Vous êtes sur la page 1sur 19

Résumé cours 6 et 7

• Détergents industriels

• Alkylphénols polyéthoxylates : surfactants non-ioniques, produits


commercialement utilisés comme détergents et constituants des peintures,
herbicides, pesticides, etc.

• L’agriculture moderne

1-Les engrais (chimiques)

2-Les pesticides

• Type de pesticides

-insecticides : contre les insectes nuisibles

- acaricides : contre les acariens

-nématicides : contre les nématodes phytoparasites

-hélicides : contre les gastéropodes pulmonés nuisibles (limaces)

- rodonticides : contre les rongeurs

- corvicides : contre les corbeaux

- fongicides : contre les champignons phytopathogènes (ou vecteurs de mycoses animales


et humaines)

- herbicides : contre les plantes adventices des cultures et toute végétation indésirable
(défoliants)

3-Pesticides organochlorés

• Groupe de composés organiques de synthèse obtenus par chloration de divers


hydrocarbures insaturés

• Très persistants dans les sédiments (pour plusieurs décennies)

• • Lipophiles et bioaccumulables à travers la chaîne trophique

• dans les tissus adipeux des organismes aquatiques et terrestres

--Classification des pollutions

Critères de classification des polluants :

- nature physique, chimique, biologique

- niveau d’organisation affectés : individu, espèce, population, communauté


- milieu touché : atmosphère, sols, eaux

- type d’usage : industrie, agriculture, habitation, transport

- mode de contamination : inhalation, ingestion, contact

- mode d’action physiologique

• Pollution des sols

• Les sols constituent un intermédiaire entre l'atmosphère et l’hydrosphére pour


une fraction de la quantité totale de polluants rejetée par l’homme dans
(l’atmosphére ) l’eau.

• 1-Les engrais chimiques :

• -les substances utilisées ne sont pas purifiées et renferment à l’état de traces de


nombreux métaux et metalloïdes toxiques peu mobiles qui s'accumulent dans les
horizons superficiels du sol ou sont localisés la plus grande partie des racines.

• -L’abus des engrais chimiques compromet la stabilité des agro systèmes:

• - -Perturbation des cycles biogéochimiques:

• 2-pollution des sols par les pesticides et ses conséquences écologiques

• Les herbicides, fongicides, insecticides possèdent des molécules toxiques persistantes


dans le sol qui souvent sont incapables de produire pendant des années.

• -spectre de toxicité étendu aux espèces animales et végétales

• -toxicité pour les vertébrés

• 6-Toxiques et toxicité

• 1-Les tests d’écotoxologie

• Définition

• Un test écotoxicologique est un essai expérimental déterminant l'effet d'un ou de


plusieurs produits sur un groupe d'organismes sélectionnés, dans des conditions
bien définies (Keddy et al. 1994).

• But : évaluer le degré de sensibilité (ou de résistance) à un toxique donné chez les
diverses espèces animales ou végétales, via les différentes forme d’intoxication
(inhalation ou ingestion), et avec évaluation quantitative des principaux effets létaux
ou sublétaux

• Principales mesures : le taux de mortalité et le taux de natalité d’une population


donnée
• Précautions préliminaires :

• • utilisation d’échantillon spécifique aussi homogène que possible, par sélection


d’individus du même sexe, du même âge et de même poids.

• • utilisation d’une technique d’exposition au polluant assurant une normalisation


des conditions expérimentales durant toute la durée du test

• • utilisation de données numériques et traitement statistique approprié.

2- Paramètres écotoxicologiques et leur détermination

• 1ère méthode de détermination

• * relation mortalité-La dose létale moyenne (DL 50dose déterminant: la dose du


toxique à laquelle 50% des individus d’une population meurent (utilisation de
concentration létale moyenne CL 50 dans le cas de composés volatiles)

• • La concentration d’immobilisation moyenne (IC 50) : concentration qui inhibe la


motricité dans 50 % de la population testée (paramètre très souvent utilisé dans les
tests d’invertébrés aquatiques comme les cladocères)

• La concentration efficace moyenne (CE 50) : concentration à laquelle

• un critère de détermination de l’effet toxique, autre que la mort des individus, est
observé chez 50% des individus exposés après un temps d’exposition normalisé (par
ex. 24h)

• • La concentration sans effet observé (CSEO ou NOEC : no observed effect


concentration) : concentration maximale sans effet atteinte par un polluant dans
l’environnement (généralement déterminée pour une espèce donnée de l ’écosystème)

• La plus basse concentration efficace (LOEC : lowest observed effect


concentration) : concentration minimale d’un polluant provoquant un effet
cliniquement décelable chez les organismes exposés

• • Durée d’exposition (pour calcul de DL 50 et CL 50) : 24 h ou 48 h dans les tests


de toxicité aiguë, 96 h dans les tests d’écotoxicologie aquatique

• • Le knock-down (k.d. 50) : concentration qui provoque une incoordination

• motrice avec incapacité de vol chez les insectes intoxiqués (ataxie motrice)

• • DL 10 : test de mortalité-dose permettant de définir la limite entre

• toxicité aiguë et sub-aiguë (mortalité < 10%)

• • DL 90 : test de mortalité-dose entraînant 90% de mortalité chez les

• individus exposés, généralement utilisé dans le screening des pesticides


• 2ème méthode de détermination
• Le temps létal moyen (TL 50) : temps théorique après lequel doivent périr 50 % des
individus exposés à une dose (ou à une concentration)déterminée et maintenue
constante.

• La transformation du probit :
Transformation mathématique des données numériques permettant de
transformer une fonction logistique en régression linéaire

• Le nombre d'organismes sélectionnés peut être plus ou moins important. Dans


certains cas, par exemple, les tests sont effectués sur un petit écosystème artificiel.
Ce type de tests donne des résultats intéressants, car ils se rapprochent de ce qui
peut se passer dans l’environnement .En revanche, ils sont longs, coûteux et les
effets sur les organismes du système ne sont pas toujours faciles à évaluer. Pour
ces raisons, les tests les plus couramment effectués se font en laboratoire sur une
espèce connue

• Ces tests sont alors plus faciles à conduire et les effets plus faciles à mesurer.En
revanche, leur représentativité pour l'environnement est faible puisque l'effet sur
des organismes de laboratoire n'est pas comparable aux effets sur les
écosystèmes.

• Les tests de laboratoire les plus connus font partie des tests aquatiques.

• les réactions d'un organisme isolé dans un laboratoire ne sont pas comparables
aux réactions d'un écosystème complexe.

• Plusieurs approches ont été développées pour permettre néanmoins d'estimer,


sur la base de ces tests, le danger pour l'environnement d'un ou de plusieurs
polluants combinés :

• - La méthode PNEC (Predicted No Effect Concentration) : recommandée par la


Commission européenne, utilise les valeurs remarquables connues pour un polluant et,
au travers d'un facteur de sécurité, définit une concentration de non effet dans
l'environnement

• La méthode des PAF (Potentially Affected Fraction) estime la fraction d'espèces


potentiellement affectées dans l'environnement par une concentration en toxique
donnée (Klepper et al. 1997).

• La méthode du PEEP (Potential Ecotoxic Effects Probe), développée au Canada,


intègre les résultats de différents tests de toxicité aquatiques en un indice global qui,
en tenant compte du flux, permet d'estimer le danger pour le milieu aquatique
représenté par les effluents industriels (Costan et al. 1993).

• 7-Caractérisation des effets toxicologiques

• 1 L’exposition permanente
• I - Influence de l’environnement sur le risque de cancer

• 1) Facteurs physiques

• - Les rayons solaires (UV) carcinomes

• - Les rayonnements ionisants (X et gamma)

• 2) Les facteurs biologiques

• - Les virus à oncogène (ou rétrovirus) : virus hépatite B, C cancer du foie

• -L’aflatoxine (moisissure Aspergillus flavus) : très cancérigène

• 3) Facteurs chimiques

• - Les métaux Cadmium, Arsenic , Amiante mésothéliome

• - Les pesticides : résidus dans végétaux, viandes, produits laitiers, oeufs

• -Exposition professionnelle : implication dans hémopathiemalignes lymphoïdes,


tumeurs cérébrales et cancers hormonodépendants .

• Principaux types d’effets démoécologiques des polluants à doses sublétales


8-L'ADAPTATION DES POPULATIONS AUX POLLUANTS: TOLÉRANCE
ET RÉSISTANCE

-L'exposition aux stress chimiques dus à la pollution d'un biotope va provoquer


chez les individus qui la subissent un ensemble de réponses comportementales et
(ou) physiologiques qui conduiront éventuellement à des modifications
génétiques.

Les réponses éthologiques vont se traduire par une réaction d'évitement du


milieu pollué par les individus et ipso facto par une diminution de l'étendue de
l'habitat occupé par la population exposée.

Réponses comportementales

La réaction d’évitement du milieu pollué aboutit à une diminution de l’étendue


de l’habitat occupé par la population exposée et à une augmentation de la
sensibilité de la population à des perturbations extérieures.

• Modifications génétiques : Apparition de modifications génétiques à long terme


lorsque les possibilités de réaction comportementales et physiologiques sont épuisées :
c’est l’adaptation de la population à la pollution des biotopes.

• La tolérance peut reposer sur plusieurs processus probablement non exclusifs.


Elle peut être acquise grâce à des réponses de type physiologique. Dans ces
conditions cette aptitude ne sera pas transmise aux descendants. -Apparition de
modifications génétiques à long terme lorsque les possibilités de réaction
comportementales et physiologiques sont épuisées : c’est l’adaptation génétique
de la population à la pollution des biotopes.

• Cette aptitude à la résistance sera alors transmise aux descendants et la


constitution génétique des populations pourra être modifiée.

• Résistance aux polluants: Phénomène d’adaptation physiologique qui permet aux


organismes exposés de supporter des concentrations dans l’eau, l’air ou les sols
de toxiques bien supérieures à celles qui provoquent la mort des individus de
sensibilité normale.

• Les phénomènes de résistance proviennent d'une adaptation au polluant toxique


due à divers mécanismes :

• Changement de comportement.

• Diminution de la vitesse de pénétration du toxique.

• Augmentation de la vitesse de dégradation donc d'inactivation du toxique, tel est


le cas par exemple de la résistance des Musca domestica au DDT

• la résistance aux insecticides (ou à tout autre polluant toxique) s'accompagne


d'un spectaculaire accroissement des DL 50 de sorte que les souches résistantes
sont capables de supporter sans aucun trouble des concentrations de l'insecticide
plusieurs fois supérieures à celles causant 100% de mortalité dans les populations
naturelles sensibles.

• cette résistance est très généralement corrélée à l'existence de gènes susceptibles


de dégrader l'insecticide.

• 9-La résistance aux herbicides

• La résistance à des herbicides est la


capacité héritée d'une population de plantes à survivre et à se reproduire après
avoir été exposée à une dose d'herbicide qui serait normalement létale pour un
biotype sauvage.

1-Pression de sélection

• L'apparition de la résistance aux herbicides chez les mauvaises herbes est un


processus évolutif dû en grande partie à la sélection provoquée par l'utilisation
répétée d'un même herbicide ou de matières actives ayant le même mode
d'action.

• Les herbicides ne créent pas la résistance des plantes, ils ne font que sélectionner
des traits de résistance naturels. Ceux-ci sont le résultat de mutations aléatoires
qui peuvent affecter le site cible d'un herbicide ou d'autres processus biologiques
et ainsi réduire l'exposition de la plante à l'herbicide en cause.

Le délai d'apparition d'un phénomène de résistance est fonction de la fréquence


initiale du gène de résistance dans la population, des capacités de reproduction de
la plante et de la concurrence entre plantes ; il peut nécessiter un nombre plus ou
moins important de générations avant de devenir problématique pour
l'agriculteur. Ce délai est en moyenne de 10 à 25 ans.

2-Evolution

Les premiers cas de résistance aux herbicides ont été signalés en 1957, d'une part
à Hawaï chez la Petite-Herbe-de-l'eau, Commelina diffusa, mauvaise herbe des
champs de canne à sucre, et d'autre part dans l'Ontario chez la Carotte sauvage
(Daucus carota), mais ce phénomène n'a attiré l'attention qu'à partir de 1970 après le
signalement du premier cas de résistance à la simazine chez des plants de séneçon
commun (Senecio vulgaris), constaté en 1968 dans une pépinière de conifères de l'État
de Washington

• Depuis ces premières découvertes, l'évolution des mauvaises herbes résistantes


aux herbicides (et leur détection) a augmenté, de manière significative. Début
2016, près de 250 espèces ou variétés de plantes, dans le monde entier, ont
manifesté des résistances partielles ou totales à un ou plusieurs modes d'action
des herbicides.
• 10-Le monitoring des polluants

1-Définition du monitoring : action de recherche et/ou de contrôle dont l’objet est


de suivre dans le temps les changements éventuels des principales
caractéristiques environnementales, biologiques et écologiques propres à une
zone ou à un type d’habitat déterminé.

2-Triple finalité du monitoring des polluants

a. Etudier les concentrations et la répartition des polluants dans

l’environnement

b. Evaluer les effets de ces polluants, aux concentrations détectées, sur les
populations et les écosystèmes exposés

c. Fixer le niveau maximum de rejet au site des sources d’émission des polluants
pour s’assurer que les normes de qualité de l’environnement

définies en (1) et (2) ne soient pas dépassées

3-La contamination des organismes -le problème des bioindicateurs

1. Tous les individus de l’espèce bioindicatrice devraient présenter une


corrélation identique et simple entre leur teneur en la substance polluante
et la concentration moyenne de cette dernière dans le biotope ou
l’alimentation quelles que soient la localisation et les conditions
environnementales
2. 2. L’espèce devrait être capable d’accumuler le polluant sans être tuée
ni même que sa reproduction en soit perturbée par les niveaux maximum du
polluant observés dans l’environnement
3. 3. L’espèce devrait être sédentaire afin d’être sûr que les concentrations
trouvées soient bien en rapport avec la localisation géographique
considérée
4. 4. L’espèce devrait être abondante dans l’ensemble de l’aire étudiée et si
possible devrait avoir une distribution géographique étendue pour
favoriser les comparaisons entre zones distinctes
5. 5. Les espèces à forte longévité sont préférables car elles permettent un
échantillonnage sur plusieurs classes d ’âges si nécessaire. Elles
permettent l ’exposition à un contaminant pendant de longues périodes(effets
à long terme)
6. L’espèce devrait être de taille suffisante pour fournir des tissus en
6. quantité importante pour analyse, voire pour permettre des analyses dans
des organes spécifiques après dissection
7. L’espèce devrait être facile à échantillonner et suffisamment
résistante pour être amenée en laboratoire afin d ’effectuer des études de
décontamination
En réalité, aucune espèce ne peut répondre à la totalité de ces critères

• 5-Facteurs influençant la fiabilité des bioindicateurs

• 1. Les facteurs intrinsèques

• • les taux d ’accumulation et d’excrétion

• • l’état écophysiologique des individus

• • les caractéristiques démoécologiques de l’échantillon et le

• niveau trophique des organismes

• l’interférence entre polluants dans leurs effets

• toxicologiques sur l’espèce considérée

• Facteurs intrinsèques (propres aux caractéristiques de l’espèce bioindicatrice et


des individus qui la composent) et extrinsèques (environnementaux)

• 2-Les facteurs extrinsèques

• • la température

• • les précipitations (en particulier chez les végétaux)

• • le pH des eaux et des sols

• • la salinité

• 6-Utilisation des indicateurs biologiques d’accumulation

• A-Espèces bioindicatrices en milieu aquatique:

• 1-Les macrophytes aquatiques

• 2-Les mollusques lamellibranches

• 3-Les poissons

• B-Espèces bioindicatrices en milieu terrestre

• 1-Les lichens

• 2-Les mousses

• 3-Les phanérogames

• 4-Les invertébrés terrestres


• 5-Les vertébrés terrestres

• 7-Utilisation des tests biologiques (bioessais)

• 1. Critères d’homologation des bio essais

• Procédures effectuées en laboratoire et destinées à déterminer , à l’aide


d’expérimentations sur divers types d’êtres vivants, les activités biocides et/ou les
particularités toxicologiques de substances chimiques

• • simplicité

• • rapidité d’exécution

• • reproductibilité

• • sensibilité

• • représentativité des conditions naturelles

• • coût économique le plus faible possible

• Trois catégories principales de biotests

• - tests de létalité

• - tests sublétaux

• - tests à long terme ( ≠ tests chroniques = exposition permanente à de faibles


concentrations de polluants)

• 2-Les principaux types d’effets physiotoxicologiques

• le mode d'action des substances toxiques pour les êtres vivants se repartissent en
deux groupes:

• Le 1er groupe correspond aux effets somatiques :

• Ils affectent une ou plusieurs fonctions de la vie végétative .ils concernent la


toxicité sous ses formes ,aigues,chroniques ou a long terme.

• Le 2eme groupe correspond aux effets germinaux ,c’est ) dire ceux qui
concernent toute perturbation des fonctions reproductrices des individus
intoxiqués ou les descendants à travers d’effets tératogènes ou mutagènes.

• 1-Les altérations somatiques

• la neurotoxicité :forme la plus spectaculaire d’empoisonnement (exple: le Sarin)

• La cardiotoxicité: les substances affectent les voix


respiratoires(atropine,co,cyanures)
• -la conduction nerveuse: blocage de la conduction (cas du DDT qui perturbe le
transfert de l’influx nerveux)

• Perturbation de l’ équilibre endocrinien : de nombreux toxiques du système


nerveux agissent sur l'équilibre hormonal de l'organisme(dysfonctionnement
thyroïdien par absorption de divers insecticides)

• -Stérilisation de nombreuses espèces d'oiseaux(rapace) par les insecticides et


organohalogénés.

• Lésion des fonctions respiratoires :parmi les inhibiteurs de la respiration ,les


cyanures et dérivés de l’arsenic.

• En cas de pollution par le Co; il ya blocage de la fonction respiratoire :fixation de


l'oxygène sur l’hémoglobine avec formation de carboxyhémoglobine.

• lésions d'organes

• -Lésion hépatique: provoquée par les composes organomercuriels: exposition


prolongée(au labo, les rongeurs qd ils sont nourris par une alimentation
contaminée par de faibles doses d’insecticides organochlorés)

• -Lésion rénale: des intoxications mercurielles provoquent de graves néphrites il


en est de même que de nombreux insecticides et herbicides et fongicides utilisés
pour protéger les agrumes contre les phytophages.

• 2-les effets germinaux

• -action sur le potentiel biotique

• L'action des agents biocides chimiques peut réduire les effectifs des populations
exposées en affectant le potentiel biotique: toute une série de composés chimiques
possède des propriétés stérilisantes(pesticides ,insecticides, organochlorés)

• -Propriétés mutagènes

• Des radiations ionisantes sont les plus connues des agents mutagènes ,elles
affectent les gamètes et modifient leur génome: zygote non viable car incapable
d'effectuer correctement leur embryogenèse

• 11-La relation dose-réponse en écotoxicologue

• La dose est la quantité d’une substance à laquelle un organisme est exposé. Des
doses croissantes résultent généralement en une augmentation de l’intensité et de
la diversité des effets toxiques. C’est ce qu’on appelle la relation dose-
effet ou exposition-effet (relation entre l’exposition et l’intensité d’un effet).

• L’exemple suivant illustre bien cette relation : si une personne inhale


accidentellement une substance très volatile, la manifestation des effets toxiques
dépend de la quantité de vapeurs inhalées et du seuil d’apparition de ces effets .
Ainsi, au delà de la dose seuil, les effets seront d’autant plus toxiques que la
personne aura inhalé davantage de vapeurs.


• La notion de seuil toxique est importante, car elle peut servir à fixer des normes.
La valeur seuil représente la quantité minimale sous laquelle il ne se produit pas
d’effet. Au-dessus de ce seuil, l’effet observé dépend de la dose. Ce seuil
s’explique par le fait que le corps est constitué d’un grand nombre de cellules, de
tissus et d’organes ayant une sensibilité variable et qu’il possède des mécanismes
de défense ou d’adaptation.

• Le même principe s’applique à une population d’individus, car l’effet ou les


nombreux effets possibles peuvent se manifester différemment chez plusieurs
personnes exposées à une même dose d’un toxique.

• Courbes traduisant des effets antagonistes

• C'est la réponse donnée par des substances naturelles indispensables aux êtres
vivants à de très faibles doses mais qui peuvent devenir dangereuses ou très
toxiques à de fortes concentrations(oligoélements, minéraux, fluor,vit.D),ils sont
nécessaires à l’état de traces dans l’alimentation, mais l’absorption continue
même à faibles doses peut provoquer des désordres graves.

• Exemple le fluor, essentiel à l'ossification mais ingéré de façon permanente le


fluor provoque une grave affection, la fluorose: troubles de la denture et du
squelette.


12-SOMMES-NOUS EN SÉCURITÉ ?

• Nous savons que nous sommes entourés de produits chimiques, mais leur seule
présence dans notre environnement ne signifie pas nécessairement qu’ils
constituent un danger. Rappelons-nous que, pour qu’un effet toxique survienne,
il faut :

• 1. qu’il y ait une exposition à un produit;

• 2. qu’il pénètre dans l’organisme, sauf s’il exerce une toxicité locale;

• 3. qu’il s’y trouve en quantité suffisante;

• 4. qu’il y soit présent pendant une certaine durée;

5. qu’il y exerce une activité biologique

• Trois solutions sont possibles pour réduire l’exposition :

• 1. remplacer le produit par un autre qui n’est pas toxique, une solution
souhaitable, mais pas toujours possible;

• 2. réduire l’exposition par l’élimination à la source du danger, par exemple en


utilisant une ventilation locale ou générale;

• 3. utiliser un équipement de protection individuelle. On pense notamment ici aux


appareils respiratoires, aux gants et aux lunettes de sécurité.

• Diminuer l’exposition ne suffit pas à enrayer totalement les risques toxiques. Il est
très important de détecter et d’analyser le produit utilisé ainsi que de disposer
des moyens techniques permettant d’en réduire l’émission. Il s’agit d’un
processus parfois complexe pouvant requérir la contribution de plusieurs
intervenants.

• il est possible d’avoir des séquelles. L’intégrité physique est altérée, et le


fonctionnement et l’autonomie sont diminués. Il ne s’agit pas de considérer
uniquement la durée de vie, mais également sa qualité. Certains diront : « Nous
avons toujours travaillé ainsi et il ne nous est rien arrivé… » Cela est bien
possible, mais que dire des effets à long terme, insidieux et difficiles à détecter, et
qui se font peut-être sentir à notre insu ?

• Certaines personnes se demanderont toujours pourquoi se protéger, puisqu’il faut


bien mourir un jour. Effectivement, nous mourrons tous un jour ou l’autre ! Ce
qu’il faut, c’est pouvoir vieillir en santé au travail.
• Lois et législations

• Vous avez le droit de connaître les produits chimiques que vous utilisez dans votre
milieu de travail, leurs effets possibles sur votre santé et les mesures pour vous
protéger.

• C’EST VOTRE RESPONSABILITÉ DE VOUS RENSEIGNER.

• La Loi sur la santé et la sécurité du travail prévoit des droits et des obligations
pour le travailleur et pour l’employeur. Le travailleur a droit à des conditions de
travail qui respectent sa santé, sa sécurité et son intégrité physique. L’employeur
doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité
et l’intégrité physique du travailleur.

• lisez attentivement les étiquettes sur les contenants et consultez les fiches
signalétiques des produits utilisés;

• informez-vous auprès des fournisseurs et des ministères et organismes intéressés,


car il existe des lois pour vous aider à vous informer et à vous protéger.

• Différents aspects de nos préoccupations quotidiennes font ainsi l’objet de


législations qui ont entre autres objectifs de vous renseigner et de vous protéger.
Mentionnons notamment :

• • le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail ;

• • le Règlement sur le transport des marchandises dangereuses (TMD);

• • l’étiquetage des produits antiparasitaires;

• • l’étiquetage des produits de consommation.

• Ces législations utilisent un système qui répartit les matières en catégories


auxquelles correspondent des symboles permettant de déterminer rapidement le
degré et le genre de danger qui leur sont inhérents. La connaissance de ces
symboles peut vous donner des indications intéressantes, que vous devrez
compléter par d’autres renseignements plus détaillés et plus précis.



• la Loi sur la santé et la sécurité du travail

• Adoptée en 1979, la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) (L.R.Q., c.S-
2.1) porte avant tout sur la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles. Elle a pour objet l'élimination à la source même des dangers
pour la santé, la sécurité et l'intégrité physique des travailleurs.

• Elle établit les mécanismes de participation des travailleurs et de leurs


associations, ainsi que des employeurs et de leurs associations, à l'atteinte de cet
objectif.

• Obligations imposées par la LSST

• Aux maîtres d'œuvre

• Ils doivent notamment:

• protéger la santé et assurer la sécurité et l'intégrité physique du travailleur.

• -présenter un rapport écrit sur tout événement qui provoque le décès d'un ou de
plusieurs travailleurs ou leur occasionne des blessures ou qui entraîne des
dommages matériels importants (art. 62)
• -s'acquitter des mêmes obligations que l'employeur (art. 196)

• -concevoir et appliquer un programme de prévention sur le chantier de


construction, lorsqu'il est prévu que les activités occuperont simultanément au
moins dix travailleurs (art.198).

• Aux employeurs

• Ils doivent notamment:

• protéger la santé et assurer la sécurité et l'intégrité physique du travailleur (art.


51)

• concevoir et appliquer un programme de prévention pour l'établissement (art. 59)

• -participer à l'élaboration du programme de prévention (art. 198)

• s'engager par écrit à respecter le programme de prévention du maître d'œuvre


(art. 202)

• Aux travailleurs

• Ils doivent contribuer à assurer la santé et la sécurité sur les lieux de travail (art.
49).

• Aux fournisseurs

• Ils doivent s'assurer du caractère sécuritaire de leurs produits (art. 63).

Vous aimerez peut-être aussi