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INTRODUCTION…………………………………………………………………………….....1
I/ Introduction générale sur le ciment……………………………………………………………2
II/Présentation de la société……………………………………………………………………...2
III/Données normatives………………………………………………………………………......2
III.1. Définition du ciment……………………………………………………………......2
III.2. Types du ciment et leurs compositions…………………………………………......2
III.2.1. Types du ciment…………………………………………………………..2
III.2.2. Composition………………………………………………………………3
III.3. Composition de ciment……………………………………………………………..3
III.3.1. Composant essentiel : le clinker………………………………………….3
III.3.2. Composant secondaire : gypse……………………………………………3
III.3.3. Les différents ajouts………………………………………………………3
IV/Procédés de fabrication du ciment…………………………………………………………....4
IV.1. Extraction et concassage de la matière première…………………………………....5
IV.2. Pré homogénéisation……………………………………………………………..….5
IV.3. Dosage cru…………………………………………………………………………..5
IV.4. Séchage et Broyage……………………………………………………………..…...5
IV.5. Homogénéisation……………………………………………………………………5
IV.6. Cuisson……………………………………………………………………………...5
IV.6.1. Four……………………………………………………………………….5
IV.6.2. Refroidissement………………………………………………….……….6
IV.6.3. Transport et Stockage du ciment…………………………………………6
IV.7. Broyage et stockage du ciment……………………………………………………...6
IV.8. Ensachage et expédition…………………………………………………………….6
V/ Matières premières et méthodes d’analyses………………………………………………….6
V.1. Matières premières…………………………………………………………………..7
V.1.1. Le calcaire………………………………………………………………….7
V.1.2. Les argiles………………………………………………………………….7
V.1.3. La marne…………………………………………………………………...7
V.1.4. Les ajouts correctifs : le minerai de fer……………………………………8
V.1.5. Les impuretés……………………………………………………………....8
V.1.6. La poudre crue……………………………………………………………..8
V.1.7. Composition de clinker…………………………………………………….8
V.2.Méthodes d’analyses………………………………………………………………..8
V.2.1. Introduction………………………………………………………………..9
V.2.2.1. Contrôle de qualité par rayon X (QCX)…………………………………10
V.2.2.2. Analyses par chimie classique…………………………………………...12
V.2.2.3. Contrôle de la poudre crue……………………………………………….13
CONCLUSION…………………………………………………………………………………..15
Références bibliographiques……………………………………………………………………..16
INTRODUCTION
Les Ciments de Bizerte est une société qui peut offrir l’expérience
demandée pour un stage d’initiation en tant qu’étudiante en génie
chimique.
Le travail effectué est basé, tout d’abord sur une brève présentation de
l’entreprise et ses activités. Par la suite, une description du processus de
fabrication. Puis, dans une dernière partie, nous spécifions les notions
de base de la chimie de ciment et la méthodologie expérimentale suivie
accompagné aussi par le contrôle de qualité par rayon X « QCX ».
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II/Présentation de la société :
La société « Les Ciments de Bizerte » est une société anonyme à caractère industriel qui opère dans
le secteur de fabrication et de commercialisation des liants hydrauliques depuis environ soixante-dix
ans. L’entreprise est installée sur la baie de Sebra, Bizerte sud, à port de Bizerte et l’usine est reliée
au réseau de chemins de fer. Depuis le démarrage du deuxième four en 1979, l’usine fonctionne en
voie sèche intégrale. Grace à l’installation en 2013 d’un nouveau four qui a remplacé les deux
anciens, la production nominale est portée à 1 300 000 tonnes par ans.
III/Données normatives :
III.1. Définition du ciment :
Selon la norme française NF P 15-301, le ciment est défini comme étant un liant hydraulique, c’est-
à-dire une matière inorganique finement moulue qui, mélangée avec de l’eau appelée eau de
gâchage, forme une pâte qui fait prose et durcit par suite de réactions et processus d’hydratation et
qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité même dans l’eau.
Le ciment conforme à la présente norme, gâché et mélangé avec des granulats et de l’eau de façon
appropriée, doit être capable de produire un mortier ou un béton qui conserve une ouvrabilité
pendant un temps suffisamment long et doit, après des périodes déterminées, atteindre des niveaux
de résistance données et aussi présenter une stabilité de volume à longue échéance.
III.2.2. Composition :
La composition des différents types de ciment doit être conforme au tableau ci-dessous :
Les fumées de silice (D) : Les fumées de silice sont formées de particules sphériques très fines,
de très haute pureté en silice amorphe et donc très réactives (réaction pouzzolanique très rapide).
Ce type de ciment aux fumées de silice est principalement utilisé dans les bétons dits à hautes
performances.
Les cendres volantes siliceuses (V) : La cendre volante siliceuse est une poudre fine. Elle
contient principalement de la silice réactive (SiO2) et de l'alumine (A1203) et de l'oxyde de fer
(Fe203) dans une moindre mesure.
Les cendres volantes calciques (W) : la cendre volante calcique est une poudre fine. Ayant
des propriétés hydrauliques et pouzzolaniques. Elle contient principalement de la chaux réactive
(CaO), de la silice réactive (SiO2) et de l’alumine (Al2O3).
Les cendres calcinés (T) : Les schistes calcinés contiennent principalement du silicate bi
calcique et de l'aluminate mono calcique. Ainsi, les schistes calcinés finement broyés ont de
fortes propriétés hydrauliques, (comme le ciment Portland) couplées à des propriétés
pouzzolaniques.
Les calcaires (L) : ce sont des poudres de calcaire qui doivent satisfaire aux spécifications
suivantes :
Pour les Ciments de Bizerte le seul ajout utilisé lors de fabrication de ses différents types du
ciment le calcaire concassé provenant de ses carrières.
IV.6. Cuisson :
IV.6.1. Four :
Le séchage de la matière crue se fait dans les cyclones par récupération de la chaleur à la sortie du
refroidisseur. Le préchauffeur est constitué d'une colonne de 4 étages de cyclones. Le pré-calcinateur
est un brûleur secondaire. Il permet un gain de calories nécessaires au procédé de cuisson jusqu'à 30%.
Le reste est obtenu par le brûleur du four. « Les Ciments de Bizerte » dispose d'un four rotatif de
cuisson à voie sèche intégrale avec une vitesse maximale de 4 tr/min. Il est incliné avec une pente de
4%. Il a une longueur de 83m et un diamètre de 5m environ. Il fonctionne soit au coke de pétrole soit
au fuel lourd nº2. Sa consommation calorifique est de 760 Kcal/Kg de clinker. Le clinker est obtenu
par la cuisson de la poudre crue à 1450°C.
IV.6.2. Refroidissement :
Le refroidissement du clinker se fait, à la sortie du four, par un refroidisseur à grilles à 2 chambres.
Cette opération s'effectue par soufflage permettant une température de sortie de clinker inférieur à
65°C.
IV.6.3. Transport et Stockage du clinker :
A la sortie du refroidisseur, le clinker passe tout d'abord par un concasseur à marteaux, où il est broyé.
Le transport du clinker vers le hall de stockage est assuré par deux transporteurs. Le clinker est dirigé
directement vers les broyeurs à ciment ou vers le hall de stockage. L'extraction sous le hall clinker et
assurée par l'installation de deux lignes d'extraction pilotées automatiquement. Ce clinker, extrait du
hall, est acheminé vers les trémies d'alimentation des broyeurs à ciment ou vers le quai de chargement
des bateaux.
V.1.Matières premières :
Les principaux composants de base pour la fabrication du ciment sont en générale le calcaire, l’argile
et la marne. Ces matières premières sont les matériaux qui contiennent des minéraux d’origines
naturelles. Ce sont des minéraux essentiels pour la composition du ciment tels que la chaux, la silice,
l’alumine et l’oxyde de fer.
Les matières premières principales sont classées selon leur rapport en teneur des constituants calcaire
et argile.
Les matières premières contenants un composant à forte teneur en carbone de calcium (CaCO3) sont
appelées Haut Titre et celles à faible teneur Bas Titre :
Haut Titre : >90% calcaire
Bas Titre : 50% calcaire, 50% marne
V.1.1. Le calcaire :
Le calcaire contient 90% de carbonate de calcium (CaCO3) et souvent accompagnée d'une fraction
d'argile, de sable et de dolomie (MgCO3). En effet la calcite est très répondue dans la nature elle
possède surtout une structure cristalline fine.
Les impuretés argileuses ou ferriques que peut contenir le calcaire sont à l'origine de la variation de la
couleur du calcaire.
D'après l'échelle de dureté de Mohs, la dureté du calcaire varie de 1,8 jusqu'à 3,0 MPa. Par ailleurs, il
présente une forte réaction à froid avec un acide dilué qui s'accompagne d'un dégagement bouillonnant
de CO, Ceci est un critère essentiel servant à l'identification du calcaire et permet aussi de le
différencier de la dolomie qui lui ressemble beaucoup.
Ainsi un grand nombre de ces types de roches peut être considéré comme matière première potentielle
pour te ciment comme la glaise, le limon et le schiste, mais puisque l'argile se trouve en faible quantité,
elle est remplacée par les marnes qui sont plus répondues dans la nature.
V.1.3. La Marne :
De point de vue géologique, les mares sont des roches sédimentaires qui se sont constituées par le
dépôt simultané du carbonate de calcium et des substances argileuses donc c'est un mélange entre
l'argile et le calcaire dont la teneur en CaCO3, varie de 33 jusqu'à 66%. Elle est nommée en fonction
du composant apparaissant en plus grande quantité, par exemple, on parle de mare argileuse,
limoneuse ou calcaire. Etant largement répandue, la mare est employée comme matière indispensable
dans la fabrication des ciments. Elle a une particularité qu'elle contient les composants calcaires et
argileux sous forme déjà homogénéisée. (La dureté de la marne est inférieure à celle du calcaire et elle
est proportionnelle à sa teneur en substance argileuse.)
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Les cristaux de l'alite (C3S) ont une structure géométrique angulaire. Au contraire, les cristaux de la
bélite C2S sont mal définis. La phase interstitielle (liquide à 1450°C avant refroidissement) est
constituée de C4AF et de C3A. Chaque cristal attribue une caractéristique particulière au ciment.
V.2.Méthodes d’analyse :
V.2.1. Introduction :
Les analyses consistent à déterminer les teneurs en CaO, SiO ₂, MgO, Fe ₂O3, Al2O, SO, K ₂0 et Na ₂O
de différentes matières tels que les calcaires, la marne, la poudre crue, le clinker et le ciment et ceux
par deux méthodes :
- L'analyse par fluorescence X : la société "les Ciments de Bizerte est dotée de deux analyseurs à
fluorescence X ; un spectromètre de type ARI 74 RET86 pour le contrôle de la poudre crue en ligne"
ON LINE" appartenant à la direction de production et un autre de type ARL8680 réservé pour les
analyses de produit semi-fini (clinker) et produits finis (ciments) appartenant à la direction qualité.
-Les analyses classiques : elles sont basées sur la chimie classique dont la mise en solution dépend du
type de la matière analysée.
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-Les concentrations que l'on recherche sont obtenues à partir des intensités mesurées.
-L'intensité d'une radiation monochromatique est une fonction de la concentration : i=f(c).
-La longueur d'onde à laquelle l'intensité est mesurée, est une fonction du numéro atomique : d =f(z),
c'est-à-dire la longueur d'onde de la rai spectral permet d'identifier l'élément chimique émetteur.
La loi de Bragg explicite la relation entre la longueur d'onde et l'angle de diffractio :
2D sin Ɵ = nλ
Où :
D : distance inter réticulaire de cristal analyseur-10 A.
λ : longueur d'onde
Ɵ : angle formé par le faisceau incident avec la surface du cristal
n : ordre de réflexion (nombre entier positif souvent égal à 1)
Le phénomène d'émission des rayons x est fondamental pour la spectrométrie par fluorescence X
(XRF), une technique qui a beaucoup évolué pour devenir l'un des procédés d'analyse élémentaire les
plus pratiques précis et justes.
L'émission fluorescente est analysée par un spectromètre à rayon X dans lequel un tube est utilisé
comme une source de rayons X primaires. Ceux-ci servent à irradier l'échantillon. L'émission
fluorescente fournie pour chaque élément est ensuite mesurée par un détecteur qui convertit les
radiations fluorescentes en signaux électriques qui seront quantifiés.
Préparation des échantillons :
L'échantillon de la matière à analyser est homogénéisé puis pesé (30g). On 'y ajoute quelques gouttes
de triéthanolamine pour éviter le colmatage de la matière broyée. On fait le broyage pendant 3 minutes
à l'aide d'un broyeur HERZOG et on pèse 9g de la matière broyée qui sera bien mélangée avec 1g de
cire d'abeille pour assurer le compactage des particules. Ce mélange sera mis dans un moule et pressé
pendant une minute sous forme de pastille.
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La valeur SIM doit être comprise entre 2 et 3 et maintenue constante pour obtenir un produit régulier.
Module alumino-ferrique(ALM) :
De même, le module alumino-ferrique ALM doit être considéré étant donné l'incidence de la teneur en
Fe₂O3 sur le bon déroulement de la cuisson :
%Al2O3
ALM = %Fe2O3
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La valeur d'ALM doit être comprise entre 1,3 et 2,5. Ce module conditionne la viscosité de la phase
liquide au cours de la clinkérisation.
Le contrôle périodique (chaque heure) des modules de la poudre crue est indispensable car une
variation de LSF, SIM ou de l'ALM influe directement sur la composition chimique et les
caractéristiques du clinker et du ciment et sur la stabilité du fonctionnement du four. En effet, si
l'analyse de la pastille par le spectromètre donne des modules différents du but visé, selon qu'il y'a
augmentation ou diminution de l'un des oxydes, le programme de l'ordinateur qui contient les
valeurs des modules visées, agit sur les potentiomètres des alimentateurs en haut titre, bas titre et
minerai de Fer du broyeur pour diminuer ou augmenter le débit de la matière qui est en excès ou en
défaut et régularise ainsi le taux des éléments dans la poudre crue.
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CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES