?
3.2 Pour quelle valeur 𝜔𝜔0 , calculer la valeur numérique de l’intensité efficace I

EXERCICE 4 5pts

On dispose d’une cellule photoélectrique dont la cathode photo émissive est caractérisée par
un seuil photoélectrique correspondant à la longueur d’onde 𝜆𝜆0= 0.684µm.

4.1 Calculer le travail d’extraction W0 d’un électron de la photo cathode. Exprimer le


résultat en joules puis en électronvolts.
4.2 La cellule est éclairée par la radiation de longueur d’onde 𝜆𝜆0. la différence de
potentiel entre l’anode et la cathode est 45V. calculer la vitesse des électrons
arrivant sur l’anode.
4.3 La cellule est éclairée par la radiation de longueur d’onde 𝜆𝜆1 =
0.532µm. calculer :
4.3.1 La vitesse maximale des électrons émis par la
photo cathode.

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4.3.2 La valeur de potentiel d’arrêt U0


4.4 La cellule photo électrique étant toujours éclairée par la radiation de longueur
d’onde 𝜆𝜆1, on réalise entre l’anode et la cathode une différence de potentiel
suffisamment élevée pour que la saturation soit atteinte.
Le rendement quantique de la cellule est de 0.2 0/0 (rapport du nombre d’électrons
extrait à la cathode au nombre de photons reçus par la cathode pendant le même
temps)
• La cathode reçoit maintenant une puissance lumineuse P1 =
1.65.10-5W
Calculer le nombre N de photons reçu par seconde par la photo cathode, le
nombre N1 d’électrons émis par seconde et l’intensité I1 du courant photo
électrique

Données:
 Masse de l’électron m= 9.10-31 Kg
 Charge de l’électron q= -e= -1,6.10-19C
 Célérité de la lumière dans le vide c= 3 x 108 m /s
 Constante de Planck h= 6,62.10-34 j.s

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC « 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 »

ENSET SESSION 2007

EPREUVE DE PHYSIQUES, Durée : 5h

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EXERCICE1 : (8pts)

Un automobile en panne de moteur, assimilable à un solide en translation , a une masse


M=1200kg. Elle est poussée par un véhicule de secours sur une route rectiligne et
horizontale. A l’instant 𝑡𝑡 = 0𝑠𝑠 , l’automobile est en O avec une vitesse nulle , reçoit du
véhicule qui la pousse , sur le trajet OA , une force F parallèle au déplacement et
dirigé vers l’avant.

1. Faire le bilan des forces extérieures agissant sur l’automobile


2. L’automobile atteint la vitesse V=120km/h après un parcours de 600m.
Calculer l’accélération a. En déduire les expressions de la vitesse et de l’abscisse
x en fonction du temps
3. Calculer numériquement F
4. L’automobile est libéré de l’action de la poussée au point A. AB est rectiligne et
parfaitement horizontale de longueur L1. BC est circulaire de centre I, de rayon
r=100m. IC fait un angle 𝛼𝛼=15° avec la verticale ; CD est rectiligne de longueur
L2 et faisant un angle 𝛼𝛼=15° avec l’horizontale
4.1 justifier sans calcul que V(B) = 120km/h.
4.2 en appliquant le théorème de l’énergie cinétique sur le tronçon BC , établir
l’expression l’ expression V(C) en fonction de V(B) ,r, g et 𝛼𝛼
4.3 Calculer numériquement V( C) . On prendra g = 9.8 m/s2
4.4 L’automobile s’arrête sur le tronçon CD après avoir parcouru une distance
d=150m
En utilisant le théorème de l’énergie cinétique ,calculer la valeur de
frottement.

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EXERCICE 2 (5pts)

On lance un projectile , supposé ponctuel, de masse m, depuis le point O, avec


une vitesse initiale �����⃗
𝑉𝑉0 faisant un angle 𝛼𝛼 avec l’horizontale notée Ox. cet objet
est soumis en plus de son poids à une force de frottement ���⃗
𝐹𝐹 opposé à la
���⃗ = -𝜆𝜆𝑉𝑉
vitesse 𝐹𝐹 �⃗ avec 𝜆𝜆>0. On note g l’intensité de pesanteur.
1) Montrer que la trajectoire de ce projectile peut se mettre sous la forme :
Z(x)=K1x + K2Ln(1-K3x)
2) Déterminer les constantes K1 , K2 et K3

EXERCICE 3 : (7pts)

Le générateur délivre une tension efficace U = 0.707 V


6) Déterminer la valeur maximale Umax de la tension aux bornes du GBF.

7) On fixe la fréquence du GBF à 40000hz. On obtient l’oscillogramme ci-dessous.


Déduire de la courbe A la durée du balayage (période) et de la sensibilité verticale
(calibre)de la voie A en V/cm.

8) la sensibilité verticale de la voie B vaut 500V/cm déduire la valeur maximale Imax


du courant dans le circuit et déphasage 𝜑𝜑 de i par rapport à u (tension aux bornes
du GBF).

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BORD BLEU

9) 0n fait varier la fréquence du GBF. On Constate que la tension observée sur


la voie B varie et passe par un maximum pour une valeur de la fréquence
f0 = 55556 hz. EN Déduire la valeur de l’inductance L
10) A la fréquence f0 et sans modification des sensibilités verticales, qu’ observe-
t-on sur l’écran de l’oscilloscope ?

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC ≪ 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 ≫

ENSET SESSION 2008

EPREUVE DE PHYSIQUES, Durée : 5h

EXERCICE I. 6.5pts

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BORD BLEU

On prépare un mélange constitué d’un liquide de masse volumique 𝜌𝜌1 = 103kg/m3


et de particules solides de forme sphérique de rayon R = 2x10-6m de masse volumique 𝜌𝜌2 =
1.5x103kg/m3 et de masse m = 5x10-14 kg. On dispose à la date t=0, une fine
couche (épaisseur négligeable) de ce mélange homogène à la surface du récipient contenant
le même liquide à l’état pur que le mélange précédent. A partir de cet instant les particules
que l’on suppose initialement au repos, se déplace verticalement vers le fond du récipient. A
un instant quelconque en plus du poids et de la poussée d’Archimède ,les particules sont
soumises à une force de frottement d’intensité 𝐹𝐹 = 𝑓𝑓𝑓𝑓 ou f est le coefficient de frottement
vaut f= 3.1x10-13USI et v est l’intensité du vecteur vitesse des particules . On donne g=
9.8m/s2. Le repère Utilisé est muni d’un axe vertical (oz) descendant avec O à la surface.

1- Faire un schéma sur lequel est représenté les forces exercées sur une particule.
1pt
2- En effectuant une analyse dimensionnelle, donner l’unité de f en fonction des unités
fondamentales. 1pt
3- En utilisant la troisième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle relative
𝑑𝑑𝑑𝑑
à la vitesse de la particule est : + (𝑓𝑓/𝑚𝑚) v = g[(𝜌𝜌2 –
𝑑𝑑𝑑𝑑

𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2 ] 1.5pts


4- Nous allons dans cette partie résoudre l’équation différentielle ci-dessous
𝑑𝑑𝑣𝑣
4-1. On pose V= ; faire une dérivation membre à membre de l’équadiff ci-
𝑑𝑑𝑑𝑑

dessous et déduire l’équation qui régie V.


4-2. Donner la solution de la nouvelle équation en donnant l’expression de V à une
constante près. 1pt
4-3. Déduire l’expression de v à des constantes près et déterminer les valeurs de ces
constantes en utilisant les conditions initiales et l’équation de la question (3)
4-4. En déduire la valeur de la vitesse limite (vitesse atteinte lorsque du mouvement
de la particule devient uniforme) atteinte par les particules.
1pt

EXERCICE II 6pts

A
En un point M se superposent deux mouvements d’équations horaires :
𝜋𝜋
X1 = 12cos(120𝜋𝜋t + )
3

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𝜋𝜋
X2 = 10cos(120𝜋𝜋t - )
6

A-1 Etablir l’équation Y(t) = X1 + X2 du point M 1pt


A-2 Déterminer le décalage horaire existant entre ces deux équations
0.5pt
B
Un disque, mince, homogène de centre O de rayon R= 0.2 m et de masse M peut
osciller sans frottement autour d’un axe (∆1) perpendiculaire a son plan et passant
par le milieu O1 d’un de ses rayons. En un point A symétrique de O1 par rapport à
O. on place une surcharge de masse ponctuelle de masse m = M/2
II-1. Montrer que le moment d’inertie de l’ensemble par rapport à (∆1) est 5/4MR2
1pt
II-2 Déterminer par rapport à O1 le centre de gravité G fonction de
R. 0.5pt
II-3 On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un petit angle 𝜃𝜃m et
l’abandonne sans vitesse initiale.
II-3.1 Etablir l’équation différentielle du mouvement de ce pendule et en déduire la
nature de son mouvement 1pt
II-3.2 Calculer la période de ses oscillations 0.5pt
II-3.3 Calculer la longueur du pendule synchrone à ce pendule pesant
II-4 On écarte le pendule de 60° de sa position d’équilibre et l’abandonne sans
vitesse initiale. Apres être repassé par la position d’équilibre, et l’instant où O1A
fait 30° avec la verticale ; la surcharge (s) se détache du disque (D)
II-4.1 Calculer la vitesse angulaire au moment de la libération de la surcharge. 1pt
II-2.2 En déduire la vitesse linéaire de la surcharge à cet instant 0.5 pt

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EXERCICE III 4pts

Un disque plat homogène de rayon R = 15cm est suspendu par son centre O à un fil de
torsion de constante de torsion c. c est inversement proportionnel a la longueur l du fil.
𝜋𝜋
L’autre extrémité A est fixe. On écarte le disque d’un angle de sa position d’équilibre et
3

on l’abandonne sans vitesse initiale à t=0s .On constate que 20 oscillations ont une durée de
40s.

1- Déterminer la nature du mouvement de ce disque et écrire son équation


horaire 1pt
2- Calculer la constante de torsion C du fil sachant que le moment d’inertie du
disque est J = 2.25x10-3 kg.m2.
3- Le disque est maintenu à présent à la distance AO =x sur le fil d’extrémités A
et A’ fixes. 1pt
3-1 déterminer en fonction de T0 , I et x la période des oscillations du disque.
3-2 Pour quelle valeur de x cette période est maximale ? 0.5pt
3-3 Quelle est la valeur de cette période ? 0.5pt

A
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x

L
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EXERCICE IV 4pts

On considère le dispositif de yong avec a = 0.8mm ;D= 2m ; 𝜆𝜆 = 0.56𝜇𝜇m.

1- Calculer l’interfrange i 0.25pt


2- On recouvre la fente F1 par une lame à face parallèle d’indice n et d’épaisseur
e0
2-1 Déterminer la nouvelle différence de marche 1pt
2-2 On augmente progressivement l’épaisseur de la lame .On observe alors un
déplacement progressif des franges sur l’écran , indiquer le sens du déplacement ,
justifier. 1pt
2-3 Pour e0 , on observe on observe une frange sombre en O et lorsqu’on fait
varier l’épaisseur de la lame, on voit défiler k franges brillantes (k entier) jusqu'à
ce que l’épaisseur devienne e et une frange noire en O , calculer e-e0 sachant que
k=9 ; 𝜆𝜆 = 0.56𝜇𝜇m et n=1.5
2-4 On supprime la lame et on remplace la source de lumière par une seconde
source de lumière blanche composée de radiations comprises entre 0.4𝜇𝜇m et
0.75𝜇𝜇m.
2-4-1 Qu’observe t-on sur l’écran E ? 0.5pt
On dispose de la fente d’un spectroscope en un point E à la distance x = 15mm de
O
2-4-2 Quel est l’aspect du spectre observé dans l’appareil ? 0.5pt

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BORD BLEU

2-4-3 Quelle sont les longueurs d’onde des radiations complètement éteintes ?
1pt

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC « 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 »

ENSET SESSION 2009

EPREUVE DE PHYSIQUES, Durée : 5h

Exercice 1

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BORD BLEU

Les parties A et B sont indépendantes

Partie A

Dans un dispositif d’étude expérimentale de photoélectrique, l’intensité de la saturation est


Is =10µA. on appelle rendement quantique d’une cellule le rapport entre le nombre
d’électron émis par la cathode et le nombre de photons ayant éclairé cette cathode
lorsque l’opération dure une seconde.

1) Calculer le nombre d’électrons émis par seconde.


2) Calculer le nombre de photons éclairant la cathode par seconde si le
rendement est R=0,01%.
3) En déduire l’énergie lumineuse reçue par la cathode pendant une seconde
sachant que la lumière est violette ( λ=0,4µm)
4) Quelle est finalement la puissance lumineuse reçue par la cathode ?
5) Exprimer le rendement de la cellule en fonction de la fréquence
lumineuse, de la puissance lumineuse et l’intensité de saturation de la
cellule.
Partie B

On étudie la désintégration d’un échantillon contenant des atomes de vanadium 52. Soit
𝑁𝑁0 le nombre de noyaux à l’instant t.

1) Donner l’expression de N en fonction de t et de la constance radioactive λ


2) A l’aide d’un compteur, on détermine le nombre n de désintégrations
pendant une durée T=5s.
Les mesures sont faites toutes les minutes ; soit t la date moyenne d’une
mesure.

t (mm) 0 1 2 3 4 5 6
n 1586 1257 1075 873 741 584 471
T (mm) 7 8 9 10 11 12 13
n 428 355 296 235 195 155 132

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BORD BLEU

3) Démontrer que l’activité A peut s’écrire A=𝐴𝐴0 𝑒𝑒 −𝜆𝜆𝜆𝜆 où 𝐴𝐴0 est la valeur de
A à la date t=0.
4) Exprimer le logarithme de A en fonction de T ; où T est la période
radioactive.
5) Construire la courbe A=f(t) et déduire d’elle les valeurs de λ etT.

Application numérique
• Constante de Planck h=6.62 x10−34 J.S ;
• Vitesse de la lumière dans le vide C=3.108 m/s
• Valeur absolue de la charge de l’électron e=1,6. 10 -19C
• Masse de l’électron m=9. 10−31 kg
Exercice2

NB : Dans cet exercice , on néglige la résistance de l’air ainsi que les frottements.

Une voiture de masse m, abandonné sans vitesse initiale, glisse en translation le long de
la ligne de plus grande pente d’un plan incliné faisant un angle α avec l’horizontale
sous la seule action de son poids. Elle atteint le bas du plan incliné au bout de 15
secondes et poursuit son mouvement sur le plan horizontal de longueur L. Sachant
qu’au bout de ce plan horizontal existe un ravin de profondeur d.

a) Déterminer l’accélération puis le mouvement de la voiture :


-sur le plan incliné
-sur le plan horizontal
b) Cette voiture tombe t-elle dans le ravin ?
-Si oui, déterminer le point d’impact de la voiture au fond du ravin.
-Si non, déterminer le point d’arrêt de la voiture.

On donne : m=2 tonnes; L=2 Km ; d=10m ; α=45° ; g=9.8usi

Exercice 3 :

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BORD BLEU

La figure ci-dessous donne la variation de la vitesse d’une moto avec le temps : sur
une route droite (o ;i).

La moto étant assimilée à un point matériel, déterminé :


1) La vitesse de la moto à l’instant t appartenant à [0 ;60] ;
2) La position X de la moto à l’instant t appartenant à [0 ;60]
3) La distance parcourue après une heure.
Exercice 4

Un condensateur plan est constitué de deux plaques métalliques parallèles


rectangulaires, horizontales A et B, de longueur L et séparées par une distance d.
Un faisceau homocinétique de protons, émis en C à vitesse négligeable, est accéléré
entre les Points C et D, situés dans le plan (o,𝚤𝚤⃗ , 𝚥𝚥⃗) . Il pénètre en O (AB=2OA), faisant
un angle α avec 𝚤𝚤⃗, dans le champ électrique E du condensateur supposé uniforme.

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BORD BLEU

1) Après avoir indiqué en le justifiant le signe de 𝑉𝑉𝐷𝐷 –𝑉𝑉𝐶𝐶 , exprimer, en fonction


de m, e et U= |𝑉𝑉𝐷𝐷 – 𝑉𝑉𝐶𝐶 |, la vitesse 𝑉𝑉0 de pénétration des protons dans le champ
électrique uniforme.
On donne : U=1,0 KV, m=1,67×10 -27 Kg, e= 1,6 ×10-19C

2) Indiquer en le justifiant le signe de VA –VB tel que le faisceau de protons


puisse passer par le point O’(L,0,0 ) .

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BORD BLEU

3) Donner l’équation horaire et la trajectoire des protons dans le repère (o,𝚤𝚤⃗ , 𝚥𝚥⃗))
en fonction de U, 𝑈𝑈 ′ = |𝑉𝑉𝐴𝐴 – 𝑉𝑉𝐵𝐵 | , α et d. quelle est alors la nature de cette
trajectoire ?
4) Exprimer la tension U’ qui permet de réaliser la sortie en O’,et calculer sa
valeur numérique pour α=30° ; L=25m et d=10cm.
5) Dans le cas où la tension U’ est égale à la valeur précédente, déterminer à
quelle distance minimale du plateau supérieur passe le faisceau de protons.

N.B : On négligera les forces de pesanteur

UNIVERSITE DE DOUALA OPTION : BAC ≪ 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪 ≫

ENSET SESSION 2010

EPREUVE DE PHYSIQUES, Durée : 5h

EXERCICE I : Loi de Newton et applications 10pts

Les parties A, B et C sont indépendantes : On considère un jeu de frappe de balle au moyen


d’un bâton ou crosse vers un but.

A- Première phase : phase de frappe 2,5pts

𝐹𝐹⃗ h

A 𝛼𝛼

Figure4

Durant cette phase, on néglige toute les liaisons liées à l’air ainsi que le poids de la balle.

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BORD BLEU

1- La première phase est schématisée par la figure 4.

Au point A, la balle est immobile. Entre les points A et B, elle reste en contact avec le bâton.
La force F exercée par le bâton sur la balle, supposée constante, est représentée sur la figure
4.Le segment AB représentant la trajectoire de la balle est incliné d’un angle 𝛼𝛼 = 30° avec
l’horizontale.

Données : masse de la balle : m = 160g intensité du champ de pesanteur : g = 9,8m/s2

1-1 Enoncer la deuxième loi de Newton et l’appliquer à la balle lors de son trajet entre A et
B. 0,5pt

1-2 Que peut- on- dire de la nature du mouvement de la balle entre A et B ? 0,5pt

2- La force F s’exerce pendant une durée ∆t = 0,11s. la balle part du point A sans vitesse
initiale et arrive en B avec une vitesse VB = 14m/s

2-1 Donner l’expression du vecteur accélération en fonction du vecteur vitesse. 0,5pt

2-2 Calculer la valeur de l’accélération du centre d’inertie de la balle entre les points A et
B. 0,5pt

3- En utilisant les résultats obtenus en 1-2, calculer l’intensité de la force exercée sur la
balle par la crosse.
L’hypothèse concernant le poids de la balle est-elle justifiée ? 0,5pt

B- Deuxième phase : mouvement libre de la balle 4pts

Au point B, la balle quitte le bâton à la date t = 0s avec le vecteur vitesse VB contenu dans le
plan (xOz) ; c’est la deuxième phase du mouvement correspondant à la figure 3 de la
photographie. On néglige toutes les actions
liées à l’air. On étudie le mouvement du
centre d’inertie G de la balle dans le champ de pesanteur supposé uniforme.
Le système d’axes utilisé est représenté sur le schéma ci-dessous : l’axe Ox est horizontal
dirigé vers la droite et Oz est vertical et dirigé vers le haut. L’origine des axes est situé à la
verticale du point B telle que OB = h = 0,40m.

Z
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����⃗
𝑉𝑉 𝐵𝐵
BORD BLEU

Figure3

1- Trajectoire de la balle
1-1 Donner l’expression des coordonnées VBX et VBz du vecteur vitesse VB de la balle à
l’instant t = 0s, en fonction de VB et de 𝛼𝛼. 0,5pt
1-2 Donner l’expression des coordonnées XB et ZB du vecteur OB de la balle au point
B. 0,5pt
1-3 En appliquant la deuxième loi de Newton, donner les équations horaires du
vecteur accélération et du vecteur vitesse. 0,5pt
Montrer que la valeur VS de la vitesse de la balle au sommet S de la trajectoire est
VS = 12m/s. 0,5pt

1-4 Déterminer les coordonnées du vecteur position OG du centre d’inertie de la balle.


0,5pt

1-5 En déduire l’équation de la trajectoire de la balle. 0,5pt.

2- La ligne de but est située à une distance d = 15m du point O. La hauteur du but est
L= 2,14m. On néglige le diamètre de la balle devant la hauteur du but.
2-1 Quelles conditions doivent satisfaire X et Z pour que le but soit marqué ?
0,5pt
2-2 Vérifier que ces conditions sont bien réalisées. 0,5pt

C- Etude énergétique 3pts

Le même tir est réalisé du milieu du terrain à une distance du but supérieure à 15m.
On rappelle les valeurs suivantes : OB = h = 0,40m ; VB = 14m/s ; vitesse au
sommet S de la trajectoire : VS = 12m/s

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BORD BLEU

L’énergie potentielle de pesanteur EP(0) est choisie nulle à l’altitude z =0.


1- Donner l’expression littérale de l’énergie potentielle de pesanteur EP puis celle
de l’énergie mécanique EM de la balle en fonction de g, m, v, et z. 1pt
2- Calculer l’énergie mécanique EM(B) de la balle au point B. 0,5pt
3- Toutes les actions de l’air sont négligées.
3-1 Que peut-on dire de la valeur de l’énergie mécanique EM de la balle au cours
de son mouvement ? 0,5pt
3-2 Exprimer et calculer l’altitude maximale zmax que pourrait atteindre la balle
au point S dans ces conditions, en fonction de EM , vs , m et g. 1pt

EXERCICE II

Un dipôle RLC, placé entre A et M est soumis à une tension sinusoïdale u fourni par un
générateur de basse fréquence (G.B.F). Il comprend une bobine d’inductance L réglable et de
résistance R1 = 14Ω, un condensateur de capacité C = 10𝝁𝝁F et une résistance r = 1Ω. Les
points A, B et M sont respectivement reliés à l’entrée YA , à l’entrée YB et à la borne ≪
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ≫ d’un oscilloscope bi courbe en mode balayage.
Les oscillogrammes des voies AetB sont repérés sur l’écran par les lettres A et B.

Réglages de l’oscilloscope : sensibilité voie A : 2V/div, sensibilité voie B : 0,1V/div,


balayage : 2ms/div.

1- Etude des oscillogrammes


1-1 Que représentent les courbes A et B ? 0,5pt

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BORD BLEU

Calculer la période et la fréquence de la tension u et de l’intensité i.


1-2 Indiquer les valeurs maximales et efficaces de u et i. 0,5pt

1-3Calculer le déphasage de u par rapport à i. Le dipôle est –il inductif ou capacitif ? 0,5pt

1-4 Donner les expressions en fonction du temps de l’intensité i et de la tension u en


prenant u comme référence. 0,5pt
1-5 Quelle est l’impédance du dipôle AM ? 0,5pt
1-6 Calculer la valeur de L. 0,5pt

2- Mise en résonance du circuit


On donne à L une nouvelle valeur L = 1H et on règle le G.B.F pour obtenir la
résonance.
2-1 Calculer la vitesse à donner à la fréquence. 0,5pt
2-2 Calculer l’intensité efficace dans le circuit et donner l’expression en fonction du
temps de l’intensité i. 1pt
2-3 Calculer la tension efficace aux bornes du condensateur. 0,5pt

EXERCICE III 5 pts

On considère le pendule , de masse m de centre d’inertie G, pouvant osciller autour de


plusieurs axes horizontaux situés dans un même plan contenant G. soit JG le moment
d’inertie du pendule par rapport à un axe horizontal passant par G

A-1 Donner l’expression de la période des oscillations de faible amplitude de ce pendule


par rapport à un axe (∆1) distant de a1 de G. 0.5 pt

A-2 On montre que la période de ce pendule est la même lorsqu’il oscille autour d’un axe
(∆2) situé de l’autre coté de G et à une distance a2 de G (𝑎𝑎2 ≠ 𝑎𝑎1 ).

𝐽𝐽𝐺𝐺
Montrer que 𝑎𝑎1 x𝑎𝑎2 = . 1pt
𝑚𝑚

A-3 Montrer que la longueur du pendule simple synchrone à ce pendule pesant est l=
𝑎𝑎2 + 𝑎𝑎1 1pt

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BORD BLEU

L’équation différentielle d’un oscillateur repéré par sa position x sur un axe (ox) est :
a + 𝜔𝜔2 x = 0 avec a son accélération. La solution de cette équation différentielle peut
s’écrire sous la forme : x= x0cos(𝜔𝜔𝜔𝜔) +
(v0/𝜔𝜔)sin(𝜔𝜔𝜔𝜔) (1)

1- Que représentent les paramètres v0 , x0 0.5 pt


2- Exprimer la vitesse v(t). 1pt
3- Montrer qu’on peut mettre la solution sous la forme : x= xmcos(𝜔𝜔𝜔𝜔 +𝜑𝜑 )
Exprimer xm , cos𝜑𝜑 , sin𝜑𝜑 et tan𝜑𝜑 en fonction de 𝑥𝑥0 , 𝑣𝑣0 et 𝜔𝜔 1pt

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BORD BLEU

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de PHYSIQUES

SESSION 2006

EXERCICE1

1.1 Montrons que le mouvement de la plaque est uniformément accéléré :


Soit 𝜃𝜃 la durée de l’oscillation du diapason.les espaces correspondant au temps 𝜃𝜃
constant n’occupe pas sur la plaque une même longueur d’ où le mouvement n’est pas
uniforme. Les longueurs AB, BC, CD, DE, et EF évoluent de façon croissante : le
1
mouvement est uniformément accéléré alors son équation est : e= at2 + V0t
2

Donnons l’expression de l’accélération a :


1
Si le mouvement est uniformément accéléré alors son équation est : e= at2 +
2

V0t

si le point C est enregistré au temps t ; le point D est enregistré au temps

t + 𝜃𝜃 et le point E est enregistré au temps t + 2𝜃𝜃 .

1
On a: AC = at2 + V0t
2

1
AD= a (t + θ) 2 + V0 (t + θ)
2

1
AE= a (t +2θ) 2 + V0 (t +2θ)
2

1 1 1
On a : DE= AE – AD ⟹ DE= a (t +2θ) 2 + V0 (t +2θ) -( a (t + θ) 2 + V0 (t + θ))= 2atθ
2 2 2
1
+ 3aθ2 + V0θ
2

1 1 1 1
On a : CD= AD – AC = a (t + θ) 2 + V0 (t + θ) -( at2 + V0t)= 2atθ + a θ2 + V0θ,
2 2 2 2

1 1 1 1 1
DE – CD = 2atθ + 3aθ2 + V0θ - 2atθ + a θ2 + V0θ = 2a θ2 = a θ2
2 2 2 2 2

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BORD BLEU

a et 𝜃𝜃 sont des constantes ; donc DE-CD = a 𝜃𝜃2 = constante = r

La valeur de de r est :
𝐫𝐫 = 𝐚𝐚 𝜽𝜽𝟐𝟐 = 𝐁𝐁𝐁𝐁 − 𝐀𝐀𝐀𝐀 = 𝐂𝐂𝐂𝐂 – 𝐁𝐁𝐁𝐁 = 𝐃𝐃𝐃𝐃 − 𝐂𝐂𝐂𝐂 = 𝐄𝐄𝐄𝐄 – 𝐃𝐃𝐃𝐃 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏

1.2 Calculons le nombre de vibrations par seconde du diapason.


1
Le nombre de vibrations par seconde est N=
𝜃𝜃

Déterminons 𝜃𝜃
1 𝑡𝑡
Soit n le nombre d’oscillation effectuées dans le temps t = s, on aura 𝜃𝜃=
5 𝑛𝑛

Soit K 𝜃𝜃 le temps du parcours AM cherchons k


1
On a: AM = a θ2k2 + V0θk
2
1 1
AB= a𝜃𝜃2 + V0𝜃𝜃 ⇒ k AB = a𝜃𝜃2k + V0𝜃𝜃k
2 2

1 1
⇒AM –KAB = a 𝜃𝜃2k2 - a𝜃𝜃2k or aθ2= r
2 2

1 1
⇒AM –KAB= rk2 - rk
2 2

1 1
On a AM = 4,5 , AB = 13 , r = 16 ⇒4,5 - 13k = × 16k2 - ×16k
2 2

⇒ 8 k2 +5k – 4,5 =0

∆ = 25 + 4 x 8 x 4,5 = 169

−5−13 −9 −5+13 1 1
K1= = , K2= = or puisque k >0 alors k=
16 8 16 2 2

1 1 t 𝐧𝐧
n= - k = 5 – 0,5 = 4,5 ; N= 𝑜𝑜𝑜𝑜 θ= ⇒ 𝐍𝐍 =
t 𝜃𝜃 n 𝐭𝐭

4.5
AN: N = 1 = 22.5 diapasons /s
�5

𝑵𝑵 = 𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟓𝟓 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅 /𝒔𝒔

2 Calculons l’accélération du mouvement


1 𝑎𝑎
On a : r = a 𝜃𝜃2 or 𝜃𝜃= ⇒r = ⇒ 𝒂𝒂 = 𝒓𝒓𝑵𝑵𝟐𝟐
𝑁𝑁 𝑁𝑁2

AN : a= 13.10-3 x (22,5)2= 81 m/s2 𝐚𝐚 = 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝐦𝐦⁄𝐬𝐬 𝟐𝟐

• Calculons la vitesse V0 au moment de l’inscription en A

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BORD BLEU
1 𝑟𝑟 1 𝑟𝑟 1 1
On a : AB= a𝜃𝜃2 + V0𝜃𝜃 or a= ⇒AB = .( 2 )𝜃𝜃2 + V0𝜃𝜃 ⇒AB = 𝑟𝑟+ V0𝜃𝜃 or 𝜃𝜃=
2 𝜃𝜃2 2 𝜃𝜃 2 𝑁𝑁
1 𝑉𝑉0
⇒AB = 𝑟𝑟+
2 𝑁𝑁

𝟏𝟏
D’ ou 𝑽𝑽𝟎𝟎 = 𝑵𝑵(𝑨𝑨𝑨𝑨 − 𝒓𝒓 )
𝟐𝟐

1
AN : V0 = 22,5 ( 13.10-3 - x 16.10-3) 𝐕𝐕𝟎𝟎 = 𝟏𝟏, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝐦𝐦/𝐬𝐬
2

V0 ≠ o alors le mouvement de la plaque n’est pas un mouvement de chute libre. Car pour
un mouvement de chute libre la vitesse initiale est nulle

Exercice 2

�⃗
k

⃗ȷ
⃗f

O x
𝚤𝚤⃗

Figure1

-Le Système étudié : le solide de masse m=10kg -le


référentiel utilisé est un référentiel terrestre, donc Galiléen considérons le repère (O,𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗)
lié au point O fixe. - les forces extérieures
qui s’exercent sur le solide sont : la force 𝐹𝐹⃗ de traction exercée sur le véhicule, la réaction 𝑅𝑅�⃗
du sol sur le solide, le poids 𝑃𝑃�⃗ du solide, la force 𝑓𝑓⃗ de frottement

�⃗ +𝑓𝑓⃗ ������⃗
D’après le PFD, 𝑁𝑁 +𝐹𝐹 + 𝑃𝑃�⃗ = m𝑎𝑎⃗

Après projection sur les axes ox, oy, oz on obtient :

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BORD BLEU

Px = 0 Fx = Fcosθ
�P⃗ �Py = −mg �F⃗ � Fy = Fsinθ
PZ = 0 FZ = 0

Le mouvement étant uniforme, 𝑎𝑎⃗ = 0 �⃗ +𝑓𝑓⃗ + 𝐹𝐹⃗ + 𝑃𝑃�⃗ = 0


�⃗ ⇒ 𝑁𝑁 �⃗

• Projection sur (ox)


√3
0 –f +F cos𝜃𝜃= 0 ⇒ 𝐟𝐟 = 𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝛉𝛉 . AN : f = 50 × = 43, 3 N
2

d’où f = 43.3 N

• Projection sur (oy)


N –P + Fsin𝜃𝜃=0 𝐍𝐍 = 𝐏𝐏 − 𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝜽𝜽

1
AN: N = ( 10 × 10) − 50 × = 75N N = 75 N
2
𝑁𝑁 𝑁𝑁
tan𝛼𝛼 = ⇒ 𝛼𝛼= arctan ( ) ⇒ 𝛼𝛼= 60o
𝐹𝐹 𝐹𝐹

𝑁𝑁 𝑵𝑵 75×2
sin𝛼𝛼 = ⇒ 𝑹𝑹 = AN : 𝑅𝑅 = = 86,6 N d’où
𝑅𝑅 𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝜶𝜶 √3

𝐑𝐑 = 𝟖𝟖𝟖𝟖. 𝟔𝟔 𝐍𝐍

• 𝑓𝑓⃗ est de direction perpendiculaire à celle de 𝑃𝑃�⃗ et II 𝑓𝑓⃗ II= 43,3N


• 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑅𝑅�⃗ 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 𝑢𝑢𝑢𝑢 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝛼𝛼 = 60° avec l’horizontale et 𝑅𝑅�⃗ =
86,6 N

EXERCICE3

L= 0.5H, R=200Ω, C= 2.10-6F UAB= U√2cos𝜔𝜔t , U= 100V , : i= I√2cos(𝜔𝜔t + 𝜑𝜑)

3.1 Donnons en fonction de R, L, c, et 𝜔𝜔 les expressions:

𝟏𝟏 𝟐𝟐
• ZAB =� 𝑹𝑹𝟐𝟐 + � 𝑳𝑳𝑳𝑳 − �
𝑪𝑪𝑪𝑪

• De 𝜑𝜑 Du courant i par rapport à la tension appliquée UAB

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BORD BLEU

- Si la tension est en avance de phase 𝜑𝜑 sur l’intensité (𝜑𝜑 > 0) alors on a la


construction suivante :

𝐈𝐈
𝐋𝐋𝐈𝐈𝐦𝐦 𝛚𝛚− 𝐂𝐂𝐈𝐈 𝐦𝐦𝛚𝛚
tan𝝋𝝋 = 𝐦𝐦
𝐑𝐑𝐈𝐈𝐦𝐦

figure2

𝟏𝟏
𝑳𝑳𝑳𝑳− 𝑪𝑪𝑪𝑪 𝑹𝑹𝑰𝑰𝒎𝒎 𝑹𝑹
tan𝝋𝝋 = et cos𝝋𝝋 = 𝟐𝟐
⇒ cos𝝋𝝋 = 𝟐𝟐
𝑹𝑹 𝟏𝟏
𝑰𝑰𝒎𝒎 � 𝑹𝑹𝟐𝟐 +� 𝑳𝑳𝑳𝑳− 𝑪𝑪𝑪𝑪 � � 𝑹𝑹𝟐𝟐 +� 𝑳𝑳𝑳𝑳− 𝟏𝟏 �
𝑪𝑪𝑪𝑪

-Si la tension est en retard de phase sur la tension, 𝜑𝜑 (𝜑𝜑 < 0) alors on a la construction
suivante :

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BORD BLEU

Figure3

𝟏𝟏
𝑳𝑳𝑳𝑳− 𝑪𝑪𝑪𝑪 𝑹𝑹
tan𝝋𝝋 = et cos𝝋𝝋 = 𝟐𝟐
𝑹𝑹
� 𝑹𝑹𝟐𝟐 +� 𝑳𝑳𝑳𝑳− 𝟏𝟏 �
𝑪𝑪𝑪𝑪

- Si la tension est en phase avec l’intensité (𝜑𝜑 =0 ).


La construction est la suivante :

On a 𝝋𝝋 =0 figure4

3.2 Recherche de la Valeur 𝜔𝜔0 pour laquelle la valeur numérique de I est calculée
La valeur 𝜔𝜔0 sera obtenue à la résonnance d’intensité. Pour cette valeur ,u et i
sont en phase( 𝜑𝜑 =0 )
1
𝜔𝜔0 est telle que : 𝐿𝐿𝜔𝜔0 = ⇒ L𝐶𝐶𝜔𝜔0 2 = 1 ⇒
𝐶𝐶𝜔𝜔0

𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝝎𝝎𝟎𝟎 = � =� = 103 rad /s
𝑳𝑳𝑳𝑳 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟔𝟔

1 𝑈𝑈 100
Pour 𝜔𝜔=𝜔𝜔0 calculons I : 𝐿𝐿𝜔𝜔0 = ⇒ U = RI ⇒ I = = = 0.5 A 𝐈𝐈 = 𝟎𝟎. 𝟓𝟓 𝐀𝐀
𝐶𝐶𝜔𝜔0 𝑅𝑅 200

EXERCICE 4

4.1 Calcul du travail d’extraction W0

𝐶𝐶 ℎ𝑐𝑐 𝒉𝒉𝒄𝒄
W0= h𝜈𝜈 0 or 𝜈𝜈0 = ⇒W0= 𝐖𝐖𝟎𝟎 =
𝜆𝜆0 𝜆𝜆0 𝝀𝝀𝟎𝟎

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BORD BLEU
6,62.10−34 ×3.108
AN : W0 = = 2,29.10-19 J
0,684.10−6

On sait que 1eV = 1,6 .10-19 J


1,6.10-19 J → 1 𝑒𝑒𝑒𝑒
2,9
2,9.10-19 J → ? alors W0 = = 1,8 eV ⇒ W0 = 1,81 eV
1,6

4.2 calculons la vitesse des électrons arrivant à l’anode lorsque la cellule est éclairée
par une radiation de longueur d’onde 𝜆𝜆0 et une ddp de 45v
Les électrons qui arrivent à l’anode ont à la sortie de la cathode une vitesse maximale
Vmax
Ecrivons le théorème de l’énergie cinétique entre la cathode (C ) et l’anode ( A) pour un
électron :

1 𝟐𝟐𝟐𝟐𝐔𝐔𝟎𝟎
EC(A) - EC(B) = -e(Vc – VA) ⇒ 0 - m(Vmax)2= -eU0 ⇒ 𝐕𝐕𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦 = �
2 𝐦𝐦

2x1.6x10−19 x45
AN : Vmax= �
9x10−31

Vmax= 4x106m/s
4.3.1 λ1 = 0.532µm, calculons la vitesse des électrons émis par la photo cathode

Soit E0 l’énergie minimale à apporter à l’électron pour qu’il puisse sauter et quitter le métal

E0 = hν0 , ν0 étant la fréquence seuil du métal

Le photon incident possédant l’énergie E1= hν1 , la différence entre E1 et E0 se retrouve


sous forme d’énergie cinétique pour l’électron. On a donc

𝒉𝒉𝒉𝒉 𝟏𝟏 𝟏𝟏
EC max= E1 - E0 = h (𝜈𝜈1 − 𝜈𝜈0 ) c-à-d. 𝐕𝐕𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦 = �𝟐𝟐 ( − )
𝒎𝒎 𝝀𝝀 𝟏𝟏 𝝀𝝀𝟎𝟎

1 1 1 1
EC max = mV2max = h (𝜈𝜈1 − 𝜈𝜈0 ) ⇒ mV2max = hc ( − ) ⇒
2 2 𝜆𝜆1 𝜆𝜆0

ℎ𝑐𝑐 1 1 6,62.10−34 ×3.108 1 1 1


Vmax = �2 ( − ) = �2 ( − ).
𝑚𝑚 𝜆𝜆1 𝜆𝜆0 9.10−31 0,532 0,684 10−6

Vmax = 4,29.105 m/s

4.3.1 Calculons la valeur du potentiel d’arrêt U0

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BORD BLEU

1 1 𝐡𝐡 𝐜𝐜 𝟏𝟏 𝟏𝟏
ECmax=eU0=hc( − ) ⇒ 𝐔𝐔𝟎𝟎 = ( − )
𝜆𝜆1 𝜆𝜆0 𝐞𝐞 𝛌𝛌𝟏𝟏 𝛌𝛌𝟎𝟎

A.N : U0= 0,52 V

4.4
𝑛𝑛
4.4.1 r= = 0.2 0/0 ; P1= 1,65.10-5 W
𝑚𝑚

• Calculons le nombre N de photons reçu par seconde par la photo cathode


C 𝑷𝑷𝟏𝟏. 𝝀𝝀𝟏𝟏 .
On a P1= Nh𝜈𝜈1 et 𝜈𝜈1 = ⇒ 𝐍𝐍 =
λ1 𝒉𝒉𝒉𝒉

𝑃𝑃1. 𝜆𝜆1 . 1,65.10−5 ×1,65.10−6


N= ⇒N= = 4,43 .1013 photons reçus
ℎ𝑐𝑐 6,62.10−34 ×3.108

• Calculons le nombre d’électrons 𝑁𝑁1 émis par seconde

𝑁𝑁1
r= ⇒ 𝑵𝑵𝟏𝟏 = 𝐫𝐫 × 𝐍𝐍 𝑵𝑵𝟏𝟏 = r × N = 8,85.1010 électrons émis
𝑁𝑁

• Calculons l’intensité I1 du courant photo- électrique


I1= e.N1 ⇒ I1= 1,4. 10-8 A

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de PHYSIQUES

SESSION 2007

EXERCICE 1 (8pts)

-Le Système étudié : le véhicule de masse M=1200kg

-le référentiel utilisé est un référentiel terrestre, donc Galiléen considérons le repère (O,𝚤𝚤⃗
,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗) lié au point O fixe.

- les forces extérieures qui s’exercent sur la balle sont : la force 𝐹𝐹⃗ exercée sur le
véhicule, la réaction 𝑅𝑅�⃗ du sol sur le véhicule, le poids 𝑃𝑃�⃗ du véhicule.

A t= 0s , l’automobile est en O et V = 0 m/s

⃗ȷ
⃗ȷ

⃗ı
𝚤𝚤⃗⃗ı
�⃗
k

Figure1

1) Bilan des forces extérieures agissant sur l’automobile :


Les forces extérieures agissant sur l’automobile sont :
- La réaction 𝑅𝑅�⃗ du plan incliné : elle est verticale dirigée du bas vers la haut
- Le poids 𝑃𝑃�⃗ du véhicule : verticale dirigée du haut vers le bas et s’applique au
centre de gravité G du véhicule
- La force 𝐹𝐹⃗ parallèle au déplacement et dirigée de l’arrière vers l’avant
2) V= 120km/h pour un parcours de 600m

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 158


BORD BLEU

Calculons l’accélération a du véhicule

Sachant que le véhicule effectue un mouvement rectiligne uniformément accéléré.


��������⃗
D’après le théorème de l’énergie cinétique : ∑ 𝑾𝑾(𝑭𝑭 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 ) =𝑬𝑬𝑪𝑪𝑪𝑪 - 𝑬𝑬𝑪𝑪𝑪𝑪 ; où 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 et 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶

désignent respectivement les énergies cinétiques initial et final du véhicule dans le


trajet OA �������⃗
. ∑ 𝑊𝑊(𝐹𝐹 �⃗ �⃗ ⃗
𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ) = 𝑊𝑊(𝑃𝑃 ) + 𝑊𝑊(𝑅𝑅 ) + 𝑊𝑊(𝐹𝐹 ) = Fd car 𝑊𝑊(𝑃𝑃�⃗) =0 et 𝑊𝑊(𝑅𝑅�⃗)
=0
1 1 1
F = Ma et 𝐸𝐸𝐶𝐶𝑓𝑓 - 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 = M𝑉𝑉𝑓𝑓 2 - M𝑉𝑉𝑂𝑂 2 = M𝑉𝑉𝑓𝑓 2 car la vitesse l’automobile est en O
2 2 2
1
avec une vitesse nulle d’où M𝑉𝑉𝑓𝑓 2 = Mad ⟹
2

𝑽𝑽𝒇𝒇 𝟐𝟐
a=
𝟐𝟐𝟐𝟐

(120000/3600)2
AN : a = = 0.925 𝑚𝑚/s2 𝒂𝒂 = 𝟎𝟎. 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗 𝒎𝒎/𝒔𝒔𝟐𝟐
2𝑥𝑥600

Expression de la vitesse et de l’abscisse x en fonction du temps


a > 0 ⟹ mouvement uniformément accéléré.
𝑑𝑑𝑑𝑑
a= ⟹V= at + c or à t=0, V=0 ⟹ c=0 on arrive à :
𝑑𝑑𝑑𝑑

V= 0.925t (m/s)
1
x(t) = a𝑡𝑡 2 + 𝑉𝑉0 t + 𝑥𝑥0 . 0n suppose que l’origine du repère est en O alors 𝑥𝑥0 =0
2
1
on obtient x(t) = a𝑡𝑡 2 ⟹
2
x(t)= 0.4625𝒕𝒕𝟐𝟐
3) Calculons numériquement F
Le référentiel étant Galiléen, appliquons le théorème du centre d’inertie au
véhicule :
∑ �������⃗
𝐹𝐹𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = M𝑎𝑎 ⃗ �⃗ �⃗
𝐺𝐺 ⟹ 𝐹𝐹 + 𝑅𝑅 + 𝑃𝑃 = M𝑎𝑎
����⃗ ����⃗
𝐺𝐺

𝑒𝑒𝑒𝑒 projetant sur l’axe (o x) on obtient : F = M𝒂𝒂𝑮𝑮


AN : F=1200*0.925= 1110 N
F = 1110 N
4) AB rectiligne de longueur L1
����⃗ ) =𝛼𝛼=15°
����⃗ , 𝐼𝐼𝐼𝐼
BC circulaire de centre I, de rayon r=100m ; mes (𝐼𝐼𝐼𝐼
CD :rectiligne de longueur :L2 ; mes (𝑜𝑜𝑜𝑜, �����⃗
𝐶𝐶𝐶𝐶 ) =𝛼𝛼=15°
4.1) Justifions sans calcul que V(B)=120km/h

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 159


BORD BLEU

D’après le théorème du centre d’inertie et en projectant sur les axes : F = M𝑎𝑎𝐺𝐺 ⟹ 𝑎𝑎𝐺𝐺 =
F/M

F=0 ⟹ 𝑎𝑎𝐺𝐺 =0 ⟹ mouvement rectiligne uniforme (à vitesse constante)

Donc V(A) =𝑽𝑽(𝑩𝑩) = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏/𝒉𝒉

4.2) D’après le théorème de l’énergie cinétique sur le tronçon BC on a �������⃗


∑ 𝑊𝑊(𝐹𝐹 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ) =
1 1 1 1
M𝑉𝑉(𝐶𝐶)2 - M𝑉𝑉(𝐵𝐵)2 ⟹ W(𝑅𝑅�⃗) + W(𝑃𝑃�⃗) = M𝑉𝑉(𝐶𝐶)2 - M𝑉𝑉(𝐵𝐵)2
2 2 2 2

Figure2

𝑟𝑟−ℎ
W(𝑃𝑃�⃗) =𝑃𝑃�⃗. �����⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 =P.h or cos𝛼𝛼= ⟹ h= r(1-cos𝛼𝛼) d’ou
𝑟𝑟

��⃗)=-Pr(1-cos𝜶𝜶)
W(𝑷𝑷

1 1
W(𝑅𝑅�⃗)= 𝑅𝑅�⃗. �����⃗
𝐵𝐵𝐵𝐵 =0 alors on obtient : -Mgr(1-cos𝛼𝛼) = M𝑉𝑉(𝐶𝐶)2 - M𝑉𝑉(𝐵𝐵)2
2 2

Donc V(C)=�𝑽𝑽(𝑩𝑩)𝟐𝟐 − 𝐠𝐠𝐠𝐠(𝟏𝟏 − 𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝜶𝜶)


4.3) calculons numériquement V(C) . On prendra g=9.8m/S2

AN : V(C)=�(120000/3600)2 − 2 ∗ 9.8 ∗ 100(1 − 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐15°) d’ où


𝑽𝑽(𝑪𝑪) = 𝟑𝟑𝟑𝟑. 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝒎𝒎/𝒔𝒔

4.4) l’automobile s’arrête sur CD après avoir parcouru d=150m

Calculons la valeur de la force de frottement

Rédigé par ASSE BIENVENU �⃗ Page 160


𝒇𝒇
BORD BLEU

Figure 3

Les forces s’exerçant sur le véhicule sont :

- La réaction normale 𝑅𝑅�⃗n du plan incliné : elle est verticale dirigée du bas vers la
haut
- Le poids 𝑃𝑃�⃗ du véhicule : verticale dirigée du haut vers le bas et s’applique au
centre de gravité G du véhicule
- La force de frottement 𝑓𝑓⃗ parallèle au déplacement et s’oppose au déplacement du
véhicule

D’après le théorème de l’énergie cinétique sur le tronçon CD :

1 1
W(𝑅𝑅�⃗n) + W(𝑃𝑃�⃗) + W(𝑓𝑓⃗) = M𝑉𝑉𝑓𝑓 2 - M𝑉𝑉(𝐶𝐶)2 or 𝑉𝑉𝑓𝑓 = 0
2 2

𝐻𝐻
W(𝑃𝑃�⃗) =P.H or sin𝛼𝛼 = ⇒ H=dsin𝛼𝛼 ⇒ W(𝑃𝑃�⃗) = -Mgdsin𝛼𝛼 ; W(𝑅𝑅�⃗n) =0; W(𝑓𝑓⃗) =-fd
𝑑𝑑

𝟏𝟏 𝟏𝟏
d‘où f = � 𝑴𝑴𝑽𝑽(𝑪𝑪)𝟐𝟐 − 𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝜶𝜶�
𝒅𝒅 𝟐𝟐

1 1
AN : F= � ∗ 1200 ∗ (32.316)2 − 1200 ∗ 9.8 ∗ 150𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠15°� ⇒
150 2

𝑭𝑭 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝑵𝑵

Exercice2: (5pts)

�����⃗
Masse du projectile : m ; Vitesse initiale : 𝑉𝑉 �����⃗
0 ; mes(Ox, 𝑉𝑉0 )= 𝛼𝛼

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 161


BORD BLEU

-Le Système étudié : le projectile de masse m

-le référentiel utilisé est un référentiel terrestre, donc Galiléen considérons le repère (O,𝚤𝚤⃗
,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗) lié au point O fixe. -Les forces exercées sur le
projectile sont :son poids ���⃗ ���⃗ = -𝜆𝜆𝑉𝑉
𝑃𝑃 et la force de frottement 𝐹𝐹 �⃗ avec 𝜆𝜆>0. On note g
l’intensité de la pesanteur.

1) Montrons que la trajectoire de ce projectile peut se mettre sous la forme :


Z(x)=K1x + K2Ln(1-K3x)

Figure 4

D’après le théorème du centre d’inertie : 𝐹𝐹⃗ + 𝑃𝑃�⃗ = m𝑎𝑎


����⃗ �⃗
𝐺𝐺 ⟹ 𝜆𝜆𝑉𝑉 + m𝑔𝑔
⃗ = m𝑎𝑎
����⃗
𝐺𝐺

⟹ 𝜆𝜆(𝑥𝑥̇ 𝚤𝚤⃗ + 𝑦𝑦̇ 𝚥𝚥⃗ ) - m𝑔𝑔⃗ = m(𝑥𝑥̈ 𝚤𝚤⃗ + 𝑦𝑦̈ 𝚥𝚥⃗ )

𝝀𝝀
𝒙𝒙̈ = − 𝒙𝒙̇ (𝟏𝟏)
𝒎𝒎
⟹� 𝝀𝝀
𝒚𝒚̈ = − 𝒚𝒚̇ − 𝒈𝒈 (𝟐𝟐)
𝒎𝒎

𝜆𝜆
Résolution de l’équation (1) : l’équation caractéristique associée à (1) est : r2+ r =0
𝑚𝑚

les solutions de cette équation sont :

𝜆𝜆
𝜆𝜆
r= 0 et r = − alors la solution de (1) est sous la forme : x(t) = A + B𝑒𝑒 −𝑚𝑚 𝑡𝑡 ou A
𝑚𝑚

et B sont des constantes à déterminer

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 162


BORD BLEU

à t= 0s , x = 0 ⟹ A+B = 0 ⟹ A = -B à t= 0s , V0x=V0cos𝛼𝛼 = 𝑥𝑥̇ (t=0) ⟹


𝜆𝜆 𝑚𝑚∗𝑉𝑉0∗𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛼𝛼 𝑚𝑚∗𝑉𝑉0∗𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛼𝛼
− B = V0cos𝛼𝛼 ⟹ B = - et A =
𝑚𝑚 𝜆𝜆 𝜆𝜆

𝝀𝝀
𝒎𝒎∗𝑽𝑽𝟎𝟎∗𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝜶𝜶
d’où x(t) = (1 - 𝒆𝒆−𝒎𝒎 𝒕𝒕 ) (3)
𝝀𝝀

résolution de l’équation (2) :la solution de (2) est la somme de la solution de l’équation
homogène associée à (2) et une solution particulière associée à (2) .l’ équation homogène
𝜆𝜆
associée à (2) est : 𝑦𝑦̈ + 𝑦𝑦̇ = 0 de même que (1), la solution de l’équation homogène
𝑚𝑚
𝝀𝝀
𝒎𝒎∗𝑽𝑽𝟎𝟎∗𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝜶𝜶
associée à (2) est : y1(t) = (1 - 𝒆𝒆−𝒎𝒎 𝒕𝒕 ) car à t= 0s , V0y=V0sin𝛼𝛼
𝝀𝝀
𝑚𝑚
= 𝑦𝑦̇ (t=0) une solution particulière de (2) est yp = - *g*t. D’où la solution générale de
𝜆𝜆
𝝀𝝀
𝒎𝒎∗𝑽𝑽𝟎𝟎∗𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝜶𝜶 −𝒎𝒎 𝒕𝒕 𝒎𝒎
(2) est : y(t) = (1 - 𝒆𝒆 ) - *g*t (4)
𝝀𝝀 𝝀𝝀

Équation de la trajectoire

𝑚𝑚 𝜆𝜆
(3) ⟹ t = - *Ln(1- *x ) en remplaçant t par son expression dans (4) on obtient :
𝜆𝜆 𝑚𝑚∗𝑉𝑉0∗𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛼𝛼

𝜆𝜆 𝑚𝑚 𝜆𝜆
𝑚𝑚∗𝑉𝑉0∗𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝛼𝛼 𝑚𝑚 𝑚𝑚 𝜆𝜆
Z(x) = (1 - 𝑒𝑒 −𝑚𝑚∗− 𝜆𝜆 ∗𝐿𝐿𝐿𝐿(1− 𝑚𝑚∗𝑉𝑉0∗𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛼𝛼∗𝑥𝑥 ) ) - *g*- *Ln(1- *x )
𝜆𝜆 𝜆𝜆 𝜆𝜆 𝑚𝑚∗𝑉𝑉0∗𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛼𝛼

D’où l’équation de la trajectoire est : Z(x)=


𝒎𝒎 𝝀𝝀
(tan𝜶𝜶)*x +( ( )2g)*Ln(1-( )*x ) . (5)
𝝀𝝀 𝒎𝒎∗𝑽𝑽𝟎𝟎∗𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝜶𝜶

11) Déterminons les constantes K1 , K2 et K3

𝒎𝒎 𝝀𝝀
Par identification on obtient : K1 = tan𝜶𝜶 ; K2= ( )2g et K3=
𝝀𝝀 𝒎𝒎∗𝑽𝑽𝟎𝟎∗𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝜶𝜶

EXERCICE 3 :(7pts)

Figure5

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 163


BORD BLEU

Le générateur délivre une tension efficace U = 0.707 V

6) Déterminons la tension maximale Umax de la tension aux bornes du GBF.

𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 Umax = U√𝟐𝟐


U= ⟹ AN : Umax= 0.9998V ≈ 1V
√2

7) La fréquence de la GBF est f=40000hz


Déterminons les valeurs de la durée du balayage (période ) et de la sensibilité
verticale de la voie A en V/cm
1 1
T= = ⟹ 𝑻𝑻 = 𝟐𝟐. 𝟓𝟓 ∗ 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟓𝟓 𝒔𝒔
𝑓𝑓 40000

Sur la courbe A on observe que : 4*5 divisions ⟶ 𝑇𝑇 = 2.5 ∗ 10−5 𝑠𝑠


1 division ⟶ 2.5 ∗ 10−5 /4*5
D’où le balayage pour la courbe A est : 1.25∗ 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟔𝟔 s/division
Umax ≈ 1V ⟶ 1cm donc la sensibilité verticale sur A est : 1V/cm
8) Sensibilité verticale sur B : 500mV/cm
Déterminons la valeur maximale Imax du courant dans le circuit
Umax (voie B)= RImax ⟹ or
Umax (voie B)= 0.8*0.5 = 0.4V
𝐔𝐔𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 (𝒗𝒗𝒗𝒗𝒗𝒗𝒗𝒗𝒗𝒗)
Imax =
𝑹𝑹

0.4
AN : Imax = ⟹ Imax = 1.8*10-3 A
220

Déterminons la valeur du déphasage 𝜑𝜑.

3 3 2𝜋𝜋 3𝜋𝜋
𝜑𝜑 = 𝜃𝜃*𝜔𝜔 or 𝜃𝜃 = 3*1.25*10-6 = T ⟹ 𝜑𝜑 = T* = d’où
20 20 𝑇𝑇 10
𝟑𝟑𝟑𝟑
𝝋𝝋 =
𝟏𝟏𝟏𝟏

9) 0n fait varier la GBF.


Constat :la tension observée sur la voie B varie et passe par un maximum
pour une valeur de la fréquence f0 = 55556 hz
Déduisons la valeur de l’inductance L

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 164


BORD BLEU

Lorsque la fréquence du générateur atteint celle du circuit f0 alors nous sommes


à la résonnance d’intensité et par conséquent : LC𝜔𝜔0 2 = 1

𝟏𝟏 1
LC𝜔𝜔0 2 = 1 ⟹ 𝐋𝐋 = AN : L =
𝑪𝑪(𝟐𝟐𝟐𝟐𝐟𝐟𝟎𝟎 )𝟐𝟐 10∗10−6 (2∗𝜋𝜋∗55556)2

L = 8.21 x10-7H

10)à la fréquence f0 et sans modification des sensibilités verticales on observe sur


l’écran de l’oscilloscope que le décalage 𝜃𝜃 entre les courbes est nul. C.-à-d. le
déphasage entre l’intensité du courant et la tension est nul : L’inductance annule l’effet
capacitif.

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de PHYSIQUES

SESSION 2008

EXERCICE1

Mélange homogène constitué : d’un liquide de masse volumique 𝜌𝜌1 = 103kg/m3 et des
particules solides (sphérique de rayon R=2x10-6 m)de masse volumique 𝜌𝜌2 = 1.5x103kg/m3
et de masse m=5x10-14kg

1) schéma
O
�⃗
π y

�F⃗

�⃗
P à t quelconque

-ma�⃗

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BORD BLEU

figure1

2) Analyse dimensionnelle pour déterminer l’unité de f en fonction des unités


fondamentales

On a F = fv avec F en Newton et v en m/s

Posons les dimensions suivantes :

La masse :[𝑚𝑚] = M ; le temps : [𝑡𝑡] = T ; la distance : [𝑙𝑙] = L

Déterminons d’abord la dimension de la force : [𝑃𝑃] =[𝑚𝑚]x[𝑔𝑔] =MLT-2 alors [𝐹𝐹] = MLT-2

v en m/s ⟹ [𝑣𝑣] =LT-1

F=fv ⇒ [𝐹𝐹] =[𝑓𝑓]x[𝑣𝑣] ⇒ MLT-2=[𝑓𝑓]xLT-1 ⇒ [𝒇𝒇] =MT-1 donc f est en kg/s

𝑑𝑑𝑑𝑑
3) Montrons en utilisant la troisième loi de Newton que :
𝑑𝑑𝑑𝑑

+ (f/m)v = g((𝜌𝜌2- 𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2)


La troisième de Newton c’est le principe d’action réaction elle stipule que « lors de
l’interaction de deux objets, les forces qui s’exercent sont égales en norme et de sens
opposés »
Considérons une particule solide,
les forces exercées par le liquide sur la particule (action) sont :
-la force de frottement : 𝐹𝐹⃗ = -fv𝑧𝑧⃗
-la poussée d’Archimède : 𝜋𝜋
�⃗=-𝜌𝜌1V2g 𝑧𝑧⃗ où V2 est le volume de la particule
Les forces exercées par la particule sur le fluide (réaction) sont :
-le poids de la particule : 𝑃𝑃�⃗ = mg𝑧𝑧⃗
𝑑𝑑𝑑𝑑
-la force d’inertie ���⃗
𝐹𝐹′ = -ma 𝑧𝑧⃗ où a est l’accélération de la particule, a =
𝑑𝑑𝑑𝑑

En appliquant la troisième loi de newton on a:


�⃗ ⟹ fv + m𝑑𝑑𝑑𝑑 = mg - 𝜌𝜌1V2g
-fv𝑧𝑧⃗ -𝜌𝜌1V2g𝑧𝑧⃗ + mg𝑧𝑧⃗ -ma𝑧𝑧⃗ = 𝑂𝑂 ⟹
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑
(f/m)v + = g(1 - 𝜌𝜌1/ 𝜌𝜌2)
𝑑𝑑𝑑𝑑

D’où 𝐝𝐝𝐝𝐝 (E)


+ (f/m)v = g((𝛒𝛒2- 𝛒𝛒1)/ 𝛒𝛒2)
𝐝𝐝𝐝𝐝

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BORD BLEU

4) Resolution de l’équation (E)


𝑑𝑑𝑑𝑑
4-1 on pose V=
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
En dérivant (E) membre à membre on obtient : ( ) +(f/m) =0 ⟺
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑

+(f/m)V =0
𝑑𝑑𝑑𝑑
L’équation régit par V est : +(f/m)V =0
𝑑𝑑𝑑𝑑

4-2 Donnons la solution de la nouvelle équation


𝑓𝑓
𝑑𝑑𝑑𝑑
+(f/m)V =0 ⟹ V =k𝑒𝑒 − 𝑚𝑚𝑡𝑡 où k est une constante
𝑑𝑑𝑑𝑑

4-3 Donnons l’expression de v à des constantes près


𝑓𝑓 𝑓𝑓
𝑑𝑑𝑑𝑑
V= = k𝑒𝑒 −𝑚𝑚𝑡𝑡 ⟹ v =-k(m/f)𝑒𝑒 −𝑚𝑚𝑡𝑡 + c où k et c sont des constantes
𝑑𝑑𝑑𝑑

Utilisons l’équation obtenue en 3) et les conditions initiales pour obtenir les


constantes .
En remplaçant v par son expression dans (E) on obtient :
𝑓𝑓 𝑓𝑓
𝑚𝑚𝑚𝑚
k𝑒𝑒 −𝑚𝑚𝑡𝑡 + (f/m)( -k(m/f)𝑒𝑒 −𝑚𝑚𝑡𝑡 + c ) = g((𝜌𝜌2- 𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2) ⟹c = ((𝜌𝜌2- 𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2)
𝑓𝑓
𝑚𝑚𝑚𝑚
à t=0s , v=0m/s ⟹ 0=-k(m/f) + ((𝜌𝜌2- 𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2) ⟹ k=g((𝜌𝜌2- 𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2)
𝑓𝑓

𝐟𝐟
𝐦𝐦𝐦𝐦
Donc
v= ((𝛒𝛒2- 𝛒𝛒1)/ 𝛒𝛒2)�𝟏𝟏 − 𝐞𝐞−𝐦𝐦𝐭𝐭 �
𝐟𝐟

4-4 Valeur de la vitesse limite atteinte par des particules.


Lorsque le mouvement de la particule devient uniforme alors v= constante
𝑓𝑓
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑓𝑓
v=constante ⟹ =0 ⟹ ((𝜌𝜌2- 𝜌𝜌1)/ 𝜌𝜌2)�− 𝑒𝑒 −𝑚𝑚𝑡𝑡 � =0 ⟹t → +∞
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑓𝑓 𝑚𝑚

d’où
𝐦𝐦𝐦𝐦
vlimite = 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 𝐯𝐯(𝐭𝐭) = ((𝛒𝛒2- 𝛒𝛒1)/ 𝛒𝛒2)
𝐭𝐭 →+∞ 𝐟𝐟

5𝑥𝑥10−4 𝑥𝑥9.8
AN : vlimite = (1.5x103-103) = 5.26x109m/s
3.1𝑥𝑥10−13 𝑥𝑥1.5𝑥𝑥103

EXERCICEII
A
En un point M on superpose 2 mouvements d’équations horaires tel que
𝜋𝜋 𝜋𝜋
X1=12cos(120𝜋𝜋t + ) et X2=10cos(120𝜋𝜋t - )
3 6

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BORD BLEU

A-1. Etablissons l’équation Y(t) = X1 + X2 au point M


𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
X1=12cos(120𝜋𝜋t + ) =12cos(120𝜋𝜋t + − ) =12cos(120𝜋𝜋t − + ) =-
3 2 6 6 2
𝜋𝜋
12sin(120𝜋𝜋t − )
6
𝜋𝜋 𝜋𝜋 5 𝜋𝜋
Y(t) = 10cos(120𝜋𝜋t - ) -12sin(120𝜋𝜋t − )= 2√61 � 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 �120𝜋𝜋𝜋𝜋 − �−
6 6 √61 6
6 𝜋𝜋
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠(120𝜋𝜋𝜋𝜋 − )�
√61 6
𝜋𝜋 𝜋𝜋
⟹Y(t) = 2√61 �𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 �120𝜋𝜋𝜋𝜋 − � − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠(120𝜋𝜋𝜋𝜋 − )�
6 6
6
D’où 𝝅𝝅 avec tan𝛼𝛼 =
Y(t)= 2√𝟔𝟔𝟔𝟔 �𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜 �𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝝅𝝅𝐭𝐭 − + 𝛂𝛂 �� 5
𝟔𝟔
A-2. Déterminons le déterminons le décalage horaire 𝜃𝜃 existant entre ces équations

|𝜑𝜑1 − 𝜑𝜑2 | 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
𝜃𝜃 = or |𝜑𝜑1 − 𝜑𝜑2 | = � + � = et 𝜔𝜔 = 120𝜋𝜋 d’où
𝜔𝜔 3 6 2

𝟏𝟏
𝜽𝜽 = = 4.16x10-3s
𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐
B-

Un disque mince homogène de centre O, de rayon R=0.2m de masse M.

Le système étudié est l’ensemble formé du disque de masse M et la masse ponctuelle de


masse M/2

Le disque peut osciller sans frottement autour de (∆1) ;on place en A la masse m = M/2

II-1 Montrons que le moment d’inertie de l’ensemble par rapport à (∆1) 5/4MR2

𝐽𝐽∆1 = 𝐽𝐽∆1 (1)+ 𝐽𝐽∆1 (2) où (1) désigne le disque et (2) désigne la masse ponctuelle au point A

Le disque étant homogène alors son centre de gravité se trouve en O

1 3
𝐽𝐽∆1 (1) = JG + MO1O2 or JG= MR2 et O1O=R/2 alors 𝐽𝐽∆1 (1) = MR2
2 4

𝑀𝑀 1 3 1 5
𝐽𝐽∆1 (2) = O1A2 = MR2 alors 𝐽𝐽∆1 = MR2 + MR2 = MR2 d’où
2 2 4 2 4

𝟓𝟓
𝐉𝐉∆𝟏𝟏 = MR2
𝟒𝟒

II-2 Déterminons par rapport à O1 le centre de gravité G en fonction de R

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BORD BLEU

Le centre de gravité de la masse ponctuelle se trouve en A , D’après la formule


barycentrique :

𝑀𝑀
�����⃗ +
M0𝐺𝐺 �����⃗ =0
𝐴𝐴𝐴𝐴 �⃗ ⟹ ��������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂1 +𝑂𝑂 �������⃗ �������⃗ �������⃗ �⃗
1 𝐺𝐺 + 𝐴𝐴𝑂𝑂1 + 𝑂𝑂1 𝐺𝐺 =0 or O1O =R/2
2

��������⃗1 +3 �������⃗ �⃗ ⟹ �������⃗ 4 𝑶𝑶𝟏𝟏 𝑮𝑮 = 𝑹𝑹/𝟑𝟑


⟹2𝑂𝑂𝑂𝑂 𝑂𝑂1 𝐺𝐺 =0 𝑂𝑂1 𝐺𝐺 = �������⃗
𝑂𝑂1 𝑂𝑂 ⟹�
2 3 𝑶𝑶𝟏𝟏 𝒔𝒔𝒔𝒔 𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 𝑶𝑶𝟏𝟏 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝑶𝑶

III-3 On écarte le pendule de 𝜃𝜃m(petit) de sa position d’équilibre et on l’abandonne sans


vitesse initiale

III-3.1 établissons l’équation différentielle du mouvement de ce pendule et déduisons la


nature du mouvement

𝑅𝑅�⃗

O1

𝜃𝜃

O �P⃗

A �⃗′
P

Figure2

Considérons le pendule pour une position 𝜃𝜃 quelconque les forces appliquées au pendule
dans le référentiel terrestre sont :

-les poids 𝑃𝑃�⃗ et ���⃗


𝑃𝑃′ du disque et de la masse appliquées respectivement en G et en A
- La réaction 𝑅𝑅�⃗ de l’axe, appliquée en C
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BORD BLEU

d’après la RFD de rotation : ���⃗ ) + m∆1 (𝑅𝑅�⃗ ) =𝐽𝐽∆ 𝜃𝜃̈


m∆1 (𝑃𝑃�⃗ ) + m∆1 (𝑃𝑃′ 1

𝑅𝑅 ���⃗ )= -Mg𝑅𝑅sin𝜃𝜃 ; m∆1 (𝑅𝑅�⃗ )=0 car 𝑅𝑅�⃗ rencontre l’axe (∆1 )
m∆1 (𝑃𝑃�⃗ ) = -Mg sin𝜃𝜃 ; m∆1 (𝑃𝑃′
2 2

5
d’où l’équation différentielle : MgRsin𝜃𝜃 + MR2𝜃𝜃̈ = 0 les oscillations étant de faibles
4

amplitude alors sin𝜃𝜃 ≈ 𝜃𝜃 d’où l’équation différentielle suivante :


𝟒𝟒𝟒𝟒
𝛉𝛉 + 𝛉𝛉̈ = 0
𝟓𝟓𝟓𝟓

II-3.2 Calculons la période des oscillations

4𝑔𝑔 2𝜋𝜋 𝟓𝟓𝟓𝟓


𝜔𝜔 = �
5𝑅𝑅
=
𝑇𝑇
⟹ T= 𝛑𝛑�
𝐠𝐠

II-3.3 Calculons la longueur l du pendule simple , synchrone à ce pendule pesant

𝑙𝑙
Pour le pendule simple la période est donnée par : T= 2𝜋𝜋� alors :
𝑔𝑔

𝟓𝟓
𝜋𝜋�
5𝑅𝑅 𝑙𝑙
= 2𝜋𝜋� ⟹ l= R
𝑔𝑔 𝑔𝑔 𝟒𝟒

II-4 On écarte le pendule de 60° de sa position d’équilibre et l’on abandonne sans vitesse
initiale. A 30° de l’autre coté de la position d’équilibre (s) se détache du disque (D)

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BORD BLEU

Figure 3

II-4.1 Déterminons la vitesse angulaire au moment de la libération de la surcharge

Appliquons au système le théorème de l’énergie cinétique pour un système en rotation :


�������⃗
∑ 𝑊𝑊(𝐹𝐹 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ) = EC final - Ec initial

1 1
• Entre B0 et B1 on a : WA’A(𝑃𝑃�⃗′) + WO’O(𝑃𝑃�⃗) = 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵1 )2 - 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵0 )2
2 2
𝑀𝑀 𝑅𝑅 1
WA’A(𝑃𝑃�⃗′)= gR(1-cos60°) ; WO’O(𝑃𝑃�⃗) = Mg (1-cos60°) ; 𝐽𝐽 (𝜃𝜃 ) ̇ 2
=0 (car le système
2 2 2 ∆1 𝐵𝐵0

est abandonné sans vitesse initiale ). D’où : MgR(1-


𝟏𝟏
cos60°) = 𝑱𝑱∆𝟏𝟏 (𝜽𝜽̇𝑩𝑩𝟏𝟏 )2
𝟐𝟐
1 1
• Entre B1 et B2 on a : WAA’’(𝑃𝑃�⃗′) + WOO’’(𝑃𝑃�⃗) = 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵2 )2 - 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵1 )2
2 2
𝑀𝑀 𝑅𝑅
WAA’’(𝑃𝑃�⃗′)= - gR(1-cos30°) ; WOO’’(𝑃𝑃�⃗) = - Mg (1-cos30°) .D’où
2 2
1 1
-MgR(1-cos30°) = 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵2 )2 - 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵1 )2
2 2
1
⟹ 𝐽𝐽∆1 (𝜃𝜃̇𝐵𝐵2 )2= MgR(1-cos60°)- MgR(1-cos30°)
2

Alors la vitesse angulaire au moment de la libération de la surcharge est : 𝜃𝜃̇𝐵𝐵2 =

�𝑔𝑔4(√3−1) 𝐠𝐠𝐠𝐠(√𝟑𝟑−𝟏𝟏)
5𝑅𝑅 𝛉𝛉̇𝐁𝐁𝟐𝟐 = �
𝟓𝟓𝟓𝟓

. AN : 𝜽𝜽̇𝑩𝑩𝟐𝟐 =5.356 rad/s

II-4.2 vitesse linéaire de la surcharge à cet instant

V = R 𝛉𝛉̇ Avec R = O1A . AN : V = 0.2x5.356 = 1.0712 m/s

ExerciceIII

Rayon du Disque homogène :R=15cm ; c = torsion du fil (c est constante )

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BORD BLEU

C est inversement proportionnel à la longueur l du fil

𝜋𝜋
à t=0s , 𝜃𝜃= 𝜃𝜃m = rad et 𝜃𝜃̇(t=0)= 𝜃𝜃̇0 = 0 rad/s ; 20oscillations ⟶ 40s
3

(disque)Position d’équilibre π
O
3

(Disque) Position initiale

Figure 3

1) Déterminons la nature du mouvement de ce disque et écrivons son équation


horaire
Etude dynamique
𝜋𝜋
Lorsqu’on écarte le disque de 𝜃𝜃m = rad il effectue des oscillations autour de sa
3

position d’équilibre ( autour du fil). les forces appliquées au fil sont :


- Le poids 𝑃𝑃�⃗ du disque
- �⃗ du fil de torsion
La tension 𝑇𝑇
- Le couple de torsion de moment m
�⃗ ) + m=𝐽𝐽∆ 𝜃𝜃̈
D’après la RFD de rotation on a : 𝑚𝑚∆ (𝑃𝑃�⃗ ) + 𝑚𝑚∆ (𝑇𝑇
Où (∆) est l’axe confondu au fil et 𝐽𝐽∆ le moment d’inertie du disque par
rapport à l’axe (∆) . 𝑃𝑃�⃗ et 𝑇𝑇
�⃗ rencontrant l’axe du fil on a :
�⃗ ) =0 par ailleurs, m=-C𝜃𝜃 on a donc -C𝜃𝜃 = 𝐽𝐽∆ 𝜃𝜃̈
𝑚𝑚∆ (𝑃𝑃�⃗ ) = 𝑚𝑚∆ (𝑇𝑇
𝐂𝐂
𝛉𝛉̈ + 𝛉𝛉=0
soit 𝐉𝐉∆ (1)

L’équation (1) est l’équation différentielle du mouvement du disque ; cette


équation différentielle est l’équation d’un mouvement sinusoïdal de rotation. donc
le disque effectue un mouvement sinusoïdal de rotation .
La solution de cette équation est sous la forme : 𝜽𝜽(t)= 𝜽𝜽msin(𝝎𝝎𝟎𝟎 𝒕𝒕+ )
𝐶𝐶
avec 𝜔𝜔0 = �
𝐽𝐽∆

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BORD BLEU

Déterminons 𝜑𝜑 : 𝜃𝜃̇(t=0)= 𝜃𝜃̇0 = 0 rad/s ⇒ 0 = 𝜔𝜔0 𝜃𝜃mcos(𝜑𝜑 ) ⇒ 0 = cos(𝜑𝜑 ) on


prend

𝝅𝝅
𝝋𝝋 = rad d’où l’équation horaire du mouvement du disque est
𝟐𝟐

donnée par : 𝝅𝝅 𝐂𝐂 𝝅𝝅
𝛉𝛉(t)= sin(� 𝒕𝒕+ ) en rad
𝟑𝟑 𝐉𝐉∆ 𝟐𝟐

2- calculons la constante de torsion C du fil


2𝜋𝜋 𝐶𝐶 𝐽𝐽
𝐽𝐽∆ = J = 2.25x10-3kg.m2 . on sait que T0 = or 𝜔𝜔0 = � ⇒ T0= 2𝜋𝜋� ⇒
𝜔𝜔0 𝐽𝐽 𝐶𝐶

𝟒𝟒𝛑𝛑𝟐𝟐 𝐉𝐉
C=
𝐓𝐓𝟎𝟎 𝟐𝟐

20oscillations ⟶ 40s alors 1oscillations ⟶ T0 =2s


4𝑥𝑥𝜋𝜋2 𝑥𝑥2.25𝑥𝑥10−3
AN : C = ⇒ C= 2.22x10-2Nm/rad
4

3- le disque est maintenue à présent à 0A= x sur le fil et les extrémités A et A’ sont fixes.

disque L

L-x

A’

Figure4

3-1 Déterminons en fonction de T0 ,L et x la période des petites oscillations du


disque :T1

Lorsque le disque est maintenue à présent à 0A= x sur le fil et les extrémités A et A’
sont fixes alors la constante de torsion devient C’ = C1 + C2 où C1 est la constante de
torsion du fil de longueur x =OA et C2 la constante de torsion de l’autre partie du fil de
longueur OA’ = L-x Puisque la constante de torsion est inversement proportionnelle à la

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BORD BLEU
𝐶𝐶.𝐿𝐿 𝐶𝐶.𝐿𝐿
longueur du fil alors : C.L = k = C1.x = C2.(L-x) ⇒ C1= et C2 = ⇒C’ =
𝑥𝑥 𝐿𝐿−𝑥𝑥
𝐶𝐶.𝐿𝐿 𝐶𝐶.𝐿𝐿
+
𝑥𝑥 𝐿𝐿−𝑥𝑥

𝐽𝐽 𝐽𝐽 𝐽𝐽 1 1
T1 = 2𝜋𝜋� = 2𝜋𝜋�𝐶𝐶.𝐿𝐿 𝐶𝐶.𝐿𝐿 = 2𝜋𝜋� . �𝐿𝐿 𝐿𝐿 =T0. � 𝐿𝐿2
= (T0/L)�𝑥𝑥(𝐿𝐿 − 𝑥𝑥)
𝐶𝐶′ + 𝐶𝐶 +
𝑥𝑥 𝐿𝐿−𝑥𝑥 𝑥𝑥 𝐿𝐿−𝑥𝑥 𝑥𝑥.(𝐿𝐿−𝑥𝑥)

d’où T1 = (T0/L)�𝐱𝐱(𝐋𝐋 − 𝐱𝐱)

3-2 Déterminons la valeur de x pour laquelle cette période est maximale

𝑇𝑇 𝐿𝐿−2𝑥𝑥
T1’(x) = 0. ; T1’(x) = 0 ⇒ 𝐿𝐿 − 2𝑥𝑥 = 0 ⇒ x = L/2
𝐿𝐿 2�𝑥𝑥(𝐿𝐿−𝑥𝑥)

valeur de x pour laquelle cette période est maximale est : x = L/2

3-3 Déterminons la valeur de cette période

𝐿𝐿 𝐿𝐿
T1max = T1(x = L/2) = (T0/L)� (𝐿𝐿 − ) = T0/2 donc T1max = T0/2 =1s
2 2

EXERCICE IV

On considère le dispositif d’yong avec a= 0.8mm ; D=2m ; 𝜆𝜆 = 0.56µm

1- Calculons l’interfrange i

F1 M

a/2

a/2

F2 D

Figure5

𝛌𝛌 𝐃𝐃
i=
𝐚𝐚

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BORD BLEU
0.56𝑥𝑥2𝑥𝑥10−6 .
AN : i = =1.4 mm ⟹ i = 1.4mm
0.8𝑥𝑥10−3

2- On recouvre la fente F1 par une lame à faces parallèles d’indice n et d’épaisseur


e0
2-1. Déterminons la nouvelle différence de marche

(E)

F1 e0 M

F2
Figure6

La vibration en M issue de F1 a parcourue une longueur e0 dans la lame et d1 – e0 dans


l’air.

On sait que n = C/V . soit d1 la marche de la lumière pour le chemin OF1M avant le
positionnement de la lame. Dans la lame la marche de la lumière est : ne0 ; la marche de
lumière dans l’air pour le chemin OF1M est : 𝑑𝑑1 − 𝑒𝑒0 . Alors la marche totale de la
lumière pour le chemin OF1M est : lame 𝑑𝑑1 − 𝑒𝑒0 + ne0 = 𝑑𝑑1 + (n-1)e0 (1).Soit d2 la
marche de la lumière pour le chemin OF2M .D’où d’après (1) la différence de marche

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BORD BLEU
𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑎𝑎𝑎𝑎
est : d2 – (𝑑𝑑1 + (n-1)e0) = - (n-1)e0 car d2 – 𝑑𝑑1 = la différence
𝐷𝐷 𝐷𝐷
𝐚𝐚𝐚𝐚
de marche est donc 𝜹𝜹 = − (𝐧𝐧 − 𝟏𝟏)𝐞𝐞𝟎𝟎
𝐃𝐃

2-2. indiquons le sens de déplacement de la frange

𝛿𝛿
P= pour la frange centrale on a : p= 0 c.-à-d.
𝜆𝜆
𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒0 𝐷𝐷
𝛿𝛿 = 0 ; 𝛿𝛿 = 0 ⟹ - (n-1)e0 =0 ⟹ x =(n-1)
𝐷𝐷 𝑎𝑎

𝒆𝒆𝟎𝟎 𝑫𝑫
Puisque (n-1) >0 alors la frange centrale se déplace de F2 vers F1
𝒂𝒂

2-3. calcul de e- e0 ; on a : k=9 ; 𝜆𝜆 = 0.56µm et n=1.5

𝑒𝑒0 𝐷𝐷
Pour la lame d’épaisseur e0 on aura un déplacement x0 =(n-1) + ki
𝑎𝑎
𝑒𝑒𝑒𝑒
Lorsque l’épaisseur devient e alors x0 =(n-1) en égalant les deux expressions du
𝑎𝑎

𝑒𝑒0 𝐷𝐷 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐤𝐤𝐤𝐤


d’placement on a : =(n-1) + ki =(n-1) d’où 𝐞𝐞 − 𝐞𝐞𝟎𝟎 =
𝑎𝑎 𝑎𝑎 𝐧𝐧−𝟏𝟏

9𝑥𝑥0.56
AN : e-𝑒𝑒0 = donc e-𝒆𝒆𝟎𝟎 = 10.08µm
1.5−1

2-4 On supprime la lame et on remplace la source de lumière blanche composé de


radiations comprises entre 0.4µm et O.75µm

2-4-1 Phénomène observé sur l’écran


Il y aura sur l’écran, superposition de tous les systèmes de franges fournies Par ces
diverses lumières monochromatiques .Toutes les franges centrales coïncident en O. En ce
point il y aura superposition de toutes les lumières en formant la lumière blanche .Cette
frange sera donc blanche ; en aucun autre point de l’écran il n’y aura de lumière blanche
ni même de frange noire :On observera une série de franges diversement colorées.

2-4.2 L’aspect du spectre dans l’appareil.

Le spectre présente des bandes sombres dégradées :on dit que c’est un spectre
cannelé ;on a donc sept cannelures représentant les sept lumières (violet , indigo, bleu,
vert , jaune ,orange et rouge )qui constituent la lumière blanche.

2-4.3 Déterminons les longueurs d’ondes des radiations complètement éteintes.

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BORD BLEU
𝛿𝛿 𝑎𝑎𝑎𝑎
P= = , pour les franges sombres (radiations complètement éteintes ), on a : p= k +
𝜆𝜆 𝐷𝐷
1
, k 𝜖𝜖 ℤ
2

1 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝒂𝒂𝒂𝒂
Alors k + = ⟹ 𝝀𝝀 = 𝟏𝟏
2 𝐷𝐷 𝑫𝑫(𝒌𝒌 + )
𝟐𝟐

𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑎𝑎𝑎𝑎 1 𝑎𝑎𝑎𝑎 1


0.4 < 𝜆𝜆 < 0.75 ⟹ 0.4 < 1 < 0.75 ⟹ - <k< -
𝐷𝐷(𝑘𝑘 + 2) 0.75𝐷𝐷 2 0.4𝐷𝐷 2

0.8𝑥𝑥10−3 𝑥𝑥15𝑥𝑥10−3 1 0.8𝑥𝑥10−3 𝑥𝑥15𝑥𝑥10−3 1


a=0.8mm ; x = 15mm ; D= 2m ⟹ - <k< - ⟹
0.75𝑥𝑥10−6 𝑥𝑥2 2 0.4𝑥𝑥10−6 𝑥𝑥2 2

7.5 < 𝝀𝝀 < 14.5

⟹k 𝜖𝜖 {8, 9, 10, 11, 12, 13, 14} en remplaçant k par ses différentes valeurs dans la relation
𝑎𝑎𝑎𝑎
𝜆𝜆 = 1 on obtient : 𝝀𝝀𝟖𝟖 = 0.71µm ;
𝐷𝐷(𝑘𝑘 + 2)

𝝀𝝀𝟗𝟗 = 0.63µm ;
𝝀𝝀𝟏𝟏𝟏𝟏 = 0.57µm ;
𝝀𝝀𝟏𝟏𝟏𝟏 = 0.52µm ;
𝝀𝝀𝟏𝟏𝟏𝟏 = 0.48µm ;
𝝀𝝀𝟏𝟏𝟏𝟏 = 0.44µm ;
𝝀𝝀𝟏𝟏𝟏𝟏 = 0.41µm

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BORD BLEU

CORRECTION DE L’EPREUVE de PHYSIQUES

SESSION 20O9

Exercice 1

PARTIE A

1) Calcul du nombre n d’électrons émis par seconde


𝑰𝑰𝑺𝑺�
On a: Is = n.e ⇔ n= 𝒆𝒆 A.N: 𝒏𝒏 = 𝟔𝟔. 𝟐𝟐𝟐𝟐 × 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
2) Calcul du nombre de photons éclairant la cathode pendant une seconde
𝒏𝒏
R=n / N ⇔ N=n / R 𝑵𝑵 = A.N : N=6.25 ×1015 photons
𝑹𝑹

3) Déduction de l’énergie lumineuse


𝑬𝑬 = 𝒉𝒉𝝂𝝂 = 𝒉𝒉𝒉𝒉 (𝟏𝟏 / 𝝀𝝀) A.N: 𝑬𝑬 = 𝟒𝟒𝟒𝟒. 𝟕𝟕 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟐𝟐𝟐𝟐 𝑱𝑱

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BORD BLEU

4) Calcul de la puissance lumineuse

𝑷𝑷 = 𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵𝑵 A.N : P= (6.25×1015) × (6.62×10-34) × (2.5×10-6)


𝑷𝑷 = 𝟏𝟏. 𝟎𝟎𝟎𝟎 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒘𝒘
5) Exprimons le rendement de la cellule en fonction de la fréquence lumineuse, de
la puissance lumineuse et de l’intensité de saturation de la cellule.
R=n / N or IS=n.e et P=Nhν ⟺ N=P /hν d’ou 𝑹𝑹 = 𝑰𝑰𝒔𝒔 𝒉𝒉𝝂𝝂 /𝑷𝑷. 𝒆𝒆

Partie B

1) Expression de N en fonction de t et de la constance radioactive λ


𝑵𝑵 = 𝑵𝑵𝟎𝟎 𝒆𝒆−𝝀𝝀𝝀𝝀

2) Démontrons que l’activité A peut s’écrire A=A0e-λt


Sachant que A=-dN/ dt = λ N0e-λt en posant A0= λ N0

On a 𝑨𝑨 = 𝑨𝑨𝟎𝟎 𝒆𝒆−𝝀𝝀𝝀𝝀

3) Exprimons le logarithme de A en fonction de T ; où T est la période radioactive


A t=T on a LnA =Ln (A0 e-λT)=LnA0 + Ln e-λT =LnA0 - λT
𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 = 𝐿𝐿𝐿𝐿𝑨𝑨𝟎𝟎 − 𝜆𝜆𝜆𝜆

4) Construction de la courbe A=f(t) et déduisons λ et T

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BORD BLEU

Figure1

Exercice 2

a) Déterminons l’accélération puis le mouvement de la voiture.

Figure2

-sur le plan incliné

D’après le théorème du centre d’inertie on a : ∑ ���������⃗


𝐹𝐹𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 =m𝑎𝑎⃗
𝑃𝑃�⃗ = m𝑎𝑎⃗ d’où p sinα =ma ↔ 𝑎𝑎 = 𝑔𝑔 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠

A.N : a =9,8 × 0.707 𝒂𝒂 = 𝟔𝟔, 𝟗𝟗𝟗𝟗 𝒎𝒎 . 𝒔𝒔−𝟐𝟐

-sur le plan horizontal

�⃗
Le mouvement étant rectiligne uniforme on a : 𝑎𝑎⃗ = 0

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BORD BLEU

b) Le mouvement étant rectiligne uniforme sur le plan horizontal la vitesse


au bas du plan incliné s’est conservée tout au long de la longueur L .
d’où la voiture à coup sure tombera dans le ravin.
-déterminons le point d’impact de la voiture au fond du ravin

D’après le théorème du centre d’inertie sachant que la voiture est sous la seule
influence de son poids on a : 𝑃𝑃�⃗ = m𝑎𝑎⃗ ↔ m𝑔𝑔⃗ =m𝑎𝑎⃗ ⇔ 𝑎𝑎⃗ = 𝑔𝑔⃗

D’où les coordonnées : a( 0; g) V(VB ; gt ) OM( VBt ; 0,5gt2-d )

L’équation de trajectoire qui en découle est 𝑦𝑦 = (0.5𝑔𝑔/ 𝑉𝑉𝐵𝐵 2 )𝑥𝑥 2 -d

Pour y=0 on a x= �𝑉𝑉𝐵𝐵 2 𝑑𝑑 / 0.5𝑔𝑔 or VB=at ⇒ 𝑥𝑥 = �(𝑎𝑎𝑎𝑎)2 𝑑𝑑 / 0.5𝑔𝑔

𝑿𝑿 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟓𝟓 𝒎𝒎

Exercice 3

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BORD BLEU

t(s)

figure3
1) vitesse de la moto à l’instant t Є [0 ; 60]
- pour t0=0 s on a V0=0 m/s
-pour t1=10 s on a V1=10m/s
-pour t2=30 s on a V2=10m/s
- pour t3=35 s on a V3= 0m/s
-pour t4=40 s on a V4=-6m/s
-pour t5=50 s on a V5=-6m/s
-pour t6=60s on a V6=0m/s
2) la Position X de la moto à l’instant t Є [0 ; 60]
On va lié à chaque phase un nouveau repère dont l’origine est placé au début de la
phase.
• pour t=10s
Le mouvement étant rectiligne uniformément accéléré de 0 à 10s on a : X1
=0,5 at21 +V0t1 +X0 ⇔ V1 =at1 +V0 ⇔ a=(V1 –V0)/t1 or V0=0 et X0 =0
𝑽𝑽
⟹ 𝑿𝑿𝟏𝟏 = 𝟎𝟎. 𝟓𝟓( 𝟏𝟏 )𝒕𝒕𝟏𝟏 𝟐𝟐
𝒕𝒕𝟏𝟏

10
A.N : X1 = = 0.5( )102 ⟹ 𝑿𝑿𝟏𝟏 = 𝟓𝟓𝟓𝟓 𝒎𝒎
10

• pour t= 30s
Le mouvement est rectiligne uniforme entre 10s et 30s . on a :
X2=V2 (t2-t1) +X1 AN : X2=10 ×20 + 50 𝑿𝑿𝟐𝟐 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒎𝒎

• pour t=35s
Le mouvement est rectiligne uniformément décéléré entre 30s et 35s . On a :
X3= 0,5 a (t3 –t2)2+V2(t3 –t2) +X2 ⇔ V3=a(t3 –t2)+V2
⇔ 𝒂𝒂 = (𝑽𝑽𝟑𝟑 − 𝑽𝑽𝟐𝟐 )/(𝒕𝒕𝟑𝟑 − 𝒕𝒕𝟐𝟐 )

AN : 𝒂𝒂 = −𝟐𝟐 𝒎𝒎/𝒔𝒔𝟐𝟐

X3=0,5×(-2)×25 +50 +250 𝐗𝐗 𝟑𝟑 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝐦𝐦

• pour t=40s

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BORD BLEU

Sachant que le mouvement change de sens , nous avons pour cette


phase un Mouvement rectiligne uniformément accéléré
X4=0,5a (t4-t3)2 + V3(t4-t3) +X3 or V3=0
|𝑽𝑽𝟒𝟒 |
|𝑉𝑉4 | = a(t4-t3) ⇔ a= A.N : 𝒂𝒂 = 𝟏𝟏, 𝟐𝟐 𝒎𝒎/𝒔𝒔𝟐𝟐
𝒕𝒕𝟒𝟒 −𝒕𝒕𝟑𝟑

A.N : X4=0,5 ×1,2×25 +275 𝑿𝑿𝟒𝟒 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐

• pour t=50s
Le mouvement est rectiligne uniforme entre 40s et 50s .on a :
𝑿𝑿𝟓𝟓 = 𝑽𝑽𝟓𝟓 (𝒕𝒕𝟓𝟓 − 𝒕𝒕𝟒𝟒 ) + 𝑿𝑿𝟒𝟒 AN : X5=(6 ×10) +290

𝑿𝑿𝟓𝟓 = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝒎𝒎

• pour t=60s
Le mouvement est rectiligne uniformément décéléré on a :
X6=0,5a(t6-t5)2+V5(t6-t5) +X5 V6 =a(t6-t5) + V5
(𝑽𝑽𝟔𝟔 −𝑽𝑽𝟓𝟓 )
𝒂𝒂 = A.N: 𝒂𝒂 = −𝟎𝟎. 𝟔𝟔 𝒎𝒎/𝒔𝒔𝟐𝟐
(𝒕𝒕𝟔𝟔 −𝒕𝒕𝟓𝟓 )

X6 =0.5 × -0,6 ×100 +60 +350 ⟹ 𝑿𝑿𝟔𝟔 = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝒎𝒎

3) La distance parcourue après une heure.


1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⟶ 380𝑚𝑚
� Soit
60𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⟶ ?
d cette distance on a : d=(60×380)/1⟹
𝒅𝒅 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒎𝒎 = 𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖

Exercice 4 :

Figure3

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BORD BLEU

-Le Système étudié: faisceau homocinétique de protons -le


référentiel utilisé est un référentiel terrestre, donc Galiléen considérons le
référentiel (0,𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗) lié au point 0 fixe. –les forces extérieures
qui s’exercent sur la balle sont : la force électrostatique 𝐹𝐹⃗ et le poids 𝑃𝑃�⃗ du faisceau
homocinétique de protons (négligeable par rapport à la force
électrostatique) .

1) Sachant qu’un proton est toujours chargé positivement on a


U= VC -VD
D’après le théorème de l’énergie cinétique on a : 0,5mV02=
WFext= e( VC -VD)
D’où 𝑽𝑽𝟎𝟎 = �𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐/𝒎𝒎

AN: 𝑉𝑉0 = �2 × 1,6. 10−19 × 103 /1,67 × 10−27


𝑽𝑽𝟎𝟎 = 𝟒𝟒, 𝟑𝟑𝟑𝟑. 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟓𝟓 𝒎𝒎/𝒔𝒔

2) Le signe de VA -VB est positif car la plaque A est chargée


positivement ce qui est cause de la répulsion du faisceau de protons vers
la plaque B avec la possibilité de passer par le point O’ .
���⃗ = m𝑎𝑎
3) D’après le théorème du centre d’inertie on a : 𝐹𝐹 ���⃗ ⇔ q𝐸𝐸�⃗ =m𝑎𝑎⃗ .
Dans le plan (oxy) on a :
𝑎𝑎⃗ =(0 ; - eE /m) ↔ ����⃗
𝑉𝑉 =(V0sin α ; - eEt /m + V0cosα )
������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 =(tV0 sin α ;-0,5eEt2/m +t V0cosα)
L’équation de la trajectoire est Y=-0,5eEX2/(V0sinα)2 m +Xtanα or E=U’/d
D’où Y=-0,5eU’X2/(V0sinα)2 m d +Xtanα

Y=-0,5eU’X2/(V0sinα)2 m d +Xtanα
4) Expression de la tension U’
Sachant que en O’, Y=0 et X=L alors -0,5eU’L2/(V0sinα)2 m d +Ltanα =0
D’où U’=md(V0sinα)2 tanα/0,5eL ×2

U’=md(V0sinα)2 tanα/0,5eL ×2

U’=[1,67×10-27×10.10-2×(4,37.105×0,5)2×0,577]/0,5×1,6.10-19×25.10-2×2

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 185


BORD BLEU

𝑼𝑼’ = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏

5) distance minimale du plateau supérieur


U=U’ ↔ V02m/2e= md(V0sinα)2 tanα/0,5eL ×2
Dm=d/2 =0,5L/(Sinα)2tanα A.N : Dm=0,5×0,25/0,25×0,577

𝑫𝑫𝒎𝒎 = 𝟖𝟖𝟖𝟖, 𝟔𝟔 𝒄𝒄𝒄𝒄

CORRECTION DE L’EPREUVE de PHYSIQUES

SESSION 2010

EXERCICE I

𝐹𝐹⃗

𝑘𝑘�⃗ α h

A 𝚤𝚤⃗ x

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BORD BLEU

A- Première phase : phase de frappe


-Le Système étudié : balle de masse m=160 kg

-le référentiel utilisé est un référentiel terrestre, donc Galiléen considérons le


référentiel (A,𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗) lié au point A fixe.

-la seule force extérieure qui s’exercent sur la balle est : la force 𝐹𝐹⃗ exercée par le
bâton sur la balle.

On néglige toutes les actions liées à l’air, ainsi que le poids de la balle.

Masse de la balle : m = 160g ; g = 9,8m/s2 .On peut donc appliquué le théorème du


centre d’inertie :

1-1- Enoncé de la deuxième loi de Newton et application entre A et B.

T.C.I : Tout système de masse M soumis à des forces extérieures acquiert sous l’action de ces
forces une accélération ����⃗𝒂𝒂𝑮𝑮 qui est celle de son centre d’inertie G et telle que ∑ �������⃗
𝐹𝐹𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = M𝑎𝑎
����⃗
𝐺𝐺
𝑎𝑎𝑥𝑥𝑥𝑥= 𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹
�𝑭𝑭⃗ 𝐹𝐹
⇒ M𝑎𝑎����⃗ ⃗
𝐺𝐺 = 𝐹𝐹 ⇒ 𝒂𝒂𝑮𝑮 =
����⃗ ⇒ 𝑎𝑎� = ⇒ � 𝑎𝑎 𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹 𝑀𝑀
𝑴𝑴 𝑀𝑀 𝑧𝑧𝑧𝑧= 𝑀𝑀

1-2-La balle est animée d’une accélération aG = ‖𝑎𝑎


����⃗‖
𝐺𝐺

D’après la question 1-1) axG >0 et azG >0 ⇒ l’accélération ����⃗


𝒂𝒂𝑮𝑮 est dirigé dans le sens
du mouvement. donc la balle entre A et B la balle est animée d’un mouvement rectiligne
uniformément accéléré.

2- F s’exerce pendant une durée ∆𝑡𝑡 = 0,11𝑠𝑠


VA=0 et VB = 14𝑚𝑚⁄𝑠𝑠
2-1- Expression du vecteur accélération en fonction du vecteur vitesse

�⃗
𝒅𝒅𝒗𝒗
�⃗=
𝒂𝒂
𝒅𝒅𝒅𝒅

𝑉𝑉𝐵𝐵
2-2- Calcul de la valeur de aG entre A et B aG =
∆𝑡𝑡

VB −VA
aG = or VA = 0 tB – tA = ∆t= 0,11s d’où
tB− tA
14
A.N : a = = 127,27 m⁄s2
0,11

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 187


BORD BLEU

a = 127,27 m⁄s 2
3- En utilisant les résultats obtenus en 1-2, calculons l’intensité de la force exercée sur la
balle par la frappe.

F = ma
A.N : F = 0,16 x 127,27 = 20,36 N
F = 20,36 N
Le poids de la balle est : P = mg AN : P = 0,16 x 9,8 = 1,568 N
P = 1,568 N
On a F ≈ 13𝑃𝑃 ⇒ P n’est pas négligeable devant F ; donc l’hypothèse concernant le poids
n’est pas vérifié.
B- Deuxième partie : mouvement libre de la balle.

-Le Système étudié : balle de masse m=160 kg -le


référentiel utilisé est un référentiel terrestre, donc Galiléen. considérons le repère lié
au point fixe O (0,𝚤𝚤⃗,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗).

-la seule force extérieure qui s’exercent sur la balle est : le poids 𝑃𝑃�⃗ exercé par le bâton
sur la balle.

à 𝑡𝑡 = 0, 𝑉𝑉 = 𝑉𝑉𝐵𝐵 , 𝑥𝑥 = 𝑥𝑥𝐵𝐵 𝑂𝑂𝑂𝑂 = ℎ = 0,40𝑚𝑚

1- Trajectoire de la balle

S ����⃗
VS

�⃗
k ����⃗
VB �P⃗

⃗ȷ B 𝛼𝛼

Rédigé par ASSE


O BIENVENU
⃗ı x Page 188
BORD BLEU

Figure2

1-1 Expression des coordonnées VBx et VBz du vecteur vitesse VB de la balle à t = 0s


en fonction de VB et de 𝛼𝛼.
𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 = 𝑉𝑉𝐵𝐵 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 ; 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 = 𝑉𝑉𝐵𝐵 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 voir figure2

1-2 Expression de XB et ZB de �����⃗


𝑂𝑂𝑂𝑂 au point B.
𝑥𝑥𝑏𝑏 = 0 et 𝑍𝑍𝐵𝐵 = ℎ (d’après la figure 2)

1-3 En appliquant la deuxième loi de Newton, donnons les équations horaires du


vecteur accélération et du vecteur vitesse.
 Le système étudié est la balle de masse m =160kg;
 Le référentiel est terrestre (O,𝚤𝚤⃗ ,𝚥𝚥⃗ ,𝑘𝑘�⃗), supposé galiléen ;
 La balle est soumise à la seule action de son poids 𝑃𝑃�⃗ ;
Appliquons le T.C.I.

On a : ∑ �������⃗
𝐹𝐹𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = M𝑎𝑎⃗ ⇒ 𝑎𝑎⃗ = 𝑔𝑔⃗ ⇒ 𝑥𝑥̈ = 0 et 𝑧𝑧̈ = -g et donc : 𝑥𝑥̇ = c1 et

𝑧𝑧̇ = -gt + c2 où c1 et c2 sont des constantes.

Déterminons les constantes c1 et c2

A l’instant initial de ce trajet on a : 𝑥𝑥̇ B= VBx =VBCos𝛼𝛼 ; 𝑧𝑧̇ B = VBz = VBSin𝛼𝛼

Alors , c1 = VBCos𝛼𝛼 et 𝑧𝑧̇ = -gt + VBSin𝛼𝛼 et : 𝑥𝑥̇ = VBCos𝛼𝛼

D’où les équations cherchés sont :

𝑥𝑥̈ = 0 et 𝑦𝑦̈ = -g

𝑧𝑧̇ = -gt + VBSin𝛼𝛼 et 𝑥𝑥̇ = VBCos𝛼𝛼

Montrons que la valeur VS de la vitesse de la balle au sommet s de la trajectoire est


VS = 12m/s

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 189


BORD BLEU

Au sommet s de la trajectoire, le vecteur vitesse est parallèle à l’axe (O, 𝑥𝑥⃗) zs est la
flèche de la trajectoire .(voir figure2)

�⃗ = 𝑥𝑥̇ 𝚤𝚤⃗
Alors en s : 𝑉𝑉 ⇒ Vs = 𝑥𝑥̇ =VBCos𝛼𝛼
AN: Vs=14cos30°=12.12m/s d’où Vs ≈12m/s

1.4) calculons les coordonnées du vecteur position �����⃗


𝑂𝑂𝑂𝑂 du centre d’inertie de la
balle

1
𝑧𝑧̇ = -gt + VBSin𝛼𝛼 ⇒ z(t)= - gt2 + (VBSin𝛼𝛼)t + C3
2

1
à t=0 z=h ⇒ z(t)= - gt2 + (VBSin𝛼𝛼)t + h
2

𝑥𝑥̇ = VBCos𝛼𝛼 ⇒ x(t) = (VBCos𝛼𝛼)t + C4 𝟏𝟏


z(t)= - gt2 + (VBSin𝜶𝜶)t + h
𝟐𝟐
à t=0, x=0 ⇒ x(t) = (VBCos𝛼𝛼)t d’où
x(t) = (VBCos𝜶𝜶)t

1.5) équation de la trajectoire de la balle

𝑥𝑥
x(t) = (VBCos𝛼𝛼)t ⇒ t =
𝑉𝑉𝐵𝐵𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶

𝑥𝑥 1 𝑥𝑥 𝑥𝑥
en remplaçant t par dans Z(t) on obtient : z(t)= - g( )2 + (VBSin𝛼𝛼)( )+
𝑣𝑣𝐵𝐵 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 2 𝑣𝑣𝐵𝐵 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑣𝑣𝐵𝐵 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶

h d’où l’équation de la trajectoire est donnée par :

1 x
Z(x)= - g( )2 +xtan𝛼𝛼 + h
2 vB Cosα

2.

2.1) les conditions à satisfaire pour que le but soit marqué :pour que le but soit marqué
1 𝑑𝑑
il faut que à x=d on ait z<L soit - g( )2 +d(tan𝛼𝛼) + h < L
2 𝑣𝑣𝐵𝐵 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶

2.2) Vérifions que ces conditions sont bien réalisées

1 𝑑𝑑
Pour x=d = 15m, z= - g( )2 +d(tan𝛼𝛼) + h
2 𝑣𝑣𝐵𝐵 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶

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BORD BLEU
1 15
= - x9.8x( )2 + 15xtan30° + 0.40=1.56m
2 14𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥30°

D’où 1.56<L par conséquent : les conditions sont vérifiées.

C- Etude énergétique
Le même tir est réalisé du milieu du terrain à une distance du but superieure à 15m
Données : OB = h = 0.40m ; 𝑣𝑣𝐵𝐵 = 14m/s ; 𝑣𝑣𝑠𝑠 = 12m/s
L’énergie potentielle de pesanteur Ep(0) est choisie nulle à l’altitude Z=0
1. Expression littérale de l’énergie potentielle de pesanteur Ep puis celle de EM de
la balle en fonction de g,m,v et z .
L’énergie potentielle en un point quelconque M d’altitude z est : 𝐸𝐸𝑃𝑃𝑃𝑃 =mgz (car
la balle est située au dessus de la référence )
Ep = mgz

1
L’énergie mécanique est : EM = EC + EP ⇒ EM= mgz + mv2
2

1
(Car EC = mv2 )
2

2. Calculons l’énergie mécanique EM(B) de la balle au point B.

1
EM(B) = mgzB + mVB 2
2

AN: EM(B) = (0.16x9.8x0.4) + (0.5x0.16x142) = 16.3 J

𝐄𝐄𝐌𝐌 (𝐁𝐁) = 𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟑𝟑 𝐉𝐉

3.1.

1
𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝐵𝐵) = mg𝑧𝑧𝑀𝑀 + m𝑉𝑉𝑀𝑀 2 ;
2

Soit 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 : lénergie cinétique au pont M et 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 : l’énergie cinétique au point B; 𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝑀𝑀) :
l’énergie mécanique en un point M quelconque .D’apres le théorème de l’énergie
cinétique : 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 - 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 = mg(−𝑧𝑧𝑀𝑀 + 𝑧𝑧𝐵𝐵 ) ⇒ 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 = 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 + mg(−𝑧𝑧𝑀𝑀 +
𝑧𝑧𝐵𝐵 ) ⇒ 𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝑀𝑀) = mg𝑧𝑧𝑀𝑀 + (𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 + mg(−𝑧𝑧𝑀𝑀 + 𝑧𝑧𝐵𝐵 )) = mg𝑧𝑧𝐵𝐵 + 𝐸𝐸𝐶𝐶𝐶𝐶 = EM(B) ⇒
𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝑀𝑀) = 𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝐵𝐵)

Conclusion : On peut dire que l’énergie mécanique reste constante au cours du mouvement

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 191


BORD BLEU

3.2) Exprimons et calculons l’altitude maximale zmax que pourrait atteindre la balle au
point s dans ces conditions en fonction de EM, Vs , m et g

1
Puisque EM est constante alors EM= ECmax + EPmax = + m(vs)2 + mgzmax car vmax = vs d’où
2

car 𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝑀𝑀) = 𝐸𝐸𝑀𝑀 (𝐵𝐵) 𝟏𝟏 𝟏𝟏


Zmax = (𝐄𝐄𝐌𝐌 (𝐁𝐁) - m(vs)2)
𝐦𝐦𝐦𝐦 𝟐𝟐

1 1
AN: Zmax = (16.3 - 0.16x(12)2) = 3.048 m alors Zmax = 3.048 m
O.16x9.8 2

Exercice II : circuit RLC

Données : le dipôle comprend, une bobine d’inductance L réglable et de résistance R1= 14𝛺𝛺,
un condensateur de capacité C= 10µF et une résistance r = 1 𝛺𝛺
Réglages de l’oscilloscope : sensibilité voie A : 2V/div ; sensibilité voie B : 0.1V/div ;
balayage : 2ms/div

1. Etude des oscillogrammes


1.1
La courbe A étant en avance de phase sur la courbe B alors, la courbe A
représente la tension u alors que la courbe B représente l’étensité i du courant

Calcul de la période et de la fréquence de la tension u et de l’intensité i :


Sur les oscillogrammes on observe que une période correspond à 6divisions
1𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟶ 2𝑚𝑚𝑚𝑚
Pour la voie A et B� ⇒ T= 6x2ms ⇒ la période est : T= 12x10-3s
6𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟶ 𝑇𝑇
2𝜋𝜋
La fréquence f = ⇒ la fréquence f =0.523x103 hz
𝑇𝑇

1.2 indiquons les valeurs maximales et et efficaces de u et de i


Sur les oscillogrammes on observe que :
1𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟶ 2𝑣𝑣
-pour la voie A on lit : 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⟶ 3𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 alors : � alors la
3𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟶ 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
tension maximale pour la voie A on a : 𝑈𝑈𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 = 3x2v ;

UAmax = 6v

UAmax ⟹ UeffA = 4.2V


UeffA=
√2

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 192


BORD BLEU

1𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟶ 0.1𝑣𝑣
-pour la voie B on lit : 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⟶ 2𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 alors : � alors la
2𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ⟶ 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
tension maximale pour la voie B on a : 𝑈𝑈𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵 = 2x0.1v ;

UBmax = 0.2v
UBmax
UBmax = rImax ⟹ Imax=
UBmax
Imax=
r r
Imax 0.2
Ieff = AN : Imax= ⟹ Imax = 0.2v
1
√2

AN : Ieff = 0.141 A

1.3 Calculons le déphasage de u par rapport i

𝜑𝜑= θω avec θ= T et ω=2π alors 𝜑𝜑= T x 2π =π d’ou π


6 T 6 T 3 𝜑𝜑 =
3

la tension u est avance de phase sur l’intensité i ; l’ effet de l’inductance emporte sur l’effet
de capacité ; le circuit est dit inductif

1.4 Expressions en fonction du temps de l’intensité i et de la tension u. en prenant u


comme référence
u = 𝑈𝑈𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 sin(ωt) et i=𝐼𝐼𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 sin(ωt – 𝜑𝜑)

π et
i=0.2sin(0.166x103t- ) u=6 sin(0.166x103t)
3

15 calcul de l’impédance du dipôle AM


4.2
UeffA = ZAMIeff ⟹ UeffA AN : ZAM = =29.78 V
ZAM= 0.141
Ieff

alors 𝑈𝑈𝐴𝐴𝐴𝐴 = 29.78 𝑉𝑉

1.6 Calculons la valeur de L

1
ZAM =�(R + r)2 + (Lω − )2

1
⟹ Lω − =�−(R + r)2 + (ZAM )2

⟹ 1 1
L= ( + �−(R + r)2 + (ZAM )2 )
ω Cω
Rédigé par ASSE BIENVENU Page 193
BORD BLEU

1 1
AN : L = ( + �−(14 + 1)2 + (29.78)2 )
0.166x103 0.166x103 x10x10−6

L = 3.783 H

2 - Mise en résonance du circuit

On donne L=1H et on règle la GBF pour obtenir la résonance.

2.1 calculons la valeur à donner à la fréquence.


à la résonance :
1 1
f= �
2π LC

1 1 1
Lω − =0 Lω − =0 ⟹ ω = � alors
Cω Cω LC

1 1
AN f = � = 50.32 Hz f = 50.32 Hz
2π 1x10x10−6

2.2 Calculons l’intensité efficace dans le circuit et donnons l’expression de i en fonction


du temps

A la résonance , Z = R+r , U= (R+r)I ⟹ U avec U =𝑈𝑈𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒


I=
4.2 R+r
A.N : I= ⟹ 𝐼𝐼 = 0.28 𝐴𝐴
14+1

2.3 calculons la tension efficace aux bornes du condensateur


La tension efficace au bornes du condensateur est : 𝐈𝐈
UC=
𝐂𝐂𝐂𝐂
0.28
AN : UC = = 88.55V ⟹ 𝑈𝑈𝐶𝐶 = 88.55𝑉𝑉
2𝜋𝜋𝑥𝑥50.32𝑥𝑥10𝑥𝑥10−6

Exercice III

Pendule de masse m ; centre d’inertie :G ; JG :


moment d’inertie du pendule par rapport à un axe horizontal passant par G
A-1. Donnons l’expression de la période des oscillations de faibles amplitudes de ce
pendule par rapport à un axe (∆1) distant de a1 de G

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 194


BORD BLEU

la période propre des oscillations de faibles amplitudes de ce pendule par rapport


𝐽𝐽∆1
à un axe (∆1) distant de a1 de G est : T0 = 2𝜋𝜋� ; daprès le théorème de Huygens on
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎1

a:

𝐽𝐽∆1 = 𝐽𝐽𝐺𝐺 + m(𝑎𝑎1 )2 ⇒ J + m(𝑎𝑎1 )2 (1)


T0 = 2𝜋𝜋� G
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎1
A-2. on démontre que

𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎2 )2
T0 = 2𝜋𝜋� (2)
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎2

𝐽𝐽𝐺𝐺
Montrons que 𝑎𝑎1 x𝑎𝑎2 =
𝑚𝑚

𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎1 )2 𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎2 )2 𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎1 )2 𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎2 )2


(1) et (2) ⇒ 2𝜋𝜋� = 2𝜋𝜋� ⇒ = ⇒
𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎2

𝐽𝐽𝐺𝐺 𝑎𝑎2 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎1 )2 𝑎𝑎2 = 𝐽𝐽𝐺𝐺 𝑎𝑎1 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎2 )2𝑎𝑎1 ⇒ 𝐽𝐽𝐺𝐺 (𝑎𝑎2 − 𝑎𝑎1 ) = 𝑚𝑚𝑎𝑎1 𝑥𝑥 𝑎𝑎2 (𝑎𝑎2 −
𝑎𝑎1 )
(𝑎𝑎2 ≠ 𝑎𝑎1 ) ⇒ (𝑎𝑎2 − 𝑎𝑎1 ) ≠ 0 ⇒ 𝐽𝐽𝐺𝐺 = 𝑚𝑚𝑎𝑎1 𝑥𝑥 𝑎𝑎2
Donc JG
𝑎𝑎1 x𝑎𝑎2 =
𝑚𝑚
A-3. Montrons que la longueur du pendule simple synchrone à ce pendule pesant est
l= 𝑎𝑎2 + 𝑎𝑎1 La période propre du pendule
𝑙𝑙 𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎1 )2
simple est T0 = 2𝜋𝜋� .les deux pendules etant synchrones , on a : 2𝜋𝜋� =
𝑔𝑔 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎1

𝐽𝐽𝐺𝐺
𝑙𝑙 𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎1 )2 𝑙𝑙 𝐽𝐽𝐺𝐺 + 𝑚𝑚(𝑎𝑎1 )2 +(𝑎𝑎1 )2 𝑎𝑎1 𝑥𝑥𝑥𝑥2 +(𝑎𝑎1 )2
2𝜋𝜋� ⇒� =� ⇒ l= = 𝑚𝑚
= car
𝑔𝑔 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑎𝑎1 𝑔𝑔 𝑚𝑚𝑎𝑎1 𝑎𝑎1 𝑎𝑎1

𝑎𝑎1 x𝑎𝑎2 =
𝐽𝐽𝐺𝐺
D’où l= 𝑎𝑎2 + 𝑎𝑎1
𝑚𝑚

B-
L’équation différentielle d’un oscillateur et repéré par sa position x sur un axe (ox) est
donnée par (E) : a + 𝜔𝜔2 x = 0 avec a son accélération. La solution de (E ) peut s’écrire
sous la forme : x= x0cos(𝜔𝜔𝜔𝜔) + (v0/𝜔𝜔)sin(𝜔𝜔𝜔𝜔)

1) x(t=0) = x0 ⇒ x0 représente la position initiale de l’oscillateur


𝑥𝑥̇ = - x0𝜔𝜔sin(𝜔𝜔𝜔𝜔) + v0cos(𝜔𝜔𝜔𝜔) ; 𝑥𝑥̇ (t=0) =v0 ⇒ v0 représente la vitesse initiale de
l’oscillateur

2) Expression de la vitesse v(t)

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 195


BORD BLEU

V(t) = ẋ (t) = − x0 𝜔𝜔sin(𝜔𝜔𝜔𝜔) + v0 cos(𝜔𝜔𝜔𝜔)


3)Montrons qu’on peut mettre la solution sous la forme: x= xmcos(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑)

v x0
x= x0cos(𝜔𝜔𝜔𝜔) + (v0/𝜔𝜔)sin(𝜔𝜔𝜔𝜔) ⇒ x= (�(x0 )2 + ( 0)2 ) ( cos(𝜔𝜔𝜔𝜔) -
ω v
�(x0 )2 +( ω0 )2
v0

ω
sin(𝜔𝜔𝜔𝜔)) v
v
�(x0 )2 +( ω0 )2 x0 − ω0
Soit 𝜑𝜑 telque cos𝜑𝜑 = v
et sin𝜑𝜑 = v
alors
�(x0 )2 +( ω0 )2 �(x0 )2 +( ω0 )2

v v
x=�(x0 )2 + ( 0 )2 (cos𝜑𝜑cos(𝜔𝜔𝜔𝜔) - sin𝜑𝜑 sin(𝜔𝜔𝜔𝜔)) = �(x0 )2 + ( 0 )2 cos(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑 )
ω ω

v
d’où X = �(x0 )2 + ( 0 )2 cos(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑 )
ω

Expressions de xm , cos𝜑𝜑 , sin𝜑𝜑 et tan𝜑𝜑 en fonction de 𝑥𝑥0 , 𝑣𝑣0 et 𝜔𝜔


x0
v cos𝜑𝜑 =
xm= �(x0 )2 + ( 0 )2 �(x0 )2 +( ω0 )2
v
ω

v0 v
− − 0�
sin𝜑𝜑 = ω
v Tan𝜑𝜑 = ω x0
�(x0 )2 +( ω0 )2

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UNIVERSITE DE DOUALA

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ECOLE NORMALE SUPERIEURE D’ENSEIGNEMENT TCHNIQUE

CONCOURS D’ENTREE EN PREMIERE ANNEE ENSET

Epreuve de culture Générale (toutes séries)

Session de mai 2005

Durée : 3 heures

Directive : Lire le texte ci-après et répondre à toutes les questions posées.

DIRIGER, C’EST AUSSI SAVOIR MENTIR.

Si l’on demande aux managers de nos entreprises s’ils sont des menteurs, tous vont
débiterons à peu près la même réponse : « non chez nous, le baratin est proscrit. Nous
travaillons en totale transparence avec nos collaborateurs »

Les psychologues rectifient le tir. » Mais oui, bien sur qu’ils mentent, nos chefs
d’entreprise. Plus on monte dans la hiérarchie et plus on doit communiquer en interne. Et
qu’est-ce que la communication, sinon un tri des informations à donner ? »

Les dirigeants peuvent aussi et davantage que leurs collaborateurs se prévaloir d’un
nombre impressionnant de raisons objectives pour mentir. Telle que la confidentialité. Par
exemple.

En dehors de tout aspect légal, un patron doit bien souvent cacher ses intentions à ses
employés, lorsqu’il veut mener à bien un projet sensible. « Si en ce moment, j’étais entrain de
vendre mon entreprise ou de tenter un rapprochement avec un concurrent, je nierais en bloc
toute rumeur sur le sujet. C’est davantage à parler trop tôt et à trop de monde je mettrais mon
plan en péril. Dans l’absolu, j’aimerais pouvoir toujours travailler à livre ouvert avec les
hommes et les femmes à qui je demande une totale loyauté. Mais je sais aussi qu’il faut moins
de 48 heures pour qu’une nouvelle importante se retrouve colportée à l’extérieur de
l’entreprise. Ce n’est pas un reproche, juste une constatation ».

Fréderic Georges, in l’Entreprise, 189-juin 2001

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 198


BORD BLEU

QUESTIONS

1- Expliquez les mots et expressions suivants.


- Manager (1pt)
- Prescrit (1pt)
- Rectifier le tir
- Projet sensible (1pt)
2- Donnez à partir du texte, les principales raisons qui poussent les managers à mentir.
Répondre en 6 lignes au maximum (3pts)
3- « Dans l’absolu, j’aimerais pouvoir toujours travailler à livre ouvert avec les hommes
et les femmes à qui je demande une totale loyauté »
a- Justifiez l’utilisation du conditionnel dans cette phrase. (1pt)
b- Que signifie » travailler à livre ouvert ? » (1,5pt)
4- Conjuguez le verbe prescrire aux temps et modes ci-après :
- Présent de l’indicatif (1pt)
- Passé composé (1pt)
- Passé simple de l’indicatif (1pt)
5- On dit souvent que « toute vérité n’est pas bonne à dire .»Qu’en pensez-vous
Développez votre point de vue en 10 lignes maximum. (5pts)

CONCOURS D’ENTREE EN PREMIERE ANNEE

EPREUVE DE CULTURE GENERALE

DUREE : 3 HEURES

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BORD BLEU

Science et technique

Sujet : la science et la technique ne procurent-elles que des avantages à l’humanité ?

Justifiez votre réponse. (20 pts)

UNIVERSITE DE DOUALA

ECOLE NORMALE SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Concours d’entrée en première année : session 2008

Epreuve de culture Générale (toutes série) Durée : 3h

Directive : Lire le texte ci-après et répondre à toutes les questions posés

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BORD BLEU

VALEUR DE L’EDUCATION PHYSIQUE

Dans tous les collèges, il faut établir un gymnase ou lieu d’exercices pour les enfants.
Cet article si négligé est, selon moi, la partie la plus importante de l’éducation, non seulement
pour former des tempéraments robustes et saints, mais encore plus pour l’objet moral, qu’on
néglige, ou qu’on ne remplit que par un tas de préceptes pédantesque et vains qui sont autant
de paroles perdues : Je n’en dirai jamais assez que la bonne éducation doit être négative.
Empêchez les vices et naitre, vous aurez fait pour la vertu, le moyen en est de la dernière
facilité dans la bonne éducation physique. C’est toujours tenir les enfants en haleine non par
d’ennuyeuses études ou ils n’entendent rien et qu’ils prennent ben haine par cela qu’ils sont
forcés de rester en place, mais par des exercices qui leur plaisent.

On ne doit point, permettre qu’ils jouent séparément à leur fantaisie mais touts
ensemble et en public ; de manière qu’il y ait toujours un but commun auquel tous aspirent et
qui excite la conscience et l’émulation, (…) car il ne s’agit pas seulement ici de les occuper,
de leur former une constitution robuste de les rendre agiles et découples, mais de les
accoutumer de bonne heure à la règle, à l’égalité, à la fraternité, aux concurrences, à vivre
sous les yeux de leurs concitoyens et à désire : L’approbation publique.

JJ ROUSSEAU, considérations sur le gouvernement de Pologne.

1- QUESTIONS
a- « Un tas de préceptes pédantesques et vains ». Qu’est-ce qu’un précepte ? (1pt)
b- Que signifie dans cet exemple l’adjectif »vain » ? (0,5pt)
c- Quel est son sens dans les phrases suivantes :
- Il nourrit de vains espoirs ;(0,5pt)
- Cette discussion est vaine ;(0,5pt)
- Ne vous grisez pas de vaines paroles ;(0,5pt)
Rédigé par ASSE BIENVENU Page 201
BORD BLEU

- Son air vain et méprisant le rend antipathique ;(0,5pt)


d- Expliquez l’expression : « Qu’ils jouent à leur fantaisie » (1,5pt)
e- Trouver pour chacun des verbes de la colonne 1 le nom complément qui lui convient
dans la colonne2 (3pt)
1 2

Désavouer Une suggestion


Démentir Une nouvelle
Désapprouver Un droit
Décliner Une solution
Denier Une initiative
Dé ill Un collaborateur
2- GRAMMAIRE
Ecrivez correctement les verbes des phrases ci-après :
- Arabes et Israéliens se sont à trois reprises (combattre), sans trêve ils se sont
(nuire), sauront-ils tirer la leçon du passé mieux qu’ils ne l’ont (savoir)
jusqu’ici ?
- Si vous voulez que je me (rappeler ce nom bizarre, il faut que vous me
répéter)
- Elle best (voir attribuer une médaille
- Les médailles qu’il avait (menacer) d’employer
- Simone m’a ‘téléphoner) je l’ai (laisser venir (2,5pt)
3- REFLEXION
a- L’auteur affirme que l’éducation physique est » la partie la plus importante de
l’éducation » qu’en pensez-vous ? (répondre en 5 lignes)(2pt)
b- Dénombrez les avantages des exercices collectifs :
- Pour l’acquisition de principes moraux ; répondre en5 lignes (1,5pt)
- Pour la préparation à la vie social ; répondre en 5 lignes (1,5pt)

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BORD BLEU

UNIVERSITE DE DOUALA

ECOLE NORMALE SUPERIEURE D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

CONCOURS D’ENTREE EN PREMIERE ANNEE : session de 2009

EPREUVE DE CULTURE GENERALE Durée : 3 heures

Le racisme est une des manifestations les plus troublantes de la vaste révolution qui se
produit dans le monde. Au moment où notre civilisation industrielle pénètre sur tous les points

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 203


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de la terre, arrachant les hommes de toutes couleurs à leurs anciennes traditions, une doctrine
à caractère faussement scientifique est invoquée pour refuser à ces mêmes hommes, privés de
leur héritage culturel, une participation entière aux avantages de la civilisation qui leur est
imposée. Il existe donc au sein de notre civilisation, une contradiction fatale : d’une part, elle
souhaite ou elle exige l’assimilation des autres cultures à des valeurs auxquelles elle attribue
une perfection indiscutable et d’autre part, elle ne se resoud pas à admettre que les deux tiers
de l’Humanité soient capables d’atteindre le but qu’elle leur propose.

Alfred Metraux (1901-1963) (in courrier de l’UNESCO, n˚ 8-9

Aout-septembre 1982,35è année 9.

Lire attentivement le texte ci-dessus et répondre succinctement aux questions suivantes :

COMPREHENSION DU TEXTE

QI : 1. Expliquez les mots et expressions suivantes :

a) Racisme ; civilisation industrielle ; contradiction fatale ; assimilation des autres


cultures ; avantage de la civilisation qui leur est imposée ;(3 pts).
b) valeurs auxquelles elle attribue une perfection indiscutable ; arrachant les
hommes de toutes couleurs à leurs plus anciennes traduction :(1.5 pts).

2. Pourquoi l’auteur parle t’il de doctrine à caractère faussement scientifique? (1.5 pts).

QII : Dressez un tableau comparatif entre le racisme et le tribalisme. Quelle conclusion


pouvez-vous en tirer sur le plan individuel et social? (3 pts).

QIII : A l’aide d’un ou de plusieurs exemples pertinents, dites comment se traduit le racisme
en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique (3 pts).

GRAMMAIRE

QIV : Repérez les différents connecteurs logiques du texte et justifiez leur rôle dans la logique
argumentaire de l’auteur. (3 pts).

ESSAI

QV : Expliquez et commentez la dernière phrase du texte : «il existe donc au sein de …le but
qu’elle leur propose (3 pts).

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ECOLE NORMALE SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

CONCOURS D’ENTREE EN PREMIERE ANNEE :session 2010

Epreuve de Culture Générale (Toute Séries)

Durée de l’épreuve : 3 heures –aucun document n’est autorisé

Directives : Lire le texte ci-après et répondre à toutes les questions posées

L’HOMME ET L’ORDINATEUR

D’autres machines vous montrent la vitesse à laquelle vous pouvez vous déplacer et
quel poids vous pouvez soulever. Celle-ci vous montre la qualité de votre réflexion dans
certains domaines. Elles feront volontiers tout ce que voudriez lui faire, et par là même
démontrera l’étendue de vos capacités. Mais puisqu’elle ne peut dépasser le point que vous
souhaitez lui voir atteindre, elle fera également la preuve de la force de votre vouloir. Ces
deux fonctions sont l’expression de limites. Une machine qui vous dit l’étendue possible de
votre savoir implique de même combien vous est inaccessible. Il est important de se voir
enseigner ce qui est hors de notre portée. Cela offre un sentiment de relativité, et constitue
donc la négation complète du romantisme. Pourtant, il ne s’agit pas non plus de froid
rationalisme du XVIII e siècle. L’ordinateur se contente de fournir un moyen de tracer une
démarcation entre ce qui est du domaine de la connaissance et ce qui ne l’est pas, entre la lune
et l’idée que l’homme s’en fait et les rêves qu’elle suscite en l’homme, et peut être que c’est
sur cette démarcation que les gens peuvent apprécier leur taille véritable.

Personne ne sait si le monde pendu meilleure tournure du fait d’une telle


reconnaissance de soi-même. L’esprit, frappé par un enchainement, s’est trop souvent surpris

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 205


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lui-même pour que l’on suggère qu’une quelconque découverte à son sujet s’améliorera les
économies ou les gouvernements et ne parlerons pas de la nature humaine. Au premier
examen cependant, les effets culturels de ces machines sont prometteurs. Si souvent dans
l’histoire, homme fabrique régulièrement ce dont il a besoin. Dans (en) un autre, il a pu savoir
besoin de se définir plus clairement, il a pu éprouver un besoin d’humilité intellectuelle à ce
moment particulier, c’est peut- être un signe qu’il allait à nouveau échapper à tout contrôle et
en conséquence ces machines, dont il prétend avoir si peur, peuvent en fait être sa grâce
rédemptrice qu’il lui-même fabriquée. L’esprit est à la fois suffisamment habile et mystérieux
pour fonctionner ainsi.

Par Roger Rosenblatt Times 3-5-1982

QUESTIONS

1- Expliquez les mots et expressions suivants : Romantisme-rationalisme-enchantement-


grâce-rédemptrice. (4pt)
2- Donnez à partir du texte les principales raisons qui ont poussé l’homme à fabriquer
l’ordinateur. (3pt)
3-
a- Comment appelle-t-on : La machine qui permet d’apposer automatiquement les
timbres sur une enveloppe ?
b- L’appareil qui permet de relier les feuilles ?
c- La machine qui reproduit directement une copie similaire à l’original en le filmant ?
En dehors de photocopieuse ou photocopieur ou photocopieur, comment appelle
ton encore cette machine ? (3pt)
4- Ecrivez en toutes lettres les abréviations RAM et ROM ? puis expliquez-les. (2pt)
5- Ecrivez correctement les verbes entre parenthèses (2pt)
- Ils se sont (montrer) les photos.
- La banne que j’ai (manger) était pourrie.
- Les ordinateurs que j’ai vu (travailler) m’ont (émerveiller).

6- Elles-vous optimiste ou pessimiste sur l’impact de l’ordinateur sur l’homme sur


l’homme ? Défendez votre opinion en (10 lignes maximum) (6pts).

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CORRECTION : Culture Générale

SESSION DE MAI 2005

1- Expliquez
- Manager : dirigeant gérant, personne en charge de la direction d’une entreprise,
chef d’entreprise;
- Prescrit : interdit, refuse, préludé;
- Rectifier le tir : dire le contraire, dire ce qui est juste, faire savoir ce qui est exact;
- Projet sensible : question de grande importance, projet qui demande de la

discrétion, ce qu’on projette de faire et qui mérite de la discrétion.

2- Les principales raisons qui poussent les manages à mentir sont notamment :

- Le choix de l’information à donner ou la position hiérarchique;


- Le besoin de confidentialité;
- La protection d’un projet sensible.

3- « Dans l’absolu, j’aimerais pouvoir toujours travailler à livre ouvert avec les hommes

et les femmes à qui je demande une totale loyauté »

a- l’emploi du conditionnel est justifié par le fait que le souhait est conditionné par
les circonstances et les enjeux. Il aurait agi autrement dans d’autres circonstances,
l’intention fait face à la réalité

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 208


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b- Cela veut dire travailler dans la transparence en permettant aux autres sans
confidentialité d’avoir accès à ce que je fais, sans rien cacher.

c-

d- Présent de l’indicatif passé composé

Je prescris J’ai prescrit

Tu prescris Tu as prescrit
Il a prescrit
Il prescrit
Nous avons prescrit
Nous prescrivons Vous avez prescrit
Vous prescrivez Ils ont prescrit

Passé simple passé composé

Je prescris
Je suis prescrit
Tu prescris Tu es prescrit

Il prescrit Il est prescrit


Nous sommes prescrits
Nous prescrîmes
Vous êtres prescrits
Vous prescrites
Ils sont prescrits
Ils prescrirent

Dans notre société, pour une raison ou pour une autre, on dit souvent « toute vérité
n’est pas bon à dire » E principe, dire la vérité relève de l’intégrité, morale et de l’honnêteté.
Cela permet la transparence et la garantie de la bonne conduite dans la société. Cela permet
également de savoir dans la vie et d’éviter de causer du tort à autrui.

Il ne faut pas néanmoins oublier que le contexte, les circonstances et la profession


impliquent souvent les réserves à la vérité.

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CORRECTION : Culture Générale


SESSION 2008

1- VOCABULAIRE
a- Un précepte est une règle de conduire, un enseignement
b- Dans cet exemple l’adjectif « vain » signifie inutile, infructueux, sans résultat
c- Sans résultat, qui ne se produira pas
- Sans issue, fatigante
- Inutiles, sans intérêts
- Insoucieux, indifférent
d- Qu’ils s’amusent à leur gré, sans tenir compte des autres et des règles du jeu.
e- Trouvons pour chacun des verbes de la colonne 1 le nom complément qui lui
convient dans la colonne2

1 2
Désavouer Une suggestion
Démentir Une nouvelle
Désapprouver Un droit
Décliner Une solution
Denier Une initiative
Déconseiller Un collaborateur

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2- GRAMMAIRE
- Combattu –nui-sue
- Rappelle-épeliez
- Vu
- Dues
- Menacée
- Téléphoné-laissée

3- REFLEXION
a- L’éducation couvre plusieurs enseignements parmi lesquels l’éducation physique
bien que l’éducation physique permette la sauté physique et la relaxation de
l’esprit, les enseignements théoriques et intellectuels occupent une place de choix
pour les enfants.

b- Pour l’acquisition de principes moraux, on observe le respect des règles du jeu, la


discipline, la prise, en compte des règles de conduite et surtout la prise de
conscience d’une réglementation à un pas violer.

- Pour la préparation à la vie sociale, ou observe les règles de la socialisation,


l’esprit d’équipe, de la communauté de vie et d’intérêt, la prise de conscience
le séjour des autres dans la vie en société et de l’organisation.

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CORRECTION : Culture Générale

Session de 2009

QI : 1) expliquez les mots et les expressions :

a)

Racisme : c’est le fait de rejeter les individus d’une race différente de la notre.

Civilisation industrielle : période caractérisée par la robotique où les individus


utilisent les machines pour tout faire. C’est la nouvelle tradition par opposition à la
civilisation archaïque.

Assimilation des autres cultures : c’est le fait de s’approprier les pratiques et les
mœurs étrangères.

Contradiction fatale : selon le texte, il s’agit de la nouvelle civilisation imposée aux


hommes contre leur gré par opposition à leur ancienne tradition.

Avantage de la civilisation qui leur est imposée : gain partiel, civilisation obligée
aux uns sans tenir compte de ce qu’ils pourraient aussi gagner.

b)

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 212


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Valeurs auxquelles elle attribue une perfection indiscutable : pratique


incontestable, cultures à universaliser.

Arrachant des hommes de toutes couleurs à leurs plus anciennes traditions :


détourner les hommes de toutes couleurs des pratiques archaïques au détriment des
nouvelles pratiques.

2)

L’auteur parle de doctrine à caractère faussement scientifique parce que les praticiens de
la civilisation industrielle laissent croire à ceux de la civilisation traditionnelle que leur
pratique est révolu et scientifique pourtant c’est également une tradition .Ce sont des
traditions différentes d’un contexte à un autre.

QII

Tableau comparatif

Racisme tribalisme
International National
Nation Tribune
Etat Village
Race Ethnie
Appartenance raciale Appartenance tribale ou culturelle
Discrimination à tendance occidentale Discrimination à tendance africaine

Conclusion relative au tableau

On peut conclure que le racisme et le tribalisme invite l’individu à rejeter ceux qui
n’appartiennent pas à son groupe social. Cela entraine des clivages sociaux et ne permet pas
l’intégration sociale satisfaisante.

Conclusion :

 En Europe, le racisme se traduit par la discrimination et le mépris des autres avec des
qualificatifs péjoratives tels que tels que homme de couleur, jaune…

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 213


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 En Amérique, le racisme se traduit par le rejet des noirs. C’est ainsi qu’on a des
quartiers ou vivent seulement les noirs et d’autres seulement des blancs. Il en est de
même avec ceux qu’ils appellent les jaunes et les rouges en termes de mépris.
 En Afrique, le racisme se caractérise par le mépris des autres individus, bref on a
tendance à minimiser par exemple les Albinos. Plusieurs entreprises aujourd’hui
refusent d’employer les albinos car ils doutent de leur expertise. Également d’autres
pensent que les albinos sont des individus à part et méritent d’être tués dès la
naissance.
 En Asie, le racisme se traduit par le sentiment des asiatiques de maitriser un certains
nombres de domaines et le refus de rendre leur culture facilement accessible. On
observe également une différence de traitement selon la race.

GRAMMAIRE

Donc : permet d’expliquer une relation de cause à effet.

Et : connecteur d’addition, permet de relier 2 idées ou faits.

D’une part, d’autre part : montre la double perception d’une réalité.

Expliquez et commentez la dernière phrase du texte

Il existe donc au sein de notre civilisation, une contradiction fatale : d’une part, elle
souhaite ou elle exige l’assimilation des autres cultures à des valeurs auxquelles elle attribue
une perfection indiscutable et d’autre part, elle ne se résout pas à admettre que les deux tiers
de l’humanité soient capables d’atteindre le but qu’elle leur propose.

La civilisation ancienne est contrainte dans le choix car la civilisation nouvelle


demande un rejet de l’ancienne au détriment de la nouvelle car elle est achevée et parfaite,
elle ne semble pas comprendre que plus de la moitié de l’humanité pourrait s’approprier la
nouvelle civilisation.

Le 17ème siècle est marqué par la révolution industrielle. C’est à cette période que des
progrès se sont fait dans le domaine de la médecine, de l’industrie et des pratiques sociétales.
Or avant pour se soigner on utilisait les herbes médicinales. Pour cultiver la houe, la machette

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 214


BORD BLEU

étaient des outils appropriés mais cependant les gens mourraient et l’espérance de vie était
faible. Ces progrès qui relèvent des pratiques occidentales arrivent en Afrique où la
civilisation archaïque est entrée dans les mœurs .les occidentaux, considérant que leur
pratique est parfaite veulent l’imposer aux africains qui sont en position de contradiction
fatale.

CORRECTION EPREUVE DE CULTURE GENERALE : L’HOMME ET


L’ORDINATEUR

REPONSES AUX QUESTIONS

1- Expliquez
 Romantisme : caractère, comportemment d’une personne et rêveuse, ce qui a
trait au sentiment et à l’imagination qui prevaut sur la raison.
 Rationalisme : Philosophie fondée sur la raison conformité à la raison à la
logique au bon sens
 Enchantement : chacune sortilège émerveillement chose merveilleuse
 Grace rédemptrice : Planche de salut rachat pour un nouveau départ, solution
au problème réponse à la préoccupation
2- Les principales raisons qui ont poussée l’homme à fabriquer l’ordinateur sont :
- L’appréciation de la qualité de sa réflexion dans certains domaines.
- La mesure de l’étendue des ses capacités
- Le besoin d’humilité intellectuelle
3-
a-
b- L’agrafeuse

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BORD BLEU

c- Le scanner
4- RAM : Random Access Memory
ROM : Read Only Memory
5- Ils se sont montré les photos
- La banane que j’ai mangée était pourrie
- Les ordinateurs qui j’ai vu travaillés m’ont émerveillé
6- L’ordinateur en tant que machine peut susciter une préoccupation quant à son impact
sur l’homme. Il est clair que l’homme a fabriqué l’ordinateur pour l’aider dans son
travail et lui permette de mesurer ses capacités. Bien que la machine déshumanise et
vol généralement le travail de l’homme, je reste optimiste quant aux vertus de
l’ordinateur. En effet avec cet outil, l’homme affirme sur humilité et l’intention de
donner une nouvelle orientation à son travail et à son mode de pensée. Il s’agit aussi
pour l’homme de discipliner son travail.

Rédigé par ASSE BIENVENU Page 216

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