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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE (MESRS)

UNIVERSITE NATIONALE D’AGRICULTURE (UNA)

ECOLE D’AQUACULTURE

LICENCE PROFESSIONNELLE (LP2)

ECUE : Technique de reproduction des poissons

Rapport des travaux


pratiques

Présenté par : Sous la supervision de :


BOITCHA M. Jean-baptiste Prof. Dr Elie MONTCHOWUI
Dr VODOUNNOU D. S. Juste Vital

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022

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Plan

I- Introduction

II- Reproduction artificielle du CLARIAS

Gariepinus

III- Le suivi des larves obtenues

IV- Résultats et discutions

V- Conclusion

ANNEXE

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I- Introduction
Le Clarias Gariepinus est une espèce de poisson d'eau douce qui convient très bien à la pisciculture
commerciale, en captivité le Clarias Gariepinus ne se reproduise pas sans l'effet d'un existant (la crue et l'abondance de
nourriture) tandis que les tilapias se reproduisent en captivité. La reproduction de Clarias Gariepinus comme pour tous
les poissons à nageoires est une activité plus ou moins similaires à celle de la reproduction naturelle, c'est dans ce but
qu'il a été organisé pour nous les étudiants de la promotion huit de l'école d'aquaculture un TP sur la reproduction
artificielle du Clarias Gariepinus. Les différentes activités impliquées dans le processus de reproduction artificielle du
Clarias Gariepinus sont : la sélection des géniteurs, élevage des géniteurs, induire la maturation finale et le traitement
hormonal, la récupération des œufs mûrs, la récupération du sperme par dissection d'un donneur mal, la fécondation
artificielle, l'incubation et éclosion des œufs et l’élevage larvaire accompagné par la survie des larves.

Il- Reproduction artificielle du Clarias Gariepinus


A-Choix des géniteurs

Lors du choix des géniteurs nous avons capturés les poissons en baissant dans un premier temps le niveau d'eau
dans les bassins, ensuite nous utilisons la seine pour capturer les géniteurs. Plusieurs sont les critères qu'exige les
géniteurs dans leur choix :

• Chez la femelle :

- l'abdomen doit être rond et souple qui s'étend antérieurement au-delà des nageoires pectorales à la papille urogénitale.
Les œufs matures, montrant clairement le noyau au centre, peuvent sortir facilement par une légère pression sur
l'abdomen.

- l'ouverture géniale est enflée et parfois rougeâtre ou rose.

• Chez le mâle :

Il n'y a pas de symptômes externe clairs pour indiquer la maturité des mâles, néanmoins une papille urogénitale plus
allongée et légère enflée peut indiquer les mâles prêts à frayer.

Nous avons passés à l'élevage des géniteurs sur le site en les fouettant d'alimentation durant une période donnée.

B- Désinfection des matériaux

Après lavage des petits bassins, des bols, les cuillères, les bacs d'incubation, les épuisettes et autres nous avons
passés au défection et déparasitassions de ces derniers à l'aide du sel (Na Cl) pendant quatre jours avant la production
pour prévenir les infections bactériennes.

C- Pesage et traitement hormonal

Avant l'injection nous avons pesés avec un peson le poids de chaque géniteurs sélection par la suite nous avons
injectés les géniteurs tout en respectant la dose recommandée pour chaque géniteur. L’hormone utilisée pour notre
reproduction, est l’ovaprim (l’hormone qui accélère la maturité des ovocytes chez les femelles). Pour une femelle pesant
1kilo la quantité d’hormone injectée est de 0,5ml et 0,25ml pour un mâle. Après l’injection, les géniteurs sont mis dans

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des plastiques fermés pour maintenir la température et les paramètres physico-chimiques constante. Nous avons aussi
utilisé l'hypophyse à la place de l'hormone. Les géniteurs injectés sont indiqués dans le tableau ci-dessous.

Géniteurs ( mâle ou Poids Dose d'hormones injectées Heure d’injection


femelle ) ( ml )

Mâle 1 1800g 0,45 9h26

Mâle 2 2100g 0,53 8 h 31

Femelle 1 689g 0,35 9h23

Femelle 2 850g 1,5 de l’extrait de l’hypophyse 9h35

Femelle 3 1319g 0,66 9h50

Femelle 4 512g 0,26 9h59

Femelle 5 867 0,44 9h25

Femelle 6 480g 0,25 9h38

La technique d'injection adopter au cours de notre injection est l'administration de la solution hormonale par les muscles
intramusculaire dorsaux au-dessus de la ligne latérale, juste au-dessous de la nageoire dorsale à l'aide d'une seringue
graduée. L'aiguille est placée parallèlement au poisson en arrière d'environ 30°C. Après l'injection la zone est flottée
avec un doigt pour repartir la suspension d'hormones de manière uniforme dans le muscle pour tous les poissons qui ont
été injectés. Nous avons calculé le temps d'injection en fonction de la température d'eau et de temps de frayement
souhaité afin de déduire l’heure à laquelle nous allons passer aux récolte des gonades chez les géniteurs.

D- L'obtention du sperme

Le sperme est obtenu en sacrifiant les géniteurs males et en disséquant leur testicule respectif. Quelque petite
incision se font dans les lobes de couleur crème des testicules. Le sperme est ainsi récolté dans un flacon. Nous avons
ensuite ajouté quelque goutte de sérum physiologie sur le sperme.

E- Récolte des ovules

Nous avons réalisé un stripping sur l’abdomen de chaque femelle en recueillant les ovocytes dans un plastique,
tout en évitant leur contacte avec de l’eau.

F- Fécondation
Nous avons ajouté plusieurs gouttes du sperme sur les œufs et nous avons également mélanger les produits
sexuels. Les œufs sont fertilisés en ajoutant un peu de sérum physiologique au mélange. Le mélange est remué pendant
60 secondes environ, après cette durée le sperme perd son activité et ne peut plus féconder.

G- Incubation et éclosion
Nous avons incubé les œufs dans les petits basins qui se trouvent dans la salle d’écloserie contenant de petits
plateaux ayant la forme d’un pavé droit, ses plateaux ont un fond perforé qui sont fabriquer en filet de maille fine. Nous
avons rempli l’incubateur de l’eau propre et bien oxygéné. Ensuite nous avons repartir de façon homogène les œufs sur

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chacun des plateaux. Ces plateaux sont faits de manière à oxygéné constamment les œufs nous avons aussi utilisés à la
place des incubateurs les racines de la jacinthe d’eau. Après 72 heures les œufs sont écorent.
H- Le comptage des larves

Après l’absorption du sac vitellin des larves nous avons procédé au comptage individuel de ces dernière en les
transférant du bassin dans lequel la reproduction a été faite vers un plastique à l’aide d’un siphon. Chaque étudiant a
compté 400 cents larves répartir équitablement dans deux plastiques différents. Après cette étape nous avons commencé
l’élevage larvaire.

III- La survie des larves obtenues


D’abord il faut noter que l’élevage larvaire a été conduire par chaque étudiant dans son unité expérimentale
(plastique) qui lui est dédié, une fois que le sac vitellin est épuisé par les larves, à cette étape les larves doivent trouvées
de nourriture adéquate à la qualitativement et quantitativement pour assurer leur développement. Ces ce qui est d’ailleurs
l’objectif de notre travaux pratique afin de juger la qualité de deux différents aliments. Au cours de notre TP, il est mis
à notre disposition deux différents aliments de marque skretting Gemma (6 g aliment sec et 6 g aliment sec mélangé
avec le jaune d’œuf) que nous avons utilisés pour nourrir es larves trois jours après l’éclosion, il faut noter que nous
nourrissons les larves à assiettées. Cette nourrissage est faite en fonction du poids des larves après éclosion, ce poids est
ade 6 mg par larves en moyen 7,2 mg. Nous effectuons chaque jour le siphonage dans chaque plastique expérimental,
de même nous réalisons également le renouvellement de l’eau dans chaque barque tous les trois jours pendant nos
travaux pratiques Les tableaux ci-dessous présentent les différents soins et activité intervenants dans l’élevage larvaire
dans chaque unité expérimentale.

Tableau 1 : les larves nourrir avec l’aliment sec.

Dates dans Nombre de Mortalité Aliment Ph Température


(octobre larves distribué par
2022) jours en (g)

04 200 00 0,42 6,32 26,91

05 200 00 0,42 6,49 25,6

06 200 00 0,42 6,3 24,5

07 200 00 0,42 6,4 25,2

08 199 01 0,42 6,42 26,5

09 199 00 0,42 6,14 25,12

10 157 42 0,36 6,99 26,25

11 143 14 0,34 6,8 26,3

12 99 44 0,30 6,75 26,2

13 80 21 0,24 6,65 25,3

5
14 33 57 0,18 6,5 25

15 12 21 0,14 5,78 24,69

16 3 9 0,1 5,9 26,57

Tableau2 : les larves nourrir avec le mélange de l’aliment sec et du jaune d’œuf.

Dates dans Nombre de Mortalité Aliment Ph Température


(octobre larves distribué en
2022) (g)

04 200 00 0,3 6,32 26,7

05 200 00 0,3 6,43 25,5

06 200 00 0,3 6,51 26,01

07 199 01 0,3 5,99 25,6

08 199 00 0,3 6,36 24,5

09 198 01 0,3 6,27 24,9

10 191 07 0,3 6,33 25,15

11 181 10 0,28 6,67 24,5

12 162 19 0,28 6,15 25,8

13 159 03 0,23 6,4 25,75

14 97 62 0,2 6,79 25,25

15 22 75 0,13 5,98 25,13

16 10 12 0,1 6,32 25

Calcule des paramètres zootechniques :

•Premier bac : ces larves sont nourrir à base de l’aliment sec seul du coup nous avons un poids moyen de 4,66 mg après
notre traitement et aussi le poids moyen initial des larves est 2,5mg.

L’Indice de Consommation (IC) = Qa / (Bf – Bi) = 6 /(200x0,0466–3x0,025) avec biomasse finale Bf= 200x0,0466

(IC)=0,64 biomasse initiale Bi= 3x0,025

L’Efficacité alimentaire (EA)= 1/IC= 1,54

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La croissance journalière notée GT (g) = (Bf – Bi) /dt avec dt= 16 jours

GT = 57%

•Second bac : ces larves sont nourrir à base de l’aliment sec seul du coup nous avons un poids moyen de 5,66 mg après
notre traitement et aussi le poids moyen initial des larves est 2,5mg.

L’Indice de Consommation (IC) = Qa / (Bf – Bi) = 6 /(200x0,0566–12x0,025) avec biomasse finale Bf= 200x0,0566

(IC)=0,54 biomasse initiale Bi= 3x0,025

L’Efficacité alimentaire (EA)= 1/IC= 1,85

La croissance journalière notée GT (g) = (Bf – Bi) /dt avec dt= 16 jours

GT = 66,06%

IV- Résultats et discutions


Au cours de notre expérience, nous avons tester deux différents aliments (l’aliment sec et le mélange de l’aliment sec
avec le jaune d’œuf. Après deux semaines de traitement nous avons constatés un fort taux de mortalité dans chaque bac,
ceci étant nous avons obtenus 3 larves à la fin de notre traitement dans le bac des larves qui sont été soumises à l’aliment
sec tandis que dans le second bac nous avons obtenir 12 larves dans le bac des larves qui sont nourrir à du mélange de
l’aliment sec avec le jaune d’œuf, nous avons constaté que le mélange de l’aliment sec avec le jaune d’œuf est plus
efficace que l’aliment sec seul. Force est de constaté qu’il y a un fort taux de mortalité au cours de notre traitement. Pour
expliquer cette mortalité nous pensons que cela peut être dur au changement fréquent des paramètres physico chimiques
ce qui peut encombrer l’oxygène dans le milieu. Nous soulignons également que les larves n’arrivent pas à bien manger
l’aliment sec qui est mise à notre disposition. En comparent les paramètres zootechniques que nous avons calculé dans
chaque cas nous avons constaté que l’aliment le plus efficace est le mélange de l’aliment sec avec le jaune d’œuf. Pour
ce fait il est souhaitable que pour les prochains travaux pratique sur le site nous recommandons qu’on travaille avec

V- Conclusion
En résumé ses travaux pratiques nous a permis d’acquérir des nouvelles connaissances dans la reproduction artificielle
du clarias, ce qui nous permettra à nous les étudiants de commercialisé facilement dans le secteur de la pisciculture au
Bénin. Nos objectifs ont été atteint dans une ambiance conviviale et solidaire ce qui a rendu cette période des travaux
pratique courte à nos yeux. Pour réussir l’élevage larvaire du Clarias gariepinus, certaines conditions sont nécessaires
parmi lesquelles il faut mentionner un apport régulier et suffisant d’eau, appliquer un bon nourrissage et une bonne
survie. Ces conditions étant remplies, l’élevage serait excellent.

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ANNEXE

Figure 1 : Skreptting Figure 2 : incubation

Figure 3 : Incubation avec la jacinthe d'eau Figure 3 : opération consistant à relever la température

Figure 5 : extraction des gonades chez les géniteurs males figure 6 : Préparation de l’ovulin qui est injecté aux géniteurs

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