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Rapport de stage 2016 / 2017 ISSIG

Introduction

Ce stage de technicien des étudiants d’ISSIG, constitue un complément


Indispensable à leur formation. C'est un contact qui permet au stagiaire un
future enseignement de la réalité de production et d'aborder les problèmes
humains et de gestion des entreprises.

Dans le cadre essentiel d'un enseignement théorique est d'adopter les


notions enseignées de manière à comprendre les finalités. Cependant la vie
théorique nécessite l'exercice pratique qui facilite l'adaptation de ces théories
qui traduisent le rôle dans la mise en ouvre d'une telle connaissance.

Le présent rapport est établi conformément à cette tradition et englobe la


synthèse de la période pratique et professionnelle que j'ai accompli en tant
qu'étudiant en maintenance industrielle au sein de la société « Agence Officiel
Peugeot », représentant de la maison Française PEUGEOT, durant un mois
allant de 01/08/2017 à 31/08/2017.

Dans le cadre de ce modeste travail, je présente les composants d’un


moteur thermique ainsi une étude de cas sur le système de freinage.
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Chapitre I : Présentation de l’entreprise

I. Présentation générale

Etablissement : Agence Officiel Peugeot.

 Adresse : Avenue Habib Bourguiba.

 Code postal : 3200.

 Surface couverte : 400 m2.

 Effectifs : 09 personnels.

 Gouvernorat : Tataouine.

 Date d’ouverture : 1995.

 Fax : (+216) 75.860.762

 Tél : (+216) 75.861.090


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II. Organigramme

Direction Générale : gestion des


services administratifs et financiers

Magasin : dépôt de stockage des Atelier : lieu de révision et


pièces de rechange ou à vendre réparation des véhicules

Réparation Mécanique :
Vente des voitures : locale pour Réparation et maintenance
expose et vente de voiture générale…

Service rapide : vidange et


Vente pièces : pièces disponible au
changement de filtre…
service de l’atelier…

Facturation de travaux : document Diagnostique : contrôle par


réservent le droit de client ordinateur

Fig.1.Organigramme de l’Entreprise
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III. Présentation de la société :


L'objectif principal de l'entreprise de " Agent Officiel Peugeot " consiste
àfaire les réglages des voitures et ventes des pièces, de sorte que la sociétépuisse
établir des liens durables avec la clientèle, en effets la promotion de taqualité des
services offerts passe nécessairement par celle du comportement dupersonnel en
contact.

IV. Présentation de quelques cellules :


1. Magasin :
Le magasin joue un rôle important dans le taulier ou s’effectue la diverse
opération nécessaire pour la bonne marche d’entretien et de suivi de matériel.

Le magasin comporte les différent pièces des véhicules et ses catalogues


pour expliquent la méthode expérimentale de chaque véhicule comportant le
nom de véhicule le fiche déclaration, réparation de panne et le fiche de
réparation externe, par exemple pour sortir une pièce le magasinier de magasin
faire remplir une fiche comporte le nom de la pièce, la nature, son prix et le
code….etc.
2. Atelier
 Service rapide :
- Vidange.
- Changement de filtre d’aire.
 Réparation et maintenance des pannes :
- Changement de chaine.
- Changement de disque embrayage.
- Changement de joint quillas.
 Contrôle rapide :
- Pompe.
- Plaquette frein.
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V. La maintenance appliquée au moteur thermique :


Il est fortement conseillées d’adopter une politique de maintenance dans
laquelle les opérations de maintenance sont planifiées, les données sont relevées
et consignées dans le fichier historique approprié.

 Vérification journalières :
- Vérifier le niveau d’huile.
- Vérifier le niveau d’eau.
 Action de maintenance hebdomadaire :
- Changement des filtres (filtre air, filtre à carburant).
- Vidange d’huile et nettoyage filtre à huile.
- Changement de la chaine de transmission.
- Contrôle et nettoyage du carburateur.

VI. Tache réalisées :


 Nettoyage filtre d’air :
- On ouvrier le boite qui porte le filtre.
- On prend le filtre et nettoyer cette dernière à l’aide de l’air comprime.
 Vidange de moteur essence :
- On mettre le véhicule au repos.
- Vider le carter d’huile (par l’ouverture de vice de vidange).
- Fermeture de vice de vidange.
- Remplissage le carter par l’huile neuve.
- Volume de l’huile par la vidange de moteur essence 3 litre.
- On cas de changement de filtre on ajoute 3.25 litre
- Le changement de filtre s’effectue par une clef de vidange.
 Vidange de moteur diesel :
- On met le véhicule au repos.
- Vider le carter d’huile (par l’ouverture de vice de vidange).
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- Fermeture de vice de vidange.

- Remplissage le carter par l’huile neuve.


- Volume d’huile par la vidange de moteur diesel 4 litre.
- On cas de changement de filtre on ajoute 4.5 litre.
- Le changement de filtre s’effectue par une clef de vidange.
 Système de freinage :
- Changement de disque et plaquette de frein.
 Changement de disque embrayage :
- Elimine tous les obstacles pour faire cette opération (batterie, filtre
d’aire…).
- Vider la boite de vitesse d’huile.
- Elimine les deux cardant.
- Changer le disque embrayage qui tombe en panne par un nouveau.
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Chapitre II : les organes de voiture


I. Le moteur :
 Définition :
Le moteur est un groupe d’organes mécaniques fournissant l’énergie nécessaire
l’avancement du véhicule.

Oxygène de l’air

Energie chimique Combustion Energie Utilisation


Energie thermique
mécanique

II. Embrayage :
Le système d'embrayage est l'élément mécanique qui permet de transmettre
(embrayer) ou de ne pas transmettre (débrayer) la puissance et le couple moteur
à la boite de vitesse qui elle même la transmet au roue .Le débrayage permet de
passer les vitesses sans contraintes.

Il est composé d'un mécanisme, d'un disque et d'une butée .Sa réparation
nécessite la dépose de la boite de vitesse.

L'usure du disque dépend essentiellement de la conduite .L'effort sur la


pédale d'embrayage augmente avec le temps et synonyme d'une usure du
mécanisme d'embrayage.
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Fig.2.Embrayage.

III. Boite de vitesse :


La boite de vitesse automobile sert à démultiplier le moteur pour le
transmettre aux roues.

La première vitesse est la moins démultipliée et la cinquième vitesse est la


plus démultipliée.

C'est l'embrayage qui fait la liaison entre le moteur et la boite de vitesse,


pour le remplacer il est nécessaire de démonter la boite de vitesse .Le diagnostic
d'un bruit de boite est délicat car le bruit peut provenir d'autres éléments. Une ou
deux vitesses qui craquent cela provient en général de la boite de vitesse .Toutes
les vitesses qui craquent cela proviennent en général de l'embrayage.
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Fig.3.Boite de vitesse

IV. Le croie distribution :


Pièce essentielle dans le fonctionnement d'un moteur, la croie de
distribution doit être changée à des intervalles régulier sous peine de destruction
motrice, surtout pour les diesels et les multi soupape.

C'est la croie de distribution qui fait la liaison entre le vilebrequin et l'arbre


à came ou les arbres à cames pour les moteurs 16 soupapes .Lorsqu'elle casse les
pistons viennent toucher et tordre les soupapes. C'est la panne moteur et des
réparations onéreuses s'en suivent une cause externe fréquente de casse de la
corroie de distribution .la rupture de la corroie d'accessoire (corroie
d'alternateur) qui en s'effilochant passe derrière la poulie de vilebrequin et
détruit la corroie de distribution. Vérifier l'état de la corroie d'accessoire à
chaque entretien.
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Fig.4.Croie distribution.

V. Injection :
Présentation et diagnostic des systèmes d'injection mécanique ou
électrique des véhicules automobile, essence ou diesel.

 INJECTION========>> DIESEL :
Descriptifs et caractéristiques des systèmes d'injection de carburant, diesel
des véhicules automobile.
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 INJECTION=======>> ESSENCE :
Tous les véhicules mis en circulation après 07/1993 sont en injection
électrique.
Les deux systèmes d'injections les plus courants sont :

 Injection mono point : Le mélange air carburant ce fait dans ce


corps d'injection comme sur un modèle à carburant.
 L'injection multi point : En injection multi point il existe deux
systèmes :
 l'injection indirecte : l'injection se fait dans le collecteur
d'admission en se mélangeant à l'air sous la dépression moteur.
 l'injection directe : l'injection se fait directement dans le
cylindre et seul l'air transite dans le collecteur d'admission.
VI. Différentiel :
Ensemble mécanique monte l'arbre de transmission et les roues motrices.
Il permet de :

 Transmettre le mouvement aux arbres transversaux et latéraux.


 Démultiplier la vitesse de rotation de l'arbre de transmission.
 Tourner la roue motrice, placée à l'extérieur d'un virage, à une vitesse
plus grande que la roue placée à l'intérieure.
L'arbre est liée au différentiel et à la boite au moyens des joins
déformables.

Le pont groupe le différentiel et les arbres transversaux, il sert


généralement d'essieu arrière.

VII. Cardan :
La transmission (ou le cardan) est l'organe mécanique qui transmet en fin
de chaîne le couple et la puissance moteur aux roues. Les cardons peuvent être à
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l'avant (traction) ou l'arrière (propulsion) ou aux quatre roues (4* 4 intégrales).


En général sur les véhicules modernes elles sont à l'avant.

Fig.5.Cardan.

VIII. Les freins :


 Définition :
Le freinage : un système mécanique essentiel pour votre sécurité et celle
de vos passagers. Ce système doit répondre efficacement à toutes vos
sollicitations. Son efficacité est étroitement liée à l'état d'usure des pneumatiques
et des amortisseurs de votre véhicule.

Des « garnitures de freins » plaquettes ou mâchoires, trop usées


entraiment irrémédiablement la destruction des disques ou des tambours.
En cas d'allumage du voyant ABS un diagnostic électrique est nécessaire.

IX. La suspension :
La suspension définie l'ensemble des composants, d'un véhicule, qui
assurent le contact des roues avec le sol .Les amortisseurs, les triangles, les
rotules....

 Rôle :
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Assurer le confort des passages, protéger les organes du véhicule,


absorber les vibrations et améliorer la tenue de route du véhicule
(appuie constant des roue au sol).
 Les amortisseurs :
Diminuer la durée des oscillations du PS en freinant l’amplitude de ces
oscillations

Fig.6.Suspension.

X. Le circuit de refroidissement :
 Définition :
Des conduites et des cavités (chemises d’eau) sont aménagées dans le
bloc-cylindres et la culasse pour permettre la circulation du liquide de
refroidissement. Après avoir traversé le moteur, le liquide parvient, par
l’intermédiaire d’une durite, au réservoir supérieur du radiateur, d’où il s’écoule
jusqu’au réservoir inférieur par une série de tubes pour être refroidi par l’air qui
circule autour de ces tubes. Le liquide retourne alors au moteur par la durite de
sortie du radiateur.

Différents systèmes de refroidissement :

Les principaux systèmes de refroidissement sont :

 Le refroidissement par eau : une circulation d’eau interne refroidit le


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moteur, ensuite l’eau est refroidie dans un radiateur.


 Le refroidissement par air : un courant d’air frais passe sur le moteur et
le refroidit.
XI. Le circuit de lubrification :
La lubrification permet de réduire les frottements appliqués aux pièces et ainsi
de limiter leur usure tout en améliorant la puissance et la fiabilité du moteur. Le
lubrifiant permet aussi l'étanchéité des cylindres et le nettoyage du moteur grâce
à ses propriétés de dispersion et de détergence.
Dans une voiture de série, le vilebrequin barbote dans un réservoir d'huile appelé
carter, ce qui limite les frottements entre les pièces. Sur une Formule 1 il n'y a
pas de carter, on parle de "carter sec". Une pompe, alimentée par un réservoir,
qui envoie de l'huile dans le moteur puis elle est recueillie à l'aide d'une autre
pompe pour être réinjectée dans le réservoir. Cette technique limite les
frottements visqueux de l'huile sur le vilebrequin et l'absence de carter permet
d'abaisser un peu plus le moteur et donc son centre de gravité. De cette façon on
évite aussi que l'huile ne soit plaquée contre l'une ou l'autre des parois du carter
quand la voiture prend un virage à haute vitesse ou freine brutalement.
La qualité du lubrifiant est l'objet d'un développement constant. Plus la
lubrification est efficace et permet une évacuation de la chaleur, plus les
radiateurs assurant le refroidissement de l'huile et du liquide de refroidissement
peuvent être petits, ce qui influence directement l'aérodynamique de la voiture.

XII. Les circuits électriques de démarrage et de charge :


Le système de démarrage permet la mise en marche du moteur thermique.

Recharger la batterie d’accumulateur pour permettre le fonctionnement de


l’ensemble des systèmes électriques du voiture, cette fonction est associé par
l’alternateur qui est entrainé par le moteur thermique. L’alternateur débite un
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courant redressé sous une tension régulé vers la batterie, le démarreur et tout
l’équipement électrique du véhicule.

Fig.7.Démarreur et alternateur.
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Chapitre III : Moteur Thermique


I. Définition :
C'est moteur thermique à explosion à 4 temps. Il est formé par un
ensemble billes et de manivelles actionnés par la pression de l'explosion qui se
produit dans la chambre de combustion et qui s'exerce sur le piston. La notion de
4 temps est due au cycle thermique de chaque cylindre mais non au nombre de
cylindres. On peut trouver des moteurs à quatre temps et qui possèdes 3 ou 8
cylindres.

II. Fonction globale :


La Fonction globale  d’un moteur peut être modélisée par la figure suivante :

Information
conducteur

Energie électrique Energie calorifique (pertes)


Transformer l’énergie
ENERGIE CHIMIQUE ENERGIE MECANIQUE
chimique en énergie
(Air + carburant)
mécanique Résidus de combustion (perte)

Moteur thermique
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III. Principe de fonctionnement :


Le mélange inflammable (air + essence) est introduit dans le cylindre,
puis comprimé par le piston. On enflamme ensuite ce mélange qui va brûler très
rapidement. Les gaz, soumis à des températures et des pressions très élevées,
repoussent violement le piston vers le bas : c’est le temps moteur. Lorsque la
combustion est terminée, on évacue les gaz brulés vers l’extérieur puis, ce cycle
recommencera.

IV. Le cycle à 4 temps :

 1er temps : l’admission – en même temps que le piston amorce sa


descente, la soupape d’admission s’ouvre. Le mélange air-essence va être
aspiré dans le cylindre sous l’effet de la dépression provoquée par la
descente du piston.

 2éme temps : la compression – les soupapes d’admission et d’échappement


sont fermées. Le piston remonte comprimant les gaz qui ne peuvent sortie.
L’espace dans lequel sont comprimés les gaz est appelé chambre de
combustion.

 3émetemps : la détente – lorsque le piston arrive en haut de sa course


ascendante, appelé « point mort haut », l’étincelle à la bougie enflamme
les gaz comprimés. Cette « explosion » va violement repousser le piston
vers le bas. Sur un diesel, pas besoin de bougie d’allumage, puisque les
gaz s’allument d’eux –même sous l’effet de la compression.
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 4éme temps : l’échappement – le piston passe par son « point mort bas »  et
remonte, repoussant les gaz brulés qui sortent par la soupape
d’échappement qui s’ouvre alors.
Et le cycle recommence…

V. Différents éléments du moteur


1) le cylindre:
Comme son nom l'indique, c'est un tube creux. Il est compose d'un acier
particulier et sa surface a subi un traitement qui le rend résistant aux
températures élevées ainsi qu'aux frottements. Il est emboîté dans un bloc
moteur.

2) Le piston :
Le piston coulisse dans le cylindre. Il peut être composé de différents
matériaux. Le plus courant aujourd'hui est un alliage d'aluminium.

3) Les segments:
Ils sont fixés autour du piston et font le joint entre celui-ci et le cylindre. Il
y en a plusieurs, et chacun remplit une fonction différente telle que le raclage du
surplus d'huile sur le cylindre ou l'étanchéité entre la chambre de combustion et
le carter.

4) La bielle et le vilebrequin:
La bielle lie le vilebrequin au piston. L'ensemble permet de transformer le
mouvement longitudinal du piston en un mouvement rotatif comme une
manivelle le ferait avec notre force. La bielle est liée au vilebrequin par
l'intermédiaire de coussinets en bronze. Si le moteur roule sans huile et la
première victime est le coussinet. Alors le moteur produit un bruit, on dit que
l'on a "coulé une bielle".
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5) Les soupapes:
Les soupapes sont les éléments qui obstruent l'accès entre le cylindre et la
tubulure d'admission (la ou arrivent les gaz frais) ou à la tubulure 'échappement.
Il y a donc une soupape d'admission et une soupape d'échappement pour chaque
cylindre éventuellement plusieurs de chaque pour les moteurs multisoupapes.

6) L'arbre à cames:
Pour ouvrir les soupapes, on utilise un axe avec des portions excentriques.
C'est l'arbre à cames. La fermeture de la soupape est provoquée par un puissant
ressort de rappel. Sans une action de l'arbre à came, la soupape est fermement en
place dans son logement et la tubulure qui lui correspond est obstruée. La
soupape s'ouvre lorsque la portion excentrique de l'arbre à came vient appuyer
sur sa queue.

7) Le Carter :
C'est un bloc en tôle fixe sur le bloc cylindre, il protège l'intérieur du
moteur et sert comme réservoir d'huile et de graissages du moteur, il contient de
même la pompe d'huile. Il est occupé d'un orifice de vidange

8) Le volant moteur:
Fixé au bout du vilebrequin, il a un rôle double. D'abord, il est chargé de
transmettre la force à l'embrayage et sert de surface de friction à celui-ci. Mais
sa seconde tache est celle qui nous intéresse le plus. Il emmagasine de l'énergie
cinétique grâce à son importante masse. En fait, le volant moteur prend de
"l'élan" lors de l'explosion, et c'est celui-ci qui permet au moteur d'accomplir le
reste de ses cycles. En course, une des particularités des moteurs est d'avoir un
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volant moteur de faible masse. Le moteur est beaucoup plus nerveux, mais
supporte assez difficilement les bas régimes.

9) La culasse :
 Elle assure la fermeture des cylindres dans leur partie supérieure et
contient la chambre de combustion.
 Elle permet la circulation des gaz: conduits ou chapelles.
 Elle reçoit tout ou partie de la distribution.
 Elle reçoit la bougie d'allumage.
 Elle doit évacuer une quantité importante de chaleur (combustion = 2000° C).
10) Le joint de culasse :
II assure l'étanchéité entre culasse et bloc-moteur (gaz et liquide).

Très souvent, les moteurs tout-petits à refroidissement par air n'ont pas de joint
de culasse (Absence de liquide + qualité de l'usinage).

VI. Différence entre moteur diesel et moteur essence :

La principale différence entre un moteur du type diesel et un moteur à


essence réside dans le mode d'inflammation du carburant. L'essence a besoin
d'une étincelle pour s'enflammer tandis que le diesel fonctionne par auto-
inflammation.

VII. Démontage du moteur :


Avant tout, nous devons faire vider tout réservoir et coûter :

Faire vider l'huile de graisse.

- Faire vider l'eau.

- Débrancher les câbles des batteries.


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- Démontrer le radiateur.

- Démontrer le filtre à air, les collecteurs d'échappement et les câbles

- Desserrer les boulons de moteurs.

- Démontrer le moteur.

- Débrancher la cloche.

- Débrancher le disque embrayage.

- Débrancher le volant moteur.

- Débrancher la pompe diesel.

- Débranche le collecteur d'échappement.

- Débranche les couvrais.

- Débrancher les poulies.

- Débrancher le filtre d'huile.

- Débrancher l'alternateur.

- Débrancher la pompe à eau.

- Débrancher le ventilateur.

- Débrancher le carburateur.

- Débrancher de tiges passoires.

- Faire descendre la culasse.

- Desserrer les boutons de couvercle, de la chaîne de disruption.


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Chapitre IV : l’étude de cas d’un système


freinage
I. Système de freinage :

Le freinage est l’opération qui permet au conducteur de faire décroître la


vitesse du véhicule et obtenir son arrêt.

II. Rôles du système de freinage :

Le système de freinage doit permettre :

- Le ralentissement du véhicule ;
- Son arrêt complet ;
- Son immobilisation en stationnement ;

Ce freinage doit être :

- Efficace (l’action du conducteur doit être suivie d’effet dans un temps et


sur une distance très courts) ;
- Bien réparti (maintien du véhicule dans sa trajectoire) ;
- Progressif (son action doit être fonction de celle du conducteur) ;
III. Qualité indispensables au système de freinage :

Les qualités indispensables au système de freinage sont :

- Une très grande résistance à l’usure des parties en contact ;


- Une dissipation rapide de la chaleur dégagée ;
- Une progressivité de l’action de contact des deux parties.
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Un manque de progressivité du freinage entraîne un blocage de la roue qui glisse


sans tourner et le véhicule continue d’avancer. La roue n’a plus d’adhérence, il
ya risque de dérapage et usure importante et irrégulière de l’enveloppe du
pneumatique.

IV. Type de freinage :


1. Frein à disque
a) Définition :

Le frein à disque est un système de freinage performant pour les véhicules


munis de roues en contact avec le sol : automobile, avion, train, etc. et pour
diverses machines.

Ce système transforme l'énergie cinétique du véhicule en chaleur.

b) Principe de fonctionnement :

Le frein à disque est un système utilisant un disque fixé sur le moyeu de la


roue et des plaquettes venant frotter de chaque côté du disque. Les plaquettes
sont maintenues dans un étrier (frein fixe) ou une chape (frein coulissant) fixés
au véhicule. Un ou plusieurs mécanismes poussent sur les plaquettes, en général
un ou plusieurs pistons soumis à une pression hydraulique (véhicules de
tourismes, commerciaux, poids lourds) ou à un mécanisme lui-même actionné
par un actionneur pneumatique (frein de semi-remorque). L'effort ainsi généré
provoque le serrage puis le frottement des plaquettes sur le disque. La force de
frottement entre les plaquettes et le disque crée le couple de freinage.

2. Frein à tambour
a) Définition :

Un frein à tambour est un système de freinage constitué d'une cloche (le


tambour), à l'intérieur de laquelle se trouvent au moins deux mâchoires munies
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de garnitures. Leur fonction est de s'écarter grâce à des cames ou des pistons qui
provoquent le frottement de la garniture dans le tambour.

Ces cames sont actionnées par une commande mécanique (câble, tirant) et
les pistons sont actionnés par une commande hydraulique.

b) Principe de fonctionnement :

Le frein à tambour est solidaire de la roue mais la différence c'est que le


système est encapsulé et inaccessible. Il se compose de 2 mâchoires -ou
segments- qui s'écartent. Sur leur face extérieure se trouve la garniture qui vient
frotter contre l'intérieur du tambour.

Les segments sont actionnés par l'intermédiaire d'un cylindre hydraulique


de réception. Le frein à tambour a une efficacité élevée - Coefficient d'auto
serrage- dès la mise en pression, mais celui-ci chute très rapidement sous
l'influence de la vitesse.

Fig.8.Types de freins.
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V. Etude de cas : changement des disques de frein et plaquettes


avant sur Peugeot 406 :
1. Informations :
Temps de travail : environ 1 heure
 Disques Freins AV :
 Type d’étrier : flottant
 Diamètre Piston : 57 mm
 Disque Avant ventilé
 Diamètre : 283 mm
 Epaisseur d’origine : 26 mm
 Epaisseur minimale : 24 mm
 Tolérance variation d'épaisseur : 0.010 mm
 Tolérance voilage : 0.05 mm
 Plaquettes Freins AV :
 Epaisseur des plaquettes neuves : 13 mm
 Epaisseur minimum des plaquettes : 2 mm
 Pièces à changer :
 Disques Freins AV :
 Plaquettes Freins AV :
 Outils à prévoir :
 Une clé de 13.
 Une clé de 17.
 Un serre-joint.
 Une brosse métallique.
 Un cric avec 2 chandelles pour la sécurité.
 Un tournevis plat large.
 Une douille TORX 55, une douille TORX 30 (avec clés).
 Un Marteau avec embout plastique peut-être utile.
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 Pâte à cuivre
2. Les étapes de montage
Etape 1:
 Mettre le frein à main et passer la 1ère vitesse.
 Placer la voiture sur des chandelles à l'aide d'un cric.
 Démonter la roue.

Fig.9.Ensemble (disque + plaquette) de frein.

Etape 2 :
- Il faut dévisser les vis A (utiliser les clés de 13 et 17). Attention, il ne faut pas
abîmer le caoutchouc de protection.
- Déposer la partie mobile de l’étrier.
- Débrancher les câbles des capteurs d’usure des plaquettes.
Vue du dessous Vue du dessus
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Fig.10.Vis de serrage de plaquette


Prises Capteurs d’usure
Desplaquettes. Vis A

Etape 3 :
- Ouvrir le bouchon du réservoir de liquide de frein. Attention, il ne fautpas
que des impuretés ou de l’eau rentre dans le réservoir.

- Pousser le piston de frein avec un serre-joint.

Fig.11.Réservoir de liquide de frein.

Etape 4 :
- Retirez la goupille au bout de la clavette une petite goupille permet de
sécuriser le montage.
- Déposer les plaquettes à l’aide du tournevis plat.
- Dévisser les vis B à l’aide de la douille TORX 55.
- Déposer la partie fixe l’étrier.
- Dévisser les vis de centrage des disques à l’aide de la douille TORX 30.
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Fig.12.Dépossages de la plaquette. Fig.13.Dévissage de vis de


centrage de disque.

Vue du dessous Vue du dessus

Vis B

Fig.14.Vis de serrage de plaquette.

Etape 5 :
- Déposer le disque.
- Nettoyer le moyeu de la rouille accumulée avec la brosse métallique.
- Nettoyer l’étrier de la rouille accumulée avec la brosse métallique.
- Mettre de la pâte à cuivre sur le moyeu et reposer le disque.
- Serrer les 2 vis de centrage avec un couple de : 10 N.m.
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Fig.15.Disque dans sa position finale.

Etape 6 :
- Reposer la partie fixe de l’étrier.
- Revisser les 2 vis B.
- Enduire les guidages latéraux des plaquettes avec de la pâte a cuivre.
- Reposer les plaquettes dans leurs logements.
- Reposer la partie mobile de l’étrier. Faire attention au passage des câbles
des capteurs.
- Revisser les 2 vis A.
- Rebrancher les prises des capteurs d’usure des plaquettes.
- Reposer la roue et serrer sans forcer les 4 vis.
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Fig.16.Serrage des vis de roue.


Etape 7 :
Quand les 2 disques ont étés changés :
- Remettre le couvercle de réservoir du liquide de frein.
- Enlever les chandelles.
- Serrer les vis des roues avec le bon couple de serrage.
- Mettre le moteur en marche.
- Pomper sur la pédale de frein longtemps.
- Après vos premiers 50km, penser a vérifié le serrage des roues.
- Les premiers 200km, ne pas faire de freinage d’urgence.

Fig.17.Pompage sur la pédale de frein.


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Conclusion

L'expérience que j'ai eue lors de mon passage au « Agence Officiel


Peugeot » m'a été très bénéfique dans le sens où elle m'a permis d'acquérir un
certain nombre de connaissances pratiques.

Ces acquis sont indispensables pour une formation théorique par


l'exercice professionnelle à travers les différentes étapes d'exécution par les
quelles devra passer un stage ou une tâche quelconque dans les situations réelles
où nous serons appelés à prendre des décisions importantes.

Toutefois, je ne prétends pas avoir tout appris en un mois de stage car le


domaine est très vaste. Aussi l’importante que puisse être cette expérience. Un
chemin long mais certainement riche et motivant reste à effectuer.

""Au cours de cette rencontre avec la vie professionnel, j’ai effectué plusieurs taches, qui m’ont permis d’être en contact avec
l’environnement industriel, de découvrir l’entreprise et confronter mon savoir théorique avec qu’à la pratique. Durant ce stage,
j’ai pu pratiquer mes connaissances théoriques, ainsi j’ai découvert des autres connaissances qui seront présenté dans ce
rapport.
Rapport de stage 2016 / 2017 ISSIG

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