Vous êtes sur la page 1sur 32

RESAOLAB

Convention de Financement N°AFD CZZ 1338


01 C

Module de formation:
Etapes pré et post analytiques

MYCOLOGIE
Pr. Thérèse Dieng
ETAPES PRE-
PRE-ANALYTIQUES
Bulletin d’analyse
Le bulletin doit contenir :
– Structure sanitaire: Hôpital, centre de santé, cabinet privé,
clinique
– nom, prénom, date de naissance (ou âge), sexe, ethnie,
adresse, notion de voyage
– Service
– Titre : externe/ interne
– Diagnostic
– Traitement en cours
– Analyse demandée
– Autres remarques: caractère urgent
– Nom, adresse , téléphone et signature du prescripteur
– Préleveur, date et heure de prélèvement
Accueil
Informations
Le patient devra être informé:
• du type de prélèvement
• du prix de l’analyse
• des conditions de prélèvement
• du délai de délivrance des résultats
Ces informations détaillées peuvent être orales
et/ou écrites.
Conditions de prélèvements
• Locaux: salle propre, aéré, ayant une bonne
luminosité
• Patient : S’assurer qu’il n’a pas commencé un
traitement antifongique local ou général. Si
c’est le cas, arrêter le traitement et attendre
une semaine au moins avant d’effectuer le
prélèvement
Enregistrement
• Où? à l’accueil
• Comment?
– Numéro d’enregistrement/ou code identifiant
– Pour les laboratoires qui disposent de SIGL
(Système Informatisé de Gestion des données):
numéro unique
– Dans tous les cas: numéro/code reporté sur tous
les prélèvements du patient.
Plateau de prélèvement
• Matériel d’asepsie
• Matériel à usage unique: tube contenant du
citrate trisodique (3,8% ou 0,129M, (bleu),
• Matériel stérile : ciseaux, pinces à épiler,
curette de Brocq, grattoir de Vidal, bistouris,
vaccinostyles,écouvillons, cellophane
adhésive, lampe de Wood, loupe, boites de
Pétri en verre, lames, tubes à hémolyse, eau
physiologique,
Techniques de prélèvement
1.1. Peau et phanères :
Lésions squameuses : racler les squames à la
périphérie de la lésion avec curette, grattoir ou
vaccinostyle et les recueillir dans une boite de
Petri ou entre 2 lames flambées. En cas de
Pityriasis versicolor : faire un scotch-test : coller
fortement sur la lésion la cellophane adhésive que
l’on détache et applique sur une lame porte objet
à observer ensuite au microscope.
Techniques de prélèvement

Lésions suintantes : gratter en bordure de la


lésion ou frotter avec un écouvillon
Teignes du cuir chevelu et des poils : Si possible,
examiner les lésions sous lampe de Wood.
Arracher à la pince à épiler les cheveux
fluorescents. Sinon, prélever à l’aide d’une loupe
les cheveux cassés. En cas de lésions squameuses,
racler avec la curette. En cas teigne inflammatoire
très suppurée, prélever le pus avec un écouvillon.
Techniques de prélèvement
 Onyxis: couper avec les ciseaux ou une pince stérile
toute la partie de l’ongle atteint en diagonale jusqu’à
la limite avec la partie saine.
On peut aussi racler la table interne de l’ongle ou les
ilots blanchâtres sur la surface de l’ongle avec une
curette ou un bistouri.
NB : Chaque lésion doit être prélevée séparément en
changeant d’instrument à chaque fois, en cas de
lésions multiples chez un même malade.
Techniques de prélèvement
1.2. Muqueuses et orifices naturels :
 Utiliser un écouvillon stérile et bien frotter les
lésions apparentes
1.3. Prélèvements pulmonaires :
 Recueillir les crachats dans un récipient stérile
après rinçage de la bouche avec un antiseptique
1.4. Urines :
Prélever les urines du milieu du jet après
désinfection soigneuse des parties génito-
urinaires
Techniques de prélèvement
1.5. Selles :
Recueillir dans un récipient stérile
1.6. LCR et liquides divers :
Prélever dans un tube stérile
1.7. Sang :
Prélever 5 à 10 ml de sang sur anticoagulant ou
directement sur milieu de culture prêt à l’emploi
Transport et conservation

Mode de transport : container (glacière) ou


plateau ou panier
Délais : Les prélèvements secs se
conservent très longtemps et peuvent se
garder au sec. Par contre, il faut préserver
l’humidité des échantillons humides et
pour cela quelques gouttes de sérum
physiologique stérile suffisent
Identification et étiquetage

Qui ?: système de tri géré par les techniciens de


labo
Comment?: vérification de la conformité
• Tube, lame, ou boîte de Pétri doit comporter:
nom, prénom, service, numéro d’identification du
laboratoire
• Étude physique: absence de caillot, respect du
rapport anticoagulant/sang (1/9)
Prétraitement
• Conservation à la température du laboratoire
(20° - 25° C)
• Centrifugation différentielle dans une
centrifugeuse réfrigérée de préférence à
raison de 2500 tours/min pendant 15 min
Analyses
– Hémoculture
– Recherche de champignons dans divers
prélèvements
ETAPES POST-
POST-ANALYTIQUES
Validation (1)
• Validation technique/analytique
– Qui: technicien ou biologiste qui effectue l’analyse
– Comment? Après contrôle interne de l’appareil et
de la technicité par des échantillons de contrôle
• Transmission des résultats sur cahiers de
paillasse
Validation (2)
• Validation biologique
– Qui: Biologiste
– Comment?
• Vérification du contrôle qualité
• Contrôle d’identité
• Vérification de la conformité entre l’analyse effectuée et
l’analyse demandée
• Confirmation du diagnostic évoqué => validation du résultat
• Infirmation du diagnostic => commentaire avant validation
(si nécessaire, demander un prélèvement de contrôle)
Validation (3)
• Expression des résultats
– Les valeurs de référence doivent être indiquées.
– La méthode d’analyse et/ou les réactifs utilisé(e)(s)
doivent être mentionné(e)(s)
– Les unités du système international (SI)
– Papier à en-tête du laboratoire comportant les
mentions fixées réglementairement et signé par le
biologiste.
– Signature télématique + signature manuscrite.
Validation (4)
• Transmission des résultats
– Respect du secret professionnel.
– Résultats d’analyses remis au patient ou au
médecin prescripteur en toute confidentialité
– Pronostic vital en jeu: rendre les résultats en toute
urgence au prescripteur
Archivage
• Assurer la traçabilité des résultats et des contrôles
par un enregistrement manuel et/ou informatique.

• Conserver le LCR au frais pendant toute la durée de


l’incubation mais au moins un mois.

• Les cultures positives doivent être conservées le plus


longtemps possible en faisant au besoin des
repiquages.
Bibliographie
1. Segretain G, Drouet E, Mariat F. Diagnostic de laboratoire en
Mycologie Médicale. Paris: Maloine S.A, 1979 : 150
2. Koenig H. Guide de Mycologie Médicale. Paris : Ellipses,
1995 : 284
3. Delorme J, Robert A. Mycologie Médicale. Mont Royal :
Décarie, 1997:184

Vous aimerez peut-être aussi