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DEDICACE
REMERCIEMENTS
Mes remerciements s’adressent tout d’abord au seigneur Dieu qui pose les évènements et
les personnes dans ma vie comme les pièces sur un échiquier. Ensuite je ne saurai oublier de
remercier :
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
Avant-propos ............................................................................................................................. ix
Résumé ....................................................................................................................................... x
Abstract ..................................................................................................................................... xi
Introduction generale.................................................................................................................. 1
3.1. RESULTATS............................................................................................................. 42
3.1.3. Dimensionnement............................................................................................... 52
FS : Fonction de Service
Fp : fonction principale
Fc : Fonction contrainte
AVANT-PROPOS
L’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agro-Industrielles (E.N.S.A.I.) est née de
l’EX-E.N.S.I.A.A.C par arrêté N° 010 CAB/PR de la réforme universitaire du 19 janvier 1993.
Elle avait pour mission initiale à son ouverture de former des Ingénieurs spécialisés dans les
Industries Agricoles et Alimentaires (IAA). A cela, les ambitions de cette institution se sont
élargies concernant la formation des jeunes cadres camerounais dans le domaine de la
Maintenance Industrielle et Productique (MIP) depuis l’an 2000 et dans le domaine de la
Chimie Industrielle et Génie de l’Environnement (CIGE) dès l’année académique 2008/2009.
Avec l’avènement du système Licence-Master-Doctorat (LMD) 2007-2008, l’ENSAI a élargi
le profil de formation des jeunes cadres dans des filières diverses.
Le stage agent de maîtrise I ou stage dit ouvrier qui a pour objectif l’imprégnation avec
le monde industriel (1 à 2 mois) ;
Le stage agent de maîtrise II qui a pour rôle de faire comprendre au futur cadre les
difficultés dans le commandement et les prises de décision (1 à 2 mois) ;
Le stage Ingénieur ou stage projet de fin d’études dont l’objectif essentiel est de résoudre
un problème réel soumis par une entreprise (4 à 6 mois).
Le stage Ingénieur ou stage projet de fin d’études est non seulement finalisé par un
mémoire de fin de stage qui sera soutenu à l’école, mais aussi sanctionné par une fiche de
notation venant de l’entreprise qui décrit le comportement de l’étudiant durant son stage. Ce
projet permet d’une part à l’étudiant de faire valoir ses acquis théoriques et pratiques pour
résoudre un ou plusieurs problèmes posés par les industriels, et permet d’autre part à ce dernier
de bénéficier des résultats de recherche pour des innovations techniques.
C’est dans cette optique que nous avons effectué un stage Ingénieur au CEBS
(Cameroon Eco Buildings Solutions) à Yaoundé du 03 Août au 08 novembre 2020. Le travail
a porté sur les «conception d’un banc d’essai pour les pompes à injection diesel».
RÉSUMÉ
Le stage effectuer à la société CEBS avait pour objectif de concevoir et dimensionner
un banc d’essai pour les pompes d’injection des moteurs diesel d’une puissance max de 15 kW
au profit de son entreprise cliente et partenaire ASC. Pour y parvenir nous avons fait un état des
lieux par l’analyse d’un banc existant (Taian Technology 12PSB BEACON) pour connaitre et
comprendre l’équipement à concevoir. Grâce au « diagramme bête à corne » nous avons
identifié et validé le besoin. Puis le « diagramme pieuvre » nous a permis de définir les
Fonctions de Services (FS) et rédiger le Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF). Pour satisfaire
aux FS, l’outil FAST a été mis en œuvre pour la détermination des Fonction Techniques (FT).
Nous en avons déduit un schéma de principe du système. Les éléments clé du banc d’essai ont
été dimensionnés et leurs dessins de définitions ont été exécutés en 2D et 3D grâce au logiciel
de modélisation géométrique SOLIDWORKS 2016. Nous avons proposé un plan de
maintenance préventif et avons réalisé une AMDE du banc conçu. Enfin nous avons réalisé une
estimation financière de projet qui s’élève pour l’instant à 1 101 506FCFA.
ABSTRACT
The aim of the internship at CEBS was to design and dimension a test bench for diesel injection
pumps with a maximum output of 15 kW for the benefit of its customer and partner company
ASC. In order to achieve this, we made an inventory of the existing test bench (Taian
Technology 12PSB BEACON) to know and understand the equipment to be designed. With the
"horn beast diagram" we identified and validated the need. Then the "octopus diagram" enabled
us to define the Service Functions (SF) and write the Functional Specifications (FSD). To
satisfy the SFs, the FAST tool was used to determine the Technical Functions (FT). We have
derived a schematic diagram of the system. The key elements of the test bench were
dimensioned and their definition drawings were executed in 2D and 3D using the geometric
modelling software SOLIDWORKS 2016. We proposed a preventive maintenance plan and
carried out an FMEA of the designed bench. Finally, we have carried out a financial estimate
of the project, which for the moment amounts to 1 101 506FCFA.
PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
1. Fiche d’identification
2. Localisation
CEBS est située dans la ville de Yaoundé plus précisément derrière la polyclinique Tsinga
l’arrondissement de Yaoundé 8ième. La figure 1 présente un plan de localisation de l’entreprise.
Activités de CEBS
La société CEBS est une jeune entreprise et ne jouit pas encore d’une structure hiérarchique
aussi dense que certaines entreprises. Cependant elle n’a rien à envier à ces entreprises. Nous
pouvons voir l’organigramme hiérarchique de CEBS à la figure 2
Directeur général
Chef bureau
d’étude
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise Automotive Center Service (A.C.S) est située à douala (Bonaberi) et jouit
d’une grande expérience en Afrique centrale. Elle est spécialisée dans la maintenance des
éléments d’injection dans les moteurs diesels. Cette entreprise dispose de plusieurs bancs
d’essai pour tester les pompes à injection qui sont des éléments très important du système
d’injection. Le banc d’essai est l’élément le plus important pour la maintenance des pompes à
injection. Or tant cette élément est important que le moindre souci qu’il pourrait avoir se
ressentirai comme une épine dans le pied de l’entreprise. Et des problèmes, l’entreprise a
rencontrée durant ses années de fonctionnement. Comme principaux nous avons :
Face à l’ampleur du travail qui nous attendait nous nous sommes donné comme objectif
général de concevoir la partie mécanique du banc d’essai.
Analyser le besoin ;
Etudier la faisabilité ;
Concevoir ;
Proposer une politique de maintenance ;
Estimer le coût du projet.
Dans la première partie, nous allons présenter les généralités sur le système d’injection,
le banc d’essai et la conception. La deuxième partie sera consacrée au chapitre de matériel et
méthodes de conception et de dimensionnement. Enfin dans la troisième partie, il sera question
de présenter les résultats obtenus et enfin conclure.
Comme mentionné plus haut, faisons un petit rappel sur les moteurs diesels
Admission : ici le piston descend jusqu’à remplir la chambre de combustion d’air (et
uniquement d’air) aspiré par la soupape d’admission. Lorsque le piston se trouve à son point
mort bas, la soupape d’admission se ferme, rendant la chambre étanche ;
Compression : le piston remonte jusqu’à son point mort haut et l’air comprimé dans la chambre
de combustion passe à une très haute température (500 à 750° C environ). Le gazole pulvérisé
est alors injecté peu avant l’arrivée du piston à son point mort haut ;
suivie de l’explosion impulse au piston un violent mouvement descendant qui constitue le temps
de travail (temps moteur) proprement du dit moteur ;
Refoulement : des gaz brûlés par l'ouverture de la soupape d'échappement, poussés par la
remontée du piston.
Le principe de fonctionnement des moteurs diesels est similaire à celui des moteurs à essences
(car tous deux sont des moteurs thermique) avec néanmoins des spécificités qui lui sont propres.
Le bloc-cylindres
Le bloc-cylindres est fabriqué en un seul bloc en fonte. Dans un moteur diesel à
refroidissement par liquide de refroidissement, le bloc procure aussi la structure et le cadre
rigide des cylindres du moteur, des conduits du liquide de refroidissement et de l’huile. Le
carter est généralement situé au fond du bloc-cylindres. Le carter est défini comme la zone
autour du carter et du palier de vilebrequin. Cette zone comprend le vilebrequin et les
contrepoids du vilebrequin et renvoie l’huile dans le carter inférieur. La cuve à huile est située
au fond du carter. La cuve recueille et permet l’alimentation en huile du moteur. Dans les très
gros moteurs diesel, la cuve à huile est divisée en plusieurs cuves séparées. [1]
Figure 5 : Bloc-cylindre
dont disposés en rangée. Dans un moteur monté en forme de «V», les cylindres sont disposés
en deux rangées de cylindres en angle les uns par rapport aux autres qui s’alignent sur un
segment commun du vilebrequin.
Piston
Le piston transforme l’énergie des gaz en développement en une énergie mécanique. Le
piston parcoure la chemise du cylindre. Habituellement sur les engins, les pistons sont en fonte.
Pour empêcher les gaz de combustion de contourner le piston et pour maintenir le frottement
au minimum, chaque piston est équipé de plusieurs anneaux métalliques appelés segments. Ces
segments servent de joint entre le piston et la paroi du cylindre et réduit aussi le frottement en
minimisant la zone de contact entre le piston et la paroi du cylindre. Les segments sont
généralement en fonte et recouverts de chrome ou de molybdène. La plupart des pistons des
moteurs diesel sont dotés de plusieurs segments, habituellement entre 2 et 5, et chaque segment
a une fonction bien distincte. Les segments supérieurs agissent principalement comme des
joints d’étanchéité. Le/les segments intermédiaires agissent comme des joints racleurs pour
retirer et contrôler la quantité de film lubrifiant sur les parois du cylindre. Le/les segment(s)
inférieurs agissent comme des segments graisseurs et garantissent qu’une quantité d’huile
lubrifiante est uniformément déposée sur les parois du cylindre.
Figure 7 : Piston
Bielle
La bielle relie le piston au vilebrequin. Les bielles sont en métal matricé et traité
thermiquement pour procurer la force nécessaire. Chaque extrémité de la bielle est percée, et
l’orifice supérieur est connecté à l’axe du piston. La grande extrémité de l’orifice de la bielle
est divisée en deux et verrouillée pour pouvoir attacher la bielle au vilebrequin. Certaines bielles
des moteurs diesel sont percées au centre pour permettre à l’huile de se déplacer vers le haut du
vilebrequin, dans l’axe du piston et dans le piston pour la lubrification. Une variation trouvée
dans les moteurs en forme de V qui impacte les bielles est de positionner les cylindres sur les
côtés gauche et droit directement en face les uns des autres au lieu de les étaler (configuration
la plus commune). Cette disposition nécessite que les bielles de deux cylindres opposés
partagent le même palier d’essieu principal sur le vilebrequin.
Figure 8 : Bielle
vilebrequin
Le vilebrequin transforme le mouvement linéaire des pistons en un mouvement rotatif
qui est transmis à la charge. Les vilebrequins sont composés d’acier forgé. Le vilebrequin en
acier forgé est usiné pour obtenir le palier de vilebrequin et les surfaces du palier de bielle. Les
paliers de bielle sont excentriques ou compensés à partir du centre du vilebrequin comme
illustré ci-dessous. Cette compensation transforme le mouvement alternatif (monter et descente)
du piston en mouvement rotatif du vilebrequin. La quantité de compensation détermine la
course (distance de déplacement du piston) du moteur. Le vilebrequin ne roule pas directement
sur les supports du bloc du vilebrequin, mais sur des paliers en matériaux spéciaux. Les bielles
sont aussi équipées de coussinets insérés entre le vilebrequin et les bielles. Le matériau du
coussinet est un alliage tendre de métaux qui procure une surface d’usure remplaçable et
empêche le grippage entre deux métaux similaires (à savoir le vilebrequin et la bielle). Chaque
coussinet est divisé en deux pour permettre l’assemblage du moteur. Le vilebrequin est pourvu
de conduits d’huile qui permettent au moteur de transporter l’huile à chacun des coussinets du
vilebrequin et de la bielle et en haut vers la bielle. Le vilebrequin est composé de grosses masses
appelées contre poids qui équilibrent le mouvement des bielles. Ces poids garantissent un
équilibrage au cours de la rotation des pièces mobiles.
Figure 9 : Vilebrequin
suralimentés, l’air entrant dans le moteur doit être propre, sans débris et aussi froid que possible.
D’autre part, pour améliorer l’efficacité d’un moteur turbocompressé ou suralimenté, l’air
comprimé doit être refroidi après avoir été comprimé. Le système d’admission d’air est conçu
pour effectuer ces tâches. En plus de nettoyer l’air, le système d’admission est habituellement
conçu pour récupérer l’air frais aussi loin que possible du moteur, souvent en dehors de la
structure ou du bloc moteur. Cela fourni au moteur de l’air qui n’a pas été chauffé par la propre
chaleur perdue du moteur. La raison pour garantir que l’air distribué au moteur est aussi frais
que possible est que l’air frais est plus dense que l’air chaud. Cela signifie que, par volume
d’unité, l’air frais contient plus d’oxygène que l’air chaud. Ainsi, l’air frais procure plus
d’oxygène par remplissage de cylindre que moins d’air chaud et dense. Plus d’oxygène signifie
une consommation de carburant moindre et plus de puissance. Après avoir été filtré, l’air est
routé par le système d’admission dans le collecteur d’admission ou le boîtier d’air du moteur.
Le collecteur d’admission est le composant qui dirige l’air frais vers chaque soupape ou orifice
d’admission. Si le moteur est turbocompressé ou suralimenté, l’air frais sera comprimé avec un
turbocompresseur et probablement refroidi après avoir pénétré dans le collecteur d’admission
ou boîtier d’air. Le système d’admission sert aussi à réduire le bruit d’écoulement de l’air.
Culasses et soupapes
La culasse d’un moteur diesel a plusieurs fonctions. Premièrement, elle constitue le couvercle
supérieur pour les chemises des cylindres. Deuxièmement, elle constitue la structure de soutien
des soupapes d’échappement (et des soupapes d’admission le cas échéant), l’injecteur de
carburant et les liaisons nécessaires. Les culasses de moteur diesel sont fabriquées d’une ou de
deux façons. Dans la première méthode, chaque cylindre a sa propre tête qui est verrouillée au
bloc. Cette méthode est principalement utilisée sur les gros moteurs diesel. Dans la deuxième
méthode, qui est utilisée sur les moteurs plus petits, la culasse est une seule et même pièce (tête
multicylindres). Les soupapes sont situées dans la culasse du moteur. L’endroit où la soupape
est scellée contre la culasse est appelé le siège de soupape. Un joint est fixé pour sceller la tête
au bloc-moteur. Les joints de culasse sont composés de matériaux spéciaux qui résistent aux
hautes températures et aux pressions élevées. Le composite traditionnel du joint de culasse est
un joint compressible plat. Il consiste en une feuille de support métallique sur laquelle le
matériau composite est déposé de chaque côté, à savoir le bloc et la culasse. Les bagues
métalliques (anneaux de feu) scellent la chambre de combustion et protègent le matériau
composite sensible à la chaleur. La surface du matériau est imprégnée pour empêcher le joint
de gonfler dès qu’il entre en contact avec un liquide, tel que l’huile, l’eau ou le liquide de
refroidissement. Les éléments appelés Viton composés de matériaux élastomères permettent
une augmentation partielle de la pression de surface de montage aux alentours des conduits de
pression d’huile.
1.2.1. HISTORIQUE
Le premier moteur à combustion interne alimenté par un système d'injection est breveté
en 1893 par l'ingénieur Rudolph Diesel. Les premières applications de l'injection sur les
moteurs à explosion remontent aux années 1930. En Allemagne, Mercedes-Benz et Bosch
mettent au point un système d'injection directe adapté aux moteurs d'avions comme celui du
Me109. Durant la Seconde Guerre mondiale, les avions américains utilisent ce système, sur le
principe de l'injection indirecte mono point. Après la guerre, c'est en 1949 que les premiers
moteurs à combustion interne sont alimentés par injection indirecte, et notamment sur les
véhicules de sport participant à l'Indianapolis 500. En Europe, l'un des premiers exemples,
toujours du type indirect, est développé en 1953 : il s'agit du 4 cylindres Connaught de formule
2 d'une cylindrée de 2 000 cm3/tr. Mercedes, en 1954, adopte à son tour le système à injection,
directe par contre, pour les 8 cylindres en ligne de ses Formule 1. L'injection directe sur moteur
d'automobile est une invention française, de Georges Regembeau, qui convertit une Citroën
Traction Avant à cette technologie au tout début des années 1950, pour sa satisfaction
personnelle. Alliée à des équipements novateurs, comme la boîte 6 vitesses Regembeau et un
très bon système de freinage, cette voiture pourra atteindre des performances remarquables :
190 ch et une vitesse de pointe de 210 km/h. C'est dans les années 1960 que les constructeurs
s'intéressent davantage aux injections plutôt qu'aux carburateurs, en raison des problèmes
soulevés par la pollution atmosphérique. En 1961, Ferrari se lance à son tour dans la voie
montante de l'injection, à titre expérimental, en élaborant un système direct en coopération avec
Bosch sur le V6 de la 246 Sport. En 1963, Ferrari étend l'application de l'injection à ses moteurs
de Formule 1. La première voiture de série équipée d'une injection d'essence directe fut la
Mercedes 300 SL dont le dispositif était entièrement mécanique très proche du système adopté
par Regembeau. En raison d'un développement trop rapide ou à la difficulté de mise au point
de cette nouvelle technologie, le mécanisme était peu fiable à cause des problèmes de
lubrification de la pompe à injection. Mercedes développa par la suite de nouveaux modèles,
comme la 220 SE, équipé du système Bosch, mais de type indirect. Fort de ce succès de
Mercedes, l'injection entrait irrémédiablement dans l'automobile de série. L'injection indirecte
mécanique la plus perfectionnée reste cependant l'injection Kugelfischer qui fut utilisée depuis
le début des années 1960 jusqu'à la fin du XXe siècle sur les voitures de course grâce à son
adaptabilité, la « programmation » de l'injection étant réalisée par une came de forme complexe
surnommée « patate ». Les utilisations en grande série les plus connues furent sur Peugeot 404
et 504 coupé et cabriolet et BMW 2002 Tii jusqu'à la BMW M1 des années 1980, ainsi que sur
la Ford Capri 2600 RS.
Le circuit d'alimentation
Le circuit d'injection
Le circuit de retour.
Le réservoir à carburant ;
Le filtre à carburant ;
Le décanteur ;
La pompe d'alimentation ;
La pompe à injection ;
Le régulateur de pression ;
Les injecteurs ;
Les injecteurs pompes.
Le circuit d'alimentation
Sa fonction est d'alimenter en carburant liquide le système à une pression déterminée. Les
composants du circuit d'alimentation sont le réservoir, le filtre à carburant, la pompe de gavage
ou d'alimentation, le réchauffeur de carburant, la pompe haute pression, le régulateur haute
pression, et il se décompose en trois parties : un circuit d'alimentation à basse pression, un
circuit haute pression et un circuit de retour
Ces deux types de pompes sont auto-régulatrices. Elles sont suivies d'un filtre permettant
de fournir au système d'injection un carburant propre.
Le circuit d'injection
Sa fonction est le dosage et la distribution, en fonction de la vitesse et de la charge du
moteur. Mais aussi d'introduire, de pulvériser et de répartir le combustible dans les cylindres au
meilleur moment. Nous pouvons voir les différents types de circuits d'injections dans la suite :
- Injection classique
Ce circuit d'injection est un circuit moyenne pression (100 / 200 bars) comprenant
essentiellement la pompe d'injection.
Le circuit de retour
Il permet la récupération du carburant excédentaire ou des fuites des deux précédents
circuits. Le combustible retourne par un tube basse pression au réservoir. Sur les injecteurs des
systèmes d'injection directe Diesel et essence modernes, une partie du carburant est utilisée
pour commander hydrauliquement la levée de l'aiguille. Lors de l'ouverture de l'injecteur, un
débit de commande est donc créé, lequel est évacué dans le circuit de retour. Il ne s'agit donc
pas à proprement parler d'un débit de fuite, mais d'un retour de carburant associé au
fonctionnement normal de l'injecteur. Toutefois, cette circulation ayant pour effet de réchauffer
le carburant et, donc réduire sa masse volumique. Il est donc nécessaire de limiter ce débit de
retour, considéré comme une fuite, au minimum.
Fonctionnement
La pompe à injection reçoit le carburant absorbé depuis le réservoir grâce à la pompe
d'alimentation et la déplace jusqu’aux injecteurs à l’aide du mouvement qu’elle reçoit en son
bout du volant moteur. La quantité est proportionnelle à l'accélération du conducteur (ou encore
régime moteur). En produisant une pression précise, la pompe à injection fournit le carburant
diesel aux injecteurs. Ensuite les injecteurs transfèrent le carburant sous forme de pulvérisation
afin de permettre la bonne combustion avec l'air.
- l’arbre à cames d’injection, monté sur paliers (souvent mixtes : roulement à billes et/ou
galets, complétés de paliers lisses) ;
- les poussoirs et ressorts de rappel des pistons de pompe ;
- éventuellement, le régulateur (régulation de vitesse et/ou de charge ainsi que les
dispositifs de limitation de service).
Ce type de pompe est très souvent utilisé sur tous les moteurs dont la cylindrée unitaire ne
dépasse guère trois litres et pour lesquels les pompes distributrices disponibles ne permettent
pas de, fournir le débit et/ou la pression de refoulement souhaités. Dans le cas des moteurs de
forte cylindrée, les pompes monoblocs sont souvent remplacées, lors des évolutions, par des
pompes unitaires capables de pressions d’injection très importantes (généralement 1 200, voire
1 600 bar).
Pompes distributrices
Dans le cas des moteurs multicylindres, le souci de réduire le coût de construction et
l’encombrement des pompes d’injection a conduit au choix d’utiliser le même élément pour
alimenter tous les cylindres en assurant la distribution vers les raccords individuels alimentant
les injecteurs. Un tel choix conduit à des singularités :
- l’égalité des quantités de combustible refoulées vers les divers injecteurs est
naturellement obtenue par construction. Il en résulte une grande facilité de préparation
et de réglage ;
- la fréquence de refoulement du (ou des) piston(s) de pompe est égale à celle nécessaire
pour un cylindre multipliée par le nombre de cylindres à alimenter. De ce fait, ce type
de pompe d’injection reste adapté pour les moteurs à 3 ou 4 cylindres, est plus délicat
pour les moteurs à 6 cylindres et est inadapté pour les moteurs à plus grand nombre de
cylindres. La construction des pompes distributrices est tellement variée que seules deux
de ces configurations sont illustrées. Elles peuvent être différenciées par leurs
caractéristiques principales.
Pompes à piston unique colinéaire à l’arbre d’entraînement. Le piston tourne avec
l’arbre d’entraînement et sert de distributeur. La course de refoulement du piston est
générée par une came en forme de disque, solidaire du piston, qui roule sur des galets,
dont le calage réglable permet de faire varier l’avance à l’injection. Le nombre de bosses
de la came-disque est égal au nombre d’injecteurs à alimenter.
Pompes à pistons radiaux. Les pistons, le plus souvent au nombre de deux, sont logés
dans un cylindre qui tourne avec l’arbre d’entraînement et communique avec un
distributeur. La course de refoulement des pistons, munis de poussoirs à galets, est
générée par une came intérieure à un anneau, dont le calage réglable permet de faire
varier l’avance à l’injection. Le nombre de bosses de l’anneau-came est égal au nombre
d’injecteurs à alimenter. L’équilibrage des poussées des pistons impose le nombre de
pistons de pompe selon les moteurs.
pompage. Celle-ci est constituée d’un plongeur dont son déplacement modifie le volume de la
chambre et de deux clapets, l’un relié au circuit à basse pression (clapet d’admission) et le
second au rail (clapet de refoulement). Le plongeur est commandé par un excentrique placé sur
l’arbre de la pompe qui permet son déplacement. Le fonctionnement de la pompe HP suit le
cycle suivant :
Aspiration : lorsque la pression dans la chambre est inférieure à celle du circuit basse
pression, le clapet d’admission s’ouvre et la chambre se remplit de carburant jusqu’à ce
que le clapet se referme,
Compression : Le volume de la chambre de pompage diminue provoquant l’élévation
de la pression du carburant qu’elle contient,
Refoulement : lorsque la pression dans la chambre devient supérieure à celle du rail, le
clapet de refoulement s’ouvre, le carburant est alors refoulé vers le circuit haute
pression,
Dépressurisation : lorsque le clapet de refoulement se referme, le volume dans la
chambre augmente, faisant diminuer la pression à l’intérieur jusqu’à ce que le clapet
d’admission s’ouvre à nouveau et le cycle recommence.
1.3.2. Typologie
Selon le cycle de vie du produit, plusieurs catégories de bancs peuvent être distinguées :
o Bocquet (2001) définit le besoin comme l’émergence d’une nécessité, d’un désir
éprouvé par un individu ou un groupe d’individus. Ce besoin peut être satisfait par un
produit.
o Hubka et Eder (1996) présentent le produit comme le résultat final de l’activité de
conception. Il doit être capable de répondre aux besoins des utilisateurs.
o D’après Delafolie (1991), l’utilisateur est une personne ou une entité qui exploite au
moins une des fonctions du produit au cours de son cycle de vie.
o Anon (2002) présente la créativité comme la capacité d’imagination, d’invention, de
création. La créativité est une phase du processus de conception de nouveaux produits.
De ce fait, la conception est un processus qui peut être représenté suivant deux types de
modèles qui se déploient par des méthodes : les modèles descriptifs et les modèles prescriptifs.
Cross (1989) propose une synthèse qui regroupe ces modèles en deux classes :
Cette démarche s'intéresse au produit, repose sur des concepts, s'appuie sur des coûts,
s'articule sur des fonctions, utilise des outils normalisés et impose des conditions de mise en
œuvre. Son plan de travail s’articule en 7 phases
1. Orienter l'action,
2. Rechercher l'information,
3. Analyser fonctionnellement,
4. Rechercher les idées et voies de solution,
5. Étudier et évaluer les solutions,
6. Bilan (prévisionnel) et proposition (de choix),
7. Suivre la réalisation.
C’est une méthode qui s’applique pour la conception des objets (ex: stylo, tondeuse
etc.…). Son application aux procédés industriels est rare. Cette méthode présente l’avantage
d’être directe : elle s’intéresse à la fonction à réaliser par l’équipement. Par contre elle ne prend
pas en compte l’environnement et est très peu adaptée à la conception d’équipements qui
réalisent plusieurs fonctions à la fois.
1. Lancement
2. Analyse du besoin
3. Etude de principes
4. Etude de solutions
5. Cahier des Charges de l'équipement
6. Prototype
7. Validation
8. Diffusion
Les deux méthodes de conception présentées ci-dessus ont le même principe de base.
Cependant, la méthode CESAM a été mise au point pour les équipements en Agro-alimentaire.
Pour cette raison, nous avons choisi l’analyse de la valeur comme démarche de conception.
Maintenance préventive
La maintenance préventive est la maintenance effectué avant la détection d’une panne
et destinée à maintenir un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise
(extrait de la norme NF EN 13306). Il s’agit concrètement de diminuer le plus possible la
probabilité d’apparition d’une défaillance. Elle s’effectue suivant un certain nombre
d’indicateurs et chacun de ses indicateurs l’oriente vers un axe spécifique
Maintenance corrective
La maintenance corrective est la maintenance effectuée après la détection d’une panne
et destiné à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise
(extrait de la norme NF EN 13306). Selon la disponibilité des ressources adéquates, l’impact
d’une défaillance sur un système, la qualité de la défaillance …, nous pouvons réaliser la
maintenance corrective suivant deux aspects
2.1. MATÉRIEL
Ressources matériels : Nous avons comme matériel
- Un modèle de banc d’essai 12PSB : Le banc d’essai que nous avons eu à notre
disposition est un banc conçu par l’entreprise TAIAN company technology et est de
modèle 12PSB. Le banc permet de tester les pompes à injection en ligne ayant jusqu’à
12 cylindre, il permet aussi de tester les pompe à injection rotative. Il présente les
caractéristiques suivantes ;
Figure 17 : Banc d’essai pour les pompes d’injection des moteurs diesel
Puissance 7,5 kW
Tension 380V/50Hz 3 phase (au besoin)
Moteur AC
Transmission Variateur
Plage de vitesse (tr/min) 0 ~ 4000
Hauteur d’arbre (mm) 125
Nombre de cylindres 12
Comptage de coups 50 ~ 9999
Moteur d’alimentation 1,1 kW
Nombre de vitesses de teste préprogrammée 10
Température d’huile de test (°C) 40±2
Volume du réservoir d’huile de test (l) 60
Petite éprouvette graduée (ml) 45
grande éprouvette graduée (ml) 150
Haute pression de pompe d’alimentation >4 MPa
d’huile
Basse pression de pompe d’alimentation >0,4 MPa
d’huile
Injecteur standard ZS12SJ1
Débitmètre LZB-10
Principe fonctionnement
Lorsqu’on démarre le banc (on suppose que la pompe est bien installée et fixée sur la
table), on démarre la pompe d’alimentation du banc. Celle-ci aspire l’huile du réservoir et la
refoule jusqu’à la pompe d’injection à une pression donnée. Lorsqu’on démarre le moteur
d’entrainement qui est lié à la pompe d’injection, cette dernière aspire l’huile et la refoule vers
les injecteurs du banc. Selon les paramètres fixés (à savoir le nombre de coups et la vitesse de
rotation de la pompe) la pompe débite vers les injecteurs durant une période calculé. Il ne reste
qu’à mesurer le débit d’huile injecté.
- Une pompe en injection en ligne 12 cylindres. Nous avons choisi cette pompe parmi
plusieurs pour pouvoir déterminer le plus grand gabarit que doit pouvoir gérer le banc;
- Un manuel d’utilisation qui nous a permis de comprendre le fonctionnement du banc
d’essai ;
- Un pied à coulisse d’une précision de 0,02 mm et d’une étendu de mesure de 300 mm
pour la mesure de petites pièces nécessitant de la précision ;
tire profit de l’interface graphique Microsoft Windows. Grace à cet outil facile à utiliser, les
ingénieurs et chercheurs en mécanique peuvent esquisser rapidement une idée, expérimenter
avec des fonctions et des côtes et produire des modèles et mise en plan précis. Aussi, avec cet
outil, nous pouvons dessiner chacune des pièces, les assembler, simuler des efforts en tenant
compte du type de matériau qui constitue le modèle et ressortir un document de mise en plan
qui convertit un modèle 3 dimensions en un modèle 2 dimensions. SOLIDWORKS est le
logiciel de CAO qui va nous permettre de dessiner le prototype de la machine entière. La version
du logiciel SOLIDWORKS que nous utiliserons dans le cadre de nos travaux est
SOLIDWORKS 2016.
La pompe à injection est l’un des organes essentiels du moteur diesel car son état
influence directement celui de la pompe. Le suivi de cette pompe se fait à l’aide d’un banc
d’essai. Or les bancs d’essai disponibles sur le marché sont fabriqués en occident et de ce faite
font apparaitre des problèmes tel que ceux rencontré au niveau de leurs maintenance. Le marché
camerounais est inondé de moteurs diesels qui rencontrent des problèmes liée à leurs pompes.
Ceci attira l’attention de nos supérieurs dans ce sens que s’approprier la technologie de ces
bancs d’essai serai bénéfique dans la diminution des coûts liés à leur maintenance et aussi
ouvrirait un nouveau marché.
Problème : concevoir un banc d’essai pour les pompes à injection des moteurs diesel de
puissance max 15 kW
Données du projet
- Puissance du banc : 15 kW ;
- Energie utilisé : énergie électrique ;
- Nombre de cylindres : 12 ;
- Encombrement LxlxH : 1700x720x1800 ;
- Diminuer l’encombrement le plus possible.
2.2. MÉTHODES
2.2.1. Conception
Pour mener à bien tout travail, il est essentiel de suivre une bonne démarche, une méthode,
ceci afin d’atteindre les objectifs visés en optimisant les ressources. Aussi, le suivi d’une bonne
méthode garanti une visibilité tout au long du travail.
La méthode que nous avons appliquée qui est celle de la conception par analyse de la
valeur est présentée ci-après
Avant de pouvoir utiliser la méthode ainsi que ses différents outils, il serait important
de comprendre de quoi il s’agit réellement
Diagramme bête à corne : il s’agit d’un outil d’analyse fonctionnelle du besoin. Il a pour
objectif de représenter graphiquement l’expression du besoin à travers trois questions simples
autour du sujet étudié. Ces trois questions sont :
Le besoin est une nécessité ou un désir éprouvé par un utilisateur. Il peut être exprimé ou
implicite, avoué ou inavoué, latent ou potentiel
Produit
Diagramme pieuvre : est utilisé pour analyser les besoins et identifier les fonctions de
service d’un produit. Il met en évidence les relations entre les différents éléments du milieu
environnant et le produit et détermine les fonctions principales et les fonctions contraintes.
- Fonctions principales Fp : Ce sont les fonctions qui satisfont le besoin, elle assure la
prestation du service rendu. C'est la raison d’être du produit.
- Fonctions contraintes Fc : C’est une fonction de service qui limite la liberté du
concepteur.
- Milieu extérieur Me : Tous les éléments qui n’appartiennent pas au produit mais qui
influencent les fonctions de contrainte.
- Fonction de service Fs : est une action attendue du produit (ou réalisée par lui) pour
répondre au besoin d’un utilisateur donné
Me2
Me1 Me3
Fc3
Fc2
Fp1
Fc1
Me4
Fc7 Produit
Fc4
Me7
Fc5
Fc6
Me6 Me5
Cahier des charges fonctionnel (CdCF) : le cahier des charges fonctionnel est un document
(sous forme de tableau) formalisant un besoin, en détaillant les fonctionnalités attendues d’un
système, d’un produit ou d’un service ainsi que les contraintes (techniques, réglementaires,
budgétaires…) auxquelles il est soumis. (NF EN 16271)
F0 F1 F2 F3
Non négociable Peu négociable négociable Très négociable
La matrice de hiérarchisation est un outil très efficace pour comparer les fonctions de service
car il nous sert à comparer les fonctions de services entre elles
Supériorité Point
légèrement supérieure 1
moyennement supérieure 2
nettement supérieure 3
en cas de non majorité 0
Quand ?
Quand ?
La conception, qui est une phase de réflexion essentiellement, se termine avec des
hypothèses de solutions. Pour valider ou invalider ces différentes solutions nous procédons à
des calculs de dimensionnements
Un accouplement est un organe mécanique qui sert à lier les extrémités de deux arbres dans
une transmission mécanique. De ce fait il permet de transmettre le couple, la puissance, la
vitesse de rotation
- Le type de l’accouplement
- La nature de l’entrainement
- La nature des défauts d’alignement des deux arbres
- Le couple maximal à transmettre
- Les caractéristiques du moteur, du récepteur et des conditions de fonctionnement
(fréquence de démarrages, chocs et vibration, température de service…)
- La vitesse de rotation maximale
- L’encombrement
Puissance nominal
à transmettre
Coefficient de
service
Couple
transmissible mini
à choisir
Désalignements Présélection de
Décalages l’accouplement
Le couple nominal est le principal facteur de dimensionnement des accouplements des arbres
et des machines qui lui sont directement reliés. Le couple nominal à transmettre est fonction
de la puissance nominale à transmettre et de la vitesse de rotation.
𝑷
𝒄𝒏𝒐𝒎 = 𝟗𝟓𝟓𝟎 Équation 1
𝑵
Avec
P puissance du moteur en kW
Coefficient de sécurité
- Des irrégularités de couple dues aux types des machines motrices et réceptrices (K1) ;
- Des fréquences de démarrage (K2) ;
- Du nombre d’heures de fonctionnement par jour (K3).
Le produit K de ces 3 coefficients K1, K2, K3, est appelé coefficient de sécurité ou
facteur de charge.
Avec
Sélection et vérification
On choisit la taille d’accouplement dont la Capacité de base (Cb) est égale ou supérieur
au Couple nominal minimal ou couple corrigé dans le catalogue Constructeur disponible et puis
vérifier que l'exécution choisie est capable de supporter des vitesses et alésages demandés. (Voir
tableaux des caractéristiques des accouplements dans les catalogues Constructeurs)
Volant d’inertie
Le volant d’inertie est un système rotatif permettant le stockage et la restitution d’énergie
cinétique. Il s’agit d’une masse (disque) qui est fixée sur un axe et est mise en rotation par
l’application d’un couple, augmentant la vitesse de rotation de ce dernier et donc son énergie
emmagasinée. Il sert à amortir les chocs durant la rotation.
Et sa masse
𝑴 = 𝝆𝝅𝒉(𝑹𝟐 − 𝒓𝟐 ) Équation 4
Nous avons
𝟒 𝟐𝒋
𝑹 = √𝝆𝝅𝒉 + 𝒓𝟒 Équation 5
Pompe d’alimentation
La pompe d’alimentation est l’élément du circuit d’injection qui permet de déplacer l’huile
de teste du réservoir jusqu’à la pompe d’injection. Le dimensionnement d’une pompe prend en
compte les paramètres suivants
Débit (Q) : qui est le volume de fluide qui s’écoule par unité de temps dans une canalisation.
Il s’exprime en m3/s
𝝅∗𝑫𝟐
𝑸=𝒗∗ Équation 6
𝟒
Avec
D : diamètre de la tuyauterie en m
𝑷𝟐 −𝑷𝟏 𝑽𝟐 𝟐 −𝑽𝟏 𝟐
𝑯𝑴𝑻 = + + (𝑯𝒂 + 𝑯𝒓 + 𝑷𝒄 ) Équation 7
𝝆𝒈 𝟐𝒈
Avec
Pc : pertes de charges moyennes dans les canalisations. Elles sont fonction de la section
et de la nature de la canalisation (pertes de charge linéaires). Mais également fonction
du nombre et du type de raccords (coudes, tés, jonctions) présents le long de la
canalisation (pertes de charge singulières).
𝑽𝑫
𝑹𝒆 = Équation 8
𝝂
Avec
Re : nombre de Reynolds
Si :
- Re < 2000 le régime est dit laminaire nous utiliserons la formule de Poiseuille :
𝝀 = 𝟔𝟒/𝑹𝒆 Équation 9
- 2000 < Re < 105 le régime est dit turbulent lisse nous utiliserons la formule de Blasius:
𝟏
𝝀 = 𝟎, 𝟑𝟏𝟔 ∗ 𝑹𝒆−𝟒 Équation 10
- Re > 105 le régime est dit turbulent rugueux nous utiliserons la formule de Blench :
𝝀 = 𝟎, 𝟕𝟗√𝜺⁄𝑫 Équation 11
Avec :
ε : Rugosité de la surface interne de la conduite (mm)
D : Diamètre de la conduite (mm)
Pertes de charges : On appelle perte de charge les pertes d’énergie subies par un fluide
s’écoulant dans un réseau. L’énergie perdue par le fluide ne disparaît pas, elle est transformée
en un autre type d’énergie : la chaleur (énergie thermique).
Pertes de charges linéaires : Ce sont des pertes de charge reparties le long des conduites
𝑳(𝝀𝑽𝟐 )
𝑱=− Équation 12
𝟐𝒈𝑫
Avec :
Pertes de charges singulières : Elles sont causées par des obstacles tels que coudes, courbures,
vannes, etc. présents le long de la conduite. Elles sont exprimées par la relation suivante
𝑽𝟐
𝒁 = −𝜻 𝟐𝒈 Équation 13
Avec
𝑷𝒉 = 𝝆 ∗ 𝒈 ∗ 𝑯𝑴𝑻 ∗ 𝑸𝒗 Équation 14
Avec
Equipement Date :
Défaillances
Causes de la Actions à
Organe Fonction Modes de Effets sur le
défaillance mener
défaillance système
possible
3.1. RESULTATS
3.1.1. Analyse fonctionnelle
Enoncé du besoin
Le diagramme bête à cornes permet de définir le besoin dans le contexte où il a été exprimé. Le
diagramme bête à cornes du banc d’essai à concevoir est présenté à la figure 26 ci-dessous :
Pompes à
Utilisateurs injection diesel
Banc
d’essai
Calibrer la pompe
Figure 26 : Diagramme bête à corne du banc d’essai des pompes à injection diesel
La lecture de cette figure nous permet de comprendre que notre banc d’essai servira aux
utilisateurs en agissant sur les pompes à injection diesel dans le but de calibrer ces dernières.
Apres avoir énoncé le besoin nous avons déterminé les différentes fonctions de services que
doivent satisfaire notre banc. La figure 27 suivante illustre de diagramme pieuvre de notre banc
d’essai
Étude de la faisabilité
Utilisateur
Technicien de
maintenance
Pompe
Fc7
Fc6
Fp1 Œil
Fc1
Fe8
Sécurité
Fc5
Environnement
Fc4
Fc3
Énergie Huile
d’essai
Le banc d’essai (ici produit) interagit avec plusieurs éléments environnement notamment :
- Pompe ;
- Utilisateur ;
- Sécurité ;
- Energie ;
- Huile d’essai ;
- Environnement ;
- Œil ;
- Technicien de maintenance.
Hauteur de l’arbre
d’entrainement à 125 mm F0
partir de la table
FC 2 : S’adapter Niveau sonore moyen F2
aux exigences de
Mode de démarrages
sécurité GEMMA F2
et d’arrêts
U = 380 V AC
FC 3 : Utiliser I = 10 – 15 A
une énergie Electrique f = 50Hz/60Hz F0
Tri-phasé
bidirectional
Température de
40±2°C F1
fonctionnement
Pression de BP : 0 – 0.4 MPa
F1
fonctionnement HP : 0 – 4 MPa
FC 4 : Utiliser
Débit Supérieur à 10 l/min F2
une huile d’essai
60 l
Sécurité en cas de
Quantité F1
baisse critique du
niveau d’huile
Type d’huile ISO 4113 F1
Encombrement 1700x720x1800 F2
Température de
FC 5 : le banc se 5°C ≤ T ≤ 35°C F3
l’ambiant
trouve dans un
Humidité 30% ≤ HR ≤ 80% F3
environnement
Masse 900 kg – 1000 kg F1
Taux d’émission
< 10% F2
d’huile dans l’air
FC 6 : S’adapter Contraintes
Iso 7243:2017 F2
à l’utilisateur ergonomique
Hauteur de la table
0 – 10 mm F2
ajustable
FC 7 : est 100 h de
entretenu par un fonctionnement
Périodicité F3
technicien de 200 h de
maintenance fonctionnement
FC 8 : Plaire à Agréables et bonne
l’œil Formes et couleurs tenue au F3
vieillissement
Apès avoir établie le CdCF nous hiérarchisons les FS pour déterminer les FS qui doivent être
satisfaite prioritairement.
FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 FC8 Points Pourcentage
%
FP1 FP12 FP12 FP12 FP12 FP12 FP11 FP13 FP13 17 22,9
FC1 FC13 FC13 FC12 FC13 FC61 FC12 FC13 16 21,6
FC2 FC22 FC23 FC21 FC62 FC72 FC23 22 12,1
FC3 FC42 FC52 FC31 FC71 FC1 3 4,1
FC4 FC42 FC62 FC41 FC43 6 8,1
FC5 FC62 FC52 FC53 7 9,5
FC6 FC61 FC63 11 14,8
FC7 FC72 5 6,7
FC8 0 0
74 100
20
Pourcentage
15
10
0
FP1 FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 FC8
Fonction de service
La hiérarchisation des fonctions de services sert à présenter les fonctions de services par ordre
de priorité. L’ordre de priorité est celui du client. C’est l’importance qu’il donne aux différentes
fonctions de service dans leurs réalisations. Le tableau 8 et la figure 21 qui en découle nous
montre que les fonctions de service classées par ordre d’importance sont FP1, FC1, FC6, FC2,
FC5, FC4, FC7, FC3, FC8.
Poulie-
courroie
Interposer un système
d’engrenage Roue dentée
Pompe à
engrenage
2
Mesurer la vitesse de
Mesurer les Mesurer le régime Compte tours
rotation de l’arbre
paramètres de de la pompe
fonctionnement
Eprouvette
Mesurer le débit
d’huile refoulé
Débitmètre
Mesurer la
Sonde de
température de l’huile
température
Contrôler le Flotteur
niveau d’huile
Sonde de
niveau
Régulateur de
Contrôler la température
Chauffer l’huile
température de l’huile
de test
Refroidir l’huile Radiateur à
convection
forcé
Débarrasser l’huile
Filtre
de ses impuretés
hydraulique
Recueillir l’huile
Réservoir
Cales de
Ajuster la hauteur niveau
de la table
Sonde de
niveau
Nous pouvons voir aux figures 29, 30, 31, 32 les diagrammes FAST des différentes FS que nous avons étudié. Ces diagrammes présentent les
solutions techniques que nous avons choisi dans chaque cas
3.1.3. Dimensionnement
Hypothèse et données utilisées
Pour notre dimensionnement, nous avons effectué certaines hypothèses et fixés certaines
valeurs parmi lesquelles nous avons:
Débit volumique de refoulement de l’huile de test : Q = 100 l/min (nous avons fixé ce
débit en fonction du débit max de la pompe à tester)
Diamètre de la tuyauterie : D = 13 mm
Hauteur géométrique = 1m
Rendement mécanique de la pompe = 83%
Rendement du moteur électrique = 90%
Pression de refoulement de la pompe d’alimentation = 4 bars
L’inertie du volant d’inertie = 0,742 kgm-2
Masse volumique de l’acier = 8000 kgm-3
Accouplement principal
Connaissant la puissance du moteur il est primordial de déterminer la puissance mécanique que
fournit ce dernier
Pm = 0,9*15 = 13,5 kW
Le couple nominal que reçoit notre accouplement est déterminé à l’aide de l’équation 1
Cnom = 85,95 Nm
Une fois l’accouplement sélectionné il ne reste plus qu’à déterminer ses paramètres selon les
indications de la figure 46 présenté en annexe
Pompe d’alimentation
Pour le dimensionnement de notre pompe, nous avons eu comme paramètre ; un débit d’huile
de 100 l/min s’écoulant dans une tuyauterie flexible de diamètre intérieur 13 mm avec une
viscosité cinématique de 2,53 mm2/s. Le document présentant les caractéristiques de l’huile de
test est présenté en annexe.
Re = 6452,009
Ceci nous oriente vers l’équation 7 qui nous donne le coefficient de pertes de charges (λ)
λ = 0,035
Nous pouvons alors déterminer les pertes de charges régulières à l’aide de la formule
J = 0,871 m
Tenant compte de la pression au refoulement qui est de 4 bars, de la hauteur géométrique qui
est de 1 m, de la pression atmosphérique à l’aspiration, de la vitesse au refoulement qui est de
1,26 m/s et celle à l’aspiration qui est nul, nous avons la HMT d’après l’équation 7
HMT = 38,8556 m
Ph = 0,524 kW
Maintenant que nous avons la puissance hydraulique nous pouvons déterminer la puissance
mécanique de la pompe en tenant compte du rendement mécanique qui est de 83%
Pm = 0,632 kW
Pe = 0,7022 kW
Accouplement secondaire
Le couple nominal de ce moteur est
Cnom = 42,975 Nm
CTrans ≥ 42,974*1*2
CTrans ≥ 85,95 Nm
Nous avons donc les dimensions de cet accouplement au second tableau de cette même la figure.
La lanterne devant être lié à la pompe d’alimentation et à son moteur, ses dimensions sont
calées sur celles de ses deux éléments de référence.
Volant d’inertie
Pour le fonctionnement optimal de notre volant d’inertie qui est fait en acier avec une masse
volumique de 8000 kgm-3, son inertie doit être de 0,742 kgm-2.
D’après l’équation 5
R = 167,4 mm
Le dessin du volant d’inertie est présenté à la figure que l’on retrouve en annexe 1
Accouplement principal
L’accouplement principal assure la liaison entre la pompe à tester le moteur
d’entrainement. Il est à noter que notre accouplement est spécialement conçu pour offrir une
facilité et une rapidité de montage/démontage à l’opérateur.
Lanterne de protection
La lanterne de protection assure la liaison entre la pompe d’alimentation et le moteur
auquel elle est accouplée. Elle assure aussi la coaxialité entre les deux arbres.
P = 6,52 Kw
Pompe d’alimentation
Pmax : 280 Bars
KP0/1 K10S M0A
Pmin : 0 Bars
8ML1
Flexible Øint : 13 mm
FL213PM Øext: 13 mm
Prix
montant
Désignation Caractéristique Quantité unitaire
(FCFA)
(FCFA)
Diamètre intérieur : 13 mm
Filtre 01 115 440 115 440
Diamètre extérieur : 13 mm
5/3 à commande électrique à
Flexibles 04 7 300 29 200
centre fermé
Débit nominal : 100l/min
Débit nominal : 150l/min
Limiteur de pression Plage de réglage de pression : 01 69 500 69 500
30 à 350 bars
Température : -20 à +90° C
P : 0,75 KW / 1 CV
U : Tri 400V/700V
I : 1,9A
Moteur secondaire 01 70 850 70 850
N : 1400 Tr/min
CAIS80B4
4 pôles
Type de fixation : B314 –
FF165 (à trous lisses)
Total 1 101 506
Défaillances
Augmentation des
Le volant est cassé Choc avec un Changer le volant
vibrations et des
Diminuer les élément extérieur d’inertie
bruits
vibrations et les bruits
Volant d’inertie lors du - Augmentation des
fonctionnement du Le volant est - Desserrage de vibrations et des - Corriger le serrage
moteur l’élément de liaison bruits - Remplacer
désaligné
- Vis cassée - Décrochage du l’élément de serrage
volant d’inertie
Pas d’alimentation
Le moteur ne démarre
pas Moteur HS
Pas d’entrainement
Absence de Remplacer le moteur
par le moteur
Fournir la puissance commande
mécanique à la pompe Le moteur démarre
Moteur - Surcharge du
Entrainer la pompe en mais ne tourne pas moteur
rotation
Le moteur fait du bruit Mauvais
Remplacer les
- Roulements usé entrainement du
anormal roulements
moteur
Enlever/ corriger
Le moteur surchauffe Mauvaise isolation l’élément qui cause
la surchauffe
Choc avec un
Table cassé
élément extérieur
Table de travail Supporter le poids de Essai impossible à
Remplacer la table
la pompe Fléchissement de la réaliser
surcharge
table
Accumulation
Filtre colmaté importante Nettoyer le filtre
d’impureté - Détérioration de la
pompe à tester
Filtre Retenir les impuretés - Présence de - Détérioration des
présente dans l’huile particules trop éléments du banc
Filtre déchiré grosses dans l’huile Remplacer le filtre
d’essai
- Surpression au
niveau du filtre
- Chute de pression
Fuite Choc avec un - Cavitation Colmater la fuite ou
élément extérieur changer le réservoir
Contenir et protéger
Réservoir d’huile l’huile de test contre - Détérioration de la
les impuretés extérieur Contamination de pompe à tester
corrosion - Détérioration des Nettoyer le réservoir
l’huile contenue
éléments du banc
d’essai
- Surpressions
Manomètre déréglé - Vibrations
mécanique
- Manomètre usé
Aiguille du Remplacer le
Mesurer et indiquer la - Pics de pressions Incertitude sur la manomètre
Manomètre manomètre tordu ou
pression - Manomètre usé pression d’air
cassé
Fuite Joint de
Remplacer les joints
raccordement usé
Atténuer la violence
du jet d’huile
Brise-jet Brise-jet colmaté Présence d’impureté
Canaliser le jet d’huile Injection impossible Nettoyer le brise-jet
dans l’huile
dans les éprouvettes
de mesure
- Usure du compte- Remplacer le
tour Impossibilité de compte-tours
Mesurer la vitesse de Dysfonctionnement du
Compte-tours maitriser la vitesse de
rotation du moteur compte-tours - Présence d’un
rotation du moteur Retrouver/annuler le
champ magnétique
champs parasites
parasite
- Accumulation de
poussière
refroidir l’huile Dysfonctionnement du
Radiateur Remplacer le
jusqu’à sa température Court-circuit
ventilateur radiateur
idéal
Pupitre de Commander /supervis Pupitre de commande Court-circuit Réparer/Remplacer
Essai impossible
commande er l’essai défectueux le pupitre
Le Tableau 14 que nous pouvons voir plus haut, nous présente l’AMDE établi pour notre banc d’essai à partir des informations récolté sur le
prototype de référence.
PLAN DE MAINTENANCE
Equipement : Banc d’essai pour les pompes à injection
Date
des moteurs diesel
Durée Fréquence
Niveau
Arrêt
Mrch
Nettoyer la table de
1 1 Opérateur Outils de nettoyage
travail
Contrôler la viscosité de
1 1 mécanicien Contrôle non destructif
l’huile de test
Contrôler la couleur de
1 1 Opérateur Contrôle visuel
l’huile de test
Contrôler l’aspect du
1 1 Opérateur Contrôle visuel
volant d’inertie
Nettoyer le volant
1 1 Opérateur Outils de nettoyage
d’inertie
Contrôler le serrage de
2 1 Mécanicien Outillage mécanique
l’accouplement
Contrôler le serrage du
2 1 Mécanicien Outillage mécanique
volant d’inertie
Vérifier l’état du
2 1 Mécanicien Outillage mécanique
réducteur de débit
Contrôler l’état de
3 1 Mécanicien Outillage mécanique
l’accouplement
Contrôler l’isolation du
1 1 Electricien multimètre
bobinage le moteur
Le Tableau 15 que nous pouvons voir plus haut nous présente le plan de maintenance que nous proposons afin d’anticiper sur les probables
défaillances que pourrait rencontrer notre banc d’essai une fois réalisé.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Parvenu au terme de ce travail portant sur le thème «CONCEPTION D’UN BANC
D’ESSAI POUR LES POMPES A INJECTION DES MOTEURS DIESELS», où il était
question de concevoir un banc d’essai pour les pompes à injection des moteurs diesels, nous
avons effectué une analyse du besoin et une étude de faisabilité qui nous informe que le banc
d’essai qui sert à calibrer les pompes à injection des moteurs diesel a 9 FS. Après voir
hiérarchisé les FS nous avons établi le diagramme FAST qui nous a permis de déterminer un
ensemble de solutions technique. Nous somme ensuite passé au dimensionnement et à la
modélisation des éléments clé pour le fonctionnement du banc d’essai. Nous avons effectué un
AMDE qui nous a permis de proposer un plan de maintenance préventif.
Enfin, pour les perspectives, nous proposons d’étendre le dimensionnement jusqu’aux
éléments secondaire telle que l’ossature métallique et de concevoir un pupitre de commande
pour le banc.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages
[1] ALONSO D., (2004) Mécanique des fluides et agitation, 70 pages, pages 13-27.
[2] Association Nationale pour la Formation Automobile, l’injection diesel haute pression à
rampe commune 45 pages, pages 23-27.
[3] Boisseau P., La conception mécanique méthodologie et optimisation. DUNOD, Paris. 420
pages, pages 9-50.
[4] RAK I., TEIXIDO C., CAZENAUD M., FAVIER J., (1992), la démarche de projet
industriel technologie. FOUCHERS, Paris. 391 pages, pages 13-30.
[5] Moteurs Diesel : injection et chambre de combustion, 14 pages, pages 1-14.
Support de cours
[6] Pr NZIE Wolfgang (2012/2013) : cours de maintenance, support de cours (non publié),
ENSAI de Ngaoundéré, 79 pages, pages 1-44.
[7] Pr DJEUMAKO Bonaventure(2020) : hydraulique Industrielle, support de cours (non
publié), ENSAI université de Ngaoundéré, 122 pages, pages 1-23, 56-70.
Mémoires
[8] RAKOTONOELISON, Andonirina Michaël, 2014, Conception et réalisation de banc
d’essai assiste par ordinateur pour pompe d’injection diesel, diplôme d’ingénieur en Génie
Industriel, Université d’Antananarivo, 108 pages, pages 1-15, 23-27.
[9] DJONZOH NDEH Ines, 2018, Conception, dimensionnement et réalisation d’une
machine à laver les feuilles de vernonia amygdalina « ndolè », diplôme d’ingénieur en
Maintenance Industrielle et Productique, Université de Ngaoundéré, 97 pages, pages 1-66.
[10] NOUMEN NOUMEN Guenael, 2019, Conception d’un hydrodistillateur et étude de
faisabilité sur la mise en place d’une unité de fabrication des hydrodistillateurs, diplôme
d’ingénieur en Maintenance Industrielle et Productique, Université de Ngaoundéré, 106 pages,
pages 17-23.
[11] OTITI NGOA Paul Roussin, 2019, Conception et Dimensionnement d’une unité de
valorisation de l’énergie thermique produite après incinération, diplôme d’ingénieur en
Maintenance Industrielle et Productique, Université de Ngaoundéré, 89 pages, pages 1-50.
Sites internet
[12] http://elyzee-consortium.com/quest-quun_banc-de-test/, consulté le 15 Aout 2020 à 13h15
[13] http://procurement-notices.undp.org, consulté le 21 Septembre 2020 à 18h17