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Le risque chimique ?
• Risque réel à court ou long terme ?
• Risque identifié pour le personnel ?
• Quels sont les outils de maitrise du risque chimique ?
Risques liés à l’exposition aux cytotoxiques
Recherche spécifique
Suivi des contaminations de surface d’anticancéreux dans Etudes épidémiologiques
les milieux biologiques rétrospectives
Pré-exposition Post-exposition
1 G. Dranitsaris, et al. J. Oncol. Pharm, 2005
Analyse de risque =
outil prospectif de maîtrise du
2 C.C.
3 4
Lawson, et al. Am. J. Obstet. Gynecol, 2012
S. Ndaw, INRS, 2013
risque d’exposition
Toxicité des anticancéreux (1)
• Molécules CMR
• Cytotoxiques
• Mutagènes
• Reprotoxiques
• Voie d’exposition
• Inhalation
• Inoculation accidentelle
• Ingestion
• Contact cutané
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Toxicité des anticancéreux (2)
• Toxicité à court terme
• Rougeurs
• Œdèmes
• Rashs
• Vomissements
• Nécroses cutanées…
• Toxicité retardée
• CMR
• Exposition chronique des travailleurs
• Exposition répétée
• 50 molécules différentes
• Faibles doses
6
Risque d’exposition aux cytotoxiques
Zone de Zone
travail dangereuse
Situation
Acteur à risque Produit
anticancéreux
10
Choix du traceur : le platine
• L’AP-HP ≈ 300 000 préparations anticancéreuses/an
• Dérivés du platine : 11,7 % de tous les anticancéreux préparés à l’AP-HP
11
Méthodologie analytique : Etape 1 et 2
Prélèvement et désorption
écouvillon
surface
pH
+ Pré-concentration
Détoxification
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Méthodologie analytique : Etape 3
Optimisation (4)
• Dès la sortie du bain marie à centrifugation 3500 t/min, 10
min, 23°C.
• Bain glacée (≈4°C) 15 min à augmente la viscosité du
coacervat
• Élimination du surnageant par retournement des tubes
(≈3min)
àFond du tube, culot = coacervat qui contient le complexe de
platine extrait.
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Méthodologie analytique : Etape 4
Reprise du coacervat
Composition de la solution de reprise
(300µL dans le coacervat)
• 78 % d’H2O
• 20 % de méthanol à Diminution de la viscosité
• 1% HNO3 concentré à Augmentation de la volatilité de la
matrice
• 1% Cu2+ à 1000 mg.L-1 à Libération du Pt
Température
Refroidissement
ion
1300°C
Abs
•Limite de
posit
Injection
Déco m
600°C
Absorption
totale détection
Séchage Absorption non
40°C spécifique Ä 2 ng de platine élément
60 s Temps 80 s 84 s 107 s Ä soit environ 0,004 µL de
Cisplatine à 1 mg/mL
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Comparaison des techniques d’analyse du
platine pour la même application
Instrumentation Sample preparation Limit of detection Matrices (sampling) Ref
(0.05 µg.L-1)
(0.5 ng L-1)
Stripping voltammetry Ashing in a muffle 0.1 ng per sample Drug vials (wipe pads) [25]
furnace + derivatization
by hydrazine and
formaldehyde
+ LL extraction
Désorption
Pré-analytique
Pré-concentration
et dérivation Optimisation
& Technique
Maitrise des - sensible
Reprise Transfert différentes - reproductible
étapes
SAA
Programme
électrothermique Analytique
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Conservation des échantillons
• Après prélèvements
Cisplatine
100%
Taux de recouvrement.
modes testés :
70%
60% Liquide
50% Swab séché
• L’écouvillon « à sec » 40% Swab humide
30%
• L’écouvillon dans l’eau 20%
10%
• L’écouvillon est désorbé 0%
J0 J1 J2 J3 J6 J9 J14
Temps (jour)
Absorbance (u.a)
• Répétabilité CV = 2,4 %
0,1
• LOD = 0,2 µg.L-1 soit 2 ng de Pt prélevé.
• LOQ = de 0,6 µg.L-1 soit 6 ng de Pt prélevé.
• Robustesse : variations des facteurs ->
supposer que la technique est robuste
0,0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
[Pt] (µg/L)
20
Application en milieu hospitalier
Table 1. Mean contamination (ng/cm2) of samples with residual contamination higher than LLOD and percent of
samples (%) with residual contamination higher than LLOD on workplace surfaces in the different area involved in
the chemotherapy process from the reception of drugs to the administration of the final product
Tunisian hospital French hospital Test
Mean ± Mean ± Mean ±
Item No. Samples > SD No. Samples > SD Samples > SD
samples LLOD (%) Samples > samples LLOD (%) Samples > LLOD (%) Samples >
LLOD LLOD LLOD
Patient
reception 14 29 < LLOQ 18 0 < LLOD NA NA
room
Drug
5 20 < LLOQ 8 0 < LLOD NA NA
storage
P=
Preparation 0.56 ± 0.20 ±
23 83 13 15 0.0003** P < 0.05*
area 1.37 0.10
23
Etats des lieux des contaminations
24
Etats des lieux des contaminations
25
Etats des lieux des contaminations
26
Analyse de risque multicritère
Méthode de dosage des anticancéreux
à l’état de trace
È
Détection de platine élément
(carboplatine, cisplatine, oxaliplatine)
È
Mise en évidence de contaminations environnementales
È
Risque d’exposition
È
Corrélation contamination/exposition difficile
È
Plusieurs facteurs d’exposition
Analyse de risque multicritère
27
Plan
• u Risque d’exposition aux cytotoxiques
• w Exemple d’application
• x Conclusion et Perspectives
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Démarche de l’analyse de risque
1 Déterminer le système
Ø Zones d’activité
Ø Acteurs
29
Les indicateurs
Indice de
protection
(I Pro) 4 indicateurs
30
u Risque d’exposition aux cytotoxiques
Méthodologie de l’analyse du risque d’exposition
Exemple d’application
Conclusion et Perspectives
IC acteur par zone = I Conta zone x I Pr o zone x IFacteur x I Exp acteur par zone
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Les seuils d’acceptabilité
L’échelle de criticité
Inacceptable
194
74
Acceptable en l’état
IC
_ Cibler les zones ou acteurs à risque
IC
_ Déterminer le plan d’action
* Chapter <797> Pharmaceutical compounding-sterile preparations », The United States Pharmacopeia USP 35, 2011.
** Guidelines on handling hazardous drugs, American Society of Health-System Pharmacists, 2006. 33
Périmètre de travail
u Quelles zones d’activité? v Quels acteurs?
• Agents hospitalier
_ Réception
_ Décontamination
_ Transport des poches
• Agents de ménage
_ Nettoyage
• Préparateurs
_ Réception
_ Préparation
• Techniciens
_ Contrôle des préparations
• Pharmaciens
_ Validation pharmaceutique
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Calcul des indices de criticité
Objectif
Plan d’action
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Comparer l’efficacité détergente
de différentes solutions
de différents protocoles de nettoyage
Mécanique Chimie
Mécanique Chimie
Température Temps
Température Temps
37
Matériels et méthodes (1/4)
Solutions de nettoyage
ð 7 solutions de nettoyage évaluées
Protocole standardisé : 8 mL de solutions par essuyage
1) Surfa’safe®
3 désinfectants 2) Klercide Biocide B®
3) Wip’anios®
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Matériels et méthodes (2/4)
Protocoles de nettoyage
Protocole de nettoyage
Mode
d’application Essuyage Pulvérisation
Volume 4 mL 8 mL 4 mL 8 mL
Protocole 4 mL 8 mL
4 mL par 8 mL par 8 mL
de nettoyage pulvérisé pulvérisé
essuyage essuyage pulvérisé
(sans contact) (5 min de
(sans contact) 39
contact)
Matériels et méthodes (3/4)
Protocole standardisée
Protocole expérimental (1/2)
30 cm
15 min de 3 min de
séchage séchage
50 cm
4
4) Analyse des échantillons
5 Dosage par SAA-four1
8 surfaces
LOD = 2 ng/éch
1 6
=
Plus de 90% de la
2 7 contamination Programme électrothermique
...... .
résiduelle totale ..
Nettoyage
Atomisation
3 8 2700°C
Température
Refroidissement
Abs
1300°C
tion
mposi
Déco Absorption
totale
Injection 600°C
Séchage Absorption non
40°C spécifique
8 surfaces 10 cm x 10 cm
1Chappuy M, Caudron E, Bellanger A, Pradeau D (2010) Determination of platinum traces contamination by graphite furnace
atomic absorption spectrometry after preconcentration by cloud point extraction. J Hazard Mater 176(1–3):207–212. 41
Résultats (1/8)
Comparaison des solutions de nettoyage
Meilleure
efficacité
détergente
Efficacité
détergente
intermédiaire
Faible
efficacité
détergente
42
Résultats (2/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
43
Résultats (3/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
Influence du volume / essuyage
Par essuyage
È
8 mL plus efficace que 4 mL
44
Résultats (4/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
Influence du volume/pulvérisation
Par pulvérisation
È
8 mL plus efficace que 4 mL
45
Résultats (5/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
Influence du mode d’application avec 4 mL de solution
Avec 4 mL de solution
È
Pulvérisation plus efficace
que l’essuyage
46
Résultats (6/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
Influence du mode d’application avec 8 mL de solution
Avec 8 mL de solution
È
Pulvérisation plus efficace que
l’essuyage
47
Résultats (7/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
Influence du temps de contact
Par pulvérisation
Pour le désinfectant:
Efficacité équivalente
Pour le détergent :
Plus efficace sans contact
Risque de séchage diminuant l’éfficacité
48
Résultats (8/8)
Comparaison des protocoles de nettoyage
Décontamination chimique
Ü 8 mL pulvérisés : protocole le plus efficace
49
Conclusion
• L’efficacité d’un nettoyage dépend :
• du protocole de nettoyage
• produit utilisé
• des molécules à nettoyer
• du type de surface
Norme d’efficacité détergente ?
Recommandations d’utilisation ?
Nettoyage efficace
Outil de protection du personnel
Lutte contre la dissémination des contaminations
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