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Département Génie Mécanique

Cycle d’ingénieur

Filière :

Mécatronique et productique

Stage technique

Sujet :

Etude et conception d’un rouleuse


croqueuse hydraulique 3 rouleaux

Réalisé par :
➢ FETTAH ALLAH EDOUIF

Sous la direction de :
➢ Mr. NOURDINE KOUIDER
➢ Mr. SMAIL TAHIRI
Sommaire :
Introduction générale……………………………………………………………………………………………………………1

Chapitre 1
I. Description de la rouleuse……………………………………………………………………..……………………………7
1. Rotation des cylindres…………………...……………………………………………………………………………7
2. Déplacement des cylindres………………………………….…………………………………………………….…8
3. Croquage des bor………………………………………………….………………………………………………….…8
4. Technique d'utilisation ……………………………………….………………………………………………………9
a.Présentation de la tôle …………………………………………………………………………………..…….…9
b. Croquage de la première rive………………………………………….……………………………….…9
c. Croquage de la seconde rive………………………………………………………………………………….10
d. Envi rôlage-calibrage……………………….……………………………………………………………..10
II. Généralités sur les installations hydrauliques……………………………………………………………………..11
1. Généralités sur les vérins…………………………………………………………………………………………..12
a.Définition de vérin………………………………….……………………………….……………………………12
b. Types de vérins……………………………………………………………………………………………….12
c. Dimensionnement et choix de vérins…………………………………………………..………………….13
2. Généralités sur les pompes hydrauliques…………………………………………………………………….20
a.Types des pompes hydrauliques volumétriques ………………………………………………………20
b. Les caractéristiques générales d’une pompe …….………….………..……………………………21

Chapitre 2
I. Rouleuse croqueuse hydraulique 3 rouleaux………………………………………………………………………25
1. Saisir le besoin………………………………………………………..………………………………….……………25

2. Enoncer le besoin……………………………………………….……………………………………………………25

3. Modélisation globale (Actigrame A-0)…………………………………………………………………………26

4. Identifier les fonctions de services ………….…………………………………………………………………26

5. Éléments d’environnement ………………………………………………………………………………………26

6. Identification des fonctions de service ………………………….……………………………………………27

7. Caractériser les fonctions de service .…..……………………………………………………………………28

8. Présentation de la méthode FAST.…..…………………………………………………………………………30


Chapitre 3
I. ETUDE THEORIQUE……………..………….…..………………….……………………………………………………32
1. Analyse des forces ……………..………….………………….……………………………………………………32

2. Les choix des composants : ……………..………….……..……………………………………………………35

3. Dimensionnement des systèmes hydraulique ….…..……………………………………………………37

a. Choix des vérins……………………..………….………………….……………………………………………38

b. Calcul de la pression de travail……………..………..……………………………………………………41

c. Calcul du diamètre intérieur des raccord.……………..………….………………….……….………43

Chapitre 4

I. Maquette 3D des éléments de la rouleuse et la mise en plan….……………………………………………47

1. La base………………………………………………………………………………………………………………………47

2. Le moteur électrique……………………..……………………………………………………………………………49

3. La pompe hydraulique…………………………………………………………………………………………………50

4. Vérin hydraulique ..……………………………………………………….……………………………………………52

5. Rouleuse hydraulique...…..………….……………………………………….……………..………………………54

II. Mode opératoire...…..………………….….……………………………………….……………..………………………56

1. Préparation …………………………….…………………………………………………………………………………56

2. Pré-pliage …………………….……………………………………………………………………………………………56

Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………………59
Chapitre 1
Liste des figures :
Figure I.1 - Aspect d'une Rouleuse hydraulique……………………………………………… 28
Figure I.2- Les motoréducteur de la rouleuse …………..…………………………………… 28
Figure I.3 - L'un des deux vérins du cylindre………………………………………………… .28
Figure I.4 – Le passage de la tôle………………….………………………………………… .28
Figure I.5 – Croquage de la première rive……….…………………………………………… 28
Figure I.6 – Croquage de la seconde rive………….………………………………………… 28
Figure I.7 – Envi rôlage-calibrage…………………….……………………………………… 28
Figure I.10 – Piston………………………………………………...………………………… 28
Figure I.11 – Schéma sur le flambement d’une tige de piston………………………………. 28
Figure I.11 – Nomogramme pour le flambement……………………...………………………28
Figure I.12 – Schéma sur l’effort radial sur la tige d’un vérin …....………………………… 28
Figure I.13 – pompe à engrenage interne………….……………...…………….…………… 28
Figure I.1 4 – Pompe à engrenage externe …………………………………………………… 28
Liste des tableaux :
Table 1.1 : Les Vérins simples et doubles effets………………..…………………………… 31
Table 1.2 : facteur de course d’un vérin……………………………………………………….31

Chapitre 2
Liste des figures :
Figure II.1 - Bête à cornes…………………………………………………………………… 28
Figure II.2 - Actigrame A-0……………………………………………..…………………… 28
Figure II. 3 - Diagramme PIEUVRE………………………………………………………… 28
Liste des tableaux :
Table II.1 : degrés de flexibilité……………………………………………………………… 28
Chapitre 3
Liste des figures :
Figure III. 1 - Distribution des contraintes…………………………………………………… 28
Figure III. 2 - Analyse des forces …………………………………………………………… 28
Figure III. 3 - Réducteur à vis sans fin. ……………………………………………………… 28
Figure III. 4 - Réducteur à engrenages. ……………………………………………………… 28
Figure III. 5 - Réducteur épicycloïdal. …….………………………………………………… 28
Figure III. 6 - Système hydraulique ……….………………………………………………… 28
Figure III. 7- Vérin. …………………….….………………………………………………… 28
Figure III. 8- Résistance au flambage de la tige.……….……….…………………………… 28
Figure III. 9-Diagramme de la longueur de flambage en fonction de la charge de la tige. ……28

Chapitre 4
Figure IV.1-Modèle 3D de la base ……………..…………………………………………… 28
Figure IV.2-Modèle 2D de la base…………………………………………………………… 28
Figure IV.3-Modèle 3D du moteur électrique …………………………………….………… 28
Figure IV.4-Modèle 2D du moteur électrique……..………………………………………… 28
Figure IV.5-Modèle 3D du pompe hydraulique……………………………………………… 28
Figure IV.6-Modèle 2D de la pompe hydraulique…………………………………………… 28
Figure IV.7-Modèle 3D d’un vérin hydraulique…………………………………..………… 28
Figure IV.8-Modèle 3D d’une rouleuse hydraulique………………………………………… 28
Figure IV.9-Modèle 2D d’une rouleuse hydraulique………………………………………… 28
Figure IV.10-Tôle roulée sans pré-pliage.…………………………………………………… 28
Figure IV.11-Tôle pré-pliée..………………………………………………………………… 28
Figure IV.12- Tôle roulée avec pré-pliage..………….……………………………………… 28
Figure IV.10-Tôle roulée sans pré-pliage.…………………………………………………… 28
Remerciements
Je tiens à remercier tout d’abord mon encadreur Monsieur, NOURDINE KOUIDER, pour sa
patience, et surtout pour sa confiance, ses remarques et ses conseils, sa disponibilité et sa
bienveillance.

Je voudrais également remercier les membres du jury pour avoir accepté d’évaluer ce travail et
pour toutes leurs remarques et critiques, ainsi que le personnel et les enseignants du département
de Génie Mécanique à la faculté des science et technique Beni Mellal , qui ont contribué à ma
formation.

A tous mes enseignants qui m’ont initié aux valeurs authentiques, en signe d'un profond respect
!!!
Merci à vous tous…
Résumé du travail

Notre mission est de perfectionner et d'approfondir la conception d'une rouleuse croqueuse


hydraulique à trois rouleaux au sein de la Société F.O.N. Notre responsabilité englobe la
création d'une documentation complète de cette machine tout en identifiant des opportunités
d'amélioration tant du point de vue de ses performances fonctionnelles que de son esthétique.

L'étude que nous avons entreprise comprend une évaluation approfondie des éventuelles
lacunes dans la conception actuelle, et nous nous sommes engagés à formuler des solutions
innovantes pour les combler. En d'autres termes, notre objectif est de transformer cette machine
en un produit optimisé, tant sur le plan de sa performance que de son attrait visuel. Cette
démarche repose sur une recherche minutieuse des problèmes potentiels et sur la proposition
de solutions qui permettront de les surmonter.

Nous nous efforçons donc de repenser, d'améliorer et de perfectionner la rouleuse croqueuse


hydraulique à trois rouleaux, de manière à garantir qu'elle réponde aux normes les plus élevées
de qualité et d'efficacité. Par le biais de notre travail d'analyse approfondie et d'innovation, nous
aspirons à doter cette machine d'une conception à la fois fonctionnelle et esthétiquement
attrayante, tout en résolvant les éventuelles faiblesses inhérentes à son utilisation.
Introduction générale

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Introduction générale

STE F. O. N des travails métalliques

La société F.O.N est l’abréviation de (FRERE OUABICHI NOUREDDINE) C’est une petite société
Marocaine qui se trouve à la zone industrielle - Beni Mellal il a été créé à 2009 mais ils ont commencé
le travail à 2012.

.
Figure 1 . Le site de la société

C’est une histoire de deux frères qui aime l'industrie, Mr O. Noureddine et Mr O. Mohand qui sont
spécialisés dans la fabrication des tubes découpage, pliage, soudage, vent des gaz ……. Etc.

Ils ont fait plusieurs projets sont les suivants :

• Pont métallique « AIT AATAB »

• Unité frigorifique « OUARZAZAT »

Terrain de Foot « Kasbah de Tadla » Et autres projets ….

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Présentation de stage
Dans le cadre d’un stage technique j’ai effectué mon stage au sien de STE F. O. N des travails
métalliques à la zone industrielle de Beni-Mellal pour une durée d’un mois. Mon stage s’est
déroulé au sien du service de conception mécanique. J’ai développé de nombreuses
compétences telles que l’esprit de travail équipe, la communication professionnelle et
gestion des projets en relation avec conception mécanique.

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Une rouleuse hydraulique à 3 rouleaux, également connue sous le nom de rouleuse à trois rouleaux,
est une machine industrielle largement utilisée dans la fabrication et la transformation des métaux.
Elle est conçue pour former des feuilles métalliques en les faisant passer entre trois rouleaux
spécialement positionnés. Cette technologie de roulement permet de façonner le matériau en une
courbe ou une courbure spécifique, en fonction des besoins de production.

Les trois rouleaux de la machine sont disposés de manière triangulaire, où deux rouleaux sont
positionnés verticalement et le troisième horizontalement entre eux. Le rouleau horizontal sert de
rouleau supérieur, tandis que les deux rouleaux verticaux fonctionnent comme des rouleaux
inférieurs. Ces rouleaux sont commandés par un système hydraulique sophistiqué, ce qui permet une
grande précision dans la formation des métaux.

Les principales caractéristiques et avantages d'une rouleuse hydraulique à 3 rouleaux incluent :

➢ Flexibilité : La machine est capable de former différents types de pièces courbes avec des
rayons variables, ce qui en fait un outil polyvalent pour de nombreuses applications
industrielles.
➢ Précision : Le système hydraulique permet un contrôle précis de la pression appliquée sur les
rouleaux, garantissant ainsi des résultats de formage très précis et reproductibles.
➢ Grande capacité : Les rouleuses hydrauliques à 3 rouleaux sont généralement utilisées pour
traiter des feuilles métalliques de grande taille et d'épaisseur importante, offrant ainsi une
capacité de production élevée.
➢ Efficacité : Grâce à leur conception et leur technologie avancée, ces machines sont rapides et
efficaces, ce qui permet de gagner du temps et d'augmenter la productivité.
➢ Convivialité : De nombreuses rouleuses hydrauliques modernes sont équipées de
commandes numériques (CNC), ce qui facilite leur utilisation et leur programmation,
réduisant ainsi les erreurs humaines.

Ces rouleuses sont largement utilisées dans diverses industries, notamment l'aérospatiale,
l'automobile, la construction navale, la fabrication de réservoirs et de tuyaux, la production de
machines agricoles et bien d'autres. Elles sont un élément essentiel du processus de fabrication pour
former des pièces courbes ou cylindriques à partir de feuilles de métal plates, leur donnant ainsi la
forme nécessaire pour répondre aux exigences spécifiques des produits finis.

Il est important de noter que les caractéristiques et spécifications de ces machines peuvent varier en
fonction du fabricant et du modèle, et qu'une formation adéquate et des précautions de sécurité
doivent être suivies lors de leur utilisation.

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I. Description de la rouleuse

Figure I.1 - Aspect d'une Rouleuse hydraulique

Du type pyramidal symétrique, cette machine comporte 3 cylindres en acier forgé de qualité (acier
spécial sur demande) supportés par des bâtis mécano soudés, bague bronze haute résistance,
largement dimensionnés. Elle a une capacité de roulage de 3020 x 20 mm et une capacité de croquage
3050x15 mm [1].

1. Rotation des cylindres

Figure I.2- Les motoréducteur de la rouleuse

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Le cylindre supérieur (et le cylindre supérieur sur option) est entrainé en rotation par un
motoréducteurs hydraulique de grande et très haut couple, fixés directement en bout d'arbre assurant
ainsi un rendement maximum, pour un encombrement extrêmement réduit.

2. Déplacement des cylindres

vérin du cylindre inférieur

Figure I.3 - L'un des deux vérins du cylindre


inférieu
Le déplacement des cylindres inférieurs se fais par l'intermédiaire de 4 vérins hydrauliques, double
effet haute pression, synchronisé par un système de régulation hydro-électronique, par simple
commande a distance, ils peuvent se déplacer indépendamment ou en parfaite synchronisation et ceci,
aussi bien horizontalement qu'avec une inclinaison variable et contrôlée, négatif ou positif, cône ou
contre-cône, permettant la réalisation de viroles coniques ou de parfaire la cylindricité de viroles à
partir de tôle dont l'épaisseur varie d'une extrémité à l'autre

3. Croquage des bor


La force importante fournie par les vérins et le déplacement symétrique des cylindres inférieurs
permettent aisément le croquage des bords sans retourner la tôle, cette opération est effectuée par
serrage du bord de la tôle entre le cylindre supérieur et l'un des cylindres inférieurs et en déplaçant
vers le haut le deuxième cylindre inférieur

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4. Technique d'utilisation

a. Présentation de la tôle

Figure I.4 – Le passage de la tôle

Quatre génératrices tracées sur les deux cylindres inférieurs facilitent l'opération de
dégauchissage de la tôle. Pour les tôles de forte épaisseur, il peut être procédé à un prés-cintrage
de la tôle avant l'opération de croquage des rives.

b. Croquage de la première rive

Figure I.5 – Croquage de la première riv

Le croquage s'effectue par déplacement d'un des cylindres inférieurs après pincement de
l'extrémité de la tôle entre le second cylindre inférieur et le cylindre supérieur. Dans les
conditions normales d'utilisation de la machine, le bord plat résiduel est compris entre 1.5 et 2
fois l'épaisseur de la tôle.

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c. Croquage de la seconde rive

Figure I.6 – Croquage de la seconde rive


Compte tenu de caractère symétrique des rouleuses croqueuse hydraulique, cette opération
ne nécessite aucun retournement de la tôle dans la machine. Le second croquage s'effectue
dans les mêmes conditions que l'opération précédente

d. Envi rôlage-calibrage

Figure I.7 – Envi rôlage-calibrage

L'exécution de la virole proprement dite s'obtient par le déplacement simultané des 2


cylindres inférieurs. La commande "cylindre synchronisé" permet d'obtenir le mouvement des
2 cylindres simultanément après synchronisation visuelle. Elle s'effectue automatiquement
quel que soit la position des cylindres

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II. Généralités sur les installations hydrauliques

Dans notre projet on adoptera un système de vérin pour l’alimentation des cylindres
de la rouleuse ainsi, avant d’entamer la présentation de nos solutions il faut définir
les composantes d’un circuit hydraulique.

Un circuit hydraulique industriel est constitué de trois zones :

➢ 1 ère zone : Zone de la source d’énergie : c’est les sources génératrices


de débit : centrale hydraulique, pompes, compresseurs...
➢ 2ème zone : Zone de récepteur hydraulique : c’est les organes qui
transforment l’énergie hydraulique en énergie mécanique : vérin, moteur
hydraulique…
➢ 3 ème zone Liaison entre les deux zones précédentes : On peut trouver
dans cette zone :
- Des éléments de distribution (distributeur).
- Des éléments de liaison (tuyaux).
- Des accessoires (appareils de mesure, de protection et de
régulation)

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1. Généralités sur les vérins :

a. Définition de vérin :
Le vérin est un appareil qui comporte un mécanisme pour transformer l’énergie
hydraulique définie par la pression ou le débit en une énergie mécanique définie par un
mouvement rectiligne. Il a pour but de transmission de mouvement d’une pièce à une autre.

Figure I.8 – schéma du rôle d’un vérin


b. Types de vérins
Il existe divers types de vérins dans l’industrie, notons les vérins simples ou doubles
effets, les vérins rotatifs et même les vérins spéciaux, chaque type a ses caractéristiques,
nous allons aborder les deux premiers types sachant qu’ils sont les plus utilisés :

Symbole Schéma
Vérin simple effet

L’ensemble tige piston peut se


déplacer dans les deux sens sous
l’action du fluide. L’effort en
poussant est légèrement plus grand
que l’effort en tirant.
Avantages : plus souple, réglage
plus facile de la vitesse,
amortissement de fin de course
réglable.
Inconvénient : plus coûteux.

Vérin double effet

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L’ensemble tige piston peut se
déplacer dans les deux sens sous
l’action du fluide. L’effort en
poussant
est légèrement plus grand que l’effort
en tirant.
Avantages : plus souple, réglage plus
facile de la vitesse, amortissement de
fin de course réglable.
Inconvénient : plus coûteux.

Table 1.1 : Les Vérins simples et doubles effets

c. Dimensionnement et choix de vérins :


Lors de l’étude d’un système pneumatique ou hydraulique il est nécessaire de
dimensionner chaque vérin en fonction du rôle qu’il joue. Le travail qu’il réalise conduit à
déterminer le diamètre de son piston et / ou sa course. L’environnement dans lequel il
évolue influence le choix du vérin (résistance aux actions extérieures).

• Détermination de la course d’un vérin :


La course est choisie en fonction du déplacement à réaliser. La longueur de course du vérin
doit au moins être égale à la course souhaitée (la fin de course se fera en butant sur les
fonds du vérin ou sur des butées extérieures). Selon le vérin choisi, la course sera standard
(imposée par le constructeur) ou spéciale (réalisée à la demande).

Figure I.9 – Les dimensions d’un vérin

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• Effort théorique et effort réel :

L’air comprimé situé dans la chambre arrière applique une poussée sur toute la surface
qui l’emprisonne entre autres, sur toute la surface du piston. Il en résulte un effort
axial théorique développé par le vérin et transmis en bout de tige.

Figure I.10 – Piston

P = Ft  S
Ft : effort théorique axial.
P : pression de service à l’intérieur de la chambre du vérin.
S : surface du piston sur laquelle la pression s’applique.

• Calculs pratiques :

La formule F = p  S permet de déterminer l’effort développé par un vérin donné ou de


déterminer la section nécessaire pour développer un effort donné.

𝐹
𝐹 = 𝑃 × 𝜋 × 𝑅2 => 𝑅=√
𝑃×𝜋

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• Calcul de l’effort de rentrée de tige :

Les calculs que nous venons d’aborder permettent de déterminer un vérin pour un effort axial
en poussant. La méthode de calcul est la même pour le mouvement de rentrée de tige mais
la surface du piston sur laquelle la pression de l’air comprimé agit n’est plus la même. En effet,
il faut tenir compte de la tige du piston.

Piston

Surface à prendre en compte

Figure I.10 – Schéma des efforts et dimensions d’un


piston

𝑆 = 𝑆𝑝𝑖𝑠𝑡𝑜𝑛 − 𝑆𝑡𝑖𝑔𝑒

2 2
𝑆 = 𝜋. (𝑅𝑝𝑖𝑠𝑡𝑜𝑛 − 𝑅𝑡𝑖𝑔𝑒

15 | P a g e FSTBM STEFON
• Résistance mécanique du vérin – Résistance au flambage :
Les tiges de vérin en compression sont des poutres soumises au flambement.

Figure I.11 – Schéma sur le flambement d’une tige de piston

Pour dimensionner les tiges de vérin, on applique la formule de la charge critique d'Euler FC
qui donne la charge maximum admissible en compression en fonction :
- Du module de Young E du matériau.
- Du moment quadratique de la section de la tige.

𝜋 2 × 𝐸 × 𝐼𝐺,𝑧
𝐹 =
𝐿2
- De sa course L et K. Le facteur K dépend du mode de fixation du vérin et du type de
guidage de l'extrémité de la charge. Ces coefficients sont en général donnés sous
forme du tableau suivant :

16 | P a g e FSTBM STEFON
Extrémité de Tige Facteur de
Désignation Type de montage course K

Articulation
guidée 2

Articulation
Filetage guidé 1,5
s arrière

Filetage non guidé 4

Articulation
guidée 1,5

Tourillons
Intermédiaires Filetage guidé 1
(placés sur le 1/3
avant du corps)

Filetage non guidé 3

Tourillon Articulation
s avant guidée 1

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Articulation 2
no
n guidée
Articulation
guidée 0,7

Equerres Filetage guidé 0,5

Filetage non guidé 2

Table 1.2 : facteur de course d’un vérin

Pour dimensionner les vérins, on utilisera l’abaque suivant :

Figure I.11 – Nomogramme pour le flambement

18 | P a g e FSTBM STEFON
• Résistance mécanique du vérin – Action d’une charge radiale :

Bien que le vérin soit prévu pour vaincre une charge axiale, dans bien des cas on ne
peut éviter une charge radiale (poids de l’outillage, poids de la pièce en porte à faux).
Il en résulte des actions mécaniques dans les guidages et paliers du vérin qui sont
d’autant plus grande que la course est longue. Un vérin inapproprié verra ses joints
s’user trop vite. Le diagramme ci-dessous permet de déterminer les limites de courses
admissibles en fonction de la charge radiale et du diamètre de la tige.

Figure I.12 – Schéma sur l’effort radial sur la tige d’un vérin

Comme dans le cas du flambement. Le diagramme ci-dessous nous permettra de


déterminer les limites de courses admissibles en fonction de la charge radiale et du
diamètre de la tige :

19 | P a g e FSTBM STEFON
2. Généralités sur les pompes hydrauliques : [9]

La pompe est destinée à transformer une énergie mécanique fournie par un moteur, en
énergie hydraulique. Son rôle se limite à aspirer l’huile de réservoir et de la refouler. La pompe
fournit un débit. Elle est donc un générateur de débit.

a. Types des pompes hydrauliques volumétriques :

Ces des pompes dans lesquelles la chambre d’admission est séparée par des pièces
mécaniques rigides de la chambre de refoulement, ce qui assure l’étanchéité entre ces deux
chambres. Il existe plusieurs types :
i. Les pompes à engrenages :

➢ Les pompes à engrenages extérieure : Elle est constituée de deux engrenages


tournant à l’intérieur du corps de pompe.

Figure I.1 3 – pompe à engrenage interne

➢ Les pompes à engrenage intérieures : Dans ce cas la pompe peut disposer d’une pièce
intermédiaire en forme de croissant pour séparer entre l’entrée et la sortie permettant
ainsi de diminuer les fuites internes et d’augmenter la pression de service.

20 | P a g e FSTBM STEFON
Couronne Sortie

Pignon

Entrée
L
Figure I.1 4 – Pompe à engrenage externe

➢ Les pompes à palettes


Un corps cylindrique fixe (stator) communique avec les orifices d'aspiration et de
refoulement. A l'intérieur se trouve un cylindre plein, le rotor, tangent intérieurement au
corps de la pompe et dont l'axe est excentré par rapport à celui du stator. Le rotor est muni
de 2 à 8 fentes diamétralement opposées deux à deux, dans lesquelles glissent des palettes
que des ressorts appuient sur la paroi interne du stator. Le mouvement du rotor fait varier
de façon continue les différentes capacités comprises entre les cylindres et les palettes en
créant ainsi une aspiration du liquide d'un côté et un refoulement de l'autre.
➢ Les pompes à piston :
Le principe de fonctionnement des pompes à piston est d’utiliser les variations de volume
occasionnées par le déplacement d’un piston dans un cylindre. Ces déplacements alternatifs
produisent des phases d’aspiration et de refoulement. Quand le piston se déplace dans un
sens, le liquide est comprimé, il y a donc fermeture du clapet d’admission et ouverture du
clapet de refoulement. Le système s’inverse lors de l’aspiration du liquide dans la pompe.
b. Les caractéristiques générales d’une pompe :
Une pompe se caractérise par :
➢ La cylindrée (Cyl) : Elle correspond au volume d’huile théorique débitée par tour en
[cm3] ou en [l].

21 | P a g e FSTBM STEFON
➢ Les débits (Qv):
- Débit moyen théorique :
C’est le volume d’huile que la pompe peut fournir pendant l’unité de temps pour une vitesse
de rotation établie. [L / min], il est donné par la relation :

𝑸𝑽 𝒎𝒐𝒚 = 𝑪𝒚𝒍 . 𝑵

Avec : 𝑸𝑽 𝒎𝒐𝒚 : débit, en litres /minute (l/min) ;

𝑪𝒚𝒍 : cylindrée, en litres (l/tr) ou en (cm 3 /tr) ;

N : vitesse de rotation, en tours /minute (tr/min).

- le débit moyen réel : C’est le volume refoulé par la pompe en pratique.


➢ Les puissances (P) :

- La puissance mécanique (Pm) :


C’est la puissance fournie à l’arbre d’entraînement de la pompe par le moteur et peut être
donnée par les deux relations suivantes :

𝑷𝒎 = 𝑪. 𝝎 𝑶𝑼 𝑷𝒎 = 𝑸𝒗𝒎𝒐𝒚 (𝑷𝒔𝒉 − 𝒑𝒆 )

C : Couple d’entraînement de pompe en [Nm] ;

 : Vitesse angulaire en [rad /s] ;


𝑷𝒔𝒉 : Pression de sortie théorique en [Pa] ;
𝒑𝒆 : Pression d’entrée en [Pa] ;

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- La puissance hydraulique (𝑷𝒉 ) :
C’est la puissance fournie par le fluide à la sortie de la pompe donnée par :

𝑷𝒉 = 𝑸𝒗𝒎𝒐𝒚 (𝑷𝒔 − 𝒑𝒆 )

𝑷𝒔 : est la pression mesurée réellement à la sortie en [Pa].

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24| P a g e FSTBM STEFON
Ce chapitre va faire objet d’une étude fonctionnelle pour analyser nos besoins et nos moyens
dans le but d’aboutir enfin à définir le cahier de charge sur lequel on va se baser pour entamer
la conception.

Analyse du besoin :

Dans cette partie on va étudier plus précisément ce qu’on à besoin de faire, pour cela on va
suivre les étapes suivantes :

✓ Saisir le besoin.

✓ Enoncer le besoin.

✓ Valider le besoin.
I. Rouleuse croqueuse hydraulique 3 rouleaux
1. Saisir le besoin :
Ce besoin consiste à l’étude et la conception d’une rouleuse croqueuse hydraulique 3 rouleaux.
2. Enoncer le besoin :
Il s’agit d’exprimer avec précision le but et les limites de l’étude en posant les trois questions
suivantes :
Pour cet effet on utilise un outil appelé : ‘’ Bête à cornes‘’

Figure II.1 - Bête à cornes

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3. Modélisation globale (Actigrame A-0) :
Fonction globale : Rouler les tôles.
Matière d’œuvre entrante (MOE) : Forme initiale.
Matière d’œuvre sortante (MOS) : Forme finale.
Donnés de contrôle : énergie hydraulique (WH), Réglage, opérateur.
L

Forme initiale Forme finale

Rouler les tôles

Rouleuse hydrolique

Figure II.2 - Actigrame A-0

4. Identifier les fonctions de services :


Il s’agit pour chaque phase de cycle de vie de produit de dresser les inters acteurs qui se
trouvent en situation d’interagir avec le système.
On utilise pour cela un outil de la méthode APTE c’est la Pieuvre.
5. Éléments d’environnement :
Tôles ;
Opérateur ;
Normes de sécurité ;
Techniques de commande ;

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Milieu de travail ;
Prix ;
Énergie de commande

Figure II. 3 - Diagramme PIEUVRE


6. Identification des fonctions de service :
Les fonctions principales :
➢ FP1 : Permettre à l’opérateur de rouler les tôles.
➢ FP2 : Protéger l’opérateur de danger.
Les fonctions contraintes :
➢ FC1 : Respecter les normes de sécurité.
➢ FC2 : Avoir un prix acceptable
➢ FC3 : Protéger le milieu de travail.

27 | P a g e FSTBM STEFON
➢ FC4 : Occuper un petit espace de rangement.
➢ FC5 : S’adapter aux énergies disponibles.
➢ FC6 : Commander la table

7. Caractériser les fonctions de service :


Le processus de conception induit de fréquentes prises de décisions afin de valider une solution
par rapport au CDCF. On établit une base d’évaluation du niveau de satisfaction des fonctions
de service afin de prendre des décisions objectives. Donc, chaque fonction de service est
caractérisée par des critères d’appréciation dont chacun est associé à un niveau et à une
flexibilité.
Flexibilité Classe de flexibilité Niveau de flexibilité
Nulle F0 Impérative
Très faible F1 Non Négociable
Faible F2 Peu Négociable
Bonne F3 Négociable
Forte F4 Très Négociable

Table II.1 : degrés de flexibilité

28| P a g e FSTBM STEFON


Fonction de service Critère Niveau Flexibilité

Class Limites
es d’acceptation
FP1 : Permettre à -Vitesse de roulement -5m/min F1 - ± 0.5m/min
l’opérateur de rouler
les tôles.

FP2 : Protéger -Distance minimale de -1m F0 - ± 0.2m


l’opérateur de l’opérateur par rapport à la table
danger en court de fonctionnement

FC1 : Respecter les -Norme relative à l’utilisation Vrai F1


normes de sécurité.
-Validation des spécifications Vrai F1
des normes

FC2 : Avoir un prix Cout totale F3


acceptable

FC3 : Protéger le Traitement pour ambiance Sablage et F3


milieu de travail agressive peinture
Adaptée
FC4 : Occuper un Forme Être le moins F2
petit espace de Volumineuse
rangement. possible

FC5 : S’adapter aux Energie électrique ~ 3 ph–380 V– F0


énergies disponibles. 50 H

FC6 : Commander la Réglage et asservissement Contrôle et F0


table suivie de
fonctionnement

29| P a g e FSTBM STEFON


8. Présentation de la méthode FAST :
On profite de la méthode FAST : « Function Analysis System Technic », cet outil établie le
lien entre le besoin fondamental et l’architecture d’un produit tout en passant par les fonctions
de services et les fonctions techniques.

Diagramme de FAST :

Pompe
hydraulique
Transformer Utiliser un
Rouler les tôles
We en Wh Bloc électro-
hydraulique Moto-
réducteur

Transformer Wh en Wm Vérin hydraulique

Empêcher l’huile de Clapet anti-retour


s’écoulé en arrière

Permettre le retour de Vanne a solenoide


Protéger et contrôler le l’huile au réservoir
circuit hydraulique
Régler la Vitesse Vanne de debit
d’abaissement

Stocker l’huile Vanne de debit

Guidage en rotation de
Coussinets et articulation
liaison pivot

30 | P a g e FSTBM STEFON
31 | P a g e FSTBM STEFON
I. ETUDE THEORIQUE :

1. Analyse des forces :

➢ Le moment de flexion maximale nécessaire pour rouler la tôle :


Le roulage est obtenu par un effort de flexion provoqué par pression appliquée
par le rouleau supérieur.

Lorsque la rouleuse fonctionne, la tôle doit transformer de l’état plat à l’état


cylindrique, à ce moment-là la contrainte du matériau atteint la limite d’élasticité.

Figure III. 1 - Distribution des contraintes.

R : rayon de cylindre prévu.


B : Largeur maximale de la tôle.
e : l’épaisseur maximale de la tôle.
σs : limite d’élasticité du matériau
Le moment de flexion M dans la section de la tôle :

𝑒
𝐵𝑒 2
𝑀 = ∫ 𝜎𝑦𝑑𝐴 = 2 ∫0 𝜎𝑠 𝐵𝑦𝑑𝑦 = 𝜎𝑠 2
4

𝑀 = 26625 𝑁𝑚

32 | P a g e FSTBM STEFON
➢ Conditions des forces :
Lorsque la tôle est en roulage, selon l'équilibre des forces, la force résistance des rouleaux
inférieurs sur la tôle peut être obtenue par :

Figure III. 2 - Analyse des forces

α : la distance entre les axes des rouleaux inférieurs .


𝑑𝑚𝑖𝑛: Minimum diamètre de cylindre prévu.
𝑑2 : diamètre des rouleaux inférieurs.
𝑑1: diamètre du rouleau supérieur.

𝛼
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑑 +𝑑
2( 𝑚𝑖𝑛2 2 )

−1
𝛼
𝜃 = 𝑠𝑖𝑛
𝑑𝑚𝑖𝑛 + 𝑑2
2( )
2

33 | P a g e FSTBM STEFON
D’après PFS :

𝛼
𝑀 − 𝐹2 =0
2
𝛼
𝑀 = 𝐹2
2

D’une autre part :

𝛼
= 𝑅 sin 𝜃
2

𝑀
𝐹2 =
𝑅 sin 𝜃

34 | P a g e FSTBM STEFON
2. Les choix des composants :

a. Choix du réducteur :

Puissance Puissance
Mécanique Mécanique
Moteur Rouleau
Perte Perte
Rendement Rendement
Moteur
Réducteur Réducteur
Transmission
chaine-pignon

Types de réducteur de vitesse


➢ Réducteurs à vis sans fin :
Le mécanisme est basé sur une roue à vis sans fin, qui ressemble beaucoup à un
engrenage cylindrique "traditionnel", une spirale qui est poussée en avant par une
roue. Il crée alors une action glissante, parfois un peu inefficace, mais hautement
spécialisée.
Ce type d'engrenage est utilisé pour :
- Des applications à faible bruit, grâce à son silence, ce mécanisme est idéal
dans les lieux publics, tels que les théâtres et les aéroports.
- Situations qui nécessitent un arrêt rapide. Très utile dans les ascenseurs
espaces.
- Les espaces minimums tels que les transporteurs ou les équipements
légers.
- Les charges de choc : elles absorbent facilement ce type de stress. Ils sont
donc également utilisés dans les engins de terrassement et autres
matériaux lourds

35 | P a g e FSTBM STEFON
Figure III. 3 - Réducteur à vis sans fin.

➢ Réducteurs à engrenages
C'est une technologie éprouvée pour les systèmes de grandes dimensions,
souvent utilisés dans les applications industrielles à haute puissance pour les
sessions de travail à cycle continu. Ils sont encore aujourd'hui le plus grand
segment de marché, représentant plus de 30% de la demande mondiale

Figure III. 4 - Réducteur à engrenages.

➢ Réducteurs épicycloïdaux
C'est une technologie innovatrice autant pour les installations industrielles que
pour les machines automotrices, il a des dimensions, poids et coûts inférieurs aux
technologies traditionnelles, Il a une grande capacité à transmettre le couple
moteur, en particulier dans les applications à faible vitesse de rotation, et il a une
forte flexibilité pour s'adapter aux besoins d'application les plus variés.

36 | P a g e FSTBM STEFON
Figure III. 5 - Réducteur épicycloïdal.
 D’après les différents réducteurs présentés, on a trouvé que le réducteur à
vis sans fin est le meilleur choix car ce type généralement utilisé pour des
applications nécessitant une très grande démultiplication, ainsi son
mécanisme est non réversible, et il est également plus silencieux, de plus,
leur niveau de rendement est variable.
3. Dimensionnement des systèmes hydraulique :

Figure III. 6 - Système hydraulique

Le système hydraulique est un assemblage de composants fonctionnant de manière unitaire et


souvent en interaction, afin d'utiliser un fluide incompressible qui est de l'huile comme moyen
de transmission pour effectuer un travail mécanique.

37 | P a g e FSTBM STEFON
a. Choix des vérins :

➢ Le vérin d’utilisation :
Dans notre system on a utilisé un vérin double effet car : Au cours de fonctionnement de
notre système la sortie et la rentrer de la tige se font une charge.

Figure III. 7- Vérin.

➢ Vérin hydraulique ou pneumatique :


On a utilisé vérin hydraulique car :
• Nous avons besoin d’un effort important.
• Contrôlabilité supérieure.

➢ Calcul le poids de rouleau supérieur :


Premièrement on va calculer la masse de rouleau supérieur :
On a la masse volumique d’acier :
Et le volume total de rouleau supérieur :

𝐷 2 𝑑 2
𝑉 = 𝜋 ( ) × 𝐿 + 2𝜋 ( ) × 𝑙
2 2
150 2 80
= 10−3 (𝜋( ) × 2135 + 2𝜋( )2 × 185)
2 2
38 | P a g e FSTBM STEFON
𝑉 = 0.03958 𝑚3

Donc : 𝑚 = 𝜌 × 𝑉 = 7850 × 0,03958 = 310.703 Kg

Longueur de cylindre : 𝐿 = 2.135 𝑚


Longueur d’arbre : l = 185 mm
Diamètre de cylindre : D= 150 𝑚𝑚
Diamètre de l’arbre : d = 80 𝑚
Paramètres de base :
- m=Masse=310.703 kg.
-C=course=500mm.
-V=Vitesse=0.2m/s
-g=10 N/kg

La force nécessaire pour équilibrer la masse :


- On utilise deux vernis, donc :
𝑃 𝑚×𝑔 310.703 ×10
𝐹= = = = 1553.515 N
2 2 2

39 | P a g e FSTBM STEFON
Résistance au flambage :
Sous l’action d’une charge axiale, la tige du vérin est sollicitée au flambage. Plus la course est
longue et le diamètre de tige petit, plus le flambage est élevé.

Figure III. 8- Résistance au flambage de la tige.

Le diagramme suivant permet de déterminer les limites de course admissibles en fonction de la


charge axiale.

Figure III. 9-Diagramme de la longueur de flambage en fonction de la charge de la tige.

40 | P a g e FSTBM STEFON
D’après le diagramme le diamètre de la tige doit être supérieur de 28 mm
Donc on doit choisir deux vérins hydraulique double effet 30/60 course 500 mm tel que :
- 30 mm diamètre de la tige
- 60 mm diamètre de piston
- Course=500mm
Caractéristiques de vérin :
- Pression maximum d’utilisation : 200 bars. - Pression d’épreuve : 300 bars.
- Vitesse maximum : 0,5 m/s.
- Température : -30° à + 90°C.
- Huile hydraulique minérale.
b. Calcul de la pression de travail
Pour déterminer la pression, il convient de considérer le rendement hydromécanique 𝜂 𝑚. Ce
rendement est fonction de la rugosité du tube de vérin, de la tige du piston et du système
d’étanchéité. Il se situe entre 0,85 et 0,95.
Donc on a :
𝐹 = 𝑛ℎ𝑚 × 𝑃 × 𝑆 [6]
Avec :
▪ P : pression de travail en bar ;
▪ S : section du piston en cm² ;
▪ F : force maximale déployée par le vérin en daN.

AN:
Perenons:
𝑛ℎ𝑚 = 0,9
𝜋×𝐷 2 𝜋×62
𝑆= = = 28.27 𝑐𝑚2
4 4

4𝐹
𝑃=
𝑛ℎ𝑚 × 𝑆
𝑃 = 244.46 𝑏𝑎𝑟
On prendra dans la suite 𝑝 = 245 𝑏𝑎𝑟.

41 | P a g e FSTBM STEFON
Cette valeur est inférieure à la pression maximale d’utilisation qui est
𝑝𝑚𝑎𝑥 = 200 𝑏𝑎𝑟 pour chaque verin
Alors le vérin choisi pourra répondre aux sollicitations.

Le débit de fluide nécessaire

Le débit est la quantité de matières qui traverse une section droite de la conduite
pendant une unité de temps. Il a pour expression littérale :

[7]

Avec :

V : la vitesse d’écoulement en mm/s,


S : la section traversée en mm²,

La vitesse d’écoulement :

On a :

𝐶
𝑉=𝑇 [6]

Avec :

C : la course du vérin,
T : le temps pour basculer la plateforme.

On va prendre T = 30 s.

Donc :

𝐶 500
𝑉=𝑇 = => V= 17 mm /s
30

Pour la poussée :

On a :

42 | P a g e FSTBM STEFON
𝜋 × 𝐷2 𝜋 × 602
𝑆= =
4 4

S = 2827.433 𝑚𝑚2

Donc :

𝑄𝑃 = 𝑉 × 𝑆 = 17 × 2827.433= 48066.367 𝑚𝑚3 /𝑠

• Pour la traction :
On a :
π × (D2 − d2 ) π × (602 − 302 )
S= =
4 4

S = 2120.57 mm2
Donc :

𝑄𝑇 = 𝑉 × 𝑆 = 17 × 2120.57 = 36049.77 mm3 /s

c. Calcul du diamètre intérieur des raccord.

La détermination du diamètre intérieur se fait par la connaissance du débit .


La formule de La vitesse d’écoulement Ve du fluide :
4×𝑄
Ve = 𝜋×𝑑2 [7]

d : est le diamètre intérieur des raccords.

La recommandation en termes de vitesses d’alimentation pour un vérin est qu’elles soient


comprises entre 2 et 10 m/s.

Soit :

2< Ve < 10

43 | P a g e FSTBM STEFON
4×𝑄
2< 𝜋×𝑑2 < 10

1 𝜋×𝑑2 1
< <2
10 4×𝑄

4×𝑄 4×𝑄
√ < d < √𝜋×2
𝜋×10

On distingue pour les différentes phases de fonctionnement du vérin :

• Pour la poussée
On a

𝑄 = 𝑄𝑝 = 48066.367 𝑚𝑚3 /𝑠

Alors :

78 mm ≤ 𝑑 ≤ 100𝑚𝑚

• Pour la traction
On a:

𝑄 = 𝑄𝑡 = 36049 𝑚𝑚3 /𝑠
Alors :

67 𝑚𝑚 ≤ 𝑑 ≤ 100 𝑚𝑚

D’après ça on va prendre :

𝑑 = 70𝑚𝑚

44 | P a g e FSTBM STEFON
La vitesse maximale d’écoulement :

• Pour la poussée
On a :

4×𝑄 4×4.8066 ×10−5


Ve = 𝜋×𝑑2 = 𝜋×(4×10−5 )2

Donc :

Ve = 0.017 m/s

• Pour la traction
On a :

4×𝑄 4× 3.6049×10−5
Ve = 𝜋×𝑑2 = 𝜋×(4×10−5 )2

Donc :

Ve = 0.07 m/s

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46 | P a g e FSTBM STEFON
Les différentes tâches qui devront être réalisées avant la fin de la conception du support
serviront à affiner ce dernier. Tous les calculs cités ci-dessus devront être faits. La stabilité et
la sécurité lors de l'utilisation du système devront être étudiées. Des modifications ont été faites
suite à cette étude. Les éléments du support jugés vulnérables devront être étudiés à l'aide de la
méthode des éléments finis. Ce dernier chapitre présente une partie dans laquelle on va décrire,
analyser et vérifier nos résultats de recherche et de dimensionnement effectué précédemment.
Il sera partagé en deux parties :
➢ Présentation de la maquette 3D de la table basculante
➢ Mis en page.

I. Maquette 3D des éléments de la rouleuse et la mise en plan :

La conception de la Rouleuse hydraulique a été séparée en plusieurs sous-systèmes pour


faciliter le design de celle-ci. Il est à noter que la méthodologie utilisée jusqu'à maintenant pour
réaliser ce projet est basée uniquement sur nos connaissances académiques acquises et ceux-ci
ont été travaillés parallèlement puisque chacun d'eux sont interreliés. Dans cette section nous
allons présenter la modélisation SolidWorks 3D des structures essentielles constituants la
ROULEUSE :
1. La base :
a. Maquette 3D :
La première étape pour commencer la conception de la rouleuse hydraulique a été de modéliser
la base qui devra supporter les défirent sous système.

Figure IV.1-Modèle 3D de la base

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b. Mise en plan :

Figure IV.2-Modèle 2D de la base

48 | P a g e FSTBM STEFON
2. Le moteur électrique
a. Maquette 3D :

Figure IV.3-Modèle 3D du moteur électrique

b . Mise en plan :

Figure IV.4-Modèle 2D du moteur électrique

49 | P a g e FSTBM STEFON
3. La pompe hydraulique :
➢ Maquette 3D :

Figure IV.5-Modèle 3D du pompe hydraulique

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➢ Mise en plan :

Figure IV.6-Modèle 2D de la pompe hydraulique

51 | P a g e FSTBM STEFON
4. Vérin hydraulique :
➢ Maquette 3D :

Figure IV.7-Modèle 3D d’un vérin hydraulique

52 | P a g e FSTBM STEFON
➢ Mise en plan :

Figure IV.7-Modèle 2D d’un vérin hydraulique

53 | P a g e FSTBM STEFON
5. Rouleuse hydraulique :

Figure IV.8-Modèle 3D d’une rouleuse hydraulique

54 | P a g e FSTBM STEFON
➢ Mise en plan :

Figure IV.9-Modèle 2D d’une rouleuse hydraulique

55 | P a g e FSTBM STEFON
II. Mode opératoire :
1. Préparation :
➢ Operateur :
L’opérateur doit être familiarisé avec la structure et fonctionnement de la rouleuse, puis le
responsable de l'équipement sera qualifié pour effectuer l’opération de roulage.
Le processus de roulage doit organiser par deux personnes pour être exploité en même temps,
une personne est responsable pour la coordination générale, une autre personne pour l’aider.
➢ Équipement :
Avant l’utilisation, vérifiez si la rouleuse est en bon état après le démarrage vérifier si la
pression du système hydraulique est normale.
➢ La tôle :
1. Les paramètres de la tôle d’acier :
La limite d’élasticité, la largeur et le l'épaisseur de la tôle d'acier doit être autorisée
dans les paramètres de la rouleuse.
2. Qualité de la surface des tôles d’acier : Les extrémités de la tôle ne doivent pas
présenter de défauts apparents, et la surface de la tôle doit être propre.
2. Pré-pliage :
Roulage sans pré-pliage :

Figure IV.10-Tôle roulée sans pré-pliage.

56 | P a g e FSTBM STEFON
Alignement :
Placez la tôle sur la rouleuse, et ajustez le rouleau supérieur paralysé avec l’extrémité de la tôle
visuellement, le contrôle d'erreur dans l’intervalle de − +5𝑚𝑚.
Roulage circulaire :
Sur la base de la surface de contact du rouleau supérieur et la tôle, appuyer 15 mm en continu,
faites tourner le rouleau inférieur, lorsque la longueur de l'arc de la tôle atteint 600- 800mm,
arrêtez la rotation. Appuyez à nouveau sur le rouleau supérieur jusqu’à 10 mm, faites tourner
le rouleau inférieur et arrêtez-le quand la fin de la tôle tangente au rouleau inférieur. Répétez la
presse rouleau supérieur, faites tourner le rouleau inférieur jusqu'à ce que l'arc de pré-pliage
corresponde à celui de l’échantillon.
L’autre extrémité de la tôle adopte par la même méthode.

Figure IV.11-Tôle pré-pliée.

57 | P a g e FSTBM STEFON
Le roulage de la tôle pré-pliée :
Sur la base de la surface de contact de la plaque et le rouleau supérieure, appuyez sur 15mm en
continu, La rotation continue du rouleau inférieur peut être effectuée après que tous les rouleaux
fonctionnent correctement. (Remarque : lors de cette procédure, le rouleau inférieur à
démarrage continu n’est pas autorisé, empêchant les accidents).
En cours de roulage, les opérateurs doivent se concentrer sur attention lors du démarrage de la
machine à rouler. Cependant, pour l’assistant qui aide, il doit en temps voulu et commande
précise et coopérer avec le principal opérateur quand il y a la zone aveugle visuelle pour la
commande de la machine à rouler.
Rouler en appuyant sur le rouleau supérieur à plusieurs reprises, réduisez la pression du rouleau
supérieur et descendez chaque fois à 3-5 mm jusqu'à ce que les deux extrémités soient proches
l'une de l'autre.

Figure IV.12- Tôle roulée avec pré-pliage.


Le soudage :
Le soudage doit être effectué sur la fouille et la surface du joint doit être inférieure à 3 mm, la
hauteur de joint de soudure doit être uniforme. Si la hauteur dépasse la norme, enlève la hauteur
en ponçant processus, pour le faire moins de 3 mm, Le joint de soudure ne doit présenter aucun
défaut de surface. Après le préchauffage de la soudure, doit être arrondi et doit être recuit après
la soudure.

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Conclusion générale

59 | P a g e FSTBM STEFON
Au terme de ce stage technique, une brève rétrospective permet de dresser le bilan du travail
effectue, avec ses difficultés et ses contraintes auxquelles il fallut faire face.

Avant de commencer à travailler sur le projet, il était impératif pour nous de connaitre
l’environnement dans lequel nous allions évaluer et de nous intégrer le plus rapidement possible
avec le potentiel humain pour pouvoir accéder à sa collaboration, ses conseils et sa convivialité.

Notre mission consistait à faire l’étude et la conception d’une rouleuse à trois rouleaux, pour ce
faire, nous avons commencé par une description du principe et technique de roulage avant
d’analyser théoriquement le roulage cylindrique, Cette analyse nous a permis de calculer les
efforts engendrés, les contraintes et la puissance nécessaire en fonction des paramètres de
roulage, et de déterminer les caractéristiques les pièces qui seront utiliser pour la réalisation.

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