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Licence 3 : Parcours Insertion, Intervention sociale sur les Territoires

Mention : Sciences de l'Education (IIST)

BARNIER Guillaume

Question numéro 1 :

Sur un de vos lieux de pratique, actuel ou passé, quels constats feriez-vous du niveau de
participation des familles et de l’entourage des bénéficiaires de vos actions ?

Actuellement en poste à la Mission Locale de Melun, je suis amené à accompagner des jeunes de 16-
25 ans dans une dynamique d’insertion professionnelle. Les actions menées par la Mission Locale ne
concernent que les jeunes par conséquent nous constatons que le taux de participation des familles
est inexistant. Il me semble alors difficile de pouvoir répondre à cette question, c’est pourquoi ma
réflexion s’est effectuée à partir de mon ancien lieu de pratique.

Mon ancien poste de directeur périscolaire m’a permis de réaliser diverses actions ayant pour
objectif la participation des familles au sein de l’accueil périscolaire. Un des objectifs pédagogiques
du projet de notre accueil était dédié à l’investissement des familles. Afin de pouvoir l’évaluer nous
avons mis en place différentes actions en direction des familles telles que des temps de rencontre
entre accueil et parents autour d’un pot, des activités sportives et de réflexions enfants/parents.

Après plusieurs actions mises en place, le constat s’est retrouvé partagé. D’un côté, les parents
étaient souvent présents lors d’actions ludiques où enfants et parents se retrouvaient pour « jouer »
ensemble. De l’autre côté, lorsque que nous invitions les familles à participer aux réunions
concernant les activités pédagogiques proposées durant les temps d’accueil nous n’avions aucun
participant.
Nous nous apercevons que les familles ne se sentent pas ou peu concernées quant au contenu
pédagogique mis en place sur les structures. Cependant, les temps de partage avec leurs enfants lors
d’actions est prioritaire pour eux.

Cela nous a amené à nous questionner sur les raisons poussant ces familles à ne pas s’investir
d’avantage dans le suivi pédagogique périscolaire de leurs enfants : « Est-ce par manque de temps ou
bien ne reconnaissent-ils tout simplement pas la légitimité de nos actions ? »

Le terme « garderie » utilisé par la plupart des familles accroît ce sentiment de non-légitimité que
possèdent les accueils périscolaires. Les familles perçoivent alors les animateurs comme de simples
« gardes d’enfants » devant les occuper.

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Question numéro 2 :

Sur un de vos lieux de pratique, quelle analyse feriez-vous des enjeux, des freins, des possibilités,
et des ressources, pour prendre en compte l’environnement et de réaliser un travail de
coéducation ?

Les Enjeux de ma structure

L’enjeu principal de ma structure est de favoriser le « vivre ensemble » et de développer l’autonomie


des enfants. Dans une structure regroupant des enfants du CP au CM2, nous avons eu pour but de les
amener à partager un même espace où chacun puisse s’épanouir. Les activités proposées cibleront
un ou plusieurs publics ayant pour objectif une problématique identifiée.

Les Freins de ma structure

Le frein le plus important de mon ancienne structure était sans aucun doute le taux de qualification
des agents. Nombre d’agent non titularisé n’avaient pas ou peu d’expérience dans ce secteur, par
ailleurs la grande majorité ne disposait pas du BAFA ce qui engendrait un décalage en terme de
qualité des actions menées auprès de notre public.

Le second frein en lien avec le premier était le taux de roulement au sein des équipes, les nombreux
changements de personnel ainsi que leur durée de contrat ne permettaient pas d’avoir une
continuité pédagogique dans nos actions.

Le dernier frein était d’ordre budgétaire, les restrictions de budget ne permettaient pas de remplacer
le personnel manquant. Par conséquent, nous devions pallier à ce manque en envoyant certains de
nos agents dans les autres structures. Le budget alloué au matériel pédagogique à l’année s’est
retrouvé également diminué.

Les Ressources de ma structure

Mon ancienne structure disposait de locaux entièrement rénovés et des espaces dédiés aux
différents temps de l’accueil ont été créés. Un espace « libre » couvert et chauffé permettait de
proposer des activités sportives ainsi qu’un espace multi-sensorielle situé dans un endroit calme pour
canaliser les enfants.

Une autre ressource importante à ne pas négliger était l’équipe d’encadrant très investie auprès des
enfants et des familles. Cette équipe a permis de monter et réaliser de vrais projets d’action en
direction de notre public. Elle apporte ainsi une réelle dynamique au sein de l’accueil en proposant
des idées d’animation variées dont le coût reste en adéquation avec notre budget alloué.

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Les Possibilités de ma structure

Ma structure doit répondre à de nombreuses normes fixées par la DDCS afin d’assurer une sécurité
optimale pour le public accueilli. Cependant, au niveau des actions que nous proposons nous
sommes « libres » de mettre en place tout type de projet tant qu’il répond à une problématique
identifiée.

L’ensemble de mon équipe s’est donc tourné sur plusieurs problématiques sociétales actuelles telles
que l’usage des TIC afin de sensibiliser et prévenir les enfants.

Question numéro 3 :

A partir de votre expérience, quels projets pourriez-vous y proposer ou réaliser afin de développer
un travail éducatif ou social en lien avec l’environnement familial, éducatif ou local ?

La ville de Vaux-le-Pénil met en place de nombreuses actions en direction des familles. Cependant, le
secteur intergénérationnel est très peu représenté. C’est pourquoi il m’a semblé important de
mettre en place une action en partenariat avec les services proposant la « Semaine Bleue » au sein
de notre commune.

La « Semaine Bleue » propose diverses activités aux personnes âgées telles que des ateliers de
confection manuelle ainsi que des activités physiques adaptées.

L’ensemble des enfants des différents accueils seront alors sensibilisés pour participer à cette action.
Le côté manuel et sportif mis en avant lors de la présentation des actions permettra de toucher un
nombre plus important d’enfant. Le public que nous visons fera partie de la tranche d’âge 6-10 ans
afin que le public comprenne le but de cette action.

Mon public pourra alors bénéficier d’une activité manuelle ou sportive telle que la gymnastique
douce ou bien une randonnée dans le massif de Fontainebleau avec les personnes retraitées. Ces
moments seront l’occasion d’échanger entre eux afin de favoriser le lien enfants/personnes âgées.

Cette action a un double but, un concernant les enfants et un autre concernant les personnes âgées.

- Les enfants vont pouvoir prendre conscience des différences, de la notion du temps qui passe
et du respect entre les âges. C’est également une source de transmission pour eux de savoir :
le savoir-faire et les savoirs-être.

- Les personnes âgées, quant à elles, vont se sentir valorisées en partageant leur expérience,
leur vécu et vont être stimulées socialement et de manière cognitive. Cela permet de rompre
leur isolement social et de lutter contre la solitude.

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