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CHAPITRE 1 : PRODUCTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE

LECON 1 : GENERALITES

1- Avantage de l’énergie électrique par rapport aux autres formes d’énergie électrique

L’énergie électrique par rapport aux autres formes d’énergie se distingue par :

- La facilité de la transporter à des kilomètres ;


- La facilité de modifier à volonté ses caractéristiques grâce aux transformateurs afin de
l’adapter aux nécessités de transport.
- L’impossibilité de la stocker en quantité industrielle.
2- Fonctionnement d’une centrale de production

Chaque centrale électrique comporte une ou plusieurs groupes tournants. Chacun de ceux-ci
étant constitué par une machine motrice entraînant un alternateur. Celui-ci produit un courant
alternatif sinusoïdal triphasé à la fréquence de 50Hz et à une tension comprise entre 10KV et
24KV. Cette tension, suffisante pour assurer un transport économique, est élevé à une tension
comprise entre 63KV et 225KV à travers des transformateurs placés à proximité de la centrale.

3- Les modes de production de l’énergie électrique

Les centrales constituent les différents modes de production de l’énergie électrique. Parmi les
centrales de production de l’énergie électrique, on distingue :

- Les centrales hydrauliques ; - Les centrales solaires ;


- Les centrales thermiques ; - Les centrales éoliennes.
- Les centrales nucléaires ;
4- Les types de turbines

On distingue plusieurs types de turbine dans la production de l’énergie électrique à savoir :

- La turbine PELTON : il est utilisé dans les centrales hydrauliques de haute chute ;
- La turbine FRANCIS : il est utilisé dans les centrales hydrauliques de moyenne chute ;
- La turbine KAPLAN : il est utilisé dans les centrales hydrauliques de basse chute ;
- La turbine à combustion : il est utilisé dans les centrales thermiques.

LECON 2 : CENTRALE HYDRAULIQUE

1- Schéma synoptique
EAU TURBINE ALTERNATEUR

Energie Potentielle Energie Mécanique Energie Electrique

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2- Vue physique d’une centrale hydraulique

6
2
3
5

- Lac de retenue d’eau (1) ; - Alternateur (5) ;


- Barrage (2) ; - Transformateur HTB ou HTA (6) ;
- Conduite forcée d’eau (3) ; - Pylônes de transport HTB ou HTA (7).
- Turbine (4) ;

3- Différentes catégories de centrales hydrauliques

En général, on distingue 03 catégories de centrales hydrauliques à savoir :

- Les centrales hydrauliques de haute chute : ce sont les centrales dont la hauteur de
chute est supérieure à 200m et dont le débit est relativement faible (50m3) ;
- Les centrales hydrauliques de moyenne chute : ce sont les centrales dont la hauteur de
chute est comprise entre 30 et 200m et un débit comprit entre 100 à 500m 3 ;
- Les centrales hydrauliques de basse chute : ce sont les centrales dont la hauteur de
chute est inférieure à 30m avec un débit important (1500m3).
4- Différentes centrales hydrauliques au Cameroun

ENEO dispose sur l’ensemble du territoire national de 03 centrales hydrauliques pour une
puissance installée de 724MW. On distingue :

- La centrale d’Edéa ; - La centrale de Lagdo.


- La centrale de SongLoulou ;

5- Caractéristiques des centrales hydrauliques au Cameroun

Type de centrale Type de turbine Hauteur de Puissance


chute installée
EDEA KAPLAN 22m 268MW
SONGLOULOU FRANCIS 39,2m 384MW
LAGDO KAPLAN 20m 72MW
TOTAL 724MW

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6- Barrages-réservoirs hydrauliques au Cameroun
On distingue :

- Le barrage de la Bamendjoun ; - Le barrage de Mbakaou ;


- Le barrage de la Mapé ; - Le barrage de Mokolo.
- Le barrage de la Mefou ;

7- Caractéristiques des barrages-réservoirs hydrauliques au Cameroun

Barrage Réservoir Capacité de Hauteur Longueur


retenue
BAMENDJOUN Le Noun 1,8x109 m3 17,5m 245m
MAPE Le Mbam 3,2x109 m3 32m 1521m
MEFOU La Mefou 5x106 m3 20m -
MBAKAOU Le Djerem 2,6x109 m3 22m 1475m
MOKOLO Le Mayo Tsanaga 5x106 m3 21m 420m

8- Puissance d’une chute d’eau Pc

La puissance de chute par définition est l’énergie potentielle crée par la chute d’eau par unité de
temps. Elle se donne par les relations suivantes :

Ep
Pc= ou Pc= ρ. q . g . h en watt ou Pc=m. g .h /t en watt
t

- Pc : puissance de chute en watt (W) ; m : masse en kilogramme (Kg)


- Ep : énergie potentielle en joule (J) ;
- t : durée de chute d’eau en seconde (s) ;
- ρ : masse volumique de l’eau en kilogramme par mètre cube (Kg/m3) ;
- q : débit de l’eau en mètre cube par seconde (m3/s) ;
- g: intensité de la pesanteur en mètre par seconde carré (m/s²) ou en newton par
kilogramme (N/Kg) ;
- h : hauteur de chute en mètre (m).

LECON3 : CENTRALE THERMIQUE

1- Schéma synoptique

GENERATEUR TURBINE A ALTERNATEUR


DE VAPEUR VAPEUR

Combustible Energie thermique Energie Energie électrique


fossile ou mécanique
nucléaire

CONDENSEUR VAPEUR

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2- Constitution générale d’une centrale thermique

Une centrale thermique est généralement constituée de :

- Un brûleur ; - Une arrivée d’air ;


- Une chaudière ; - Une arrivée de combustible ;
- Une turbine ; - Une cheminée ;
- Une pompe ; - Une entrée d’air froide ;
- Un alternateur ; - Une sortie de la vapeur d’eau.
- Un transformateur HTB ;

NB : une centrale thermique est encore appelée centrale à flamme.

3- Fonctionnement

Une centrale thermique à flamme produit de l’électricité en brûlant un combustible dans une
chaudière qui produit de la vapeur. Parmi les combustibles, on distingue :

- Le Charbon ;
- Le Gaz ;
- Le Fioul ;

La vapeur produite par la chaudière actionne une turbine qui entraîne un alternateur qui fournit par
la suite en sortie une énergie : c’est de l’énergie électrique.

4- Les types de centrales thermiques

On distingue :

- Les centrales thermiques à vapeur ; - Les centrales thermiques à turbine à gaz.


- Les centrales thermiques à moteur Diesel ;

5- Les centrales thermiques au Cameroun

On distingue plusieurs centrales thermiques au Cameroun à savoir :

- La centrale thermique de Douala-Bassa ; - La centrale thermique de Logbaba ;


- La centrale thermique de Yassa ; - La centrale thermique d’Oyomabang ;
- La centrale thermique de Limbé ; - La centrale thermique de Bafoussam ;
- La centrale thermique de Kribi ; - La centrale thermique de Djamboutou.

6- Caractéristiques des centrales thermiques au Cameroun

Centrale thermique Combustible Turbine Puissance


Kribi Gag naturel Turbine à vapeur 216MW
Yassa Fioul lourd Turbine à combustion 86MW
Limbé Fioul Turbine à combustion 85MW
Douala-Bassa Fioul Turbine à combustion 22MW
Logbaba Fioul Turbine à combustion 22MW
Oyomabang Fioul Turbine à combustion 41MW
Bafoussam Fioul Turbine à combustion 18MW
Djamboutou Fioul Turbine à combustion 20MW

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LECON 4 : ENERGIES NOUVELLES

1- Energie solaire
a- Définition

L’énergie solaire est une forme d’énergie qui provient des rayons du soleil.

NB : les centrales solaires produisent de l’électricité à partir de la conversion des rayons du soleil
à travers des plaques sur lesquelles sont montées des photopiles : c’est le cas des cellules
photovoltaïques ou panneaux solaires.

b- Schéma synoptique

Cellule Système de Système de Charge AC


photovoltaïque régulation conversion DC/AC

Système de
stockage

c- Définition des parties d’une centrale solaire


- Le champ ou cellule photovoltaïque : c’est la partie constituée des photopiles qui
convertissent les rayons solaires en tension électrique continue.
- Le système de régulation : c’est un système qui permet de rectifier les irrégularités de la
tension continue générée par le champ photovoltaïque afin d’assurer la bonne charge des
batteries de stockage.
- Le système de stockage : c’est un système constitué des batteries accumulatrices
(génératrices et réceptrices) d’énergie électrique.
- Le système de conversion DC/AC : c’est un système à onduleur assisté qui permet de
convertir la tension continue (DC) fournie par les batteries en tension alternative (AC)
propre pour alimenter une charge alternative.
2- Energie éolienne
a- Définition

L’énergie éolienne est une forme d’énergie qui provient de la force du vent.

NB : les centrales éoliennes sont constituées de plusieurs générateurs éoliens situés sur des
terrains de forts vents. Ces générateurs produisent de l’électricité à partir de pâles orientables
appelées Hélices. Ces pâles, en rotation, entraînent un alternateur qui fournit ensuite une
puissance liée à la force du vent

b- Schéma synoptique

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VENT HELICE MULTIPLICATEUR ALTERNATEUR
DE VITESSE
Puissance
électrique COUPLEUR A
THYRISTOR

Force du vent Puissance Puissance mécanique


mécanique amplifiée CHARGE
faible ALTERNATIVE

c- Constitution générale d’un système éolien

Une centrale éolienne est en générale constituée de :

- Une hélice ; - Un coupleur à thyristor ;


- Un multiplicateur de vitesse ; - Une nacelle ;
- Un générateur asynchrone (alternateur) ; - Un mât ou pylône.

d- Fonctionnement

L’énergie du vent est captée par les hélices qui forment un rotor. Ce rotor entraîne un générateur
d’électricité par l’intermédiaire d’un multiplicateur de vitesse : on parle aussi d’aérogénérateurs.

Parmi les organes essentiels, on peut distinguer :

- La génératrice : branché directement ou indirectement sur un multiplicateur de vitesse à


engrenages au système mécanique, cette dernière fournit de l’énergie électrique.
- Le mât : il permet de placer le rotor de la génératrice à une hauteur lui permettant d’être
entraîné par un vent plus fort et régulier.
- La nacelle : montée au sommet du mât, elle porte les composants mécaniques,
pneumatiques, électriques et électroniques nécessaire au bon fonctionnement de la
machine.

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CHAPITRE 2 : TRANSPORT DE L’ENERGIE ELECTRIQUE

LEÇON 1 : TRANSPORT DE L’ENERGIE ELECTRIQUE EN HTB

1) Schéma général de la production, du transport et de la distribution d’énergie

2) Intérêt du transport en HTB

L’un des grands intérêts de l’énergie électrique est de transporter seul, rapidement et sans bruit.
Toutefois, une partie de l’énergie transportée se dissipe en chaleur, en effet joule dans la
résistance de ligne (r). Pour cela l’on devra transporter l’énergie en HTB pour minimiser ces
pertes en lignes : d’où l’intérêt du transport en HTB.

Puissance Puissance
départ arrivée
CENTRALE PERTES UTILISATION
ELECTRIQUE

3) Détermination des pertes en ligne

P² r : résistance total d’une ligne en ohm (Ω)


Pertes = r × I2 = r × en watt
U² I : intensité en ligne en ampère (A)
p P : puissance transportée
I= Ud : tension de départ en ligne
Ud

Exemple : calcul du courant en ligne pour un courant qui transite d’une centrale électrique à un
point d’utilisation de puissance P = 1200MW.

a) Détermination de l’intensité du courant en ligne pour U = 400 KV et U= 20KV

U = 400 KV U= 20KV U= 20KV


P P
I= = 3000A = 3KA I= = 60000A = 60KA
U U
4) Avantages et inconvénient du transport en HTB

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Avantages Inconvénients

- Diminution des pertes en ligne - Conception des lignes de transport difficile


- Meilleur rendement - Système de transport couteux
- Meilleur tension en ligne pour la - Nécessité d’un transformateur HTB.
distribution

5) Les types de lignes

Tension Tension
Type de lignes Domaine
alternative alternative
Usage
Ancienne dénomination Nouvelle dénomination
Transport de
Haute tension B l’énergie à longue
Très haute 400KV ou 225KV >50KV
HTB distance et à
tension(THT)
l’international
Transport
d’énergie distant,
Haute tension A
Haute tension 90KV ou 63KV 1KV<U<50KV industries lourdes
HTA
(HT) transport
ferroviaire
Transport et
distribution
30KV ; 20KV ou Basse tension B d’énergie
500V<U<1000V
Moyenne tension 15KV BTB électrique en
(MT) local ; industrie ;
PME ;
Distribution
Basse tension A d’énergie
Basse tension 400KV ; 230KV 50V< U< 500V
BTA électrique ;
(BT)
ménage, artisans

6) Les lignes de transport au Cameroun


6-1) Ligne HTB de 225 KV

 Songloulou – Logbaba  Logbaba – Békoko


 Songloulou – Mangobé  Mangobé – Oyomabang
 Mangobé – Logbaba

6-2) Ligne HTB de 110 KV

 Lagdo – Garoua  Lagdo – Ngaoundéré

6-3) Ligne THB de 90 KV

 Logbaba – bassa  Bonaberie – Bekoko


 Logbaba – Koumassi  Békoko – Limbé
 Bassa- Deido  Nkongsamba – Bafoussam
 Deido- Bonaberie  Bafoussam – Bamenda
 Bonaberie – Cimencam  Garoua - Maroua

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7) Les types de poste de transformation
 Le poste sur poteau : lorsque la puissance est comprise entre 60KVA et 100KVA.
 Le poste simplifié : lorsque la puissance est comprise entre 100KVA et 160KVA.
 Le poste préfabriqué : Lorsque la puissance est comprise entre 200KVA et
1000KVA.
8) Schéma synoptique d’une ligne de transport

Production Adaptation au Adaptation à


transport 90KV à L’exploitation 63KV
10,3 KV 225KV à 30KV

Adaptation à Adaptation à la
l’utilisation 220V distribution 5KV à
à 380V 30KV

LEÇON 3 : INTERCONNEXION, DISPATCHINGS ET LES CANALISATIONS


1) Interconnexion
Les postes d’interconnexion permettent :
- Des échanges entre les régions
- Des échanges entre les pays
- Des économies d’exploitation.
2) Dispatchings (Centre de répartition)
Les centres de dispatchings sont les centres nerveux du système : production ; Transport ;
distribution de l’énergie électrique. C’est ici que des opérateurs spécialisés surveillent et pilotent le
réseau électrique, par l’intermédiaire d’un réseau informatique fonctionnant 24h/24. La production
va à chaque instant, être ajustée au besoin selon la saison, le jour, l’heure et même les secondes.
Pour cela, ils sont à l’écoute du réseau afin d’ajuster les offres de production aux demandes de
consommation.
3) Les Canalisations
3.1 Types de Canalisation
Il existe plusieurs types de canalisation parmi lesquelles les canalisations aériennes les
canalisations souterraines.
a) Les canalisations aériennes
En HTA et HTB, les lignes de transport sont aériennes dans leurs grandes majorité. Elles sont
constituées de conducteurs nus en alliage d’aluminium et supports (pylônes).Elle transporte
essentiellement du courant alternatif triphasé Leurs diamètres augmentent avec la puissance à
transporter. Elles sont utilisées pour les réseaux d’éclairages, pour le transport en HTA et HTB,
pour la distribution en BT et HTA. Dans la plupart des cas on l’emploi pour les lignes rurales, ce
type de réseaux présente beaucoup d’avantages à savoir :

- Chute de tension plus faible - Simplification de l’armement des


- Simplification des études poteaux
- Poteau de plus faible hauteur - Augmentation de la sécurité.

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b) Les canalisations Souterraines
Les liaisons souterraines nécessitent des câbles de fabrication plus complexe. Ils sont constitués
d’une partie conductrice centrale en cuivre ou en aluminium, l’âme du câble, entouré d’une gaine
isolante en matière synthétique.
En MT, les câbles sont enterrés dans des simples tranchées. En HTA et HTB, c’est un peu plus
compliqué. Toutefois, le recours aux liaisons souterraines entraine un cout d’investissement qui
est 3 à 5 fois supérieur à l’aérien en HTA et 5 à 7 fois en THT.
3.2 Les types de supports
On distingue 03 types de support :

- Les supports en bois (hauteur : 10 à 14 m). - Les supports en métal (hauteur 10 à


- Le support en béton armée (BT et HTA). 90 m).

NB : Chaque poteau métallique doit être relié à la terre.


3.3 Distance entre les supports et conducteurs
a) Distance entre supports
- En HTA et BT, la distance est comprise en 45m et 100m selon le relief du terrain.
- En HTB, la distance est de plusieurs centaines de mètres selon le relief du terrain.
b) Distance entre conducteur

Tension (KV) Distance en phase (m) Distance du sol (m)


225 6 11
400 10 13

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CHAPITRE 3 : DISTRIBUTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE

LECON 1 : STRUCTURES D’UN RESEAU DE DISTRIBUTION HTA/BT

On distingue :

- La structure en antenne ou simple dérivation ; - La structure en peigne ;


- La structure en boucle ou en coupure d’artère ; - La structure radiale.
- La structure en double dérivation ;

1- Structure en antenne ou simple dérivation


a- Domaine d’emploi et principe
- Domaines d’emploi : Zones rurales ; Réseaux aériens.
- Principe : en cas de défaut sur un tronçon de câble ou dans un poste, les utilisateurs sont
privés d’alimentation le temps de réparation.
b- Schéma de principe

POSTE HTA BT
SOURCE

c- Avantages et inconvénient de la structure en antenne

Avantages Inconvénients
- Mise en œuvre simple ; - Délestage de l’alimentation des postes
- Economique de distribution en aval en cas d’un
défaut.

2- Structure en coupure d’artère ou en boucle


a- Domaine d’emploi et principe
- Domaine d’emploi : Zones urbaines ; sites industriels étendus.
- Principe : en cas de défaut sur un tronçon de câble ou dans un poste, on isole le tronçon
en défaut par l’ouverture des 2 appareils qui l’encadrent et on réalimente la boucle en
refermant le disjoncteur. Le défaut se localise visuellement par un indicateur lumineux
installé à l’extérieur du poste de transformation.

Remarques :

 Les têtes de boucle en A et B sont équipées de disjoncteurs ;


 Les appareils de coupure des tableaux 1, 2 et 3 sont des interrupteurs-sectionneurs ;
 En fonctionnement normal, la boucle est ouverte (sur la figure ci-dessous, elle est ouverte
au niveau du tableau 2).
 Les tableaux peuvent être alimentés par l’une ou l’autre des sources ;
 Un défaut sur un câble ou la perte d’une source est pallié par une reconfiguration de la
boucle ;
 Cette reconfiguration engendre une coupure d’alimentation de quelques secondes si un
automatisme de reconfiguration de boucle est installé.

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 La coupure est d’au moins plusieurs minutes ou dizaines de minutes si la reconfiguration
de boucle est effectuée manuellement par le personnel d’exploitation.
NF
b- Schéma de principe HTA/BT
Tableau 3

NF

NF B NO
Source
Tableau 2 HTA/BT
2
NF NF ou NO
Source NF
1
A
NF
HTA/BT
Tableau 1

NF

c- Avantage et inconvénient de la structure en coupure d’artère

Avantage Inconvénient
- Bonne continuité - Coût de réalisation important

3- Structure en double dérivation


a- Domaine d’emploi et principe
- Domaine d’emploi : elle est utilisée dans tous les locaux demandant une continuité de
service optimale.
- Principe : en cas de défaut sur l’une des lignes, l’alimentation de l’abonné est permuté sur
la seconde. Sur le schéma de principe ci-dessous, les tableaux 1, 2 et 3 peuvent être
dépannés et être alimentés par l’une ou l’autre des sources indépendamment. Cette
structure est bien adaptée aux réseaux étendus avec des extensions futures limitées et
nécessitant une très bonne disponibilité. Chaque poste est alimenté par 02 câbles avec
permutation automatique en cas de manque de tension sur l’une des 02 arrivées ; ce qui
permet d’assurer une grande continuité de l’alimentation.

NB : cette disposition est surtout utilisée en souterrain et dans les grandes villes.

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b- Schéma de principe NF
Tableau 3 HTA/BT
NO

Source NF NF NF Tableau 2
2 HTA/BT
NF ou NO
NF NO
Source
1 NF
NO
Tableau 1 HTA/BT

NF
Tableau principal HTA

c- Avantage et inconvénient de la structure en double dérivation

Avantage Inconvénients
- Bonne continuité de service - Solution très coûteuse

LECON 3 : DELESTAGE ET TYPES DE RESEAUX DE DISTRIBUTION AU


CAMEROUN

1- Délestage
a- Définition

Le délestage est une opération qui consiste supprimer l’alimentation d’un groupe d’appareils ou
de clients afin d’éviter la saturation de l’alimentation électrique.

Attention ! Ne pas confondre délestage et Black-out car : le délestage consiste à supprimer


l’alimentation de certains consommateurs pour assurer l’équilibre du réseau électrique alors que le
Black-out concerne l’effondrement du réseau électrique qui peut être la conséquence d’une
pénurie qui s’est aggravée ou d’un problème technique imprévu.

NB : On parle de pénurie d’électricité lorsque la quantité d’électricité fournit devient inférieure à


la demande.

b- Importance

Le délestage étant justifié par un manque d’électricité par rapport à la demande, il est donc
essentiel de pouvoir délester une partie des consommateurs pour assurer l’équilibre globale du
réseau électrique. Lorsqu’un délestage est prévu, les zones délestables sont prévenues 24heures
à l’avance. Il est donc possible pour une entreprise délestable de se préparer à ce phénomène.

c- Les types de délestage

Il existe 04 types de délestage à savoir :

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- Le délestage sur ordre : ce type de délestage se fait en fonction des heures de
consommation ;
- Le délestage sur comptage de l’énergie : il se fait en mesurant la moyenne de la
puissance consommée en 10 secondes comparée à la puissance souscrite (tarif vert : tarif
réglementé des gros consommateurs d’électricité) ;
- Le délestage sur seuil de fréquence : lorsque la fréquence franchit un seuil fixé par la
norme en vigueur, les gestionnaires de réseaux électriques doivent mettre en place des
délestages si la fréquence du réseau se trouve dans la zone entre 49 et 47,5Hz.
- Le délestage sur seuil de puissance et de courant : dans ce cas, lorsqu’un seuil est
dépassé, un relais de délestage coupe les départs non prioritaires.
d- Appareil de délestage

Le délesteur est un appareil de délestage qui permet d’éviter des déclenchements du disjoncteur
malgré un calibre inférieur à celui qui serait normalement utilisé. Il surveille la consommation totale
et coupe certains circuits prioritaires en cas de dépassement du contrat EDF (Electricité
Distribution France).

2- Types de réseaux de distribution au Cameroun

On distingue :

- Le réseau de distribution MT (HTA) ;


- Le réseau de distribution BT.

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CHAPITRE 4 : LES REGIMES DE NEUTRE

LECON 1 : GENERALITES

1) Nécessité de la liaison à la terre


L’énergie électrique demeure dangereuse et la majorité des accidents est due aux
défauts d’isolement des récepteurs.
La masse des récepteurs doivent donc être reliée a la terre pour assurer une tension de
contact la plus faible possible. Quelle que soit la cause de ces défauts, ils présentent des
risques pour :
- La vie des personnes.
- La conservation des biens.
- La disponibilité de l’énergie électrique.
Pour la liaison à la terre, plusieurs solutions existent qui se trouve dans la famille des
schémas de liaison a la terre (SLT), appelés « Régime de Neutre ».
Tous assurent la sécurité des personnes contre les contacts indirects avec chacun des
avantages et des inconvénients en fonction des besoins de l’utilisateur.
2) Choix d’un régime de neutre
Sur le plan de la protection des personnes, les 03 régimes de neutre sont
équivalents, si on respecte toute fois les conditions d’installation et d’exploitation.
Toutefois, pour les abonnés du réseau de distribution publique BT, le régime TT est
imposé étant donné que le neutre est mis à la terre par le distributeur.
Pour pouvoir choisir un régime de neutre, l’utilisateur doit être propriétaire d’un poste
de transformation privé, ou possédé une source d’énergie autonome. Dans ce cas, il devra
tenir compte des critères de choix suivants :
- La législation en vigueur (textes ou décret ministériels) ;
- Les impératifs d’exploitation (continuité de service) ;
- Les conditions d’entretien (personnel d’entretien qualifié ou non).
3) Les types de régime de neutre
Il existe 03 régimes de neutre qui sont :

- Le régime de neutre TT - Le régime de neutre IT


- Le régime de neutre TN

Chaque régime de neutre est identifié grâce à 02 lettres :

1ère lettre : elle indique la situation du neutre du transformateur par rapport à la terre. On
distingue :

- T : pour neutre relié à la terre.


- I : pour neutre isolé de la terre.

2ème lettre : elle indique la situation des masses du récepteur .On distingue :

- T : pour masse reliée à la terre.


- N : pour masse reliée au neutre.

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LEÇON 2 : LE REGIME TT

1) Les caractéristiques
- Déclenchement des protections au premier défaut.
- Le neutre du transformateur d’alimentation est relié à la terre.
- Les masses sont interconnectées et reliées à la terre.
2) Schéma de principe

U
Rn Id U UC = RU × Id
Rd Id = R d+ R n+ R u

PE Ru UC

Rd : résistance de défaut Uc : tension de contact


Rn : résistance de prise de terre U : tension entre phase et neutre
Ru : résistance de prise de terre des masses
Id : courant de défaut

3) Protection
Toutes les masses des matériels protégés par un même dispositif de protection doivent être
interconnectées et reliées par un conducteur de protection (PE) à une même prise de terre
La condition de protection doit satisfaire à la relation suivante : RU × IΔn < UL
- IΔn : Courant de fusion du dispositif de protection.
- RU : résistance de la prise de terre des masses.
- UL : Tension de contact limite.

NB : UL= 50V Ou 25V selon les locaux


Dans les schémas TT, on assurera la protection par un DDR (dispositif différentiel à courant
résiduel). Dans ce cas, le courant IΔn est égale au courant différentiel résiduel du disjoncteur.
Toute installation TT doit être protégée par un DDR placé à l’origine de l’installation.

LEÇON 3 : LE REGIME TN
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses sont reliées au neutre.
Tout défaut d’isolement est transformé en un défaut entre phase et neutre : ce qui se traduit par
un court-circuit phase neutre.
1) Type de régime TN
1.1 Régime TNC
a) Caractéristiques
- Le conducteur de protection et le neutre sont confondus en un seul conducteur PEN .
- Protection électrique plus neutre.
- Section des conducteurs actifs supérieur ou égale à 10 mm2 .

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- On utilise l’appareillage tripolaire.
b) Schéma de principe

PEN

1.2 Régime TNS


a) Caractéristiques
- Le conducteur de neutre est séparé du conducteur de protection électrique PE.
- Utilisation du matériel tétra polaire.
- Dans les deux cas, la protection doit être assurée par coupure au premier défaut.
b) Schéma de principe

N
PE

1.3 Boucle de défaut


a) Caractéristiques
- Les prises de terre du neutre et des masses sont interconnectées.
- En cas de défaut, un courant Id circule dans le conducteur PE ou PEN.
Ceci implique :
 Un court-circuit qui fait appel à un courant de défaut Id important.
 Un déclanchement des protections.
b) Schéma de principe

2) Caractéristiques du régime TN
- Déclanchement au premier défaut
- Répartition des prises de terre dans toute l’installation
- Défaut d’isolement phase /masse est transformé en défaut phase /neutre

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- Aucune élévation du potentiel de la masse.
3) La protection
Un défaut d’isolement se traduit par un court-circuit. Le courant de défaut n’est limité que par la
résistance des conducteurs.

0 .8 × V
Id = Rph+ Rpe

LEÇON 4 : LE REGIME IT

1) Caractéristiques
- Le neutre est isolé de la terre ou relié de la terre par une impédance.
- Les masses sont reliées à une prise de terre.
- Le premier défaut doit être signalé par un CPI (contrôleur permanent d’isolement), par
un signal sonore ou visuel.
- La coupure est obligatoire au deuxième défaut.
- Un personnel de surveillance doit être capable de réparer au premier défaut

2) Schéma de principe

3) Boucle de défaut
a) Premier défaut

NB : Le premier défaut est inoffensif, et le courant de défaut Id est très faible.

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2) Deuxième défaut

En cas de double défaut, il y a présence d’un fort courant de court-circuit (entre phase) et d’une
tension de contact UC dangereuse : il y a coupure automatique obligatoire.

Deux cas se présentent :

- Masse séparée : Protection par dispositif différentiel ; régime TT


- Masse communes : Protection contre les surintensités ; régimeTN
4) Fonctionnement du CPI
Le CPI est un appareil qui contrôle en permanence l’isolement du réseau. Un générateur
injecte du courant continu entre le réseau et la terre. Ainsi deux cas peuvent être observés.
- Absence de défaut : Le courant continu ne circule pas entre le réseau et la terre.
- Présence de défaut : Un faible courant est débité sur le réseau et le relais actionne les
alarmes.
NB : Cet appareil signale l’apparition du premier défaut.

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LECON5 : CENTRALE NUCLEAIRE OU CENTRALE ATOMIQUE

Une centrale nucléaire productrice d’énergie électrique diffère d’une


centrale thermique par son Réacteur ou se produit la chaleur. La chaleur
dégagée par le réacteur est importante, il suffit de l’utiliser pour produire de la
vapeur qui entrainera des groupes turbo alternateurs.

Pour extraire la chaleur qui apparait au sein du réacteur, il suffit de faire circulé un fluide
liquide ou gazeux dans le réacteur. Le fluide s’échauffe en ce refroidissent pour éviter toutes
contaminations radio- active. Ce liquide dit Caloporteur (un fluide Caloporteur est un fluide qui
transporte la chaleur. Exemple : l’eau) n’est généralement pas utilisé directement, il cède sa
chaleur a un deuxième fluide dans un échangeur de chaleur ; Puis retourne au réacteur.

Dans un réacteur on trouve en particulier :

 Une réserve en matière fossile (Uranium enrichi, Bruttium) ;


 Un dispositif de réglage de l’énergie des neutrons(le modérateur peut être de l’eau
bouillante ; de l’eau naturelle sous pression ou le graphite.) ;
 Un dispositif de récupération de l’énergie libérée. (fluide calo porteur : eau lourde, eau
sous pression, gaz carbonique, sodium fondu).
Lorsqu’on s’intéresse à l’énergie des liaisons on est dans le domaine de l’énergie
nucléaire d’où deux voies s’offrent à nous :

 Celle qui consiste à fondre le noyau en de nombreuse particule : c’est la fission


nucléaire ;
 Celle qui fond ensemble deux noyaux ayant chacun un très petit nombre de particule :
c’est la fusion nucléaire qui jusqu’ici ne relève que du domaine expérimental.

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