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PHARMACOLOGIE –TOXICOLOGIE
Vue d’ensemble
Dr Amine Larabi
PharmD, PhD
MCU-PH Pharmacologie-Toxicologie
Laboratoire de Pharmacologie-Toxicologie
Hôpital Raymond Poincaré, Garches (APHP)
UFR Sciences de la Santé Simone Veil-Université Versailles Saint Quentin (UVSQ-Paris Saclay)
Adresse E-Mail : amine.larabi@uvsq.fr
Tél: 01.47.10.79.20 (46.87)
Qui sommes nous?
Post-analytique
résultat ainsi que la communication appropriée du résultat au prescripteur et, dans les
conditions fixées à l'article L.1111-2, au patient, dans un délai compatible avec l'état de
l'art.
ETAPE PRÉANALYTIQUE
+ Urines
Blood, plasma
Hair
Exhaled air
Prélèvement = matrice
Meconium
Sweat
Oral Fluid
Sperm
Nails
Nasal Mucus
Fenêtre de détection des xénobiotiques dans différentes matrices biologiques
ETAPE PRÉANALYTIQUE
SANGVSURINE
Avantages Inconvénients
Comment-Combien ?
– Sang (7 mL, 2 tubes ++)
• Tube hépariné ou sec sans gélose
• Tube fluorure (alcools, cyanure) : éviter la formation in vitro d’origine
bactérienne
– Urines (~ 7-10 mL)
• Sans conservateurs
ETAPE PRÉANALYTIQUE
Matrices alternatives : Les cheveux ?
Applications
Passé Croissance cheveux
1 - Soumissions chimiques +++
≈1 cm / mois
2 - Usage chronique (ILS) : dealer et/ou
4 cm Mois 4 Segment distal consommateur
3 cm 2 3 - Route : rendu de permis (décret n°
Mois 3
2003-293 du 31 mars 2003)
2 cm
Mois 2 4 - Dopage : prise régulière produits avant
1 cm compétition
Mois 1 1
5 - DC : Usage chronique d’un toxique
Présent Racine Segment proximal
6 - Clinique : addictions, médecine
Circulation sanguine travail…etc.
2.Précipitation
des protéines 4.Extraction liquide-liquide
• Universelle
• Aucundéveloppementde méthode
• Peucoûteuse
• Adaptéeaux acides, bases et composésneutres
• Grande quantitéde Solvants
• Pas de concentration des analytes 3.Précipitation
des proteins + PL • Difficile à automatiser
• N’éliminepas les phospholipides
ETAPEANALYTIQUE
Confirmation
Techniques
chromatographiques ±
couplage
UPLC-DAD GC-MS
Techniques
immunochimiques
- Valeurdiscutableenmédecinelégale
- Molécules de la memeclasse pas toujoursbien reconnues
- Souventvalableuniquementpour l’urineet/ou plasma
ETAPEANALYTIQUE Méthodes immunochimiques
Barbituriques Quelques considérations
- Bonne détection mais de moins en moins répandus (intoxications rares)
Benzodizépines
- La plus part des kits ne détectent que les BZDsde 1ères générations (diazépam, clorazépate…)
- Nouvelle génération(alprazolam, lorazépam..) moinsbien détectée(Or, utiliséesdans la soumissionchimique)
- Zones thérapeutiquestrèsdifférentes: Lormétazépam(noctamide) : 5 -30 ng/ml, Diazépam(valium) : 600 -1500 ng/ml
- Z-drugs : zopiclone, zolpidem : non détectés(trèsutilisés, notammentensoumissionchimique)
Antidepresseurs tricycliques
- Plus très utilisés, ISRS non reconnus
- Dépistage négatif ≠ absence d’antidépresseurs
- Réactions croisées fréquentes avec les phénothiazines
Méthadone (EDDP), buprénorphine
- Très bonne sensibilité et spécificité
ETAPEANALYTIQUE Méthodes immunochimiques
Amphétamines Quelques considérations
- Détecte les amphétamines licites (pseudoéphédrine, méthylphénidate) et illicites (Méthamphétamine, MDMA…etc.)
- Faible spécificité(presence d’aminesputréfactives : cadaverine, putréscine)
THC/cocaine
- Bonne détectabilité (sensibilité/spécificité +++)
- Dans les urines: anticorps dirigés contre le THC-COOH / benzoylecgonine (BZE) respectivement
Opiacés
- Anticorpsdirigécontrela morphine
- Réactionscroiséesavec tousles produitscontenantou se métabolisantenmorphine (ex: codeine, pholcodine,…etc)
Panel (n)
poisoning SP, 3 DFC, 3 drug abuse DA, 2 homicides
%
10
and 2 drug monitoring) and 81 urine (U) samples (25
workplace drug testing, 21 DA, 18 SP, 12 clinical 20
investigations, 4 deaths and 1 drugs possession) 5
were assayed on Evidence MultiSTAT (Randox®) and 8
LC-MSMS 3
0 0
ch
ch
ch
ch
at
at
at
at
m
m
0%
%
%
%
0
0
<8
-9
-9
10
80
90
Matching results of BAT versus LC-MSMS (n=38)
Signal
▪ Chromatographiegazeuse(CPGouGC)
Temps
ETAPEANALYTIQUE Méthodes chromatographiques
Avantages
Inconvénients
- Spécifique
- Longue et onéreuse
- Méthodequalitatives/quantitatives(dosage des
- Prétraitement de l’échantillon indispensable = parfois
molécules+ métabolites)
complexe
- Applicable à toutes les molécules
- Equipement indisponible dans tous les laboratoires
-
1 yoctogramme = 10 27 kg
0,00000000000000000000000000 1
STRATEGIEANALYTIQUE Systèmes de détection
Détection par spectrométrie de masse
Principalesourceutilisée:ESI(Electronénulisation ouElectrospray)
Lesionsforméssontdutype:[MH+]ou[MH-]
Principaldétecteur :quadripôle
SMentandem:consisteàsélectionnerunionparunepremièrespectrométriedemasse,àlefragmenter,puisàeffectuerunedeuxième
spectrométriedemassesurlesfragmentsainsigénérés.
Recherches et dosages en
Pharmaco-Toxicologie
Applications cliniques et médicolégales
I. Suivi Thérapeutique Pharmacologique (STP)
II. Recherche de toxiques
A. Clinique: intoxications, addiction, médecine de travail,….etc
B. Médicolégale: recherche de cause de mort, soumission chimique, accident
de la route…etc
I. Suivi Thérapeutique Pharmacologique (STP)
- Repose sur le principe du lien direct entre les effets et la concentration, qui
permet de définir une "zone thérapeutique" ou « intervalle thérapeutique ».
On parle d’Intervalle thérapeutique de référence (ITR)
➢ Pour certains médicaments, les niveaux d'alerte sont basés sur des cas
rapportant des effets indésirables ou d’intoxications où des concentrations
sanguines ont été mesurées
➢ Cependant, souvent, le seuil d'alerte a été arbitrairement défini comme une
concentration 2 fois supérieure à la limite supérieure de
l’ITR.
▪ Lorsque la concentration élevée est bien tolérée par le patient et si une réduction de la
dose comporte un risque d'exacerbation des symptômes, la dose doit être maintenue.
Cette décision doit être par contre documentée par le médecin prescripteur
Exemples ATB temps dépendants
Aminosides : amikacine,gentamicine…
Antibiotiques dont l'activité bactéricide augmente avec la concentration d'antibiotique : Cmax >>
CMI
▪ Cmax →efficacité (>10 CMI). 30 min après fin perfusion, N: 30-40 mg/L
▪ Cmin → toxicité (accumulation). Juste avant l’injection suivante (N: < 0.5 mg/L)
▪ IR : non recommandée car néphrotoxocicité
▪ Dose unique journalière (3 à 8 mg/kg/j) ou doses fractionnées
▪ Durée de traitement : 5 j
Exemples STP des inhibiteurs de tyrosine kinase (Vémurafenib)
Pharmacodynamie
Des mutations dans le gène BRAF impliquant la substitution de la valine par
un autre acide aminé en position 600 induisent une activation constitutive
des protéines BRAF, capable d’entraîner la prolifération cellulaire en
l'absence des facteurs de croissance
Le vemurafenib inhibe puissamment la forme activée des protéines
kinases BRAF porteuses de mutations au niveau du codon 600
Posologie : 960 mg (soit 4 comprimés à 240 mg) deux fois par jour (soit
1920 mg/j)
Exemples STP des inhibiteurs de tyrosine kinase (Vémurafenib)
Pharmacocinétique
Le vemurafenib présente une variabilité interindividuelle élevée ce qui
justifie son STP
• Cmax à J14 (équilibre) : 56,7 ± 21,8 μg/mL
• Vd: chez les patients atteints d’un mélanome métastatique est estimé à
91 L (variabilité interindividuelle de 64,8 %).
• Métabolisé par CYP3A4 (= interactions médicamenteuses ++)
• T1/2: 52 heures Concentration thérapeutique
▪ <50mg/L:inefficacité
▪ 50-100mg/L:efficacité
▪ >100mg/L:toxicité
Exemples STP des inhibiteurs de tyrosine kinase (Vémurafenib)
▪
490.200
Relative Abundance
60
50
▪
40
20
10
0.37 0.72 1.17 1.67 2.04 2.44 2.82 4.06 4.31 4.61 5.34 5.56 5.94 6.21 6.96 7.41 7.71 8.15 8.45 9.07 9.32 9.80
0
▪
3.22 NL: 8.39E5
60
50
40
30
20
10
0.37 0.90 1.47 2.09 2.64 3.94 4.24 4.61 4.79 5.41 5.79 6.38 6.68 6.88 7.48 7.71 8.25 8.53 9.10 9.27 9.45
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Time (min)
Chromatogramme de VMF
Therapeutic range
Vemurafenib
Intérêt majeur du suivi thérapeutique pharmacologique
• Spécialités: plusieurs
• Interprétation
– Imipramine (Tofranil®)
– Les ADT sont bien détectés par les tests immunochimiques
– Clomipramine (Anafranil®)
• Épidémiologie – Réactions croisées avec les phénothiazines
– 17% des intoxications en
réanimation – Antidépresseurs non tricycliques non détectés (Paroxétine = Deroxat®;
– Intoxications souvent très Fluoxétine = Prozac®…) : Une réponse négative n’exclut pas une prise
graves d’antidépresseurs
– Levée d’inhibition en début
de traitement = risque de
suicide
Toxiques non médicamenteux Ethanol
▪Toxicité : effets bien corrélés aux concentrations sanguines
▪ Toxique le plus banal (11,5 l EtOH pur/an/hab contre
26 en 1961) ▪ Infraclinique (<0,3 g/l)
▪ Pharmacocinétique ▪ Euphorie (0,3-1,0 g/L),
▪ Absorption par diffusion passive ▪ Ebriété (1,0-2,0 g/L), augmentation des temps de
▪ Distribution rapide ( 0,6-0,7 L/Kg mais var.
réaction, troubles visuels, surestimation des capacités,
interindividuelle)
▪ Métabolisme : hépatique à 90-95 % : excitation et incoordination mortice
-Oxydé en acetaldehyde (ADH) Ivresse (1,5-3,0 g/L), troubles neurosensoriels nets,
-Acétaldéhyde oxydé en acétate (acétaldéhyde
DH) démarche, ébrieuse, désorientation, troubles visuels nets,
▪ Elimination : baisse alcoolémie = 0,15 à 0,20 g/l/h exacerbation des réactions émotionnelles, propos
incohérents et confusion mentale
▪ Stupeur (2,5-4,0 g/L),
▪ Coma (3,5-5,0 g/L),
▪ Dosage Législation
▪GC-FID : méthode de réf. - 0,5 <Infraction< 0,8 g/L
▪Enzymatique (ADH) : moins sensible et moins spécifique. - Délit si > 0,8 g/L
Toxiques non médicamenteux Monoxyde de carbone
Combustion incomplète (bois, butane, charbon, • 0,1% CO dans air : DC en 1 heure
essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane) • 1% CO dans air : DC en 15 minute
Circonstances : incendie, suicide (échappement • 10% CO dans air : DC immédiat
voiture), involontaire (installations vétustes, Demi-vie de l’HbCO :
mauvaise évacuation..etc.) - 5 heures en air ambiant
▪ Propriétés - 1 heure 30 min en O2 pur à 1 ATM
– Rapide diffusion dans l’air - 35 min en O2 pur à 2 ATM
– Agit comme un gaz asphyxiant en se fixant sur - 22 min en O2 pur à 3 ATM
l’hémoglobine HbCO (+ autres protéines : Dosage
myoglobine, cytochrome…) Dosage HbCO (Hémoxymètre)
Intoxications Seuil de positivité retenu > 10%
– Aiguës (incendie et suicide) : vertiges, perte de
connaissance, impotence
Interprétation
musculaire, coma puis décès
– Non fumeur : HbCO : 0,4 – 0,7%
– Chroniques (involontaires) : maux de tête, nausées,
– Fumeur : HbCO : 5 – 7%
vomissements, confusion mentale (peu spécifiques,
– Intoxication aigüe > 15 – 20%
difficile à identifier)
Toxiques non médicamenteux Cannabis
• Épidémiologie • Fenêtre de détection urinaire (THC-COOH)
– 1ère substance illicite consommée – Consommateur occasionnel : 2 semaines
– Consommation surtout chez les plus – Consommateur régulier : 1-90 jours
jeunes (> 30% des 17-18 ans) • Interprétation
• Molécule, présentation – POSITIVITE : ne signifie pas être sous
– Tétrahydrocannabinol = THC l’emprise de la drogue (présence de THC-
(pharmacologiquement actif) COOH)
– Résine, herbe, huile, graine – Seule la présence de THC/11-OH-THC dans le
sang peut l’affirmer.
Métabolisme : 2 métabolites majeurs Dans les cheveux : 2 molécules à rechercher
- 11-OH-THC (actif) : marqueur en plus du THC :
d’exposition récente (< 24h) - CBD (cannabidiol) : actif mais pas d’activité
- THC-COOH (inactif) psychotrope
- CBN (cannabinol) : composé secondaire
inactif
Toxiques non médicamenteux Cocaïne
• Épidémiologie
• Fenêtrede détectionurinaire
– 2ème substance illicite la plusconsommée
• Cocaïne: 24h
– 3,9 % des 26 - 44 ans
• Métabolites :48-72h
– Milieux festifs
• BZE (benzoylecgonine)
• Molécule • EME (ecgonine methylester)
– Cocaïne chlorhydrate • Interprétation
– Cocaïne base = crack
• Présencedes metabolites seulsdans les
• Présentation urines : prisede cocaine dans les 2-3 j
– Voie orale : feuilles (Amérique latine)
– Voie inhalée : sniff (mode récréatif) précédantle prélèvement
– IV (polytoxicomanes) • Si + cocaine : prisedans les 24h
POSITIF NEGATIF
Toxiques non médicamenteux Opioïdes
Difficulté d’interprétation des dépistages des opioïdes liée au métabolisme
Héroine 6-MAM
(DiacétylMorphine) (6 monoacétylmorphine)
Acetylcodeine
Thebaine
Codéine Morphine
Opium Morphine-
Glucuronides
PHOLCODINE
Laudanosine
Toxiques non médicamenteux Opioïdes
Observation: des employés travaillant sur des postes à risque dans une société de transport
contrôlés positifs aux opiacés (suspendus) suite à des dépistages urinaires prétendaient ne rien
consommer d’autres que des sandwichs aux graines de pavot.
Etude : 11 personnes ont participé. Six ont ingéré une baguette entière aux graines de pavot, et 9 un
sandwich avec ces graines provenant de 2 boulangeries (Paris, Versailles)
Discussion:
▪ Conséquence majeures dans un cadre médicolégal (conduite sous l’influence de drogues) ou dans
un cadre de médecine d’aptitude, mais également pour la santé des populations.
▪ La recherche de thébaine devrait être réalisée systématiquement lors de la recherche d’opiacés
dans le sang, les urines et la salive afin de discriminer une prise de graines de pavot d’une prise
d’héroïne.
Toxiques non médicamenteux Nouveaux Produits de Synthèse (NPS)
NPS : Legal Highs, Research Chemicals (Rc), Spice, Designer drugs…
Cannabinoïdes Cannabinoïdes de
naturels synthèse
THC HU-210
Benzodiazépines Benozdiapines de
synthèse (DBZD)
Clonazépam Clonazolam 58
Toxiques non médicamenteux Nouveaux Produits de Synthèse (NPS)
NPS : Caractéristiques
1. Large groupe : > 1000 composés rapportés par 134 pays (2009-2021)
2. Difficulté de regulation (non listés comme stupéfiants, achat sur internet, marché fluid)
3. Prix faible et abordable (ex : prix moyen 10 £/g vs 70 £/g pour cocaine)
59
Toxiques non médicamenteux Nouveaux Produits de Synthèse (NPS)
En France
Entre 2007 et 2014, le nombre
d’identifications de NPS était en constante
augmentation.
Depuis 2015, ce nombre recule mais reste
important.
Au total, 222 NPS ont été recensées jusqu’à
2018.
Nombre d’identification de NPS en France par classe chimique entre 1998 et 2020
60
ETUDES DE PREVALENCE
29% (2012-2017)
USA
32,5% (Palamar et al. 2016)
Poland
10,6% (Adamowicz et al. 2016)
Italy
7,8% (Salomone et al. 2016)
37%
Switzerland
(Rust et al. 2012)
▪ 939 hair samples collected (2012-2021) (ICU, Addiction, forensic,
other)
▪ 288 NPS cases (prevalence = 31%)
▪ 51 NPS detected
▪ 1551 times (several segments = repeated exposure)
Male (68%), Female (32%), median age = 30
-Délai pour porter plainte ou visite aux urgences est souvent important : plusieurs heures à
plusieurs jours→ Prélèvements souvent tardifs, difficile de mettre en évidence les substances :
Intérêt du cheveux
III. Toxicologie médicojudiciaire Soumission chimique
Cheveux : 2 types de prélèvements possibles
Prélèvement immédiat : (avec sang et/ou urines) : A. délai < 3 jours : 3 prélèvements obligatoires
permet de déterminer l’usage chronique d’une - Sang sur fluorure et EDTA (évite formation
molécule retrouvée dans le sang et/ou l’urine. GHB) : 3 tubes de 10 ml
Si molécule présente dans sang et/ou urine et - Urines (type ECBU) : 2 flacons de 30 ml
absente du cheveux : en faveur d’une prise unique. - Cheveux orientés : 1 mèche
Prélèvement différé : (3-5 semaines après les faits) B. délai > 3 jours
si délai important entre faits et plainte : permet - Cheveux orientés : 3-4 mèches = prélèvement
d’identifier une prise au moment des faits différé
(correspond au 1er cm le plus proche du cuir Analyse rapide, sinon congeler sang et urines,
chevelu). cheveux à température ambiante
Prélèvement systématique, analysés ou pas….
III. Toxicologie médicojudiciaire Soumission chimique
Nécessité de la LC-MS/MS
Étude expérimentale sur 6 volontaires sains
Résultats :
- Immunoanalyse: aucune détection sauf ELISA (env.48h). Négatif pour zopiclone et zolpidem
- LC/DAD : + entre 12-24 h. Lorazépam ND
- GC/MS : + entre 12-96h. Zopiclone ND
Oxazépam (Seresta)
Pas de flunitrazepam ou 7-aminoflunitrazépam
Scalp Extrémité
– Patiente non consommatrice de
Segment A B C D
flunitrazépam
pg/mg 148 96 100 283 – Confirme l’exposition unique révélée par
analyse sang/urines
Exposition répétée (chronique) = Traitement
III. Toxicologie médicojudiciaire Soumission chimique
Zolpidem Hydroxyzine
MILESTONE 02