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I

t-
:

n.-

RBPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERT DE L'EIISEIGNEMEIVT SUPERIEUR 6

ETT DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

CENTRE. UNI\ItrRSTTA IRE D[" OU.ER§ L^*

INSTITUT DE CHIMIE INDUSTRIELLE


$ÈHAti I tMth"' I lJk tlü [Hlt ll',il$US t i{l&tlt

MEIIOIBE DE fIN D'ETUDES


pirésente en vue d.e ll'obtentû.on dtu d[plôrne
INGE}{IEUR D'ETÀT

Spécialité : Chimie lndustrielle


Option : Génie chimique

7.5êrAê

Présenté nar: Dirisé oar:


- BENKHEDDA Tayeb Mr : GUERAICIIE Noureddine
- ZAHOUAI'{I Noureddine Dr : SETTOU Noureddine

PROMOTION : 1997
cKomonclaturo
6

D Diamètre du tubage m
De Diamètre équivalent m
ry Tension de cisaillement pa
pp Viscosité plastique pa.s
pa Viscosité apparente pds
Vm Vitesse moyenne m/s
p Masse volumique du laitier kÿm3
Pf pression de fracturation pa
f facteur de ùottemend N
NRe Nombre de Repolds

î Contrainte pa
Oüommnrc
NOMENCLATURE
INTRODUCTION
CHAPITREI:Lesciments
I-lHistorique........... 1
I-2 Définition du ciment 1
I-3 Constituants du ciment. .................. 1
I-4 Matières premières............... 2
I-5 Structure de la pâte du ciment ......... 7
I-6 Inlluence des paryrrètres physiques sur le ciment...... 9
I-7 Les ciments spéciaur . ..
i ...... 13
I-8 Les ciments salési......1.. ................. 16
CIIAPITRE II : Les additifs aux ciment
II-l Les additifs 20
II-2 Les accélérateurs............... 22
II-3 Les dispersants............... 23
II-4 Les allégeants.......... 24
CIIAPITRE III : La Cimentation
III-I Introduction..... 27
III-2 But de cimentation............ 27
III-3 Différenls ÿpes des cimentations.......... 28
Itr-4 Principâes, causes d'échec d'une cimentation 9s'8........... 28
m-5 Analysds des causes d'échec d'une cimentation 95Æ........ 30
CIIAPITRE fV:
La rhéologie du ciment
ry-l Définition de la rhéo1ogie............. 34
IV-2 Différent §pes des fluides 34
IV-3 Mesure des paramètres rhéologique.......... 36
IV-4Inüoduction atiiéeimes d'écoulement........... 37
CHAPITRE V : Resultas üt"interprétations

V-2 Exploitation et interprétation .des résultats..........i.J...................... 63

MODES OPERATOIRES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

:lg

I
TT{TRODUGTÏArt{

La réalisation d'un sondage réussi nécessite une étude technico-


économique minutieuse basée sur des préüsions géologiques découlent de
l'implantation du forage, il est courant d'affirmer que le développement du forage,
et l'améIoration de ces performances sont dfs en majeure partie aux :
7

-Choix d'un flüde de forage qui répond aux exigences imposées par la -
formation du point de vue 1sçhnique, et d'auüe part par un coût aussi bas que
possible;

-Choix des laitiers de ciment qui répond aux diftrentes formations;,


(géologiquds) dont le problème dlune mauvaise cimentation au( formations
aqüfères et aux formations salées est toujours renconûé, car la cimentation a
base d'trn laitier a[égé préparé à l'eau douce qui provoque la déssolution des.
sels massifs de la couche saliÊre et par conséquent elie provoque le ,uuug, d. i
cette dernière. Ce qui donne mauvaise cimentation qui aura des
conséquences graves à
i ]onSüe durg
i . -,'./.
Le placet'nènt d'un laitier salé saturé peut résoudre ce problème et donne ,

des,btrnnes caractéristiques au ciment, mais le sel influe sur les caractéristiques -

rhéologiques du laitier, ce qui implique des régimes d'écoulement non souhaité


pour les formations fragiles.

Suite à cette situation, il est devenu impératif d'améliorer ces caractéristiques


rhéologiques.

Ceci fait l'objet de ce présent mémoire.


CHAPITRE,I .
les ciments

r-1 HrsroRrQUE
tes débuts
connu, depuis plus d'un siècle, le ciment a une longue tustoire,
grasse obtenue par cuisson des
remontant aux eryptiens qui avaient découvert ta chaux
d'rme extinction du produit obtenu (pottr
roches cle calcaires à une températrue élevée suiüt
obtenir l'hydroxyde de catcium) ou la chatx
ce. sont les romains qui ontfait véritablement le ciment en y ajoutant
une matière
à une température nonnale
votcànique, les cendres volcanique tout en donnant un rnatériau
après sa prise résistant à I'eau'
et mélanger à ['eau durcissait par hydratation et devient
la construction de
c,est ce matériau qui est le premier liant hydrauüque, a servi à
nombreux monuments de l'éPoque .

C,estenlS24queJosEPHASPEDIN(AI.{GLETERRE)atrouvéetcomposéune
maüère de ciment (ciment portland) et de cela faire ta cuisson d'une poudre des roches
jusqu' avoir des carbonates de calcium et
carcaire et d,argile à des températures érevées
jusqu'à aujourd'hui avec plusieurs
l,évaporation de co2 puis broyér en' poudre, utilisé
modifica.tions et types-

I-2 DEFINITION DU CIMENT :


une patte plastique
Le ciment est rur liant hydraulique qui; mélangé à l'eau forme
durcissa progressivement. Le ciment se présente sous forme de grains très
faisant prise et
matières inertes, après
fins qui possédent les propriétés hydrauliques et qui adhérent aux
avoir mélangé avec l'eau .

I.3 LES CONSTITUANTS DU CIMENT :

Ilprésentel,uneouplusieursdespropriétéssuivantes:
avec l'eau des
- Des propriétés hydrauliques , c'est -à-dire qu'il forme par réaction .l'r.
['eau;
composés hydratés stables très peu solublqdans a

t
Chapitre I :les ciments

- Des propriétés physiques qui améliorent certaines qualités du ciment (accroissement


de la maléabilité ).

I- 4 MATIERES PREMIERES : [11


Dans la pratique, les matières premieres employées dans les cimenteries sont
extraites pour l'essentiel de carrière de calcaire et d'argile qui apportent les quatres
orydes fondamentaux qui participent au processus de üansformation du mélange cru
en clinker. Les premiergapportent les carbonates de calcium CaCOr, les secondegles
orydes SiO2.AI2 O: et FezOr .

Ces derniers se Eouvent rarement en proportions voulues, il faut souvent


procéder à des mélangqsde matériaux d'origines différentes et,le cas échéant, ajuster la
compolitiqnr- du mélange cru par incorporation d'ajouts tels que pyrite, bauxitgsable
ou calcaire pur. On classe habituellement les matières naturelles en :

. Calcaires................plus de 80% de CaCOr


o Elément arglo -calcaire.............de 4O àr8ÿ/o de CaCO:

. Argiles ...............moins de 40o de CaCOr

I. 4 -I CALCAIRES :
Les calcaires ( CaCO3 ) sont très répondus dans la nature, ils peuvent être de
dureté et de pureté convenable, ils proviennent du depôt de CaCOI contenu dens les
eaux de mères ou des laclprovoqués par de§ précipitatiqns çhimiques ou réalisé par
l'intermédiaire d'organisme ( mollusque , algues ). Certains de ces dépôt soumis à une

pression et une température ambianteront donné des calcaires telque le marbre, dont la
dureté est élevée .

I. 4 -2 ELEMENT ARGILO .CALCAIRE :


la,
Très répondus dans la nature, les marnes contiennent les éléments nécessaires à ,
la fabrication du ciment mais doivent être corrigés par des rapports de calcaire ou
d'argile: afin de parfaire leur dosage. Certaines calcaires argileux remuent
naturellement les divers constituants du ciment portland en proportion voulues .

)
(-hapitre I :les ciments

I. 4-3 LES ARGILES :


Les argiles sont consütuées essentiellement de silice, alumine et de fer et peuvent

être classées de plusieurs maniéres,On distingue :

- Les argiles résiduelles provenant de la décomposition sur plais de roche


existantes, du fait d'agent physico - chimique ,

- Les argiles transportéegdisposées sous I'effet des mers, des cours d'eau des
glacierE et du venL

D'une maniéré générale, [e coût de la préparation des matières premières croit

avec le nombre de constituants à mélanger. il faut donc s'effectuer d'avoir un nombre


de constituants aussi rédüt que possible. Ces constituants doivent être faciles à broyer,
peu coûteux s'il s'agit de la voie sèche, exigeant peu d'eau de manutentioni_:'il s'agit
de la voie humide et facile à combiner lors de la clinkérisation .

Ces matières premiéres principales peuvent contenir aussi des éléments mineurs
(auEes que les quatre orydes fondamentaux ) dont l'influence se manifeste sur la
marche de l'usine ou sur la quantité du ciment, ceru( que l'on rencontre le plus
isoUVêût sont: '.*

- La magnésie MgO
- Les sulfates et les chlorures alcalins
- Le soufre

I-2 FORMATION DU CLINKER:


La formation du clinker peut -êüe déüsé en plusieurs étapes qui passent dans
des zones bien limitées du four et de la tour de préchauffage .

- dégagement de l'eau physique, chauffage cru et variation des propriétêlu mélange,


- déroulement des processus chimiques liés avec la déssociation thennique et la
transformation de certains minéraux du mélange,
- réactions à l'état solide, formation de la phase liquide et qmthèse de C3 S '.t+

a
- Cristallisation et refroidissement des minéraux du clinker .

3
Clhapilre I :les ciments

I.2-I PREPARATION DU CRU :

La composition du cru est l'opération qui consiste à réaliser un mélange


homogène de calcaire, d'argile et éventuellement de matériaux complémentaires dans
les proportions permettant d'obtenir un clinker dont la composition chimique et les
limites précisées dans le tableau suivant :

rENEU:B§, MO lENl$E $, 7a,

C do..'..'. .65
:::::]::

§i Q.....:.' 2I,
t
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'oj....., ::]:j

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K §u ) t.:,

$t '.lq.,.
râ........:l: I

I-2.2 PRECIIAUFFAGE :

Pour entamer les réactions de clinkérisation ,les matières premières doivent être
préchauffée,on utilise une tour de préchauffage à cyclones, C'est une partie intégrante
de l'atelier de cuisson. le préchauffage se fait par échange entre les gaz chauds et la
matière cru qui sort de la tour de préchauffage et dans le four à 830"C , tandis que les :

gaz sortent entre 300 et 360 'C pour être utilisé dans le broyeur cru .

I.2.3C.CUISSON: .+
I
'sru;
La cuisson de la farine constitue la phase principale de la fabrication du

clinker, et donc du ciment. c'est en effet au cours de la cuisson que s'opèrent


chimiquement la transformation du cru en clinker .

4
(' hcryt try--l : las cinrcnts

La cuisson est donc un ensemble de réactiorts physico-chimiques endothermique


et exothermiques réalise à haute températues, qui clétermine les propriétés effectives

du produit fini de ciment .

de 800"c -formation de AIzO: CaO et de Fe2 Or CaO


(probablement ) .

De 800oc à 900oc - formation de SiOz CaO

De 900oc 'â95Toc - fbrmarion tÿe SAlzOt eaO

De 950oc à 1200"c - formation de SiOz CaO


1200oc à l300oc - formation de AI2 Or 3CaO et AIzOr 4CaO
(probablement ) .

Vers 1260 "c - apparition du Premier liquide

.De 1260 oc à 1450 - formation de SiOz 3CaO


( avec disparition progressif de la chaux libre ) -

I.3 LE CLINKER :

On appelle clinker le produit tel qu'il sort du four après cuisson des matières
premières. C'est le clinker qui après broyage avec une addition de gypse ( SOr CazHz
O ) qui régularise la prise; dônnera le ciment tel qu'il est employé par utilisateurs .

Les principales composant de clinker sont alors notées :

Notation Norn Formule chimique :

I
C.S silicate tricalcique 3CaO SiOz

CzS silicate bicalcique 2CaO SiOz

q, A ulun inat" tricalcique 3CaO AIz Ol

ue tétracalcique 4CaO AIz Or Fez O:


-

lr,
a
C.hapitre I :les ciments

I.3.1 TRAITEMENT DU CLINKER ET FABRICATION :

a. REFROIDISSEMENT:
Le clinker sortant du four tombe dans le refroidisseur, cette appareil peut être
soit un cylindre rotatif analogue au four et placé sous celui-ci, soit une couronne de
cylindres fixés au four et tournant avec lui, soit une grifle en pente,composés de

marches successifs animés d'un mouvement alternative; horizontale.


La ütesse de refroidissement influe sur la taille des cristaux des constituants du
clinker, avec un refroidissement rapide, ce dernier donne généralement des taux de
résistances initiales et finales, ceci évite une diminution de [a teneur en C2 S q*
résorption, ce qü conduiral,l à une augmentation de la teneur en C2 S et Cr A . Un
iefroidissement rapide est nécèssaire pour éviter la décomporitiot de C:S en C2S et
CaO, et pour obtenir une cristallisation en grains fins du périclite, pour cela le
développement des refroidisseurs à gritles est favorisé pour permettre une tempe
énergique du clinker

b. [,E BROYAGE :
Le broyage de clinker au quel on ajoute 5o/o de rypse ou autre ajout est l'étape

ultime de la fabrication du ciment.


On distingue deux procédés de broyage -circüt ferme
- circuit ouvert .

Le but de broyage est de libérer les surfaces nécessaires à la réaction


d'hydratation, Ci le ciment est top gros, on risque une ségrégation et I'eau ne peut

réagir assez vite pour développer les propriétés physico-chimiques du ciment pour
cela il faut broyer très fin moins de 100 pm .
Le ciment est donc obtenu par une opération physique de broyage du clinker .

avec addition du g;pse, et éventuellement d'autres matières contienneirt donc les phases lr,

cristallins du clinker dont il est issu. Les propriétés du ciment dépendent de la


t

composition du clinker, C'est ainsi que :

- le C3 S permet l'obtention de résistances élevées à court et moyen terme .


Chaoitre I :les ciments

- b Cz S participe à l'acquisition de la résistance à longterme, En quantité importânte


il réduit la chaleur d'hydratation du ciment .
- le C3 A accélére la prise En quantité notable de fortes chaleurs d'hydratation lnitiales iI
pennet d'obtenir des cimsnæ à résistance initiales élevées .

- le C+AF qui réagit avec une vitesse plus faible que le Ct A,ne peut être considéré comme

un produit inerte. Ce sont les oxydes de fer qu'il inclut qui conlërent au ciment

14 EYDRATATION DU CIMENT :
Mélangés à I'eaq les grains de ciment se dissolvent lentemenf les réactions
chimiques d'hydratation s€ proÔrisent entre ces constituants et l'eau ,aux interfaces cristal -
eau . Elle mettent en jeu plusicurs phénomènes physico - chimiques tels que l'adsorption, la
dissolution et Ia cristallisation .

L'adsorption réside dans Ia fixation des molécules d'eau au rÉseau des constituants par des
liaisons physiçes ou chimiques .

La dissolution résulte de la nrpture des liaisons ioniques d'un solide par l'action des forces
électrostatiques .

L^a cristallisation débute par 'une phase de gerrrination . L€s ions cn suspension
s'asse,mblent €n noyarD( stables, les germes cmissent alors par agglomération de couc*res
zuccessives d'ions sur l'interface cristal-suspension .
Ces phénomè,nes affectant différernment les constituants de cimeng ce qui conduit à
examiner plus particulièrement les réactions chimiques d'hydratæion de ces composants .

I.5 STRUCTI]RE DE LA PATTE dU CiMCNt;


La dissolution des constifuants du ciment dans ['eau est initialernsnt très rapide et
exothermique..
Au cours de la phase donnante, la dissolution de ces constifuants est très ralentie .la
formation de C-S-H et d'éttringite se poursuit à vitesse réduite. la solution devient /"
a
sursaturée en chaux, sans formation nouvelle de portlandite .

7
Clhapitre I :les cîments

Les grains de clinker se recouwent d'une couche d'hydrates de plus en plus


épaisse, la diffirsion de l'eau vers l'intérieur des grains est ralenti. Les réactions
d'hydratation se poursüvent à ütesse fortement décroissante tant qu'il subsiste de
l'eau . Lorsque contenue dans les pores est épuisée , C'est une partie de l'eau des

hydrates déjà formee qü est consommée .Ce dernier processus d'hydratation est à
I'origine du phénomène d'auto dissociation de la matrice cimenterie .

a I'iszu des réactions d' hydratation de suspension de grains de ciment dans l'eaau s' est

transformée en solide offiant une résistance mecanique notable.

I-$1 STRUCTURE DE LA PIERRE DU CIMENT DTJRCI :


La structure de la pierre de ciment est fortement influencée par la présence du
gypse et des adjuvants hydrauliques car leur réaction avec les composants du clinker,
consütuant la pierre de ciment , donnent de nouveaux composés qui engendrent au
cours du durcissement les agrégats cristallins ainsi qu'rme structue de gel" on peut
agir sur les propriétés physiques et mécaniques de la pierre du ciment .

La résistance de la pierre du ciment durci du durcissement dépendent de la


composition minéralogique de clinker,de la finesse du ciment, de sa tenetu en eau,

de la température ambiante et de la durée de conservation

lr,
a

I
Chapitre I :les ciments

.I.6 INFLUENCE DES PARAMETRS PHYSIQUES SUR LES CIMENTS:[3I

I-6-1 Temperature:
Elle influe sur la composition des ciments hydratés, le temps de pompabilité
du laitier augmente avec l'augmentation;üe la tempeiature;

-Sru la résistance à la compressioryon remarque une réEogression on pense que ceci est

dhtla formation descristaux de taille plus grande.

-Sur les pararnetres rhéologiques du laitier on le fluidisant .

l-Ç2 Pression:

Elle influe sur le temp de pompabilite en le diminuant par suite de l'alteration

du contact eau-ciment

-Sur le taux de filfation en l'augmentan! ce phénomenernteresseparticulierement le


pétrolier, specialement I'ors des cimentationscomplementairspogs pressions.

I.G3 CONTROLE DES PARAMETTRES PHYSIQTJES :


'Ie
ternps de pompabilité :un laitier de ciment est pompable jusqu'à une üscosité de
40Po.

le temps de pompabilité est le tempspendorrt lequel le laitier a une üscosité inférieure à

100 Po quand il est soumis à des conditions de temperature et de pression dans le


consistométtre pan american; le temps de pompabilité est directement lié au

phénoméne d'hydratation, il dépend :

- De la composition du ciment il est fonction de la tenneur en C3A. il suffit de réduire

sa teneur pour retarder la prise.


Chapitre I :les cimenfr

- Du rapport eau -Ciment : plus se rapport est élévé plus la prise est lente, inversement un
rapport faible tend à accélérer la prise.

- De la granulométrie : plus elle est frngplus vite se font les réactions d'hydratation

I43-a POIDS SPECIFIQIIE :

il influe sur: - [,a colonne du puits lors de cimentation.

- Le ternps de pompabilite du laitier.

- La résistance à la compression du cimenl

- Lapermeabilite du ciment.

I+3-b .INJECTABILITE:
On appele l'aptitude d'un laitier de ciment a remplire cotrectement I'annulaire en

deplacent devant lui la boue de forage .

deux thecniques sont courament irises en oeuvr€:

I-e deplacement en ecoulement sublaminaire et le deplacement en ecoulment


turbulent, dans les deur cas por.r des raisons dif[erntes, il est necessaire d'agire sur les
parametres rhéologiques du laitier ces parzrmetres sont:

-Le seuil de cisaillement: en d'autre terme on admet'que le taitier ne se met en


mouvement que si la force agissante et le gradient de ütesse au déla du seül de cisaillement
du latier, les conditions d'ecoulement en pratique permettent de comparet Q) laitiers
differents ou determiner l'efficacité des produits flüdifiants ou gélifiants,ou de comparer les
caractéristiques du laitier avec la boue qu'il cencé de lè deplacer.

Pour deplacer la boue il faut que le laitier ait un poids specifique et un seuill de ,lÇ,

,
cisaillement superieirr a ceux de la boue en écoulement sub-laminaire cette derniére
condition ne présente pas d'inconvanients, suivant le §rpe d'écoulment on peut gélifier le
latier pour augmenter le seuil de cisaillement ou eventuelement intercaler entre boue

10
et ciment un bouchon de ciment ayant un seuil de cisaillement éleve par contre dans le

cas ou on choisi l'ecoulement turbulent on a interet a réduire au minimum le seuil de 6

cisaillement du laitier.Ceci dans le but de limiter la puissance hydraulique necessaire,


il y'a donc deux conditions contradictoireg, pour obtenire un bon déplacement de la
boue on ne doit pas reduire le seuil decisaillementa uri; valeurainferieur a celle de la
boue.

- La üscosite plastique a moins d'importance, theoriquement pour atteindre le


régime turbulent, on a interet a l'augmenter ceci n'est guer possible en pratique car les
produits qui augmente la üscosite plastique augmente également le seuil de

cisaillement.

Donc suivant le probleme qui se pose et selon le tlpe d'ecoulement desiré, le


petrolier est donc ,mené, soit a fluidifier les laitiers au moyen de dispersan[ soit au
contraire a les gelifier

I-G3-c PERMEABILITE:
Elle doit être naturellement aussi faible que possible, si le ciment doit remplire

sa fonction d'étanchité, elle est de l'ordre de milliéme de millidarcy pour un ciment au


latex, de I'ordre du centiéme de millidarcy pour un ciment ordinaire gaché zuivant les
nonnes (A.P.I ) mais peut attaindre l0 millidarcy pour un ciment bentonitique car la
permeabilité finale est en relation directe avec le rapport eau-ciment .

I.6-3.d ADHERANCE:
Un manque d'adhérence de la gaine de ciment à la roche au casing entaine un

dèfaut d'étanchèité. I n'ya à l'heur actuelle pas de moyen d'agire sur le laitier pour
controler I'adhérance du ciment, par conte des essais de laboratoire ont montrés que
lr,
I'adhérance:
a

- Augmente avec le temps.

- Augmente avec la temperature.

1l
INFLUENCE DE CERTAINS PARAMETRES SUR LES CIMENTS

X.r
Vrrigtion dc la vlscoshê an tnlluencc du % d'eau sur le
fonstha du 96 deau tempr de prïse

lnfluence de la température tnfluence de la pressbn sur


sr.rr le tempr de grî* le temps de prise

lr,
a

lnfluence du temps sur la lnfluence de la tempétaune


résistance sur la résistance
Chapître I :les cinrcnls

- Dimunue sur une surface Poluées


6

En pratique on essaye d'avoir un tenain en éliminant le mrudmum de cake par


disperssion ou grattagel :

On doit prévoir des tubes exterieurement propres;

On peut enduire les tubes exterieurement de résine et de sable ;

CONCLUSIONS:

Les deux problemes majeurs que renconEe actuellement le petolier dans I'utilisation

du ciment sont:

- La mise en oeuwe du ciment a des profondeurs toujotrs croissantes

- Le maintient des caracteristiques d'étanchité et de résistance du ciment au travers d'un


nombre toujogrs croissant de tavaux qü s'éffectuent pendant et aprés la complétiüon-

L2
Chaoitre I :les cîments

I-7 LES CIMENTS SPECIALES [3]

I.7-1 LES CIMENTS EXPANSIFS :

L'étanchéité du cimentation est un problème qui n'a pas encore été résolu dans
tous les cas en supposent respectés toutes les règles, or pense qu'il peut y avoir
manque d'étanchéité soit par retrait du ciment au cours de la prise, soit par création
d'un micro-annulaire pff contraction du tubage, le retrait des ciments est un
phénoméne bien connue en travaux publics, les recherches qui on été condüts par ce
sujet ont pour but principal non d'assurer une expansion proprement dite, mais plutôt
une compensation du retrai! les conclusions que l'on peut tirer d'une étude peut être
valable dans cerains cas d'utilisation, et ne pas être dans d'autres cas. !'

L,a, contraction du tubage conduisent à la formation d'un micro-annulaire peut êüe due

à plusieurs causes :

- Changement d'une boue lourd utilisé pour la chasse du laitier par une boue légere
necessaire à lareprise du forage .

- Fermeture du puits sous pressions pendant la cimentation et ensuite ouverture du


puits.

- Chaleur d'hydratation du ciment : lorsque le ciment fait prise, la chaleur dégagée par
le laitier fait délater Ie tubage, ce dernier se contracte par la suite, il se créie la')rs un
micro -annulaire.

l-7-l-a compositions des ciments expansifs:

Les additfs expansifs dont il est fait le plus souvent mention dans la littirature ,tL

t
contiennent sulfate, chaux et aluminate, les differentes formules et dosage conduisent
waisemblablement à la formation du sulfo-alminate tricalcique ou sel de condlot,

l3
Chapitre I :les ciments

d'autres sels peuvent être utilisé comme agents expansifs, certaines bases, chaux et
magnésie en particulier, ont été proposés mais leur emploi est dangereux car utilisés en 'u

éxcés chaux et magnésie peuvent disolquer le ciment

I-7-1-b Utilisation:
- dans des puits de stockage sous terrain de gaz .

- dans des puits d'explosion nucleaire.

- dans des puits de production .

- dans des puits d'injection d'eau .

- dans la cimentation des zones de pertes.


oc
- les puits les plus chaudes avec une température de fond 98

le probleme des ciments expansifs n'est pas encore résolu et des travaux sont
actuellement en cours dans les nombreuses sociétés afain de detenniner une meilleur
formulation.

I.7.2 LES CIMENTS TIIIXOTROPES :

t-7-2-a PROPRIETES DES CIMENTS THIXOTROPES:


Les ciments thixotropes sont des laitiers de ciment ou des mélanges qui
possédent des propriétes rhéologiques particuliers et auquelles sont associées des
propriétés mécaniques interessantes, ces ciments sont hautement thixotropes c'est à

dire qu'un gel se forme rapidement en l'absence d'agitation, or d'écoulement ce gel

étant toute en fois détruits si l'agitation est reprise.

Ces ciments sont expansifs, ce qui assure une meilleure liaison entre tubage et

formations, la résistance mécanique de ces ciments est convenable bien qu'elle se

développe plus lentement que pour un laitier classique.

t4
()hapilre I :les cîments
L'emploi de laitier de ciment thixoüope paseüitbien adopté aux probléme de pertes
dans des terrains fissurés .

- Densites légerement plus basses que celle des laiüers classique .

- La thixofropie reduit les pertes car le laitier se gél dans les fissures .

- Empéche le cheminement dt gaz .

- Quelques minutes aprés sa mise en place n'exserce pas la pression hydrostatique, du


fait de son gel élevé .

- Malgré une viscosité supérieure à celle des ciment classiques, les pertes de charge
restent faibles du fait de sa mise en place à débit rédüt.

Les autres propriétes sont comparables à celle enregistrées sur les laitier classiques

- Temps de pompabilité du même ordre de grandeur pour des pressions et température


faible

- filtrat sans chrngement.

l-7-2-b réalisation des ciment thixotropes:

Les ciment thixotropes sont réalisés à partir du ciment et de sulfates de calcium

(Ca SOa), L'aluminate tricalcique (C3A) donne avec le sulfate de calcium un

trrllfqsluminate de chaux ou le sel de candlot.

Alz O:, 3 Ca O + 3Ca SO3, 2H2O+25H2O AIz Q +3CaSO+, 32H2O

un autre composé Alz O:, -)


3CaO, CaSO4, l2H2O se formerait également au court de

l'hydratation du ciment lx limite maximale d'utilisation étant voisine de 90oc (200'0,


le sel de candlot ne peut se former de façon appréciable que si la teneur en aluminate
tricalcique en C3A est supérieure ou égale (l-2)oÂ,le sulfate de calcium présent dans
le laitier se combine alors qu'en absence de chlorures, une partie importante du sulfate
de calcium ne réagit pas.

l5
Chattitre I :les ciments
I-8 LES CIùIENTS SALES :[21

Les systèmes du ciment qui contients des quantités considérables de chloride de


sodium sont souvent appelés « les ciments salés » .

Les sels sont trés utilisés dans la cimentation des puits pour plusieurs raisons :

- Dans plusieurs régions le sel se trouve mélangé a l'eagexemple ( l'eau de mére)

- Le sel est disponible (répondu) dans la nature et moins chére et quand le sel est

utilisé comme additif au ciments modifie le caractére du ciment.

Addition de grande quanité de sel au ciment est nécéssaire lorsque on place le ciment
en face des formations salesou les formations sensibles d'eau .

I-8-1 L'eau saumâtre comme eau de gâchage:


A l'absence de I'eau frêch, I'eau chantiers ;ou l'eau de mér est fréquament
utilisé pour le mixage des laitiers de ciment, ces earD( sont [és aventageux par leur
disponibilité et leur côut.

Les eaux des chantiers se difter et doivent être tester au laboratoire pour être utilisé
localement. Les substances les plus importantes sont Cl -, SO4 -2, Ca*2, Mg+2 et
d'aufies composés organiques résultant de la décomposition des plantes.

Ces impurtées ont des éffets indiserable sur la performance des ciment portlands, tell

que la gelation et la retardation .

Tous les laboratoires des laitiers de ciments doivent être performer par un
échantillon des eaux laucaux utilisés coûlme eau:. de gachâge.

l-8-Z L'éffet des ciments salés sur I'expansion :

La préparation des laitiers de ciment contenant une grande concenüations de NaCl:

était la première methode pour achever l'expansion dans les ciments déstiné à la
cimentation des puits pétrolièrs.

t6
Chapitre I :les cimenls

Après la prise, l'expansion du ciment se fait a cause de Ia pression interne exercé par la
crystalization du sel entre les pores et les réactions de chlorosillicate.

t'

I-8-3 Le chlorure de sodium (NaCt) :

Les ciment salés sont largement utilisés pour amiliorer l'ahéderence aux formations
sensibles d'eau, les formations salés,NaCl estutiliséaunegrande concentrationde2Yo
jusqu'au saturation, les faibles concentrations preuvent l'accéleratior\ tanque les
concentrations élevées entrainnent une retardation moyenne.

Le sel est un addiüf exrémement varié, tout dépends de sa concenüation dans le laitier, le

,1",

t7
Chapitre I :les ciments
t8l

Sel Le,temps 950F 1IæF ,, , l4OoF 1700F 2oæF


'" t''
',,,,,,,. ...... ::::::: ',
.
'
3,000 psi ii,3,ooû p.i
i,,i, .il,i,,,i,,,, 800 psi 1,600 psi ,, 3,@Q psi

(3s"c) (43"C) (60.c) (77"C) (93"C)

hr (5,5lmpa) (11.03mpa) (20.68mpa) (30.68mpa (20.68mpa)

.. o 8 500 r.200 2.500 4.000 5.450

24 3.000 4.050 5.500 6.700 8.400

5 8 1.350 2.400 1.000 5.000 6.100

24 5.000 5.300 5.900 6.200 6.550

I0'.,.... 8 1.600 2.850 4.700 5.950 6.600

24 5.500 5.650 6,000 6.650 7.r00

8 1.000 2.000 3.800 5.200 5.900

24 4.350 4.650 5.150 6.000 6.500

8 100 300 1.500 2.700 4.200

24 2.650 3.550 4.700 4.900 5.700

tableau-l- [a resistance a la compression d'un laitier pur gachée a des proportions


croissants de sel

,JT,

18
Chapitre I :les ciments

sel 2.000 fr 4.000 fr 6.000 ft 8.Q0o ft 10.000 ft


(610 m ) (1,220 m) (1,830 m) (2.44om) (3.0s0m)

,.,0...., 4: l0 3:04 2:14 l:35 l:02

l 2:45 2:05 l:30 1:00 0:35

..10, 3:10 2.25 l:40 1:10 0:40

18.. 5:00 3:30 2:25 l:35 l:05

8:OGf 8:00+ 5.08 3:50 2:00

tableau -2- le temps de pompabilité d'un laitier pur gachée a des proportions
croissantes de sel.

I.9 CI.ASSEMENT DES CIMENTS PETROLMRS SELON LES NORMES A.P.I


Classe A : utilisé de (0 à 6000 pieds) c'est un ciment ordinaire de construction ÿpe
portland
Classe B : de (0 - 6000) portland a haute résistances aux sulfates.
Classe C : utilisé de (0 - 6000) portland, de résistance rapide aux haute compression .

Classe D : ciment utilisé de (6000 à 10000) pieds c'est à dire à moyenne température
et pression , il existe en moyenne ou haute résistances aux sulfates

C la sse E: ciment utilisés de (10000 à 14000) pieds pour les fortes température et
pression est disponible en moyenne ou forte résistance aru( sulfate.

Classe F : utilisé (10000 à 16000) portland pour les très forts tempérahue et pression,
disponible en moyenne et fonte résistance aux sulfates.
Classe G : utilisé de (0 à 8000) pieds c'est un ciment de base' utilisé de (0 à 8000
pieds) sa prise peut ête améliorée ou retardée afin de courir une grande gamme de
profondeur et de température du puits. tr,
*

l9
€TTA:PTTRE IT L;es additift'eax ciments :

II-l LES ADDITIFS AUX CIMEN{TS l3 I

Les ciments ont des qualités qui les rendent indispensables dans les forages,
mais des qu'on veut les utiüser à une certaine profondeur, ils perdent beaucoup de leur

caractéristiques.

Les fabricants du ciment mettent à la disposition des sondeurs certains produits


pour leur conférer de nouvelles propriétés, selon les propriétés requises pour un laitier
de ciment, plusieurs ÿpes d'adütifs sont utililisés, on peut les déüser globalment
selon les paramètres sur les queles ils agissent principalement sachant qu'ils possédent

souvent des effets secondaires. süvant leur concentation influent sur d'auEes on
distingues:

l Accélerateurs:

- Chlorursde sodium

- Chlorurede calcium

- silicates solubles

2 Retardateurs:

- Lignosulfonte utilise à bas, temperature .

- Dérrivés du sucre utilisé à haute Temperature .

3 Dispersants :
- Polyélectrolyte anionique

20
'::::::l::r ::::::i::iri::t:::t:;r::::::::::ii:i:::::::::::i:::::: r r:::::..::::::::::::i::.r:::i:l::r:::::::ri::::

CHAP,,I',TRE fiÉ,,,,,,.,,.,,.,,,,,,,,,,, :lii....i.,..i.,Aitddiii6t;';;t'.aü*eimenli::tt;*i!

4 Reducteur de filtrat :
{
- Polyméres cellulosique

- Polyméres hydrosoluble

5 Allégeants:

- perilite et gilsonite

- Absorbants H2O (Pouzzolane, Bentonite)

6 Allourdissants:
- Barite, Hematite

2l
Chartitre II :les adcliti/ës arct c'iment.v

II-1 Les accelerateurs :

Ce sont des produits qui permettent d'accelerer les développement des


résistance mécaniques du cimen! leur emploi réside dans :

- Réduisent le temps de pompabilité

- Accélerent la prise du ciment

a) Chlorure de calcium :

Ca Cl2 est l'accélerateur le plus courament utilisé sa concentration varie enüe

(2-4'/ù BWOC leurs effet consiste à diminuer le temps de prise et le durcissement


initiale, on génerale se phenoméne n'est pas encor complétement maitrisé; il
s'explique par l'affection de la phase (aluminate/gypse) et la phase silicate pour la 2
**
éme,Les 2 théories se üaduisent par l'augmentation des ions Ca et Cf du hitier de

ciment.

Le C3A: la présence de Cl- renforce la formation de l'éuringite le gypse


primaire est üte consomé et la période d'induit sera racourci .

- **
le C3S: I'augmentation de C3S s 'intensifié en présence de Cl et Ca

l'augmentation de concenûation de Ca** augmente le rapport c'est à dire dans le gel C-


S-H-SiO2, cette augmentation change la morfologie du gel. L'hydratation s'intensifie,
par conséquent le temps de durcissement diminue.

b) chlorure de sodium :

NaCl joue un rôle d'un accélerateur à faible concentration c'est à dire <l0oÂ
BWOC et devient un retardateur quand sa concentration est >l0o BWOC

II-2 Les retardateurs :

Un retardateur augmente le temps de pompabilité d'un laitier et on même temps

retarde le développment de la résistence initiale à la compréssion le plafant des

22
Chaoitre II :les uclditfes aux ciments

retardateurs agissent en enveloppant les particules de ciment et ralentissent les


réactions d'hydratation .

a) lignosulfonate de calcium:

Mélangé à sec au cimen! compatible avec toute les classesde ciment et la plus
part des additifs. la concentration normale varie entre (0,2 et 0,4) BWOC on générale
l'ajout de O,loÂde lignosulfonate augmante de temps de pompabilité de 30 minutes, les
retardateurs peuvent se présenter en liqüde ou en solide ainsi qu'à haute temperature
ou basse temperature.

II-3 Les dispersants:

La fonction praincipale de ces additifs dans les laitiers de ciments c'est la

séparation des particules du ciment.tleur suspension dans l'eau de mixage .

les lingosulfonates et les sels d'acides polyhydrorycarborylique constituent les deux


grandes familles de dispersants.

Les dispersants sont utilisé pour réduire la üscosité du laitier dans le but
d'obtenire un profil d'ecoulment turbulent faciliant le déplacement du fluides de

forage par le laitier.

La fonction secondaire de ces dispersants ce qu' ils reduisent les perts de

charges, ce qui perrnette dans une certaine mesure de réduire les pertes de circulations,
penneffent une pompabilité plus grande alrx laitiers lourds-

Plusieurs ÿpes de dispersants sont utilisée dans le cimenq sont connues corlme
superplastifiants dans l'industrie de construction .

l-Les sulfonates sont plus connue, ils ont le pouvoir de dispersion élève', les plus
,tL

fréquentes sont (les polynaphtalinÇ. t

2-lingosulfonates sont principalement utilisés dans certaines systèmes de boues de


forage.

23
Chaoitre II :les additfes aux ciments

3Jes additifs chimiques non-polymere,ont de grande proprietés de dispersion avec un


effet secondaire (retardateur).

II-4 Les reducteurs de filtrat:

Le réducteur de filtrat affecte tout les propriétés du laitier de ciment, c'est

praincipalement due à la réduction d'eau contenneu dans le laitier cornme filtrat à

üavers les zones perrnéables, on aura alors; le volume du laitier se réduit et la densité

augmente

- Certains réducteurs de filfat ont un effet retardateur, suite, au absorption du filtrat


par le grain de cimenf ainsi l'hydratation se réduit.

II-5 Les allégeants :

Les ciments de base utilisés pour la cimentation possédent des caractéristiques


(composition chimique, granulométrie ), qu'une fois mélangés à l'eau de gâchage on

obtient des laitiers de densité normale comprise entre 1.78 et 2.08, il est donc parfois
nécessaire d'alléger les laitiers de ciment pour diminuer les pressions hydrostatiques
aux endroits des couches fragilecet éüter ainsi la fracturation, parconséquentles
allégeants permettent une addition supplémentaire d'eau au laitier, sans qu'il produise
une séparation exécessive du volume d'eau libre.

Enfin l'emploi d'rur caulis hydraulique de faible densité peut dans certains cas,
d'éüter soit un deuxieme étage de cimentation, soit une pérte de ciment dans la
forrration.

des laitiers de ciment ayant une densité voisine de 2,00 requiérent des pressions de
pompages élevées pow la mise en place; de plus ces laitiers imposent des pressions :i+

t
statiques et dynamiques importantes, non seulement sur la formation üaités, mais
également sur les autres formations avoisinantes, ces pressions peuvent entrainer une

déshydratation du laitier.

24
(.hapitre IL'les additi/ës aux ciments

Procédes utilisé pour alleger un laitier de ciment :

Il sufFrt d'ajouter un prodüt ayant un poids spécifique inférieur au sien, il faut


qu'il soit au tant que possible inerte ou du moins compatible avec le ciment, qu'il ait
une granulométrie comparable à celle du ciment, c'est à dire de I à 160 micrometre.
Les produits dits allégeants, sont généralement des produits qui absorbant une
quantité plus au moins grande d'eaq et c'est finalement l'eau qui est l'allégeant réel
exemple:

a)Labentonite:

Est une arglle colloidale essentiellement constitué de montomorillonite sodique


(857o).

La montomorillonite est une silicate d'alumine hydraté A12O3. 4SiO2. nH2O du

groupe des phyllites formés par conséquent par la superposition de feuillets. Les grains
de bentonite ont la faculté d'accroiEe l0 à 20 fois leur volume, en absordant 5 à 6 fois

leur poids d'eau les molécules d'eau venant se placer entre les feuillets dans les

espacemenÈ de (10 à 20 A" ) provoquant le gonflement. La pâte plastique obtenue


veritable gel présente les proprités d'un colloide d'autant plus marqués que la teneur
en particule inférieur à (1 ou 2 pm) est importante (domaine dimensionnel d'une
bentonite (0,1 à lOpm),

Les bentonites ont une densite voisine de 2,65 elles sont en généralle

commercialisés après les pouzzolanes,

b) La pouzzolane :

Les pouzzolanes, soit d'origine naturelle (cendres vs[çanique) ou artificielles (cendre

volantes des centrales thenno-électriques certaines argiles cuites, scories ) ont une
masse spécifique variant de 2,16 à 2,8 kg/dm'. Co*posées de 90%o de silicapure, elles '.tL

sont aptes à fixer la chaux en présence d'eau pour former des composés ayant des I

propriétes hydrauüques, ont de plus cofllme avantage de se combiner avec le silicates


bicalcique et d'empécher ainsi la rétrogression de la résistance à la compression à

température élévée.

25
Chapitre II :les additife.t aux ciments

L'UTILISATION DE LA POUZZOLANE DANS LES LAITIERS DE CIMENT:


l-Lapouzzolane augmente le volume( le rendement) du laitier et réduit le côut.

2-Abaisse la densité du laitier.

3-Le ciment à la pouzzolane a une pérmeabilite réduite qui peut attaindre 0.00lmD.

4-Augmente la résistance aux attaque des solutions corrosives.

Ces proprietes sont affecter a des degrés variers par le ÿpe de pouzzolane,

dependant de la composition chimrque et la granulometrie .

c) attapulgite:

l'attapulgite est une argile de base de magnesium, elle n'est pas affecter par I'eau
saleé , ou le calcitrm dans le cximent corrme la bentonite c'est un alégeant pour les
ciments a grande concentrations de sel, la qualité de l'attapulgite varie comme la
bentonite, mais seulement elle ne réduit pas la pérte de filtra, elle a une composition
çhimique de (MgAl5, SiOzz (OH)a;4H2O) ,

CONCLUSION:
Dans les conditions pratiques du puit et de pompage, les additifs chimiques
peuvent amiliorer certaines caracteristiques rhéologiques, ils offient également plus de
chances à la réüssite de la cimentation d'une colonne.

L'addition aux latiers des substances chimiques capable d'amilorer leur


comportemen! et réduire le filtrat, notons qu'ils est difficiles de trouver des substances
chimiques (additifs) qü jouent à la fois tous les roles, mais au moins qu'ils soit
comptibles.

Le choix du systéme de ciment avec additifs reüent a déterminer un composé


économique qui mise en place avec les équipements; dont on disposition dévloppe
une résistance suffisante aussi üte possible aprés sa mise en place, conserve
ulterirerement les proprietés necessaires a isoler les horizons deriére le tubage,
supporte et protége la colonne.

26
Ç$rLl{T&E:IIi;:'; I.A CIMENTATION

III-1 INTRODUCTION: [U

Parmi les opérations importantes effecfuées en cours de forage qui intéresse

d'ailleurs les sondages d'exploitation et exploratioryest la cimentation des tubage qui a


un double rôle :

l- Ancrer fortement les tubes au parois du sondage.


2 -Assurer l'étanchéité parfaite du forage en supprimant tout passage entre la colonne
de tubes et les parois du trou;

La cimentation des tubages permet ainsi de fermer les horizons aquifères et


isoler enûe eux les différentes horizons occupé par un même sondage.

III-2 but de cimentation :


Le but d'une cimentation dans un puits est de remplire l'espace annulaire entre
la colonne et la fonnaüon;
L'objectif principal d'une telle opération est que:
- Le ciment fixe mécaniquement le tubage dans le trou et foumit ainsi un point
d'ancrage,
- Le ciment protège le tubage contre [a corrosion .

On diüse l'opéraüon de cimentation en cimentation primaire et cimentation


complémentaire.

a) cimentations primaires :

Les fonctions principales d'une cimentation primaire sont :

1 - contrôler le mouvement des fluides entre le fond et la surface.


2 - fournir un support pour le tubage,

21
c'haoitre III la cimentation

3 - empêcher la pollution des couches a l'eau douce ,

4 - empêcher la corrosion des tubages .

b) cimentations complementaires :
C'est une opération qui se fait après la cimentation primaire, tellque pose de
bouchons de ciment soit pour passer à une auüe zone de production soit pour
abandonner un trou.

III-3 -differents types de cimentation :

Les diftrentes ÿpes de cimentations recornmandées dans le forage sont les


suivants:

a) -cimentation à simple étage z

C'est la mise en oeuwe des ciments autour des tubages. Exemple c'est la
cimentation du tubage 13 3/8
b) cimentation à double étages :

Parfois on a recourt â d.* étages pour les raisons suivantes:


si les formations sont fragile, il'y'a risque de perte de circulation ou zoîe a

aible pression.
si les hauteurs d,annulaire à cimenter ssnf importantes.
si deux ÿpes de laitier déferent doivent être mise en place.

III-4 principaux causes d'echec d'une cimentation :


Les principaux causes d'échec d'une cimentation sont les suivantes :

r Pertes pendants la mise en place du laitier .

o Adhérences insuffisante de la gaine du ciment autour du tubage et à la


formation.
o Chasse surabondante ( bouch@l ,' défectueuf; .faux calculs, sabot non
cimenté) .

2R
chartirre III la cimenlation

o Défaut de prise (contamination ).

o Chute des caractéristique du ciment après séchage .

. Dégradation du ciment en contact des eaux corrosives (sulfates ) .

. Manque d'étanchéité (channeling et autres ) .

. Remarque:
Plusieurs causes qui peuvent être résolu car il suffit de contrôler et vérifier avec

précision :

Les calculs,dosage d'additifs , design laitier,matériel du cimentation .

Exemple:
l- chasse subordante : cet échec est causé par des ereurs :

a- de calculs des volumes théorique du chasse ou du laitier .

b- des bouchons défectuerÜ), car ce dernierjoue un rôle important pour une bonne
t'
.séparation pour qu'il éüte toute contarnination du laitier et la non cimentation du

sabot.

Remèdes:
. Vérificatioo des calculs théoriques,
r Contrôle I'état des pompes et leurs rendement .

r Défaut de prise dû1, à :

a- Mauvaise qualité du ciment - mauvais;" dosage avec les produits

accélérateurs ou retardateurs .

b-Mauvais dosage du réducteur du filrat dans la formulation du laitier cela

peutentaîner en zones poreux une accélération dp prise après déshydratation du laiüer.

29
chapitre III la cimentotion

III-5 analyse des causes d'echec dans la cimentation 9 5 /8 :

III-5-I- perte pendant la chasse du laitier :


1-A Dû' aux surpressions exercées sur les points faibles du découvert causeS
par:
1-A-1 Densité élevée : augmente la pression hydrostatique
l-A-2 Viscosité üès élevée : augmente les pertes charges dans I'espace
annulaire, ( ces causes concerne le design du laitier ) .

1-B - Causes dûr au régime d'écoulement :

Utilisation d'un régime d'écoulement non adapté


1- C - Filtrat Eès élevé : perte de l'eau du laitier au contact des couches
poreuses, et perméables qui enfraîne un épaississement du laitier, qui nécessite une
pression de refoulement élevée .

1-D Cause due au mauvais nettoyage du trou :

volume de déblais imporhnt dans l'espace annulaire se qui implique une pression
hydrostatique dans l'espace annulaire importante qui nécessite une pression de
reufouleme6 importante .

Ill-5-2-manque d'adhéren'ce : Le manque d'adhérence du ciment durci autour du


tubage et à la formation permet la communication enfie les couches. Alors le but
recherché de la cimentation 9 5/8 dans la région OUARGLA (OLz ) et celle de
Berkaoui est d'isoler totalement les couches aquifêres à hau@ression ( ex : Albien )
des couches supérieurs fragile et salifère (ex : seno - salifère )
le manque d'adhérence drî: à :
a) -mauvais déplacement de la boue par le laitier :

Il est évident qu'um laitier à faible seuil de cïsaillement ne déplacera pas une boue
gelée même a une contrainte, la pénéfration du laitier dans la boue comme les doigts
dans un gants ( phénomène du channeling ) .

b) type de boue :
,$,
t
La boue à I'huile émulsionnée déposent sur les parois du trou un cake résistant

et sur le tubage un film d'huile difficile à I'enlever par le ( mud - clean ) .

3n
chapitre lll la cimentatiln

c) Mauvais centrage de la colonne :

Un mauvais centrage de la colonne dans le découvert qui repose sur les parois

du Eou, la boue sera emprisonner et difficile à l'évacuer lo portion sera occupée par
la boue au lieu du ciment .

boue non déplacée

Ciment

d) Présence des caves :

A l'intérieure des caves on à ùrdépôBde (cuuing) qui ne seront pas évacuer et


durant l'opération de cimentation ces derniers évitent I'adhérence du laitier aux parois
et en même temps on peut avoir une éjection du laitier
il remonte au niveau de la D.V ou'problème cimentation de cette dernier.
I

Ciment

'.tL

cave mal
netoyé de boue

3l
chapitre ill la cimentation

e) présence des bancs de sel due à :

o - laitier mauvais dosé du réducteur filtrat

o - laitier gâchée à l'eau douce : provoque en face des couches salifères

Une distribution du sel donne naissance à un film d'eau salée qui empêche
l'adhérence du ciment aux parois .

Ciment L Lr
L uui
couche de sel
{l-L
L
lrti
Film H2O Salée LLL L
lr- L L
:L L

III- 6 - principaux parametres dans la cimentation :

l-Temps de pompabilite :

C'est le temps qui s'écoule ente le moment ou le ciment est gâché et le moment
ou le ciment atteint une viscosité de 100 cp (UC) .

.1",
-N B : Réellement dans le sondage au delà de 70 (US) le laitier n'est plus pompable .
t

a2
chapitre III la cimentation

a) Paramètres qui s'influent sur le temps de pompabilité :

o Les additifs :

Retardateur : Augmente le temps de prise .

Accélérateur : Diminue le temps de prise .

o Température: : Si elle augmente le temps de pompabilité diminue .

2 -Temperature:
Si elle augmente + 1 Le temps de pompabilité diminue (filfrat )
2Larhéologie diminue (VP ) .

3 La résistance à la compression diminue .

Résistance à la compression :

Apres la prise de ciment, une résistance se développera Intentent pour :

o Maintenir le casing en place .

o Résister aux chocs dts au forage .

o Supporter des pressions des couches acquiferes

4 - Influence de la pression :
L'étude de laitier en fonction de la variation de la pression utilisée au cours de

I'opération permet d'obtenir :

Unç pfçssion convenable pour éüter la déshydratation du laitier qui provoque un


.Fïlg?tRpn-[ l. Rhsqlosie du lsitrer .
ryr

33
CHAPITR TV LA RIIEOLOGIE DU CIMEM

TV.I LA RHEOLOGIB :

L'objectif de la rhéologie est de détenniner l'équation d'état rhéologique du


fluide en effectuant des mesures relatives, des forces et des déplacements et en

exploitant ces résultats à base des équations du mouvement (t: F/S).

TV - 2 DIFFERENTS TYPES DES FLT]IDES :

2 -I FLTIIDE NEWTONIEN :

Se sont des fluides caractérisés e,n général, par des courbes J'écoulement du
ÿpe ci contre :

OU t: Fu.T .........................( I ).
: Fa. dv/dr
r : Contrainte (:h/100 f l.
pu: Viscosité . rp).

L : Gradient de ütesse ( t-' ).


dr

. T(s'1)
FIG N":M I : Fluide NEWTONIEN

'.tL

3{
Chapitre IV la rheologie du ciment

2-2") LES FLUIDES NON NEWTONIEN ( FLUIDES BINGHAMIEN ) :[8 ]

Ce sont des fluides plastiques au comportement indépendant du temps : ils sont


caractérisés en général par des courbes d'écoulement du §pe suivant FIG N" IV-l et

la relation d'écoulement peut s'ecrire en approximation

T: Tc * Fp . T.............. ......(2)

: T"* po* dv
dr
ôo: rcr représente le seül minimal des celui ci comrace à s'écouler .

pp : c'est la üscosité plastique.

dv: ( c'est le gradient de vitesse) .

dr

r : c'est la conüainte en (lb I IOO ff )


: Tg(cr)
1C

T(s-')
FIG N' : Yl2: Fluide non NEWTONIEN

35
Chapire IV la rheologie du ciment

L'une des caractéristiques du fluides plastique BINGHAM c'est qu'il reste


statique
jusqu'où on lui applique une force au delà du seuil qu'il se met en mouvement .

rv - 4 MESURES DES PARAMETRES RITEOLOGTQUES :

Il existe deux méthodes générales qui permettent la détermination de la relation

d'écoulement des fluides indépendants du temps

la relation entre r et Cl peut être obtenu directement en soumettent l'échantillon a une

ütesse ds çisaillçment rmiforme dans une appareil convenablement élaboré et a


mesurer la contrainte tangentiel correspondante. les üscosimètre les plus usuels

utilisant ce principe sont les üscosimètres rotatifs ex: üscosimètre de couette.

_4 -r YrscosrMETRE DE COTTETTE ( CYLTNDRE COAXTAUX ) :


Son principe c'est que le flüde remplissant l'espace annulaire, le cylindre

extérieur tourne a la ütesse constante (O ) le couple de réaction ( C ) sur l'autre


cylindre.
L'évolution de la üteise de cisaillement dans l'espace annulaire dépend de {

l'angle de déformation cr et sin(cr) :1, l'erreur commije en supposant O est constant

est faible, voir figure süvante:

( Cylindre tournant )

(Cylindre fixe )

FIG N' IV- 3 Viscosimeüe de couette

36
Chapitre IV la rheologie du ciment

La force de cisaillement F(t) s'exerçe sur ulle enveloppe cylindrique de rayon r

est relier au couple (c) et à la conüainte t (r) par la relation :

C : r.F(r) (3)

C:2æ,1 .h t 1r; ......... ...... (4)

D'après les deux équations (3), (4) il üent que o


\
R
t (r): I 2æ *f ............. (5)
(C/h )
La ütesse linéaire étant I ll: r *\r r
)
C

FIG No IV - 4 Coupe horizontale du üscosimetre

La vitesse de cisaillement est :

ÿ:r.dE : F(C/h) /2n.?


dr
Ces relations peuvent être exploiter directement ci l'on connaît la nature du fluide en

expérience.

IV.s INTRODUCTION AU REGIME D'ECOULEMENT :

La qualité d'une cimentation dépend également de la vitesse de circüation du


laitier dans l'espace annulaire .

II est intéressant de rappeler quelques notions sur les différents régime


d'écoulement . et de bien préciser les ÿpes d'écoulement à recommander . Suivant les
conditions du trou .

Deux modelés qui répond aux déplacement des fluides dans les cimentation du
sondage pétrolier voir fig 4 précedente .

37
Chapine IV la rheologie du cirnent

IV- 4 - Ecoulement sub-laminaire


-Le fluide se déplace à la manière d'un bouchon solide lubrifie par un mince
film liquide sur les parois .

boue
csq
95lr
Ciment
,en écoulement .

isub laminairel

FIG No IV- 5 Profil découlement sub-laminaire .

IV - 4 -1 avantage d'un ecoulement sublaminaire :

-Cette technique donne excellents résultatr


-Car son efficacité est due ai, fait que le laitier se déplace comme un bouchon solide et
racle les parois , tout en remplissant toutes les caüté .

NB : l'utilisation de l'écoulement est recommandé lorsque l'écoulement turbulent


n'est pas réalisable ou souhaitable, son utilisation est relier dans les généralement
I
considérée comme déücaB:
a- Trou irrégulier et cavé .

b- lorsque il y a danger de fracttuer la formation (P) .

c - Cimentation a plusieurs étage .

d- Pose du bouchon.
1-2- Inconvénient d'un écoulement sublaminaire :

1/ ta durée de l'opération - le temps de pompabilité est élevée donc il y ' à ,l+,

t
risque du prise avant ile le placer
Dans ce cas en peut le prolonger à l'aide des retardateurs mais il y a une certain
répugnance

38
Chapitre IV la rheologie du ciment

( éprame du d'égout ) de la I'opérateur à faire durer une cimentation dans le cas ou on

est souvent à la limite du temps de pompabilité .

2 - Les retardateurs sont également des fluidifiants et dans presque tous les cas
d'utilisation on est obligélde recouriraux laitiersvisqueux de tète pour obtenir un
contraste de gels initiaux suffrsant .

3 - L'effet des rases communicant qui peut influer sur le lenteur a une ütesse

supérieure , à celle de 27,5 m /mn. On peut d'user le retour sur l'annulaire (expor
chock manifold ) .

4 - Endommagement des couches productives, il semble que ceci est dû,-tato de


filtration supérieure dans le cas d'un déplacement lent du fluide au droit de ces
formation.

IV - 4 - 2- Ecoulement laminaire :

Le profil de ütesse dépend de l'équation d'écoulement du fluide . la vitesse


est max. le long d'une génération situé aux milieu de l'intervalle tubage trou .

par contre elle est nulle pour la couche au contact des parois intermédiaires , la forme

se rapproche,de la forme d'üne balle

boue

Ciment prèsque nul


au Parois

i+
t

FIG N'IV - 6 Profil d'écoulement laminaire

39
Chapitre IV la rheologie du ciment

Conclusion : La cimentation en écoulement laminaire est systématiquement


rejeter : Car il est impossible d'obtenir un bon nettoyage du trou de la boue:, le laitier
se déplace plus rapidement au centre dans l'espace annulaire qui aux bords des parois .

IV - 4 - 3 Ecoulement turbulent :
Le profile de ütesse est rompu et l'écoulement est caractérisée par une foule
de petit tourbillons répartis dans toute la masse liquide :

3-lo Avantage:
a- Gain du temps V en ( ,t/r* ) .

b- Excellr: .misultaæ,to, çalibné


?

c- Temps de sontact ciment parois > l0 mn


3-2 o fnconvénient :
il est deconseiiiepux zor^es fragilês ( risque de fracturation )
b- Nécessite une puissance de pompage importantd.'

Conclusion:
Le turbulent est plus efficace que le Éublaminairel

Cgct

96le

J+

t
FIG N" IV 7 Profil d'écoulement turbulent

40
Chapitre IV la rheologie du ciment

Conclusion : on s'oriente vers deux types d'écoulements qui sont opposeés ( sub-
laminaire et turbtrlenf) leurs choix dépond desconditionsdu forage .

VI - 5 THEORIE DE DEPLACEMENT :

IV -5 - I L'étude de I'influence de difference de poids specilique sur la difference


du seuils de cisaillement:

Pour déplacer la boue il faut que le seuil de cisaillement du laitier soit inférieur
a celle de la boue, on remarque que la figure N" IV - 8 plus la déférence de densité
entre la boue et le laitier augmente plus on a un bon rendement ceci théoriquement
reste valide, mais en pratique il y' a des confraintes qü peuvent causer plusieurs
phénomènes non souhaitable :

e La contamination de la boue par le laitier .

o Possibilite de fracturer la formation avec des laitiers


,
I
Ëxt

§a i

e6
Y,
\o

,20
xE
ê(J

, .q
"aé.
Oo
3o
c6
9(,
ô

I o-l + 0.2 + 0.3 + 0.4 + 0.5 + 0,6

Ditlérence de densité
(densirê ciment ' densilê boue)

FIG N" IV 8 Pourcentage de boue déplacée

4l
Chapitre IV la rheologie du ciment

Donc on s'intéresse de calculer la pression dynamique pour ;

- La comparée avec celle du pression de poroet fracturatiorg-


- Pour éviter la fracturation des zones fragiles,
Et comme la pression dynamique est liée indirectement aux paramètres

rhéologiques(\/p . Ty ) pour cette raison on a recours à les calculés ;

Et nous permets de valider l'exactitude de notre résultats qu'on a aboutie .

lV - 5 - 2 les equations de base :

lV - 5 - 2 -l la pression dynamique :

La pression dynamique est la somme des pressions hydrostatiques et les pertes


de charge . et ce calcule selon la formule suivante :

(6)
PD= IPUi +IPCi

Telque: *PDi : Pression dynamique


*IPHi : Pression h1'draustatique
*IPCi : Perte de charge dans I'espace annulaire
(7)
OU :PHi =H*Di /10
H : La profondeur du puits .

Di : La densite du fluide .

REMARQUE :

Les deus fluides ( la boue de forage et Ie laitier ) sont des fluides du ÿpe

bainghame,le gazotl et (c-w) sont des fluides newtonien .

' AVEC *IPHi : PHr- + PHn + PH«u, * PHr; ... (8)


.t+,

*IPCi = PC1 + PCs + PCr11' * PC«; ,....ry............. (9)


'

42
d'un laiüer allégé préparer à
Pour améliorer les caractéristiques rhéologiques
et I'attapulgite et d'autei
I'eau salée saturé, on a utilisé deux allégeants; lapovzzolane
additifs .

La nrocédure de travail :
de I'organigramme d'amélioration, on a effecfué
d.:
Tout en suivant la marche
tests sur :

- Sur chaque allégeant (inconvénients et avantages)


- Sur les deux allégeant (chercher un pourcentage médiocre)
. Sur la composition médiocre (le taux de filtrat, viscosité plastique, taux de

cisaillement)
Les différents tests :
Test de filtrat
Test de rhéologique

Test de résistance à la compression


Test de I'eau libre
Les conditions des tests :
Températures T=52"c
La densité : d:1.5'8
La pression : 1000 psi (test de filtrat)
Les produits

Ciment G (DYckerKoff) d:3'15


Attapulgite (d=2.65)
Porrzrolane (d=2.43)
PFLE (d:1.15)
PDISL (d:l.18)
PDAL (d=l )
Eau de gâchage à36o/oBWOW (360 g/l)
que nous décrivg[t:
Ces essais expérimentaux en permit d'aboutir aux résultats
cl apres.
tableaux.
Les résultats obtenus sont sous forme de graphe et

43
OR 6ÀN I.6RÀ[IME D'ÀMEI.I

.t aè et conüole des Parametres du etode et controle des Parametres du


ciment avec la Pouzzolane ciment ave cl' attaPulgite

citez - incovenients -avantage


citez - inconvenients -avantage

trouvez un raPort de Pourcentage


adéquat entre Pozz I attaP

po* * rapport Wru lattP modérée


ôn ajuste àvec le réducteur de filtra et
le dispersant

G-graela concentration de PDISL, on


varieoÂPFl-E et on controle la variaüon
du taux de filtra et [a üôçosité

6n'garde la concerrtraüon de PFLE et on


variir le % PDISL on observe la variation
de taux de cisaiellement et la viscosite

44
ô

t
I

_'l I
i
t-

Ê
I

.:

Ii
.T

I
I
L

.l'

45
)ilAPJjTZVI : RESU LTATS ET INTERPRETATIONS

Yv ( lb / 100 ft*"2

SUR LA VISCOSITE ET LE TAUX DE CISAILLT


TABLEAU N'1 INFLUENCE DE L'ATTAPULGITE

R2 = 0,9566

i' 20
o
o
-o Yv
;1s I
:.
ô-
o
Éto

Vp
R2 = 0,976

12u
r-A TENEUR EN ATTAPULGITE ( BWOC )

suite :
D,apês le grapne r on pzutinrerpreter les résultats comme
que'l,augmàntation de teneur de l,attapulgite dans le ciment fait :

une augmentation importante de


i- augm-enter la tension de cisaillement avec
10,51 27 ,5 LBtFTzd'une augmentation de la teneur de 1o/o à 4o/o
7.5 cp'
2- faitabaisser la viscosité plastique de laitier qui change de 10'5cp à
pour la même augmentation de la teneur'
i+
t

46
' RESUITATS ET INTÉEPRETATTONS

TABLEAUN"2:INFLUENCEOE.POUTI:OT.ANESURI.AVISCOSITEETLE
TAUX DE CTSAILLEMENT

R2 = 0,924

§l
Lo
o
o
.o
=q

dt
o
o

'&t
ô,
a

47
: RESIJLTATS E7 INTERPRETAT'ON§

TABLEAU N"3 INFLUENCE DE LA TENEUR DE LAPOUTZOLANE


§un LE voLUME D'EAu LIBRE

90

80

70

60
a(Jl
url 50
Él
ml
=l 40
=l
<t R2 = 0,9974
UJI
30

20

10

0
10 20
o/oDozz( BWOC )

48
LES CONDITIONS D'ESSAIS
-f
=52"c ;dl =1,58

EAU LIBRE (cc

TABLEAU N'4 L'influence de la teneur de I'attapulgite sur l'eau libre

^25
o
.!)
0)

E20
=
.u

-1s
o)

Bz = o.sgg.Z

o/o ATTAP (BWOC)

peut conclure que la gozzolane dans le milieu salée


D,après les résultats obtenu du 3 et 4 on
d'ou I'attapulgite a des teneurs 2%
n,absorbe pas l'eau oomme dans un milieu à I'eau douce,
jusqu'avoir un volume de 1Qcc de I'eau libre'
à 3% absorbe bien dans un milieu salée

49
Chaoitre V: RESULTATS ET INTERPRETAT/OIVS

LES CONDITIONS D'ESSAIS ;


ï = 52"c ; dl = 1,58

mF7,EWOC,;,\ ,, l'li 0 .l',,,;:,,r.ii,'


., ,30
45 55 60
RC1.i{ks/Çrnt?,r},î
140 160
Rc2 :n 120
à la
TABLEAU N. 5 L'influence de la pozzolane sur la résistance
compresslon

t60

1,aO

R2=1

1â)
N
o
q Rc2


C)
É.
^(\ m

T
E
o @
(,)
!z
o
É. 40 R2 = 0,9643

o/o pozr. ( bwoc )

50
: RES:LTATS Er NTEryIEETATTONS

TABLEAU§L.influencedel'attapulgitesurlarésistance
à la comPression

R2=0,
a

c{
I Rc2
I
E
o
o)
Y
§l
()
É-
o
É R2=0,

Rc1

1,5
o/o ATTAP

graphe 5 et 6' on constate que des


D'après les résultats figurant sur les
d'augmenter la résistance à la
ajouts d,Attapulgite oJ r a 3 % permettent
conservation mais
compression à 2a heures et 48 heures de
I'augmentation de la pouzzolan l'emporte '

;&,
t,
a

5l
V : RESTJLTATS EI INTER?EETATIONS

TABLEAUN"TINFLUENCEDURAPPoRTPoTao/ATTAPSURLAVISCoSITE
PI.ASTIQUE

14
R2 = 0,9242

12

10

a
o
o
o

10 20 30 40

RAPPORT PO72l ATTAP

52
IPOTZOIANE SUR
TABLEAU N"8 INFLUENCE DU RAPPORT AfiAPULGITE
LA VISCOSITE PI-ASTIQUE

12

10

e
.!) 6
À

2 4

% ATTAPI(1Oo/oPOZZ)

o/o
'e 25o/o POZZ el2'5 attapPe
par des ajouts de PFLE
r
reiresente une valeur optimal qui rest amlioré
r de filtrat) et PDISL (dispersant)

,&,
i,
ù

53
^-^^:,.^ I' t.trC' il TATS, FT INTERPRETATIONS

Yv(h/100ft2 6

TABEAUN'gINFLUENoEDURAPPoRTPozzoIJNEATTAPULGITESURLE
TAUX DE CISATLLMENT

12

o o
10

R2 = 0,9182

I
N
+
+
rtr
o
o
!FO

-o

0 10 20 30 40

RAPPORT POZZ / ATTAP

54
2 ,..,.3 4
o/^ATIAI{ I,\U,l-l,t** 1
5 I 21
vffimÉ12r 3

TABLEAUI0INFLUENCEDUMPPoRTATTAPULGITEPoUzzoLANESURI'-A
PLASTTQUE
VISCOSITE

25

R2 = 0,9794
20

i1s
o
o
r
-o
-10

i.

12r
RAPPORT ATTAP I POUZZOL t

55
. RESULTATS ET INTERPRETATIONS

1.25 ;;1,;5: '2 ,

%FFle 1
45 79,5
34,5 40,5
ÿp,(cp,,)',, 135
285 240 141
laux dê,,filtiâtiÔnllggt
I

DE FILTRAT SUR t-A


TABLEAU N? L'INFLUENCEDU REDUCTEUR
RESISTANCEA LA COMPRESSION

o
(,
tL Tf
t t.o
o R2 = o,g5t t
(-)

TL
1m

Vp

R2 = 0,9933

I 06 0,8 1 1,2
o/o PFLE
t
I

: : :" " - ;- .;; :â 25i,"t pOZZ lI,l


îIon remaique que I'ajout de PFLF 9::t^:I1::"]^-.^ rrara,,r I
Dans le sraphe
ilIai,il;il; àe rittration de 2:5,":1'-i1::
;"t"r, utr vr' T::i:::ï::.i
'. .. ,--est encore assez
te fluide
I

:oïncide avgc une '"1,u*


;;;:,;;";;;;;;; valeul de viscosiré '
ÿrJ vc'est-à-dire
vl>tJurrrs 7e,5
visqueux et ne peut p" eU" pompé.ce f
i::::." amené à fixer t^la .^^âr
teneurr. de
Ào PFLE
DF

du PDISL'
a t,ày" et à faire varier la concentration

:
j*,
rt
ù

56
L

L
Chapitre V : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I
L yô.:PDISt, ',, ,;::,1.::.::
1,,,,.,.,,';.,,.'1;i,,,,. 6

I Yÿ r(': :lb':l ï 0O',ft


i
i2,,i) 10 5 4.5 3
t_
I

TABLEAU N'l9 INFLUENCE DU DISPERSSANT (PDISL) SUR LE TAUX DE


I
CISALLEMENT
L
1
10
L
I
I

,l

L I
16
'
," I

o
L t Or

Lt .o

t4
tt 3. I
.T
' .t'

?
I

0 ';
9
0 0,5 1
% (PDTSL)

-i *-
;Ôâns te ta6teau 1!, on remarque que même si te potst fait üariei ia üistoiitê- T

I (réduire), cette variation esl négligeable. Par conlre I'addition de ce dernier produil I

provoQue une diminution de la yield et qui passe de 10 à 3 lb/100ft2 en fonction des


i
j a.iouts croissanls de PDISL et une teneur de PFLE égale à 1,5%. I

I
)-È,
n
a

57
L
('lttutitrt l' ;lirr'.§t / 7- I'lS 1'-t l.\''l'l'-1ll'ttl';l''177(/\'S

L
É

L LES LAITIERS PREPARES A BENTONITE

L allège ordinaire,
Afin de comparer les résultats obfenus, paraport à un laitier
on a procède à des essais sur la bentonite :
L
. test de rhéologie.

L o test de filtrat.

. test de résistance a la compression'


i_

les conditions d'essais sont :

température : 52" (BHCT)


I

pression :l000psi (pour le test de filtrat)'


t la densité du laitier d=1.58

58
Chaoitre V : RESULTAIS Ef NTERPRETA7.ONS

oZo
Oentonite (BWOC
2) à24n

TABLEAU N'fl'l.A RESISTANCE A LA COMPRESSION DU


I.AITIER PREPARE A LA BENTONITE

160

R2=0,
140

120

§t
t
t 100
E
o
t7)
Y
ôt
80
() Rc2

()
60
É
40
R2=1
Rc1
20

0 ]-
o 10 20
O/O
BENTO (BWOC )

59
' RESULTATS ET t NTESIRETATIONS

la viscosite le taux de filtration


TABLEAUX N'l!.L',effet de PFLE sur

350

300

o Tf
o
I 2oo ô
c
E
o
:o 1so R2 = 0,946

t-
i
100

Vp
o
50

R2 = 0,9347

0 o/" PfLE
0 0,5 1,5

itier PréParé à la
O*aA
bentonitetoléredesval'eurssimilairepourlarésistanceàla
paraport au laitier préparés à
compression et taux de filtrat reduit
|,eausaléetàlabasedelapouzzolaneetl.attapulgite

,t+,

60
CH-:lPt'l'RE l'' : Ilésultats et interprélaliotls

D'après les résultats obtenus , on peut résumé que les laitiers préparé à25oÂ
potrzrolan e et z.syoattapulgite dans le milieu salée saturée, tolère des caractéristiques É

médiocres.
l4l cc
L'ajout de PFLEentre l.25yoet1.syo(Bwoc)réduitletauxdefiltratjusqu'à
après 30 mn de Pression.
jusqu'à 3.lb/100 ft'?.
Le pDISL réduit le taux de cisaillement,
de 25"/o
Ainsi tout en comparent à la bentonite, le laitier pouzzolanique
aux résultats
pouzzolan e et 2.5 attapulgite avec les uâditift, reste avantageux ; suite
I
obtenue

t Remarttue : l,ajout de pDAL (anti mousse) est nécessaire jusqu'à 0.60Â (6Vt) pour
I
réduire la mousse du laiüer.

pour savoir les avantages et les inconvénients de raitier pouzzolanique et le laitier


le tableau suivant
bentonitique, au niveau des caractéristiques , on à
: t):

6t
rI
t- Chapitre l" : RESULTATS E''YEOP^'^''ONt

Tableau de comParai§on

62,
CIL4PITRE V : Résultals el inlerprëtations

VI. EXPLOITATION ET TNTERPRETATION DES RESULTATS :

'u
pour examiner les résultats obtenues on choisi le laitier qui a la composition suivante:

Les conditions du test : T = 52"C d : 1.58

- Les compositions du laitier alléger : 25 YoPozz , 2.5 % Attap , 1.5 0ÂPFLF', I % PDAL '
1.5 o/o Pdisl .

On à effectuée ces tests sur viscosi'nÈtre de couette , selon les normes API, de type :

FAll35 .

Les résultats trouvées sont les suivants :

600 300 200 100 60 30


0n
Fn 88 49.5 35 19.5 t4 l0

on a pris comme exemple les donnes du puit MD 483

On trace la courbe Fn : (0n)

90
EO

70
60

lrc50
40
30
20
10
0

63
CH":IPITRIi ÿ' : Résultats et inlerprétalions

du puit MD 483
pour les calculs d,ecoulement on a pris comme exemple les donnes
'

I - Détemination du modèle :

(9)
La contrainte de cisaillement = t=0.01065.*Fn
- Le gardient de ütesse + Y : I .7023 .*0n.............."( l0 )

- La pente K: tg(ct) : --!+100 :49'5 - 19'5 : 0'15


Frr3-0-0
:oo - too 3oo - loo

Vp: kî0.01065 =
vp= 9.35 r' 10{
1.7023
Vp=9.35 * 10{ * Lb * f sec/ft2

: g.35 *. lOa * 47.88 * 1000 : 44.8 cP

+ Fy=Fn-K*0n
FY: 49 '5 - 0'15 * 300 : 4'5
, Ny=4.5*0.01106=0.0477 (lb/ft'z )
IY = 4.77 ( lb /100 ft'z ) '

que'le laitir de ciment est un fluide


de type plastique BINGHAMIEN
on peut conclure
definer Par :

VP = 44'8 cP '
tÿ=4"17 (lb/100Ft')'

Les données des Puits :


l"lth-:,ttt"t dl,gé d" d.*tté :
p:l3J458lb/gal
Viscosité Plastique : VP:44,88 cP

Taux de cisaillement : tY: 4,77


La bou : P:ll,27lblgal
Viscosité Plastique: VP=24 cP
Taux de cisaillement : ry: 8'00 lb/I00
ft'?
fr'
La cote :2624.67 ft à 4757 '21
psi
Pression de fracturation: 2238'8

2- Determination de la vitesse critique :

,J+,

tr,'c'(3ooo) =
# * @I t

^frv,
61
CH-lPITRF- l/ : Résultats et interprétalions

L/c300=5.03ît I sec

Détermination du débit critique


É

| tr(D:-DÎ)vc
oc=13.476 4

Oc = 25.27&PM

Calcule de préssion hydrostatique

Ph-- P* + Po,

Pn = 0.052(13.45(1450 - 800) + I 1.27(800)

Pn = 913.l3Psi

Calcule de la perte de charge du laitier :

pc, ,:t'zH!Ï ;9:


'ü pc, =ze.44psi
' 't = (D,
- Dr)t (D, - Dr)''t=
.r)

Calcule de la vitesse du déplacement de la boue :

v= 13.476
4Q v: 2o.l t ft/sec
iro: - ü» (
Calcule du nombre de Reynolds

l
928.p.V.De
N/1, = NRe= 2061.24
w *sT(D, - D,) !

Calcule de perte de charge de la boue :

0.12Hplt .Ql'.voÎ
Pco = Pcs:5l.21psi
(D, - Dr)'(D, - D, )'''

donc la pression dynamique :


Pd = Ph+Pc :(Phl+Phb)+(Pcl+Pcb)
Pd = 993.81 psi I
itç,
Pd<Pf
D'après la valeur de la pression dynamique on déduit que le laitier peut déplacer la bdre:
sans fracturer la zone.

65
0tU e/?{ S'l tU E f% I R/4/ t
s

fl o*pte tenu des differents résultats obtenus on peut conclure que l'utilisation de la
(--''rt
pouzzolane et de l'attapulgite dans un laitier préparé à partir d'ture eau Salée sahué

peut conduire a I'amélioration des caractéristiques rhéologiques de ce dernier et permet ainsi


de réduire les problèmes rencontrés lors de la cimentation des formations salifères et des

niveaux aquiËres, et ce comparativement aux laitiers prépares avec de la bentonite.


Cette amélioration de la rhéologie est également accompagnée d'une amélioration du filtrat,
de l'eau libre et de la résistance à la compression.

Dans le but de réussir les cimentations dans des cas pareils (cimentation de 958 à
Hassi Messaoud), on recommande de développer un laitier allégé à partir de la pouzzolane
et de I'attapulgite ainsi que d'autres additifs et qui répondra arur exigences sorüaitées.

Un tel laitier a en effet répondu à la majorité de ces critères même s'il reste quelques
lacunes à combler tels que le. temps de pompabilité et nous rccommandons de continuer les
essais dand le futur pour son amélioration .

Le rapport qualité-prix doit être également pris en considération lors de la préparation d'rur
tel laitier tout en tenant compte des conséquences d'un tel laitier sur la duée de 1ie des
puirs et des différentes pouvant être rencontrées lors de son exploitation.

l
,!,r,

66
Modes Opératoires

l) \lesure du poids spécilÏque


On nresure le poids spécifique de laitier de ta façon suil'anre :

I) Remplir Ie récipient du laitier donl on nresure le poids spécifique .

2) Placer le couvercle sur son siège dans Ie récipient par un léger mouvement tournant.
S'assurer qur: fu laitier s'échappe par le lrou percé dans le couvercle.
3) Ir4ettre sc,n doigt sur le trou du couvetcle. enlever I'excèdent de laitier sur la .,urface

exrérieundu récipient et du fiéau en la lavant ou en essuyant.


4) Placer le point fixe sur le contenu du support . Amener le fléau à l'horizontale en dépluçant
le cavalier sur le règle.
t
5) Lire la graduation de la rèlle sur la face gauche du cavalier.
6) Noter le poids spécifique ainsi lu.
I

2) Mesure de viscosité plastique , viscosité apparente et le gel 0/10


f
On mesure la üscosité plastique, üscosité apparente, gel 0, gel l0,de la façon suivante :

l) Placer un échantillon de laitier agité récemment dans le récipient prévu à cet effet et
t
immerger le rotor exactement jusqu'à la ligne de repère.
2) Faire tourner le rotor à 600 trlmn. Attendre que I'aiguille se stabilise (ce temps est fonction
t
des caractéristiques de laitier) . Noter la lecture à 600 trlmn.

3) Passer à 300 trlmn et attendre que I'aiguille se stabilise. Noter la lecture à 300 trlmn.
l
4) La üscosité plastique en centipoises (cpo) est égale à la diffërence entre les lectures à 600 et

t
à 300 trlmn, le seuil de cisaillement en litres par 100 pieds-carres est égal à,la différence entre

la lecture à 300 trlmn et la viscosité plastique


La viscosité apparente en (cpo) est égale à la moment de la lecture à 600 trlmn.
t
1.u = _e60o (c.po)
l'p :eolo-o3oo(cpo)
Yr:1\ra-\'p)r? (Pd Inch?)

'.tL

I
Les mesures de résistance de gel se font de la l'açon suivante :

l) Placer l'échantillon de laitier comme au paragraphe ci-dessus le tourner à grande vit,:ssc.


600 trlrnn pendant l0s.
2) Laisser reposer le laitier sans le remuer pendant 20s àunevitessede300tr/ntnjusqu'à
obrenu un.l.r,rr.. La lecture mariinrale est la résistance de gel initiale (gel 0).

3) Agitcr à nouveau le laitier à 300tr/rnn penrlant l0 nrn. La lecture niaximale à 3tr/mn donne

la résistance de gel 10.

- Le viscosimètre Fann est montrer sur la (figure -1.)

-,§fodiË:
*-*
-.4{

,!lr,

Figure -l-
3) I\lesure du tilux de filtratiort
La procéclure opératoire de I'essai de liltration est la suivante :

Assembler les parties du filtre-presse après les avoir nettoyées et séchées au moyen
de
I )
papier dc filtration sec.

2) ltenrplir le réservoir de ciment jusqu'à environ lcm du bord supérieur '


3) tv,lertre en place un cylindre gradué pour recevoir le Filtrat. NIètre la cellule sous pression cn
agissant sur la vis du régulateur.
graduée en
4) Après 30nrn purger la pression et mcsurer la quantité de filtrat dans l'éprouvette
nrl. Erüever le papier de filtration avec le Càrt. Rincer soigneusement I'excèdcnt de laitier '
Mesurer l'épaisseur de Cake en mm.
L'appareil filtre-press est montrer sur la (figure -2-')

È--

§
G

ffi;. J

ffi @Y

,t r,

Figrrre -2-
.l) I\tesure de la rtisistance à la cotn;rressiort
Pour savoir le pouvoir résistant d'un laitier de ciment on aftàire à préparer le laitier selon les

normes AP[.

- Ir{ise en place du laitier dans des cellules spéciales.

- Agiter le laitier , pour éviter la rnousse.


- I)lacer lcs cuvcs (ccllulcs) clans la chambre curic.
- Laisser les cubes du ciment à une période de 24h , et 48 h et jusqu'à 72 h.

- Après la période sn fait sortir les cubes des cellules et les placer dans la presse.
- En fait presser les cubes et on indique la valeur sur Ie manomètre.
La presse et les cellules et la chambre curie est montrer sur la (figure -3-).

Figure -3-
t
I

ffiLM.Ufr{ME 1
les fluids Plastique binghamiens :
Les équations d'écoulernent pour

Ibcoulement dans le écoulernents dans


écoulement l'éspace annulaire

I/ = o.ol tLoe
sub-larninaire v =o§rt!-»
w FP
4Q
,or=;6çrr,
3vDe
ovD ry(D,- D,)
NRe=- w+----;;-
tp*î
pr =ZfPLv'
Pr=ry De

,,--.à/R"
16

< < 3000


Zonede Transition 2000 NRe

r22s t- * * P(D, -
D-rYrY

I/c(2000) --
l00o
o, l*
I * t"*K vc(2000)=
æ;o;L*
1837 , o(D,- - Dr)'tY
=6 aryw*

I- rr_ a'
1500[ Izc(3000) tnp' 7349
/c(3000) =
»lw*
4Q
Ym=-
4Q t'm=;@s
ftDz
ovD 0.8165(D, - D' )
NRe=-p ,^rRe=Dv-
'tl
2foLv2
PI=-2 fLl,lz
D :
,,
=
o.8l6s(D,
u,

- 4)
I = 0.057(N Re)-o'z
/ = 0.057(NRe)-'1

pour les fluids Plastique binglrarniens :

Tableau des équations d'écoulement


av ec D -- D e : 0. I I 6 5 (D rD ) ,.,L

I
I
t
I

l) ATTA7 : AUAPULGIT'E: un olkjgant comme la bentonite tttilisé dans les


ciments salés.
2) pou: POUZZOIÀNE :un allégant-
il PDLSL : pétrochem clispersant liquide: un produits additif comme
dispersant.
4) 2FLE : pétrochem Jtuid /oss : un produit additif comme réducteur de filtrat.
5) PDAL : pétrochem anti -foo* : un produit additif comme anli- mousse.
6) BHCT : bofiom hole cirurlating temprature:temperalure enregistrée aprés un
temps de circulation suJfisanl pour oblenir la stabilisation de la
température de la boue.
7)BIIST : bottom hole statique lemprature: lempéralure muimale aprés un
minimum de 21h d'arrel de circulation..
S) BWOC: byweight of cement
9) BWOW :.byveight of water-
10) Yv ou Ty : yield value : Tension de cisaillemenls dynamiques : laux de
cisaillemenls
1I) DV : un outil qui se place entre le premier étage el le deuxieme étage .

12) CSG : casing: tubage.


13) UC : unité de consislanse.
14) A.P.I : AMENCAN PETROLIUM INSTITII.
1S)FW: free water: eau libre.
I6)Tf : (fliud loss) taux de filtrat
, / LL | ' 9n
Je ce'rre Ld '
ÿlR- i c'eç l- Le c,ruFFiu'tn t

i+
t
6

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