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Sans besoin d’une oxygénothérapie.
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Inclut femme qui allaite.
Bien que peu d’études aient été réalisées chez des personnes qui présentent une
immunosuppression sévère, l’usage de nirmatrelvir / ritonavir y est associé à une diminution
significative du risque de complications liées à la COVID-19.
Compte tenu du risque plus élevé de complications dans cette population, l’expérience clinique en
vie réelle ayant montré des bénéfices cliniques significatifs chez ces personnes depuis la
disponibilité de l’antiviral, et malgré un niveau de preuve scientifique faible, les cliniciens consultés
estiment, à l’unanimité, que le nirmatrelvir / ritonavir devrait être administré aux personnes
sévèrement immunosupprimées atteintes de la COVID-19.
Le risque 3 de développer des complications de la COVID-19 est d’autant plus grand lorsque la
personne présente un âge avancé et/ou plusieurs comorbidités, surtout si elles ne sont pas
contrôlées par la médication. L’immunité conférée par une infection antérieure et/ou la vaccination
contre le SRAS-CoV-2 est un facteur qui contribue à diminuer ce risque. Toutefois, plus on
s’éloigne de la dernière dose de vaccin, ou de la dernière infection, plus la protection s’estompe
graduellement.
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Il existe des calculateurs pour estimer le risque de complications de la COVID-19 pouvant mener à une
hospitalisation ou à un décès. Le QCOVIDMC risk assessment, basé notamment sur une cohorte
britannique de personnes infectées par le variant Omicron entre décembre 2021 et mars 2022, en est un
exemple.
maladie ou d’une condition concomitante qui augmente le niveau de
risque de complications de la COVID-19 (p. ex. insuffisance rénale ou
hépatique chronique, maladie cardio-pulmonaire chronique, diabète,
obésité) selon le jugement clinique et après évaluation du risque
individuel (tenant compte de l’âge, de l’immunité et du nombre de
comorbidités). [Niveau de preuve scientifique sur l’efficacité : faible,
mais population avec risque de faible à modéré de complications de la
COVID-19 selon l’état des connaissances scientifiques et l’opinion
d’experts. Position : conditionnelle]
Le risque3 de développer des complications de la COVID-19 est d’autant plus grand lorsque la
personne présente plusieurs comorbidités, surtout si elles ne sont pas contrôlées par la
médication. L’immunité conférée par une infection antérieure et/ou la vaccination contre le SRAS-
CoV-2 est un facteur qui contribue à diminuer ce risque. Toutefois, plus on s’éloigne de la
dernière dose de vaccin, ou de la dernière infection, plus la protection s’estompe graduellement.
POPULATIONS PARTICULIÈRES
Selon le jugement clinique, considérer au cas par cas, et après
discussion avec la personne (ou un parent/tuteur légal) les avantages
potentiels et les inconvénients de la prise du médicament :
• Personne enceinte, après une évaluation du risque individuel
(tenant compte de l’âge, de l’immunité, du nombre de maladies
ou de conditions concomitantes augmentant le niveau de risque
de complications de la COVID-19 [p. ex. diabète, obésité] et de
l’âge gestationnel) et discussion avec un spécialiste, par
exemple en médecine materno-fœtale. [Niveau de preuve Position
scientifique sur l’efficacité et l’innocuité : insuffisant. mise à
Opinion d’experts] jour
• Personne de moins de 18 ans qui présente au moins une
maladie ou une condition concomitante augmentant le niveau
de risque de complications de la COVID-19, après une
évaluation du risque individuel (tenant compte de l’âge, de
l’immunité et du nombre de comorbidités) et discussion avec un
spécialiste, par exemple en infectiologie ou en immunologie
pédiatrique. [Niveau de preuve scientifique sur l’efficacité et
l’innocuité : insuffisant. Opinion d’experts]
Traitement d’une personne hospitalisée en raison d’une COVID-19, dont l’infection par le
SRAS-CoV-2 a été confirmée par TAAN ou un test antigénique