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Université Hassan 1er

Faculté des Sciences et Techniques


Settat

Module: Automates programmables industriels

Département: Génie Electrique et Génie mécanique

Automates Programmables Industriels


Filière : Génie Mécanique
Pr : Nihal REMZAN

Année universitaire : 2022/2023


Automate Programmable Industriel
◼ L'automate programmable = système d'automatisation
◼ Dispositif numérique programmable (comme un ordinateur) adapté au contrôle des
processus industriels.
◼ API  PLC: Programmable Logic Controller.
◼ Commande un processus grâce aux instructions d'un programme stocké dans la mémoire
de l'appareil.

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Caractéristiques d’un API

◼ API compacte (un seul bloc).


◼ API modulaire permet d’adapter les ressources matérielles aux exigences de
l’application industrielle.
◼ L’API se présente alors sous différentes formes:
◼ possédant différentes caractéristiques il s’adapte aux différentes
applications.
◼ Comme machine numérique, il a l’avantage d’être adapté à l’environnement
industriel:
❑ Conception robuste (supporte les poussières, les variations de températures, les
vibrations …)
❑ Adaptation des caractéristiques électriques des équipements industriels (capteurs,
et pré actionneurs)

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Structure d’un API
◼ Processeur: composant programmable, unité de calcul.
◼ Alimentation : AC ou DC selon les références des automates.
❑ Pour un même processeur (ou modèle d’API) on trouve des références qui diffèrent
selon l’alimentation.
❑ Niveaux adoptés: 24 DC; 110 AC; 220 AC.
❑ Intégrée ou modulaire
❑ Cas modulaire: puissance dépendant de la solution installée.
◼ Carte mémoire: taille exprimée en kilos octets, reçoit le programme et permet
l’exécution de façon indépendante du terminal de programmation.

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Structure d’un API

◼ Pile : pour sauvegarder le programme en mémoire.


◼ Cartes d’entrées – sorties logiques (Tout Ou Rien, TOR) , intégrées (automate
compact) ou en modules.
◼ Cartes d’E/S analogiques.
◼ Modules de communication par bus de terrain.
◼ Module de dialogue Homme-Machine (IHM): pupitres de commande, …
◼ Câble de transfert entre terminal et automate.
◼ Câbles ou accessoires selon modules connectés à l’automate

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Interface d’entrées TOR

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Interface de sorties TOR à relais

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Adresses des Entrées / Sorties
◼ Adressage: déclaration d’une entrée ou d’une sortie à l’intérieur d’un
programme.

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Principe de fonctionnement

◼ Lecture des états du processus:


❑ L’état d’un capteur est converti en un niveau de tension appliqué à l’entrée de l’API.

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Principe de fonctionnement

◼ Commande:
❑ Activation des actionneurs ou (pré-actionneurs) par activation des sorties (application
d’une tension).

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Traitement du programme

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Opérations réalisées par un programme

◼ Exemple: Opération ET

S1 S2
+24
En logique câblée
L

E 0.0
& A 4.0
E 0.1 =

Représentation Affectation
graphique de du résultat de
l’opération ET l’opération

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Etapes de mises en œuvre

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Branchement des Entrées /Sorties
◼ Le brochage est souvent inchangé quelle que soit la fonction réalisée sur les
entrées

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STEP 7 Mode d’emploi

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La norme CEI 1131

❑ La norme CEI 1131 a donné une base unifiée à la technique


d'automatisation.
❑ La Commission Internationale pour l'Electrotechnique (CEI) a établi le
standard suivant pour l'automatisation réparti en cinq thèmes :
➢ Partie 1 : Définitions de termes généraux et caractéristiques typiques de
fonctionnement
➢ Partie 2 : Spécifications et essais des équipements
➢ Partie 3 : Langages de programmation
➢ Partie 4 : Directives destinées à l'utilisateur pour toutes les phases du projet
➢ Partie 5 : Communication entre automates de différents fabricants

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CEI 1131-3 (langages)
❑ Harmonisation des langages de programmation les plus utilisés par les
API.
❑ Il s'agit des langages suivants :
➢ Ladder Diagram LD
➢ Function Block Diagram FBD
➢ Sequential Function Chart SFC (GRAPH7)
➢ Instruction List IL
➢ Structured Text ST (qui est un langage évolué proche du PASCAL).
❑ Un dénominateur commun de règles et d'éléments y est également défini
ainsi que la structuration du programme en fonctions et blocs
fonctionnels.
❑ La compréhension, l'application et l'implémentation de ces langages ont
ainsi été considérablement améliorés.

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Trois langages disponibles

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Langage à contacts (LD: Ladder)
❑ La programmation se fait à l’aide de symboles graphiques, représentant des
« schémas électriques ».
❑ Un programme écrit en langage à contacts (LD) se compose d'une suite de
réseaux exécutés séquentiellement par l'automate.
❑ Dessiné entre deux barres de potentiel, un réseau est un ensemble
d'éléments graphiques représentant :
➢ Les entrées/sorties de l'automate (boutons - poussoirs, détecteurs, relais,
voyants...),
➢ Des fonctions d'automatismes (temporisateurs, compteurs...),
➢ Des opérations arithmétiques et logiques et des opérations de transfert,
➢ Les variables internes de l'automate.
❑ Ces éléments graphiques sont reliés entre eux par des connexions
horizontales et verticales.

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Quelques opérations de base en langage à contacts

◼ Opérations combinatoires sur bits:


❑ Les opérations de combinaison sur bits évaluent les états de
signal 1 et 0 des opérandes et les combinent selon la logique
booléenne.
❑ Le résultat de ces combinaisons est égal à 1 ou 0. Il s’agit du
résultat logique (RLG).

---| |--- Contact à fermeture


---|/|--- Contact à ouverture
---(SAVE) Sauvegarder RLG dans RB
---( ) Bobine de sortie
---( # )--- Connecteur
---|NOT|--- Inverser RLG

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◼ Les opérations suivantes réagissent à un RLG égal à 1 :
---( S ) Mettre à 1
---( R ) Mettre à 0
SR Bascule mise à 1, mise à 0
RS Bascule mise à 0, mise à 1

◼ D’autres opérations exécutent les fonctions suivantes en cas de front


montant ou descendant :
---(N)--- Détecter front descendant
---(P)--- Détecter front montant
NEG Détecter front descendant de signal
POS Détecter front montant de signal

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Quelques exemples

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Instructions de base

◼ Un connecteur est un élément d'affectation intermédiaire qui mémorise le bit


RLG (l'état de signal du flux d'énergie) dans l'<opérande> précisé.

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Instructions de base

◼ L’instruction --(R)-- et --(S)-- met à 0 (resp à 1) le bit adressé si la condition


de ligne est vraie.
◼ La scrutation étant faite de haut vers le bas, les réseaux suivants ont des
priorités différentes.

Mise à 1 prioritaire Mise à 0 prioritaire

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