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ACCOMPAGNER
LA CRÉATION D’ENTREPRISE
Un multipartenariat
Ce guide est le fruit d’un multipartenariat avec le ministère de la
Culture et de la Communication, la Caisse des Dépôts, l’Agence pour la
création d’entreprise (APCE), et l’Agence de valorisation des initiatives
socio-économiques (Avise). Cette collaboration a permis de capitaliser
des expertises complémentaires qui confèrent à cet outil son origina-
lité et en fait sa richesse.
ACCOMPAGNER
DES ENTREPRENEURS DE TALENT
le s ta de d es préjugés
asser
créat ion, dép
é e de
di dat a une id s plus réticents
Étape 1 • Le can io n, convaincre le
créat
Étape 2 • Le candidat mûrit son projet de
Étape 3
e s id é e s reçues
• Le créa rl
teur décid
e de se lancer, bo uscule
Ce guide a pour finalité principale d’aider les réseaux qui accompagnent les
porteurs de projets dans leur démarche entrepreneuriale et qui œuvrent pour
le développement de l’emploi durable. Il vise la sécurisation des parcours de
création et des trajectoires professionnelles des créateurs.
4
Ce guide s’appuie sur une approche adaptée à ces secteurs d’activité et d’em-
ploi en apportant des réponses pratiques et concrètes. Il enrichit les métho-
dologies développées à l’occasion de diagnostics territoriaux approfondis
(DTA), impulsés par le ministère des Sports, et des expérimentations sociales
soutenues par le ministère chargé de la jeunesse.
Ses utilisateurs pourront utilement s’appuyer sur les compétences des direc-
tions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et des
directions départementales chargées de la jeunesse et des sports.
1 Selon l’INSEE, sur la période d’octobre 2008 à janvier 2010, les créations d’entreprises
dans le domaine des arts, spectacles et activités récréatives sont passées de 2 189 à 6 719
(soit + 206,9 %).
5
Partie introductive
sommaire
Partie introductive
Éditorial 4
Le guide mode d’emploi 8
Évolution du poids des activités sportives et (socio)culturelles 12
6
Fiches Pratiques - Outils et Ressources
Adapter son projet touristico-sportif au développement durable 146
Rendre accessible un spectacle vivant aux publics handicapés 155
Déclarer une activité de formation professionnelle 165
Réaliser une étude de marché 175
Fiches Trajectoires - Parcours et Portraits
Christel Cochin - Échasses urbaines 184
Gérard Goupil - MurMur 187
Clément Nemery - Le Chêne perché 192
Vendetta Mathea - La Manufacture 196
7
Partie introductive
LE guide mode d’emploi
l e périmètre du guide
Source : Enquête interne aux ministères chargés de la jeunesse et des sports - 2009
La sélection des activités abordées dans le guide a été réalisée au
terme de l’enquête menée auprès des agents des ministères chargés
de la jeunesse et des sports.
Source : Enquête interne aux ministères chargés de la jeunesse et des sports - 2009
8
Le recensement des ouvrages existants a permis de cibler prioritaire-
ment les réseaux d’accompagnement et non les créateurs. L’enquête
menée auprès des réseaux et acteurs en charge de l’accompagnement
à la création d’entreprises a permis de dégager les points sensibles
devant faire l’objet d’une fiche spécifique. Enfin, l’enquête menée
auprès des créateurs a permis d’entériner le périmètre du guide.
Ce travail a été enrichi par un comité de pilotage dont les membres ont
fixé le périmètre juridique et économique du guide.
9
u n plan en 3 étapes
l es différentes rubriques
Pour en savoir +
La rubrique « Pour en savoir + » permet au lecteur d’approfondir ses
connaissances en accédant aux études et sites internet exploités pour
réaliser les fiches.
où trouver l ’ info ?
La rubrique « Où trouver l’info ? » fournit les coordonnées de structures
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
comment faire ?
La rubrique « Comment faire ? » propose de la ressource opération-
nelle sous forme de questionnaires et d’une marche à suivre.
PAROLE D’EXPERT
La rubrique « Parole d’expert » attire l’attention du lecteur sur un
point clé du sujet traité. Elle a été réalisée par des spécialistes.
11
Partie introductive
éVOLUTION du poids DES ACTIVITéS
SPORTIVES ET (SOCIO)CULTURELLES
Les activités sportives, culturelles et de loisirs sont en progression
constante dans la société française tout au long du XXe siècle.1
La démocratisation de l’éducation, de la culture et du sport, la réduction
du temps de travail ainsi que l’allongement de la durée de la vie sont à
l’origine de ce phénomène.
Ces activités occupent aujourd’hui une place prépondérante dans la vie
des Français et dans l’économie nationale.
w Activités sportives
Le développement de soi, la question du bien-être et de la santé, et la
place accordée à l’épanouissement personnel ont largement contribué
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
1 Selon la définition adoptée dans l’analyse des temps sociaux, notamment par l’INSEE.
2 Les Pratiques culturelles des Français à l’ère numérique, coédition La Découverte/
ministère de la Culture.
12
u ne place majeure dans l’économie nationale
Comparaison des croissances en euros constants des postes de consommation 1993 et 2008
+7 %
1993/1992
+5 %
Santé
Communications
Autres biens
et services +3 %
-5 %
Transport
-7 %
3 Enquête pratique physique et sportive 2010, CNDS/direction des Sports, INSEP, MEOS.
13
w Les lieux de spectacle vivant4 ont été fréquentés en 2008
1 à 2 fois dans l’année par 26 % des Français, et 3 fois plus par 22 %
d’entre eux.
Nulle Nulle
Habituelle Habituelle
24 % 23 %
10 % 9%
Régulière 12 % Régulière 13 %
27 % 29 %
27 % 27 %
Exceptionnelle Exceptionnelle
Occasionnelle Occasionnelle
1997 2008
14
culturelle peut être pratiquée comme une activité de loisir, une situa-
tion qui contribue à complexifier la classification de ces activités.
w Créativité
Par ailleurs, ces activités sont souvent portées par des acteurs aux
démarches créatives, qui inventent en permanence de nouveaux modes
d’expression, et de nouveaux termes pour les qualifier: X-games, ice
climbing, cancayak, slacklining, ragga jam, breakbeat, turntablisme…
Ce renouvellement permanent, y compris dans le vocabulaire, sert
généralement l’image de ces secteurs dont il reflète la dynamique,
mais ces mots peuvent aussi faire obstacle à leur connaissance, voire à
leur reconnaissance.
u ne progression constante
6 www.insee.fr
15
w Leur évolution dans le secteur associatif
Si les associations proposant des activités culturelles ou récréatives et
de loisirs ne représentent que 4,3 % des effectifs des associations en
2009, l’évolution de leur masse salariale sur les 11 dernières années
est parmi les plus importantes observées dans le monde associatif
(+ 80 %)7.
7 ACOSSTAT Bilan, n° 121, Les associations en 2009 : un secteur qui résiste à la crise,
février 2011.
8 APCE.
9 Le président de la République a confié à Amartya Sen et Joseph Stiglitz une mission sur
« les limites du produit national brut comme critère de mesure de la performance économique
et du bien-être » dont les résultats ont été présentés à la Sorbonne en septembre 2009.
16
w L’image de la France
À travers toutes les enquêtes et études, les nombreux ouvrages, les
témoignages, on observe que les traits dominants de l’image globale
de la France sont la culture et le patrimoine, l’art de vivre et un tou-
risme florissant. Selon le géopoliticien Joseph Nye, ce soft power, dont
la culture constitue un élément important, est un vecteur longtemps
sous-estimé de l’influence d’un pays, une ressource de pouvoir mobili-
sable dans le jeu des relations internationales10.
17
Sommaire
Conseils et Recommandations
Le candidat et son idée de création . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Les points de vigilance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Des pistes pour progresser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Savoirs et Références
Diplômes sportifs et réglementation . . . . . . . . . . . . . . . 29
Pluriactivité et sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Culture et intermittence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Innovation, sports et loisirs de nature . . . . . . . . . . . . . 38
Outils et Ressources
Créer une association pour entreprendre . . . . . . . . . . . 52
Construire un itinéraire de formation . . . . . . . . . . . . . . 58
Sécuriser un parcours de création . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Formaliser l’idée de création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
18
Étape 1 • Le candidat a une idée de création
Le + de cette étape
Négliger cette première étape revient à affaiblir ses chances de
réussite.
Accompagner le candidat dans la formalisation de son idée de création,
c’est le préparer à rencontrer des réseaux spécialisés et sécuriser ainsi
la suite de son parcours : une étape indispensable pour lui permettre
de clarifier son projet et valider sa capacité à s’engager !
19
C
e candidat à la création se distingue généralement par une pratique
sportive ou culturelle intense qui motive son projet de création, des
bases faibles, voire inexistantes, en gestion et en marketing qui
ne le freinent pas dans ses ambitions, et une représentation erronée de
l’entreprise qui l’engage prématurément sur le choix d’un statut.
e
tie de ce public. à ce stade !
ntreprise et représentation
PORTRAIT de territoire
Région Languedoc-Roussillon et Aux échelons régional et départemen-
département de l’Hérault tal, des réseaux ont été impulsés (PFCA
34 et Synersud LR), regroupant acteurs
Le Languedoc-Roussillon affiche une
associatifs et institutionnels (CRCI, CCI,
forte dynamique entrepreneuriale qui le
DIRRECTE, Collectivités, associations,
positionne au 4e rang national.
chambres consulaires, etc.).
Les jeunes entreprises sont cependant
fragiles (le taux de pérennisation reste un La filière du sport et des loisirs sportifs de
des plus faibles de France) et elles ont une nature est parfaitement intégrée dans ces
faible capacité de développement. dispositifs. Profession Sport 34 et LR SET
Face à ce diagnostic, la Région Languedoc- sont les spécialistes reconnus de l’accom-
Roussillon a mis en place un schéma pagnement à la création d’entreprises. À
ambitieux d’appui à la création, la reprise ou leur côté, d’autres initiatives d’appui à la
le développement post-création. Le dépar- professionnalisation, comme Kite LR ou
tement de l’Hérault a également mis en SLN 34, soutiennent la filière.
place des actions d’appui à la création Ces initiatives, en organisant le dialogue
d’entreprises par des contrats d’enga- entre professionnels, chambres consu-
gement réciproques avec des associa- laires et collectivités, positionnent ces
tions spécialisées dans l’accompagne- champs d’activité dans la filière de l’entre-
ment à la création d’entreprises pour les preneuriat à part entière.
bénéficiaires du RSA.
a
néglige et se lance propre système
ccompagnement et souplesse souvent seul. n de référence
professionnelle et
À ce stade, l’accompagnement être à l’écoute !
doit lui permettre de formaliser
micro-entreprises.
stratégiques qui vont contribuer à
w Un territoire attractif la fois au bien-vivre des habitants,
dispose d’une offre culturelle et aux équilibres sociaux et à l’image
sportive étoffée dynamique que les territoires
À l’échelle des territoires, la capa- recherchent. Parmi les ressour-
cité à attirer et à retenir des acti- ces que les territoires mobilisent,
vités et des hommes est souvent les équipements, la communica-
considérée comme essentielle. tion et les évènements culturels et
Les grandes métropoles comme sportifs sont souvent privilégiés.
2
tination touristique au monde.
Son rang repose avant tout sur sa L’originalité du projet
situation géographique, sa culture
et son patrimoine. Mais la valeur La période actuelle est mar-
économique de ses ressources quée par une évolution rapide
est entièrement dépendante de des valeurs ainsi que des modes
la capacité des entreprises et des de vie et de consommation, con-
professionnels à s’adapter aux juguée à une banalisation des
saisonnalités qu’impose le sec- déplacements des populations et
teur.
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
3
ne décide pas d’y consacrer tout
Le choix du statut son temps ;
- lui dire de choisir entre le
Pour les acteurs qui ne sont pas « business » et sa passion ;
spécialistes de l’accompagnement
- lui demander de renoncer
à la création d’entreprises, le ris-
d’emblée à créer une association ;
que consiste à laisser le créateur
« s’enfermer » dans les statuts - lui dire de se débrouiller au
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
qui dominent dans ces secteurs motif que son projet est de petite
d’activité. envergure ;
Ce risque est d’autant plus fort - lui dire de renoncer à un projet
que la culture économique des qui présente trop Évitez de porter des
créateurs eux-mêmes s’est for- de risques ; jugements hâtifs et
gée dans des milieux où le statut - lui dire que son écoutez-le.
associatif et/ou le statut d’inter- projet est totale- Le premier rendez-
mittent sont les plus répandus. ment farfelu… n vous est souvent
déterminant !
Fantasque Créatif
Décalé Précurseur
Marginal Innovant
Difficile Exigeant
Dilettante Connaisseur
Source : SED Conseil
v érifier la faisabilité
économique du projet
Ce regard repose souvent sur
quelques traits dominants dans
ces secteurs :
Dans d’autres secteurs, le créa- - les choix vestimentaires et l’ap-
teur a plutôt tendance à négliger parence générale traduisent une
la compatibilité de son projet de indéniable décontraction. Dans
création avec son projet person- les sports et loisirs de nature, les
nel, pour se concentrer sur la fai- créateurs donnent souvent l’im-
sabilité commerciale et financière pression que la tenue de vacances
de son idée. vaut toute l’année ;
C’est souvent l’inverse qui se - parce qu’il est contraint par des
passe avec ce candidat dont les rythmes d’activité particuliers, ce
valeurs et la passion déterminent créateur peut donner l’impression
tout autant ce qu’il est que ce qu’il d’une activité peu soutenue ;
fait.
- souvent présent dans de nom-
Pour autant, il faudra l’amener à
breuses manifestations extra-
N’hésitez pas à poser les termes professionnelles propres à son
composer sur l’ordre de cette interdé- milieu, il semble plus motivé par
des conseils que pendance de façon les relations conviviales que par
vous prodiguez ! précise. les relations commerciales.
n
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
o
trouverez dans les cédez pas sur la
fiches pratiques ce formalisation de
btenir la rédaction du projet
cette étape. n son idée à ce stade !
Seul un travail de réflexion et d’écri-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
diplômes sportifs
et réglementation
Savoirs et Références
l iberté d’entreprendre : ce qu’en
disent les textes
l
sociées au-delà de la classe 3 ; la
’environnement spécifique voile, au-delà de 200 miles nauti-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
l aVAE
où trouver l ’ info ?
acquis de l’expérience profession-
nelle ou bénévole. C’est le jury du
diplôme qui procède à cette vali-
n Auprès des Points Relais Conseil
dation.
La procédure de validation des de votre région @ www.vae.gouv.fr
acquis de l’expérience pour les n Auprès des directions régionales
diplômes dans les champs de de la Jeunesse, des Sports et de la
la jeunesse et des sports visent Cohésion sociale (DRJSCS) et des
l’octroi de tout ou partie d’une directions départementales char-
certification. gées de la cohésion sociale de votre
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Pluriactivité et sport
Savoirs et Références
c ontexte et définitions
w Plusieurs définitions
w Pluriactif ou saisonnier ?
La pluriactivité et la saisonnalité
correspondent en principe à des
De nombreux termes circulent réalités bien distinctes. Alors que
pour évoquer la pluriactivité et la notion de pluriactivité implique
les situations très diverses avant tout un cumul de compéten-
qu’elle recouvre. ces et, par là même, une aptitude
Nous retiendrons la définition à la polyvalence pouvant facile-
suivante : la pluriactivité consiste ment s’ancrer au territoire, la
pour une même personne à exer- saisonnalité n’exige pas nécessai-
cer plusieurs emplois ou activités rement d’exercer des métiers dis-
professionnelles sous différents tincts. Elle se caractérise surtout
statuts, de façon simultanée ou par un rythme de travail contrasté
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
q
n
à la fois exercer son activité comme
professionnel libéral tout en étant uelques difficultés en
salarié par une association. perspective
n Un éducateur sportif de patinage
sur glace embauché par un club La pluriactivité étant complexe à
comme salarié pourra développer gérer, il convient dès cette étape de
des activités indépendantes ou faire prendre conscience de cette
créer une société pour organiser difficulté au candidat à la création :
des stages de perfectionnement en
dehors de la saison sportive (l’été w En matière comptable
dans cette discipline). et fiscale
- il devra tenir une comptabilité
pour chaque type d’activité (à l’ex-
de soutien fédéral. En revanche, il
ception de l’activité salariée, plus
peut souhaiter (lui ou l’associa-
simple à gérer) ;
tion) organiser l’entraînement des
athlètes de haut niveau (ou les - il devra procéder à une déclara-
cours donnés à certains tion annuelle spécifique par acti-
publics comme les adul- vité.
tes) selon un mode de
« prestation de services » ; w En matière de protec-
tion sociale
- un éducateur sportif peut vou-
loir développer plusieurs activités - il relèvera de plusieurs régi-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
qui n’ont aucun lien entre elles mes de sécurité sociale (santé,
(activité paramédicale comme la vieillesse) ;
kinésithérapie) ; - il surcotisera pour un niveau de
- de son côté, l’employeur peut protection qui n’est pas plus favo-
trouver un intérêt à ce que son rable (notamment lorsqu’il est
salarié cumule plusieurs activités salarié et indépendant).
lorsque lui-même ne peut propo-
w En droit du travail
ser qu’un faible nombre d’heures
Le pluriactif bénéficie de la pro-
de travail ou une rémunération
tection offerte par le Code du tra-
insuffisante.
vail pour ses activités de salarié
l
n Le Centre de ressources inter-
es cadres juridiques régional alpin sur la pluriactivité
pertinents (PERIPL) @ www.pluriactivite.org
propose des conseils, des informa-
Lorsque l’on souhaite obtenir un tions pratiques et un appui spéci-
seul contrat de travail pour plu- fique.
sieurs activités ou lorsque des
n Le site @ www.questionsaison.fr
employeurs souhaitent organiser
regorge d’informations pratiques
la pluriactivité de leurs salariés,
sur l’emploi saisonnier, le loge-
de multiples possibilités sont
ment, la formation, la santé, le droit
offertes par :
du travail et protection sociale…
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
m
activités sportives saison-
nières complémentaires, comme ultisalariat : attention à la
par exemple ski/canoë-kayak,
alpinisme/canyon ou VTT, ski/voile, durée légale du travail et à
etc. ; la clause de non-concurrence
n l’alternance d’activités pro-
Seuls les travailleurs indépen-
fessionnelles dans des secteurs
dants sont libres de travailler
différents : ski/transports, alpi-
comme ils l’entendent.
nisme/bâtiment, accompagnateur
Pour les salariés, l’article L.3121-
moyenne montagne (AMM)/travaux
34 du Code du travail, sauf déro-
acrobatiques, AMM/berger, guide/
gation, est strict :
agriculture, AMM/hôtellerie-res-
tauration, etc. - aucun salarié ne peut travailler
plus de 10 h par journée civile
Source : « Les métiers des sports de
(soit entre 0 h et 24 h) ;
montagne / Évolution et enjeux en région
Provence-Alpes-Côte d’Azur » - sur une semaine, la durée légale
Mission régionale d’observation de l’em-
ploi, de la formation et de l’insertion pro- ne peut excéder 48 heures et, sur
fessionnelle dans les métiers du sport et de 12 semaines, la durée moyenne
l’animation. @ www.orm-paca.org ne peut dépasser 44 heures.
L’essentiel de cette fiche provient d’une étude du ministère des Sports réalisée par
le cabinet AMNYOS en 2008.
culture et intermittence
Savoirs et Références
l ’évolution de ce système en
quelques dates
Cinéma
14 %
Théâtre, danse,
café-théâtre, cirque Enregistrement sonore,
22 % publicité, autres
3%
Répartition des jours de travail des intermittents par secteur d’activité en 2006
l
e contrat de travail d’un artiste
ou d’un technicien du spectacle
Été 2003 : signature par le MEDEF w Pour qui ?
et trois centrales syndicales d’un Les ouvriers et techniciens
protocole d’accord relatif au régi- du spectacle engagés par des
me d’assurance chômage des employeurs relevant de la pro-
professionnels intermittents du duction cinématographique, de
cinéma, de l’audiovisuel, de la dif- l’audiovisuel ou du spectacle dans
fusion et du spectacle : entrée en les domaines définis dans la liste
vigueur du protocole d’accord du annexée à l’annexe 8, au titre d’un
26 juin. contrat de travail à durée déter-
Avril 2007 : mise en place d’un minée (CDD) ou contrat à durée
nouveau dispositif d’indemni- déterminée dit « d’usage » (CDDU)
sation des artistes et techniciens et pour une fonction définie dans
intermittents du spectacle. la liste précitée.
L’indemnisation chômage reste
fondée sur la solidarité interpro- Sont considérés comme artistes
fessionnelle, mais elle est doré- du spectacle notamment l’artiste
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
q
en systèmes informatiques, etc.) ou les
ue signifie être payé au administrations publiques (par exemple
« cachet » ? employé par l’administration centrale
d’un ministère).
Être payé au « cachet » signifie n Lorsqu’ils ont plusieurs employeurs,
percevoir une rémunération forfai- les salariés du secteur culturel exer-
taire. En général, la rémunération cent généralement plusieurs métiers,
au « cachet » est versée pour une qu’il s’agisse de professions spécifiques
journée, quel que soit le nombre à leur domaine d’activité (par exemple,
d’heures travaillées. Les cachets comédien dans le spectacle vivant, jour-
sont convertis ensuite par Pôle naliste dans la presse, etc.) ou non (em-
emploi en heures de travail pour ployé administratif dans une association
déterminer le droit aux allocations créatrice de spectacles vivants, etc.).
chômage. Seuls 11 % exercent le même métier
pour plusieurs employeurs (contre 64 %
Ces cachets sont pris dans l’ensemble des salariés pluriactifs
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
a mateurs ?
Vous avez dit amateurs ?
Pour en savoir +
Le statut des amateurs : « dix
questions pour être en règle »
Selon le décret n° 53-1253 du
19 décembre 1953, toujours en @ www.crd.irma.asso.fr
vigueur, l’amateur doit tirer « ses « Amateur, quel boulot ! » Luc
moyens habituels d’existence de Le Chatelier / Emmanuelle Bou-
salaires ou de revenus étrangers chez - Télérama n° 3084 du 21
aux diverses activités artistiques février 2009
des professions du spectacle ».
Une circulaire du 23 mars 2001
précise et restreint le cadre d’ac- groupements d’artistes amateurs
tivité des amateurs : ils ne peu- faisant occasionnellement appel à
vent pas disposer d’une licence un ou plusieurs artistes du spec-
d’entrepreneur de spectacles tacle percevant une rémunéra-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Cette fiche a été essentiellement réalisée sur la base des informations diffusées sur le
site du ministère de la Culture et de la Communication.
INNOVATION, SPORTS
et LOISIRS DE NATURE
Savoirs et Références
c ontexte et définitions
de se démarquer, ou de renforcer
la cohérence entre leur activité de
chef d’entreprise et leurs choix de w Une capacité à faire
vie personnels. preuve d’esprit critique et à
s’adapter
Panorama des qualités requises Avoir l’esprit critique consiste
pour innover qui fleurissent dans à repérer dans son cadre pro-
le secteur des sports et loisirs de fessionnel et personnel ce qui
nature. pourrait être amélioré, ce qui
complique la vie, mais aussi ce qui
semble aller de soi, ce sur quoi
w De la curiosité et une
ques infos pour confirmer cette
grande ouverture d’esprit
nouvelle tendance !
Pour saisir les opportunités qui
peuvent se présenter dans un
monde qui change en perma-
Pour en savoir +
nence, encore faut-il rester en
Sur l’évolution des pratiques culturel- prise avec lui pour s’informer,
les et sportives chez les jeunes, consul- analyser et comprendre ce qui
ter le site @ www2.culture.gouv.fr se passe, anticiper, voire prédire
certaines évolutions.
o
fabricants et équipementiers sont
très présents et contribuent acti- ù trouvent-ils des idées et
vement au renouvellement des
pratiques.
de nouvelles opportunités ?
Cette fiche s’appuie sur les conseils de l’APCE et sur le Guide de la propriété intellec-
tuelle dans les pôles de compétitivité du ministère de l’Industrie. Les exemples ont été
sélectionnés dans La Lettre de l’aventure et des sports de nature.
égales à 60 000 €.
Source : Instruction fiscale n° 208 du
18 décembre 2006 BOI 4 H-5-06
Pour en savoir +
Pour en savoir +
Consulter le site
L’instruction précitée et publiée au
@ www.associations.gouv.fr
BOI 4 H-5-06 récapitule l’ensemble
des dispositions formant le régime
Une association peut, si elle le d’imposition des organismes à but
souhaite, ne soumettre que ses non lucratif, précisé depuis 1998.
activités lucratives à l’impôt sur
les sociétés. La comptabilité doit
d
légalité du contrat de prestation
es responsabilités et de services.
de nombreuses contraintes
w Les dirigeants ont tout inté-
w Les dirigeants sont res- rêt dans tous les cas à mettre en
ponsables civilement, si un acci- œuvre une politique de prévention
dent se produit dans le cadre des des risques systématiques et à
activités de l’association et que contracter des assurances adap-
la victime porte plainte ; pénale- tées à l’activité de l’association
ment, si l’association ou l’un de en raison des responsabilités qui
ses dirigeants enfreint la loi ou sont les leurs.
une réglementation ; financière-
p
ment, en cas de faute de gestion.
our en finir avec les idées
Le législateur a introduit dans le reçues
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
projet ;
taines branches professionnelles,
l’OPCA) une rémunération d’un - déceler des ressources qu’il n’a
montant égal à un pourcentage du pas encore identifiées ;
salaire moyen perçu au cours des - déterminer Un regard extérieur
4 derniers mois. ses possibi- et des compétences
lités d’évolu- appropriées vont
w L’intérêt de la démarche tion profes- permettre au can-
pour le candidat sionnelle. didat de clarifier
Le bilan va lui permettre de : des points majeurs
qui concernent son
- formaliser ses valeurs, ses aspi- projet !
rations ainsi que les facteurs
l
n En revanche, pour la collecte
’éclairer sur la validation des
au titre des congés individuels la
situation est différente. Seul UNI- acquis de l’expérience (VAE)
FORMATION est désigné pour la
collecte des trois types de congés Ce dispositif est inscrit dans le
individuels formation (CIF CDD-CIF livre IX du Code du travail et dans
CDI, CIF dirigeant bénévole). le Code de l’éducation depuis la loi
de modernisation sociale, publiée
n Les travailleurs indépendants le 17 janvier 2002. Le congé de
devront cotiser à FAF (fonds d’as- validation, sous certaines condi-
surance formation). Ce rôle est tions, permet aux salariés d’ob-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
www.jeunesse-vie-associative.gouv.fr
totale en totalité
Attention, la recevabilité de
5 ans maximum pour la candidature est nécessaire pour
Validation obtenir une validation
la poursuite de la VAE, mais pas
partielle totale
suffisante pour garantir
Nouveau projet de VAE, la validation de l’expérience et
départ en formation, la délivrance de la certification.
Refus de bilan de compétences,
validation enrichissement de Le mieux pour un candidat est de
l’expérience... se renseigner précisément auprès
des services de l’État dans son
Source : www.agefos-pme.com département !
sécuriser un parcours
de création
Outils et Ressources
l
e tutorat : un accompagnement En échange de l’accompagnement
individualisé encore méconnu qu’il réalise, le tuteur bénéficie
d’une réduction d’impôt de 1 000
w Qui peut être tuteur ? à 1 400 € en fonction de la popula-
Toute personne qui peut justifier tion soutenue.
d’une expérience professionnelle Cette initiative a été encadrée
utile dans l’élaboration du pro- par la loi n° 2005-882 du 2 août
jet de création ou dans la phase 2005, modifiée par la loi de
L’essentiel des informations juridiques contenues dans cette fiche provient du site du
ministère du Travail, de l’Emploi et la Santé.
réflexion, à l’éva-
Pour un candidat à
la création à contre-
courant d’une cul-
entre le souhaitable et le possible luation des risques ture entrepreneuriale
Pour réaliser ce compromis, il encourus et, si « classique », le temps
faut mettre en relation l’ambition besoin est, à l’ac- permet de démythifier
du créateur avec le diagnostic quisition des com- la démarche de créa-
des ressources qu’il va pouvoir pétences qui lui tion et de travailler le
mobiliser et des obstacles qu’il va font défaut avant choix du statut, qu’il
devoir surmonter : quels sont les de se lancer. devra arrêter dans une
revenus dont il a besoin pour vivre dernière étape !
a minima ? Sur quoi et sur qui va-
t-il pouvoir compter ? A-t-il bien w Formaliser son projet à
identifié les ressources sur les- l’écrit est une exigence, comme
quelles il va pouvoir s’appuyer ?… pour les autres créateurs
Pour celui qui affiche la volonté de
w Consacrer du temps à « voir » avant de se lancer comme
son projet en rapport avec l’am- pour celui qui décide de s’engager
bition affichée et mûrir sa démar- dans une activité qui va le mobili-
che de création dans le temps ser partiellement ou sur une seule
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
l Avez-vous une idée des investissements minimaux qu’il vous faudra engager ?
La première cause d’échec dans les trois premières années de création, c’est un chiffre
d’affaires insuffisant.
l Avez-vous mesuré le revenu minimum dont vous avez besoin au démarrage et son
évolution ?
En cas de problème financier, il faudra que le créateur tienne le coup et puisse se reposer
sur son entourage. Dans tous les cas, les trois premières années seront déterminantes.
Cependant, n’oubliez pas à ce stade qu’un créateur en herbe, c’est une somme
d’énergie, de créativité et d’impatience qu’il faut laisser s’épanouir !
L’essentiel du contenu de cette fiche s’appuie sur les conseils en ligne donnés
sur le site de l’APCE.
Vincent faugerOux
Tir à l’arc
Quand il annonce à son entourage qu’il va faire du tir à l’arc sa source
unique de revenus, c’est l’étonnement et le doute qui prévalent. Dans sa
famille, on n’est pas particulièrement sportif et l’entreprise est un univers
totalement inconnu. Dans le milieu fédéral, c’est une démarche novatrice
qui suscite un enthousiasme modéré.
Pourtant, ça ne le freine pas dans son projet... et le temps lui a donné mille
fois raison. Parcours d’un doux rêveur qui sait ce qu’il veut et qui ne se
laisse jamais abattre !
s on parcours
86) et décide de travailler avec son diplô- jusqu’à ce rendez-vous avec la direction
me sportif en poche. Devenu compétiteur du Travail qui l’informe qu’il est exonéré
reconnu, il « fait les circuits nationaux » de charges sociales pendant trois ans.
au point de décrocher les titres de Rassuré, il crée alors son entreprise
vice-champion de France 70 m et cham- tout en continuant sa préparation au BE
pion de France 50 m à trois reprises. 2e degré, qu’il obtient sans difficulté.
Son activité professionnelle à l’époque On est en janvier 2000 et deux clubs lui
est mineure : il tourne dans les centres font confiance dès le départ : celui dans
l
son chemin. Cette activité, grâce à
laquelle il a démarré, ne représente plus es coups de pouce
que 30 % de son chiffre d’affaires. Le
reste, ce sont des produits d’anima- n « Mes parents m’ont juste demandé
tion proposés en centre de loisirs et les de réfléchir. Ils ne m’ont jamais dit qu’ils
colonies de vacances, et, depuis 2004, la doutaient et jamais demandé d’arrêter.
vente de prestations à plus de 80 cam- Ils m’ont aidé au départ de l’entreprise :
pings situés dans le très touristique mon beau-père et ma belle-mère
Marais poitevin et sur la côte atlantique. ont réalisé des outils originaux pour
Le succès est tel qu’en 2005 il est dans monter mon entreprise et nous ont
l’ o b l i g a t i o n hébergés, ma femme et moi, en atten-
« J’ai tellement eu de mal
d e p r e n d r e dant que ça démarre. Mon père m’a don-
à développer l’activité que
u n p re m i e r né sa remorque… »
quand la demande est là,
salarié.
je ne peux pas refuser ! » n Sa femme l’a toujours soutenu et ne
Portrait de l’entreprise
Code NAF 8551Z
Convention collective Sport
Date de création 15/01/2000
Investissement
4 000 € la première année, 6 000 € la deuxième
initial
Forme juridique Entreprise individuelle
Chiffre d’affaires 2008 = 89 000 €, 2009 = 78 000 €, 2010 = 78 000 €
Progression du CA Stable, avant 2008 + 20 %/an
Personnel En saison : 4 à 5 personnes
Animation découverte du tir à l’arc, entraînement,
Activités
formation d’entraîneur
Coordonnées n www.tiralarc.fr
Hakim Ounissi
Go to move
C’est sa première entreprise et il en est fier. Pour en arriver là, il a dû faire
preuve d’une persévérance remarquable et d’une énergie qu’il a puisée
dans la reconnaissance de sa famille et la confiance que lui ont accordée
deux maires et une entreprise privée pour démarrer.
s on parcours
l
demi-heure de voiture pour se rendre soit
à Charleville, soit à Reims qui est à trois
es coups de pouce
« Avant d’entamer toute quarts d’heure
démarche, j’avais besoin de route !
d’avoir le feu vert de prin- Sans hésita- n Le conseil régional de Champagne-
cipe des élus de la com- tion, il décide Ardennes (dispositif ENVOL pour les
mune. C’est parce que j’ai alors de créer demandeurs d’emploi qui veulent créer
été mis en confiance dès la première leur entreprise) : 7 600 €.
le début que je me suis salle de remi-
n Le conseil général des Ardennes via la
lancé dans le projet. » se en forme
d e R e t h e l . subvention « Aide à l’investissement » :
Nous sommes en mai 2007 quand les 15 000 €.
premiers rendez-vous sont pris avec les n « Ardenne initiative » : 5 000 € de
élus locaux. subvention + 5 000 € à taux 0.
n Le ministère des Sports via Défi jeunes :
Il lui faudra attendre alors près de deux
ans pour accueillir son premier client. 6 000 €.
Entre-temps, il fera une étude de mar- « Le dispositif Défi jeunes a été possi-
ché qui finira de convaincre de nombreux ble car le maire de la commune d’Acy-
acteurs publics, et en particulier les Romance et un assureur de Rethel m’ont
maires d’Acy-Romance et de Rethel qui soutenu. »
le soutiennent auprès du conseil général n La société PANATTA SPORT, équipe-
et de la Région… au point qu’il dispose à mentier, a accepté de faire un prêt de
l’arrivée de 65 % de l’investissement ini-
38 000 € et a participé à la définition de la
tial dont il a besoin.
stratégie marketing/communication, du
C’est l’obtention de son prêt bancaire qui
logo jusqu’à l’enseigne.
lui prend beaucoup de temps… des mois
durant lesquels il se bat jusqu’à perdre n « La ville de Rethel et son maire ont
espoir et décider de s’engager dans une aussi fait beaucoup pour moi. » Le local
école de kinésithérapie « parce que sa est en effet propriété de la commune qui
« L’entreprise pour moi, femme croit a fait des travaux pour lancer l’activité.
c’est presque une évi- en lui ». Quand
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Portrait de l’entreprise
s on parcours
Nicola à Montpellier.
Pour tenir le coup financièrement, il pas-
Son entreprise aujourd’hui, c’est en- se un hiver dans une entreprise locale
core une histoire d’amitié. Quand Fré- de fabrication de mobile homes « par-
déric, qu’il a connu en arrivant à Millau ce que c’est pas un problème d’être à
quinze ans plus tôt, l’appelle et lui pro- découvert au niveau de l’entreprise, mais
pose de remonter une entreprise, il dit personnellement, c’est impossible ».
« Banco ! ».
Aujourd’hui, leur nouvelle entreprise
vient compléter opportunément l’offre
l
Le point sensible, c’est effet adhéré
le sens qu’on donne à ce à EVOLUTION
qu’on fait et à la direction 2, une fédéra- es coups de pouce
que l’on prend » tion d’entre-
prises fran- n À 18 ans, la mission locale l’aide à
et s’est engagé dans la pratique du vol Grands Causses lui décerne le prix de la
libre. Entre temps, il s’est investi dans création d’entreprise.
l’organisation des Natural Games, un n Cette année, la CCI lui a apporté tous
évènement sportif qui a acquis une noto- les conseils et appuis pour embaucher
riété internationale en quelques années. son premier apprenti et mobiliser toutes
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
et qui lui permet d’arrondir ses fins de docteur en philosophie, est présente à
mois. Depuis peu, il a décidé de passer ses côtés. C’est elle qui s’occupe des
un BPJEPS APT (activités physiques enfants en saison. L’hiver, c’est lui qui
pour tous), pour asseoir sa polyvalence. la suit en Inde où elle s’investie dans un
Ça tombe bien, Quentin a besoin d’un programme de recherche.
profil comme le sien pour assurer le dé-
veloppement de son entreprise.
Créer un jour son entreprise, il y pense
déjà... Ça ne s’invente pas !
Portrait de l’entreprise
Code NAF 5030Z
Date de création 2006
Investissement
80 000 € la première année, 35 000 € la deuxième
initial
SARL BELLINI au capital de 17 500 €. Associés à parts égales : Quentin
Forme juridique
Simon et Frédéric Jeanneau-Seguret
Chiffre d’affaires 230 000 € HT
Progression du CA 7,5 %
15 salariés et 5 indépendants en saison, dont près de la moitié sont
engagés dans l’entreprise depuis le début de l’aventure. Deux temps
Personnel
pleins à l’année dont un apprenti qui a été embauché fin 2010. Ils se
connaissent tous depuis plusieurs années.
Habilitation tourisme du ministère du Tourisme, habilitation à navi-
Habilitations guer du ministère des Transports, déclaré à la DDCS comme établis-
sement d’activités physiques ou sportives (EAPS).
Conception, organisation et vente de prestations de pleine
nature et de séjours sur mesure (séminaires, hébergement, activités,
animations, restauration, transport).
Activités Prestations sportives : descente en barques, canoë-kayak,
rafting, hydrospeed, canyoning, randonnée aquatique, parapente,
deltaplane, autogire, saut à l’élastique, escalade, via ferrata, parcours
aventure, spéléo, VTT, segway.
n www.bateliersduviaduc.com
Coordonnées
n www.evolution2.com
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Delphine PILLE
Esprit Parapente
Cette jeune trentenaire n’a peur de rien et sait ce qu’elle veut depuis long-
temps déjà. Ce sont ces qualités qui l’ont conduite jusque dans la Drôme à
l’âge de 21 ans. L’entreprise, c’est un choix de moyen et non une fin en soi.
Le choix des activités qu’elle propose : un juste compromis entre hasard et
nécessité… pour que sa vie soit conforme à ses exigences.
Ce qui l’intéresse avant tout, c’est de vivre comme elle l’entend !
s on parcours
Delphine est une jeune scientifique qui rencontre avec des gens
accorde plus d’importance aux gens le milieu qu’elle
plutôt qu’une activité »
qu’aux formules. C’est essentiellement affectionne : le
pour cette raison qu’elle a abandonné plein air. En revanche, elle y trouve ce
le projet professionnel qui l’a décidée à qu’elle recherche et qui détermine déjà
s’inscrire en faculté de sciences à Limo- son choix comme dans tout ce qu’elle
ges, à la sortie du lycée. entreprend : le facteur humain.
Au départ, Delphine n’a en effet qu’une
envie : devenir contrôleur aérien. Ce pro- C’est dans le Cantal qu’elle décide
jet la conduit presque naturellement à d’effectuer sa semaine de stage d’ini-
passer un DEUG de mathématiques, puis tiation. Comme le courant passe avec
sitaire, elle doit faire un stage de cinq des vols en biplace aux skieurs. « En
mois, qu’elle réalise dans la commune de terme d’aérologie, cette vallée est par-
l’Argentière-la-Bessée. Là, elle s’occupe ticulièrement protégée. » Les années
de la mise en place du réseau des sen- précédentes, d’autres travailleurs indé-
tiers de randonnée, se familiarise avec la pendants s’y sont cependant essayés
cartographie et découvre l’animation des sans succès. Qu’à cela ne tienne,
réseaux d’acteurs. Parce qu’elle n’a pas Delphine s’engage dans cette nouvelle
fini sa mission et qu’elle a donné satis- aventure et abandonne son emploi
faction à ses employeurs, elle devient salarié saisonnier sans remords.
passe ses étés dans les Baronnies et ses prépare sereinement car ce qui compte
hivers à Vallouise. Elle a créé une EURL pour elle, c’est exercer le travail de son
pour porter la partie commerciale de choix et vivre là où elle l’a décidé, « en
l’école de parapente, et elle a conservé toute simplicité ».
s
son statut de travailleur indépendant
pour l’activité de monitorat. Depuis l’an
dernier, elle a un comptable « parce on point faible
qu’elle ne s’en sort plus, chacun son
métier ! ». n « Mon site internet compense mes
difficultés à communiquer. »
Elle progresse cependant. En créant « La milieu, c’est parce que j’ai bien cloison-
Transdromoise », une course de vol ran- né les deux. »
donnée, elle a décidé de communiquer à
la fois sur son activité et sur son image. n« Avec une bonne réputation, dans le
milieu du vol libre le bouche à oreille, ça
s
marche. »
es points forts n « L’aspect économique ne m’inquiète
pas parce que je ne m’engage que si je
n « Je fais bien la différence entre le sens que tout va bien se passer. Si je ne
travail et les loisirs. Si je tiens dans ce sens pas, je fais pas. »
Portrait de l’entreprise
Date de création 2007
Investissement 10 000 € la première année en 2007, 20 000 € en 2008 et
initial 10 000 € en 2009
Indépendante pour l’enseignement du vol libre, gérante
Forme juridique
de l’EURL pour le reste de son activité.
Chiffre d’affaires Ces trois dernières années, ses bénéfices ont plus que triplé.
Progression du CA 7,5 %
Aucun salarié à l’année. Elle ne travaille qu’avec des
Personnel
travailleurs indépendants.
Activités hiver : vol en biplace et descente en luge encadrée.
Activités Été : vol en biplace et enseignement du parapente (formation
de pilotes).
n www.esprit-parapente.com n www.pleine-nature-ecrins.com
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Coordonnées
n www.transdromoise.fr
Les Matapeste
Voilà plus de trente ans qu’il est sur les planches à faire le clown, pour faire
rire, mais aussi pour amener son public à sourire de la condition humaine.
Vivre de son art, c’est le moyen qu’il a choisi pour vivre pleinement sa
citoyenneté. Dans la profession, ses choix sont connus. Ce qui l’est moins,
c’est qu’il gère sa compagnie depuis le début comme une entreprise.
Parcours d’un artiste qui ne mâche pas ses mots pour dire qui il est.
s on parcours
d’artiste, de clown ou
les âges, tous les milieux et dans toutes se payer moins
de metteur en scène, il
« Notre compagnie, on sortes de lieux, qu’elles, mais
a fallu que je délègue et
l’a tout de suite envisa- nous commen- on sentait que
j’ai eu du mal. Francis
gée comme une entre- çons à en vivre et c’était indis-
aussi pour la vente… »
prise. Dès le départ, on ce n’est que du pensable. »
s’organise à deux. » bonheur… » Aujourd’hui encore, ils supervisent
et contrôlent ensemble la gestion, la
Dès le départ, la gestion et la compta- diffusion et la croissance de leur compa-
bilité c’est lui et le commercial c’est gnie, même s’ils ont fait le choix
Francis. d’embaucher des personnes compéten-
s es points forts
Portrait de l’entreprise
Code NAF 9001Z
Convention collective Entreprises du Spectacle
Date de création 12-12-1978
Investissement 500 F la première année ! 1 000 F la deuxième
Association loi 1901, puis société coopérative ouvrière de production
Forme juridique
depuis 2006.
Chiffre d’affaires Budget 2007 = 472 176 €, 2008 = 335 010 €, 2009 = 598 021 €
Hors subventions :
Progression du CA
CA 2007 = 199 413 €, CA 2008 = 101 606 €, CA 2009 = 138 708 €
Personnel 18 dont 6 permanents. Années du festival : 46 dont 6 permanents.
1- Production de spectacles de clowns tous publics ou pour adultes
(actuellement 4 spectacles).
2- Coproduction et cocréations de spectacles avec des clowns étran-
gers (actuellement russes, vietnamiens, mexicains et malgaches).
3- Formations pour comédiens et clowns professionnels.
Activités 4- Action culturelle auprès de structures de l’éducation et du social.
5- Formation pour comédiens amateurs.
6- Organisation d’un festival international de clowns « Le Très Grand
Conseil Mondial des Clowns » et 15 jours de festival.
7- Gestion d’un lieu municipal-salle de spectacle, « Le patronage
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Savoirs et Références
Sport, santé et bien-être . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Tourisme et développement durable . . . . . . . . . . . . . . 119
Tourisme, loisirs, sport et handicap . . . . . . . . . . . . . . 129
Marchés publics, subventions et DSP . . . . . . . . . . . . . 136
Outils et Ressources
Adapter son projet touristico-sportif
au développement durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Rendre accessible un spectacle vivant
aux publics handicapés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Déclarer une activité
de formation professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Réaliser une étude de marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
100
Étape 2 • Le candidat mûrit son projet
Le + de cette étape
Cette étape est souvent négligée faute de connaissances ou de
reconnaissance de ces secteurs et des marchés sur lesquels ils
évoluent.
Pourtant, comme pour n’importe quel candidat à la création, c’est
l’étape clé : conscient des opportunités et des contraintes qu’il va
devoir affronter, le candidat à la création va pouvoir passer de l’idée au
projet !
101
L
’étude de marché est un passage obligé pour mûrir un projet de
création. Cerner les caractéristiques du secteur d’activité et mesurer
les attentes des clientèles permet de se faire une idée plus précise
de la viabilité du projet.
s
souvent essentielle tradiction avec les
pour ce type motivations qui
de candidat ! l’animent. ources et tendances
t
Pour ce public, l’étude de mar-
erritoire et choix de vie ché se fait souvent avec difficulté.
De nombreux sites et sources
La création d’entreprise dans ces publics existent, mais l’informa-
secteurs procède souvent d’une tion est trop souvent méconnue
priorité donnée par le créateur à des réseaux généralistes.
t
les adhérents se comportent de
plus en plus souvent comme des ourisme et développement
consommateurs exigeants ; durable
- dans le champ de la culture, la
question des attentes du public Plus qu’une mode, les principes
est une préoccupation majeure ; du développement durable sédui-
- la demande de prestations des sent de plus en plus de voyageurs
collectivités est en augmentation qui demandent des garanties
constante et elle concerne tous concrètes.
les publics : publics prioritaires, Le secteur du tourisme n’est pas
Adaptez votre habitants des ZUS, le seul concerné : les collectivités
accompagnement personnes âgées territoriales s’engagent de plus
aux spécificités de ou souffrant d’un en plus concrètement sur des
ses clientèles ! handicap… opérations qui renvoient à une
priorisation de la valence sociale
w Des tendances et environnementale des projets
porteuses qu’elles soutiennent ou qu’elles
- santé, bien-être et développe- délèguent dans le cadre de leurs
ment personnel sont au cœur des marchés publics. Un arsenal juri-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
l
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
’étude de marché
2
ment dynamique en matière de
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
création d’entreprises ?
La question des finalités
Un secteur porteur, c’est aussi un
On peut schématiquement dis-
secteur...
tinguer deux logiques : d’une
... qui se développe sur un marché part, celle pour qui l’objectif
nouveau dont on ne perçoit que de l’entreprise est de créer avant
des tendances ; tout de la valeur financière, et,
... qui se développe sur un marché d’autre part, celle qui fait prévaloir
connu et bien référencé ; la finalité humaine. Entre les deux,
mondiale.
Le bruissement d’une aile L’ère du bling-bling est potentiel-
de papillon se propage sur lement le signe d’une libération de
la terre entière. l’argent tabou en France.
Derrière l’argent pointent d’autres
On a peur de manquer. motivations plus sociétales et
participatives.
L’entreprise de demain s’inscrira
On veut préserver.
dans du sociétal rentable pour tous.
Source : Ordre des experts-comptables :
« Tendances 2008-2012 - L’ère des mutations positives »
r
Le sens de développement, la
son engagement rectitude morale, econsidérer les marchés
est souvent la qualité des rela- publics
un moteur tions et la recon-
et un guide ! naissance. Dans ces secteurs, le terme
de « subvention » n’est tabou pour
Source : Entreprise et carrières n° 978 personne.
du 24 au 30 nov 2009 www.irsst.qc.ca/fi
les/ documents/PubIRSST/R-624.pdf
e
perts de son secteur d’activité ;
xiger une étude de marché - et... ne pas hésiter à Faire preuve à
solide ! modifier ou retarder la fois de rigueur
son projet en l’adap- et de souplesse
Même s’il est certain que son tant aux résultats de est le meilleur
l’étude. n moyen d’arriver
projet de service ou de produit va
à ses fins !
révolutionner le marché, seule
Le baromètre « stress »
... sur l’offre des salles Fin 2009, la CFE-CGC rendait
de remise en forme public son baromètre « stress »
Les salles de remise en semestriel. On y apprenait que
forme sont à la pointe de 10 % des cadres avaient eu des
ce marché. Pour maintenir son idées suicidaires au cours des
leadership, le secteur innove en douze derniers mois, que deux
permanence. Après l’aérobic dans tiers d’entre eux avaient des
les années 1980, puis le step (une troubles du sommeil et que 30 %
variante de l’aérobic utilisant une avaient rencontré des difficultés
marche), le pump sous toutes ses conjugales.
formes a promu une nouvelle mode : Dans les premiers facteurs du
le cours de musculation en musi- stress étaient énoncés le rythme
que et vidéo. Des techniques nou- et la charge de travail.
velles se créent ainsi constam- La course à la rentabilité et
ment. On peut mentionner le Core l’exigence d’un maintien, voire
Training (techniques autour de la d’une augmentation des chiffres
notion d’équilibre), le Cardiorobic, d’affaires sont la cause première
les arts martiaux émergents… Les de la dégradation des conditions
cours ou programmes préchoré- de travail des cadres.
graphiés, élaborés par des experts
Source : Courrier Cadres février 2010
en fitness, permettent également
un renouvellement régulier des Les prises en charge médica-
concepts. Sans oublier la mode de les apparaissent souvent comme
la vibration sous toutes ses formes : indispensables, mais s’accom-
les Power Plate ou tapis vibreurs® pagnent de plus en plus de pres-
et la méthode du Pilates. criptions complémentaires. Ce
De nouvelles activités sportives qui est de nos jours considéré par
associant différentes disciplines, certains comme une « pathologie
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Sur toutes les structures d’ac- qi gong, et le yoga fédère plus d’un
cueil spécialisées et leurs spé- million d’adeptes.
cificités en matière de public et
Les clubs de gymnastique se sont
d’activités, consulter le site du
adaptés à cette nouvelle tendance.
ministère des Sports, rubriques
Statistiques et Définitions. Pour en savoir +
@ www.jeunesse-sports.gouv.fr
Lire la fiche APCE et la fiche profes-
sionnelle située en dernière partie du
guide.
w Structures d’accueil
chent une nouvelle vision d’eux- pour personnes âgées
mêmes. L’apparence est devenue
un point de repère d’autant plus Logement foyer
important qu’être jeune ou res- Logements autonomes proposant
sembler à un jeune s’impose ! des services collectifs et des aides
Pour les aider, des produits, des à domicile.
activités et des soins les aident à Établissement d’hébergement
oublier le vieillissement. De nom- pour personnes âgées dépen-
breuses innovations renforcent dantes (EHPAD)
régulièrement les consommations Depuis la réforme de la tarifica-
sur ce marché. tion en 1999, les établissements
accueillant des personnes âgées
– maisons de retraite, MAPAD –
... sur le marché du
sont appelés des EHPAD.
coaching sportif
Petite unité de vie (PUV)
Ce marché est au croise-
Lieu de vie qui a vocation à répon-
ment du marché du coa-
dre aux besoins d’hébergement en
ching et du marché du sport, un
milieu périurbain des personnes
créneau en pleine expansion.
âgées valides ou en perte
Les prestations peuvent aller du
d’autonomie, d’accompagner les
simple cours de musculation à
résidents dans leurs actes de la
la gestion complète de l’activité
vie quotidienne en cas de besoin,
sportive et de détente du client :
de lutter contre la solitude et l’iso-
cours de remise en forme, séance
lement en proposant des anima-
de yoga, de massage et coaching
tions.
psychologique (confiance en soi…).
Elles s’adressent à des particuliers Unité de soins de longue durée
ou à des entreprises. (USLD)
De nombreux articles de presse Service d’établissement de santé
s’accordent sur ce point, mais il est assurant l’hébergement et les
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
l
les Français préfèrent rogner sur
leurs dépenses de restaurant
e poids du tourisme en France et d’achats de produits électro-
niques, plutôt que de toucher à
La France est le pays le plus visité leur budget vacances, souligne
au monde et la région Île-de- le Crédoc. Mais les ménages
France est la première destination adaptent aussi leurs séjours, en
mondiale. Premier pays au monde les raccourcissant ou en partant
pour le nombre de visiteurs (82 moins loin, une tendance qui se
millions d’arrivées en 2007, confirme en 2010.
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
ou « bénévolat ».
n Sous-direction du Tourisme
Enfin, 35 % pensent encore que 23, place de Catalogne - 75014 Paris
voyager responsable est forcé- % 01 70 39 93 00
ment incompatible avec leurs @ www.tourisme.gouv.fr
habitudes de voyage. Voir particulièrement la rubri-
Source : SOFRES Avril 2008 que Dossiers sectoriels mis à
jour chaque année (cf. « Données
publiques du tourisme », puis
« Dossiers sectoriels »).
L’essentiel des informations contenues dans cette fiche provient des sites des minis-
tère chargés de l’écologie et du développement durable, de l’économie et des affaires
étrangères.
Tourisme, Loisirs,
sport et handicap
Savoirs et Références
l es différentes formes de
handicap
w La demande au niveau
Pour les déficients mentaux, cette
proportion passe à 74 %.
Une clientèle qui a des ressour-
européen ces pour voyager
Selon une définition relativement Contrairement à une idée souvent
large du handicap, la population répandue, une partie non négli-
handicapée représenterait envi- geable de la clientèle handicapée
ron 50 millions de personnes, soit (notamment parmi la clientèle
11 % de la population européenne handicapée suite à un accident)
totale. dispose d’un budget et de la
Le nombre d’Européens physique- volonté de voyager.
ment handicapés, financièrement
solvables et aptes à voyager serait De nombreuses victi-
de 36 millions. à savoirmes d’accidents béné-
Sachant que la plupart de ces ficient d’indemnités qui
personnes se déplacent avec un leur permettent plus aisément de
accompagnateur, cette clientèle voyager.
pourrait générer 239 millions de
nuitées touristiques potentielles. Globalement, plus de 57 % des
personnes interviewées consa-
Source : Les cahiers de la MITRA,
crent (par semaine de voyage/
« Tourisme et loisirs de pleine nature
adaptés » - Novembre 2004 séjour) un budget compris entre
300 € et 600 €, et 30 % plus de 600 €.
w Les vacances pour les
Français Environ 2,3 millions
Pour plus de la moitié des per- à savoir de personnes vivant à
sonnes handicapées, les vacances leur domicile perçoivent
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
u
Source : « Tourisme et Loisirs de pleine
nature adaptés » - Les Cahiers de la MITRA n° 5,
novembre 2004 n marché connu
Un marché qui présente des
w Les facteurs qui influent
atouts qualitatifs...
sur les attentes de ces clientèles
La carence d’offre véritablement
- la nature du handicap ;
adaptée permet aujourd’hui aux
professionnels qui offrent des - la façon de voyager, souvent révé-
prestations accessibles et de latrice du degré d’autonomie. On
qualité de bénéficier d’un mar- distingue, en général, les person-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
L’essentiel des extraits cités sont issus de : « Tourisme et loisirs adaptés en Rhône-Alpes
- Le guide du porteur de projet » - Mars 2005, mis en ligne sur le site de la Mission tou-
ristique Rhône-Alpes et des Cahiers de l’AFIT - Guide de savoir-faire « Étude de marché
de la population handicapée face à l’offre touristique française » - Octobre 2001.
MARCHéS PUBLICS,
SUBVENTIONS ET DSP
Savoirs et Références
q u’est-ce qu’un marché public ?
où trouver l ’ info ?
chés publics prévoit une dispo-
sition d’exclusion de son champ
d’application pour les « contrats n Le site Commande publique
de services conclus par une des et développement durable
personnes publiques mention- @ www.achatsresponsables.com
nées à l’article 2 avec une autre de n L’Association des maires
ces personnes publiques ou avec de France @ www.amf.asso.fr
une des personnes mentionnées à
n L’Association des maires
l’article 9 de la loi n° 91-3 du 3 jan-
vier 1991 (…), lorsque la personne des grandes villes de France
publique ou privée cocontractante @ www.grandesvilles.org
bénéficie, sur le fondement d’une n La Fédération des maires
disposition légalement prise, d’un des villes moyennes
droit exclusif ayant pour effet de @ www.villesmoyennes.asso.fr
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
tion justifiée par l’intérêt général, Source : Circulaire du 18 janvier 2010 NOR
: PRMX1001610C sur legifrance.gouv.fr
mais qui est initiée et menée par
un tiers. Il s’agira d’une subven- w La distinction presta-
tion si l’initiative du projet vient tions en nature et subventions
de l’organisme bénéficiaire et si Les concours ou avantages en
aucune contrepartie directe n’est nature peuvent être directs
attendue par la personne publi- ou indirects et réalisés par le
que du versement de la contribu- moyen d’une mise à disposition
tion financière (…). de locaux, biens divers, prêt à taux
gratuit, garantie d’emprunt etc.
w Définition
w La délégation de service
public se caractérise par trois
éléments
L’article 3 de la loi MURCEF 1 - Le lien unissant le délégant au
n° 2001-1168 du 11 décembre délégataire doit être nécessaire-
2001 (L. 1411-1 du CGCT) donne ment contractuel.
une définition de la délégation de La loi définit la délégation de
service public (DSP) tirée de l’ob- service public par l’instrument
jet du contrat et des conditions de juridique réalisant la délégation.
rémunération des cocontractants La notion de contrat se trouve
de l’administration. Elle reprend, mise en exergue ce qui, ipso facto,
pour l’essentiel, la loi n° 93-122 fait sortir du champ de la défini-
du 29 janvier 1993 et les critères tion toutes les délégations « sta-
établis par la jurisprudence. tutaires », c’est-à-dire prévues
par détermination de la loi ou du
Ainsi, aux termes de la loi : règlement.
« Une délégation de service public 2 - Le délégataire doit être char-
est un contrat par lequel une per- gé de la gestion et de l’exploita-
sonne morale de droit public con- tion du service public.
fie la gestion d’un service public À défaut, le contrat pourrait n’être
dont elle a la responsabilité à un qu’une fourniture de moyens pou-
délégataire public ou privé, dont vant relever du Code des marchés
la rémunération est substantielle- publics.
ment liée aux résultats de l’exploi-
tation du service. Le délégataire Seule une collectivité
peut être chargé de construire des
ouvrages ou d’acquérir des biens
à savoir publique peut détenir
la maîtrise d’un service
nécessaires au service. » public, c’est-à-dire qu’elle peut
seule détenir les compétences
Un avis du Conseil pour le créer, l’organiser, lui don-
à savoir d’État, confirmé par la ner les moyens de sa mission et
loi MURCEF, affirme en assumer le contrôle. La gestion
que le caractère administratif proprement dite concerne uni-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
ainsi que le ou les exercices aux- d’un service public, des collectivi-
quels elles se rapportent (…). tés publiques peuvent aussi déci-
der d’en assurer directement la
gestion. (…)
Pour en savoir + En outre, lorsqu’une personne pri-
Consulter l’article L. 2224-2 vée exerce, sous sa responsabilité
du Code général des collectivi- et sans qu’une personne publique
tés territoriales sur le site en détermine le contenu, une acti-
@ www.legifrance.gouv.fr vité dont elle a pris l’initiative, elle
l
sur le fermier.
a concession
Ce mode de gestion se
La définition classique du contrat à savoir rapproche de la conces-
de concession est celle donnée sion, mais diffère de
par le commissaire du gouverne- cette dernière sur deux points : la
ment Chardenet dans l’affaire du construction des ouvrages néces-
« Gaz de Bordeaux » (CE 30 mars saires revient à la personne publi-
1916) : « C’est le contrat qui char- que responsable et non au fermier ;
ge un particulier ou une société le fermier ne conserve pas l’in-
d’exécuter un ouvrage public ou tégralité des recettes reçues des
d’assurer un service public, à ses usagers, puisqu’il doit en reverser
frais, avec ou sans subvention, une partie au délégant.
avec ou sans garantie d’intérêts,
l
et que l’on rémunère en lui con-
fiant l’exploitation de l’ouvrage a régie intéressée
public ou l’exécution du service
public avec le droit de percevoir C’est un mode de gestion mixte
des redevances sur les usagers du service public qui s’appuie sur
de l’ouvrage ou sur ceux qui béné- le concours extérieur d’un pro-
ficient du service public. » fessionnel privé, contractuelle-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
l
le service public. Le régisseur est
‘affermage rémunéré par la collectivité, au
moyen d’une rétribution qui com-
C’est un mode de gestion délé- prend une redevance fixe et un
guée d’un service public indus- pourcentage sur les résultats de
triel et commercial. Les équipe- l’exploitation.
ments nécessaires à l’exploitation La collectivité est chargée de la
du service sont remis au fermier direction de ce service. Le régis-
par la collectivité qui en a assuré seur intéressé assure la gestion
le financement. du service pour le compte du
l
par le ministère des Sports.
- Loi du 1er juillet 1901 relative au
a gérance
contrat d’association, article 6 ;
C’est un mode de délégation - Loi du 9 décembre 1905 concernant la
de service public fondé sur les séparation des Églises et de l’État ;
mêmes principes que la régie - Ordonnance du 23 septembre 1958 :
intéressée. Elle a été ainsi défi- article 31 relatif au contrôle des orga-
nie par une circulaire n° 75-634 nismes subventionnés ;
du 13 décembre 1975 : « Fondé - Loi du 29 janvier 1993 relative à la
sur les mêmes bases que la régie transparence de la vie économique et
intéressée, le contrat de gérance des procédures publiques ;
s’en distingue dans la mesure
- Loi n° 2000-321 du 12 avril 2000
où la collectivité décide seule de
relative aux droits des citoyens dans
la fixation des tarifs, différence
leurs relations avec les administrations,
fondamentale avec les marchés
article 10 ;
publics.
De plus, la collectivité conserve - Décret n° 2009-540 du 14 mai 2009
le bénéfice ou, en cas de déficit, portant sur les obligations des associa-
rembourse celui-ci au gérant qui tions et des fondations relatives à la pu-
perçoit une rémunération forfai- blicité de leurs comptes annuels ;
taire. » - Circulaire du 18 janvier 2010 relative
Le risque est, en conséquence, aux relations entre les pouvoirs publics
assumé par la collectivité. La et les associations : conventions d’ob-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Pour en savoir +
@ www.croqnature.com
Pour en savoir +
à savoir la seule norme interna-
tionale qui fixe les lignes
@ www.ecolabels.fr directrices de la responsabilité
sociétale. la RSE (responsabilité
w La Clef Verte sociale des entreprises) est uti-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
l
Fédération des gîtes de France.
Le WWF-France a développé un es manifestations sportives
cahier des charges constitué de
120 critères répartis autour de 4 De nombreux guides permet-
axes fondamentaux : protection tent d’éclairer les organisateurs
de la nature, éco-habitat, éco- de manifestations sportives de
citoyenneté et sensibilisation de nature dans la prise en compte
la clientèle à la protection de l’en- opérationnelle des principes du
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Pour en savoir +
- UFOLEP
@ www.sport21.fr
- Moutain riders À ce stade, l’essentiel est de
@ www.mountain-riders.org ne pas freiner le candidat à la
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
a
n Réserver et identifier des
ccessibilité : les normes
emplacements pour les personnes
réglementaires en fauteuil roulant ;
n Choisir des sièges amovibles ou
Selon le législateur, il convient de
prendre en compte les accès et les plus larges dont les accoudoirs
abords du site, tout autant que les peuvent être enlevés et rabattus ;
espaces d’accueil intérieurs. n Faciliter l’accès au bar, aux toi-
lettes... par une circulation sans
Définition de l’éta- obstacles ;
Bon à savoir blissement recevant n Installer ascenseur ou élévateur ;
du public (ERP) n Mettre en place des aides
Le Code de la construction et de au suivi du spectacle ;
l’habitation (CCH) désigne comme
n S’équiper de système de transmis-
établissement recevant du public
« tous bâtiments, locaux et encein- sion et d’amplification des sons
(boucle magnétique, infrarouge...) ;
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
w La signalétique et les
en terme d’accessibilité que les repères pour s’orienter
structures fermées : les espaces Plus l’espace est important et
sont ouverts, l’orientation est faci- complexe, plus la signalétique
litée et les circulations sont géné- devient un élément déterminant
ralement de plain-pied. afin d’assurer une autonomie de
circulation et de mouvement pour
tous les publics.
comment faire ? Lorsque des informations perma-
... pour adapter les accès et les nentes sont proposées aux visi-
abords du site teurs par le moyen d’une signali-
sation visuelle ou sonore, celles-ci
Selon le législateur, il convient de
doivent être perçues et interpré-
prendre en compte :
tées par un visiteur handicapé,
n Le repérage et le guidage : signa- quel que soit son handicap.
lisation adaptée (visible, lisible et
compréhensible), revêtement du Le législateur précise que ces élé-
cheminement accessible présentant ments d’information et de signali-
un contraste visuel et tactile par sation doivent être :
rapport à son environnement ;
- visibles : information regroupée ;
n Les caractéristiques dimen- support d’information contrasté
sionnelles des cheminements par rapport à son environnement
extérieurs : plain-pied, largeurs de immédiat permettant une vision et
passage et de manœuvre pour les une lecture en position « debout »
personnes circulant en fauteuil rou- comme en position « assis ». Le
lant ou avec des béquilles ; support doit être situé à une hau-
n La sécurité d’usage : sol ou revê- teur inférieure à 2,2 m, permettre
tement de sol non meuble, non glis- à une personne malvoyante de
sant, non réfléchissant, sans obsta- s’approcher à moins de 1 m et non
cles à la roue ; absence de trous ou éblouissant ;
de fentes au sol ayant un diamètre - lisibles : information fortement
ou une largeur supérieur(e) à 2 cm, contrastée par rapport à son
absence d’obstacles à hauteur support, hauteur des caractères
de visage (en dessous de 2,2 m), d’écriture proportionnée aux cir-
marches et volets de marches constances ;
sécurisées...
- compréhensibles : la signaléti-
n Le stationnement automobile : que doit recourir autant que pos-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Defistival la différence
Paris – 75 Paris – 75
Tous handicaps Tous handicaps
@ www.defistival.org @ www.degryse.com.fr
Cette fiche a été essentiellement réalisée sur la base des informations contenues dans
le document intitulé Accessibilité et spectacle vivant, Guide pratique, diffusé par le
ministère de la Culture et de la Communication.
w Un marché en progres-
Les formateurs indépendants
connaissent la plus forte hausse
(+ 6 %) et représentent 32 % des
sion constante prestataires. Ils ont également
94 % des organismes relèvent du formé un plus grand nombre de
secteur privé (à but lucratif, non stagiaires (+ 9 %). Cependant, ils
lucratif et formateurs individuels) n’accueillent toujours en 2008
et réalisent les trois quarts du qu’un stagiaire sur dix et ne réa-
chiffre d’affaires. 9 millions de lisent que 4 % du chiffre d’affaires
stagiaires ont été accueillis dans du secteur et 9 % des heures sta-
leurs centres de formation, soit giaires.
81 % du total. C’est essentielle-
ment grâce à eux et notamment Les employeurs sont les princi-
grâce au secteur privé à but paux acheteurs de formation
lucratif que le dynamisme global 59 % des formations sont finan-
du secteur se maintient en termes cées par des employeurs, publics
de chiffre d’affaires. et privés, pour leur personnel. Les
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Source : Bilans pédagogiques et financiers, traitement Dares. Dares Analyses n° 053 - Août 2010
w Un marché réglementé
L’activité d’organisme de Organisme
formation Bon à savoir ou centre
Les organismes de formation de formation ?
professionnelle continue doivent Il convient de distinguer les orga-
proposer des prestations ayant nismes de formation des cen-
pour objet de favoriser l’inser- tres de formation. Ces derniers
tion ou la réinsertion profession- ne peuvent être créés que sous
nelle des travailleurs, de permet- forme :
tre leur maintien dans l’emploi, - soit de centres d’entreprises par
de favoriser le développement une entreprise dans ses propres
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
clientèle.
de fixer des hypothèses de chiffre
d’affaires ; Vous pouvez l’aborder en des ter-
- pour apporter des éléments con- mes simplifiés et lui rappeler qu’il
crets qui lui permettront d’établir s’agit simplement de répondre
un budget prévisionnel. aux questions suivantes :
- le produit : quel(s) produit(s) ou
Pour agir service(s) allez-vous proposer à
- Pour fixer, de la manière la plus vos futurs clients ?
cohérente possible, sa politique
Tous ces éléments - Quel sera le coût La stratégie, c’est en fait le fil
chiffrés seront par la de fabrication ou conducteur qui va permettre à la
suite réintégrés de production du future entreprise d’atteindre le
dans le plan de produit par exem- chiffre d’affaires à cette étape.
financement de son ple ? Il s’agit d’opter pour le meilleur
entreprise… - Quels seront les angle d’attaque en tenant compte
Mais, ça, c’est pour coûts de commer- des concurrents, Se fixer des objectifs,
l’étape suivante ! cialisation ? des clients et du c’est sortir du cadre
projet. du simple souhait.
- Ou encore, quel
C’est générale- Définir son objectif
sera le coût de la promotion ou de
ment l’étape la plus de façon précise va
la communication ?
délicate car elle lui permettre d’an-
nécessite réflexion, crer celui-ci dans le
w Comment convaincre ?
logique, créativité concret !
Pour vérifier que son produit va et souvent talent.
marcher...
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Vérifier la
véracité des
informations Une étude de marché n’est pas si facile à
2. réaliser. Pourtant, votre candidat est invité
Analyser les Dépouiller le à la faire par ses propres moyens… Une
informations questionnaire bonne façon d’organiser son futur travail
recueillies de veille et de constituer ou de renforcer
Analyser les son réseau !
réponses des
entretiens
Identifier les
opportunités et Orientez-le vers les études nationales.
3. les risques Dans ces secteurs, c’est d’autant plus
Exploiter les du marché utile que les données locales sont faibles
informations ou inexistantes, et n’oubliez pas que ce
Définir les clefs candidat à la création voyage et fait
recueillies de succès et souvent partie d’un ou plusieurs réseaux
les contraintes
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
w Et pour un candidat à la
création innovant ? à d’autres personnes. Un projet
Les règles de base démarre toujours par une idée.
Le premier conseil à lui don- C’est son histoire qu’il va falloir
ner est de vérifier si son idée de formuler de la façon la plus sim-
projet n’est pas sur Internet. Il ple avant de pouvoir l’évaluer…
doit ensuite pouvoir l’expliquer avec les moyens du bord.
l
l’on croit savoir sur ce dont les a démarche à suivre pour passer
autres ont besoin et ce qu’ils
ressentent ou attendent vraiment !
à l’étape suivante
Les réseaux sociaux Il va falloir chiffrer le projet pour
Il est aujourd’hui recommandé de en mesurer la faisabilité. Forma-
trouver sur le Net la communauté liser cette étape est indispensable
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
n
grandes tendances du (ou des) (d’implantation pour les entreprises,
marché(s), de l’offre et de la demande d’habitation pour les particuliers).
Le marché et son environnement
l Quels sont leurs besoins ?
Il va s’agir d’évaluer la taille du mar- l Comment achètent-ils ?
ché visé de façon à disposer des infor-
l Où vivent-ils ?
mations suffisamment précises pour
prendre la décision de se lancer. l Comment se comportent-ils ?
l ...
l Marché des entreprises, des parti-
Il faut l’amener à poser clairement les atouts et les faiblesses de son projet en la
matière… et ne pas oublier que, pour ce candidat à la création, l’équation projet
personnel/projet professionnel, qui est souvent au cœur de sa démarche, repose
fortement sur son territoire d’implantation !
l Quels sont et/ou seront vos besoins Précisez s’il s’agit de matériel neuf ou
matériels ? d’occasion.
Indiquez quels sont vos besoins en
matériel, local…
Exemple de tableau que vous pouvez lui proposer de réaliser
Description sommaire Loyer annuel Loyer annuel
Achats
du matériel de la location du crédit-bail
Cette fiche a été réalisée sur la base des conseils mis en ligne par l’ APCE,
la CRCI Midi-Pyrénées et France5.fr
Christel COCHIN
Échasses urbaines
Voilà plus d’un an et demi que Christel Cochin s’est lancée dans une
nouvelle aventure.
Pour elle, l’aventure dans la vie est synonyme de création d’entreprise et,
cette fois, c’est du haut de ses échasses qu’elle a décidé de la mener… une
idée qui lui est venue après avoir cherché un cadeau de Noël.
Parcours d’une jeune femme qui fourmille d’idées originales et qui n’a
qu’une idée en tête… entreprendre !
s on parcours
l
veau concept pour laver les voitures qui
lui est venu des États-Unis... ou utili-
ser le fait qu’il y ait beaucoup de céli-
es coups de pouce
bataires qui communiquent essentiel-
n EGEE : l’entente des générations des
lement par Internet et recréer « le bal
entreprises du Loiret
des grands-parents pour permettre
aux gens de se rencontrer »... Parce n Envie d’agir/Défi jeunes
Portrait de l’entreprise
Code NAF 9312Z
Date de création 01/09/2009
Investissement 4 000 €
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
MurMur
Ce passionné de montagne est un entrepreneur né. Dans le milieu, on
le connaît pour la création des premières salles d’escalade privées en
France. Ce qu’on ignore, c’est qu’il a fait ses armes dans la grande
distribution, que sa femme est de tous ses engagements et que c’est grâce
à l’amitié et aux échecs qui le dynamisent qu’il a pu se réaliser !
s on parcours
de le laisser chercher des petits boulots Pendant six ans, il conjugue sa passion
dans les Alpes pour survivre. avec un boulot qui lui laisse suffisam-
Mais dès 18 ans, « par pragmatisme et ment de disponibilité pour se prépa-
parce que j’ai du goût pour la compta », rer au probatoire d’aspirant guide, le
il décide de passer un CAP puis un BEP « ticket d’entrée » royal pour vivre de
comptable... puis, finalement, un diplô- sa passion. Après un premier échec, la
me comptable de niveau bac plus deux. réforme des diplômes sportifs lui per-
Avec son diplôme en poche, il cherche met de passer avec succès le diplôme
avant tout un emploi qui va lui permettre d’accompagnateur.
rencontre avec Serge Riou est détermi- cement de rêve. Au départ, ils ciblent la
nante. bordure périphérique de l’ouest de Paris,
les banlieues aisées. « Mais on ne trouve
rien d’accessible, du coup le projet est
mort-né. » Ils décident alors de chercher
dans la proche banlieue et, en une semai-
ne, ils tombent sur ce qu’ils appellent
« une cathédrale industrielle » à Pantin,
l
ne peuvent pas faire autrement ».
« Ce sont es coups durs
Les banques
les banques qui
ne sont pas Le départ de Serge en 2005.
poussent vers la SA. » n
les seules à ne
n Les problèmes de santé et la baisse
pas croire au projet : c’est tout le milieu
de la montagne et de l’escalade qui les des résultats qui sont allés de pair.
« enterre » au départ. Personne ne leur « On fait des bêtises tout le temps, mais
accorde du crédit… sauf eux et leurs l’essentiel est de ne pas refaire les
associés et amis (un avocat, un cadre mêmes. »
l
“sup“ de l’ANPE, des chefs d’entreprises
dont Jean-Pierre), qui sont tous issus
de la montagne et qui vont leur appor- es coups de pouce
ter le soutien moral et financier dont ils
ont besoin. C’est finalement en 1995 que n Les amis de toujours : Jean-Pierre,
l’ouverture du premier MurMur se fait à Serge et les autres.
Pantin, et dès 2001, c’est l’ouverture du n Les élus locaux.
deuxième, toujours en région parisienne.
Entre-temps, n Un responsable de l’APEC qui leur
« Je vends du plaisir et permet de mieux cerner le profil dont ils
d’autres Mur-
du rêve. Si ça marche ont besoin à leurs côtés. Grâce à cette
Mur verront le
tout de suite, c’est parce rencontre, ils vont recruter un directeur
jour en licence
que les gens en ont pour qui leur permet aujourd’hui d’être plus
de marque.
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Portrait de l’entreprise
Code NAF 9311Z
Convention collective IDCC 1790 – Espace de loisirs, d’attractions culturelles
Date de création 1996
Investissement 350 k€
Forme juridique SA
2007-2008 = 1 461 607 €
Chiffre d’affaires 2008-2009 = 1 399 252 €
2009-2010 = 1 551 344 €
2007-2008 / 2008-2009 = - 4,3%
Progression du CA
2008-2009 / 2009-2010 = + 10,9%
Personnel 19 en équivalent TC / 26 personnes
Établissements Jeunesse et Sports
Habilitations
Habilitation tourisme
Gestion et exploitation des salles d’escalade,
Activités organisation de stages et de formations d’escalade,
organisation de sorties falaise
Coordonnées n www.murmur.fr
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Le Chêne perché
Ce trentenaire a mis du temps à trouver son chemin. Il faut dire qu’il
n’a pas eu peur de changer plusieurs fois d’orientation, afin de trouver
l’activité qui conviendrait à ses exigences. C’est son enfance passée dans
les Ardennes qui structure ses choix de vie depuis longtemps. C’est encore
dans ses expériences d’enfant qu’il a puisé l’énergie et l’envie de créer
« Le Chêne perché ».
Aujourd’hui, il peut enfin concilier son besoin de nature et de liberté avec
son attachement aux Ardennes et le besoin d’être près de son fils… Il a
enfin trouvé sa voie !
s on parcours
L’histoire de l’entreprise démarre en
famille, c’est un nouveau départ, mais
elle le soutient, comme à chaque fois.
Son père universitaire et sa mère ins-
2003. Après une découverte de son pre- titutrice ont choisi de vivre avec leurs
mier parcours accrobranche en Ardè- enfants à Poix-Terron, un petit vil-
che, alors qu’il est en vacances : c’est le lage situé entre Reims et Charleville-
« coup de foudre immédiat » ! Mézières, au tout début du massif des
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Pour faire découvrir les arbres et la natu- Ardennes, sur le territoire des crêtes pré-
re, « il se dit que c’est vraiment génial », ardennaises. Cette famille d’enseignants
lui qui a passé son enfance dans les laisse beaucoup de liberté à ses enfants.
forêts ardennaises et qui n’est pas parti- Il faut dire qu’ils vivent dans une région
culièrement versé dans la pratique spor- qui s’y prête particulièrement. Clément,
tive. La seule chose qu’il retient, c’est né à la fin des années 1970, bénéficie de
qu’enfin il va pouvoir bâtir un projet dans cette liberté,
« Il y a une vraie relation
son pays natal, se rapprocher de son fils tout comme ses
entre cette époque de ma
et se retrouver dans le milieu qu’il affec- frères et sœurs,
vie et l’envie que j’ai eue
tionne depuis sa tendre enfance. Pour sa tout au long de
de monter ce projet. »
l
des rendez-vous avec des personnes
issues de milieux professionnels très es coups de pouce
divers : avocats, comptables, chefs
« Les conseils que ces d’entreprises… n « Ardenne initiative » : prêt d’honneur
n
s es points faibles
Portrait de l’entreprise
Code NAF APE 9329 Z
Convention collective 32 75
Date de création 24/11/2006
Investissement
130 000 € la première année, 30 000 € la deuxième
initial
Forme juridique SARL composée de 28 associés
Chiffre d’affaires 2008 = 144 292 € / 2009 = 151 567 € / 2010 = 154 654 €
Progression du CA 7%
Personnel En saison : 11 personnes , à l’année : 4,5 équivalents temps pleins
Parcours acrobatique en hauteur, location de cabanes perchées à la
nuitée, location de cycles.
Activités
Animation nature et randos thèmes, restauration, boutique terroir,
courses d’orientation, sentiers de découverte de la nature.
Montage et exploitation de structures ludiques, sportives et d’héber-
gement, la restauration, la vente de produits consommables ou non,
l’accueil de manifestations socioculturelles dans et hors ses murs,
Objet social
l’hébergement du public, la production culturelle, la construction et
l’exploitation de structures d’hébergement, sportives et ludiques dans
et hors ses murs.
La Manufacture
Dans le milieu de la danse, « La Manufacture » est une référence. Cela
fait plus de vingt ans que ce lieu bouscule les pratiques d’un art aux
codes qui semblaient immuables. Il aura fallu l’entêtement de ses
créateurs et leur farouche indépendance pour y parvenir. Si Vendetta
Mathea est connue, Laurent Berthomieux, son mari, l’est bien moins.
Pourtant, La Manufacture, c’est toute leur vie !
s on parcours
Américaine subit de plein fouet la ségré- la célèbre Juilliard School of Music avec
gation raciale qui frappe la communauté une bourse d’études.
noire dans son pays. Elle s’engage alors pleinement dans la
Nageuse hors pair, elle obtient des danse et atteint rapidement l’excellence,
résultats qui devraient la conduire dans au point qu’elle est engagée dans plu-
l’équipe olympique. Mais, à cette époque, sieurs troupes pour des tournées inter-
elle n’a pas encore le droit de rejoindre nationales.
l’élite sportive de son pays. C’est à Aurillac, en 1981, qu’elle rencon-
Dépitée mais pas abattue, la jeune fille, tre Laurent, photographe et régisseur
qui dispose de nombreuses cordes à son lumière.
tionales, elle sous les feux de la rampe Au début, seuls des enfants et des dan-
et lui à la gestion seurs amateurs prennent des cours,
« L’aventure s’est de la scène et de mais l’idée de la compagnie profession-
développée dès sa carrière, ce nelle demeure.
le départ, autour de qui n’empêche
compétences pas Laurent de Les choses ensuite s’accélèrent :
complémentaires. » poursuivre ses Vendetta reforme sa compagnie avec des
études de droit. danseurs occasionnels dès 1993.
Portrait de l’entreprise
Code NAF 9499Z
Convention collective Animation
Date de création 28 novembre 1992
Forme juridique Association loi 1901 présidée depuis la création par Pascale MAZEL
2007 = 231 703 € / 2008 = 284 601 € / 2009 = 421 162 € /
Chiffre d’affaires
2010 = 421 343 €
Personnel 4 permanents + 20 intervenants formateurs
Habilitation du ministère de la Culture en tant que centre de formation
au diplôme d’État de professeur de danse + reconnaissance de l’État
Habilitations
en tant qu’établissement d’enseignement artistique + centre de
production artistique accueillant des artistes en résidence.
La Manufacture inscrit au cœur de son projet deux missions
totalement liées qui interagissent en synergie et pluridisciplinarité :
- l’éducation artistique et la formation professionnelle dans un
concept de parcours de l’éveil aux métiers de la danse, prônant la
rencontre entre publics en devenir, artistes amateurs,
Activités
pré-professionnels et professionnels de toutes esthétiques ;
- la vie chorégraphique du territoire par des résidences d’artistes
ouvertes à la recherche et à l’expérimentation, un festival d’hiver,
un été danse, et une large diffusion nationale et internationale, en
synergie avec le théâtre d’Aurillac, scène conventionnée.
Coordonnées n www.la-manufacture.com
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Savoirs et Références
L’essentiel sur les statuts récents . . . . . . . . . . . . . . . . 216
Financements : les incontournables . . . . . . . . . . . . . . 232
La politique européenne 2007-2013,
la culture et le sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
Les formalités de création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257
Outils et Ressources
Choisir le bon statut pour entreprendre . . . . . . . . . . . . 264
Obtenir un financement européen . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Mécénat et concours à la création :
comment s’y prendre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
Convaincre partenaires et financeurs . . . . . . . . . . . . . . 303
200
Étape 3 • Le créateur décide de se lancer
Le + de cette étape
Qu’il recherche un financement bancaire, qu’il réponde à un appel
d’offres, qu’il sollicite des fonds européens ou qu’il cherche à convaincre
un mécène ou un sponsor, les règles du jeu sont assez proches, et dans
ces secteurs, comme pour un projet de création d’entreprise classique,
l’étape de la réalisation du projet passe par le choix du bon statut et la
mobilisation de ressources financières adaptées.
Dans tous les cas, mieux savoir communiquer !
201
P
our finaliser un projet de création dans ces secteurs, comme pour
un projet de création d’entreprise classique, il faut choisir le bon
statut et trouver les financements nécessaires au démarrage.
d
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
a
projet de création à ce stade, il faut
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
c
Pourtant, cette connaissance est
indispensable. Sans être exhaus- ommunication :
tif, on peut rappeler que : des outils et des hommes
- dans les associations, déve-
lopper une activité artistique ou Les économistes décrivent les
sportive ne suffit pas à obtenir produits culturels, sportifs et de
une subvention ; loisirs en termes de biens de con-
- l’Europe tout comme les collec- sommation et de services. Cer-
tivités territoriales soutiennent tains emploient aussi le terme de
les associations dans une logique biens d’expériences. Dans tous
de projet ; les cas, l’évolution des catégories
qui les nomment tend à rendre
- les entreprises mécènes se pro-
compte de la place prépondé-
noncent sur des budgets d’opéra-
rante jouée par la notoriété, la
tions et non de structure ;
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
INITIATIVE de RESEAU
France Active et environnementale).
France Active gère également quatre fonds de
L’association France Active a été créée en 1988
garantie d’État, dont :
sous l’égide de la Fondation de France par la
Caisse des dépôts, l’APCE, le Crédit coopératif, - le fonds de garantie pour la création, la reprise
la Fondation Macif et des organisations carita- ou le développement d’entreprises à l’initiative
tives. Elle fédère un réseau de 38 fonds territo- des femmes (FGIF) couvre des prêts bancaires
riaux dans toutes les régions. à moyen terme, finançant soit des besoins en
France Active intervient principalement pour fonds de roulement, soit des investissements,
financer des projets portés par des person- octroyés à des entreprises de moins de cinq
nes en situation de précarité économique ou ans et gérées par des femmes. Le montant
entrant dans le champ de l’insertion par l’acti- garanti est limité à 27 000 €. La garantie FGIF
vité économique. couvre au maximum 70 % du montant du prêt.
Les outils d’intervention de France Active Le coût total de la garantie s’élève à 2,5 % du
consistent en apports en fonds propres et en montant garanti ;
garanties de prêts bancaires. - le fonds de garantie pour l’insertion par
l’économique (FGIE), créé en 1991, s’adresse
La Société d’investissement France Active
aux associations intermédiaires, entreprises
(Sifa) s’occupe notamment des apports en
d’insertion agréées, régies de quartier, etc.
fonds propres et s’adresse aux sociétés com-
employant des personnes en situation d’exclu-
merciales et aux associations en création ou
sion. Il garantit, à hauteur de 50 % du montant,
en développement qui créent ou consolident
les prêts finançant les investissements (prêts
des emplois, notamment pour des personnes
compris entre 7 500 et 60 000 €) et le besoin
en difficulté : structures d’insertion par l’acti-
en fonds de roulement (prêts compris entre
vité économique développant une activité mar-
15 000 et 122 000 €).
chande, entreprises de travail adapté, entre-
Le coût pour la structure est de 2,5 % du mon-
prises en difficulté reprises par leurs salariés,
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
tant du prêt.
associations d’utilité sociale porteuses d’acti-
vité économique et d’emploi, autres entrepri- France Active dispose également d’un outil de
ses solidaires. financement dédié aux associations (le contrat
d’apports associatifs) et d’un outil réservé aux
Le fonds commun de placement Insertion-
entreprises de travail temporaire d’insertion
Emplois (FCP-IE) s’adresse aux structures en
(Etti).
création ou en développement ayant un statut
Les dossiers types sont disponibles sur le site
de société commerciale ou d’association et
de France Active.
pouvant justifier d’une action solidaire (créa-
tion d’emplois pour personnes en situation de Source : www.franceactive.org
précarité économique et sociale, utilité sociale
3
w Ce sont des entreprises
à but non lucratif Le poids de l’argumentaire
Faux : les Scop sont des entrepri- - La SCIC
ses à part entière, présentes sur
l’économie de marché et expo- Pas facile, mais pas impossible…
sées pleinement à la concurrence. de démontrer le caractère d’uti-
Elles sont confrontées à l’impéra- lité sociale d’un projet d’entre-
tif de profitabilité. Mais ce qui les prise, indispensable pour créer
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
de mise en œuvre :
environnementale sont des socles
- l’impact des manifestations forts sur lesquels l’entreprise est
sportives dans l’attractivité des de plus en plus présente.
territoires ; La montée en puissance des
- la tarification de l’accès aux pra- questions environnementales, les
tiques en fonction des revenus, questions de santé au travail ainsi
du statut social pour favoriser les que le rapport des entreprises à
pratiques sportives pour tous ; leur territoire d’implantation sont
devenus des facteurs qui posi-
tionnent les entreprises, petites
e
de financement et l’affectation des
xiger un solide business plan ressources qu’il cherche à mobili-
ser (investissements matériels ou
Quelle que soit la qualité de son immatériels, besoins en fonds de
projet, seul un solide business roulement, etc.), cela signifie que
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
plan peut permettre au créateur le travail sur le projet n’a pas été
de décrocher les financements complètement effectué. n
dont il a besoin pour démarrer
Si le projet n’est pas mûr,
son activité.
mieux vaut orienter le
Les réseaux d’accompagnement
créateur vers des organismes
à la création d’entreprises, ainsi
d’accompagnement que
que de nombreux ouvrages qui
vers des financeurs !
L’ESSENTIEL SUR
LES STATUTS RÉCENTS
Savoirs et Références
pendant 24 mois ou
8 trimestres consécutifs, le béné-
L’auto-entrepreneur bénéficie du fice du régime micro-social est
régime micro-social simplifié. Ses perdu.
cotisations et contributions socia-
les sont déclarées et calculées par Le versement libératoire
lui-même en appliquant un taux de l’impôt
forfaitaire au chiffre d’affaires ou Le créateur peut opter pour le ver-
aux recettes réalisés. sement libératoire de l’impôt sur
le revenu, à condition que le revenu
Pour en savoir +
@ www.lautoentrepreneur.fr
effectivement versées !
déjà le cas pour les entrepre-
neurs individuels. Il existe des Une comptabilité séparée du
cotisations minimales en matière patrimoine affecté
d’assurance maladie-maternité- Sur le plan comptable, l’acti-
indemnités journalières, de vité professionnelle à patrimoine
retraite et d’invalidité-décès. Des affecté fait l’objet d’une compta-
cotisations sont dues même si le bilité autonome, avec notamment
résultat est négatif ; un compte bancaire exclusivement
- option à l’impôt sur les socié- dédié à cette activité (compte ban-
tés : les cotisations sociales sont caire professionnel).
l
pour les artisans. En cas de dou- a société coopérative d’intérêt
ble immatriculation, le registre de collectif (Scic) : une entreprise
publicité légale est choisi par l’en-
trepreneur individuel, avec une au service du territoire
mention portée à l’autre registre.
Les territoires ruraux et urbains
Les personnes physiques qui ne (communauté de communes ou
sont pas tenues de s’immatri- d’agglomération, pays…) sont de
culer (professions libérales ou plus en plus confrontés à l’émer-
auto-entreprise par exemple) gence de besoins nouveaux ou
et les exploitants agricoles doi- insatisfaits : aménagement et
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
l
es sociétés coopératives et 1,2 % en emplois en un an. Mais
participatives (Scop) : cette progression est moindre
que les années précédentes.
« la démocratie nous réussit »
Source : www.scop.coop
Le fondement des Scop date du
XIXe siècle. Ce statut est cepen- w Les principales
dant moins répandu dans les sec- caractéristiques
teurs concernés par le guide, en Fiscalité
particulier celui du sport. La Scop est soumise aux mêmes
impôts que toute société de droit
w Définition commun. Toutefois, en versant
Les sociétés coopératives et par- beaucoup plus de participation
ticipatives - Scop - sont des socié- que les entreprises classiques
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Cette fiche contient des informations recueillies pour l’essentiel sur les sites
servicepublic.fr et de l’Avise.
FINANCEMENTS :
LES INCONTOURNABLES
Savoirs et Références
le financement du lancement de
l’entreprise. Le prêt d’honneur est
Pour en savoir +
à savoir en général octroyé à un
taux de 0 %.
@ www.aides-entreprises.fr Quelques rares organismes font
payer un intérêt au bénéficiaire :
le taux est alors, dans la plupart
des cas, un peu inférieur aux taux
du marché bancaire.
l
tations économiques de l’organis-
me distributeur, les montants des
prêts accordés oscillent générale-
e capital-risque solidaire
ment entre 3 000 et 15 000 €, avec
Le capital-risque solidaire con-
un montant moyen avoisinant
siste à apporter des fonds propres
7 500 €.
à des entreprises en développe-
ment. Il peut prendre plusieurs
Les PFIL
formes : souscriptions à des
Si le créateur ne dispose pas de
actions de capital, à des obliga-
50 % du coût total du projet, il
tions convertibles, à des titres
peut s’adresser à une plate-forme
participatifs ou à des billets à
d’initiative locale (PFIL ). Les PFIL
ordre émis par des entreprises,
interviennent au niveau départe-
ou encore un prêt participatif.
mental ou local, pour des prêts
Il permet au créateur d’obtenir
d’honneur jusqu’à 30 000 €, rem-
des fonds qui vont lui permettre
boursables sur 5 ans.
d’obtenir plus facilement un prêt
bancaire, et représente dans tous
L’ADIE
les cas un soutien moral, profes-
Si le coût total du projet est infé-
sionnel et financier.
rieur à 7 500 €, l’Association pour
le droit à l’initiative économique
w Les Cigales
(ADIE) peut être sollicitée, pour
Les Cigales (Clubs d’investis-
des prêts de 5 000 € maximum,
seurs locaux pour une gestion
remboursables en 2 ans. Une
alternative et locale de l’épar-
personne doit se porter garante
gne solidaire) rassemblent des
à hauteur de 50 % de la somme
personnes qui mutualisent une
demandée.
partie de leur épargne afin d’in-
vestir dans des projets locaux
L’ADIE (Association pour
d’économie sociale et solidaire.
à savoir le droit à l’initiative éco-
Les Cigales investissent dans tou-
nomique) a décidé de
tes les formes d’entreprises col-
lancer un site de microcrédit en
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Nord-Pas-de-Calais Humanisme
15, rue de la Poste 69, chemin de Vassieux
59100 Roubaix 69300 Caluire
% 03 20 81 99 70 % 04 72 27 42 58
fax 03 20 81 99 71 fax 04 78 23 82 53
/ contact@caisse-solidaire.org / federation@habitat-
@ www.caisse-solidaire.org humanisme.org
@ www.habitat-humanisme.org
Cette fiche a été réalisée pour l’essentiel à partir des informations diffusées sur
le site de l’APCE, du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, du site
www.aides-entreprises.fr, ainsi que du dossier Web n° 029 d’Alternatives économiques
- Septembre 2008.
Point sur les informations qu’il est bon d’avoir en mémoire pour accompa-
gner un créateur dans les secteurs du sport et de la culture
l es fonds structurels
Fonds de
1. Convergence FEDER FSE
cohésion
2. Compétitivité
régionale et FEDER FSE
emploi
3. Coopération
territoriale FEDER
européenne
États membres
Tous États membres et régions
au RNB/hab ‹ 90 %
Source : Avise
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
w Le FEDER territoire.
Ce qu’il faut savoir Le FEDER concentre son inter-
Ce Fonds européen de développe- vention sur un nombre de priori-
ment régional contribue aux pro- tés thématiques que l’on retrouve
jets de développement économi- dans les trois « têtes » de
que au niveau local, qu’ils soient chapitres définis comme étant les
modestes ou plus ambitieux. C’est « Objectifs » : « Convergence »,
à l’échelle des régions que la sélec- « Compétitivité régionale et
tion des projets est réalisée, selon emploi » et « Coopération territo-
des critères propres à chaque riale européenne ».
n Pour qui ?
w Progress, un instru-
Les organisations de petite taille
ment européen de micro-finan-
(peu ou pas de salariés) généra-
cement
lement constituées sous forme
En décembre 2009, le Parlement
associative ou coopérative. Les
avait approuvé la création d’un
structures primo-demandeuses
« instrument européen de micro-
d’une aide au titre du FSE sont
financement Progress » pour
prioritaires.
permettre aux personnes qui ont
perdu leur emploi ou risquent de
l
propositions destinées à « conci-
’Europe et le sport lier la dimension économique du
sport avec sa dimension populaire,
w La politique européenne éducative, sociale et culturelle ».
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
l
La société Natura vélo est
une SARL qui a été créée en mars
2010, suite à un appel d’offres du ’Europe et la culture
Pays voironnais pour l’animation
d’un centre VTT cyclotourisme. w La politique europé-
Pendant la phase de création, deux enne de la culture
futurs associés déposent des dos- La culture constitue aussi une
siers de demande de financement sphère d’action relativement nou-
européen pour l’achat de matériel : velle pour l’Union européenne
(UE), tout au moins d’un point de
n le premier dans le cadre du pro-
vue juridique : l’introduction des
gramme leader sur la priorité
bases juridiques de l’action de
« aide à la création et au dévelop-
l’UE dans ce domaine ne remonte
pement de micro-entreprises » ;
qu’au traité de Maastricht (et en
n le second auprès de la Région particulier l’article 151 du Traité
Rhône-Alpes, au titre de « l’amé- sur le fonctionnement de l’Union
nagement et la requalification des européenne en 1992).
équipements structurants ». En 2007, la Commission adopte
Ils sont accompagnés par le ser- l’« Agenda européen pour la
vice tourisme de la Communauté culture dans un monde globalisé
d’agglomération qui les soutient » puis elle fait de 2009 l’Année
pour la constitution et la défense européenne de la créativité et de
de leur dossier. l’innovation par l’éducation et la
Les résultats sont là : culture.
Aujourd’hui, la culture est recon-
n la Communauté d’agglomération
nue comme un secteur d’acti-
a créé le bâtiment qui accueille
vité à part entière (2,6 % du PIB
aujourd’hui l’entreprise dans
de l’Union en 2003) dont l’impact
laquelle deux associés se sont
sur l’environnement socio-écono-
investis ;
mique européen est avéré.
n la nouvelle entreprise va pou-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Source : http://eur-lex.europa.eu
Source : http://eur-lex.europa.eu
PICARDIE www.picardie-europe.fr
POITOU-CHARENTES www.europe-en-poitou-charentes.eu
PROVENCE-ALPES- www.paca.pref.gouv.fr/frameset.php
CÔTE-D’AZUR
LA RÉUNION www.reunioneurope.org/UE_programmes2007.asp
RHÔNE-ALPES www.rhone.pref.gouv.fr/web/190-le-programme-competitivite-
regionale-et-emploi-2007-2013.php
www.rhone.pref.gouv.fr/web/643-feader.php
Source : Cahiers de l’Avise, n° 6 « Associations et fonds européens, comment gérer et financer votre projet »
Cette fiche est composée pour l’essentiel des fiches repères de l’Avise, d’extraits
issus des sites publics www.europe-en-france.gouv.fr ainsi que de celui de la
Commission européenne http://ec.europa.eu.
n Le code d’activité est un rensei- Sur cet exemple le code 56.30Z inclut
gnement fondamental pour la statis- l’exploitation de bars et cafés et, bien
tique d’entreprise car il est à la base que ce code soit désigné comme rele-
des classements des entreprises par vant de l’AFDAS, les bars et cafés relè-
secteur d’activité. Ainsi, la qualité des vent du FAFIH, comme OPCA du sec-
études sur la situation économique teur. @ www.insee.fr
conjoncturelle et structurelle et celle n Autre exemple : l’activité de profes-
des fichiers mis à disposition du public seur de danse concerne exclusivement
dépendent en grande partie de l’attri- les professionnels qui enseignent la
bution d’un code APE correct à chaque danse classique, contemporaine et le
entreprise. jazz. Leur code NAF est le 85.52Z, à
C’est une des difficultés majeures savoir celui de l’Enseignement cultu-
dans ces secteurs : ils sont dispersés rel. L’école de danse est référencée
sur de nombreux codes d’activité, et il sur le même code NAF ; pour autant,
est plus difficile de rendre compte de elle concerne les établissements où
leur poids économique. Par ailleurs, est dispensé l’enseignement de toutes
ces codes sont importants pour la formes de danse (classique, contem-
future entreprise car ils déterminent poraine, jazz, de salon, sportive, ur-
son OPCA, ce qui n’empêche pas de baine, etc.)
mauvaises attributions de code… Il faut n Les principaux codes NAF utilisés
savoir enfin qu’un même code peut dans le sport :
regrouper des activités relevant en
- 93.11Z « Gestion d’installations spor-
partie de deux OPCA….
tives »
nÀ titre d’exemple, les codes APE des - 93.12Z « Activités de clubs de sports »
activités relevant du champ d’applica-
- 93.13Z « Activités des centres de
tion de l’AFDAS sont : 18.20Z - 56.30Z
culture physique »
- 59.11A - 59.11B - 59.11C - 59.12Z
- 59.13A - 59.13B - 59.14Z - 59.20Z - 93.19Z « Autres activités liées au
- 60.10Z - 60.20A - 60.20B - 73.11Z sport »
- 73.12Z - 74.20Z - 74.90B - 78.10Z - 85.51Z « Enseignement de disciplines
- 90.01Z - 90.02Z - 90.04Z - 91.02Z sportives et d’activités de loisirs »
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Illustrations non exhaustives des CFE concernés par les activités visées par le guide
l’information et l’accomplisse-
Ce site internet permet également
ment des formalités.
de réaliser en ligne l’ensemble
des formalités nécessaires pour
Géré par l’ACFCI, l’APCM, l’ACOSS,
le lancement de certaines activi-
les chambres d’agriculture et les
tés réglementées : demandes de
greffes des tribunaux de com-
cartes, d’autorisations, etc.
merce, et en partenariat avec
Actuellement, cette possibilité est
l’État, l’APCE et l’INPI, il permet,
offerte, dans les secteurs visés
dès à présent :
par le guide, comme le précise le
- de consulter les fiches régle- focus suivant.
mentation de l’APCE ;
@ www.guichet-entreprises.fr/mgun_ @ www.guichet-entreprises.fr/mgun_
accueil/pages/ficheInformation. accueil/pages/ficheInformation.
jsf?ficheId=96178 jsf?ficheId=96242
n L’artisan d’art n Le guide de haute montagne
@ www.guichet-entreprises.fr/mgun_ @ www.guichet-entreprises.fr/mgun_
accueil/pages/ficheInformation. accueil/pages/ficheInformation.
jsf?ficheId=96159 jsf?ficheId=95973
n L’artiste-auteur n Le moniteur de ski
@ www.guichet-entreprises.fr/mgun_ @ www.guichet-entreprises.fr/mgun_
accueil/pages/ficheInformation. accueil/pages/ficheInformation.
jsf?ficheId=95891 jsf?ficheId=95994
n Le centre équestre n La salle de sport
@ www.guichet-entreprises.fr/mgun_ @ www.guichet-entreprises.fr/mgun_
accueil/pages/ficheInformation. accueil/pages/ficheInformation.
jsf?ficheId=95968 jsf?ficheId=95970
n L’école de danse n Progressivement, d’autres activités
L’essentiel des informations contenues dans cette fiche est issu des informations
mises en lignes par l’APCE et du site www.guichet-entreprises.fr
ment fixé par les actionnaires, en dans tous les cas, sur le « capital
fonction de la taille, de l’activité minimum » et les « besoins finan-
et des besoins en capitaux de la ciers de l’entreprise »... à ne pas
société. confondre. En effet, certaines
50 % des apports en espèces sont sociétés imposent un capital
versés obligatoirement au moment social minimum, qui n’a naturel-
de la constitution, le solde devant lement aucun rapport avec les
être libéré dans les 5 ans. besoins financiers réels de
l’entreprise !
- SNC : le montant du capital
social est librement fixé par les
e
activité – acheter et vendre – sans
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
comment faire ? … pour choisir le bon statut : invitez-le à les comparer (1/2)
(1) À noter : quelques couveuses ont néanmoins mis en place une phase de préparation au test.
Couveuses
Coopératives Sociétés de
adhérentes de l’Union des
d’activités (*) portage salarial
couveuses (**)
Toute activité à l’excep- Toute activité à l’exception
tion de certaines activités des activités réglementées
réglementées. ou celles nécessitant un
Activités local commercial. Les activités
À savoir :
repré- Certaines coopératives À savoir : du conseil
sentées sont spécialisées dans les Certaines couveuses sont principalement.
services à la personne, spécialisées dans les
les activités culturelles et métiers de la mode, les
artistiques... activités culturelles...
Réunion collective suivie
Comité d’admission :
d’un entretien individuel, Signature d’une
Condi- présentation d’un dossier
puis signature d’une con- convention entre la
tions comportant des objectifs
vention d’accompagne- société de portage et
d’entrée qualitatifs et quantitatifs et
ment entre la coopérative le bénéficiaire.
signature du CAPE.
et le bénéficiaire.
n Soit création ou reprise Soit création ou reprise Pas de sortie
d’une entreprise. d’une entreprise. obligatoire.
À noter : les entreprises À noter : les entreprises
créées bénéficient des créées bénéficient des
exonérations fiscales exonérations fiscales
Sortie du réservées aux entreprises réservées aux entreprises
dispositif nouvelles. nouvelles.
n Soit intégration dans n Soit retour à l’emploi.
la coopérative en tant
n Soit intégration dans une
qu’associé.
coopérative.
n Soit retour à l’emploi.
L’essentiel des conseils formulés dans cette fiche est en ligne sur le site de l’APCE.
www.avise.org
Source : www.relais-culture-europe.org
Finalités activités
ludo-sportives
valeurs
animation
territoire
Finalités
Finalités
patrimonio-
socio-éducatives
touristiques
Conseil comité de
stratégique convention image
régional pilotage
financier image et dévelop-
Conseil comité de
et convention pement de la
général stratégique
pilotage
pratique sportive
Communauté comité
technique courrier politique
de Communes technique
contrôle et politique
matériel cahier des
comité de pilotage (sensibilisation à la
PNR et charges PNR/
et comité technique préservation environ-
stratégique autorisation
nementale)
pour l’aider à mobiliser les ressources règle des appels d’offre, pour les pres-
techniques, financières et méthodolo- tations et matériels achetés ou loués.
giques nécessaires à la réalisation de n 8. Ne pas oublier de mettre en place
son projet. un suivi de trésorerie bien souvent
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
nécessaire.
2. Réaliser un prévisionnel n 9. Le projet écrit est souvent le seul
La réalisation initiale d’un budget outil dont le financeur disposera pour
prévisionnel précis, accompagné évaluer le projet : soigner la forme et
C’est un point majeur d’un outil de suivi soigner le fond !
de l’accès aux fonds adapté, permet de
européens qui passe « gérer » les aspects Dans un contexte de rationalisation
par la capacité du financiers et budgé- budgétaire publique, les montants
porteur de projet taires du début de la récoltés, quels que soient les financeurs
à s’appuyer sur réalisation jusqu’au concernés, renvoient à la qualité de
une comptabilité bilan. préparation de l’opération et à
analytique ! l’opportunité qu’elle représente pour
les partenaires financeurs !
l e dépôt du dossier
w Quelques règles
Le rédactionnel doit être compré-
w La démarche d’évaluation
Mettre en place une procédure
d’évaluation pour garantir la qua-
lité du projet est attendu, quelle
hensible pour un lecteur extérieur, que soit la nature du projet.
qui ne connaît pas forcément le
champ d’intervention de ce type de L’évaluation apparaît
créateur. Il est donc recommandé
d’éviter le vocabulaire propre à un
à savoir aujourd’hui comme
indispensable dans le
métier ou à un secteur d’activité. champ public. Elle répond à cinq
impératifs :
Le dossier FSE com-
n Utilité-pertinence : c’est le fait
à savoir porte une rubrique où
que l’évaluation produise de l’in-
doivent être mention-
nés les résultats attendus : con- formation compréhensible et utile,
seillez au créateur d’être modeste non seulement pour les décideurs
sur le niveau estimé des résultats mais aussi pour les autres prota-
attendus, assurez-vous que ceux- gonistes de la politique publique ;
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
du projet.
n L’indicateur de suivi permet d’appré-
Axe stratégique : dans un con- hender des réalisations, qu’elles soient
texte connu, le porteur de projet physiques (avancement du projet...)
posera les termes de la problé- ou financières (niveau de program-
matique à laquelle il est confron- mation...).
té, puis il choisira ses champs
n L’indicateur d’évaluation sert à com-
d’intervention prioritaires en vue
parer les résultats (incidences immé-
de résoudre les problèmes identi-
diates) et les impacts (effets à moyen et
fiés : ce sont ses axes stratégiques.
long termes) du projet (ou de la politi-
Ceux-ci seront ensuite déclinés en
que) par rapport aux objectifs poursui-
objectifs opérationnels.
vis et aux moyens mis en œuvre.
La démarche présentée ici rend compte de quelques-uns des points abordés par l’Avise dans son
Cahier n° 6 intitulé « Associations et fonds européens : comment gérer et financer votre projet », et
par Relais culture Europe dans son « Guide à l’usage des acteurs culturels ».
convention de mécénat, mais il est vi- Il est utile d’indiquer les modalités
vement conseillé d’établir une conven- d’intervention du bénéficiaire aux dif-
tion écrite car l’absence d’écrit entraî- férentes étapes du projet, ainsi que de
ne une incertitude quant à la nature et définir les contreparties qu’il propose
l’étendue des obligations mises à la à son mécène.
charge des partenaires. n Droits d’auteur
Certaines clauses sont cependant es- n Exclusivité ou copartenariat
sentielles même si plusieurs contrats Le mécène peut exiger d’être le parte-
peuvent être impliqués (don manuel, naire exclusif de l’opération soutenue
prêt, location, prêt de main-d’œuvre...) ou accepter la pluralité des mécènes
dans la convention. sous réserve de donner son accord sur
n Définition des cocontractants leur choix.
La convention doit déterminer les par- Dans le cadre du mécénat, il faudra
tenaires et à quel titre ils agissent. être prudent quant à cette notion d’ex-
clusivité et son écriture dans la con-
n Objet de la convention vention, sous peine de voir requalifier
Il peut être précisé la raison de l’enga- le contrat par l’administration fiscale
gement ou les objectifs poursuivis. en raison d’une relation quasi com-
n Définition du projet merciale.
Le projet doit être décrit : il peut s’agir Il est essentiel de définir le champ de
d’une exposition, d’une opération hu- l’exclusivité.
manitaire, d’une manifestation spor- n Durée de la convention
tive... avec une date limite d’exécution La convention peut être prévue pour la
fixée. préparation de l’opération ou pour une
n Obligations du mécène période définie. Le renouvellement de
Lorsque le soutien est financier, il est la convention peut être envisagé à une
nécessaire de vérifier que : date précise.
- le bénéficiaire a la capacité de rece- n Assurances
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
sa résiliation :
Tribunaux compétents
- le non-respect de ses engage- La définition du tribunal compé-
ments par l’une des parties ; tent se fait en fonction du siège
- la cessation d’activités de l’une social des parties, de la nature de
des deux parties. la convention et du montant de la
Il faut alors prévoir le sort des obli- demande.
gations réciproques, le rembour- Source : ADMICAL www.admical.org
Pour en savoir +
Consulter « Associations culturelles et mécénat d’entreprise, comment aborder la
recherche de partenariats privés ? », CNAR Culture, OPALE
@ www.culture-proximite.org, @ www.culture.gouv.fr, @ www.mecenat.culture.gouv.fr
et @ www.associations.gouv.fr
à 30 000 €.
quarantaine au niveau régional.
Nombre de bénéficiaires : non
n APCE et Ordre des experts- déterminé à l’avance.
comptables
14, rue Delambre - 75014 Paris
@ www.creacc.com et
@ www.apce.com
Pour en savoir +
Liste des concours nationaux et régionaux :
@ www.aides-entreprises.fr
Cette fiche est pour l’essentiel réalisée sur la base d’extraits sélectionnés sur les sites
du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de la Jeunesse, et de l’APCE.
CONVAINCRE PARTENAIRES
ET FINANCEURS
Outils et Ressources
Cette fiche a été réalisée pour l'essentiel sur la base d’informations transmises sur le site
de l’APCE et dans la revue Courrier Cadre, rubriques "Compétences“ et “Recrutements".
314
Fiches professionnelles
Code NAF2008.rév2
9321Z
et divers
Tous droits réservés - Photothèque sportsdenature.gouv.fr
315
CENTRE DE REMISE EN FORME
OU DE FITNESS
Code NAF2008.rév2
9313Z - 9311Z
9312Z - 8551Z
et divers
Tous droits réservés - Crédit photos Panoramic Principaux codes NAF
L
a préoccupation grandissante pour la santé et le bien-être pousse
les Français vers la pratique régulière d’un sport. Cette tendance
bénéficie pleinement au secteur de la remise en forme qui propose
une offre diversifiée et flexible, adaptée aux exigences des modes de vie
sédentaires et urbanisés.
Cette forte demande contribue à aiguiser un climat de concurrence carac-
térisé par la présence d’un secteur privé et d’un secteur associatif de poids
équivalent, et par l’évolution permanente de la demande des clientèles.
a
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
ctivités du secteur
La seule salle de musculation n’attire
w Définition plus en effet les foules ; désormais,
Une salle de remise en forme est un lieu tout club se doit de proposer des activi-
mettant à disposition du public des équi- tés complémentaires pour séduire une
pements, un environnement et des pres- clientèle beaucoup plus large (hommes,
tations d’encadrement visant à l’amé- femmes, seniors…) aux aspirations très
lioration de la condition physique, de la diverses (détente, bien-être, mais aussi
détente et du bien-être de ses clients. mal de dos, stress, obésité, convivialité…).
316 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
w Les différentes formes n 95 % des clubs sont indépendants : au
c
habitants.
hiffres clés Source : Journal L’Union Champagne Ardenne
Picardie
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 317
Répartition par grande catégorie
juridique au niveau national
Chiffre d’affaires
700 M€ à environ
1 200 M€
Personnes de 15 000 à
occupées 18 000
Nombre de
pratiquants inscrits
de 5 à 6 millions
Nombre
d’adhérents/club
500
é
mais la catégorie des seniors est en
forte progression.
volution du secteur
n La pratique a été une progression
constante dans les années 90. Elle se w L’offre de services
stabilise aujourd’hui, avec deux millions Depuis que la profession s’est assainie,
de pratiquants supplémentaires depuis de nouveaux concepts ont redynamisé la
2005. profession autour du low cost, des salles
réservées aux femmes ou des activités
w Coût d’installation en 2008 plus douces, où bien-être, relaxation et
n Le coût d’aménagement est évalué à
esthétisme sont en valeur.
environ 1 000 €/m2 (un chiffre qui varie en
fonction du site d’implantation) auquel w Choisir entre franchise, indé-
il faut rajouter un BFR de 3 à 6 mois pendance ou association
d’activité (25 000 à 50 000 €). n L’indépendant non franchisé propose
318 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
différents services. Les contraintes exis- Le plus souvent, la clientèle se répartit
tent en contrepartie : la communication dans la journée de la manière suivante :
reste l’exclusivité de la marque, il faut - matin : personnes ne travaillant pas ou
respecter la charte graphique et surtout pratiquant des horaires variables ;
pouvoir supporter l’ampleur des inves-
- midi : clientèle de bureau préférant le
tissements de départ ou le droit d’entrée
sport au restaurant ;
dans le réseau.
- 14 h 00 - 17 h 00 : heures creuses ;
Pour en savoir + - soir : clients de proximité.
Voir la fiche professionnelle de l’APCE
sur la franchise, à l’attention des futurs w Les tendances
franchisés.
n Proposer des tarifs attractifs de type
l
formules low cost : un concept automa-
tisé nécessitant moins de salariés que
’étude de marché dans les centres traditionnels.
dance qui englobe des pratiques hétéro- les femmes, type Lady Moving et
clites comme la gym aquatique, les mas- consœurs).
sages, les soins… n Fidéliser la clientèle majoritaire, attirer
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 319
Pendant longtemps, les ment ou simple présence considérée
à savoir salles de remise en forme comme encadrement des utilisateurs, la
avaient des superficies de personne qui l’accomplit doit posséder
600 m2, voire 1 000 m2. La tendance un diplôme d’État.
actuelle est à la création de clubs plus Source : la loi 84-810 du 16 juillet 1984, loi
intimes, moins coûteux, plus faciles à Avice, prolongée par celle du 13 juillet 1992, rela-
financer, de taille humaine d’environ tive à l’organisation et à la promotion des activités
physiques et sportives.
200 m2.
La liste des diplômes reconnus pour
Source : Commerce magazine, guide des
réseaux 2008. exercer l’activité contre rémunération
est la suivante :
n Indispensables : l’enquête de terrain
n Diplôme mis en place par le ministère
avec le repérage de la concurrence,
chargé des sports : le BPJEPS AGFF, bre-
ainsi que les investigations menées sur
vet d’État professionnel des métiers de
la zone de chalandise ou auprès des
la forme. Il est dispensé par des CREPS
fournisseurs, clients ou prescripteurs.
ou des organismes de formation habili-
n Miser sur un concept pointu : Il faut tés par l’État ;
habilement proposer une palette d’ac-
n D’anciens diplômes comme le bre-
tivités classiques et miser sur quelques
vet d’État des métiers de la forme, les
nouveautés.
BEEGDA (brevet d’État d’enseignement
n Savoir s’entourer d’une équipe compé- de la gymnastique et des disciplines
tente. L’accueil, la convivialité, l’accom- associées), et HACUMESE (haltérophilie,
pagnement personnalisé du client sont culturisme, musculation éducative,
quelques-unes des clés de la réussite. sportive et d’entretien) ;
n Ne pas lésiner sur le matériel et veiller n Il existe aussi le BEAECPC, brevet
l
me professionnel du ministère en
e créateur et les règles de charge de l’enseignement supérieur
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
320 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Il ne faut pas confondre salle dans les deux mois avant l’ouverture de
à savoir de gymnastique et centre de la salle, auprès de la DDCS (direction
remise en forme. départementale de la Cohésion sociale)
Une salle de gymnastique fait appel à ou DDCSPP (direction départementale
d’autres types de personnel qualifié de la Cohésion sociale et de la Protec-
(détenteur du brevet d’État de gymnas- tion des populations). Cette déclaration
tique sportive). Mais dès lors qu’il y a doit préciser l’identité des personnes qui
culture physique, musique de fond, il y enseigneront et leurs diplômes, ainsi
a exercice des métiers de la remise en que leur déclaration d’exercice profes-
forme. sionnel.
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 321
n Le poids économique du sport en n FFHMFAC
% 04 50 67 33 47 fitness et de la forme
@ www.f3pf.org
@ www.sauna-first.com,
n Fédération française de gymnastique
information sur le sauna
7 ter, cour des Petites-Écuries
75010 Paris @ www.planet-fitness.fr,
% 01 48 01 24 48 avec son magazine trimestriel Les Mills
@ www.ffgym.com News
@ www.bodyplanet.com,
l’univers du fitness et de la musculation
322 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
@ www.infosport.org, Liste de fournisseurs sur le site
informations réglementaires sur le @ www.bodyplanet.com,
sport rubrique Adresses.
Voir également les sites
@ www.infogym.com,
@ www.fitnessboutique.fr,
l’univers de la gymnastique
@ www.stylefitness.fr ou encore
@ www.studiopilatesdeparis.com, @ www.multiform.com
l’école en France qui représente la
méthode d’origine w Salons professionnels
n AFDAS n Salon Mondial Body Fitness Form expo
Fonds d’assurance formation des sec- Mars 2008, porte de Versailles
teurs du Spectacle vivant, du Cinéma, @ www.formexpo.com
de l’Audiovisuel, de la Publicité et des
n Salon Mondial rééducation
Loisirs - OCPA de la branche ELAC
Equip’salles
3, rue au Maire - 75003 Paris
Octobre 2008, Parc floral de Paris
% 01 44 78 39 39 @ www.salonreeduca.com
@ www.afdas.com
n Salon de la piscine, des SPA et
nUNIFORMATION
du sauna
43, boulevard Diderot - 75012 Paris
Décembre 2008, porte de Versailles
% 08 20 20 52 06 @ www.salonpiscineparis.com
@ www.uniformation.fr
n Mondial spa et beauté
nAGEFOS-PME
8, 9, 10 mars 2008, Paris
187, quai de Valmy - 75010 Paris
@ www.msbparis.com
% 01 44 90 46 46
@ www.agefos-pme.com Liste non exhaustive
Fiche réalisée sur la base de la fiche de l’APCE correspondante et réactualisée en octobre 2010
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 323
CENTRE ÉQUESTRE et AUTRES
ACTIVITÉS ÉQUESTRES
Code NAF2008.rév2
92.7C
et divers
Tous droits réservés - Photothèque sportsdenature.gouv.fr Principaux codes NAF
L
e développement des activités équestres s’est fortement accéléré en
vingt ans. Il place la filière équitation de sport et de loisirs au 3e rang
français des fédérations olympiques en termes de nombre de licen-
ciés, après le football et le tennis.
Cette croissance est due à une démocratisation de la pratique qui s’expli-
que en partie par la diversification des activités proposées : endurance,
dressage, attelage, polo, équitation western, horseball, hunter… et par
une forte progression des cavaliers à poney.
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
a ctivités du secteur
324 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
c hiffres clés
w Structure de la profession
n Le nombre de cavaliers licenciés à
mineurs. à savoir
de 1 200 à 4 000 € et celui d’un
poney de 150 à 500 €.
n La pratique régulière de l’équitation - Un cheval se « renouvelle » environ
concerne plus de 1,5 million de Français. tous les 6 ans.
n Plus de 500 000 cavaliers sont licen-
- Il y a une moyenne de 30 chevaux par
ciés, dont 75 % de femmes. centre équestre pratiquant l’ensei-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 325
Répartition par grande catégorie
juridique au niveau national
é
ment rural (FEADER).
Sa déclinaison française est fixée par un
volution du secteur Plan de développement rural hexagonal
(PDRH) établi pour la période 2007-2013
w Le statut des entreprises qui comporte 4 axes, certains destinés
Depuis le 2 février 2005, avec le vote de aux agriculteurs, d’autres aux non-agri-
la Loi sur le développement des terri- culteurs au sens communautaire.
toires ruraux, l’ensemble des activités de
la filière équine est désormais considéré - L’Axe 3 s’intitule : Améliora-
comme relevant du champ des activités à savoir tion de la qualité de la vie et
agricoles et bénéficie d’un statut écono- diversification de l’économie
mique, fiscal et social harmonisé. et qualité de vie en milieu rural ;
(Cf. la modification de l’article 63 du Code - l’Axe 4 s’intitule : Construction de capa-
général des impôts et la modification de cités locales pour l’emploi et la diversi-
l’article L.311-1 du Code rural) fication ;
w Les conséquences fiscales - ces deux axes pourront être privilégiés
en fonction de la nature des activités du
Les conséquences fiscales sont essen- demandeur ;
tiellement les suivantes :
- un cumul de ces axes est possible.
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
l
l’entreprise) ;
- exonération de la taxe professionnelle ;
’étude de marché
- exonération de la taxe foncière sur les
propriétés bâties ;
w La demande
- imposition au titre des bénéfices agri- Le tourisme équestre attire 150 000
coles. Français par an et l’équitation est la
fédération sportive qui a connu la plus
forte progression sur 5 ans.
Source : www.haras-nationaux.fr
326 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Par ailleurs, la demande des étrangers n Les comités d’entreprises, les cen-
la fois ludiques et instructives, l’« équi- repose en effet sur des valeurs tendan-
tation-western » et l’attelage de loisirs ces : l’éducation, l’écologie, la place de
sont en progression. D’autres études l’enfant et son developpement...
montrent, par ailleurs, que le « produit
n Réaliser une solide étude de marché
cheval » devient un produit culturel à
avant de démarrer.
part entière (spectacle, évènement…).
n Adapter son approche marketing et sa
n Le tourisme équestre dispose quant
communication aux prestations et aux
à lui de bons potentiels, notamment en
clientèles spécifiques.
raison de la demande des étrangers.
n Se faire connaître des offices du tou-
n Les activités équestres sont reconnues,
risme et syndicats d’initiatives locaux,
entre autres, pour leur potentialité de
du CDT (Comité départemental du tou-
renforcement de l’attractivité touristique
risme), voire du CRT (Comité régional du
des territoires, comme en témoigne la
tourisme).
journée technique organisée par ATOUT
l
France, le 9 mars 2010, intitulée « Desti-
nation et tourisme autour du cheval ». e créateur et les règles de la
profession
w Quelques conseils pratiques
w Les diplômes reconnus pour
Cette activité est marquée par la saison- exercer
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 327
Intitulé Conditions d’exercice
Ministère des Sports
Brevet d’État d’éducateur sportif (BEES), option « équitation- Enseignement des activités équestres dans tout établissement.
activités équestres »
(Le BEES du 1er degré n’est plus délivré depuis le 31/12/2005)
Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire - Encadrement et animation d’activités de loisir, d’initiation, de découverte et de préparation aux
et du sport (BP JEPS), spécialité « activités équestres », premiers niveaux de compétition en équitation ;
mentions : - Encadrement et animation d’activités de loisir, d’initiation, de découverte et de préparation aux
- Équitation ; premiers niveaux de compétition en tourisme équestre ;
- Tourisme équestre ; - Encadrement et animation d’activités de loisir, d’initiation, de découverte et de préparation aux
- Équitation western ; premiers niveaux de compétition en équitation western ;
- Équitation de tradition et de travail ; - Encadrement et animation d’activités de loisir, d’initiation, de découverte et de préparation aux
premiers niveaux de compétition en équitation de tradition et de travail ;
- Attelage.
- Encadrement et animation d’activités de loisir, d’initiation, de découverte et de préparation aux
premiers niveaux de compétition en attelage.
Brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur - Animation de l’activité poney, avec les prérogatives et dans les conditions prévues par l’arrêté du
technicien (BAPAAT), supports techniques : 19/01/1993 modifié * ;
- Poney ; - Accompagnement de randonnée équestre avec les prérogatives et dans les conditions prévues
- Randonnée équestre. par l’arrêté du 19/01/1993 modifié.
Autorisations spécifiques d’exercer. Exercice contre rémunération de la profession d’éducateur sportif dans le domaine de l’équitation
(ne sont plus délivrées depuis l’entrée en vigueur de la dans tout établissement.
loi du 06/07/2000 modifiant la loi du 16/07/1984 relative à
l’organisation et à la promotion des APS mais ont conféré
des droits acquis.)
Attestations de qualification et d’aptitude (AQA) - Enseignement de l’équitation sur poney de classe inférieure à la classe E ;
(Ne sont plus délivrées depuis l’entrée en vigueur de la loi du - Enseignement du tourisme équestre dans tout établissement ;
01/08/2003 relative à l’organisation et à la promotion des APS - Enseignement du tourisme équestre dans tout établissement ;
mais ont conféré des droits acquis) :
- Enseignement du horse-ball dans tout établissement ;
- AQA à l’enseignement de l’équitation sur poney ;
- Enseignement du polo dans tout établissement ;
- AQA à l’enseignement du tourisme équestre ;
- Enseignement de la voltige dans tout établissement ;
- AQA à l’enseignement de l’attelage ;
- Enseignement de l’équitation western dans tout établissement.
- AQA à l’enseignement du horse-ball ;
- AQA à l’enseignement du polo ;
- AQA à l’enseignement de la voltige ;
- AQA à l’enseignement de l’équitation western.
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
Licence « entraînement sportif », filière « sciences et Encadrement de différents publics à des fins d’amélioration de la performance ou de dévelop-
techniques des activités physiques et sportives » pement personnel dans la (les) disciplines(s) mentionnées(s) dans l’annexe descriptive** au
diplôme mentionnée à l’article D. 123-13 du Code de l’éducation.
Fédération Française d’Équitation
Brevet d’animateur poney (BAP) délivré jusqu’au 28/08/2007 Initiation au poney dans tout établissement. ***
Brevet d’accompagnateur de tourisme équestre (ATE) Accompagnement et conduite de randonnées équestres en toute saison, dans tout établissement
jusqu’au 28/08/2007. dans le cadre d’itinéraires et d’étapes aménagés et reconnus.
Brevet de guide de tourisme équestre (GTE) Accompagnement et conduite de randonnées équestres en toute saison dans tout établissement.
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
jusqu’au 28/08/2007
Titre à finalité professionnelle « animateur poney » Initiation au poney dans tout établissement. Sous l’autorité d’un titulaire du BEES du 1° degré,
(en instance d’évolution) option « équitation-activités équestres » ou du BEES du 2° degré, option « équitation » ou
du BP JEPS, spécialité « activités équestres », toutes mentions.
Titre à finalité professionnelle Accompagnement et conduite de randonnées équestres en autonomie dans tout établissement,
« accompagnateur de tourisme équestre ». dans le cadre de parcours identifiés.
* Intervient en situation d’autonomie préparée avec et sous l’autorité d’un cadre d’un niveau supérieur de qualification et exercée sous la responsabilité du directeur de
l’établissement où il exerce ses fonctions. Anime la pratique d’activités en initiant ou en accompagnant soit comme assistant, soit en situation d’autonomie limitée et
contrôlée dans les mêmes conditions. Le transfert de connaissances se limite aux nécessités de la conduite de l’activité et aux consignes de sécurité.
** Encore appelée « supplément au diplôme ».
*** Intervient sous l’autorité d’un titulaire d’un BEES, option « équitation-activités équestres », ou d’un BP JEPS, spécialité « activités équestres »,
mention « tourisme équestre » ou d’une AQA à l’enseignement du tourisme équestre, qui exerce des fonctions d’enseignement dans l’établissement.
328 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Intitulé Conditions d’exercice
Commission Paritaire Nationale Emploi formation – Entreprises Équestres
Certificat de qualification professionnelle Participation à l’encadrement des pratiquants dans le cadre d’une action d’animation en équitation
« animateur-soigneur assistant » (CQP ASA) cheval, en équitation poney ou en tourisme équestre.
Pour les mentions « équitation public poney » et « équitation public cheval » sous le contrôle d’un
titulaire du BEES, option « équitation », ou du BP JEPS, spécialité « activités équestres », mention
« équitation ».
Pour la mention « tourisme équestre », sous le contrôle d’un titulaire du BP JEPS, spécialité
« activités équestres », mention « tourisme équestre », ou du brevet de guide de tourisme
équestre.
CQP « enseignant animateur d’équitation » Conduite en autonomie de séances d’initiation aux pratiques équestres.
CQP « organisateur de randonnées équestres » Initiation aux techniques de la randonnée équestre et conduite de promenades et de randonnées
équestres en autonomie.
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 329
cette démarche doit être effectuée si le n Fédération interprofessionnelle du
centre propose des « packs séjours » cheval de sport, de loisir et de travail
avec des prestations de transport, d’hé- (Fival)
bergement, de restauration, etc. Elle doit 104, rue Réaumur - 75002 PARIS
être renouvelée tous les 3 ans. % 01 45 61 12 19
Fax 01 45 08 88 03
La réalisation de telles presta- / contact@fival.info
à savoir tions nécessite au préalable de
n Haras nationaux pour la protection du
remplir certaines conditions.
cheval (LFPC)
Pour les connaître, se référer à l’article
124, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres
R211-20 du Code du tourisme.
92100 Boulogne
La demande d’immatriculation doit être n Fédération des randonneurs
adressée soit : équestres de France (FREF)
- par voie postale à la commission d’im- 33340 Saint-Germain-d’Esteuil
matriculation de l’Agence de dévelop- @ www.fref-france.com
pement touristique de la France - Atout n Chambre syndicale du commerce des
France ; chevaux de France (CSCCF)
- par voie électronique sur le site 78125 Gazeran
internet de l’Agence. @ www.csccf.fr
n Groupement hippique national (GHN)
Pour connaître l’éligibilité ou
12, avenue de la République
à savoir non de l’activité :
41600 Lamotte-Beuvron
- la Chambre d’agriculture est @ www.ghn.com.fr
le Centre de formalités des entreprises
(CFE) compétent pour les activités agri- n Fédération nationale du cheval (FNC)
c
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
330 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Fédération française d’équitation w Pour réaliser l’étude de
(FFE) - 92517 Boulogne marché
Entre 2005 et 2008, 21 régions se sont
Liste non exhaustive
engagées dans le dispositif des Obser-
vatoires économiques régionaux (OER),
w Quelques sources utiles
animé par les Haras nationaux et les
n La mairie, les organismes consulaires, Conseils des chevaux. Ce dispositif per-
les données Odil de l’Insee : met aujourd’hui de mieux connaître les
@ http://creation-entreprise.insee.fr et entreprises équestres dans toutes leurs
les sociétés de géomarketing apportent dimensions.
des informations sur la population. @ www.haras-nationaux.fr
n La consommation des ménages est
w Ouvrages
analysée par l’Insee et grâce aux indices
de disparité des dépenses de consom- Aménagement et équipement des
mation (IDC). centres équestres
/ librairie@haras-nationaux.fr
n Autres sources d’information : les
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 331
SPORTS ET LOISIRS DE NATURE
Code NAF2008.rév2
9311Z - 9319Z
8551Z
et divers
Tous droits réservés - Photothèque sportsdenature.gouv.fr Principaux codes NAF
L
es sports de nature représentent un tiers du fait sportif français. Qu’il
s’agisse de clubs, de diplômes, de médailles aux Jeux olympiques ou
aux championnats du monde, de pratique déclarée des 15 à 75 ans…
tous les indicateurs concourent à montrer que les activités physiques ou
sportives qui se déroulent en milieu naturel, aménagé ou non, aérien,
terrestre et aquatique ont le vent en poupe. Elles contribuent de plus en
plus à l’attractivité touristique des territoires.
a
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
332 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
c hiffres clés
81 502 équipements, espaces, sites rela- femmes, 76,6 % sont des hommes, et
tifs aux sports de nature recensés au 55,5 % sont âgés entre 30 et 49 ans.
10 février 2009, soit 24 % du nombre n On distingue trois types d’éducateurs :
total d’équipements sportifs.
Source : Recensement des équipements spor-
tifs, espaces et sites de pratiques / Ministère char-
gé des Sports. www.res.sports.gouv.fr
w Les professionnels
n 60 718 éducateurs sportifs déclarés
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 333
n 154 qualifications permettent d’enca- activités de nature : 23 % dans le milieu
drer des activités sportives de nature ; nautique, 12 % dans le milieu aérien et
65 % dans le milieu terrestre.
AQA + CQC BAPAAT n 74,1 % des éducateurs déclarés affir-
5% 5%
ment être en activité.
Titres homologués Source : Enquête nationale sur les éducateurs
23 % déclarés, Pôle ressources national des sports de
nature, 2010
334 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
sent en moyenne 42,50 € par jour et par w Les pratiquants/la clientèle
personne, pour une durée moyenne de n Plus de 13 millions de Français de
séjour de 9 nuits. Ces taux de dépenses 15 ans et plus déclarent pratiquer un
et ces durées de séjour sont supérieurs sport de nature.
aux moyennes nationales (Cf. étude
menée en 2008 par TRACES TPi pour le n 2 millions de licences au sein des 34
Source : Étude menée par TRACES TPi pour le tiquer un sport, essentiellement des
compte de la Fédération française de cyclotou-
risme et du Pôle ressources national des sports de
sports de nature dont les trois activités
nature sportives dominantes sont la natation, la
randonnée pédestre et le VTT, suivis par
Pour en savoir + les sports de montagne et les activités
Les résultats des études « impact éco- nautiques.
nomique de l’évènementiel » sont en li- Source : Ministère des Sports, TNS/SOFRES-
gne sur @ www.sportsdenature.gouv.fr Suivi du déplacement des Français – 2008,
(rubrique Manifestations sportives/Éva- Eurobaromètre Sports et activités physiques des
Européens – 2010
luation des retombées économiques)
w Le coût d’installation
Ce coût est aussi différent que peuvent
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
nomique des sports de nature. Seuls les - du temps pour la création d’une entre-
travaux traitant de « l’évènementiel » prise quel que soit le statut ;
sont aujourd’hui finalisés. - une comptabilité et des frais divers
liés aux fonctionnements juridique et
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 335
administratif à hauteur de 1 500 à 2 000 € instruments d’aide à la navigation, équi-
par an ; pement de sécurité (environ 1 000 €).
- environ 30 % du chiffre d’affaires pour Dans les sports de nature tels que les
les cotisations sociales et assurances loisirs motorisés ou le cyclisme, pour
(lorsque l’on se situe au-dessus du pla- lesquels le recours à un parc de maté-
fond URSSAF de 4 336 €) ; riel est obligatoire, l’investissement
est de l’ordre de plusieurs dizaines de
- frais inhérents à la mise en conformité milliers d’euros.
avec le Code du tourisme pour la vente
de prestations complètes (ex. : organi- L’achat d’un ou de plusieurs
sation de produits liant hébergement et
activité sportive).
à savoir véhicules pour assurer le
transport et l’encadrement des
clients/pratiquants dans les meilleures
n Commercial
conditions de sécurité est souvent néces-
- création d’un site internet (entre saire.
2 000 et 3 000 €), évolution et mise à jour
(entre 500 et 1 000 € par an) ou location w Autres données
d’un site (environ 400 € par mois) ; Les collectivités territoriales (départe-
- conception, édition et envois de brochu- ments essentiellement) ont la compé-
res publicitaires (entre 1 500 et 2 000 € tence légale pour contribuer au dévelop-
par an) ; pement maîtrisé des sports de nature :
- participation à des manifestations, foi- - 39 conseils généraux ont mis en pla-
res et salons pour faire la promotion de ce une commission consultative pour
son activité et mieux connaître le mar- l’élaboration de Plans départementaux
ché (entre 1 000 et 2 000 € par manifes- des espaces sites et itinéraires (PDESI)
tation, auxquels s’ajoutent le logement relatifs aux sports de nature ;
et les transports).
- 12 PDESI sont aujourd’hui validés et
Il est souvent très intéressant servent de référence pour la pérennisa-
à savoir de se rapprocher des offices de tion de l’accès aux lieux de pratique ;
tourisme ou des CDT (à l’instar - 800 000 km d’itinéraires de randonnée
du CDT de l’Hérault dont la politique de sont conservés dans le patrimoine
mise en réseau des prestataires autour collectif grâce aux engagements des
de la démarche « Qualité Hérault » communes dans les Plans départemen-
est remarquée) qui sont en attente de
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
336 Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORT Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORTNATURE
NATURE Fiches
Fiche Pro
ProCULTURE
CULTURE
Liste des fédérations sportives de nature par milieux
Fédérations sportives Fédération sportives Fédérations sportives
terrestres nautiques aériennes
Char à voile Aviron Aéromodélisme
Course d’orientation Canoë-kayak Aéronautique
Cyclisme Études et sports sous-marins Aérostation
Cyclotourisme Joute et sauvetage nautique Giraviation
Planeur ultraléger
Équitation Motonautisme
motorisé
Montagne et escalade Pêche à la mouche et au lancer Vol à voile
Clubs alpins et de montagne Pêche sportive au coup Vol libre
Motocyclisme Pêche en mer Parachutisme
Sports de traîneau Sauvetage et secourisme
Pulka et traîneau à chiens Ski nautique
Randonnée pédestre Surf
Ski Voile
Spéléologie
Triathlon
tivité (c.-à-d. exercer plusieurs activités - le choix d’un régime fiscal (impôts).
différentes ou dans plusieurs domai-
n Activité salariée ou libérale ?
nes professionnels) est courant dans le
En excluant le cas des sociétés à capi-
domaine des sports de nature. Il répond
taux financiers importants, le choix doit
à la nécessité d’être en activité sur la
d’abord être fait entre l’activité salariée
période la plus longue possible au cours
et le travail indépendant. Les critères
de l’année.
du choix porteront sur le but recherché,
Pour en savoir + le volume du chiffre d’affaires envisagé,
Lire la fiche sectorielle « Pluriactivité et
sports » située en étape 1 de ce guide
Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORT Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORTNATURE
NATURE Fiches
Fiche Pro
ProCULTURE
CULTURE 337
la souplesse de fonctionnement souhai- n Plus de 80 % de la clientèle des pro-
ce cas, la limite du chiffre d’affaires pour gier, pour les vacances d’été, les balades
des prestations de service est fixée en et les randonnées dans la nature. 25 %
2011 à 32 600 €) ou de société en nom veulent pratiquer des activités sportives
collectif. L’entrepreneur y engage sa (30 % en zone de montagne).
responsabilité financière personnelle ; Source : Les Français, la France et le tourisme/
- dirigeant ou associé d’une société dont TNS SOFRES, 06/10 – www.tns-sofres.com
la responsabilité est limitée à l’apport :
société à responsabilité limitée (SARL), w Les tendances
qui peut être unipersonnelle (EURL) ; n Aujourd’hui plus que jamais, les ques-
l
réseaux spécifiques.
’étude de marché n Le marché des sports de nature entre
338 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Les styles de pratique se diversifient Pour en savoir +
et la concurrence augmente constam-
- Les fiches réglementation
ment. Les professionnels des sports
« Pratique et encadrement des sports
de nature doivent suivre les pratiques
de nature » sur le site
sociales et proposer des produits qui
@ www.sportsdenature.gouv.fr
soient en adéquation avec celles-ci,
donc des produits socio-sportifs et - La liste des qualifications « Réglemen-
récréatifs. tation des diplômes professionnels » sur
le site @ www.sports.gouv.fr (rubrique
n La tendance est également marquée Métiers et formations/Réglementation)
par une volonté d’intégration des prati-
- Encadrement réglementé (thème 17)
ques au niveau d’un territoire. Ceci est
en adéquation avec la demande crois- - Droit des sports de nature/Frédérique
sante de pratiques de proximité et l’at- Roux et Katja Sontag (dir.) - Territorial,
tente d’un tourisme qui permette de 2008. @ www.territorial.fr
récréer des liens entre les locaux, les
professionnels, les loisirs et les prati- w Être professionnel dans le
ques touristiques. domaine des sports de nature implique
d’avoir des compétences très variées.
w Quelques conseils pratiques Ceci permet de pouvoir exercer tout au
Au regard des tendances de notre socié- long de l’année, quelles que soient les
té, les sports de nature ont, sans aucun saisons, et d’être adaptable à la diversité
doute, un rôle à jouer pour changer nos des métiers du secteur des sports de
manières de vivre les temps du quotidien nature.
et du loisir. Ceux-ci peuvent contribuer
n Parmi les fonctions qu’un professionnel
à un retour à la nature. Ainsi, il est pri-
mordial, dans l’élaboration de ses pres- des sports de nature est amené à exer-
tations, que le professionnel travaille sur cer, on retrouve bien sûr l’encadrement,
les notions de relation avec la nature, mais également des fonctions relatives
d’usages et de représentations de la à l’accueil, au conseil, au management,
nature. à la gestion de structure, à l’entretien et
l’équipement d’espaces, de sites et d’iti-
néraires de pratique, à la gestion d’un
l
parc de matériel (entretien et renou-
e créateur et les règles de la pro- vellement), à la formation de cadres, à
fession la création, la promotion et la vente de
prestations.
w Les diplômes reconnus pour
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Afin d’exercer contre rémunération, tout dues d’un professionnel dans les sports
professionnel doit posséder un diplôme, de nature sont :
titre ou qualification lui conférant des - être autonome dans l’action ;
prérogatives. 154 qualifications permet- - être capable de négocier ;
tent d’encadrer un sport de nature.
- être capable de communiquer :
- être capable d’empathie ;
- maîtriser techniquement l’activité ;
- être capable de gérer un groupe ;
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 339
- être capable d’analyser son action et cela s’adresser à la direction départe-
d’en faire un retour ; mentale de la Cohésion sociale (DDCS)
- être capable d’analyser et de prendre ou à la direction départementale de la
en compte les contraintes du milieu ; Cohésion sociale et de la Protection des
populations (DDCSPP) du département
- être capable d’observer les pratiquants
dans lequel il souhaite exercer. Il cons-
et de leur donner des consignes ;
tituera un dossier et recevra une carte
- être capable d’évaluer et de gérer le professionnelle d’éducateur sportif.
risque ;
n L’ouverture d’un établissement sportif
- être capable de gérer les secours ;
(Établissement de pratique sportive ou
- être capable d’éduquer le public à l’en- Établissement d’activités physiques et
vironnement. sportives) est soumise à une déclara-
tion préalable à effectuer auprès de la
w La convention collective préfecture du département du siège de
On retrouve des salariés dans le domai- celui-ci. L’exploitant doit pour cela
ne des Activités physiques et sportives s’adresser au moins 2 mois avant l’ouver-
(APS) dans plusieurs conventions col- ture à la DDCS ou DDCSPP du départe-
lectives. Toutefois, l’application de la ment concerné.
convention collective nationale du sport
n La réglementation relative au for-
est prédominante, les activités récréati-
ves et de loisirs relevant également de la fait touristique impose aussi un certain
CCN du sport. nombre de contraintes.
L’organisation ou l’offre d’activités spor-
Pour en savoir + tives assorties de prestations touristi-
Consulter le JORF n° 0088 du 15 avril ques implique de la part des gestion-
2010, texte n° 54, Arrêté du 7 avril 2010 naires d’activités de loisirs la demande
portant extension d’un avenant à la d’une licence, d’une habilitation, d’un
convention collective nationale du sport agrément ou d’une autorisation auprès
(n° 2511), NOR: MTST1009606A des services administratifs en charge
du commerce touristique. Le prestataire
Liste des conventions collecti- doit pour cela s’adresser à la délégation
à savoir
ves : sport, animation, espace régionale du tourisme du siège de son
entreprise.
de loisirs, d’attractions et
culturels, golf, centres équestres, guides
et accompagnateurs milieu amazonien, w Les différents statuts
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
340 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
c ontacts et sources d’information
w Institutions, mouvement
w Sites web
n Pôle ressources national des sports
de nature (PRNSN)
sportif, organismes professionnels @ www.sportsdenature.gouv.fr
nMinistère des Sports Notamment : fiches réglementaires des
@ www.sports.gouv.fr activités sportives de nature ; rubrique «
Emploi, métiers, formation » ; répertoire
n Pôle ressources national des sports
de liens (dont syndicats professionnels
de nature (PRNSN) des activités sportives de nature, fédé-
@ www.sportsdenature.gouv.fr rations sportives de nature)
n Ministère de l’Économie, de l’Industrie
n Groupement national d’employeurs
et de l’Emploi (MEIE) en charge du Profession sport et loisirs
Tourisme @ www.profession-sport-loisirs.fr
@ www.tourisme.gouv.fr Bourse d’emploi nationale des sports de
n Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, nature
du Développement durable et de la Mer Rencontres nationales de l’emploi spor-
(MEEDM) tif et de loisirs
@ www.developpement-durable.gouv.fr n Observatoire national des métiers de
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 341
n Comité national olympique et sportif n Fédération des comités départemen-
w Syndicats professionnels
342 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
w Quelques réseaux d’aide à la
Atlas des éducateurs sportifs décla-
création d’activité, salariée ou entre-
rés dans le champ des sports de nature
preneuriale :
Collectif – Pôle ressources national des
n Le groupement national profession sports de nature, 2009
sport et loisirs a pour vocation de sou-
tenir, de promouvoir et de pérenniser Droit des sports de nature
l’emploi qualifié dans les métiers du Frédérique Roux et Katja Sontag (dir.)
sport et de l’animation, notamment par Territorial, 2008
la mutualisation des moyens et des res- @ www.territorial.fr notamment :
sources humaines. Formes de l’exploitation commerciale
(thème 15) et Encadrement réglementé
n Le Dispositif local d’accompagnement (thème 17)
(DLA) est un dispositif d’appui et de con-
seil aux structures qui développent des Moniteurs de cyclisme
activités d’utilité sociale. Enquête métier 2008
Collectif - Syndicat national des moni-
w Documents teurs de cyclisme français (MCF), 2008
@ www.sportsdenature.gouv.fr
Activités touristiques en milieu rural : (rubrique Emploi – Formation/Métier)
connaître sa rentabilité
Ludovic Pommaret (coord.) ; Les métiers des sports de montagne :
évolution et enjeux en région Provence-
Source : Centre national de ressources du tou- Alpes-Côte d’Azur
risme et du patrimoine rural, juin 2005 – Collection
Boîte à outils Anne-Sophie Dumortier (dir.)
Observatoire régional des métiers
Guide juridique et fiscal du tourisme (ORM) Provence-Alpes-Côte d’Azur,
rural, Francis Varennes – Ipso facto, 2009 @ www.orm-paca.org
2010 – 4e édition mise à jour
@ www.droit-du-tourisme-rural.com w Salons professionnels
Carnet de route de la campagne et de la Rencontres européennes du tourisme et
moyenne montagne : la demande, l’offre des loisirs sportifs de nature
et les recommandations marketing @ www.rencontres-sports-nature.fr
ODIT France, GMV Conseil, 2005 – Col- Liste non exhaustive
lection Développement touristique, ana-
lyse marketing
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 343
PARCOURS ACROBATIQUES
EN HAUTEUR
Code NAF2008.rév2
9321Z
et divers
Tous droits réservés - Photothèque sportsdenature.gouv.fr Principaux codes NAF
L
es PAH, autrefois dénommés « Parcours acrobatiques en forêt », sont
devenus une des composantes particulièrement attractives de l’offre
de loisirs multi-activités en plaine, sur le littoral, en montagne ou
en milieu urbain. L’activité ludo-sportive poursuit son développement en
évoluant vers des formes de parc de loisirs et en multipliant l’offre d’acti-
vités, une tendance qui répond aux attentes d’une clientèle de plus en plus
exigeante.
a
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
344 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Le pratiquant évolue en assurant lui- Ces derniers interviennent, si néces-
même sa sécurité au moyen d’un équi- saire, pour rappeler des consignes,
pement de protection individuel, relié à pour aider une personne en difficulté,
une ligne de vie installée sur son par- voire pour l’évacuer de l’atelier en cas de
cours. besoin.
n Les quatre fonctions principales assu-
w Les différentes formes de
rées par les opérateurs :
pratique
- équiper les pratiquants ;
n Le parcours acrobatique en hauteur,
- briefer les pratiquants et leur
avec ses ateliers fixes, permet une pra-
expliquer le cheminement dans le PAH ;
tique en autonomie, sous la surveillance
de personnels qualifiés. - surveiller les pratiquants pendant leur
parcours ;
n Certains parcs proposent exclusive-
- intervenir en cas de problème de pro-
ment une pratique encadrée, alors que
gression ou d’incident.
d’autres laissent le choix à leur clien-
c
tèle de pratiquer en autonomie ou d’être
accompagnée par un personnel d’enca-
drement. hiffres clés
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 345
w Offre d’activités
n Environ un tiers des PAH propose des
w Les créations
des circuits de VTT, des activités d’eaux n Le développement des parcours acro-
vives ou des activités nautiques. batiques en hauteur a atteint son apogée
n 18 % proposent des activités orientées
en 2002 et est resté à un niveau assez
vers le loisir comme le paintball, le tram- élevé les trois années suivantes.
poline, le minigolf, le labyrinthe. n La création de nouveaux parcs s’est
25 100
20 80
15 60
10 40
5 20
0 0
1993 94 95 96 97 98 99 2000 01 02 03 04 05 06 07
Source : ATOUT France « Grand Angle » - Hors-série n° 5 - Source : RES - Octobre 2010
Spécial développement des parcours acrobatiques en hauteur
346 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
w Les causes de fermetures w Les clientèles
n Elles sont le plus souvent liées à un n Aujourd’hui, la répartition enfants/
non-respect des normes ou à des pro- adultes tend à s’équilibrer, même si peu
blèmes phytosanitaires. de parcs reçoivent autant d’enfants que
d’adultes.
n Quelques parcs ont fait l’objet d’une
l
augmentation ces dernières années. La
création de nouveaux parcs s’est faite
sous l’impulsion de nouveaux prati- ’étude de marché
quants et/ou l’augmentation du nombre
de journées de pratique par individu. w La demande
n Le croisement des données permet de
Une très forte disparité de fréquentation dégager des fourchettes de fréquenta-
apparaît cependant compte tenu de la tion liées au nombre d’ateliers. On cons-
taille des parcs et des formes de prati- tate que 83 % des parcs de moins de
que proposées. 50 ateliers ont généralement une fré-
quentation inférieure à 4 000 entrées et
les deux tiers des parcs de plus de 100
Fréquentations annuelles des PAH ateliers dépassent les 9 000 entrées.
10 000
n Plus du tiers des parcs comprenant
tion moyen
réquenta
Linéaire (F
8 000 w Les tendances
Fréquentation moyenne annuelle par PAH
n Les premiers parcs se sont développés
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 347
La densité départementale la via ferrata, sans comporter toutefois
à savoir
de boisement n’a eu aucune la dimension d’engagement que revêt
influence sur ce développe- celle-ci. On constate néanmoins l’émer-
ment. Les Landes, la Gironde, départe- gence de formes de pratiques hybrides
ments à fort taux de boisement (45 à 62 % mêlant progression dans les arbres et
de la surface du département), voient progression sur les rochers.
l’implantation de nouveaux parcs
depuis quelques années seulement. Les Source : www.sportsdenature.gouv.fr
Hautes-Alpes, l’Isère, la Savoie, avec un
w Quelques conseils pratiques
taux de boisement inférieur (25 à 35 %
De nombreux facteurs interviennent
de la surface du département), affichent
lors de la création d’un parc : disponibi-
une forte concentration de parcs, dès
lité du foncier, utilisations d’infrastruc-
l’origine du développement de l’activité.
tures existantes (parking, bâtiments
d’accueil…).
n La part d’enfants est en nette progres-
Il semble cependant que le seuil de
sion ces dernières années, d’autant que
100 000 euros corresponde à l’investis-
les gestionnaires développent une offre
sement minimal nécessaire pour l’ins-
spécifique pour répondre aux attentes
tallation d’un parc de plus 50 ateliers,
de cette clientèle.
parc qui accueille généralement plus de
Le nombre de PAH proposant cette
4 000 visiteurs par an.
unique activité est cependant en forte
baisse.
l
n Désormais, le PAH s’inscrit dans une e créateur et les règles
offre de multi-activités tournée essen- de la profession
tiellement vers le loisir de nature.
n Enfin, il semble que le PAH de taille w Les essentiels pour exercer
réduite avec une quinzaine d’ateliers dans les PAH
devienne un élément attractif dans n Depuis 2001 (instruction n°01-145 du
l’offre d’hébergement de plein air ou 1er Août 2001), le ministère chargé des
en centre de vacances. sports gère l’activité par voie d’instruc-
n Les parcours acrobatiques en hauteur tions successives, dans lesquelles sont
sont donc aujourd’hui des équipements définies spécialement les normes d’en-
relativement lourds, faisant appel aux cadrement et les personnes habilitées à
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
348 Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORT Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORTNATURE
NATURE Fiches
Fiche Pro
ProCULTURE
CULTURE
Depuis février 2007, il existe un escalade » (arrêté du 2 mai 2006) associé
à savoir
CQP (Certificat de qualification aux BPJEPS spécialités : « activités physi-
professionnelle) opérateur ques pour tous », « activités nautiques »,
PAH. Les titulaires de cette qualification « activités gymniques, de la forme et de
agissent en surveillance des pratiquants la force ».
autonomes et peuvent intervenir en cas
de problème. Il ne s’agit pas d’un diplô- Pour en savoir +
me d’éducateur sportif reconnu par le Instruction 09-089 du 15 juillet 2009
Code du sport au titre de l’enseignement modifiée relative à la protection du
contre rémunération. public dans les PAH
Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORT Fiches
Fiche Pro
ProSPORT
SPORTNATURE
NATURE Fiches
Fiche Pro
ProCULTURE
CULTURE 349
batiques en forêt » à l’occasion d’une supérieure à 2 hectares, d’un permis
première instruction du ministère d’aménager (R421-19 du code de l’urba-
chargé des sports en août 2001. nisme). Ce permis d’aménager a rempla-
Par cette instruction, le ministère chargé cé la demande d’autorisation de réaliser
des sports reconnaissait explicitement des installations et travaux divers (ITD)
les parcours acrobatiques comme rele- définie auparavant à l’article R.442-1 et
vant du domaine des activités physiques suivants du code de l’urbanisme ;
et sportives (APS). - pour les bâtiments (accueil, sanitaires,
n La loi n° 84 - 610 du 16 juillet 1984 vestiaires, restauration...), d’un permis
relative à l’organisation et à la promo- de construire ou d’une déclaration préa-
tion des activités physiques et sportives lable (art. R.421-1 du code de l’urbanis-
définit les règles de fonctionnement de me) ;
ces établissements. Ces dispositions - pour le stationnement, selon les cas,
sont aujourd’hui codifiées dans le Code d’un permis d’aménager, d’une décla-
du sport. ration préalable ou aucune formalité au
titre de l’urbanisme (art. R.421-19 et sui-
n Les établissements d’APS sont soit des
vants du code de l’urbanisme) ;
personnes physiques, soit des person-
nes morales à finalité commerciale ou à - en cas de défrichement du terrain, un
but non lucratif. dossier de demande d’autorisation de
défrichement devra être déposé à la pré-
À ce titre, les services ont été fecture (art. L311.1 et suivants du Code
à savoirfondés à exiger des exploitants forestier) préalablement à la procédure
d’urbanisme.
une déclaration d’établisse-
ment sportif en préfecture. Source : ATOUT France « Grand Angle » - Hors-
série n° 5 - Spécial développement des parcours
acrobatiques en hauteur
n En novembre 2003, une commission
350 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
batiques en hauteur et de leurs compo- recoivent un public familial dans un
sants. Elle ne s’applique ni aux parcours espace clos et aménagé : parcs d’attrac-
acrobatiques temporaires ni aux aires de tion, parcs aquatiques ou animaliers,
jeux pour enfants. parcours acrobatiques en hauteur, parcs
À noter que son application n’est pas à thèmes ou sites culturels.
obligatoire. 2, rue d’Amsterdam
75009 Paris
Source : ATOUT France « Grand Angle » - Hors-
série n° 5 - Spécial développement des parcours @ www.snelac.com
acrobatiques en hauteur
/ contact@snelac.com
w Organismes professionnels
w Ouvrages
Fiche réalisée essentiellement sur la base du hors-série Grand Angle n° 5 - Spécial développement
des parcours acrobatiques en hauteur, édité par ATOUT France en janvier 2009.
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 351
SPECTACLE VIVANT
Code NAF2008.rév2
9001Z - 9002Z
9004Z
et divers
Tous droits réservés - Crédit photo © Béranger Morel Principaux codes NAF
D
e tout temps, le spectacle vivant a assuré, au-delà de son activité
commerciale, une fonction d’intérêt général et social encouragé par
les pouvoirs publics : le théâtre s’est imposé comme moyen d’édu-
cation populaire avec le TNP dans les années 1960, la musique vers 1965,
la danse à partir de 1975, le jazz et le rock dans les années 1980. Plus
récemment, les marionnettes, le cirque et dernièrement le spectacle de
rue ont connu un véritable essor. Cependant, les structures nouvellement
créées sont fragiles : leur durée de vie est souvent éphémère et l’engage-
ment à leur côté des pouvoirs publics est parfois incertain.
a
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
352 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n La création artistique du spectacle minée (CDD), dits « d’usage » car il est
vivant se distingue par son caractère d’usage, de par la nature de l’activité
fugitif, par opposition aux œuvres péren- de l’employeur et des fonctions occu-
nes des autres formes d’art. pées par le salarié, d’avoir recours au
CDD. Ils sont payés mensuellement ou
Un spectacle vivant est défini au cachet, ce dernier étant une sorte de
à savoir
par la présence physique d’au « forfait horaire » valant 8 ou 12 heures.
moins un artiste du spectacle On parle des « intermittents » du spec-
percevant une rémunération lors de la tacle lorsque ces salariés bénéficient du
représentation au public d’une œuvre de régime des annexes VIII (pour les techni-
l’esprit. ciens) et X (pour les artistes) de l’assu-
rance-chômage. Ces droits sont ouverts
Source : Article L. 7122-1 du Code du travail au bout d’un certain nombre d’heures
n Le Code du travail (article L7122-2) travaillées. Ces salariés connaissent
précise la définition d’entrepreneur de généralement des successions de pério-
spectacle vivant : Il s’agit de toute per- des d’emploi et de non-emploi, une plu-
sonne qui exerce une activité d’exploita- ralité d’employeurs, voire des emplois
tion de lieux de spectacles, de produc- itinérants. Comme précisé plus haut, les
tion ou de diffusion de spectacles, seul artistes sont présumés être salariés, et
ou dans le cadre de contrats conclus non pas indépendants.
avec d’autres entrepreneurs de spec-
tacles vivants, quel que soit le mode de Pour en savoir +
gestion, public ou privé, à but lucratif ou Se référer à la fiche consacrée au
non, de ces activités. statut d’intermittent du spectacle située
en Étape1.
w Organisation de la profession
Les artistes ne peuvent pas
n Les entrepreneurs de spectacles
vivants
à savoirêtre auto-entrepreneurs pour
ce métier, du fait de la pré-
Ils sont divisés en trois catégories : exploi- somption de salariat.
tants de lieux de spectacles, produc-
teurs ou tourneurs, qui sont employeurs n Les prestataires techniques
du plateau artistique, et diffuseurs de Les prestataires techniques peuvent
spectacle ou tourneurs qui ne sont pas s’occuper des régies techniques, des
employeurs du plateau artistique. Cha- lumières, du son…
cune assure des fonctions particulières Il existe un label « prestataire de servi-
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 353
obligations au regard du droit du travail, Rémunération
des cotisations sociales, des assuran- L’article L. 7121-13 du Code du travail
ces, des qualifications et habilitations modifié par l’article 21 de la loi n° 2010-
des personnels, ainsi que du respect 853 du 23 juillet 2010 prévoit que les
des normes techniques, de contrôle, sommes que peuvent percevoir les
d’entretien et de sécurité. agents artistiques en rémunération de
leurs services se calculent en pourcen-
n Le manager artistique ou l’agent
tage sur l’ensemble des rémunérations
artistique
de l’artiste. Toutefois, un décret doit fixer
L’activité d’agent artistique, qu’elle soit
prochainement :
exercée sous l’appellation d’imprésario,
de manager ou sous toute autre dénomi- - la nature des rémunérations prises en
nation, consiste à recevoir mandat à titre compte pour le calcul de la rétribution
onéreux d’un ou de plusieurs artistes du de l’agent artistique ;
spectacle aux fins de placement et de - le plafond et les modalités de verse-
représentation de leurs intérêts profes- ment de sa rémunération. Jusqu’à la
sionnels (article L. 7121-9 du Code du publication de ce décret au Journal offi-
travail). ciel, les modalités et le plafond de rému-
nération en vigueur auparavant restent
Activités
applicables.
Les agents ont, entre autres missions,
l’assistance, la gestion, la promotion,
Pour en savoir +
le suivi et l’administration de la carriè-
re de l’artiste du spectacle, et notam- Fiche sur le statut d’agent artistique de
ment la recherche, la négociation et la CCIP, Chambre de commerce et d’in-
la conclusion des contrats de travail dustrie de Paris, à retrouver sur :
pour l’artiste du spectacle, mais aus- @ www.ccip.fr
si par exemple la gestion de l’agenda % 01 55 65 75 75
et des relations de presse de l’artiste Association des managers d’artistes
du spectacle ; certains se spécialisent MMFF/Music manager forum France
dans les jeunes talents. On les appelle 2, rue Navarin
aussi les managers, les impresarii, etc. 75009 Paris
@ www.mmffrance.com
Pour exercer le métier, il faut Il existe également différents syndicats
à savoir s’inscrire au registre national d’agents artistiques : Chambre syndica-
le des agents artistiques pour la musi-
des agents artistiques auprès
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
354 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
c hiffres clés
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 355
Le spectacle vivant est orga- lyriques de France, 30 000 musiciens
à savoir
nisé en réseaux. interprètes.
Un premier réseau officiel
Spectacles de variétés : Les chiffres du
rassemble 188 scènes nationales con-
spectacle de variétés et de musiques
ventionnées (théâtres nationaux, opéras
actuelles sont diffusés par le Centre
lyriques, orchestres permanents, cen-
national de la chanson (CNV) : en 2008,
tres chorégraphiques, centres nationaux
il y a eu 40 317 représentations pour un
de créations musicales et SMAC). Il est
montant total de recettes de billetterie et
financé essentiellement par les collecti-
de contrats de cession hors taxes de 415
vités territoriales et en partie par l’État.
millions d’euros.
Un deuxième réseau rassemble les 22
pôles cirques et rue, ainsi que les 2 600 Enfin, on ne compte plus les centaines
compagnies de danse et de théâtre. de milliers de représentations annuelles
organisées par des entrepreneurs occa-
Source : Dossier sur le spectacle vivant -
La Scène, décembre 2005 sionnels (comités des fêtes, comités
d’entreprises, etc.).
Quelques données par catégories de
n
Source : Mini-chiffres clef 2009, DEPS, ministère
spectacles de la Culture et de la Communication, et autres
sources diverses
Théâtres nationaux : 5 théâtres, 39 cen-
tres dramatiques nationaux et régionaux, w Emploi
69 scènes nationales, 627 compagnies
n Le nombre d’actifs concernés est diffi-
indépendantes subventionnées.
Le théâtre privé à Paris : 16 897 repré- cile à cerner avec précision, car les sour-
sentations et 3,2 millions de spectateurs. ces sont nombreuses et ne coïncident
25 000 comédiens. pas toujours.
n Il existe plus de 1 600 intitulés d’em-
Danse : 4 500 intermittents et 500 per-
manents. 69 330 spectateurs dans les plois dans le spectacle.
centres dramatiques nationaux. n Le volume de travail dans le spectacle
Cirque : plus de 550 entreprises « cirque » augmente, mais il est concomitant avec
sont recensées en France en 2008, dont une hausse des effectifs du secteur et
une centaine véritablement profession- une baisse de la durée des contrats.
nelles, drainent 10 millions de specta- n Quelques chiffres sur les salariés du
teurs, ce qui en fait le plus fréquenté des spectacle :
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
356 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Les principaux ratios connus pour l’organisation de spectacles
Charges Cotisation Besoin Crédit
Marge Valeur Résultat Crédit
CA HT de de en fonds de clients
brute ajoutée courant fournisseur
moyen personnel l’exploitant roulement en
% CA % CA % CA en jours
% CA % CA en jours jour
176 543 € 50,7 44 14,3 15,6 6 46 28 24
Source : Fédération des centres de gestion agréés - www.fcga.fr
w 2008/2009 : la crise
Caisse des congés spectacles) ;
n Après une hausse continue au début
- 22 % des salariés sont en CDI, et 40 % des années 2000, le budget du specta-
seulement travaillent à temps complet. cle vivant du ministère de la Culture et
- Environ 100 000 employeurs n’ayant de la Communication se situe depuis
pas pour activité principale le spectacle plu-sieurs années au même niveau,
vivant ont employé au moins une fois un soit environ 660 M€, niveau atteint dans
artiste ou un technicien en 2004 (selon aucun autre pays d’Europe (communiqué
les données du Guso/Guichet unique du de presse du 29/02/2008 du ministère, le
spectacle occasionnel). Parmi eux, plus budget pour 2010 ayant été de 658 M€).
de la moitié sont des associations et plus n Sous l’effet conjugué de l’élargisse-
d’un quart des particuliers. ment du champ artistique soutenu par
Source : www.inrs.fr les pouvoirs publics et de la multiplica-
tion du nombre d’entreprises, de projets
w Économie du secteur et de dispositifs, les ressources publi-
n Le secteur du spectacle vivant, de ques ne parviennent plus à réguler de
l’audiovisuel et du cinéma dégage un façon optimum la production et la diffu-
chiffre d’affaires de 22 milliards d’euros. sion.
n La valeur ajoutée dégagée est estimée n Par ailleurs, les compagnies de spec-
à 11 milliards d’euros (dont environ 17 % tacle doivent affronter des coûts de pro-
pour le spectacle). duction en nette augmentation : dou-
blement des cotisations Pôle Emploi,
Source : Rapport Jean Paul Guillot - BIPE signature des conventions collectives,
novembre 2004, rapport non actualisé
augmentation des coûts de transport.
n Un spectacle tourne en moyenne
9 fois, 12 représentations en théâtre et 4 n Au niveau des aides, l’engagement de
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 357
années, d’autant que le mécénat se fait n Le manque de coordination, l’absence
l
production et les financements publics
qui, au mieux, stagnent. ’étude de marché
n Les aides publiques profitent aux
358 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Le public visé est celui gagné par les d’information et de ressources sur les
spectacles mais pas seulement ; il s’agit musiques actuelles (IRMA) comptabi-
d’attirer les jeunes, de développer des lise, en additionnant entrepreneurs, dif-
partenariats avec l’Éducation nationale fuseurs et exploitants de lieu, un total de
et les écoles, et de s’adresser à ceux qui 4 740 entreprises de spectacle vivant
ne possèdent pas les outils de compré- dans le domaine des musiques
hension de l’offre artistique. actuelles.
Source : Enquête Gemap, Groupement des
Fréquentation des spectacles vivants * entrepreneurs de musiques actuelles et populaires
d’équipement et de fonctionnement.
spectacle de rue. Plus de deux cents
Un certain nombre de salles bénéficient
spectacles de rue sont créés chaque
du soutien plus large aux SMAC (scènes
année, et plus de 950 compagnies de
de musiques actuelles), portées par un
rue sont actuellement recensées dans
engouement récent pour l’expression
cette discipline qui s’affirme comme
baroque, les musiques traditionnelles,
l’une des expressions les plus abou-
régionales, et surtout la variété, le jazz,
ties de la création contemporaine,
le rock, le rap, etc., à vocation diverse,
encouragée par les pouvoirs publics.
sociale ou innovante.
La base de données extranet du Centre Source : Discours du Ministre de la Culture sur
le temps des arts de la rue - Marseille, le 02/02/05
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 359
n Le cirque spectacles est soumis par les disposi-
Longtemps vécu comme un art mineur, tions du Code du travail (articles L7122-1
il est sorti de son sillon en s’ouvrant à et suivants, D7122-1 et suivants) à la
d’autres disciplines ; il s’affirme aujour- délivrance d’une licence d’une durée de
d’hui à travers des écritures scénogra- 3 ans renouvelable.
phiques surprenantes et des esthétiques
n Pour obtenir la licence, l’entrepreneur
contemporaines très novatrices. Il existe
doit :
431 compagnies en 2006, et c’est un sec-
teur jeune et fécond. - être majeur ;
- être titulaire d’un diplôme de l’ensei-
Source : http://www2.culture.gouv.fr/culture/
deps/2008/pdf/dc152.pdf « L’archipel économique gnement supérieur ou justifier de l’em-
du cirque. » ploi d’une expérience professionnelle
n Le secteur des conteurs se développe
de 2 ans au moins ou d’une formation
autour du Centre de littérature orale de professionnelle de 500 heures au moins
Chartres et se produit dans les biblio- dans le domaine du spectacle ;
thèques publiques, en milieu rural. - avoir la capacité juridique d’exercer
une activité commerciale.
Le développement du spec-
n Le Code du travail distingue trois caté-
à savoir tacle amateur se développe
gories de licences, selon les trois caté-
particulièrement en milieu
gories d’entrepreneurs de spectacles :
rural où la demande est forte. Le spec-
tacle à caractère social en direction des - licence de 1re catégorie : les exploitants
retraités, des publics défavorisés, des de lieux de spectacles aménagés pour
jeunes, des écoles, etc., parfois aidé par les représentations publiques ;
les organismes sociaux tels que la direc- - licence de 2e catégorie : les produc-
tion départementale de l’Action sanitaire teurs de spectacles ou entrepreneurs de
et sociale (DDAS), est en train de trouver tournées qui ont la responsabilité d’un
sa place. spectacle et notamment celle d’em-
ployeur du plateau artistique ;
n Pour tous, la tendance est à la mutua- - licence de 3e catégorie : les diffuseurs
lisation pour acheter du matériel, mais de spectacles qui ont en charge l’accueil
également pour permettre d’allonger la du public, la billetterie et la sécurité
durée des contrats des salariés . Tech- des spectacles, et les entrepreneurs de
niciens, administratifs, locaux, services, tournées qui n’ont pas la responsabilité
emplois, espaces de travail...
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
l
à savoirlarité des entreprises sont
e créateur et les règles renforcés (circulaire 2007-018
de la profession du 29 octobre 2007 relative à la déli-
vrance des licences d’entrepreneurs de
w Les licences d’entrepreneur spectacles).
de spectacles
L’exercice de l’activité d’entrepreneur de
360 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Les conditions spécifiques relatives à Formulaire et pièces justificatives :
la licence de 1re catégorie : @ www.culture.gouv.fr - infos pratiques
- avoir suivi auprès d’un organisme - formulaires - spectacles vivants
agréé une formation à la sécurité des
spectacles ou justifier d’une personne w L’activité occasionnelle sans
qualifiée, et être propriétaire, locataire licence
ou titulaire d’un titre d’occupation du n Peuvent exercer occasionnellement
lieu de spectacle. l’activité d’entrepreneurs de spectacles,
En effet, en application de l’article sans être titulaires de la licence, dans la
R. 7122-3 du Code du travail, les candi- limite de 6 représentations par an :
dats à la licence d’exploitants de lieux
- toute personne physique ou morale qui
(licence dite de catégorie 1) doivent avoir
n’a pas pour activité principale ou pour
suivi une formation à la sécurité des
objet l’exploitation de lieux de specta-
spectacles adaptée à la nature du lieu de
cles, la diffusion ou la production de
spectacle ;
spectacles ;
- toute demande de licence doit être faite
- les groupements d’artistes amateurs
par pli recommandé avec demande d’ac-
bénévoles faisant occasionnellement
cusé de réception. Elle est délivrée par
appel à un ou plusieurs artistes du spec-
la DRAC (par délégation du préfet) après
tacle percevant une rémunération ;
avis motivé de la commission régionale
consultative. La DRAC dispose d’un délai - dans le cadre de spectacles entiè-
de 4 mois pour prendre une décision à rement « amateurs » (définis par une
compter de la réception d’un dossier publicité locale, une absence de ou une
complet. Faute de réponse dans ce délai, faible billetterie, un contexte non lucra-
la licence est réputée accordée ; tif, une rémunération des personnes par
une autre activité que celle pour laquelle
- le numéro de licence doit être obliga-
elles se produisent...), il n’est pas néces-
toirement inscrit sur les affiches, con-
saire d’avoir une licence ni d’effectuer
trats, billets, tracts...
une déclaration ;
- l’exercice de l’activité sans licence est
passible de peines et amendes et de - pour les entrepreneurs occasionnels, il
prison, ainsi que le non-respect des for- existe un guichet unique de déclarations
malités obligatoires comme la publicité sociales (GUSO), et des feuillets de sim-
concernant le numéro de licence ; plifications qui ont valeur de déclaration
préalable à l’embauche, contrat de tra-
- les entrepreneurs de spectacles doi-
vail et feuille de paie. @ www.guso.fr
vent faire mention de leur licence sur les
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 361
w Les obligations à effectuer w La convention collective
auprès des sociétés de droits d’auteur Il en existe plusieurs qui définissent
Les droits d’auteur se décomposent en : notamment les salaires minima, les
défraiements et la durée du travail :
- un droit patrimonial pendant 70 ans ;
- CCN régissant les rapports entre les
- un droit moral perpétuel pouvant être
entrepreneurs de spectacles et les
exercé par les descendants s’ils esti-
artistes dramatiques, lyriques, choré-
ment que l’œuvre est dénaturée. Depuis
graphiques et de variétés, dite des
la loi 85-660 du 3 juillet 1985, il en est
« tourneurs » ;
de même pour les artistes interprètes
concernant leur interprétation (soumise - CCN nationale des entreprises artisti-
à un droit d’autoriser). ques et culturelles ;
- CCN des théâtres privés ;
Pour en savoir +
- CCN de l’animation ;
Renseignements auprès du ministère
de la Culture, bureau de la propriété - CCN des parcs de loisirs et d’attrac-
littéraire et artistique, ou ci-après : tions ;
Liste non exhaustive : voir fiche pratique
n SACEM
de l‘IRMA sur les conventions collec-
Société des auteurs compositeurs et
tives.
éditeurs de musique :
renseigne les créateurs. Pour en savoir +
225, avenue Charles-de-Gaulle
Les textes des conventions collectives
92521 Neuilly-sur-Seine
sont disponibles au Journal officiel
% 01 47 15 47 15 26, rue Desaix - 75727 Paris
@ www.sacem.fr
% 01 40 58 78 78
n SACD @ www.journal-officiel.gouv.fr et sur
Société des auteurs et compositeurs @ www.legifrance.gouv.fr (accès gratuit)
dramatiques : gère les droits des œu-
vres théâtrales, chorégraphiques, ma- Il est nécessaire de compléter
rionnettes, pantomimes, cirques, etc. à savoir les CCN avec les protocoles et
Organise une fois l’an la lecture d’œu- accords applicables dans le
vres contemporaines. Répartit les droits secteur.
de 45 000 auteurs du spectacle vivant et Par ailleurs, les entreprises cotisant au
de l’audiovisuel. GUSO (guichet unique pour les entrepre-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
362 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
w La sécurité - Toute la prévention des risques à
Règles de sécurité : l’organisateur est retrouver sur : @ www.cfpts.com, ainsi
tenu de mettre en place un service de qu’une bibliographie thématique de
sécurité et de le déclarer auprès de la sécurité, ERP (établissements recevant
mairie. du public) ;
- @ www.securite-spectacle.org : le
Les maires ont le pouvoir de
guide de la sécurité dans le spectacle,
à savoir faire interdire des spectacles
par l’Agence culturelle d’Alsace.
sur leur commune.
De plus, les postulants à une licence Fonds régional d’aides aux initiatives
d’exploitant de lieux de spectacle doivent locales, géré au niveau local par les pré-
avoir suivi une formation à la sécurité fectures. Au niveau national, contacter la
des spectacles ou justifier la présence DIACT (ex-DATAR)
dans l’entreprise d’une personne quali- % 01 40 65 12 34
fiée dans le domaine de la sécurité. @ www.diact.com
n FCM
Les spectacles forains et exhibitions Fonds pour la création musicale
dans les lieux publics sont soumis à 141, rue La Fayette - 75010 Paris
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 363
Les financements publics sont n Les aides des conseils régionaux et
à savoir assurés aux deux tiers par généraux, selon les priorités du moment.
les collectivités territoriales Exemple : Arcadi, un établissement pu-
et pour un tiers par l’État : soutien à la blic qui informe, conseille et aide la
création, à la diffusion et aux industries création et la diffusion des acteurs de la
culturelles. vie francilienne.
@ www.arcadi.fr
Les aides par genre
w Le mécénat d’entreprise
Genres Principaux guichets
Très développé dans le monde culturel,
Adami il peut se manifester par :
Spedidam, Afaa, ONDA - des actions de parrainage déductibles
Théâtre
Aides du réseau des frais généraux ;
généraliste de la diffusion
- des dons consentis par les entreprises,
SMAC, Adami, FCM, CNV, déductibles de leur résultat imposable ;
Musique Sacem, SCPP, Spedidam,
- la mise à disposition de locaux, maté-
SPFF
riels ou personnels ;
CCN - des achats de spectacles et des copro-
Scènes conventionnées ductions ;
Danse
pour la danse
ONDA - des locations d’espaces publicitaires,
etc.
Source : revue La scène
L’Admical, Association pour le
w Les ressources à savoir développement du mécénat
n Consulter les carnets d’adresses du
industriel et commercial, est
ministère chargé de la culture, clas- un centre de ressources qui répertorie
sés par sujet. Exemple : organismes de les entreprises mécènes. On peut aussi
financement du théâtre comme le Fonds se renseigner à la direction du Dévelop-
de soutien au théâtre privé, le Centre pement et des Formations du ministère
national de la chanson pour une produc- de la Culture et de la Communication
tion de concert, etc. 26 ter, rue Ordener - 75018 Paris
@ www.culture.gouv.fr % 01 42 55 20 01
@ www.admical.org
n Les principaux réseaux et program-
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
c
mes financés par le ministère chargé de
la culture : @ www.culture.gouv.fr ontacts
n Se renseigner sur les conditions d’ob-
364 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Dossier thématique « Le spectacle - COREPS : conférences ou commissions
vivant » : - DEPS, département des étu- régionales des professions du spectacle,
des de la prospective et des statistiques dans chaque DRAC ;
@ www.culture.gouv.fr - nombreux partenariats avec les minis-
- DRAC, directions régionales des tères chargés de la jeunesse, des sports
affaires culturelles du ministère de la et de l’éducation nationale.
Culture.
w Les centres de ressources du
Le centre de ressources ARCA- spectacle vivant
à savoir
DE de la région PACA, qui a Les principaux centres de ressources
du spectacle vivant (CND, CNT, Hors les
une portée plus vaste que sa
seule région. @ www.arcade-paca.com murs, IRMA, Relais Culture Europe et
le CIPAC pour les arts plastiques) s’as-
Différents services de l’administration socient régulièrement en vue de l’orga-
centrale, dont, entre autres : nisation de journées d’information en
direction des professionnels du spec-
n DGCA
tacle vivant : circulation internationale
Direction générale de la création du spectacle vivant, contrats dans le
artistique spectacle vivant, etc. Renseignements
62, rue Beaubourg - 75003 Paris auprès des centres qui mettent souvent
% 01 40 15 80 00 le compte-rendu en ligne.
@ www.culture.gouv.fr
n Hors les Murs
nCNAP 68, rue de la Folie-Méricourt
Centre national des arts plastiques 75011 Paris
Tour Atlantique - 1 place de la Pyramide % 01 55 28 10 10
92911 Paris-La Défense @ www.horslesmurs.com
% 01 46 93 99 50 Association nationale pour le développe-
@ www.cnap.fr ment des arts de la rue et des arts de la
n CNPS piste.
Conseil national des professionnels du n CNT
spectacle Centre national du théâtre
Sous la présidence du ministre chargé 134, rue Legendre - 75017 Paris
de la culture, le CNPS rassemble tout % 01 44 61 84 85
ce qui touche à l’exercice des métiers du @ www.cnt.asso.fr
spectacle : Accueil des professionnels et amateurs
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 365
n IRMA n PRODISS
366 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
w Agences publiques ou n Hors les Murs
% 01 45 65 20 00
n CNV @ www.culture-proximite.org
Centre national de la chanson, des
variétés et du jazz Les secteurs des musiques
7-9, boulevard des Batignolles à savoir actuelles, du théâtre, des arts
75008 Paris de la rue, du cirque tendent à se
% 01 56 69 11 30 rapprocher : négociations sur les con-
@ www.cnv.fr ventions collectives, combinaison de
ressources marchandes, de subventions
et de bénévolat...
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 367
w Autres organismes n Jeune Théâtre National
n FIM @ www.onda-international.com
Fédération internationale des Aide à la diffusion des spectacles s’ins-
musiciens crivant résolument dans la création
21 bis, rue Victor Massé - 75009 Paris contemporaine.
% 01 45 26 31 23 n AGEC
@ www.fim-musicians.com
Associations pour la gestion
n Institut international de la des entreprises culturelles
marionnette Toutes les AGEC font de l’accueil, de la
Charleville-Mézières formation, offrent des services comme
% 03 24 33 72 50 le traitement de la paie... Certaines sont
@ www.marionnette.com plus spécialisées que d’autres par sujet.
368 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
i nformation
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 369
rité de l’emploi et de promouvoir la quali- cinéma, du théâtre et du spectacle !
fication et la formation professionnelle @ www.siel-satis.com
dans le spectacle vivant.
n JTSE
@ www.cpnefsv.org
Journées techniques du spectacle et de
n Opale, dispositif de soutien aux asso- l’évènement, novembre 2009
ciations, dispose de nombreux docu- @ www.aseditions.fr
ments portant sur l’emploi au sein des
n Nombreux festivals des arts de la
associations.
rue, recensés dans l’annuaire Goliath,
@ www.culture-proximite.org
édition Lieux publics, disponible à Hors
les Murs
w Information sur les aides
@ www.horslesmurs.com
nLe Guide annuaire du CNT
n Forum de Nancy sur les musiques
@ www.cnt.asso.fr
actuelles – Nombreux échanges et
n Autre contact : l’IRMA, fiche technique débats, synthèses à retrouver sur le site
sur les aides au spectacle vivant - Octobre 2005
@ www.irma.asso.fr @ www.foruma.fr
n Hors les Murs : toutes les aides à la n Et tous les festivals : Spectacles de
Salon professionnel des univers du spec- n Le Guide des agences et des presta-
tacle et de l’évènement taires, L’évènementiel :
Parc des expositions, Paris, porte de @ www.evenementiel.fr
Versailles.
n Le site du CFPTS, centre de formation
% 01 41 90 47 47 professionnelle aux techniques du
Pendant 4 jours, le SIEL propo-
se aux professionnels du spec- spectacle, donne des liens utiles par
tacle un cycle de conférences catégories (lumière, son, décor…)
plénières entièrement consacré à @ www.cfpts.com
Divers
Pour enwsavoir +
l’actualité de la scénographie, du
@ www.horslesmurs.fr
370 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Profession entrepreneur de spec- preneur du spectacle à retrouver sur :
tacle, Philippe Audubert, septembre @ www.cfpts.com
2007, IRMA Édition, à retrouver sur : @ www.ccip.fr, activités réglementées,
@ www.irma.asso.fr les entreprises de spectacles.
@ www.cagec.fr, fiche sur les entrepre-
n GUSO pratique @ www.guso.com.fr neurs de spectacle vivant.
@ culture.gouv.fr - infos pratiques - for-
mulaires - spectacle vivant : textes sur la n Le Mémento sur la réglementation
licences et formulaires de demande. des spectacles édité par le ministère
- Artistes, vos droits par le service public de la Culture, direction de la Commu-
@ http://vosdroits.service-public.fr nication, direction du Théâtre et des
Spectacles
n Les fiches pratiques de l’IRMA dont % 01 40 15 80 00
L’organisation de spectacle, à téléchar-
ger gratuitement sur le site de l’IRMA. n Le Delmas sur L’entreprise de spec-
tacle et les contrats du spectacle.
n Le guide annuaire du spectacle
n Fiche APCE rubrique Activités régle-
vivant édité par le CNT, Centre national
du théâtre, qui comprend toute une par- mentées : @ www.apce.com
tie juridique. n De nombreuses informations sur
n Le site de la CAGEC gestion : Internet, par exemple sur :
@ www.legiculture.fr : les réglemen- @ www.citinerant.com
tations dans le domaine culturel (sur On trouve la législation sur les cirques et
abonnement) spectacles ambulants.
n Dossier complet sur la licence d’entre-
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 371
MUSIQUES ACTUELLES
ET LIEUX DE RÉPÉTITION
Code NAF2008.rév2
9004Z - 9003B
8552Z
et divers
Tous droits réservés - Crédit photo © Frank Boucher Principaux codes NAF
L
’appellation “musiques actuelles et amplifiées” est utilisée par les
institutions publiques et les professionnels du secteur pour désigner
tout ce qui ne relève pas des musiques classiques et lyriques.
Dans les lieux de musiques actuelles et amplifiées, appelés aussi “salles
de concert” ou “clubs”, l’activité principale est la diffusion, mais de nom-
breux services associés sont très souvent proposés : résidences d’artistes,
répétition, accompagnement de groupes, tremplins...
a
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
ctivités du secteur
Elle sera suivie par la mise en place de
w Historique plusieurs instances comme :
Les pouvoirs publics commencent à
- la Commission consultative pour le
s’intéresser à ce champ multiforme au
rock et les variétés ;
début des années 80 avec les prises de
position de Jack Lang. Cela se traduit - la direction de la Musique ;
par des mesures dont la plus symbo- - l’Agence pour le développement des
lique reste la création de la Fête de la petits lieux musicaux ;
musique. - le programme « Cafés musiques ».
372 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
C’est le début d’un programme d’équi- n La première génération, celle des
pements qui va permettre ensuite la “militants bâtisseurs”
construction des premières salles de Ces lieux, créés avant les années 1990,
spectacles dédiées et adaptées aux ont pris leur assise sur le terreau de
musiques amplifiées. l’éducation populaire. Leur structura-
tion a été influencée par la personnalité
w Définition de leurs dirigeants, en général peu
centrés sur les questions de gestion et
n « Les musiques amplifiées » est un
de ressources humaines. Les projets
terme apparu au début des années 1990,
artistiques et culturels de ces équi-
issu des travaux de Marc Touché.
pements étaient au départ dédiés à
« Les musiques amplifiées désignent un
l’activité de diffusion musicale.
ensemble de musiques et de prati-
ques sociales qui utilisent l’électri- n La seconde génération
cité et l’amplification sonore comme Dans les années 1990, les porteurs de
élément majeur des créations musi- projet associatif trouvent le soutien des
cales et des modes de vie (transport, collectivités locales pour créer des équi-
stockage, conditions de pratiques, pements dans le cadre de partenariats
modalités d’apprentissage (...). mieux définis.
n Pour reprendre les catégories de clas- n La troisième génération
sement les plus employées, le terme de Des lieux créés plus récemment (“géné-
musiques amplifiées représente un outil ration 2000”) émergent. Ils sont exclu-
fédérateur regroupant des univers musi- sivement initiés et fortement contrôlés
caux contrastés : les musiques de recher- par les collectivités qui font appel à des
che, les diverses formes de rock’n’roll, chefs de projet issus de la génération
rap, jazz-rock, jazz, hard-rock, funk, militante ou de formations spécialisées.
reggae, chanson, house music, tous les
c
dérivés de la culture rock. »
Source : Les musiques actuelles à Lyon hiffres clés
www.millenaire3.com
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 373
2005 pour un total de 15,5 millions d’en- Il dépasse un million d’euros pour 17 %
trées. 30 % des spectacles concernent la des structures et est inférieur à 300 000
chanson, 23 % les spectacles d’humour, euros pour 10 % des lieux.
14 % le pop-rock, 12 % le jazz.
n Le coût d’installation : Les contraintes
é
1 000 heures d’utilisation par studio créé
et d’un emploi d’encadrement pour 1 300 volution du secteur
heures de répétitions par an.
Outre la création et la diffusion, trois
w Installation activités structurent le secteur :
n En 2005, le budget moyen de 45 adhé-
la répétition/l’accompagnement, l’infor-
rents à la Fédurok était de 711 000 euros. mation/les ressources, l’action cultu-
relle.
374 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
l
w Répétition/accompagnement
85 % des lieux adhérents de la Fédurok ’étude de marché
intègrent une activité de répétition et la
plupart des lieux qui ouvrent actuelle- w Tendances générales
ment sont équipés de studios de répéti- La pratique et l’écoute de la musique
tion. Cette activité ne consiste pas sim- sont en plein essor.
plement à proposer aux musiciens des
créneaux de répétition dans une salle n Depuis trente ans, la proportion de
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 375
n Même si le public est plutôt jeune
w Profils de poste
pour s’achever de plus en plus tard. Ils peuvent être très différents en
fonction des lieux, et les cadres d’emploi
w Et demain ? restent encore peu construits. On assiste
La commission « Musiques amplifiées » cependant à une professionnalisation qui
de la FNCC a déterminé trois principaux se traduit notamment par une utilisation
enjeux : accrue de la formation professionnelle
n La musicalisation de la société qui et une meilleure définition des organi-
« touche aussi bien les espaces collec- grammes.
tifs que les sphères les plus intimes de Enfin, pour la quasi-totalité des lieux, il
la vie ». est important de rappeler que des béné-
« Quels que soient les jugements esthé- voles participent à l’activité, notamment
tiques que l’on porte sur les musiques pour l’accueil des artistes et du public.
amplifiées, elles demeureront vraisem-
blablement comme l’une des caractéris- w Statuts juridiques et fiscalité
tiques majeures et l’un des principaux n Les normes juridiques de la profes-
symboles de la production musicale de sion, particulièrement l’ordonnance du
la deuxième moitié du siècle. » 13 octobre 1945 sur la licence d’entrepre-
n Le développement des villes : « Vil- neur de spectacles, ont contribué à créer,
les qui se développent en villes-centres, pour la première génération d’équipe-
villes-périphériques, mais aussi villes- ments, des doubles montages juridiques :
banlieues avec leurs problèmes spécifi- association pour les activités artistiques
ques (…). Cette urbanisation croissante et culturelles, SARL pour l’activité de
entraînera la nécessité de transformer bar. Mais la grande majorité des lieux,
profondément les politiques culturelles surtout depuis 1992, fonctionnent désor-
(…). De ce point de vue, la prise en consi- mais sur un statut associatif unique.
dération des pratiques émergentes sera Cela engendre certaines difficultés, par-
essentielle. » ticulièrement concernant l’autorisation
d’ouverture tardive et l’attribution de la
n L’essor des technologies : « L’électro-
licence de débit de boissons.
nique et l’informatique ouvrent la voie
n Les associations programmant du
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
376 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
pant une activité culturelle et artistique de développer une diffusion régulière
dans un lieu de spectacle vivant peut être dans un lieu professionnel de concerts
exonérée des impôts commerciaux dès d’amateurs.
lors qu’elle est gérée de façon désin-
téressée et qu’elle est en situation de w Les conventions collectives
non-concurrence vis-à-vis du secteur Plusieurs conventions collectives régis-
lucratif. sent le domaine du spectacle. Le
contenu de ces accords varie selon l’ac-
Pour apprécier cette non- tivité de l’entreprise ou de l’association
à savoir concurrence, il convient d’ana- (organisateurs de tournées, diffuseurs
lyser : de spectacles vivants, artistes, anima-
- le produit offert : accueil d’artistes tion socioculturelle...).
émergents, organisation d’actions cultu- Les conventions les plus répandues :
relles, soutien de bénévoles pour l’acti- n La Convention « Entrepreneurs de
vité... spectacles, artistes dramatiques, lyri-
- le public visé : actions auprès de ques, chorégraphiques, variétés et
personnes en difficulté ou issues de musiciens »
zones défavorisées ;
N° 3277 (ex. Snes, dénommée égale-
- les prix pratiqués : ils doivent être dans ment Convention Tournées). Convention
tous les cas inférieurs d’au moins un étendue par décret le 20 octobre 2004.
tiers au prix proposé par les organismes
du secteur concurrentiel ; Cette convention « règle les rapports
entre les artistes-interprètes dramati-
- la publicité : les moyens de commu-
ques, lyriques, chorégraphiques, marion-
nication utilisés par l’association ne
nettistes, de variétés et musiciens et les
doivent pouvoir être assimilés à de la
entrepreneurs de spectacles organisant
publicité “par l’importance et le coût de
des tournées ».
la campagne de communication”.
La convention donne, dans son
w Contexte réglementaire
et législatif à savoir article 2, une définition précise
de la tournée : « On entend par
La principale disposition réglementaire
“tournées” les déplacements effectués
concernant ces lieux est constituée par
par l’artiste-interprète dans un but de
la loi du 15 décembre 1998, qui instaure
représentation publique donnée par tout
un niveau sonore à ne pas dépasser et la
entrepreneur, produisant ou diffusant un
nécessité de réaliser une étude d’impact
ou plusieurs spectacles, en France, dans
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 377
Cette convention prévoit des salaires musiques actuelles) titulaires d’une ou
minimums pour les catégories d’artis- plusieurs licences relatives aux spec-
tes concernées (dramatiques, lyriques, tacles se livrant en tout ou partie à des
chorégraphiques, variétés et musiciens) activités d’exploitant de lieux de specta-
et précise le montant des indemnités cles vivants et/ou de producteur de spec-
journalières de déplacement. Elle ne tacles ou d’entrepreneur de tournées
couvre pas les personnels techniques et et/ou diffuseur de spectacles vivants
administratifs. ainsi que les entreprises de prestations
techniques exerçant leur activité dans le
Pour en savoir + domaine de l’évènementiel et du specta-
@ www.spectacle-snes.org cle vivant ».
ou sur @ www.legifrance.gouv.fr
On entend par spectacles
n La Convention collective du spectacle à savoir vivants de variétés tous les
vivant privé spectacles entrant dans le
Les entreprises du secteur privé sont champ de compétence du Centre natio-
des entreprises ou des associations de nal de la chanson des variétés et du jazz
droit privé, indépendantes de la puis- (CNV).
sance publique (État et/ou collectivités
territoriales) en matière d’orientations
Sont exclues du champ d’ap-
artistiques, pédagogiques, sociales
(actions vis-à-vis de publics ciblés) terri- à savoir plication les structures de
droit privé, sans but lucratif,
toriales ou culturelles.
qui développent à titre principal des acti-
vités d’intérêt social, dans les domaines
Elles peuvent bénéficier de conven-
culturels, éducatifs, de loisirs et de plein
tions pluriannuelles de financement de
air, ainsi que les cirques, discothèques,
la part de l’État et/ou des collectivités
bals, casinos et parcs de loisirs.
territoriales, sachant que les entrepri-
Précisons que les musiques et danses
ses ou les associations bénéficiaires de
traditionnelles tombent directement
ces conventions pluriannuelles restent
dans son champ d’application.
globalement indépendantes de la puis-
Seront concernées les entreprises pos-
sance publique dans leur fonctionne-
sédant les codes NAF : 90.01Z, 90.02Z,
ment, que ce soit sur le plan économique
90.03A, 90.03B, 90.04Z et 79.90Z.
ou en matière d’orientations artistiques,
pédagogiques, sociales, territoriales ou
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
Pour en savoir +
culturelles.
@ http://crd.irma.asso.fr
Source : www.spectacle-snes.org
w Partenaires
n La Convention « Chanson, variétés,
Si l’État a pu jouer un rôle incitatif
jazz, musiques actuelles »
important au travers de sa politique
Cette convention règle les rapports
culturelle (dispositif SMAC : Scènes de
entre tous les salariés (administratif,
musiques actuelles), territoriale (politi-
artistique, accueil et technique) des
que de la ville) ou sociale (aides à l’em-
« entreprises commerciales ou asso-
ploi), les collectivités territoriales ont
ciatives du secteur privé des specta-
toujours été très présentes, en particu-
cles vivants (chanson, variétés, jazz,
lier les municipalités.
378 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Les départements et les régions se l’analyse et de l’expertise via un travail
positionnent de façon de plus en plus de veille et d’observation, tout en accom-
significative comme partenaires privi- pagnant les structures adhérentes dans
légiés de ce type d’équipements et de leur développement spécifique.
projets. Les collectivités interviennent
Pour en savoir +
pour de l’aide à l’investissement, de
l’aide aux projets (notamment pour les @ www.lafedurok.org
actions culturelles et de l’évènementiel), / info@lafedurok.org
et de l’aide au fonctionnement (infras- % 02 40 48 08 85
tructure globale du lieu).
n Fédération des scènes de jazz et de
c
des œuvres, et/ou à accompagner les
ontacts et sources d’information pratiques, et/ou à soutenir la création,
et/ou à former les praticiens dans le
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 379
w Réseaux locaux n L’AFIJMA (Association des festivals
380 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Centre national de la chanson, des COLIN (Bruno), DE LARMINAT (Luc),
variétés et du jazz (CNV) BOURON (Gaël), LARDIÈRE (Estelle),
@ www.cnv.fr Consolidation des NSEJ dans les réseaux
/ severine.morin@cnv.fr musiques actuelles, rapport final, Opale,
% 01 56 69 11 30 Culture & Proximité, Paris, 2003.
n Centre d’information et de documen-
GAUTIER (Arthur), Le positionnement
tation sur le bruit (CIDB) économique des lieux associatifs de
@ www.infobruit.org musiques amplifiées : l’apport de l’éco-
% 01 47 64 64 64 nomie sociale et solidaire, mémoire de
DESS, ESSCA, Université catholique de
w Bibliographie l’Ouest, Angers, 2005.
BUREAU (Marie-Christine), GOMEL TEILLET (Philippe), “Publics et poli-
(Bernard), SCHMIDT (Nicolas), tiques des musiques actuelles”, dans
Les associations de musiques actuelles, DONNAT (Olivier), TOLILA (Paul), Le(s)
partenaires du programme nouveaux public(s) de la culture, Presses de
services – Emplois jeunes : contribution Sciences Po, Paris, 2003.
à un état des lieux, Centre d’études de
l’emploi, Noisy-le-Grand, 2004. Créer un studio de répétition : un guide
pour des projets adaptés à la diversité
COLIN (Bruno), L’équilibre économique des pratiques musicales - Lille : Région
d’une activité de concerts musiques Nord-Pas de Calais/DIREN, 2003.
actuelles, Opale, Culture & Proximité, Diffusion auprès de Domaine Musiques
Paris, 2003.
% 03 20 63 65 80
Fiche réalisée essentiellement sur la base des deux fiches Repères de l’Avise correspondantes :
les lieux de musiques actuelles et amplifiées, téléchargeables sur le site de l’Avise www.avise.org
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 381
PRODUCTION AUDIOVISUELLE
Code NAF2008.rév2
5911A - 5911B
5912Z
et divers
Tous droits réservés - Crédit photo © Frank Boucher Principaux codes NAF
L
a concrétisation d’un film, d’un documentaire, d’un court-métrage ou
d’une fiction, est le résultat d’une triple recherche : une idée origina-
le, un réalisateur (ce peut-être l’auteur lui-même) et un producteur
qui va positionner le projet auprès d’un diffuseur.
Elle a été bouleversée ces dernières années par les technologies
audiovisuelles auxquelles les professionnels ont un accès plus facile et
plus rapide aujourd’hui. Internet, le numérique, les images de synthèse et
la téléphonie 3G ont bouleversé l’approche audiovisuelle des entreprises
et l’animation télévisée. La crise de 2008 n’a pas épargné ce secteur.
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
a ctivités du secteur
w Définition
leurs durées (court ou long métrage)
ou leurs formes (reportages, films de
Il s’agit de production de films qui ne prestige, de promotion, documentaires,
sont pas destinés à la diffusion cinéma- fictions, séries, programmes d’anima-
tographique en salle, et ce, quels que tion, etc.).
soient leurs supports (diapos, films Cette production de films est destinée à
vidéo, multimédias et téléphonie) ou plusieurs types de clientèle.
382 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
nEntreprises et « institutionnels » n Le diffuseur est un éditeur de pro-
On parle alors dans les deux cas de films gramme, par exemple une chaîne de té-
de commande, c’est-à-dire de films lévision.
publicitaires ou institutionnels.
n Le distributeur est une société qui ac-
n Chaînes de télévision quière des droits d’exploitation des films
Les producteurs de production télévi- auprès des producteurs pour les reven-
suelle développent soit des program- dre par la suite. Le distributeur apporte
mes de flux (émissions de variétés, jeux, un minimum garanti au producteur et
retransmissions sportives ou journaux à la revente du programme, reverse au
télévisés, magazines), soit des œuvres : producteur une partie de la vente, après
les fictions et documentaires de création, avoir récupéré son minimum garanti.
l’animation, les vidéomusiques (clips), et Le marché est très atomisé, les contrats
les captations/récréations de spectacles volatiles, et les structures légères à fai-
vivants. ble capitalisation ne facilitent pas les
concentrations.
Le producteur de l‘œuvre Le secteur des prestations techniques
à savoir audiovisuelle est la personne compte, comme le précédent, un nom-
physique ou morale qui prend bre important de petites entreprises. Il
l’initiative et la responsabilité de la réali- est également peu concentré.
sation de l’œuvre. Il produit, post-produit
et fait diffuser. Une participation en coproduc-
Source : Code de la propriété intellectuelle à savoir
tion donne à son titulaire un
(art.132-133) droit de propriété sur l’œuvre
qu’il partage éventuellement avec les
w Structure de la profession autres coproducteurs. Un préachat ou
une prévente ne confère à son bénéfi-
n Une société de production audio-
ciaire que des droits de diffusion limités
visuelle conduit à son terme les opéra-
dans le temps et pour un ou des modes
tions de conception, de réalisation, de fa-
d’exploitation précis.
brication et d’exploitation des films. Elle
c
fait le plus souvent appel à des presta-
taires extérieurs pour le matériel de
tournage, le montage et la post-produc- hiffres clés
tion.
Le premier volet de l’activité est donc la La production audiovisuelle demeure
réalisation d’œuvres audiovisuelles, et le une activité mal connue du secteur de
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 383
w Évolution du secteur une filiale à l’étranger est nécessaire.
Pour limiter les coûts, la délocalisation
n Télévision : les fictions, animations,
de certaines productions est souvent en-
documentaires s’exportent. En 2007,
visagée.
pour la quatrième année consécutive,
les ventes de programmes audiovisuels n La production audiovisuelle et ciné-
92.1B/5911B 5 459
institutionnels et publicitaires 1 186 M€
384 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
w Emploi Pour en savoir +
n Au total, ce sont environ 52 000 per- Pour retrouver tous les chiffres sur la
manents et 50 000 intermittents qui sont production audiovisuelle, la diffusion de
concernés. vidéos et la diffusion des films à la télé-
vision, consulter le site @ www.cnc.fr à
n Les entreprises de l’ensemble des sec-
la rubrique Statistiques.
teurs sont de très petites entreprises.
En Île-de-France, 45 % d’entre elles ne w Chiffre d’affaires
déclarent aucun emploi permanent en Beaucoup d’entreprises font environ
2009 (uniquement des intermittents) et 300 000 € de chiffre d’affaires, tandis
27 % d’entre elles déclarent 1 ou 2 per- qu’une autre partie de la profession
sonnes ayant occupé un emploi perma- atteint des CA de l’ordre de 1,5 M€.
nent sur l’année. D’autres entreprises attendent de
nouveaux contrats et réalisent très peu
Source : « Observatoire de la production audio-
visuelle et cinématographique en Île-de-France » de chiffre.
Degardin Philippe, Veillon Olivier-René, avril 2011
l
France qui concentre 90 % des presta-
tions techniques du cinéma et de l’audio-
visuel français : les Hauts-de-Seine pour ’étude de marché
la conception et la Seine-Saint-Denis
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 385
n Entreprises : On distingue deux types optimiser les temps de réunion…
d’interventions sur ce marché : La communication sert aussi auprès
La communication externe des clients, prospects et journalistes :
L’information de l’entreprise est véhi- visioconférence (HD, téléprésence),
culée sur des supports nombreux, et audioconférence, tableau interactif, pré-
l’Internet tient désormais une place sentation interactive (bilan financier,
importante : réalisation de clips ou lancement de produit…).
films et blogs vidéo, de magazines on n Télévision
line, de films commerciaux, de DVD La production et la diffusion de fictions
interactifs … françaises sont très inférieures à celles
La communication audiovisuelle permet d’autres pays européens et elles conti-
de conquérir de nouvelles parts de mar- nuent régulièrement à diminuer.
ché à moindre frais, car la plupart des
entreprises possèdent déjà un site web Source : Rapport Hadas Lebel sur la rediffusion
des fictions françaises sur les chaînes de télévi-
comme outil de diffusion. sion, juin 2006, à télécharger sur www.cnc.fr
Source : Satis 2008
Commandés par les agences
Cela permet aussi de valoriser les ima-
ges de l’entreprise, images actuelles ou
à savoir de publicité, les spots publi-
citaires sont réalisés par une
images d’archives, créant ainsi une ima- trentaine de producteurs spécialisés.
ge identitaire qui permet de valoriser la Ces sociétés productrices souffrent de la
culture et les valeurs de l’entreprise. concurrence étrangère, notamment an-
Source : Festival du Creusot glaise, et les spots sont réutilisés désor-
mais plusieurs fois. Ce sont des budgets
Web TV : La plupart des de 150 000 à 450 000 € en moyenne (spot
à savoir grandes entreprises, des ins- de 30 secondes).
titutions, des clubs de sport,
des municipalités et des conseils régio- n Les particuliers
naux ont leur télévision sur Internet. Ils représentent une nouvelle clientèle.
Objectif : un gain d’image, une visibilité Sur ce marché, la demande est forte sur
plus interactive et ludique. La Web TV est les « captations », une cristallisation sur
un créneau en plein essor. bande d’un évènement particulier, afin
de « l’immortaliser » en le gravant sur
La communication interne
DVD ou CD.
Grâce aux nouvelles technologies multi-
média, de nombreuses entreprises Source : Rebondir
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
386 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Le CNC considère que les commandes Japon), et cette évolution stabilisée à
en provenance des chaînes ont diminué. haut niveau (autour de 280 heures de
Comme le souligne cependant l’institut programmes) s’accompagne d’une véri-
Xerfi, en dépit de la morosité publici- table embellie sur le marché de l’emploi.
taire, un grand nombre de sociétés de
production se sont lancées avec d’ailleurs Un obstacle au développement
un certain succès ; leur recette : un posi- à savoir de la 3D : les salles françaises
tionnement sur les univers parallèles de sont peu nombreuses à être
la publicité et du clip musical, l’ambition équipées en numérique, capables de
de produire moins mais mieux. visionner des films en 3D. En 2009, 350
salles sont équipées.
n Les métiers qui montent
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 387
développement, s’organisent autour des aigu des relations publiques pour décro-
axes suivants : cher des marchés dans un milieu sou-
- stratégie d’investissement dans cer- vent comparé à une jungle.
tains genres afin d’acquérir une position n L’innovation et la créativité sont fon-
dominante ; damentales. Il doit être en alerte en
- stratégie de développement dans toute permanence et conserver une avance
la chaîne de valeur de la production sans technologique sur ses concurrents.
omettre l’Internet ;
n L’exercice de son métier est à la con-
- conclusion d’alliances et de partena- vergence de l’audiovisuel et de l’infor-
riats avec des acteurs complémentaires matique.
(autres producteurs, distributeurs ou
n Vidéo et clips sur Internet : beaucoup
diffuseurs) ;
s’essaient au démarrage sur Internet,
- croissance externe pour bénéficier d’un
sur des sites de partage de vidéos (Eye-
effet de taille ;
ka, Wat TV, Dailymotion..) en espérant
- internationalisation pour gagner de être reconnus.
nouveaux marchés à l’export.
n Concurrence effrénée dans tous les Des initiatives territoriales
cas de figure au sein de l’Hexagone et en à savoir facilitent cette
reconnaissance :
dehors des frontières :
- concurrence des services audiovisuels - le réseau image dans le
des entreprises ; @ www.ccip92.fr ;
- concurrence des agences multimédias - le réseau charentais
ou plurimédias. @ www.larochelle.cci.fr ;
- l’association Coolisse
l
@ www.coolisses.asso.fr ;
e créateur et les règles
de la profession - le pôle audiovisuel cinéma-multimédia
du Nord parisien, avec une pépinière
Pour être producteur d’œuvres audiovi- dévolue au numérique, en Seine-Saint-
suelles, aucune autorisation d’exercice Denis, qui concerne 300 entreprises de
n’est demandée. Il convient cependant la filière image @ www.lepole.org.
de disposer de quelques qualités… et de
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
388 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
- à présenter un catalogue dès que pos- w Le régime d’assurance
sible ; chômage intermittent
- faire tourner les films déjà produits est Dans ce secteur, les artistes et les tech-
l’objectif à atteindre ; niciens sont souvent des intermittents
du spectacle.
- se diversifier (organisation d’évène-
ments, production dans plusieurs sec- Pour en savoir +
teurs, produits dérivés...) ; @ www.assedic.fr puis rubrique « Inter-
- être polyvalent : savoir couvrir un évè- mittents du spectacle », puis notice DAJ
nement, louer du matériel ou faire partie 168 avec la liste des activités concernés
d’un club... par l’annexe 8
- s’associer à une activité, un mouve- @ www.culture.gouv.fr
ment ou un sport qui monte...
w Les conventions collectives
- dans le milieu de la TV, Il faut avoir ses
entrées car les relations personnelles n On trouve sur les sites du SPI et de
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 389
n Assurances spécifiques isolés qui n’ont pas les moyens de déce-
Assurances du film ou de la pellicule, ler toutes les utilisations indues de leurs
assurances couvrant les accidents œuvres.
divers survenus pendant le tournage et
garantie de bonne fin, afin que le film se Pour en savoir +
réalise conformément au budget et au Les droits d’auteur pour une œuvre
plan prévu. Les primes sont calculées d’animation sont évoqués au lien
d’après le budget d’un film. suivant : @ www.afca.asso.fr
Pour en savoir +
Un réalisateur pourra être
CDIA : Centre de documentation et
d’information de l’assurance à savoir rétribué en partie en droits
d’auteur, sous certaines
@ www.ffsa.fr
conditions, se renseigner auprès de
l’Agessa : Association pour la gestion de
n Dépôt légal
la sécurité sociale des auteurs.
Les œuvres audiovisuelles doivent être
21 bis, rue de Bruxelles
déposées, selon leur nature, auprès
75009 Paris
d’organismes variés : la Bibliothèque
Nationale de France, le Centre national % 01 48 78 25 00
@ www.agessa.org
de la cinématographie et l’Institut natio-
l
nal de l’audiovisuel pour l’archivage.
Le dépôt constitue une garantie de con-
fidentialité et un élément de protection es aides financières
contre le piratage.
Pour en savoir +
La protection d’une œuvre
à savoir audiovisuelle peut être effec- Pour tout savoir sur la production
aidée @ www.cnc.fr
tuée auprès de l’INPI.
26 bis, rue de Saint-Pétersbourg
n Centre national du cinéma et
75008 Paris
de l’image animée
% 01 53 04 53 04 3, rue Boissière
@ www.inpi.fr
75016 Paris
n Droits de la propriété littéraire et % 01 44 34 34 40
artistique @ www.cnc.fr
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
390 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
Le CNC agit également dans le cadre de n PROCIREP, prix du producteur fran-
conventions que l’État (les DRAC) signe çais de télévision
avec les collectivités. @ www.procirep.fr
11 bis, rue Jean-Goujon - 75008 Paris
Pour en savoir + % 01 53 83 91 91
Voir sur le site le dossier du CNC sur à retrouver sur @ www.sacd.fr
ce sujet : « Le CNC soutient le court
n IFCIC
métrage » @ www.cnc.fr
Institut pour le financement du cinéma
et des industries culturelles
n Compte de soutien à l’industrie des
apporte aux banques sa garantie finan-
programmes audiovisuels du CNC
cière, ouvrant ainsi aux entreprises de
Le COSIP a pour objet de favoriser la pro-
ce secteur des possibilités élargies de
duction d’œuvres cinématographiques et
crédit : crédits préparation, crédits de
audiovisuelles (fictions, documentaires,
tournage, crédits entreprise, prêts parti-
animations, vidéos, musiques, recréa-
cipatifs, garanties sur emprunts.
tion de spectacles vivants) destinées à
46, avenue Victor-Hugo - 75116 Paris
être diffusées sur les chaînes de télévi-
sion françaises. % 01 53 64 55 55
@ www.ifcic.fr
Le soutien aux œuvres audio- n Fonds images de la diversité
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 391
spectacle vivant, aides aux vidéomusi- Pour en savoir +
ques, aides à l’audiovisuel musical, aides Media Desk France
à la formation d’artiste. 24, rue Hamelin
n Aides régionales 750016 Paris
Chaque région a sa propre politique en % 01 47 27 12 77 ou sur Internet
matière de soutien à la production d’œu- @ www.mediadesk.com.fr
vres audiovisuelles. @ www.mediadeskfrance.fr et
@ www.europa.eu, pour retrouver les
La politique de communi- aides européennes dans le secteur de
à savoir cation du secteur public fait l’audiovisuel.
appel de plus en plus à la
n Crédit d’impôt
communication audiovisuelle pour pro-
Il existe depuis le 1er janvier 2005 un
mouvoir ses services : le client lance
crédit d’impôt pour la production audio-
un appel d’offres, appel d’offres que
visuelle, réalisé sous certaines condi-
le producteur a parfois su susciter.
tions.
Parcourir les journaux spécialisés
comme les annonces légales des quoti- Pour en savoir +
diens régionaux agréés ou le bulletin - Renseignements et formulaire de
officiel des annonces de marché public, demande d’agrément sur le site du CNC :
et respecter les règles générales de @ www.cnc.fr
l’obtention des marchés publics sont - Textes juridiques ou aides et commis-
des indispensables pour se positionner sions/audiovisuel/crédit d’impôt :
sur ces marchés. Référence : décret 205-315 du 1er avril
2005 pris pour l’application des articles
Pour en savoir + 200 sexies et 220 F du CGI et relatif à
Se renseigner auprès des conseils l’agrément des œuvres audiovisuelles
régionaux (aides régionales accordées ouvrant droit au crédit d’impôt pour les
pour les courts métrages, la fiction, dépenses dans la production d’œuvres
le documentaire et le cinéma) ou des audiovisuelles.
conseils généraux ou auprès des servi-
ces du ministère chargé de la culture en Pour en savoir +
région (les DRAC).
Voir le dossier complet sur le site du
n Aides européennes
CNC au lien suivant :
@ www.cnc.fr
Guide pratique d’accompagnement à la création d’entreprises
392 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
c ontacts et sources d’information
w Structures institutionnelles
n USPA
Union syndicale de la
production audiovisuelle
APF
n Ministère de la Culture et de
Association des producteurs de fiction
la Communication 5, rue Cernuschi - 75017 Paris
3, rue de Valois - 75001 Paris
% 01 40 53 23 00
% 01 40 15 80 00 @ www.uspa.fr
@ www.culture.gouv.fr Regroupe les producteurs de program-
Et les DRAC (directions régionales des mes de télévision (fiction, animation,
affaires culturelles du ministère de la documentaire, variétés, jeux).
Culture)
@ www.culture.fr n SPFA
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 393
w Salons La brochure Formation aux métiers
nFestival du court métrage de Clermont-
de la culture : cinéma et audiovisuel, du
ministère de la Culture
Ferrand
% 04 73 91 65 73 % 01 40 15 87 78
@ www.clermontfilmfest.com Aux éditions DIXIT, le Guide des
n Les rencontres audiovisuelles de Lille métiers et formations : audiovisuel
% 03 20 53 24 84 cinéma, ainsi que des formations ponc-
tuelles
n FIPA, festival international de pro-
@ www.dixit.fr
duction audiovisuelle, chaque année à
Biarritz Guide des formations aux métiers de
% 01 44 89 99 99 l’audiovisuel et du multimédia, Vidéadoc,
2008/2009 @ www.videadoc.com
n FIAC, festival international des arts du
394 Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE
n Vidéadoc n Agence du court métrage
Fiche réalisée sur la base de la fiche professionnelle de l’APCE réactualisée en mai 2009.
Fiches Pro SPORT Fiches Pro SPORT NATURE Fiches Pro CULTURE 395
remerciements
Le ministère des Sports et le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse
et de la Vie associative remercient tout particulièrement les membres du comité
de pilotage et du comité de lecture pour leur contribution aux travaux, ainsi que
le cabinet SED Conseil pour son appui à la rédaction du présent guide.
Comité de pilotage
n Michel BAZILE, École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN)
n Solène BRIEL, Comité national olympique sportif français (CNOSF)
de la Manche
n Jean-François LOCHET, direction des Sports**
Secrétariat général
n Ludmila RIDOIN, Pôle ressources national des sports de nature (PRNSN)
Comité de lecture
n Anne-Marie LA COTARDIÈRE (de), direction des Sports**
n François GOIZIN, direction de la Jeunesse, de l’Éducation populaire
396
Ce guide n’aurait pu être réalisé sans la participation active des servi-
ces déconcentrés et des administrations centrales, chargés des sports,
de la jeunesse, et de la vie associative.
Un remerciement particulier aux structures d’accompagnement et aux
chefs d’entreprises ainsi qu’aux experts qui ont enrichi ce guide par
leurs conseils et leurs remarques.
Experts
n Sonia De MEYER, SCP MAUDUIT-PELTIER, notaires associés à Caen
n Élise DEPECKER, responsable du programme « Entrepreneuriat
Social », Avise
n Sébastien DOTTIN, directeur général Boutique de gestion Oise
Le RAMEAU
n Arnaud JEAN, chef de mission Sport et Développement durable,
Amnyos Consultants
n Bertrand KRILL, trésorier de l’Union fédérale d’intervention des struc-
tures culturelles
n Marie LOISELET, conseillère nationale en formation auprès
associatif
n Annette MASSON, présidente Association tourisme et handicaps
à Opale/CNAR Culture
n Michel VÉRIN, Chambre de commerce et d’industrie de l’Aveyron
397
Les Essentiels
webographie
www.culture.gouv.fr www.sports.gouv.fr
www.educart.culture.gouv.fr www.sportsdenature.gouv.fr
www.franceolympique.com www.tourisme.gouv.fr
www.legiculture.fr www.veilleinfotourisme.fr
www.mecenat.culture.gouv.fr
Liste non exhaustive
398
Sports, sports et loisirs de nature, pratiques culturelles