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Sommaire :

Chapiter1 :

1-Un peu d’histoire ………………………………………………page 4

Chapiter2 :

1-Généralités………………………………………………………page 5

1.1-Définition du fluor………………………………………….page 5

1.2-Définition du di fluor……………………………………….page 5

2-Les propriétés……………………………………………………page 6

2.1-propriétés physique…………………………………......page 6

2.2-propriétés chimique……………………………………...page 7et 8

2.3-propriétés atomique et nucléaires………………………...page 9

2.4-propriétés électroniques………………………………….page 9

3- Fabrication par électrolyse et procédés industriels……............page 9et 10

5-Utilisation………………………………………………………...page 12 et 13

6-Traitement………………………………………………………...page 14

7-Fiche toxicologique……………………………………………….page 15

Chapitre3 :

Conclusion………………………………………………………….page 16
Chapiter1 :
1/un peu d’histoire

Le mot fluor provient du latin « fluor » qui signifie écoulement. Il provient aussi du nom de la
fluorite, un minéral fluoré et utilisé depuis l‘antiquité.

Dans les années 1700, les verriers utilisaient de l’acide fluorhydrique de formule (HF) afin
d’attaquer le ver. En 1768 un pharmacien et chimiste allemand, « Andreas Marggraf » fut le
premier à expliquer la formation de l’acide fluorhydrique et d’expliquer la réaction pour le
produire. En 1771, l’explication d’Andreas Marggraf donnent envie au célèbre chimiste
« Cari Scheele » de se pencher sur le cas du fluor .il chercha la nature chimique du fluor ainsi
que ses réactions. Cependant, il faudra encore attendre longtemps avant qu’on arrive a
l’extraite, il attaque le reste des composés

En 1869 quand « Mendeleïev » créa sa classification périodique des éléments, le fluor n’avait
toujours pas été isolé.

Ce n’est qu’en 1886 qu’un chimiste français, dénommé « Ferdinand Frédéric Henri Moissan »
réussit à obtenir du fluor dans un bain a électrolyse contenant du fluorure d’oxygène et du
fluorure du potassium
Chapiter2 :

1-Généralités :
1.1-définition du fluor (F) :

Le plus réactif de tous les éléments chimiques. C’est un gaz faiblement coloré en jaune
verdâtre dont l’odeur très forte et irritante. Son inhalation très nocive et les brutalités avec les
composés organiques et certains dérivés minéraux en font un produit dangereux que l’on
fabrique le plus souvent sur les lieux d’utilisation (usines de séparation isotopique
d’hexafluorures d’uranium). Les recherches sur les dérivés du fluor et notamment les compos
sont cependant très activement pour suivies car ces dérivés ont souvent une extraordinaire
stabilité thermique et chimique

1.2-définition du di fluore (F2) :

(F2) est un corps simple diatomique, dont les molécules sont constituées de deux atomes de
fluor

Dans les conditions normales de température et pression, le di fluor est un gaz jaune pâle,
d'odeur irritante, difficile à liquéfier. Il attaque les muqueuses, la peau, les dents et les yeux.
Le di fluor est l'un des corps les plus réactifs de toute la chimie, toutes ses réactions sont
fortement exothermiques. Il réagit pratiquement avec toutes les substances sauf trois gaz rares
(l’hélium le néon et l’argon), quelques polymères organiques fluorés (notamment
les téflons) et certains alliages spéciaux. Associé à d'autres composants chimiques, dont
l'isoprponal, il entre dans la fabrication du gaz sarin
2/Les propriétés :

2.1-propriétés physiques

*Symbole : F.

*Numéro atomique : 9.

*Electrons par niveau d’énergie : 2.7%.

*La masse atomique : 18.998 U.

*Isotopes les plus stables : 19F stable avec dix neutrons (100%).

*Série : halogènes.

*Group, période, bloc : 17, 2, p.

*Densité : 0,0017 (0C° pression ambiante)


*Point de fusion : -219.67C°

*Point d’ébullition : -188.12C°

*Système cristallin : cubique.

2.2-propriétés chimiques :

Chimie du fluor a commencé à se développer pendant la Seconde Guerre mondiale, en


Allemagne, où le fluor était utilisé pour la préparation de fluorures de chlore aux propriétés
incendiaires, et aux États-Unis, pour la synthèse de l'hexafluorure d'uranium destiné à la
séparation isotopique de l'uranium.

L'extrême réactivité du fluor, due partiellement à sa grande électronégativité et à la relative


facilité avec laquelle se dissocie la molécule F2, procure à cet élément des propriétés
chimiques exceptionnelles. Il réagit avec presque tous les éléments du tableau périodique, y
compris certains gaz rares, ainsi qu'avec la plupart des substances organiques. Cette réactivité
particulière explique la difficulté de sa manipulation, qui nécessite l'emploi à basse
température de hauts polymères fluorés ou de métaux comme le cuivre ou l’aluminium.

Au-delà de 300 0C, seuls des alliages à base de nickel ou des métaux précieux comme le
platine ou l'iridium peuvent être utilisés.

Le mélange de dihydrogène et de di fluor brûle quelle que soit sa composition. Tous les
métaux sont attaqués en donnant naissance à des fluorures dans lesquels le métal possède un
degré d'oxydation élevé. Un certain nombre d'entre eux, dans lesquels la liaison métal-fluor
est essentiellement covalente, sont gazeux, comme le tri fluorure de bore, le tétra fluorure de
silicium ou l'hexafluorure d'uranium.

Le fluor réagit également avec les autres halogènes pour donner des combinaisons telles
qu’IF3, BrF3, ClF3. Ces composés à liaisons essentiellement covalentes peuvent présenter,
cependant, un caractère ionique qui leur confère une certaine conductibilité à l'état liquide.
Le fluor se combine à l'oxygène ; dans l'oxyde F2O, l'oxygène fournit un lien de covalence à
chaque atome de fluor (F — O — F). Dans l'oxyde F2O2, c'est au contraire la molécule de di
fluor qui donne deux électrons à chaque atome d'oxygène (O ← F—F → O).

Les fluorures ioniques possèdent des structures apparentées à celles des oxydes. Cette
propriété provient des longueurs voisines du rayon ionique de l'ion O2— et de l'ion F—. On peut
citer, par exemple, les fluorures alcalins LiF, NaF, KF... qui, comme les oxydes alcalino-
terreux MgO, CaO,SrO..., possèdent la structure du chlorure de sodium. Les fluorures des
métaux divalents (MgF2, FeF2, NiF2...) peuvent posséder la structure rutile comme les oxydes
correspondants (VO2, TiO2, MnO2...). Il en est de même des fluorures ternaires : KFeF3, par
exemple, est isotope de la pérovskite CaTiO3. Par le fait même, il existe de nombreux
oxyfluorures dans lesquels le fluor peut se substituer partiellement ou totalement à l'oxygène,
par exemple le pyrochlore, minéral de formule chimique (Na, Ca)2Nb2O6(OH,F). Malgré cette
analogie, les fluorures ioniques et les oxydes correspondants diffèrent sensiblement par leurs
propriétés électriques. En effet, les premiers sont électriquement isolants et les seconds
souvent conducteurs. Par ailleurs, alors que de nombreux oxydes présentent une aimantation
importante à la température ambiante, il est généralement nécessaire de refroidir les fluorures
à de très basses températures pour qu'ils aient la même propriété. Les composés fluorés
organiques jouent un rôle considérable. Leur stabilité particulière contraste avec l'instabilité
du fluor lui-même. Dans ces composés, le fluor complète sa couche p en y admettant un autre
électron d'un radical organique.

Les réactions de fluoration des composés organiques utilisent généralement l'hydrogène fluoré
lui-même ou un de ses composés d'addition :

La substitution des hydrogènes des fonctions carbure peut être totale. Elle conduira à des
composés d'une stabilité exceptionnelle tels que CF4 ou CF3 — (CF2)2 — CF3. Elle peut
également être partielle comme dans CH3 — CHF2.

Brf3

FI3
2.3-propriété atomique et nucléaires :

Le fluor est le premier élément de la colonne des halogènes.

L’atome de fluor possède 9 électron, 2 sur la couche k et 7 sur la couche l. sa configuration


électronique est (1s2, 2s2, 2p5) qu’on peut écrire (H2)2s2, 2p5

Le fluor neutre peut gagner un dixième électron et forme ainsi l’ion fluorure F-

2.4-propriétés atomique et nucléaires :

Energie d’ionisation : 15,697 -+0,003 ev (gaz

4/Fabrication par électrolyse et procédés industriel d’élaboration :

Le di fluor, F2, est aujourd’hui encore produit industriellement grâce au procédé d’électrolyse
introduit par Henri Moissan en 1886. Le bain électrolytique est constitué d’un mélange KF-
2HF fondu à 90 °C - 100 °C environ. L’HF anhydre n’est pas conducteur car peu dissocié et
c’est l’ajout de KHF2 qui permet la conduction ionique par un mécanisme complexe.

Lors de la réaction d’électrolyse, le di fluor est produit sur une anode en carbone selon :

2 HF2- → F2(g) + 2 HF + 2 e-
A la cathode (en métal), du dihydrogène est produit :

4 HF + 2 e- → H2(g) + 2 HF2-

Dans la cellule d’électrolyse, le potentiel appliqué est compris entre 8 et 10 V, et la densité de


courant est de l’ordre de 12 A⋅dm-2. Le rendement en courant est bon (95 %), mais le
rendement énergétique global n’est que de 30 %.

En 1986, à l’occasion du centième anniversaire de la découverte de la préparation


électrochimique du fluor, Karl Christe a découvert une méthode originale et purement
chimique de préparation en faisant réagir à 150 °C de l’acide fluorhydrique anhydre HF avec
K2MnF6 et SbF5. La réaction est :

K2MnF6 + 2 SbF5 → 2 KSbF6 + MnF3 + 1/2 F2

Ce procédé est anecdotique car inexploitable industriellement.


6/l’utilisation :

Le difluor est trop réactif pour une utilisation directe à l’état pur. Ses nombreux composés
chimiques ont par contre une multitude d’applications. Quelques exemples :

 Le fluor entre dans la composition de matières plastiques à faible coefficient de friction tel le
Teflon (ou polytétrafluoroéthylène (PTFE)) ;

 De nombreux gaz fluorés, comme par exemple les fréons, sont utilisés en tant que fluide
frigorigène dans les systèmes de réfrigération et d’air conditionné. Les chlorofluorocarbures
(CFC) ont cependant été bannis de ces applications à cause de leur contribution probable au
trou de la couche d’ozone et à l'effet de serre ;

 L'acide fluorhydrique (HF) a la propriété unique de pouvoir dissoudre presque tous les oxydes
inorganiques. Il est de fait utilisé pour attaquer le verre pour éliminer les oxydes de surface
du silicium dans l'industrie des semi-conducteur ,comme catalyseur des réactions d’alkylation
de l'isobutane et du butène dans le raffinage du pétrole et pour éliminer des impuretés oxydées
de l’acier inoxydable ;

 Dans le cycle du combustible nucléaire , l’hexafluorure d’uranium UF6 est utilisé pour séparer
les différents isotopes de l’uranium par diffusion gazeuse. Il est produit dans un four à flamme
par réaction chimique du difluor avec le tétrafluorure d’uranium UF4. Dans ce cadre, le difluor
a été utilisé lors de l'élaboration de la bombe atomique, à l'occasion du Projet Manhattan ;

 La cryolithe, un minéral composé de fluorure de sodium et d’aluminium (NaAlF), est utilisée


comme électrolyte dans la production d’aluminium par électrolyse ;

 Le fluor monoatomique est utilisé pour le « plasma aching » dans la fabrication des semi-
conducteurs ;

 Avec d’autres composés, le fluor est utilisé dans la fabrication de plus d’une centaine de
composés fluorés commerciaux, tel que la plastique haute température ;

 L’isotope radioactif 18F du fluor, émetteur de positrons, est le noyau le plus utilisé dans la
technique de tomographie par émission de positrons (TEP – une nouvelle technique de
visualisation médicale non invasive) de par sa demi-vie de 110 minutes, relativement longue ;
 Le fluorure de sodium a été utilisé comme insecticide, particulièrement contre les cafards ou
comme dératiseur ;

 Des fluorures sont ajoutés au sel (42 % du sel vendu aux ménages français est iodé et fluoré)
et aux dentifrices, ou parfois dans certaines sources d’eau ou dans certains aliments pour lutter
contre les caries dentaires. Cette utilisation est contestée par différentes associations et
groupes de pressions de consommateurs dans le monde.

 Arme chimique : les gaz sarin (classifié comme arme de destruction massive par la résolution
687 du Conseil de sécurité des Nations unies; et de triste mémoire utilisé le 20 mars 1995 à
Tokyo) et soma pour ne citer qu'eux...

 Médicament : Prozac®, etc...

 Résines fluor carbonées diverses comme le PTFE (polytétrafluoroéthylène) commericalement


connu sous la marque Teflon®

La première production industrielle de difluor eut lieu lors de la fabrication de la bombe


atomique, dans le cadre du projet Manhattan lors de la Seconde Guerre mondiale, où
l’hexafluorure d'uranium UF6, qui est un composé moléculaire volatil, était utilisé pour
séparer les différents isotopes de l’uranium par diffusion gazeuse. Ce procédé est d’ailleurs
toujours mis en œuvre lors de la fabrication du combustible nucléaire utilisé dans les centrales
nucléaires actuelles.

*caries dentaires * Semi conducteurs


*le gaz sarin

. 6/Traitement :

Le fluor est un gaz ininflammable dans l’air mais un oxydant extrêmement énergique. Il peut
provoquer des incendies et des explosions par contact avec de très nombreux produits
organiques ou minéraux. En cas d’incendie, les bouteilles qui n’auront pu être évacuées
pourront être arrosées de loin, mais seulement si on est certain qu’il n’y a aucune émission de
gaz (risque de réaction violente avec l’eau). Dans le cas où l’émission de gaz n’a pu être
stoppée, il est préférable de laisser le fluor réagir préférable de laisser le fluor réagir. En
raison de la toxicité des fumées les intervenants seront équipés d’appareils de protection
respiratoire autonomes isolants.

7/La fiche toxicologique :

Etiquète :
Substance (s) :
Chapiter3 :

1-conclusion :

En fin, nous pouvons dire que le fluor est l’élément chimique le plus puissant en termes de
propriétés , et il est également dangereux , il doit donc être utilisé avec prudence.
Les sources et les références :

Chapiter1 :

- www.wekipédia.com

Chapiter2 :

-https://www.techno-science.net

-https://w www.inrs.fr

-Le livre chimie bio organique et médicinale du fluor

-Le livre niveaux d’énergie moléculaire

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